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Chirac amnésique, DSK retrouvé et La Courneuve oubliée

Chirac perd la mémoire
Jacques Chirac ne sera pas présent à son procès. Après six mois de report, le tribunal correctionnel de Paris a repris en main le dossier des emplois fictifs ce lundi. Après avoir reçu un rapport neurologique, montrant son état de santé fragile, la cour a décidé de le juger en son absence. Selon ses avocats, il est inutile qu’il soit présent, car il ne pourra pas fournir un témoignage fiable. “Il n’est pas en état de donner des détails sur des évènements vieux de 20 ans”. A 78 ans, Jacques Chirac souffrirait notamment d’anosognosie, fait de ne pas être conscient de son affection, symptôme souvent lié à la maladie d’Alzheimer.
Pour certains cette soudaine faiblesse tombe au bon moment. L’état de santé de l’ancien président de la République pour le procès ne correspond pas vraiment à ce que l’on a pu voir dans la presse cet été. David Gauthier-Villars souligne, dans le Wall Street Journal, “qu’il a été vu en très bonne forme mangeant des moules en Bretagne ou buvant une bière à Saint-Tropez“. Une image internationale peu glorieuse pour notre ancien président qui peut rester sans problème assis aux tables des restaurants mais difficilement sur le banc des prévenus. Dans ce dossier Jacques Chirac est quand même accusé d’avoir autorisé la création de 28 postes fictifs à la mairie de Paris, pour financer le RPR dans les année 1990. L’ancien chef de l’Etat risque 10 ans de prison et 145 000 euros d’amende. Une peine non négligeable qui pose quand même une question “Chirac ruse t-il en prétextant des troubles mentaux?” comme le titre le National Post.
DSK rentre au bercail
L’ex président du Fond Monétaire International a regagné la France. Un retour remarqué dans son pays après les multiples rebondissements dans l’affaire de moeurs qui le retenait aux Etats Unis depuis le 14 mai. Steven Erlanger du New-York Times décrit la scène avec humour “ce n’était pas comme l’arrivée du pape, avec un baiser sur le tarmac, mais l’intérêt de la presse était aussi grand.” La France l’attendrait donc comme le messie, même s’il n’est plus en lice pour l’élection présidentielle, pas sûr. A peine descendu d’avion, Dominique Strauss-Kahn a été assailli par des dizaines de journalistes, mais l’heure n’est pas encore aux explications. Semblant soulagé et heureux de retrouver son pays, il est apparu avec un grand sourire, au côté de sa femme Anne Sinclair.
Mais pour le journal américain, le retour n’est pas si simple qu’il y parait. Même libre, “DSK regagne un pays encore très choqué, et perplexe sur la façon dont un potentiel président de la République s’est retrouvé dans une telle situation”. Aux yeux de tous sa reconstruction va être lente. Ses alliés du Parti Socialiste ont choisi leur candidat pour les primaires, où il n’a pas sa place, et il a été contraint de démissionner du FMI. De plus ses ennuis avec la justice ne sont pas complètement terminés aux Etats-Unis, et une procédure a commencé en France suite aux accusations de Tristane Banon. Sa vie normale ne reprendra certainement pas tout de suite.  Reste deux questions auxquelles il va devoir très vite répondre souligne le New-York Times: “Que s’est-il passé au Sofitel de New-York? Et que va t-il faire en politique désormais?”.
La Courneuve fait peau neuve
Le New-York Times raconte ce Mercredi l’histoire sombre de la Courneuve. Balzac est la cinquième tour a y être détruite. Le quartier des 4000 était censé être un modèle de vie en communauté lorsqu’il a été imaginé et construit par Le Corbusier dans les années 1960. Mais en 2011, la drogue et la violence y sont présentes quotidiennement comme le rappelle l’article. La nécessité de rénovation du quartier est évidente. Plus de 40 milliards d’euros ont été débloqués pour reconstruire les “zones sensibles” comme les “4000”. Le plus important étant de ne pas refaire la même chose. Marie-Christine Vatov, rédactrice en chef de Innovapresse (magazine spécialisé dans l’architecture et l’urbanisme), explique que “la grosse erreur a été de croire que l’architecture avait un tel pouvoir de changement”.
La construction de nouveaux immeubles ne réduira pas la violence et le trafic de drogue, comme elle ne réglera pas le problème de l’éducation et du chômage. Scott Sayare du New-York Times souligne qu’il n’y a que 150 policiers permanents pour 37 000 habitants, et que le taux de chômage chez les jeunes est de 40%. Même si la tour Balzac était un endroit très convivial au début, “la mauvaise qualité de la construction a fait que l’édifice s’est vite dégradé, les ascenseurs ont cessé de fonctionner et les rats ont emménagés”. Les rénovations sont l’occasion d’essayer des régler les questions sociales mais la tâche n’est pas si facile. Scott Sayare finit en décrivant parfaitement le climat qui y règne: “La tour Balzac est détruite avec des grues et pas de la dynamite, car la police refuse de laisser des produits explosifs dans le quartiers de peur qu’ils ne soient volés.”

Cinq erreurs à ne pas commettre pour se lancer aux US

Arrivée à New York en 2003 avec un visa investisseur, la française Biba Pédron a créé une société de consulting pour les entrepreneurs américains puis en démarre une deuxième, cette fois-ci pour les francophones souhaitant monter un business aux Etats-Unis. Nous avons recensé, avec elle, cinq erreurs à ne pas commettre dans vos démarches.
– Sous-estimer le budget de son projet : « C’est l’un des points les plus importants. Depuis la crise de 2007-2008 et la hausse du chômage, l’Immigration américaine veut s’assurer que les étrangers souhaitant venir peuvent s’autofinancer la première année et ne feront pas faillite. La crise a fait augmenter les minimums requis. En 2003, avec moins de 100 000$ en poche, il était plus simple qu’aujourd’hui de monter une société aux Etats-Unis avec un visa d’investisseur. Pour créer une société de services, il suffisait d’avoir 40 000$ pour obtenir un visa E, mais maintenant c’est quasi-impossible avec ce budget. Un de mes clients a voulu créer une boîte de nuit à New York mais il n’avait que 40 000$ à mettre. C’était impossible. Après réévaluation du budget, une personne sur trois va véritablement jusqu’au bout. Et on ne peut pas se dire « J’ai un peu d’argent, je vais tenir six mois et après vivre de mon activité ». Un business met deux à trois ans pour vraiment s’implanter. Environ 80% de mes clients ont moins de 100 000$. C’est un budget correct mais ça peut partir très vite.
– Vouloir économiser sur la prise de contact avec des professionnels sur place : Aux Etats-Unis, il faut toujours payer pour avoir de l’information. L’erreur de beaucoup de Français est de vouloir tout démarrer sans contacter de professionnels. Les informations gratuites sur internet ne sont pas toujours vraies donc les gens commencent à entamer des procédures, seuls, et rencontrent forcément des obstacles. En voulant économiser 1 000$ par-ci, par-là, ils vont faire des erreurs et devront en mettre 5 000$ de plus. Par exemple, nombreux sont ceux qui ne vont pas consulter un expert-comptable. L’avocat pourra créer la société mais il ne voit pas la partie fiscale. La structure choisie n’est généralement pas la bonne et vous vous retrouvez à payer plus d’impôt ou à payer au bout d’un an pour changer de structure. Par exemple, installer la société dans le Delaware est une bonne idée car ce sera plus simple administrativement par la suite.
– Analyser le marché américain à distance : Pour plusieurs raisons, il faut se rendre sur place si l’on veut créer une entreprise aux Etats-Unis. Tout d’abord pour réaliser une étude de marché en phase avec la réalité. Certains Français la font à distance, en regardant des reportages ou en surfant sur internet. Résultat : j’entends beaucoup « Je suis venu à New York, je n’ai pas vu ce business, je veux monter ça ». Par exemple, une boutique qui vend des spécialités de Marseille. Je leur réponds qu’il n’y a peut-être pas de marché. En revanche, certains secteurs sont porteurs comme le Développement informatique type applications pour smartphone. Une cliente a voulu investir dans ce domaine avec moins de 100 000$ et a obtenu un visa investisseur pour 5 ans (le maximum, NDLR). Ses résultats sont montés en flèche très rapidement. Enfin, en se rendant sur place, vous allez rencontrer des Américains, améliorer votre anglais et vous intégrer à la culture. C’est indispensable pour comprendre comment réfléchit le consommateur aux Etats-Unis. Près d’un Français sur deux vient ici pour monter une boulangerie-pâtisserie. Ils s’imaginent que les Américains mangent des croissants tous les matins. Mais il faut savoir adapter son concept. Un de mes clients a installé un salon de thé à Miami et a vite arrêté de faire des pains au chocolat voyant que personne n’en mangeait.
– Faire du business aux Etats-Unis comme en France : Les Américains n’ont pas la même approche que nous lorsqu’ils font du business. Ils sont plus directs et communiquent plus qu’en France. Par exemple, ils utilisent beaucoup les réseaux sociaux pour mettre en avant leur activité et interagissent alors que les Français les maîtrisent moins bien et s’en servent plus pour leur vie privée. Aux Etats-Unis, il est aussi très important de mettre la photo des membres de son entreprise sur le site internet. Les gens vous achètent vous, avant d’acheter le produit. Il faut mettre sa personnalité en avant, ne pas avoir peur de faire des vidéos et un blog. Les Français que je rencontre ont toujours du mal avec ce système.
– Etre pressé : Beaucoup de Français souhaitent lancer un business sur le continent américain mais ne se rendent pas comptent de la réalité. Beaucoup de demande de visa sont rejetées. Il faut donc prendre le temps de faire murir son projet, ne pas hésiter pour attendre d’avoir un budget plus confortable et, enfin, être patient. En moyenne, il se passe un an et demi entre le moment où on se renseigne et le moment où on obtient le visa.
Retrouvez Biba Pédron lors de son séminaire « Spécial Création de société aux Etats-Unis » à New York les 17 et 18 septembre 2011. Informations ici.

L'opéra baroque français Atys au BAM

La Brooklyn Academy of Music revendique le titre de “plus ancienne insitution culturelle des Etats-Unis”. A 150 ans, elle est en tout cas un des phares de la culture new-yorkaise. Les célébrations du 150ème anniversaire vont durer 16 mois, marqués notamment par l’ouverture en juin d’une nouvelle salle construite derrière le bâtiment original.
Pour lancer les festivités, la BAM se tourne vers l’opéra baroque avec Atys, l’oeuvre de Jean-Baptiste Lully, présenté par William Christie, celui qui a fait redécouvrir la musique française du XVIIème siècle au monde en général et à New York en particulier. Pour le musicien américain, devenu Français, c’est aussi un retour au source; c’est déjà avec Atys, et déjà à la BAM, que William Christie avait enthousiasmé en 1989 les amateurs d’opéra new-yorkais qui à l’époque ignoraient pour la plupart tout de la musique baroque française.
Les représentations avaient alors été un immense succés. Depuis, Christie et son ensemble baroque Les Arts Florissants sont revenus souvent aux Etats-Unis, et à la BAM en particulier, mais très peu avec Atys, , une oeuvre très rarement présentée. Pour cette production, identique à celle d’il y a 22 ans, le ténor Bernard Richter est Atys, un jeune homme amoureux de Sagaride, interprétée par la soprano Emmanuelle de Negri. La mezzo-soprano Stéphanie d’Oustrac est Cybèle, la déesse qui s’éprend d’Atys, pour le plus grand malheur de celui-ci.
Atys, une co-production de l’Opéra Comique, la Brooklyn Academy of Music, le Théâtre de Caen l’Opéra National de Bordeaux et Les Arts Florissants est à la BAM pour 5 représentations du 18 au 24 septembre..
Plus d’info et réservations ICI

Le meilleur clubbing de la rentrée

Meatpacking Top 5

  • Le Bain @ l’hôtel Standard : clairement l’endroit du moment ! La meilleure soirée reste celle du dimanche soir
  • RDV : pour une musique plus éclectique, éviter le week-end !
  • Provocateur : si vous arrivez à y entrer, la sélection est assez dure.
  • The Griffin : un décor de théâtre des années 20 et une excellente soirée avec spectacle burlesque le mardi soir
  • Cielo : le temple de la House music !

 
Under ground & underground music

  • Sub Mercer : un de mes endroits “under ground” favoris ; morceaux Disco rares & House music. Fermé pendant l’été ; réouverture cette semaine
  • SGT sous l’hôtel Chancelle
  • Stay : soirées underground House & Techno (Fermera néanmoins prochainement pour rénovations)
  • Sullivan Room & Sapphire Lounge : pour de la House et toujours plus de House… et pour regarder les danseurs
  • Des endroits plus intimes avec d’excellents DJs : National Underground, Cayenne ou Mangiami

Gros clubs, gros son

  • Pour du gros son Dance/Techno : Disctrict 36, Santos Party House ou Good Units (sous le Hudson Hotel)
  • Plus commercial : Pacha, Rebel, Kiss & Fly, 1 Oak ou Lavo

Pour du live

  • ACE Hotel le dimanche soir, Cooper Sq. Hotel le lundi, Millesime au Carlton HotelNuBlu, le légendaire SOBs, Le Poisson Rouge, Joe’s Pub, Shrine ou Red Rooster à Harlem, Southpaw ou Prospect Pond à Brooklyn


 
DJ Super Jaimie (www.facebook.com/djsuperjaimie)

Pour Ali Chebah, la route du titre mondial passe par Santa Barbara

Le boxeur français Ali Chebah tentera de décrocher une chance mondiale, le 30 septembre.

Reporté à plusieurs reprises au cours des derniers mois, le combat de boxe entre le Français Ali Chebah (25 ans) et le Britannique d’origine nigériane Ajose Olusegun (31 ans) devrait finalement se tenir le 30 septembre prochain. Organisateur de l’événement, le promoteur DiBella vient d’annoncer qu’il avait choisi le Chumash Casino Resort (situé dans la vallée de Santa Ynez, à 30 minutes de Santa Barbara) pour programmer cet événement.
Pour Ali Chebah (35 victoires, dont 28 par KO, et 1 défaite chez les professionnels), cette rencontre prévue en 12 rounds revêt une grande importance. Il s’agit en effet d’une finale mondiale éliminatoire de la catégorie des super-légers (63,5 kg). En cas de succès, le jeune rouennais se verrait ainsi offrir une chance de défier le champion du monde WBC en titre, Timothy Bradley.
Mais la partie ne sera pas aisée pour le Français, actuellement 6e au classement de la WBC. Ce dernier ne partira pas favori face à Ajose Olusegun (classé 2e), lequel affiche un impressionnant bilan de 29 victoires (dont 15 avant la limite) sans la moindre défaite. Olusegun, qui avait représenté le Nigeria lors des Jeux Olympiques de 2000, s’est déjà illustré en remportant le championnat du Nigéria, puis le titre continental africain et le championnat du Commonwealth, avant de devenir champion du monde WBF, puis IBF. Les experts du «noble art» avancent cependant le fait que le Britannique n’a jamais eu à affronter de véritables boxeurs de classe mondiale et que cela pourrait lui valoir quelque surprise face à Chebah.
Toutefois, le Rouennais présente aussi quelques faiblesses, comme le fait d’avoir effectué toute sa carrière en Europe et Maghreb, et de n’avoir jamais boxé aux Etats Unis. Son seul combat sur le sol américain avait eu lieu en 2008, à Mexico City face à Reyes Sanchez, et s’était soldé par une défaite.
L’issue de cet affrontement semble donc très incertaine. Reste maintenant à savoir si le combat aura bien lieu, celui-ci ayant déjà été reporté à trois reprises, après avoir été programmé en Algérie puis en Albanie.
Les billets pour le combat peuvent être obtenus sur le site du promoteur : www.dbe1.com ou sur celui du Chumash Casino : http://www.chumashcasino.com/entertainment/shobox_boxing_dec.aspx

 

"Doublettes" à Prospect Park

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Ce samedi 3 septembre, le New York Pétanque Club organise un tournoi appelé « Select Doubles ». Tout le monde peut y participer à condition de se lever tôt et de payer 10$ de frais de participation. A gagner: des médailles, des prix et 100$ pour le vainqueur.
Les règles seront les suivantes : six boules par joueur pour un maximum de 33 points. 5$ vous permettront d’obtenir six boules pour tirer et vous pouvez en acheter autant de fois que vous le souhaitez. Les quatre meilleurs tireurs seront sélectionnés pour une demi-finale puis une finale à six boules. Des boules seront disponibles sur place mais en quantité limitée. Premier arrivé, premier servi.
Le New York Pétanque Club (NYPC) a été fondé, en 2009, par un groupe de joueurs français et américains qui, pour l’amour inconditionnel du jeu, ont réussi à créer des espaces réservés à la pratique de la pétanque à Parade Grounds dans Prospect Park (Brooklyn).
Enregistrement dès 9 heures et début du tournoi à 10 heures.
Lieu : Paul Ricard Pétanque Courts, 1050 Caton Ave, Brooklyn, NY (map)
http://newyorkpetanque.com/

Notre vidéo du premier Dîner en Blanc à New York

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Le premier Diner en Blanc de New York organisé à Battery Park City, dans le sud de Manhattan.Une vidéo French Morning (par Axel Tardieu et Sophie Gauthier). LIRE AUSSI ICI
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=IT6n1wfxlKs]
 
 

Electric Zoo 2011, le rendez-vous électronique de la rentrée

“Can’t wait” peut-on lire sur les différentes annonces de l’évènement. L’île de Randall’s Island, située sur l’East River au Nord Est de Manhattan, s’attend à 72 heures de folie musicale ce week-end. Le festival Electric Zoo profite du Labor Day pour créer, encore cette année, l’un des évènements les plus courus des Etats-Unis.

Le festival propose au public un choix de musique électronique allant de la house à la techno. Quatre scènes, plus grandes que les années précédentes, accueilleront des Dj’s internationaux tels que Tiesto, Skrillex ou Armin Van Buuren. Côté français, Joachim Garraud, David Guetta ou encore Busy P seront aux commandes. Au total, plus de cent artistes seront présents dans cette impressionnante line-up.

En à peine trois ans, Electric Zoo a reçu plusieurs nominations telles que « Best U.S. Festival » et « Best Music Event ». Cette année, les amateurs de musique électronique ont droit à un troisième jour de fête puisque, les sessions précédentes, le festival avait lieu seulement le vendredi et le samedi. L’occasion idéale de profiter des beaux jours de septembre, à condition d’avoir dans les 300$ à mettre…
www.madeevent.com/ElectricZoo/

Tout Radio France à New York pour le 11 septembre

Dans le langage Radio France ça s’appelle “délocaliser l’antenne”. En français, cela signifie amener de ce côté-ci de l’Atlantique quelque 120 journalistes, présentateurs et techniciens pour des émissions spéciales “qui n’auront rien d’une commémoration” assure Bertrand Vannier, chargé des opérations spéciales à Radio France. “On ne va pas répéter pour la millième fois ce que tout le monde connait, qui s’est passé il y a dix ans. Ce qui nous intéresse c’est que le 11 septembre a été le départ de quelque chose; que le monde a changé depuis”.
Le monde n’a toutefois pas changé au point de remettre en cause les weekends à la radio publique, du coup, le 11 septembre tombant cette année un dimanche, l’essentiel de l’opération spéciale se déroulera en réalité dans la semaine précédente. Point d’orgue, le vendredi 9 septembre: la quasi totalité de la journée (de 6h du matin à Minuit, heures de Paris) de France Inter sera réalisée et diffusée depuis New York, très exactement depuis le Skyroom du FIAF. Les Audrey Pulvar, Patrick Cohen et Pascale Clarck, entre autres, seront donc du voyage pour présenter leurs journaux et émissions en direct de New York (voir le programme comple ci-dessous). Le jeu des mille euros fera lui aussi le déplacement, évidemment rebaptisé “Jeu des Mille dollars” pour l’occasion…
Une cinquantaine de places seront disponibles pour assister à toutes ces émissions en direct, qui seront, décalage horaire oblige, presque toutes au coeur de la nuit new-yorkaise. Il suffit pour y assister de se rendre au Fiaf.
Le grand évènement culturalo-people aura eu lieu la veille, le 8 septembre: Radio France s’offre un concert avec Patti Smith depuis le Webster Hall. Le concert est gratuit pour les quelque 1300 spectateurs privilégiés (plus la peine de se précipiter malheureusement: toutes les places mises à disposition sur internet se sont envolées depuis longtemps). Le concert sera diffusé le lendemain de son enregistrement, à 20h heure française. “C’est un énorme cadeau que nous fait Patti Smith, raconte Bertrand Vannier. Elle était à New York le 11 septembre 2001 et elle a tout de suite aimé l’idée”.

 
 
Le programme complet:
Vendredi 9 septembre sur France Inter: en direct de New-York « Le terrorisme contre la démocratie »:
6h-7h (Minuit-1am heure de NY): Le 6-7 d’Audrey Pulvar
7h-9h (1am-3am) : Le 7-9 de Patrick Cohen avec Robert Malley
9h-10h (3am-4am) : Comme on nous parle de Pascale Clark avec Patti Smith
10h-11h (4am-5am): Service public de Guillaume Erner
11h-12h45 (5am-6h45) : Emission spéciale «Vivre après le 11 septembre» de Pierre Weill. Analyses et invités pour comprendre et savoir comment les américains ont repris leur vie après le 11 septembre
12h45-13h : Le Jeu des 1000 dollars de Nicolas Stoufflet. Seule exception aux directs: deux émissions seront enregistrées (aux services culturels de l’Ambassade de France de New-York le mercredi 7 septembre 2011. Juste avant les enregistrements, les sélections auront lieu le 7 septembre à 17H30 (heure de New-York) aux services culturels).
13h-13h30 (7am-7:30am) : Le Journal de 13h de Claire Servajean
13h30-14h (7h30-8h): La Marche de l’histoire de Jean Lebrun. Les pompiers, héros d’un jour, soldats de toujours.
14h-15h (8am-9am): La tête au carré de Mathieu Vidard: Les attentats du 11 septembre et leurs conséquences par le prisme de la physique des neurosciences et de la psychologie.
15h-17h (9am-11am): Emission spéciale «La vie artistique après le 11 septembre » de Didier Varrod. Deux heures pour analyser la création artistique new-yorkaise depuis ces 10 dernières années.
17h-18h (11am-Midi): Le boulevard – de Philippe Collin avec Jay McInerney et Dick Award.
18h-18h20 (Midi-12:20pm): Le Journal de 18h d’Angélique Bouin
18h15-19h (12:15-13h): Grand débat – Terrorismes et Libertés de François Busnel et Matthieu Aron. Table ronde pour traiter du terrorisme et des libertés avec Pierre Joxe et le juge Stephen Breyer.
19h-19h20 (13h-13h20): Le Journal de 19h d’Alain Passerel
19h20-20h (13h20-14h): Grand débat (suite) – A quoi ressemble le monde après le 11 septembre ? de François Busnel, Luc Lemonnier.
20h-22h: Concert de Patti Smith (enregistré la veille au Webster Hall) [email protected]
22h-00h : Soirée présentée par Alexandre Hérault et Tania de Montaigne
Sur les autres antennes:
-France Bleu en partenariat avec le Mémorial de Caen: le mercredi 7 septembre. France Bleu Midi de 12h à 13h  (6am-7am heure de NY), spéciale en direct de New York. Anne Orenstein accueille, entre autres, Philipe Duron (Député Maire de Caen), le Président-directeur général du Mémorial de Caen. Toute la journée, diffusion sur les 43 antennes, de témoignages : où étiez-vous le 11 septembre 2001 ?
Mardi 6 septembre remise de documents rassemblés par France Bleu Basse-Normandie à la Fondation du 11 septembre à 19h (heure de New York). Ces documents (dessins, messages, lettres…) avaient été rassemblés il y a 10 ans à l’initiative de France Bleu Basse-Normandie et viennent de toute la France.
-France Culture: Journée spéciale mercredi 7 septembre : « New-York / Le Caire : Le choc des civilisations est-il derrière nous ? » 10 ans après le 11 septembre, les programmes et la rédaction de France Culture s’interrogent toute la journée sur l’état du dialogue entre les civilisations à travers un échange radiophonique entre New York et Le Caire.

L'inégalable Gainsbourg, l'armée française admirée et DSK tout sourire

L’inégalable Gainsbourg
La vie de Gainsbourg, revue et corrigée par Joann Sfar, est sortie dans certains cinémas sur le continent américain. « Gainsbourg : A Heroic Life », qui a dépassé le million d’entrées en France et reçu trois Césars, est ici mentionné dans un article du New York Times. Les Américains connaissent surtout de Serge Gainsbourg la chanson « Je t’aime… Moi non plus », enregistrée en 1969 avec sa petite-amie de l’époque, Jane Birkin. L’article retrace le parcours du réalisateur Joann Sfar et du film mais, surtout, tente de comparer notre Gainsbourg à une figure culturelle américaine. La journaliste Sylviane Gold arrive vite à la conclusion que c’est impossible. Elle décide donc d’associer un personnage américain à chaque signe distinctif du chanteur-compositeur français. Gainsbourg ressemblerait à Bob Dylan pour sa consommation excessive de cigarettes et d’alcool, au poète canadien Leonard Cohen pour son talent d’écriture. L’auteur de « Laisse tomber les filles » pourrait également rivaliser avec Warren Beatty (l’acteur de Bonnie and Clyde – titre d’une composition de Gainsbourg – drôle de coïncidence) au vu ses conquêtes féminines. Enfin, le Gainsbourg américain serait le présentateur radio vedette Howard Stern pour son côté sombre et provocateur. L’artiste français est si unique qu’il représenterait donc, à lui seul, pas moins de quatre célébrités américaines. Bel hommage.
L’armée française admirée
Alors que les rebelles libyens font tomber un peu plus, d’heures en heures, le régime de Mouammar Kadhafi, tous les regards se portent sur la France qui a poussé l’Otan à mener des opérations militaires sur place. L’Hexagone a été le leader des forces aériennes engagées. Huit ans après la guerre en Irak, durant laquelle les médias anglophones qualifiaient les Français de « singes capitulards mangeurs de fromage », l’armée américaine arrête les blagues concernant l’armée française et la prend plus au sérieux. « Something has happened » durant cette bataille en Libye. En jouant un rôle majeur, la France a « gagné le respect du Pentagone » annonce Elisabeth Bumiller, journaliste au New York Times. Elle parle même d’admiration pour Paris en citant un gradé de l’armée Américaine expliquant que la France est « un exemple très fort pour le reste de l’Alliance ». Dans ce conflit, les Etats-Unis ont été dans une position inhabituelle de non-leader. Pourtant, selon la journaliste, le Pentagone n’aurait « jamais voulu être dans les premiers rangs de cette guerre et se serait senti entrainé dans l’exubérance du président Nicolas Sarkozy ». France-Amérique, étrange relation… Une sorte de « love-hate feeling » ressenti par le Pentagone pour la France, selon les mots de Heather A. Conley, un spécialiste du Centre des études Stratégiques et Internationales de Washington. Les Américains admireraient notre contribution dans la révolution libyenne mais détesteraient certaines confusions créées par la France dans les premiers jours au niveau logistique. Ou peut-être est-ce de la frustration ? En tout cas, il est clair que la France a créé la surprise.
Toujours dans le New York Times, un editorial ajoute que les Alliés de l’Ouest, particulièrement les forces britanniques et françaises soutenues par les Etats-Unis, peuvent « être fiers à juste titre ». Selon cet article, les dirigeants de ces différents pays ont eu raison d’ignorer les défaitistes qui affirmaient que la Libye était un bourbier et que « la bataille ne vaut pas le combat ».
Enfin, un article de The New York Sun évoque également la façon « admirable » qu’a eue Nicolas Sarkozy de s’engager pour le respect des droits de l’Homme et des minorités en Lybie. La chute de Kadhafi a décidément redorer le blason de la France dans le domaine militaire.
DSK tout sourire s’en sort (trop) bien

L’affaire DSK touche à sa fin. Mais pas pour certains médias américains. CBS News titre « Affaire DSK : Déni de justice d’une manière ou d’une autre ». La journaliste Kathryn Jean Lopez explique que Dominique Strauss-Kahn a beau être un homme libre clamant son innocence, il ne faut pas oublier qu’il est question d’un « adultère sordide » qui n’a pas été honnêtement sanctionné. « Ce déni de justice présente toutes les caractéristiques d’une société qui tolère la violence sexuelle en blâmant et humiliant les survivants ». Terry O’Neill, présidente de l’Organisation Nationale pour les Femmes, ajoute que « la véritable honte appartient aux auteurs et aux procureurs ». L’article appelle à la défense des droits de la femme et critique une inégalité dans la protection du sexe féminin dans cette affaire. L’indignation est bien présente pour les défenseurs des droits de la femme.
Pendant ce temps là, Dominique Strauss-Kahn rend visite à ses anciens bureaux du FMI, tout sourire. Durant deux heures, il a fait ses « adieux » avant de préparer son départ pour la France. Cet article du New York Post relate les paroles de DSK à ses anciens collègues : « Je présente mes excuses à ceux qui ont été blessés » par ce scandale. L’atmosphère était très « positive » à en croire un employé du FMI. Beaucoup d’émotion donc dans cet au-revoir solennel qui arrive cinq jours après la décision des procureurs de Manhattan de rejeter toutes les accusations faites par Nefissatou Diallo.

Succès pour le premier Dîner en blanc new-yorkais

C’est sous les regards étonnés des passants qu’une curieuse procession s’est dirigée vers le Winter Garden le jeudi 25 Août.  Plus de 1000 personnes, chargées de tables et chaises d’un blanc immaculé, se sont avancées cahin-caha vers le lieu des festivités.
(VOIR LA VIDEO)
Sur place, une vue à couper le souffle sur l’Hudson River. Les bâteaux amarrés sous le soleil couchant donnent à l’événement un air de sud de la France.  Les invités, plus disciplinés et prompts à respecter l’organisation qu’en France, installent leurs tables tranquillement. Les robes volètent au rythme des coups de vent et on aperçoit dans les assiettes des mets à l’image de New York : contrastés. Si certains dégustent des grandes parts de pizza dans une vaisselle raffinée , d’autres préfèrent jouer la french touch avec baguette, saucisson et camembert.
Dans les rangs, la langue anglaise se fait davantage entendre même si certains Français sont également au rendez-vous. Mais qu’importe les différences de langage, l’avis est unanime des deux côtés de l’atlantique : le premier Dîner en Blanc de New York est une réussite.

Le vice-consul de France à Santa Barbara

Lundi 29 août, le vice-consul de Los Angeles, Rodolphe Le Dref, sera de passage à Santa Barbara pour y rencontrer les membres de la communauté française (estimée à environ 2500 personnes). Pour l’occasion, le représentant de la Chancellerie Consulaire s’installera de midi à 14 heures au « Secret Garden » (1908 Bath Street), un  Bed & Breakfast à deux pas du centre ville, tenu par la Française Dominique Hannaux.
L’objectif de cette visite sera de compléter le recensement des Français expatriés qui ne sont pas encore enregistrés auprès du consulat, mais également de délivrer les passeports, les cartes d’identité ou encore les cartes consulaires. Des entretiens individuels sont aussi programmés pour les personnes qui en auront fait la demande, afin de régler d’éventuelles situations délicates.
Les expatriés qui n’auront pas pu se déplacer  ou prendre rendez-vous à l’avance, peuvent cependant s’enregistrer tout au long de l’année en se rendant sur le site du consulat (www.consulfrance-losangeles.org) ou prendre contact avec Pascale Bassan, chef d’îlot pour les comtés de Santa Barbara, San Luis Obispo, Kern, Kings, Inyo et Mono.
Le consulat accorde une attention particulière à ce recensement, dont le but est de créer un réseau efficace qui, lors d’une rupture des moyens de communication téléphoniques habituels après un tremblement de terre ou une catastrophe majeure, peut se rendre auprès du chef d’îlot afin de bénéficier d’un accès à un téléphone satellite.