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La High Line remet le roller au goût du jour

Rappelez vous les années 80, la série 2  flics à Miami passait à la télévision, le film Flashdance enflammait les écrans et la coupe afro était de rigueur. Il est à présent temps de ressortir votre justaucorps et vos mitaines car la High Line inaugure jeudi un terrain de roller de 800 m2. Sur place, sautez dans une paire de roller de location, rafraichissez vous avec une bière du bar attenant et apprêtez vous à vous déchainer sur les rythmes Disco du DJ. La soirée s’annonce old-school et les événements nombreux durant l’été. Admission gratuite pour les 500 premiers arrivants puis 12$.
High Line Rink
W 30th St and 10th Ave, 212-206-9922
Du 28 juillet jusqu’au 26 septembre.

La France: sexe et dépression

Le répit n’aura pas duré. L’affaire DSK est de retour à la Une de la presse américaine cette semaine, où plutôt Nafissatou Diallo, la victime présumée. C’est Newsweek et ABC qui décrochent le scoop, et deux longues interviews où la femme de chambre confirme sa version des faits, telle qu’elle l’a livrée à la police et aux procureurs. Mais il faut aller voir ailleurs pour une analyse critique de ces interviews. Le New York Times, par exemple, est nettement moins convaincu par la jeune femme que Newsweek. Dans un autre article, le Times reprend l’analyse de la plupart des connaisseurs de la chose juridique new-yorkaise: s’il a poussé sa cliente à témoigner dans la presse, c’est que son avocat, Kenneth Thompson, est persuadé que les procureurs s’apprêtent à abandonner les charges. Il préparerait donc d’ores et déjà la prochaine phase, celle d’un procès au civil, où Nafissatou Diallo demanderait des dommages et intérêts à DSK. Aux Etats-Unis, rappelle le quotidien, il est possible de poursuivre au civil quelqu’un qui aurait été blanchi au pénal.
“L’autre affaire” DSK continue d’ébahir les journalistes américains. Time magazine revient ainsi sur les accusations de Tristane Banon et qualifie l’affaire de “surréaliste” lorsqu’il évoque les relations sexuelles que Mansouret, la mère de Tristane Banon, aurait eues avec DSK. Bruce Crumley en vient même à utiliser le mot “icky” (“dégueulasse” ) pour résumer le bourbier que représentent les relations entre Banon et une mère apparemment absente et peu intéressée par l’éducation de sa fille et un père inexistant qui n’a fait que reconnaître la naissance de Tristane.
Mais la France n’est pas seulement le pays des comportements sexuels bizarres. C’est aussi celui de la dépression. Bloomberg détaille le contenu d’une étude de l’Organisation Mondiale de la Santé qui trouve que 19,2 % des Français disent avoir connu la dépression dans leur vie. Ailleurs, la moyenne est de 15% dans les pays riches (et 11% chez les pauvres) et un seul pays bat la France: les Etats-Unis, avec 21% de dépressifs.
Côté cinéma, le film de Gilles Paquet-Brenner “Elle s’appelait Sarah”, inspiré du best-seller de Tatiana de Rosnay, sort sur les écrans américains. Kristin Scott Thomas y  incarne Julia, une journaliste américaine venue à Paris pour couvrir la commémoration du Vel’ d’Hiv et qui décide de partir sur les traces de Sarah, une des nombreux enfants victime de la déportation. Le film apporte également une réflexion sur “l’amnésie” qui touchait la France quant à la mémoire de l’holocauste. C’est l’occasion pour The Daily Beast de revenir sur le sujet  un point histoire sur la France après la Seconde Guerre Mondiale.

Water, un nouveau spectacle d'Eiko & Koma

À partir de ce mercredi, et jusqu’à dimanche, dans le cadre du festival artistique Lincoln Out of Doors, le duo artistique japonais Eiko & Koma investit la Paul Milstein Pool.  Accompagnés du flutiste Robert Mirabal, les chorégraphes et danseurs présentent Water. L’œuvre, commissionnée par le Lincoln Center, fait partie de la rétrospective Eiko & Koma, en cours depuis plusieurs années et qui revient sur le travail artistique entamé par Eiko&Koma en 1972. Le groupe a débuté à Tokyo, sur la scène théâtrale d’avant-garde japonaise.
Si Water est à la hauteur des autres performances du duo, le spectacle sera un moment d’une beauté rare – une méditation sur le mouvement, l’amour et la mort. Eiko&Koma ont crée ce spectacle spécifiquement pour la Paul Milstein Pool.
Dès mercredi 27 juillet jusqu’à dimanche 31 juillet. Le spectacle débute à 21 :30. L’entrée est gratuite. Lieu : Paul Milstein Pool, Hearst Plaza, dans le Lincoln Center (66th Street et Broadway).

Les Twin Towers au Palais de Chaillot: un geste d’amitié

Le 10 février 2003, alors que la France vient de refuser de se joindre aux États-Unis dans sa guerre en Irak, le New York Post publie un article intitulé « How Dare the French Forget ? » (« Comment les Français ont-ils osé oublier ? »). L’article, révélateur du sentiment de trahison éprouvé par beaucoup d’Américains, invectivait la France qui, en refusant de s’engager aux côtés des Etats-Unis lors de la guerre, faisait preuve d’ingratitude. Pire encore, pour le tabloïd, la France n’avait « rien appris » de l’histoire : «Ces gamins sont morts pour sauver les Français d’un tyran nommé Adolf Hitler. Et maintenant, alors que de nouveaux enfants Américains sont prêts à se battre et à sauver le monde de Saddam Hussein, un tyran tout aussi mauvais, où sont les Français ? ».
Choqués par cet article, et le “french bashing” qui règne alors, un groupe de Français vivant aux Etats-Unis décide de créer l’association «The French Will Never Forget» . Parmi eux Patrick du Tertre, né, comme les autres co-fondateurs, après la Seconde Guerre Mondiale. «J’ai été bercé toute mon enfance par les récits de la guerre, de ce que nous avons souffert ; j’ai grandi dans une ambiance de gratitude vis-à-vis des Américains, à qui nous devions cette libération en grande partie ».
La première opération menée par cette association, a été de déposer des roses sur les tombes des soldats américains morts au combat. L’opération – survenue au fort de la brouille franco-américaine – a été très médiatisée. La suivante, une chaine humaine à Omaha Beach, a eu beaucoup moins de succès. Les co-fondateurs de l’association se sont alors rendus compte, explique Patrick du Tertre, «que l’information ne dépendait plus des grands médias. Et effectivement, on est devenus viral sur le web : notre film a été repris par une cinquantaine de sites et des dizaines de milliers de blogs. On s’est rendus compte que l’on avait vraiment un impact ».
Si les relations franco-américaines se sont bien détendues depuis 2003, l’association ne continue pas moins de rappeler que les Français sont les alliés des États-Unis : «Cette année, nous nous sommes un peu éloignés de la Deuxième Guerre mondiale, mais c’est peut-être là l’occasion de dire à nos amis américains que nous partageons leur peine, que nous sommes dans le même combat contre le terrorisme», explique Patrick du Tertre.
L’idée centrale du nouveau projet consiste à ériger le 11 Septembre 2011 une reproduction visuelle des deux tours du World Trade Center devant le parvis du Palais de Chaillot. Les tours mesureront environ 28 mètres de hauteur et seront créées grâce à un échafaudage revêtu d’une bâche blanche. La position est évidemment stratégique : la Tour Eiffel sera cadrée en perspective entre les deux tours.
Le projet est encore en construction: l’association cherche toujours de l’argent –même si déjà deux tiers des fonds nécessaires pour ce projet très coûteux ont déjà été récoltés. Sur l’une des tours seront marqués les noms des victimes de l’attentat du 11 Septembre ; sur l’autre, les messages que voudront y laisser les passants.

Un peu de finesse dans un monde de Financiers

Notre boss du mois n’a pas fait HEC. Eric Bedoucha a bâti un concept : une pâtisserie où l’on trouve les classiques français des financiers donc, madeleines, macarons, napoléons, éclairs, fraisiers et des incontournables américains: le cheesecake, carrot cake, muffins et quelques hybrides.
Et ça marche du tonnerre. Vous voyez l’enseigne partout dans Manhattan. Si vous travaillez près de Wall Street ou vers Midtown, il y a de fortes chances que vous y ayiez vos habitudes… Vous savez, l’éclair au chocolat qui donne du baume au coeur la pause café…
L’une des clés du succès, selon le fondateur :  la mignardise (mini financier) qu’on vous donne quand vous commandez votre café. Plus d’1,3m de ces échantillons sont donnés chaque année. Et ça paye : les petites boîtes de financiers aux rayures vertes et blanches sont des bestsellers absolus.
De la Courneuve à Wall Street
L’histoire commence à la Courneuve dans les annees 60.  Fils d’émigrés juifs d’Algérie, Eric s’ennuie ferme au lycée de la toute nouvelle cité des 4000.  La mère n’est pas du genre à laisser son fils traîner dans le quartier. A 14 ans, il tombe dans la  pâtisserie : CAP puis apprentissage, passage chez Dalloyau, avant l’armée et enfin l’opportunité de partir à Chicago travailler au Ritz Carlton. Là,  il apprend les classiques carrot cake, cheese cake, danish.
Direction New York, l’hôtel Peninsula puis le Plaza. Eric n’a que 27 ans. “Le Plaza est un monstre, à la fois en terme de prestige et de volumes.” Il relève le défi et est apprécié. A côté des classiques de l’institution (fôret noire, strawberry shortcake), il peut laisser libre court à sa créativité : concordes, opéras, miroirs, ces desserts à base de mousse de cassis…
Après avoir travaillé à Maxime de Paris et La Grenouille, il est recruté pour ouvrir Lutèce à Las Vegas. Là, il rencontre un magnat de l’immobilier de Wall Street Peter Poulakakos.  Ensemble, ils fomentent leur révolution : une pâtisserie française, un brin mégalo qui devait occuper tout un pâté de maison dans le financial district. C’était juste avant le 11 septembre.
Après l’éffondrement des tours, ils revoient leurs projets à la baisse et ouvrent une plus petite pâtisserie au même endroit. C’est le premier Financier. “Pour beaucoup de pâtissiers qui se mettent à leur compte, le rêve devient un cauchemar, parce qu’on ne peut pas être au four et au moulin. Pas pour moi!” Depuis les boutiques ont fleuri dans Manhattan, parfois à seulement un jet de pierres les unes des autres.
Les prochaines étapes : décliner le concept, l’alléger pour pouvoir multiplier les points de vente. Eric rêve d’en avoir une centaine à terme et surtout de voir ses petites boîtes de financiers partout dans les supermarchés américains…Pas impossible pour le petit Eric devenu grand.
Crédit photo : Anthony Behar/Sipa Press.
http://www.financierpastries.com/

Etienne de Crecy joue au Webster Hall

Créée en 1886, Le Webster Hall est une salle mythique de l’East Village. Elle a vu passer sur son sol Prince, Mick Jagger ou encore The Killers et détient aujourd’hui les titres de meilleure boite de nuit et de boite de nuit de l’année 2011. Ce soir, c’est dans la salle “grand ballroom” qu’Étienne de Crecy va poser ses platines, face aux 2.000 places disponibles dont dispose le lieu. L’artiste vient de sortir l’album digital “Live on Neptune”, un enregistrement de son live à Versailles, sa ville natale, où l’artiste a pris des risques : ” en France, on ne le sait pas tellement, mais à l’étranger les gens attendent de moi un live très électro. A Versailles, c’était assez doux. Je trouvais ça dommage que ces morceaux ne soient joués qu’une fois et que personne d’autre ne puisse en profiter.” Etienne de Crecy sera suivi par Blatta & Inesha.
Webster Hall
125 East 11th St entre 3rd and 4th avenue
5$ sur réservation
 

Oak, Issey Miyake & Robert Marc

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La chaleur environnante vous prive de toute énergie et vous tentez désespérément de capter la fraiche brise d’une climatisation ? Vous passez bel et bien l’été à New York. Il va donc falloir vous armer de courage car canicule ou non, les soldes n’attendent pas. Et notre petit doigt nous dit que des prix inférieurs à la température extérieure achèveront de vous convaincre.
Oak
La marque regroupe au sein de sa boutique de nombreux créateurs dont, entre autres, Alexander Wang, April 77 Records, Acne, Obey… La vente affichait -40% à son début (le 4 juillet) et est désormais passée à -50%. De bonnes affaires en perspective pour hommes et femmes, jusqu’à ce soir uniquement.
Ouvert de 11h à 20h. 28 Bond Street between Lafayette St and Bowery (212-677-1293)
Issey Miyake
Articles pour hommes et femmes sont également soldés par la marque japonaise. Blouses légères et habits aux coupes oniriques sont accessibles à partir de -30% à -50%. Jusqu’au 31 juillet.
119 Hudson St at N Moore St (212-226-0100)
Robert Marc
Lancées en 1999, les lunettes artisanales de Robert Marc sont désormais unanimement reconnues dans le monde du luxe. Leurs matériaux  nobles et résistants en font un allié considérable durant l’été et leur design à mi-chemin entre éléments classiques et modernes n’en finit pas de séduire. De -40% à -50%, du 21 juillet au 21 août.
Adresse incessamment sous peu sur le site.

Fire in Babylon à New York cette semaine

Fire in Babylon, le documentaire de Stevan Riley, sera projeté pendant une semaine à New York. Ce film fascinant sur l’équipe de cricket des Antilles des années 70 et 80 est composé d’images d’archives et d’entrevues avec d’anciens joueurs. Le film a été nominé pour recevoir le British Independent Film Award pour le Meilleur Documentaire. Fire in Babylon croise la montée fulgurante et le succès de l’équipe avec les troubles politiques dans les Caraïbes et en Afrique du Sud.
Le film de Riley passe notamment au Rerun Gastropub Theater à partir de vendredi 22 et pendant une semaine : l’occasion de découvrir ce petit cinéma/centre d’art/restaurant brooklynien récemment ouvert. Avec ses fauteuils de voiture et son bar présent dans la salle de cinéma, le Rerun vous propose une expérience cinématographique résolument différente. Le petit détail qui peut faire plaisir : si vous arrivez une demi-heure avant le début du film et que vos consommations dépassent $7 dans le bar du cinéma, vous pouvez assister au film gratuitement.
Ce petit cinéma est très populaire : on vous conseille d’arriver le plus tôt possible pour être sûr d’avoir des places.
 
reRun gastropub theater

147 Front Street Brooklyn, NY 11201

 

Des festivals les pieds dans l'eau

La célèbre chaleur estivale de New York est de retour … et comme chaque année, elle pousse les habitants de la métropole vers l’eau. Cet été, l’art investit les rives: des cinéma flottants aux concerts sur les piers, la navigation est le mot d’ordre de la saison.
Sea Worthy : le monde flottant de la Flux Factory
La Flux Factory, résidence d’artistes basée dans le Queens, a lancé cette année son exposition « Sea Worthy » ; dans ce cadre, elle propose de nombreuses activités artistiques qui tournent autour de la navigation.
Mais parmi les nombreuses performances et activités artistiques proposées, c’est le Boggsville Boatel (hôtel-bateau) de Constance Hockaday qui a surtout retenu l’attention. La jeune artiste a construit une série de chambres d’hôtel flottantes et un cinéma au Marina 59 à Far Rockaway. Toutes les chambres sont ancrées autour d’une plate-forme flottante, au cœur d’une petite baie. Le Boggsville Boatel – nommé ainsi en l’honneur de Nancy Boggs, la patronne d’un bordel flottant sur la rivière Willamette de Portland – est une expérimentation, une recherche de la liberté loin de la terre.
Une expérience curieuse, qui a très rapidement séduit : toutes les chambres sont pleines pour la saison. Pour se consoler, cependant, il reste le « Boat-In Theater ». Un écran de cinéma a été installé sur la plate-forme flottante : on peut s’y rendre (avec son propre bateau, en tout liberté, ou en contactant les organisateurs) afin de regarder des films et d’assister à des conférences tous les week-ends. Le programme, que vous pourrez trouver ici, est bien entendu articulé autour de la navigation et du grand bleu – mais n’en demeure pas moins très diversifié : le 23 juillet, on pourra par exemple voir Clipperton, l’île de la solitude, documentaire de Jacques Ertaud. Le 28 juillet, ce sera plutôt Querelle, le drame de Fassbinder, adapté du célèbre roman de Genet que l’on pourra voir.
Tout au long de l’été, de nombreux autres événements liés à l’eau et à la navigation auront lieu dans le cadre du festival Sea Worthy.
 
Mad Decent Block Party à Pier 17
Si vous souffrez du mal de mer, mais que vous appréciez les ambiances portuaires ou que vous préférez la musique au cinéma, vous pouvez d’ores et déjà vous inscrire pour la Mad Decent Block Party.
Comme chaque année, le label de Diplo (artiste notamment connu en France pour avoir collaboré avec M.I.A), Mad Decent, organise des concerts/soirées gratuits dans une poignée de villes américaines, dont New York. La block party a lieu le 30 juillet, de midi à 21h, au South Street Seaport, Pier 17 à Manhattan. Vous pourrez y voir jouer des habitués du label, comme Gang Gang Dance, Claude VonStroke, ou Bosco Delrey.
 
Du kayak à New York : rien de plus simple !

Pour ceux qui préfèrent les activités plus sportives, les clubs d’aviron, de canoë et de kayak sont nombreux dans New York. En voici trois que French Morning a sélectionné.
Le Downtown Boathouse, propose toutes sortes d’activités, des plus accessibles (des balades de vingt minutes) aux plus exigeantes (des voyages de trois heures). Il n’y a pas besoin d’expérience préalable pour les voyages simples en kayak, mais des cours sont aussi proposés régulièrement pour ceux qui veulent s’initier dans leurs nombreuses locations (Pier 40, Pier 96, 72d Street)
Près du Louis Valentino Jr Pier Park, à Brooklyn, le club Red Hook Boaters vous accueille pour une expérience des plus alléchantes : en participant à leurs soirées de kayak gratuites tous les jeudis soirs, vous pourrez admirer les ponts de New York et la Statue de la Liberté. Le club se trouve audans le Louis Valentino Jr. Pier Park (Coffey et Ferris Streets), Red Hook, Brooklyn.
Le Harlem River Community Rowing propose des cours d’aviron : dix cours pour $200. Une fois ces sessions intensives accomplies, le club vous invite à des sessions hebdomadaires d’aviron sur la rivière Harlem. Le Harlem River Community Rowing est situé dans le Roberto Clemente State Parke, W Tremont Ave at Mathewson Road. 
ATTENTION: la ville de New York a fermé l’Hudson River aux activités nautiques pour les prochains jours, pour cause de déversement d’eaux usées par l’usine de traitement de l’Upper West Side. C’est ça aussi New York…
 
 

agnès b. allie photographie française et mode dans son nouvel espace

agnès b., éternelle mécène des arts, a ouvert la semaine dernière l’exposition “Certain Young French Photography and Drawings” dans sa Galerie Boutique récemment ouverte à SoHo. L’exposition présente des photographes et artistes dénichés par agnès b. ; c’est l’opportunité de découvrir à la fois de nouveaux artistes et la très belle boutique de Howard St. : 1000 mètres carrés dans lequel on trouve aussi bien de l’art contemporain que la collection agnès b.
“Certain Young French Photography and Drawings”
L’exposition est ouverte, de 18h à 21h jusqu’au 31 Août.
agnès b. Galerie Boutique, 50 Howard Street, New York

Johnny plutôt que DSK

Peu de choses cette semaine sur l’affaire DSK, si ce n’est ce petit bout d’information relayé par le New York Post selon lequel DSK aurait eu des relations sexuelles avec trois femmes différentes au cours du fameux week-end du 14 Mai. Un détail peu intéressant, mais dont le tabloïd se délecte, relevant ainsi qu’Anne Sinclair « pense que son mari en rut n’utilise que son charme pour attirer les femmes ».
La presse américaine semble vouloir redécouvrir un autre pan de la société française cette semaine. Trois articles différents s’intéressent à trois personnalités “phares” de la société française.
Le New York Times publie un article sur Johnny Hallyday. Le journal précise, en plaisantant, que « son article Wikipédia en Français est plus long que celui de Jésus Christ. » Complètement inconnu aux États-Unis, Johnny Hallyday est présenté dans cet article comme une pierre angulaire de la culture française, « aussi Français que la baguette. » Ce qui intéresse le journal dans cette personnalité, c’est la manière dont Johnny Hallyday, une espèce d’Elvis français selon eux, a popularisé en France la musique américaine tout en demeurant un monument de la culture populaire française.
Si Johnny Hallyday est un symbole fort d’une certaine culture française, d’autres journaux s’intéressent à des personnalités très différentes. Dans le Los Angeles Times, c’est Rachida Dati qui est à l’honneur : un portrait tout à fait surprenant, étant donné son manque de popularité en France. Pour le journal, Rachida Dati est « ce que la France a de plus proche de Barack Obama ». L’ex-Ministre de la Justice est en effet souvent perçue aux États-Unis – et cet article ne fait pas exception – comme un symbole : elle incarne pour les Américains un réussite typiquement américaine, dans un pays qui n’accorde pas assez d’opportunités aux minorités, selon eux. Rachida Dati apparaît comme le mélange accompli de la méritocratie américaine et du « je ne sais quoi » que les Américains attribuent aux Français : « Ajoutez à cela son attitude fougueuse et pleine de suffisance, son ambition dont elle n’a aucunement honte, sans oublier son goût pour des talons à vous donner le vertige et pour les robes Dior et Dati apporte un certain je ne sais quoi à sa version gauloise du rêve Américain »
Le New Yorker, quant à lui, dresse dans son prochain numéro le portrait d’Élisabeth Badinter. Selon un sondage téléphonique conduit par Marianne l’été dernier, Badinter est « la plus influente des intellectuels » du pays. « En France », explique le journal, « les intellectuels ont un statut de star ». L’article montre en quoi Elisabeth Badinter est « vénérée par ses partisans et réprimandée par ses critiques pour les mêmes raisons » et présente et analyse son opposition au mouvement de parité ainsi que ses arguments en faveur de « l’interdiction française du foulard », phénomène tout à fait surprenant pour les américains. L’intellectuelle française apparaît pour le journal comme un cas de féminisme typiquement français, à contre-courant du féminisme américain.
Trois portraits qui montrent que, en dépit de (ou peut-être grâce à ?) l’affaire DSK, la France est pour les Américains un pays dont les coutumes – si différentes – demeurent fascinantes.

Des grands noms au Williamsburg Waterfront

Initiative de l’organisation à but non-lucratif OSA (Open Space Alliance for North Brooklyn), le Williamsburg Waterfront revient cette année avec une programmation alléchante. A l’origine, l’événement avait lieu au McCarren Park, mais après la fermeture de sa piscine en 2008, tous les concerts ont été déplacés dans l’East River State Park. L’association OSA cherche depuis plusieurs années à mettre en valeur les parcs et les espaces publics de Brooklyn ; le Williamsburg Waterfront, pierre de touche de cette initiative, est devenu depuis trois ans le festival musical à ne pas manquer. Cette semaine, vous pourrez découvrir Death From Above 1979, un duo de dance-punk/noise-rock qui s’est reformé cette année après s’être séparé en 2006.
Williamsburg Waterfront Park Addres
93 Kent Avenue
Brooklyn, NY 11211