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Mariages franco-américains: les 3 conseils juridiques indispensables

[Article partenaire] Johnny Depp et Vanessa Paradis, Nathalie Portman et Benjamin Millepied, Eva Longoria et Tony Parker… la liste des couples franco-américains célèbres est longue.

De fait, il n’est pas rare que des histoires d’amour naissent entre les deux rives de l’océan Atlantique.

Ces idylles, qui sont particulièrement riches culturellement, impliquent des enjeux juridiques aussi spécifiques que complexes.

S’il n’est pas évident d’anticiper les difficultés qu’un couple est susceptible de rencontrer au cours de son histoire, les couples binationaux, et plus largement tous ceux disposant d’ancrages dans plusieurs pays, ne devraient pas faire l’économie de certaines réflexions.

L’expérience de Maître ASSUIED HODARA, avocate bilingue intervenant en matière de droit international de la famille, et particulièrement dans des instances franco-américaines, lui a permis de recenser trois principales mises en garde qu’elle partage ici.

Déterminer le tribunal qui tranchera les potentiels conflits

Saviez-vous qu’il existe un aléa s’agissant des tribunaux susceptibles de trancher les conflits familiaux et du droit applicable aux différentes problématiques ?

En effet, du fait de leurs attaches dans plusieurs pays et d’une importante circulation, les familles internationales sont exposées à un double aléa déterminant le cadre judiciaire de résolution de leurs conflits :

? Quel tribunal sera compétent ?
? Quel droit sera appliqué (le droit français ou le droit américain et, le cas échéant, celui de quel État) ? 

Ce double aléa est susceptible d’impacter considérablement la résolution du conflit familial.

Pour ne fournir qu’un exemple, dans un divorce devant les tribunaux français, si la loi française est applicable, l’époux dont la situation financière est la moins favorable pourra obtenir une Prestation Compensatoire.

Cette mesure, qui consiste le plus souvent au versement d’un capital à l’issue du divorce, a pour objet de compenser autant que faire se peut la disparité que la rupture du mariage crée dans les situations respectives des parties. Elle peut constituer un tremplin vers l’autonomie financière.

Dans un divorce devant les tribunaux américains, et dans la plupart des États fédérés, l’époux le moins aisé aura droit à un « rééquilibrage » dans le partage des biens acquis au cours du mariage, de manière à appréhender plus de valeur que ce à quoi il aurait techniquement le droit, et, ainsi, à constituer un filet de secours pour l’avenir.

Selon les cas, les solutions présentées ci-dessus n’auront pas la même pertinence, de sorte que le tribunal qui statuera sera déterminant. Il faut parfois agir vite, pour saisir en premier le tribunal le plus opportun. Une stratégie bien élaborée avec l’aide d’un avocat spécialisé peut donc s’avérer essentielle.

Identifier le régime matrimonial des couples franco-américains

Le régime matrimonial est un ensemble de règles qui régissent la manière dont des époux mariés acquièrent, possèdent et gèrent leurs biens.

Cet ensemble de normes détermine notamment le rapport aux dettes de chacun, ou encore l’existence de dettes communes.

Le régime matrimonial entre en jeu lorsqu’un époux décède ou qu’un couple divorce, puisqu’il s’agit alors de répartir les biens appartenant aux deux époux, ou de faire le point sur les éventuels mouvements entre les patrimoines de chacun.

Pour un tribunal français, à défaut de contrat de mariage ou d’acte de « désignation de loi applicable », le régime matrimonial d’un couple est celui défini par le droit du pays où les époux auront établi leur première résidence commune après le mariage.

Ainsi, pour un tribunal français, un couple qui se serait établi en Californie après son mariage se verrait appliquer le droit de cet État en matière de régime matrimonial.

La plupart des tribunaux américains appliqueront leur propre droit à la liquidation des biens des époux, quels que soient leurs ancrages historiques ou présents.

Il est donc fortement recommandé aux couples franco-américains de s’efforcer par avance de « figer » le cadre juridique régissant leur régime matrimonial. 

Le contrat de mariage ou prenuptial agreement (couramment appelé « prenup ») répond à cet objectif.

Le couple est libre de choisir de recourir à un contrat de mariage français ou à un prenup américain, en fonction de ses liens avec chacun de ces pays.

Dans les deux cas, les futurs époux doivent impérativement s’assurer que leur contrat sera reconnu des deux côtés de l’Océan Atlantique car, encore une fois, nul ne peut préjuger par avance du tribunal qui statuera, notamment en cas de divorce, sur la liquidation de leur régime matrimonial.

Les avocats français dont l’activité est dédiée au droit international de la famille ont développé un protocole permettant de garantir la reconnaissance des contrats de mariage français à l’étranger, et notamment aux États-Unis.

Ce protocole implique notamment que le contrat soit assorti de conditions non expressément prévues par le droit français mais considérées comme indispensables par de nombreux tribunaux américains (représentation indépendante de chacun des époux par un avocat, existence d’une traduction assermentée du contrat de mariage en présence d’un époux anglophone, intégration au contrat d’une annexe contenant un exposé exhaustif des biens de chacun à la date de la signature, etc…).

Les difficultés relatives au lieu de vie des enfants

Tout parent doit savoir que prendre l’initiative du déménagement d’un enfant à l’étranger sans l’accord de l’autre parent titulaire de l’autorité parentale est constitutif d’un déplacement illicite d’enfant.

Outre que cet « enlèvement » d’enfant est une infraction en droit français comme en droit américain, il est également sanctionné au plan civil par le retour de l’enfant dans le pays où il avait initialement sa résidence (sauf exception), et ce par application de la Convention de La Haye de 1980.

Au sein d’une famille franco-américaine, la séparation parentale peut donner lieu à ce type de difficulté.

Le choix d’un couple de résider en France ou aux États-Unis est souvent fait, entre autres choses, en considération de la relation amoureuse.

Or, cette considération disparait avec la séparation, et il n’est pas rare que l’époux éloigné de ses attaches souhaite retrouver son pays d’origine, désirant légitimement, a fortiori dans le cadre d’un divorce, vivre là où il a le plus d’attaches, un réseau familial ou social soutenant, des perspectives professionnelles solides, etc…

Le pays où vivent les enfants dont les parents sont séparés ou divorcés peut donc être matière à discussion, à désaccord, voire à contentieux.

En effet, à défaut de consensus parental sur cette question, le Juge aux affaires familiales statue.    

Or, s’il est possible d’obtenir des tribunaux l’autorisation de transférer la résidence d’un enfant à l’étranger, ces derniers privilégient naturellement le maintien de l’enfant dans son environnement connu et habituel (repère d’autant plus nécessaire au moment où les parents se séparent) et n’autorisent ce type de déménagement qu’en présence de motifs impératifs, tel qu’une mutation professionnelle du parent qui est principalement investi dans le quotidien des enfants par exemple.

Ainsi, les couples internationaux doivent être pleinement conscients qu’au-delà de la séparation, les enfants les reliront non seulement à leur ex-époux ou ex-compagnon, en qualité de co-parent, mais également à un territoire.

Afin d’anticiper ce type de difficulté, il est possible d’élaborer – avant même la naissance de l’enfant – un projet parental tenant compte des spécificités culturelles du couple. Ce projet peut être formalisé dans un Protocole dont l’objectif est d’acter l’intention parentale commune.

Si cet accord n’est pas exécutoire (il ne s’imposera pas au Juge en cas de contentieux et ne pourra pas faire l’objet d’une exécution forcée), il pourra cependant fortement impacter l’issue du procès, en constituant la preuve d’une volonté commune pour les enfants, par exemple celle de vivre dans un pays déterminé pour une période précise, de prévoir un ancrage culturel (poursuite d’un enseignement bilingue…), voire même, dans certaines limites, de désigner le tribunal qui serait compétent en cas de désaccord.

Autres problématiques propres aux couples internationaux

Au-delà des trois sujets ci-dessus, les couples internationaux sont confrontés à une grande variété de problématiques juridiques (reconnaissance et transcription de mariages ou de naissance à l’étranger, exequatur de jugements étrangers, modification d’un nom à l’état civil ou d’un changement de sexe et reconnaissance à l’étranger, nécessité d’établir le contenu d’un droit étranger par un certificat de coutume ou affidavit etc…).

Se dispenser d’explorer ces différents sujets expose les familles internationales à de nombreux risques : ancrage de la famille dans un pays contre la volonté de l’un des parents, application d’une loi étrangère dont le contenu est inattendu, invalidité des actes, etc…

La consultation d’un avocat spécialisé permet d’anticiper ces difficultés afin de vivre sa vie de famille sereinement, quel que soit son ancrage géographique.

À propos de Maître Noémie ASSUIED HODARA

Maître Noémie ASSUIED HODARA est Membre du Barreau de New York et du Barreau de Paris.

Consciente des problématiques juridiques propres aux familles franco-américaines, Maître ASSUIED HODARA a choisi de développer une expérience spécialisée en droit international de la famille.

Elle offre à ses clients une écoute bienveillante et les représente avec pugnacité, en leur apportant un accompagnement à la hauteur des enjeux humains propres au droit de la famille.

Parlant couramment français et anglais, Maître ASSUIED HODARA intervient aux côtés d’une clientèle variée, aussi bien française qu’internationale. Elle met à votre disposition son énergie, son expérience des contentieux familiaux, et favorise au maximum les modes de règlements alternatifs des litiges (médiation, processus collaboratif, etc…).

Pour en savoir plus et pour prendre rendez-vous avec Maître ASSUIED HODARA, rendez-vous sur son site internet.

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III Points Music Festival: Le duo français The Blaze va mettre le feu à Miami

On peut traduire The Blaze de bien des façons : le feu, la flamme, l’incendie ou encore l’éclat. Toutes les significations tournent cependant autour de l’allégorie incendiaire, et cela dit assez bien ce que nous promettent les membres du duo français le 20 octobre prochain à Miami lors du III Points Music Festival.

The Blaze, qui s’est fait connaître en 2017 dès l’énorme succès de leur premier album, « Territory », s’exporte hors des frontières de France. La virée outre-atlantique de Guillaume et Jonathan Alric, c’est leur nom (ils sont cousins) permet au public d’ici de découvrir la musique très onirique de ce groupe électro qui a donné de nouvelles couleurs à la French Touch. Elle a commencé en juin à New York, Toronto et Montréal. Elle s’achèvera donc au Mana Wynwood Convention Center à Miami le vendredi 20 octobre prochain.

Publié le 12 juillet 2023. Mis à jour le 5 septembre 2023.

Coupe du monde de rugby: Où voir les matches des Bleus à San Francisco?

La 10e Coupe du Monde de Rugby se tiendra du vendredi 8 septembre au samedi 28 octobre en France. Vingt équipes sont en lice pour remporter le trophée dont l’Afrique du Sud est pour le moment détentrice. En phase de poule, la France affrontera quatre autres équipes selon le calendrier suivant:

  • Vendredi 8 septembre, 12pm PST : France – Nouvelle Zélande
  • Jeudi 14 septembre, 12pm PST : France – Uruguay
  • Jeudi 21 septembre, 12pm PST : France – Namibie
  • Vendredi 6 octobre, 12pm PST : France – Italie

Pour encourager le XV de France depuis San Francisco, voici la liste des bars où suivre les matches :

Amélie : le bar à vins situé sur Polk street à San Francisco ouvrira dès 11:45am pour permettre aux supporters du XV de France de suivre les matches autour d’un verre et de tapas à la française. Le groupe des supporters de l’Equipe de France à San Francisco, mené par Arnaud Auger, viendra en force. 1754 Polk St, San Francisco, CA, 94109. Site.

Café Bastille : le restaurant français, incontournable de Downtown San Francisco, sera bien sûr au rendez-vous pour diffuser les matches de la France. La terrasse devrait s’animer dès midi sur Belden Lane. 44 Belden Pl, San Francisco, CA 94104. Site

The Chieftain : le célèbre pub irlandais répond toujours présent lorsqu’il s’agit de foot ou de rugby. Ne dérogeant pas à la règle, The Chieftain retransmettra tous les matches de l’Equipe de France, en ouvrant dès 11:45am. 198 Fifth Street, San Francisco, CA 94103. (415) 625-0436. Site

Kezar Pub : autre rendez-vous incontournable de tous les fans de sport, le pub irlandais situé à deux pas du Golden Gate Park, ouvrira dès 11:30am en semaine et 6am le week-end pour diffuser les matches de la Coupe du Monde. 770 Stanyan St, San Francisco, CA 94117. Site.

Nous continuerons à étoffer notre liste au fur et à mesure de la compétition, en espérant que la France aille le plus loin possible.

[Vidéo] La Greencard pour les entrepreneurs (via le visa E2 ou directement)

Lors de ce webinaire gratuit d’une heure, Alexandra Merz, fondatrice du cabinet de conseil en immigration L&F Investor Service, nous a présenté la carte verte EB2-NIW (national interest waiver), qui est particulièrement bien adaptée aux entrepreneurs.

Cette carte verte peut s’obtenir quand on est déjà en statut de visa E2 ou directement à partir de son pays d’origine.

Alexandra a détaillé les qualifications requises pour décrocher une carte verte EB2-NW, que ce soit par rapport à votre passé ou à votre futur projet.

Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur YouTube

Pour en savoir plus, contactez Alexandra Merz à [email protected]

Brèves new-yorkaises: Grèves, fuite d’eau, tour-prison… Vive la rentrée!

Chaque semaine, French Morning vous propose les grandes et petites histoires qui font de New York une ville sans égale. 

?  Les excès de vitesse ont chuté de 30% depuis que les radars fonctionnent 24h/24. Jusqu’alors, les caméras s’arrêtaient entre 10pm et 6am.

? Près de 14.000 appartements à loyer modéré sont vides à Manhattan. Le coût des réparations, estimé entre 40.000$ et 100.000$ pour chaque unité, les rend impropre à la location.

Vous dormiez mal depuis quelques jours ? À cause de la « super moon » de mercredi dernier, la plus grande et la plus brillante de l’année. La prochaine est dans 14 ans.

? Bon plan de la semaine : un appartement à Little Italy avec baignoire dans la cuisine pour 1.899$ seulement.

? Immobilier, toujours, la villa Rockefeller dans l’Upper East est à vendre 57 millions $. Elle ne propose pas de baignoire dans la cuisine, mais un terrain de basket au dernier étage (allez-y de la part de French Morning, vous aurez peut-être une réduction).

⚡️ En 2030, tous les taxis et VTC devront être électriques.

?  Le projet d’une « tour-prison » de 91 mètres en plein Chinatown inquiète ses habitants qui manifestent dans la rue.

? 2,4 millions de tonnes de nourriture sont jetées tous les jours dans les poubelles de NYC. « Réduisez ces mauvaises habitudes alimentaires et vous réduirez les rats », affirme Jason Munshi-South, professeur de biologie, dans le NYT.

Ⓜ️ Près de 7 millions de litres d’eau se sont déversés dans une station de métro proche de Times Square après qu’une canalisation a rompu. Elle datait de la fin du XIXe siècle.

? Une grève des chauffeurs des school buses est attendue pour le 7 septembre, jour de rentrée des écoles publiques. Edit du 5 septembre : la grève est, pour l’instant, repoussée. 

✈️  La Nasa travaille sur le projet d’un avion supersonique qui relierait Londres à NYC en 90 minutes. L’appareil consommerait sept fois plus qu’un avion normal, mais le bruit déclenché par le passage du mur du son serait atténué.

? Le maire Eric Adams a autorisé la diffusion à l’extérieur de l’appel à la prière dans les mosquées de la ville le vendredi et à l’heure de l’Iftar pendant le ramadan.

☢️ Le rejet prévu de 5 millions de litres d’eau contenant des éléments radioactifs provenant d’une centrale désaffectée à 40 kilomètres au nord de New York a été reporté in extremis.

? Près de 20.000 enfants demandeurs d’asile seront accueillis par les écoles publiques de NYC à la rentrée prochaine, le 7 septembre.

Ⓜ️ L’obligation pour le métro new-yorkais de proposer des ascenseurs dans toutes ses stations devrait prendre une trentaine d’années pour être effective.

? Un nouveau variant du Covid a commencé d’infecter les New-Yorkais.

? Il n’est plus possible pour un propriétaire de louer son appartement sur AirBnb pour moins de 30 jours (notre article) durant son absence. Il faut qu’il soit sur place. Cette règle, entrée en vigueur ce lundi 5 septembre et qui ne s’applique qu’à NYC seulement, a pour objectif de contraindre les propriétaires de remettre sur le marché leurs biens pour les New-Yorkais, et pas pour les touristes.

❄️ Les spécialistes annoncent de la neige dès novembre.

?La chaîne « Big Gay Ice Cream » a baissé le rideau de ses boutiques en raison « d’une mauvaise gestion de ses finances ».

?‍♀️La police a utilisé des drones pour suivre les fêtes, même privées, organisées pendant le week-end de Labor Day.

? Angelina Jolie s’est installée dans l’ancien studio de création de Jean Michel Basquiat à Noho, baptisé par le magazine Elle : « Chapelle Sixtine du mouvement artistique Underground ».

? Le « pull mouton » appartenant à la princesse Diana en 1981 sera mis aux enchères prochainement chez Sotheby’s. Valeur estimée : 86.000$.

? Le quartier le plus sale de New York, selon le nombre de plaintes reçues au 311, est Bedford-Stuyvesant, à Brooklyn.

?️ Le ticket de métro coûte 2,90$ depuis fin août, soit une augmentation de 0,15$.

Dans la raquette d’Adrien Andurand, cordeur français de l’US Open

Les plus grands joueurs sont passés entre ses filets. Adrien Andurand fait partie des 23 cordeurs de l’US Open de tennis qui se tient jusqu’au dimanche 10 septembre à New York. Toute la journée, de 7h du matin à 8h du soir, il remplit les raquettes des joueuses et joueurs avec de la corde – le plus souvent du polyester, parfois du boyau, de meilleure qualité mais plus cher -, avant de régler la tension demandée par l’athlète. Un travail d’orfèvre autant que d’endurance. « Je me régale à faire ça », confie-t-il depuis le stand des cordeurs, situé au premier étage du magasin Wilson, au beau milieu du Billie Jean King National Tennis Center, à Flushing Meadows.

«Au début, je regardais tous les noms»

Tombé là-dedans presque par hasard, au gré d’une reconversion et d’un déménagement au Canada qui l’a vu intégrer un magasin partenaire de la Fédération canadienne de tennis, cet ancien coach sportif originaire du Lot a ensuite intégré la prestigieuse équipe du fabriquant Wilson. La marque au W, née à New York il y a plus d’un siècle, a décroché les marchés de plusieurs tournois d’envergure, dont Roland-Garros et l’US Open. « Lors du recrutement, il y avait 40 candidats pour 3 places, se souvient Adrien Andurand. On a dû passer un entretien qui a servi à voir si on a la capacité de travailler en équipe : sur un tournoi, on passe toute la journée ensemble ! On a ensuite été testés en conditions réelles : on a passé toute une journée à corder, poussés dans nos retranchements, pour voir comment on réagit à la pression et si on sait respecter les standards Wilson. »

Il voyage désormais presque toute l’année sur des tournois aux quatre coins du globe. Le reste du temps, il le passe dans une structure privée (Nec Plus Ultra) et au Stade Toulousain Tennis où… il corde, évidemment. Passionné de la petite balle jaune, il voit passer entre ses mains les raquettes des plus grands. « Au début, je regardais tous les noms, pour savoir de quel joueur j’étais en train de corder la raquette, confie-t-il. Désormais, la glace est brisée en quelque sorte et je l’ai fait tellement de fois qu’il s’agit juste d’une raquette qu’il faut je corde, rien de plus. »

Un métier sous tension

De toute façon, il est astreint à un devoir de confidentialité et ne pourrait pas s’épancher sur les habitudes des uns et des autres. Tout juste consent-il à évoquer le cas de cette joueuse, bien connue de tous les cordeurs, qui demande toujours… la tension maximum : 90 pounds (soit environ 40 kg) ! « En moyenne, la tension demandée est de 22 ou de 23 kg, éclaire-t-il. La tension permet de jouer sur la longueur de balle : plus on tend, plus on contrôle la balle mais on perd en longueur; moins on tend, moins on a de contrôle mais la balle va plus loin, créant une sorte d’effet trampoline. À 40 kg, la raquette devient une planche ! ».

La tension demandée varie aussi selon la météo. « À New York, où il fait souvent chaud et humide, les athlètes demandent souvent moins de tension, car la balle est plus lourde ». Le soir, le marathon terminé, Adrien Andurand peut enfin aller boire un verre avec ses collègues de travail. « Ce qui est difficile dans ce métier, c’est l’éloignement constant, confie-t-il. Je suis arrivé aux États-Unis début août pour les tournois de Cincinnati et Cleveland. À New York, je suis content de retrouver des collègues que j’apprécie. Je suis moins ébloui par la ville parce que j’y suis souvent venu. Mais quand le taxi nous ramène à l’hôtel et qu’on voit la skyline, c’est toujours un effet incroyable. »

Les conseils de Maeva Lefebvre pour investir dans l’immobilier en Floride

[Article partenaire] Chaque année, de nombreux francophones choisissent de placer leur argent en investissant dans l’immobilier aux États-Unis.

Le choix de la localisation dépend de chacun, mais une ville ressort souvent et semble plaire aux acheteurs français : Miami. La ville bénéficie effectivement d’un climat agréable et l’investissement immobilier locatif y est un placement plus que lucratif.

La région ne cesse de se développer et attire tous les ans de nombreux touristes, qu’ils soient américains ou étrangers, garantissant ainsi la location de votre bien.

Maeva Lefebvre, agent immobilier en Floride, vous partage ses conseils.

Comment investir dans l’immobilier en Floride ?

Que ce soit en Floride ou dans n’importe quel autre état américain, il y a une règle d’or : il est impératif de se faire accompagner par un agent immobilier qui connaît le marché, pour plusieurs raisons :

  • Le gain de temps

Les agents immobiliers vous feront gagner un temps précieux grâce à une pré-sélection de propriétés en fonction de vos besoins, budget et objectifs de rendements.

  • L’économie d’argent

Les connaissances approfondies de votre agent du marché immobilier et de ses tendances vous permettront de payer un prix juste avec une valeur locative élevée. Vous éviterez ainsi de vous faire avoir en payant plus que la valeur réelle du bien.

  • Une sélection exclusive

Aux États-Unis, les biens immobiliers à vendre sont, en théorie, accessibles à tous. Cependant, certains biens dits off-market ne sont pas diffusés au grand public et restent à la discrétion des agents immobiliers.

  • Une garantie de conclure la transaction dans les règles et en toute légalité

Votre agent immobilier vous accompagne et vous conseille vis-à-vis des démarches administratives et vous permet de conclure la transaction sans enfreindre de lois.

  • Une aide à la gestion et mise en location de votre bien

Dans certains cas, votre agent vous aidera par la suite à louer votre bien au meilleur prix et pourra vous mettre en relation avec tous les professionnels dont vous pourriez avoir besoin pour la gestion de votre bien. C’est le cas de Maeva Lefebvre qui comprend bien les problématiques d’un achat immobilier à plusieurs milliers de kilomètres.

Posséder un ou plusieurs biens à distance n’est pas un problème si vous sélectionnez le bon agent !

Acheter un bien pour s’installer en Floride

Le choix de votre nouveau home sweet home est primordial lors d’une expatriation : il est important de trouver un endroit dans lequel vous vous sentez bien, dans lequel vous vous sentez chez vous.

Maeva Lefebvre, étant passée par là il y a quelques années, est l’agent idéale pour vous aider à trouver l’appartement ou la maison de vos rêves. À l’écoute de vos besoins, elle vous présentera une belle sélection de propriétés correspondant à vos critères et à votre budget.

Ayant vécu cette expérience il y plusieurs années, Maeva s’engage à vous aider dans cette démarche en se mettant à votre place. Elle connait tous les quartiers et saura vous conseiller en fonction de vos goûts. Que ce soit la proximité à la plage, des écoles classées A+, des commerces, des restaurants, un quartier familial calme ou au contraire animé, Maeva se donne pour mission de vous présenter une sélection remplissant un maximum de critères importants pour vous.

Le rêve américain est à portée de main ! À condition de faire le bon choix en sélectionnant un professionnel pour vous aider dans cette étape cruciale qui est de trouver son chez soi.

À propos de Maeva Lefebvre

Agent immobilier chez Keller Williams Realty Miami Beach, Maeva Lefebvre vous propose ses services liés à l’immobilier sur la Floride, que ce soit pour un achat, une location ou la vente de votre bien immobilier.

Spécialisée dans la région de Miami et ses alentours, son expertise et professionnalisme faciliteront vos démarches, quels que soient vos besoins.

Sa philosophie est de comprendre vos attentes, de les interpréter et savoir se mettre à votre place.

Avec un accompagnement quotidien, vous recevrez un service sur-mesure qui ne s’arrêtera pas à la vente ou l’achat d’un bien immobilier. Attendez-vous à un engagement complet, de qualité, professionnel et dévoué afin de vous aider à accomplir votre projet.

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5 raisons de visiter San Antonio au Texas

C’est une ville qui n’est pas étrangère aux Français, notamment depuis les exploits du basketteur Tony Parker avec les Spurs dans les années 2000 et 2010. Près de dix ans plus tard, la ville du Texas accueille un nouveau prodige français du basket, Victor Wembanyama (19 ans). Une bonne raison d’organiser un weekend sur place pour voir un match mais aussi visiter les églises et les sites historiques de la ville, à l’image de The Alamo, symbole de la révolution texane au XIXe siècle.

Sur les traces de la révolution texane à The Alamo

© The Alamo Facebook

The Alamo est le site historique le plus visité du Texas. Situé en plein centre-ville de San Antonio, il s’agit d’une ancienne mission religieuse reconvertie en fort militaire pendant la révolution texane au XIXe siècle. C’est ici que le célèbre Davy Crockett et une centaine d’autres soldats américains ont affronté l’armée mexicaine en 1836 pour l’indépendance du Texas, un territoire mexicain à l’époque. Un combat soldé par une défaite, mais qui va ouvrir la porte à de nouveaux affrontements et à l’indépendance proclamée quelques jours plus tard. L’entrée pour visiter l’église et ses beaux jardins est gratuite à condition de réserver sa place ici. L’accès au Collections Center, une galerie avec des objets d’époque, est payant (14$ adulte, 10$ enfant). The Alamo, 300 Alamo Plaza, (210) 225-1391.

Se balader sur le River Walk

© Facebook The San Antonio River Walk

San Antonio est traversé par le San Antono River et ses 24 kilomètres de canaux. Vous trouverez dans l’hypercentre le « River Walk », une promenade touristique au bord de l’eau avec de nombreux bars, restaurants et boutiques. Il est possible de prendre un bateau pour une visite d’une quarantaine de minutes autour du Downtown (14,5$ par adulte, enfant 8,5$, détails ici). Pour un verre en terrasse, on vous conseille The Little Rhein Prost Haus (231 S Alamo St). Le cadre et la cuisine d’influence mexicaine du restaurant Domingo sont également à découvrir (123 N St Mary’s St).

Visiter les missions religieuses

Mission Concepcion. © nps.gov

San Antonio dispose de cinq missions coloniales espagnoles inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ces églises ont été construites au XVIIIe siècle par des missionnaires franciscains chargés de convertir les populations locales au catholicisme. Au-delà de The Alamo, il est possible de visiter les quatre autres missions (San José, Concepción, San Juan et Espada) lors d’un circuit à pied ou à vélo. L’entrée est gratuite, détails ici.

Un peu de culture au Museum of Art

© samuseum.org

Au Nord du Downtown et au bord du River Walk se trouve le Museum of Art de San Antonio (SAMA), un joli bâtiment ouvert en 1981 dans les anciens locaux d’une brasserie. Le musée retrace 5000 ans d’histoire avec des collections d’art romain, grec, égyptien mais aussi américain. Parmi les expositions visibles en ce moment, l’art populaire latino-américain et les poteries en argile de Tonala au Mexique. Museum of Art de San Antonio, 200 W Jones Ave, +1 210-978-8100.

Voir un match des Spurs avec Victor Wembanyama

© Facebook San Antonio Spurs

Jeune prodige du basket français, Victor Wembanyama (2,24 m, 19 ans) a été recruté par les Spurs au mois de juin, et fera ses grands débuts en NBA au mois d’octobre. Tous les yeux des États-Unis et du monde seront tournés vers San Antonio alors que que celui qu’on surnomme « Wemby » est aussi attendu que LeBron James (Los Angeles Lakers) à ses débuts. Le premier match de présaison aura lieu le 13 octobre à l’AT&T Center de San Antonio face au Heat de Miami (places ici), tandis que la première rencontre de saison régulière se déroulera le 25 octobre face à Dallas (places ici). AT&T Center, 1 AT&T Center Parkway.

Airbnb à New York: Entrée en vigueur des nouvelles règles pour louer son logement

Le nombre de maisons et d’appartements new-yorkais disponibles à la location courte durée devrait être bientôt réduit à peau de chagrin. À partir du 5 septembre, la ville de New York va mettre en application le « Short Term Rental Registration Law », qui oblige les hôtes à enregistrer leur logement auprès d’un bureau du maire de la ville, l’Office of Special Enforcement (OSE).

La location court séjour dans le viseur

La loi Local Law 18 remonte en réalité à janvier 2022 et consiste à interdire les locations de logements entiers pour une courte durée. Elle va désormais être appliquée de façon stricte, à travers ce processus d’enregistrement qui demande des détails sur l’appartement, l’identité et le nombre d’occupants. « Vous ne pouvez pas louer un appartement entier ou une maison entière à des visiteurs pour moins de 30 jours, même si vous êtes propriétaires ou habitez dans l’immeuble. Cela s’applique à tous les immeubles résidentiels permanents », indique le site de l’OSE.

En tant qu’hôte new-yorkais, vous aurez donc deux options : soit vous devez être présent dans le logement pendant le séjour des voyageurs de moins de 30 jours, et vous ne pourrez louer qu’à deux personnes maximum. Soit vous pouvez louer votre logement entier pour une période de plus de 30 jours. Ce qui revient à une « interdiction de facto des locations courte durée », selon la plateforme de location de logements Airbnb. Elle prévoit des pénalités pour les locations illégales d’hôtes, qui pourraient aller jusqu’à 5.000 dollars ou trois fois les revenus générés par la location. Les hôtels, pensions et chambres d’hôtes qui ont un statut de classe B peuvent appliquer pour une exemption.

«Vous n’êtes pas les bienvenus»

Cette mise en application est l’aboutissement d’un bras de fer de plusieurs années entre Airbnb et la ville de New York, qui dit vouloir lutter contre la pénurie de logements abordables à New York. Airbnb avait porté plainte et obtenu un délai de grâce avec le report de sa mise en application de début juillet au 5 septembre, mais une juge de la Cour Suprême de New York l’a finalement débouté le 9 août dernier.

C’est un coup dur pour toutes les plateformes de ce secteur (Expedia, VRBO etc), mais Airbnb est de loin le plus actif dans la ville. « Les nouvelles règles de location court terme de New York sont un coup majeur pour l’économie du tourisme et les milliers de New-Yorkais et de petites entreprises dans les banlieues qui comptent sur le partage de logements et les dollars du tourisme pour boucler leurs fins de mois. La ville envoie un message clair aux millions de visiteurs potentiels qui auront désormais moins d’options quand ils visitent New York City : vous n’êtes pas les bienvenus », a déclaré Theo Yedinski, global policy director chez Airbnb, dans un communiqué.

Des enregistrements au compte-goutte par la ville

Concrètement, les plateformes ne pourront pas recevoir et transférer l’argent des locations au bénéfice d’hôtes qui ne seront pas enregistrés à partir du 5 septembre. Les pertes en vue sont conséquentes : Airbnb, qui génère 85 millions de dollars par an de locations court terme à New York, estime qu’il va perdre 95% de ces revenus après l’entrée en vigueur de ces obligations (à titre indicatif, le groupe de Brian Chesky a dégagé 8,4 milliards de dollars de revenus en 2022). Il fait valoir que New York est une anomalie par rapport aux autres villes américaines, qui ont régulé les locations courte durée mais autorisent celles de logements entiers. Et que les logements Airbnb sont plus dispersés sur les cinq boroughs de la ville – moins de 50% des annonces se situent à Manhattan – et contribuent à animer des quartiers peu pourvus en hôtels.

Pour le moment, c’est peine perdue. Et même pour ceux qui sont autorisés à opérer, il faut attendre le sésame du bureau OSE de la ville de New York, qui a pris beaucoup de retard pour approuver les logements qui répondent aux critères. Au 27 août, la ville avait reçu 3.250 demandes d’enregistrement et n’en avait approuvé que 257.

Les hôtes new-yorkais dans l’impasse

Au vu des prix de l’immobilier et des loyers à New York, mais aussi de l’inflation galopante de ces derniers mois, cette nouvelle réglementation est une très mauvaise nouvelle pour les New-Yorkais qui en faisaient usage pour payer leur crédit ou leur loyer et arrondir leurs fins de mois. « J’avais recours à Airbnb pour louer mon appartement quand je voyageais pour le travail ou partais en vacances. Cela représentait un revenu significatif pour moi, et je ne participais pas à une bulle spéculative à New York », se défend Matthieu, qui louait son 2-bedroom à East Williamsburg.

De son côté, Marie Gentine qui a activement loué sa maison à Harlem il y a quelques années, a suivi le sujet de près et est active au sein de l’organisation RHOAR (Restore Homeowner Autonomy and Rights), un groupe de propriétaire de maisons pour une ou deux familles, qui essaie d’obtenir une exemption à cette loi. « Nous sommes des propriétaires de maisons et ne gênons personne. Les locations longue durée sont trop risqués, je connais beaucoup de propriétaires qui ne sont pas payés et les locataires sont très protégés ici » , explique-t-elle. Dernière lueur d’espoir, le maire de New York, Eric Adams, va rencontrer les représentants de RHOAR le 6 septembre prochain. Ils demandent un nouveau délai pour une entrée en vigueur de ces nouvelles règles en janvier 2024.

Women4Women, un soutien pour les victimes de violences conjugales à New York

Women4Women, c’est l’histoire de femmes qui veulent aider d’autres femmes. Une histoire banale de sororité qui entraîne un élan de solidarité exceptionnel dans tout un quartier de Brooklyn.

À l’origine de cette association : Juliette Fisbein, 40 ans, ancienne avocate d’affaires en quête de sens dans son activité professionnelle. Et un jour, le déclic ou plutôt la rencontre, avec Fathema, une jeune femme de 29 ans d’origine bangladaise dont le fils de 8 ans fréquente la même école de Carroll Gardens que les enfants de Juliette. La jeune femme est logée dans un foyer d’urgence, en attendant mieux. « Je l’ai rencontrée à l’automne 2021 après qu’une de mes amies m’a parlé d’elle, raconte Juliette Fisbein. Petit à petit, on a réussi à gagner sa confiance, et elle nous a raconté son histoire. Celle d’une femme abusée physiquement et psychologiquement par son mari qui la considérait plus comme sa domestique que comme sa femme. Elle a dû s’enfuir car elle avait peur pour sa vie et celle de son fils. C’est terrible. »

Donner un avenir aux survivantes

Dépannage de petites tâches domestiques, dons de chaussures et de vêtements, tutorat pour son fils, les deux amies font ce qu’elles peuvent pour aider la maman solo dans son quotidien. Mais ce soutien à petite échelle a ses limites. « Il lui fallait de l’argent, un logement, un travail. Un avenir », soupire Juliette Fisbein en se remémorant cette période.

D’où l’idée d’une vraie structure pour bénéficier du statut 501(c)(3). Ce statut d’organisation apolitique et à but non-lucratif permet aux associations de lever des fonds auprès d’entreprises qui pourront ensuite faire défiscaliser ce don. Puis d’autres bonnes volontés se greffent au projet. Et le statut est rapidement obtenu grâce aux compétences de l’équipe, majoritairement composée d’avocates. Sur leur site, l’objectif est clair : « Notre association a pour but de soutenir toutes les femmes qui font face à des difficultés sociales et économiques. Avant tout amies, nous avons décidé de joindre nos forces pour aider les survivantes de violence domestique en associant nos compétences et en utilisant nos réseaux ».

Juliette Fisbein et Fathema

«Pas qu’une association, c’est une famille»

Grâce aux 40.000 dollars rapidement récoltés par l’association, Fathema entame des études dans le domaine de la santé, trouve un logement qu’elle peut meubler. Et reprend confiance. « Je ne remercierai jamais assez Juliette, Anik et Regan. Maintenant, je suis assistante médicale, j’aide d’autres personnes, et surtout je subviens seule aux besoins de mon fils ». La jeune femme s’autorise même à être plus ambitieuse et aimerait décrocher son diplôme d’infirmière. « Women4women, ce n’est pas qu’une association, c’est une famille pour moi » raconte Fathema. Une famille dont elle fait maintenant partie à part entière. « La boucle est bouclée quand elles ont envie de revenir pour aider d’autres femmes », conclut fièrement Juliette Fisbein.

Prochains défis pour Juliette, Priscilla, Flavie, Clémence, Joanna et Fathema : une troisième levée de fonds, la rédaction d’un solide rapport annuel, une newsletter hebdomadaire et une meilleure rationalisation de tous leurs process. Mais aussi et surtout trouver d’autres bonnes volontés pour rejoindre l’équipe. « Un grant writer pour solliciter plus d’entreprises et trouver de nouveaux financements et un banquier qui pourrait enseigner les basiques de la gestion à nos bénéficiaires ». L’appel est lancé !

TLF: Molière, Alzheimer et optimisme au programme de la nouvelle saison

Le TLF fait sa rentrée ! La salle Erick Moreau va bientôt résonner des applaudissements qui ponctuent les spectacles soigneusement sélectionnés par Frédéric Patto. Cette année, le directeur artistique du TLF célèbre deux anniversaires sur scène : les 15 ans de sa compagnie, la D-Boussole, ainsi que les 10 ans du Théâtre du Lycée français. Depuis 2014, de nombreuses pièces ont traversé l’Atlantique pour être jouées sur ses planches, et les spectateurs francophones et francophiles ont pu admirer Patrick Timsit, Pierre Richard, Eric-Emmanuel Schmidt, ou plus récemment Cristiana Réali.

Une programmation éclectique

Au programme de cette nouvelle saison, qui se déroulera de septembre 2023 à juin 2024, il y a aura une dizaine de pièces de théâtre, souvent récompensées par des Molières. « J’essaie d’avoir une programmation éclectique, qui fait vibrer les spectateurs, confie Frédéric Patto. Je pense en particulier aux élèves du Lycée français qui vont voir ces pièces, et aux messages que ces dernières transmettent. »

Pour commencer la saison, les malchanceux qui avaient raté la dernière mise en scène de la troupe la D-Boussole en février dernier auront droit à une séance de rattrapage le vendredi 8 septembre, à 7:30pm, avec la pièce Rupture à domicile. « C’est l’histoire d’un type qui crée une agence chargée de rompre pour toi, à domicile. Cela donne lieu à toute une série de quiproquo très drôles ». Écrite par Tristan Petitgirard, Rupture à domicile est mise en scène par Frédéric Patto et interprétée par Claire Hamard, Grégory Galin et Lionel Rougé. La D-Boussole présentera son nouveau spectacle au TLF en mars 2024. 

Le vendredi 13 octobre à 7:30pm, le TLF accueillera La vie est une fête, une pièce de Lilian Lloyd, mise en scène par Virginie Lemoine, qui interprétera la mère dépressive du personnage principal, Romain (Julien Alluguette, prix Avignon à l’Unisson 2022 du meilleur comédien et que vous pouvez également voir dans la série « Ici tout commence »). « C’est une ode à l’engagement de ceux qui se battre pour le bien-être des gens. Virginie Lemoine est une excellente comédienne doublée d’une brillante metteuse en scène. J’ai été vraiment bluffé par la performance des acteurs. » 

Après Dom Juan la saison dernière, Molière sera de nouveau à l’honneur cette année, avec une relecture en chansons d’un autre classique, Le Malade imaginaire en La majeur. Interprétée par Cécile Dumoutier, Marion Peronnet, Arnaud Schmitt, et Simon Froget-Legendre, cette pièce sera jouée le vendredi 10 novembre 2023, à 7:30pm, et convient aux enfants à partir de 6 ans.

La pièce aux 4 Molières

La maladie d’Alzheimer sera le sujet central d’Oublie-moi, d’après In other words de Matthew Seager, adapté et intéprété par Marie-Julie Baup et Thierry Lopez. Elle se jouera le vendredi 12 janvier 2024, à 7:30pm. « Malgré un sujet difficile, le message reste positif car la pièce est pensée comme une comédie romantique », souligne Frédéric Patto. La pièce a remporté quatre Molières en 2023, dont celui de la meilleure comédienne pour Marie-Julie Baup, meilleur comédien pour Thierry Lopez, meilleure mise en scène et meilleur spectacle privé.

La pièce « Oublie-moi » avec Marie-Julie Baup et Thierry Lopez. ©Théâtre Actuel La Bruyère.

Les enfants seront de nouveau à l’honneur en février avec le spectacle Augustin, pirate du Nouveau Monde, qui sera joué le vendredi 9 février. « Augustin entraîne les enfants à partir de 3 ans dans un voyage olfactif autour du monde. Grâce à une mise en scène ingénieuse, on pourra découvrir les parfums de vanille, café ou chocolat en partant à la découverte de différentes saveurs et épices. »

Le vendredi 22 mars à 7:30pm, on retrouvera avec plaisir une mise en scène de Jean-Philippe Daguerre, à qui l’on doit le Dom Juan joué la saison passée et qui a remporté quatre Molières pour Adieu monsieur Haffmann en 2016 et 2018. « La chambre des merveilles raconte une merveilleuse histoire d’amour entre une mère et son fils, plongé dans le coma à la suite d’un accident. C’est une très belle adaptation du roman de Julien Sandrel, qui ne tombe pas du tout dans le pathos. »

Une autre adaptation de roman viendra clôturer la saison de théâtre le vendredi 17 mai 2024, avec Le Montespan de Jean Teulé. Le plus célèbre cocu de France, interprété par Michaël Hirsch, se bat sans relâche pour récupérer sa femme, la marquise de Montespan, devenue la favorite de Louis XIV. Salomé Villiers, qui a remporté un Molière de la révélation féminine en 2022, incarnera la marquise. 

9 clubs de jazz à connaître absolument à New York

À New York, le jazz est une culture. Les clubs y sont nombreux et attirent aussi bien les passionnés que les amateurs, les New-Yorkais comme les touristes. Il y en a pour tous les goûts, tous les styles. Suivez le guide.

Les plus prestigieux

Ces clubs-là ont fait la renommée de la Grosse Pomme sur le terrain musical. Les plus grands artistes s’y sont produits. Le Blue Note, dont la file d’attente déborde tous les soirs sur la 3e rue du très animé quartier de Greenwich Village, dit bien toute la popularité de ce lieu créé en 1981, et qui a, depuis, fait des petits un peu partout à travers le monde (Japon, Brésil, Italie…). Le Village Vanguard, quant à lui, brille de ses néons rouges sur la 7e avenue dans le quartier de West Village. Il est aussi un des clubs les plus anciens de la ville : ouvert en 1935, il a vu passer quasiment tous les plus grands. D’ordinaire prisé des touristes, il est aussi un des plus chers (autour de 40$ en général). L’Apollo Theatre est une institution de Harlem. Situé sur la 125e rue depuis sa création au début du 20e siècle, il se décrit comme « l’âme de la culture américaine ».

Le plus branché

Ici, l’attitude compte autant que la musique ! La jeunesse branchée vient au Roxy Hotel à Tribeca pour siroter un verre en dégustant une huître, regarder un film dans la salle de cinéma du sous-sol… et écouter de la musique live. Le Django a conservé ses murs un peu décrépis sur de la brique new-yorkaise pour ajouter au style d’un bar qui propose des cocktails pointus et une musique assez éclectique.

Le plus original

Il faut descendre quelques marches abruptes pour découvrir The Smalls, ce temple new-yorkais de la musique jazz, situé dans West Village, connu pour ses sélections de nouveaux artistes, mais surtout pour ses séances d’impros qui prennent place après la programmation officielle, vers 1 heure du matin jusqu’à la fermeture. La fréquente présence aux instruments d’étudiant-e-s du département « Music and performing arts » de la New York University toute proche a redonné une vitalité à ce lieu sans chichi.

Le plus… français

Techniquement, ce n’est pas qu’un club de jazz puisqu’il accueille tous styles de musiques. Mais le Barbès propose une programmation tellement riche avec un état d’esprit si rafraîchissant qu’il était impossible de ne pas le nommer ici. Situé à Park Slope, à Brooklyn, il affiche également des prix extrêmement raisonnables. Il est tenu par les deux Français qui l’ont créé, Olivier Conan et Vincent Douglas.

La plus belle vue

Vous voulez en avoir plein la vue en plus d’en avoir plein les oreilles ? Allez au Dizzy’s Club. Situé au 5e étage du Lincoln Center, il offre une vue panoramique sur Manhattan, ainsi que des assiettes et des cocktails de qualité. Prévoyez un budget adéquat : autour de 60$ par personne minimum pour l’entrée et les consommations.

Le plus caché

Même en connaissant l’adresse, il est parfois difficile de trouver cette porte discrète située sur la 27e rue. Un ascenseur vous mènera ensuite à une petite salle où vous pourrez écouter une programmation très pointue à des tarifs très attractifs. Le Jazz Gallery est un organisme à but non lucratif, dont le but est « d’aider la jeune génération de musiciens de jazz à éclore ».

Le plus chaleureux

Tout est dit dans le titre. Ici, on se trouve chez Bill : Bill Saxton, un saxophoniste qui est aussi une légende vivante de Harlem. Il connaît tout de l’histoire musicale de la quartier et vous en parlera, d’ailleurs, si vous poussez la porte de son club minuscule ouvert seulement les vendredis et samedis soirs. Places limitées et réservations obligatoires (30$).