Olivier Barrot, auteur et journaliste (“Un livre, un jour” sur France 3) reçoit régulièrement des auteurs français pour des conférences à la prestigieuse New York University. Ce lundi 26, l’invité de ce rendez-vous est Marc Dugain, célèbre romancier tout droit venu de l’Hexagone.
Enfant, ce dernier accompagnait son grand-père chaque semaine à la maison des “Gueules cassées” de Moussy-le-Vieux, ce qui lui inspirera son plus célèbre roman “La chambre des officiers” (1998). L’ouvrage raconte l’histoire d’un jeune lieutenant défiguré par un obus pendant la première guerre mondiale. L’ouvrage sera un véritable sucés, et le livre recevra notamment le Prix des Libraires et le Prix des Deux-magots.
Marc Dugain est également l’auteur de “La Malédiction d’Edgar”, “Heureux comme Dieux en France”, ou “L’insomnie des étoiles”. Il sera possible de poser vos questions à l’auteur
Marc Dugain à NYU – Lundi 26 septembre 2011 de 19h à 20h30 à la Maison Française de la New York University, 16 Washington Mews (et University Place).Gratuit.
Après la "High Line", place à la "Low Line"
Décidément, New York regorge de terres à conquérir. Après avoir transformé des terrains vagues en potagers ou une voie ferrée aérienne en jardin suspendu (« High Line »), voilà qu’un cabinet d’architecte zieute les tréfonds de la ville. Le cabinet en question, RAAD, a dévoilé la semaine dernière, les plans d’un futur parc souterrain dans une ancienne station de tramway, inutilisée depuis 60 ans, près de Delancey Street dans le Lower East Side. « Delancey Underground » – c’est le nom du projet – serait doté de bancs, de bassins ainsi que d’arbres et de plantes.
Mais comment peut-on construire un parc sous terre? Ramsey James, ancien ingénieur à la NASA reconverti en architecte chez RAAD, explique s’être « inspiré de la manière dont les Egyptiens illuminaient les tombes ».
Le but du cabinet est d’amener directement la lumière du jour dans le souterrain. Pour cela, des capteurs solaires seront placés sur Delancey Street, et la lumière sera diffusée dans le parc grâce à des câbles en fibres optiques. Si le projet déjà surnommé « Low Line » par la presse aboutit, ce seront près de 8.000 m2 de galeries qui seront investis par la verdure. Les New Yorkais et les touristes pourront ainsi se balader dans le premier parc souterrain de la ville.
Mais ne nous emballons pas. Le projet n’en est qu’à ses balbutiements. En plus d’une autorisation du gestionnaire des transports publics new-yorkais la MTA, propriétaire de la station, et de nombreuses autres formalités auprès de la mairie, le coût du projet fou est estimé à $20 millions! La « Low Line » risque donc de rester « enterrée » pendant longtemps.
Que le meilleur hot dog gagne !
Vous lui achetez un muffin ou un bagel chaque matin, un hot-dog ou un kebbab au déjeuner. Lui, c’est votre vendeur de rue préféré. Venez choisir le meilleur de tout New York samedi 24 septembre lors des fameux « Vendy Awards », le concours annuel des vendeurs de rue, dont l’édition 2011 se déroule sur Governors Island de 12h30 à 17h.
Pour les spectateurs, c’est l’occasion de goûter les délices que concoctent tous les jours ces « vendors » dans leur quartier respectif. Ceux qui achètent un billet ont droit à « toute la nourriture qu’ils peuvent avaler » (ne vous rendez pas malades, quand même) et à un open-bar de bières, vins et autres boissons alcoolisées. Le seul hic : le prix des tickets. Ceux à $95 étant épuisés, les moins chers sont maintenant à $145. D’ailleurs, il vaut mieux les réserver à l’avance ici. Mais l’événement en vaut la peine: à côté du prix classique du « meilleur street vendor », on élira le « meilleur vendeur de dessert » et le « meilleur vendeur débutant ». C’est également l’occasion de voir une dernière fois la jolie Governors Island avant la fermeture hivernale.
Six concurrents ont été sélectionnés dans la catégorie « meilleur vendeur ». Parmi eux, le stand Solber Pupusas, de Brooklyn, propose des spécialités du Salvador et des Caraïbes. Les amateurs de nourriture mexicaine apprécieront Eggstravaganza, au croisement entre la 51ème rue et Park Avenue ou encore Tamales Guadalupe au coin de Knickerbocker et DeKalb avenue (Brooklyn). Autre nominé, le stand Chimichury el Malecon vend quant à lui des hamburgers dominicains dans le quartier de Washington Heights dans le nord de Manhattan.
Un concours de « street vendors » new-yorkais ne serait rien sans les cuisiniers grecs, représentés cette année par Souvlaki GR qui officient au croisement de Old Slip et Front Streets près de Wall Street. Les spécialités pakistanaises sont aussi à l’honneur avec Trini-Paki Boys Halal Food, qui régale le carrefour de la 43ème rue et de la 6ème avenue.
Enfin, le dernier sélectionné est le stand Sam’s Falafel, qui vend comme son nom l’indique des falafels au croisement de Cedar street et Broadway (sud de Manhattan). Le choix est vaste, faites-vous plaisir.
Vendy Awards 2011: samedi 24 septembre sur Governors Island, de 12h30 à 17h. Visiter le site ici
Black Eyed Peas: leur dernier concert, à Central Park ?
Ils étaient à Central Park il y a un an dans le cadre des concerts d’été organisés par la chaine ABC et son show matinal Good Morning America. Les Black Eyed Peas sont de retour au même endroit mais cette fois-ci pour une œuvre de charité. Le concert, initialement prévu le 9 juin dernier, avait du être annulé pour cause de mauvais temps. Michael R. Bloomberg, le maire de New York, avait alors assuré qu’il ferait tout pour que l’évènement ne soit pas annulé une deuxième fois!
La scène sera installée sur la vaste pelouse au milieu de Central Park appelée Great Lawn (à hauteur de la 81st). Le Concert 4 NYC est gratuit mais ceux qui souhaitent voir les quatre artistes de plus près devront payer $100 ou $2.500 pour la VIP Section One. La totalité de la vente des billets reviendra à l’association Robin Hood. Avec les 60.000 personnes attendues, les organisateurs espèrent venir en aide à 1,8 millions de New-Yorkais dans le besoin aussi bien dans les domaines de l’emploi, l’éducation ou la santé.
Dernier concert du groupe?
Ce concert serait-il le dernier des Black Eyed Peas ? Les rumeurs circulent. Fergie, membre du groupe, déclarait en juillet dernier lors d’un concert en Angleterre que le groupe pourrait bien faire un « indefinite break » (une pause indéfinie).
Plus récemment, durant un concert au Austin City Limits Music Festival (Texas) donné le 16 septembre dernier, Kanye West a remis de l’huile sur le feu. A travers un nuage de fumée et de faisceaux laser, le chanteur finit son titre « All of the Lights », sur lequel Fergie chante, en disant « Rest in peace to the Black Eyed Peas. You’re gonna be missed ! » (Reposez en paix les Black Eyed Peas. Vous allez nous manquer !).
Entre les paroles de Kanye West et Fergie, Will.I.Am, leader du groupe, réfute toute séparation. Difficile de savoir la vérité. En tout cas, ils seront bel-et-bien au rendez-vous de Central Park. Les New-Yorkais aussi, si la météo le permet!
Concert Black Eyed Peas: Central Park. Entrée sur la East 84th et la 5th avenue. Heure d’arrivée conseillée: 15h. Showtime: 19h. Tickets ici. Notez que l’évènement ne propose pas de places payantes assises.
L’association Robin Hood
Sarkozy fête la Statue de la Liberté (avant l'heure)
Quand la construction de la Statue de la Liberté battait son plein en France, au milieu des années 1870, l’Amérique était en crise. La grande “Panique de 1873” se faisait encore sentir. Les usines fermaient en cascade. La bourse était au plus mal. Les grèves étaient fréquentes à travers le pays. Les portefeuilles, à sec.
La statue signée Bartholdi n’a failli jamais voir le jour à cause de cela. Les Américains rechignaient à débourser leurs deniers pour financer la construction de l’imposant (et coûteux) piédestal sur lequel serait posée la Statue, qui de surcroît n’était même pas américaine. Il a fallu l’intervention du magna de la presse Joseph Pulitzer et sa promesse d’imprimer dans son journal World les noms des donateurs, petits et grands, pour que les New Yorkais mettent enfin la main à la poche. La Statue a été inaugurée le 28 octobre 1886.
Ce jeudi 22 septembre 2011 au matin, la naissance aux forceps de Lady Liberty semblait bien loin.
Sous une grande tente en plastique dressée derrière la Statue, le gotha de la France-Amérique est venu voir Nicolas Sarkozy et le maire de New York Michael Bloomberg célébrer en avance le 125eme anniversaire de cet édifice devenu symbole de l’amitié franco-américaine. Croissants et confiture « Bonne Maman » sont de rigueur. De même que les chapeaux et les blazers. Comme il y a 125 ans, la Statue est drapée dans un voile de fumée. Mais cette fois-ci, il s’agit de brume et non pas de la fumée des canons mis à feu pour marquer son inauguration.
« Bonjour, Mister President. Bienvenue in New York » commence Michael Bloomberg, qui a joué l’amitié franco-américaine jusque dans ses habits (veste bleu foncé, chemise blanche et cravate rouge). « La France était l’alliée des Etats-Unis avant que nous soyons les Etats-Unis » poursuit-il, avant de donner la parole au chef de l’Etat français.
« Cette statue, dit Nicolas Sarkozy derrière un pupitre et une Statue de la Liberté miniature, dans le monde entier, tout le monde sait ce qu’elle signifie : un pays libre, où les gens sont libres, où les gens sont accueillis (…) Cette statue, elle parle aux jeunes de Libye et de Tunisie. Elle parle aux jeunes d’Egypte. Cette statue donnée par la France au grand peuple américain est la statue de tout ceux qui préfèrent la liberté à la dictature. »
Elle parle aussi à Charlélie Couture, un des « happy few » venus écouter le Président. « C’est une très belle statue. Elle est classique, grecque. Elle a une certaine froideur mais, dans la drapée, il y a une intelligence et un modernisme qui la font transcender son clacissime, analyse-t-il en se tournant vers elle. Comme elle est vêtue d’un drap, on ne peut pas assimiler son costume à une époque. Son visage ni féminin ni masculin lui donne une intemporalité et une universalité. »
Jean-François Daniel, co-fondateur de la marque de « spiritueux équitables » Fair Trade Spirits, n’est pas tombé sous le charme tout de suite : « La première fois que je suis venu ici il y a cinq-six ans, j’étais déçu. J’avais la Tour Eiffel dans la tête et je me suis dis : ‘attendez les gars, cette statue est une micromachine’. Mais je trouve l’esthétisme de la statue remarquable. Aujourd’hui je l’aime bien. »
« Les Français nous ont fait un beau cadeau »
Pour beaucoup de New Yorkais invités, la visite de Liberty Island était une grande première. Pourtant, selon un sondage pas du tout scientifique réalisé auprès d’eux et de touristes américains présents ce matin-là sur l’île, les origines françaises de la statue sont bien connues. Elles sont relatées dans les cours d’histoire à l’école élémentaire et lors des nombreuses sorties de classe organisées sur Liberty et Ellis Island.
« Oui, oui on sait que c’est un cadeau de la France, assure Steve, un touriste de Dallas. Nous n’avons pas eu une relation toujours facile avec les Français, mais il faut avouer qu’ils nous ont fait un beau cadeau.»
« Tu dirais que combien de jeunes savent qu’elle vient de France ? 1/10 ? » demande Gil Roebuck à sa femme Lisa. Enseignante en musique, elle est moins optimiste : « 1/25 ! répond-t-elle. Vous savez, les jeunes n’étudient plus l’Histoire ou la géographie. L’accent est mis sur les mathématiques et les sciences»
Cette visite présidentielle intervient au lendemain d’un discours très commenté devant l’Assemblée générale des Nations-Unies dans lequel Nicolas Sarkozy a proposé de faire de la Palestine un Etat observateur à l’ONU et appellé à la mise en place d’un calendrier pour la résolution du conflit au Proche-Orient. Une position qui a pris Barack Obama à contrepied.
Mais les désaccords entre les deux pays n’étaient pas à l’ordre du jour ce jeudi. Outre de nombreux chefs d’entreprise, galeristes, financiers et artistes français et américains, l’acteur Robert DeNiro et son équipe du TriBeCa Film Festival, qui travaillent sur un projet de complexe culturel sur l’Ile Seguin à Paris, ont fait une brève apparition sur scène aux côtés de Nicolas Sarkozy et Michael Bloomberg au moment où ce dernier a annoncé le projet.
Alors que le ferry et ses passagers endimanchés sont repartis de l’île, le soleil a percé la brume. Un groupe d’élèves de PS 84, une école publique de l’Upper West Side dotée d’un programme bilingue français-anglais, était accoudé à la rambarde. Ils ont été invités à chanter la Marseillaise et l’hymne américain en ouverture de la cérémonie. En regardant la Statue s’éloigner, ils ont entonné un autre chant : « Happy Birthday to you…»
Voir l’intégralité de la cérémonie:
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=_HjFBh3L9Hc]
Photo: Nicolas Sarkozy, avec le maire de New York Michael Bloomberg.
Cinq erreurs à ne pas commettre pour se lancer aux US
Arrivée à New York en 2003 avec un visa investisseur, la française Biba Pédron a créé une société de consulting pour les entrepreneurs américains puis en démarre une deuxième, cette fois-ci pour les francophones souhaitant monter un business aux Etats-Unis. Nous avons recensé, avec elle, cinq erreurs à ne pas commettre dans vos démarches.
– Sous-estimer le budget de son projet : « C’est l’un des points les plus importants. Depuis la crise de 2007-2008 et la hausse du chômage, l’Immigration américaine veut s’assurer que les étrangers souhaitant venir peuvent s’autofinancer la première année et ne feront pas faillite. La crise a fait augmenter les minimums requis. En 2003, avec moins de 100 000$ en poche, il était plus simple qu’aujourd’hui de monter une société aux Etats-Unis avec un visa d’investisseur. Pour créer une société de services, il suffisait d’avoir 40 000$ pour obtenir un visa E, mais maintenant c’est quasi-impossible avec ce budget. Un de mes clients a voulu créer une boîte de nuit à New York mais il n’avait que 40 000$ à mettre. C’était impossible. Après réévaluation du budget, une personne sur trois va véritablement jusqu’au bout. Et on ne peut pas se dire « J’ai un peu d’argent, je vais tenir six mois et après vivre de mon activité ». Un business met deux à trois ans pour vraiment s’implanter. Environ 80% de mes clients ont moins de 100 000$. C’est un budget correct mais ça peut partir très vite.
– Vouloir économiser sur la prise de contact avec des professionnels sur place : Aux Etats-Unis, il faut toujours payer pour avoir de l’information. L’erreur de beaucoup de Français est de vouloir tout démarrer sans contacter de professionnels. Les informations gratuites sur internet ne sont pas toujours vraies donc les gens commencent à entamer des procédures, seuls, et rencontrent forcément des obstacles. En voulant économiser 1 000$ par-ci, par-là, ils vont faire des erreurs et devront en mettre 5 000$ de plus. Par exemple, nombreux sont ceux qui ne vont pas consulter un expert-comptable. L’avocat pourra créer la société mais il ne voit pas la partie fiscale. La structure choisie n’est généralement pas la bonne et vous vous retrouvez à payer plus d’impôt ou à payer au bout d’un an pour changer de structure. Par exemple, installer la société dans le Delaware est une bonne idée car ce sera plus simple administrativement par la suite.
– Analyser le marché américain à distance : Pour plusieurs raisons, il faut se rendre sur place si l’on veut créer une entreprise aux Etats-Unis. Tout d’abord pour réaliser une étude de marché en phase avec la réalité. Certains Français la font à distance, en regardant des reportages ou en surfant sur internet. Résultat : j’entends beaucoup « Je suis venu à New York, je n’ai pas vu ce business, je veux monter ça ». Par exemple, une boutique qui vend des spécialités de Marseille. Je leur réponds qu’il n’y a peut-être pas de marché. En revanche, certains secteurs sont porteurs comme le Développement informatique type applications pour smartphone. Une cliente a voulu investir dans ce domaine avec moins de 100 000$ et a obtenu un visa investisseur pour 5 ans (le maximum, NDLR). Ses résultats sont montés en flèche très rapidement. Enfin, en se rendant sur place, vous allez rencontrer des Américains, améliorer votre anglais et vous intégrer à la culture. C’est indispensable pour comprendre comment réfléchit le consommateur aux Etats-Unis. Près d’un Français sur deux vient ici pour monter une boulangerie-pâtisserie. Ils s’imaginent que les Américains mangent des croissants tous les matins. Mais il faut savoir adapter son concept. Un de mes clients a installé un salon de thé à Miami et a vite arrêté de faire des pains au chocolat voyant que personne n’en mangeait.
– Faire du business aux Etats-Unis comme en France : Les Américains n’ont pas la même approche que nous lorsqu’ils font du business. Ils sont plus directs et communiquent plus qu’en France. Par exemple, ils utilisent beaucoup les réseaux sociaux pour mettre en avant leur activité et interagissent alors que les Français les maîtrisent moins bien et s’en servent plus pour leur vie privée. Aux Etats-Unis, il est aussi très important de mettre la photo des membres de son entreprise sur le site internet. Les gens vous achètent vous, avant d’acheter le produit. Il faut mettre sa personnalité en avant, ne pas avoir peur de faire des vidéos et un blog. Les Français que je rencontre ont toujours du mal avec ce système.
– Etre pressé : Beaucoup de Français souhaitent lancer un business sur le continent américain mais ne se rendent pas comptent de la réalité. Beaucoup de demande de visa sont rejetées. Il faut donc prendre le temps de faire murir son projet, ne pas hésiter pour attendre d’avoir un budget plus confortable et, enfin, être patient. En moyenne, il se passe un an et demi entre le moment où on se renseigne et le moment où on obtient le visa.
Los Angeles Korean Festival, pour se "séouler" à la Corée
C’est l’occasion de découvrir la K-Pop, la K-Food, et la K-Culture dans son ensemble. Pour la 38ème édition du Los Angeles Korean Festival, les organisateurs ont prévu un menu chargé. La Korea Times Parade et le Korean National Military Symphony Orchestra seront présents, accompagnés d’un programme de danse traditionnelle.
Les différents arts martiaux coréens seront aussi à l’honneur, avec notamment une représentation de Tae Kwon Do.
Assistez au concours de Miss High-Teen Korea et au concert de stars coréennes comme Hyo Shin Park, Joon Ki Lee ou encore Danny Jing.
Ouvert à tous, cet évènement comptera près de 260 exposants et les festivités dureront de 10h à 22h.
Los Angeles Korean Festival du 22 au 25 septembre – Gratuit – Seoul International Park (3250 San Marino St., Los Angeles, CA 90006) – (213) 383-7549. www.lakoreanfestival.com
Gainsbourg vu par des artistes et ses amis
“Monsieur Gainsbourg” est une exposition qui porte bien sûr sur l’artiste culte, mais cette fois, on pourra le découvrir sous un nouveau jour.
A partir du 23 septembre, la galerie “Here is Elsewhere” lui rend hommage en exposant des oeuvres qui ont été inspirées par l’artiste légendaire. Au programme: des photos et des portraits signés par des artistes et des amis du chanteur. Pour la premiere fois à L.A, ils utilisent leur art pour évoquer “leur” Gainsbourg. Gare aux surprises!
On y trouve par exemple les travaux de Franck Habicht, Tony Frank, Tom Recchion, Mathieu Bitton, Robert Schwan pour ne citer qu’eux.
A partir du 23 septembre “Monsieur Gainsbourg” à la galerie Here is Elsewhere – Pacific Design Center, 8687 Melrose Ave, Suite B231 West Hollywood, CA 90069 plus d’infos ici.
Vernissage le 23 septembre à 19h pour profiter de l’exposition de la musique et de dégustation de vin. Réservations ici.
Speedy Graphito: du graffiti qui en met plein la rue
Il est aujourd’hui une référence pour la nouvelle génération d’artistes de rue. Ce 24 septembre, la Galerie Fabien Castanier lui consacre une exposition : “FreeWay”. Cette expo sera la première de l’artiste en solo aux Etats-Unis et concluera deux mois de résidence au sein de la Galerie de Ventura Boulevard.
Dans son style original de pop-graffiti, “Speedy Graphito” représente avec humour marques, symboles et icônes de la société de consommation. Avec des tableaux hauts en couleur et des personnages célèbres détournés, chacun pourra s’y retrouver. On trouve notamment Blanche Neige croquant la pomme d’Apple ou encore un Homère Simpson, de la série « The Simpsons », déguisé en Ronald McDonald mangeant la planète.
L’expo sera visible jusqu’au 23 octobre.
Exposition “FreeWay” , Vernissage le 24 septembre de 19h à 22h à la Fabien Castanier Gallery, 12196 Ventura Blvd, Studio City, CA 91604 – Contact : [email protected]. Visiter le site de Speedy Graphito ici
Le « Law and Order » spécial DSK, sur NBC mercredi soir
La treizième saison de « Law and Order: Special Victims Unit » démarre en fanfare: l’épisode inspiré de l’arrestation de DSK en mai dernier sera diffusé ce mercredi 21 septembre à 21 h heure centrale (soit 22 h sur la Côte Est et 19 h sur la Côte Ouest) sur le network NBC .
Les producteurs de la série, diffusée sur TF1 en France sous le nom de « New York Unité Spéciale », l’avaient promis après l’éclatement de l’affaire. Ils l’ont fait en y ajoutant une touche très… berlusconienne. DSK a été transformé en un riche et puissant diplomate italien, interprété par Franco Nero – le méchant de « Die Hard 2 ». Accusé du viol d’une femme de chambre, son personnage est candidat au poste de Président du Conseil en Italie. L’identité des autres personnages n’est pas connue.
L’Italien sera-t-il acquitté à la fin de l’épisode? Réponse ce soir. Voici un extrait de l’épisode: [youtube https://www.youtube.com/watch?v=BxtnQgE3C7s]
Photo: capture d’écran. Le personnage interprêté par Franco Nero dans sa cellule de la Special Victims Unit.
Les Etats-Unis, un pays "un peu perdu dans son espace"
Ecrivain puis réalisateur, Philippe Claudel est connu dans le monde entier. Il est notamment l’auteur du roman « Les Ames grises » (2003) qui a obtenu le Prix Renaudot et « Le Rapport de Brodeck » (2007) qui a reçu le Prix Goncourt des lycéens. Il a réalisé « Il y a longtemps que je t’aime » (2008), un film intense et sincère qui a eu le César du Meilleur Premier Film et le Meilleur second rôle féminin en 2009. Sa deuxième réalisation « Tous les soleils » (2011) a rassemblé plus de 500.000 spectateurs.
Philippe Claudel était à New York à la mi-septembre pour faire la promotion de Soundwalk-Crossing the Line, un projet de promenade sonore le long du Museum Mile auquel il a prêté sa voix. Cette promenade à mi chemin entre visite guidée et cinéma est proposée depuis le 17 septembre dans le cadre du festival “Crossing the Line” organisé par le French Institute Alliance Française (FIAF).
Dans le cadre du projet artistique « Soundwalk », on vous a demandé d’écrire un court récit inspiré d’un endroit particulier situé sur le Museum Mile. Quel sujet vous avez choisi et pourquoi ?
Le choix a été difficile. Il y a beaucoup de lieux inspirants. J’ai choisi un endroit qui n’est, peut-être, pas le plus connu. C’est la Neue Gallery, un petit musée regroupant un certain nombre de collections, de l’art viennois, notamment de la période de la Sécession et qui a une reconstitution d’un café viennois au rez-de-chaussée qui s’appelle le Café Sabarski du nom de ce mécène qui a créé le musée. La taille du musée, qui est vraiment un tout petit musée, la présence aussi de ce café, ce petit morceau d’Europe égaré dans Manhattan, les œuvres présentées et l’ambiance… toutes ces raisons m’ont poussées à choisir cet endroit qui me permettait de mettre en branle une imagination Mittle Europa et de la connecter avec ce morceau d’Amérique.
Vous semblez très attaché au fait de faire fonctionner l’imaginaire de vos lecteurs et des spectateurs. Cet enregistrement Soundwalk, c’est une nouvelle manière pour y arriver ?
Que ce soit la musique, la peinture, la littérature, ce qui est intéressant c’est de travailler avec l’autre. Si vous proposez des œuvres closes dans lesquelles aucune porte n’est ouverte ou entrouverte et dont les murs sont complètement étanches, cela n’a aucun intérêt. J’ai toujours voulu que mes écrits ou mes films rentrent en résonance avec l’imaginaire, la vie du spectateur ou du lecteur. Et évidemment cette chimie très particulière est très différente en fonction de la personne. On travaille avec des singularités, des individualités et c’est la rencontre entre trois pôles : le créateur, la création et celui qui va s’approprier la création. De ce triangle naît une relation unique. Quand je reçois du courrier disant « J’ai lu votre livre de telle façon, est-ce que j’ai raison de le lire comme ça ? » je réponds toujours « mais vous avez raison, puisque vous l’avez fait comme ça, ça vous appartient, ce n’est plus à moi et vous pouvez le comprendre comme vous voulez ». Sur ce projet Soundwalk, ce qui m’intéresse c’est vraiment la voix, on écoute quelqu’un qui raconte une histoire, on a, à la fois, les yeux clos et ouverts.
Etes-vous un habitué de New York ?
Je viens en moyenne trois fois par an depuis longtemps. J’aime l’énergie de cette ville. C’est ce qui fait que la part positive l’emporte sur la part négative. Ce qui n’est pas toujours le cas dans les mégalopoles où généralement la fatigue prend le pas sur les forces que la ville vous donne. (…) Par contre, je ne me verrais pas du tout vivre ici. La ville a une beauté qui tient à son architecture, à la lumière, à l’agencement des rues. J’aime le matin quand les gens vont au travail. C’est comme un début du monde, une espèce de levée humaine intéressante. J’aime aussi beaucoup le patrimoine artistique de New York. Je vais à chacune de mes visites voir les tableaux de la Frick Collection. C’est une des rares villes au monde où se superpose à la ville réelle, la ville imaginaire que nous avons reçu au travers de la littérature et du cinéma. On a un écho de la ville quand on marche dans les rues, on a une quantité de films, de livres, de musiques qui contamine notre vision. C’est un grand écart entre une familiarité et une étrangeté. On est étranger dans une ville qu’on connaît, qu’on reconnaît. C’est une ville qui fait partie de nous depuis longtemps.
Vous évoquez souvent les diktats en France. Quelle société vous semble être la plus empreinte de diktats, l’américaine ou la française ?
Les Etats-Unis, ce grand pays en terme géographique, s’est construit sur le fait que certains hommes ne voulaient pas suivre la règle, la religion des autres. C’est donc un pays où quelque soit votre singularité, voire votre perversion, vous allez toujours pouvoir trouver un endroit pour vivre votre différence. Vous pouvez trouver des communautés Amish en Pennsylvanie qui vivent en dehors des lois avec un mode de vie archaïque. On leur donne le droit de vivre cette différence là. En France, les services sociaux français réagiraient tout de suite. Je ne dis pas que c’est enviable. Mais c’est une société qui permet aux individus de vivre leur singularité, leur différence. Pour autant, la société américaine est assez coercitive sur le plan des libertés. Tout en étant dans un modèle démocratique, les Américains se permettent des entorses à la démocratie, notamment depuis le 11-Septembre, qui ne pourraient pas exister en France. Je pense par exemple à Guantanamo. Pour ce qui est des diktats, ils sont très différents à l’intérieur même du pays, sur la côte Est et la côte Ouest. En Californie, le diktat du corps est très fort. Au fin fond de la Caroline du Nord, on est dans des systèmes de vie encore très différents. Les Français ont une idée très européenne des Etats-Unis. On parle de deux sociétés différentes. En France, personne ne met un drapeau français sur sa pelouse et un sticker sur sa voiture « Je suis blanc et je vote ». J’ai vu dans des Etats des pancartes dans les jardins « Je suis blanc, chômeur, j’ai un fusil et je vote ». C’est un pays plein de paradoxes, avec beaucoup de liberté, et une tolérance à la bêtise. En fait, c’est un pays un peu perdu dans son espace.
Quel film, selon vous, a le mieux retranscrit l’atmosphère new-yorkaise ?
Manhattan de Woody Allen est un très grand film visuel. Au début, on voit des plans de la ville qui se succèdent sur la musique de George Gershwin. Woody Allen est l’un des grands cinéastes de New York. Il a rendu hommage à sa ville de façon assez exemplaire. Scorcese aussi, à sa manière. J’aime beaucoup le début du film Broadway Danny Rose qui se passe dans au restaurant Carnegie Deli. A chaque fois que je suis à New York j’y vais pour manger un sandwich au pastrami. Dans ce film, le réalisateur a très bien filmé Broadway. Parmi les films qui ne sont pas très bien mais qui ont réussi à capter la beauté d’un quartier il y a, par exemple, un des films de Paul Auster qui se passe dans un bar tabac de Brooklyn, Smoke.
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