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Séisme au Maroc: Comment aider les victimes depuis les États-Unis

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Le Maroc a été frappé par un séisme de magnitude 7 dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 septembre, dans la province d’Al-Haouz, au sud-ouest de la ville de Marrakech. Le dernier bilan s’établit à près de 2500 morts et des centaines de blessés. Des milliers de Marocains se retrouvent aujourd’hui sans abri, sans rien.

Aux États-Unis, l’ambassade de France à Washington et les consulats se mobilisent. « Face à cette tragédie, nous avons un devoir de solidarité, déclare à French Morning le consul de France à New York, Jérémie Robert. Les drapeaux sont en berne à l’ambassade à Washington et dans nos consulats généraux. Nous aidons aussi la Fondation de France à lever des fonds aux États-Unis pour les opérations d’urgence. »

Si vous souhaitez venir en aide aux victimes du séisme, vous pouvez envoyer vos dons à :

La Fondation de France, présente au Maroc depuis plusieurs années. L’association indique mobiliser « dès maintenant » 250.000 euros et appelle à la générosité. Pour faire un don (déductible fiscalement aux États-Unis), c’est ici.

Doctors Without Borders/Médecins Sans Frontières (MSF). « Les survivants des tremblements de terre ont souvent besoin de soins médicaux tels que la chirurgie ou la dialyse », rappelle sur le site de l’association médicale humanitaire Avril Benoît, la directrice générale de MSF-USA. Faire un don ici.

L’association FDE Ensemble, fondée en octobre dernier : « Notre relais sur place, nouvelle antenne de FDE Ensemble Maroc, suivra l’utilisation des dons, dont nous vous tiendrons informés au fur et à mesure des évènements », précise Pascal Royer, le président de l’association, dans un communiqué. Pour faire un don, c’est ici.

Sebastian Marx, l’humour à l’épreuve du «wokisme»

Sold out ! Les deux dates de l’humoriste américain Sebastian Marx en Californie, à Menlo Park le mercredi 20 septembre et à San Francisco le lendemain, affichent déjà complet, et le principal intéressé n’en revient toujours pas. « Je suis le premier surpris de cet intérêt. En juillet, j’avais déjà fait salle comble à New York, et maintenant ici, en Californie. Je ne savais pas que j’avais un public aux États-Unis ! » Sebastian Marx se produira en Californie à l’initiative de French Talent USA, une nouvelle organisation à but non lucratif qui aide à promouvoir les artistes francophones sur la côte ouest des Etats-Unis. Le dimanche 8 octobre, les New-Yorkais auront à nouveau l’occasion de le voir sur scène, dans le cadre du French Comedy Social Club : il ne jouera pas son spectacle mais animera un plateau composé de plusieurs humoristes.

Installé depuis dix-neuf ans en France, ce New-Yorkais puise son inspiration dans les différences entre sa patrie d’origine et son pays d’adoption : « Mes spectacles évoluent avec moi. Le premier parlait de mon arrivée en France, confie Sebastian Marx. Le dernier, “On est bien là”, raconte ma vie actuelle, et en particulier des frustrations qui persistent, comme mon accent, ou les mystères de la langue française que j’essaie de surmonter. Le culture clash est toujours présent, mais plus en filigrane. »

La cigale et la fourmi

Son expérience de père de famille jette par ailleurs un autre éclairage sur ces différences :  « Je ne peux m’empêcher de comparer mon enfance à la leur. J’ai récemment emmené son “enfant préféré” à New York, afin de lui faire découvrir les spécialités locales, comme le Dr Pepper, les Lucky Charms et les Twinkies. Il n’a pas été convaincu par le Dr Pepper… ».

Il a construit son spectacle autour du thème de la cigale et de la fourmi, une métaphore qui s’applique parfaitement quand on compare les deux pays : « Aux États-Unis, on est plutôt fourmis : études, assurance santé… rien n’est laissé au hasard. La France est un pays de cigales où l’on mise surtout sur la qualité de vie », constate avec philosophie l’humoriste qui avoue désormais ne plus savoir s’il se sent plus américain ou français.

Sebastian Marx se produit trois fois par semaine à la Comédie de Paris, et anime par ailleurs un plateau anglophone depuis plus de dix ans. Le milieu du stand up en anglais s’est en effet étoffé, suscitant des vocations aussi bien auprès d’expatriés que de Français anglophones. « La France est en train de rattraper les États-Unis dans le domaine du stand up. Depuis dix ans, ce milieu évolue très vite. »

La peur de ne pas être «assez woke»

Même si l’envie de jouer plus souvent aux États-Unis est bien présente, en particulier grâce au public qui a répondu présent à New York et en Californie, Sebastian Marx constate que la France lui offre une plus grande liberté de ton. « Certains sujets sont devenus très sensibles aux États-Unis, surtout en raison de la cancel culture, qui n’est pas encore aussi poussée en France », estime-t-il. Il reconnaît toutefois que la religion et les questions de laïcité suscitent bien des crispations : « Je fais plusieurs blagues sur les Juifs pendant mon spectacle. Certains spectateurs sont morts de rire, d’autres peuvent aussi se braquer. Quant à la laïcité, on se demande parfois si on ne la prêche pas pour cacher une certaine islamophobie… »

https://www.instagram.com/p/CrNpBEPo3T7/

Fort de ce constat, l’humoriste est impatient de voir si les blagues qui marchent le mieux en France seront celles qui remporteront l’adhésion du public aux États-Unis. « Je vais bien sûr ajouter des blagues qui seront uniques à chaque représentation. Je verrai aussi si certaines sont jugées trop sexistes par le public san franciscain ou new-yorkais. Si c’est le cas, je ne pourrai sans doute plus les faire en France d’ici dix ans… Au final, conclut-il avec malice, j’ai peur de ne pas être assez “woke” ». À vérifier sur scène sous peu…

5 bars et restaurants à découvrir dans le quartier d’Hudson Yards

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Très touché par la pandémie liée au Covid-19, le plus récent des quartiers de Manhattan reprend vie en même temps que les employés retournent au bureau. Voici cinq endroits où boire un verre ou dîner dans les environs.

Ci Siamo

Ouvert en octobre 2021, cet élégant restaurant italien n’est pas le plus facile à trouver. Il faut entrer au niveau de la 33e rue entre les 9e et 10e avenues, puis viser le Manhattan West Plaza. L’intérieur offre un bar et une cuisine ouverte au fond du restaurant, le tout dans un décor contemporain dans des tons de vert et marron. À la carte, une belle sélection de pâtes italiennes comme les rigatoni à la viande fumée et au poivre (27$), les stracci au lapin et sauce au vin rouge (29$). Ci Siamo propose également des spécialités cuites au feu de bois comme la truite (38$) et l’agneau (35$). La carte des vins est tout aussi alléchante, voir ici. 440 west 33rd street, suite 100, (212) 219-6559.

Greywind

Pour une cuisine américaine raffinée, direction Greywind, situé trois blocs plus haut au niveau de la 36e rue. Ce restaurant ouvert en avril reprend la décoration des maisons chics de l’Hudson Valley avec ses boiseries et ses grandes fenêtres du sol au plafond. Le menu concocté par le chef Dan Kluger (déjà derrière ABC Kitchen, Loring Place et Washington Squares) combine des saveurs originales à base de légumes et ingrédients locaux, à l’image du choux-fleur grillé aux abricots et à la menthe (28$), et du saumon à la courge, pistache et tomates cerises (37$). L’établissement dispose également d’une boulangerie mitoyenne ouverte la journée. 451 10th Ave, +1 347-252-4012.

Mercado Little Spain

À l’image d’Eataly, Mercado Little Spain est un food court dédié à la gastronomie espagnole. Situé dans les sous-sols du centre commercial principal d’Hudson Yards (10 Hudson Yards), il offre de nombreux bars, restaurants et kiosques où déguster des spécialités espagnoles sur le pouce. De quoi se régaler avec les meilleures tortillas, patatas bravas, jambon y queso et churros en dessert. L’établissement dispose également de quatre bars à vins et cocktails pour prendre un verre après une longue journée de travail. La liste des kiosques et bars ici. 10 Hudson Yards, +1 646-495-1242.

Peak NYC

Pour prendre un verre avec vue (et quelle vue !), on vous conseille Peak NYC, un bar/restaurant situé au 101e étage de la tour 30 Hudson Yards, l’endroit même où se trouve le fameux observatoire The Edge. Si la cuisine de Peak NYC est quelconque et chère, l’établissement dispose d’un espace lounge où boire un bon cocktail ou un verre de vin. Le panorama à 360 degrés est à couper le souffle. Réservation conseillée ici. 30 Hudson Yards, 101st floor, +1 332-204-8547.

Break Bar

Dans un tout autre style, Break Bar propose de vous passer les nerfs sur vos verres…  À l’intérieur, l’établissement ressemble à un bar normal où commander un cocktail (15$) ou une bière pression (9-10$). Une fois le liquide avalé, rendez-vous dans la « rage room » au fond de la pièce. Équipé(e) de lunettes de sécurité, vous pourrez jeter vos verres contre un mur et ainsi faire sortir toute cette colère qui vous habite. Une expérience originale. Pas de réservation nécessaire pour les groupes de moins de dix personnes. 458 9th Ave, +1 212-933-0929.

Le «French Choir of Washington» recherche des chanteurs adultes et enfants

Pour une deuxième année consécutive, la chorale « French Choir of Washington » recherche des adultes pour rejoindre ses rangs. Dirigé par Simon Charette, près de 45 personnes font déjà partie de ce chœur francophone qui s’est produit plusieurs fois dans l’année dans la région de Washington. L’organisation souhaite lancer un chœur pour enfants (âgés de 8 à 12 ans). Pour plus d’information, il faut contacter la chorale par un formulaire à retrouver ici.

Pour les adultes, les répétitions ont lieu le mardi entre 8pm et 10pm, à North Bethesda United Methodist Church (10100 Old Georgetown, Bethesda) de septembre à mai.

L’organisation précise que les répétitions se passent en français mais peuvent s’adapter pour les anglophones. La rentrée officielle se fera le mardi 19 septembre. Pour s’inscrire, il faut contacter la chorale ici. Le recrutement des nouveaux choristes se fait en passant une audition individuelle avec le directeur artistique Simon Charette avant la première répétition.

Pour la rentrée 2023, les auditions auront lieu le mardi 12 septembre à partir de 8pm.

Exposition: André Chervin, l’art au-delà de la joaillerie

Un bouquet de fruits rouges. Des fraises des bois en corail et leurs feuilles de néphrite retombent délicatement au dessus de leur pot. Tellement vraies qu’il suffirait d’approcher la main pour les détacher de leur tige. Cette merveille d’orfèvrerie est signée André Chervin, joaillier français connu dans le monde entier pour ses bijoux vendus par Tiffany, Van Cleef & Arpels, Cartier et autres grandes maisons. Mais son atelier à Manhattan n’a pas produit que des broches, bagues et colliers d’exception. Il y a aussi des lampes, horloges et figurines que la New York Historical Society présente à travers l’exposition Enchanting Imagination: The Objets d’Art of André Chervin and Carvin French Jewelers. Une cinquantaine de pièces uniques jamais révélées au public.

Strawberry Bush,.Carvin French Jewelers. © David Behl 2022

« Ces objets sont issus de collections privées et n’avaient jamais quitté les appartements de leurs propriétaires », explique Debra Schmidt Bach, conservatrice des arts décoratifs. Rassemblés dans une seule salle du musée, « chacun mérite que l’on s’y attarde ». Certaines pièces, les bijoux, étaient des commandes de bijoutiers de renom, comme la broche Stuart Little en or, platine, émail et diamants représentant une souris en habit de marin, réalisée pour Tiffany; d’autres des commandes privées de clients fortunés. D’autres encore, le plus étonnant, des objets fabriqués par André Chervin au gré de ses envies et qui n’ont jamais été vendus. « Il était fasciné par les matériaux », souligne, à voix feutrée, Debra Schmidt Bach. 

Quand André Chervin entend parler d’un morceau de Chrysoprase (pierre de couleur vert pomme) venue d’une mine australienne, d’une taille et d’une pureté rarissimes, il l’acquière. Il prend le temps d’en sortir l’objet le plus adéquat et raffiné. Ce sera une pendulette – jeune, André Chervin voulait être horloger – à la forme boucle peu commune. L’une des pièces maitresse de l’exposition est une lampe de boudoir, Frogs’ Rubies (Rubies des Grenouilles), dont l’abat-jour est composé de 86 rubis. Sans les contraintes imposées par les commandes des clients, André Chervin a laissé cours à sa créativité « Ce sont mes propres expressions. C’est mon art, pur et simple. C’est ma véritable liberté », a confié le joaillier, aujourd’hui âgé de 96 ans, pour l’exposition L’amour du travail la matière.

Loop Pendulette. Carvin French Jewelers. © David Behl 2022

Issu d’une longue lignée de joailliers français, André Chervin est né à Paris en 1927. Après ses études, il immigra à New York en 1951, « à une époque où le savoir faire français était particulièrement recherché, précise Debra Schmidt Bach. De nombreuses manufactures de bijoux recherchaient des artisans formés à Paris. » Notamment les émailleurs – le travail des émaux était rare à l’époque aux États-Unis. Il y prend un poste de joaillier d’établi pour l’orfèvre Louis Feron, d’origine française lui aussi. Il y rencontre un autre compatriote, joaillier comme lui, Serge Carponcy. À eux deux, ils rassemblent 2000 dollars pour ouvrir leur propre atelier, Carvin French, Midtown à Manhattan – Carvin étant l’association des trois premières lettres de Carponcy et les trois dernières lettres de Chervin. 

Lady Ostrich, Carvin French Jewelers. © David Behl 2022

En six décennies, Carvin French est devenu l’un des créateurs de bijoux fait-main les plus connus au monde. Au savoir-faire exceptionnel se marie un humour inattendu  : telle Lady Ostrich, à la fois broche et objet de décoration, une autruche en perles roses arborant fièrement un minuscule nœud papillon pour une soirée à Broadway; une lampe composée d’un petit chien au regard inquiet tourné vers son vieux maître au pied d’un lampadaire. Il faut regarder de près pour comprendre le tourment de l’animal : sa laisse, minuscule filet d’or, est rompue. « Chaque pièce est unique et a une histoire », s’amuse la conservatrice, qui recommande de prendre l’audio tour à l’entrée de l’exposition – il permet d’apprendre tous les secrets, comme la localisation des interrupteurs des lampes – bien souvent insoupçonnable !

En 1983, Serge Carponcy prend sa retraite, laissant André Chervin seul à la tête de l’atelier. Plusieurs membres de la famille Chervin ont rejoint depuis Carvin French et perpétuent le savoir-faire de leurs ancêtres, en toute discrétion : Carvin French a été surnommé « le joaillier des joailliers ». Enchanting Imagination: The Objets d’Art of André Chervin and Carvin French Jewelers à la New York Historical Society du 8 septembre 2023 au 17 mars 2024. « Préparez-vous à être éblouis », prévient Debra Schmidt Bach. Et à être surpris, toutes les heures, à l’heure pile… (on ne révèle rien).

Audrey F.: Après l’expatriation, une nouvelle vie en famille… sur l’eau

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« Dans vingt ans, vous serez plus déçu par les choses que vous n’avez pas faites que par celles que vous avez faites », écrivait Mark Twain. Dans la vaste fresque de l’existence humaine, certaines histoires se dévoilent avec un charme envoûtant, mêlant désir d’ailleurs et heureux hasards. L’histoire d’Audrey F. est l’une de ces histoires qui traversent les continents et naviguent sur les océans. Le voyage a toujours fait partie intégrante de sa vie: en compagnie de son mari, Audrey a vécu plus d’une décennie entre l’Allemagne, le Gabon et le Cameroun. Cependant, c’est au printemps 2020 que le récit prend un tournant inattendu. De retour en France depuis l’Afrique, la famille d’Audrey s’apprête à affronter la pandémie depuis son pays natal.

La vie d’Audrey prend une nouvelle direction quand elle découvre que dans l’imaginaire de son mari sommeille un rêve d’enfant : entreprendre un tour du monde à la voile en famille. Bien qu’elle n’ait jamais foulé le pont d’un bateau, Audrey accueille ce projet avec un mélange de curiosité et de scepticisme. Elle tente même de le convertir en un périple à travers l’Europe en camping-car, sans succès. Au final, ce sont les exigences du quotidien, la sensation que le temps s’échappe et le constat que leurs enfants grandissent sans qu’ils puissent en être témoins qui ont poussé Audrey et sa famille à se lancer dans une vie nouvelle sur les flots.

Initialement partis pour réaliser un tour du monde, ils découvrent finalement un mode de vie inédit, empreint de simplicité et de liberté. Les vastes étendues océanes deviennent leur terrain de jeu, et les escales leurs fenêtres sur le monde. Chaque jour apporte son lot de découvertes, de défis et de moments de partage en famille. Les couchers de soleil en pleine mer, les rencontres avec des cultures éloignées et la communion avec la nature façonnent désormais le quotidien d’Audrey et des siens.

Alors que cette histoire défile au fil des vagues, une chose est certaine : le voyage est devenu leur mode de vie. Et qui peut dire si un jour, ils regagneront la terre ferme ? Comme l’a si bien exprimé Mark Twain, le regret de ne pas avoir tenté l’aventure peut parfois surpasser celui de ne pas avoir suivi les sentiers battus. Audrey et sa famille en sont la preuve vivante, voguant avec enthousiasme vers l’inconnu, capturant l’essence même de ce que signifie être libre comme le vent.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

TLF: Bis et clap de fin pour la pièce «Rupture à domicile»

Après trois représentations à San Francisco en février dernier, et une tournée à Seattle et New York, la pièce Rupture à domicile sera jouée une dernière fois au TLF le vendredi 8 septembre à 7:30pm. Cette comédie romantique de Tristan Petitgirard, dont on a pu voir la pièce La machine de Turing sur la scène du TLF en novembre dernier, marque les 15 ans de la compagnie la D-Boussole.« C’est l’histoire d’un type qui crée une agence chargée de rompre pour toi, à domicile. Cela donne lieu à toute une série de quiproquo très drôles, décrit Frédéric Patto. Après deux ans de Covid, je voulais absolument mettre en scène une comédie. »

La pièce sera interprétée par Grégory Galin, du cours Florent, et Lionel Rougé, deux comédiens que Frédéric Patto connaît depuis une dizaine d’années, ainsi que Claire Hamard, une enseignante du Lycée français, recrutée grâce aux cours de théâtre pour adultes proposés par le TLF.

Pour cette dernière représentation, French Morning vous fait gagner des places, à remporter sur notre compte Instagram ou en remplissant les champs ci-dessous :


Bien Vivre aux États-Unis : le salon en ligne des expats francophones revient le 11 septembre

REPLAY — Retrouvez toutes les conférences de cet événement en replay ici

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Famille, business, patrimoine, santé, immigration… trouvez les réponses à toutes vos questions pour bien vivre votre expatriation.

Rendez-vous du 11 au 15 septembre 2023 pour un salon en ligne dédié aux Français et francophones expatriés – ou préparant une expatriation – aux États-Unis.

Au programme : de nombreuses conférences d’experts sur les thèmes de l’immigration, de la santé, du patrimoine, mais aussi de la vie quotidienne de l’expatrié, le but étant de vous donner les clés pour vivre votre expatriation de la meilleure manière possible.

Le salon en ligne est 100% gratuit. Nous vous demandons simplement de vous inscrire afin de recevoir les rappels par email.

Aperçu des thèmes des conférences :

  • L’arrivée aux États-Unis : conseils d’expats
  • Acheter un bien immobilier à New York : conseils d’experts
  • S’expatrier en famille : les impacts juridiques
  • Gérer son patrimoine transatlantique
  • Immigrer en 2023/2024
  • Comprendre le crédit à l’américaine : credit score, credit history
  • La couverture santé pour les Français aux États-Unis
  • Entreprendre aux États-Unis
  • Préparer sa retraite entre la France et les États-Unis
  • Bien se nourrir aux États-Unis, sans se ruiner

[Je m’inscris gratuitement]

Cet événement est sponsorisé par USAFrance Financials, cabinet de gestion privée et patrimoniale pour les francophones expatriés aux États-Unis.

Autour d’Adjani, le programme ébouriffant de Crossing The Line

L’une est française, l’autre américaine. L’une est brune autant que l’autre était blonde. Mais toutes les deux affichent les mêmes fêlures, laissent entrevoir les mêmes blessures et c’est peut-être pour cela que le metteur en scène Olivier Steiner a voulu les réunir dans un troublant dialogue : Isabelle Adjani, seule en scène, incarne à la fois son propre rôle et celui de Marilyn Monroe. Durant 1h20, elle alterne extraits de plusieurs de ses propres entretiens donnés tout au long de sa carrière, mais ressuscite surtout des passages de la dernière interview accordée par Marilyn Monroe, quelques semaines avant sa mort au magazine Life, qui la publiera le… 3 août 1962, soit deux jours avant le décès de la star américaine.

« Je suis plus prude, plus puritaine, qu’elle », susurre à un moment Adjani, vêtue de la même robe noire que portait Marilyn lors de sa dernière séance photo. Ce dialogue imaginaire est intitulé « Marilyn’s Vertigo » (le vertige de Marilyn) et sera sous-titré en anglais. Il a déjà conquis de nombreux spectateurs en Europe et espère en faire de même aux États-Unis. Il clôturera surtout le festival Crossing The Line du FIAF, qui proposera, du vendredi 8 septembre au vendredi 13 octobre, dans plusieurs lieux de New York, huit événements dont certains gratuits (mais réservations demandées sur le site du festival).

« Ce festival, consacré aux arts vivants, réunit chaque année le meilleur de la création francophone contemporaine, résume Mathilde Augé, la co-programmatrice, avec Florent Masse, d’un festival qui organise cette année sa 16e édition. Nous sélectionnons des artistes et des œuvres qui ont à la fois quelque chose à dire sur le monde d’aujourd’hui et qui sont pertinents pour être vus à New York. Ces œuvres sont là pour élargir notre vision du monde. »

Illustrer la tension entre nos sociétés modernes et les idées de nature en reproduisant une fontaine prenant feu : l’idée spectaculaire de Julian Charrière. ©Julian Charrière and VG Bild-Kunst, Bonn, Germany, 2019

D’autres moments forts suscitent déjà l’attente. La soirée d’ouverture, ce vendredi 8 septembre (à 6pm, gratuit) au FIAF, permet de découvrir l’installation video spectaculaire de l’artiste franco-suisse Julian Charrière, qui entend illustrer la tension entre nos sociétés modernes et les idées de nature en reproduisant une fontaine prenant feu.

Autre moment très attendu : « Les 5 sens », une expérience immersive de la chorégraphe Tatiana Desardouin (qui vit à New York) et Nubian Néné qui réunira le 14 septembre de 10pm à 4am (gratuit) musique, danse, nourriture et boissons, au Boom Boom Room, ce bar branché du Standard Hotel (sur le même palier que Le Bain). « Cela correspond assez bien à l’ADN de notre festival : des propositions qui changent de ce qu’on a l’habitude de voir, développe Mathilde Augé. On ne vient pas à Crossing The Line pour voir les mêmes choses qu’ailleurs, on vient pour y être bousculé. »

« Never Twenty One », du chorégraphe franco-malien Smaïl Kanouté, rend hommage aux victimes de violence par arme à feu avant d’avoir atteint l’âge de 21 ans. ©Valérie Frossard

Le festival mettra également à l’honneur le soir de l’ouverture au FIAF « Trapped », un spectacle de danse de Tatiana Desardouin et Passion Fruit Dance Company; « Growing Matter », une exposition de Camille de Galbert visible tout au long du festival au Invisible Dog Art Center (51 Bergen St, Brooklyn); « Never Twenty One », du chorégraphe franco-malien Smaïl Kanouté, qui rend hommage aux victimes de violence par arme à feu avant d’avoir atteint l’âge de 21 ans (le 27 septembre au FIAF, 48$); « Once the dust settles, flowers bloom » d’Olivier Tarpaga (du 3 au 8 octobre au Joyce Theater); et dSimon, de Simon Senn et Tammara Leites, autour de l’IA (6 et 7 octobre au FIAF, 30$).

French Business Network: Le collectif des Francophones indépendants fait sa rentrée à Berkeley

French Business Network, le jeune réseau qui rassemble des professionnels francophones indépendants de la Baie de SF, organise son apéro de rentrée. Un évènement ouvert à tous, organisé le jeudi 14 septembre à 6pm, au Skates on the Bay, à Berkeley. Au programme : rencontres, échanges et bonne humeur. Avec, en prime, une vue imprenable sur le pont du Golden Gate. 

Le motto : solidarité, collaboration et coopération. Trois valeurs au cœur du réseau. « C’est une recette gagnante ! » assure Valérie Hirbod, à l’initiative du collectif, avant d’ajouter : « le but, c’est de nous soutenir entre indépendants afin de faire grandir nos business ». 

Réseautage et synergies

Tout part du constat dressé par la Française, installée dans la Baie de San Francisco depuis 2011 et agente immobilière spécialisée dans la vente depuis 2015. « Ici, il existe des réseaux tech ou d’évènements francophones, raconte t-elle. Mais pas de communauté réunissant les indépendants. J’avais envie de combler ce manque. »

L’idée d’un réseau local d’entraide mûrit ainsi de nombreuses années dans son esprit et, en novembre 2022, Valérie Hirbod passe à l’action. Elle constitue d’abord un groupe restreint de Français avec lequel elle organise une réunion en décembre dernier. « Un préambule pour mettre nos idées en commun et avancer avec un noyau dur ». 

Valérie Hirbod, fondatrice de French Business Network © Charlotte Attry

FBN est officiellement né. Et Valérie Hirbod de décliner son identité avec fierté : « pour devenir membre, il faut être un indépendant francophone installé (principalement) dans l’Est de la Baie, être motivé autant qu’impliqué ! ». Les missions ? Faire progresser les carrières respectives de chacun et contribuer à la croissance du groupe. Comment ? En bénéficiant des synergies du réseau, via l’envoi de clients, le partage des connaissances, des ressources, et aussi par le développement des compétences. « Le tout, en brisant la solitude de l’indépendant », précise l’agente immobilière.

Un membre, une profession

Autre spécificité du réseau : pas de concurrence en interne. Les professions ne sont représentées que par une seule personne et il faut attendre son départ pour occuper le siège. « Je me suis inspirée de l’organisation du BNI (ndlr : réseau de networking international) afin d’éviter toute dynamique compétitive. Si on s’élargit, on envisagera de créer des antennes locales »,  explique la Française qui tient à ne « pas diluer les énergies ». 

Le réseau compte aujourd’hui une quinzaine de membres vivant à Berkeley, Oakland, Alameda et San Francisco. Parmi eux, une sage-femme, une professeure d’aquarelle, un courtier en prêt immobilier, un autre en gestion privée, une hypnothérapeute, un vidéographe, une professeure de yoga, un producteur, etc. Un cercle que Valérie Hirbod considère aujourd’hui comme des « collègues ». 

Les premières rencontres ont déjà porté leurs fruits et chacun a pu tester les compétences des autres membres. Séance de groupe d’hypnose, training sur l’intelligence artificielle, nouvelles photos professionnelles, etc. Un auteur a même trouvé une actrice pour sa prochaine pièce de théâtre. En moins d’un an d’existence, à base de deux réunions mensuelles (l’une en ligne et l’autre en personne), Valérie Hirbod s’avoue donc très satisfaite. « FBN a déjà créé de jolies étincelles, l’éventail s’élargit peu à peu et ce n’est que le début ! », sourit la fondatrice.

Restos, expos, shopping: Les nouveautés de la rentrée à Los Angeles

Rentrée oblige, l’activité bat son plein à Los Angeles avec une horde de nouveaux restaurants à tester, d’expositions à ne pas rater et une liste d’adresses shopping où faire flamber sa carte bleue.

Expositions et musées

L’exposition «Keith Haring, Art is for everybody» au Board, jusqu’au 8 octobre 2023.

Outre l’exposition Keith Haring, Art is for everybody qui court au musée The Broad jusqu’au dimanche 8 octobre, la rentrée culturelle à LA invite à l’Academy Museum of Motion Pictures pour une exposition dédiée au réalisateur John Waters (« Pink Flamingos », « Hairspray »…) et intitulée John Waters, Pope of Trash qui débutera le dimanche 17 septembre et s’achèvera en août 2024. Les inconditionnels de mode pourront se retrouver au LACMA pour comprendre les interactions entre l’art abstrait et l’histoire des tissus lors de l’exposition Woven Histories : Textiles and Modern Abstraction prévue jusqu’en janvier prochain. Autre temps fort de la rentrée, le Grammy Museum s’apprête à inaugurer le samedi 16 septembre prochain, The Roxy : 50 and still rock’in, ou l’histoire d’un club mythique du Sunset Strip ayant accueilli les plus grandes stars, de Bob Marley à Patty Smith ou Guns N’ Roses.

Enfin, catégorie musées insolites, il faut aller voir le tout nouveau Vintage Synthesizer Museum du côté d’Highland Park. Une collection réunie par Lance Hill, riche de plus d’une centaine d’exemplaires des années 50 aux années 80, et qui outre des sessions d’enregistrement possibles, organise des bains sonores au synthétiseur extras.

Restaurants et food truck

Le restaurant Queen Street à Highland Park.

Plus LA, tu meurs. Cherlato est le food-truck spécialiste de la crème glacée à tester en cette rentée. La marque de glaces lancée par la chanteuse Cher s’invite à Santa Monica, West Hollywood et, selon les jours, à Venice, pour faire déguster des recettes passant de l’avocat à la Coffee & Donuts ou la Cheesecake à la fraise qui remixe la recette chère à la maman de la super star.

Côté restaurants, outre les tables françaises Lalou et Zizou, attendues pour l’automne, les incontournables du moment s’appellent Queen Street, la nouvelle adresse des fondateurs de Found Oyster à Highland Park spécialiste de l’huître et du poisson ; Arroz & Fun, le burger selon Humberto Léon, le co-fondateur d’Opening Ceremony, à Lincoln Heights ; et Funke, la table italienne XXL de Beverly Hills ouverte par le chef star Evan Funke (aussi à la tête de Felix à Venice et Mother Wolf à Hollywood). Enfin, The Georgian Room, la table cachée au sous-sol du The Georgian Hotel, à Santa Monica, fait revivre l’âge d’or d’Hollywood avec piano-bar, rangée de booths et plats à l’italienne chers mais exquis.

Shopping

La boutique Ulla Johnson.

Nouvelle destination du luxe et des défilés de mode des grandes maisons (la maison Balenciaga défilera le samedi 9 décembre à Los Angeles et la prochaine Fashion Week officielle sera organisée du jeudi 19 au dimanche 22 octobre), Los Angeles voit chaque mois de nouvelles boutiques éclore. Après les ouvertures marquantes de Chanel et Givenchy sur Rodeo Drive, le déménagement de Supreme sur le Sunset Strip, la boutique de la rentrée à voir est celle de Ulla Johnson à West Hollywood, une maison sur deux niveaux dessinée et décorée par la styliste star Kelly Wearstler. Dans la catégorie jeunes designers, voir la boutique élégante de Maimoun sur West 3rd Street et sa sélection de créateurs iraniens et européens, et celle du designer d’origine ghanéenne Kwame Adusei sur North Doheny Drive. Enfin, il faut passer chez American Rag, temple de la fripe à Los Angeles, qui vient de réorganiser ses rayons autour du beau vintage et de marques émergentes et made in Los Angeles.

Enfin côté objets, l’adresse de la rentrée s’appelle Vidiots, un temple du DVD et de la VHS né à Santa Monica en 1985, et qui, après quelques années de fermeture, vient de rouvrir boutique au sein du Eagle Theater. Projections prévues et dans les allées, une collection de plus de 50.000 titres au choix.

Café et snacks

Caravan Café à Los Feliz.

LA est la ville du café. Un rituel chez les Angelenos qui fait se multiplier le nombre de coffee-shops à travers la ville. Dans les nouveautés du moment, il faut retenir Caravan Café à Los Feliz, parfait pour le café du matin et le brunch du week-end avec marché de créateurs à certaines dates. Café Nido à Silver Lake est le spot dont tout le monde parle, l’ambiance intérieure-extérieure convenant parfaitement aux foules de l’East Side. À suivre aussi, l’ouverture prochaine de Telegrama sur North Western Avenue. Enfin si le croissant vous manque, après l’inauguration au printemps dernier de Des croissants Paris à Culver City, la nouvelle boulangerie française Oh La La du boulanger Jean-Paul Veziano vient d’ouvrir à Pasadena.

Hôtels

Le Palihotel Hollywood.

Vous êtes de passage à LA ou rêvez d’une nuit d’hôtel ? LA voit en cette rentrée renaître quelques icônes. À la place du célèbre Standard Hotel prend désormais place le Delphi Hotel. Pas vraiment le même genre d’ambiance mais un boutique-hôtel avec son restaurant diner bien situé pour aller voir les musées de Downtown. Dans le même quartier, le Moxy Hotel ouvrait ses portes en avril et inaugure ce mois-ci son Level 8, un espace situé au 8e étage et proposant 8 restaurants et bars du monde. Nouveau à Hollywood, le Palihotel Hollywood est le dernier hôtel du groupe dirigé par Avi Brosh. Un ancien motel avec piscine centrale et chambres rétro nostalgiques bien sous tous rapports. Enfin, attendu comme le messie l’ouverture de l’hôtel Vitorrja du Gjelina Group en lieu et place de l’ancien Rose, a déjà, en partie, ouvert ses portes.

Rugby World Cup 2023: French Morning lance le Club des Bleus à Miami

Ça y est ! Après quatre ans d’attente, la Coupe du monde de rugby revient enfin. Et cette année, elle aura une saveur spéciale pour nous, Français des États-Unis, puisque l’édition 2023 est organisée par la France. Tout à coup, de l’autre côté de l’Atlantique, on se sent un peu trop loin de la France, de ses stades et des fan zones entre supporters de l’équipe nationale…

Mais pas question de se laisser abattre : chez French Morning on compte bien supporter les Bleus du début à la fin. C’est pourquoi on a organisé, cette année encore, le Club des Bleus à Miami.

Préparez vos drapeaux, écharpes, chauvinisme et mauvaise foi, on vous donne rendez-vous lors des matches de la France pour venir trembler et hurler avec nous.

Ça se passera dans le QG des supporters français de Miami : Semilla, un restaurant français et bar à vins au cœur de Miami Beach.

Et bonne nouvelle ! Le Club est Bleus est soutenu par Eden Park, fournisseur officiel de la Coupe du monde. Il y aura même quelques maillots inédits et en édition limitée à gagner à chaque match de la France lors des watch parties du Club des Bleus. On dit ça, on dit rien.

Les matches de l’équipe de France :

  • Vendredi 8 septembre, 3pm ET : France – Nouvelle Zélande
  • Jeudi 14 septembre, 3pm ET : France – Uruguay
  • Jeudi 21 septembre, 3pm ET : France – Namibie
  • Vendredi 6 octobre, 3pm ET : France – Italie

L’entrée au restaurant est gratuite. Les consommations sont au tarif habituel.