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Sous le signe de Gainsbourg

Le 21 juin: Les festivités tricolores commencent aux services culturels de l’Ambassade avec le trio pop franco-américain LIPTEASE  (avec vins et fromages évidemment), avant un hommage à Gainsbourg dans Central Park. Tout est gratui.
6 pm: Liptease aux services culturels (972 Fifth Avenue).
A partir de 7 pm: SummerStage “Tribute to Gainsbourg” dans Central Park (entrée par la 69ème rue). Avec:  Ben L’Oncle Soul, Catherine Ringer. Suivra la projection du documentaire Gainsbourg and his Girls, (Pascal Forneri, 2010).
Le 22 juin: concert gratuit au Hiro Ballroom, avec un programme mêlant jeunes artistes et vedettes confirmées: Maia Vidal, Ben L’Oncle Soul, Louis Bertignac ou encore

La fête de la musique débarque à Rikers Island

Avis aux musiciens : ” Il y a près de 12 000 miles de trottoirs à New York, donc il y a de la place pour tous les groupes!“, explique Aaron Friedman, le président de Make Music New York. De 10h à 22h, tout groupe ou artiste pourra pousser la chansonnette où qu’il veuille: rue, parc, jardin, trottoir…
Cet Américain, alors étudiant à Bordeaux fut impressionné lorsqu’il découvrit la Fête de la Musique : “C’était incroyable de voir tant de musiciens prendre autant de place dans la ville explique-t-il. Certains bloquaient même la rue avec leur batterie, et c’était normal!” Il rentre à New York avec cette volonté de mélanger professionnels et amateurs dans un même esprit de fête. Il lance la version new-yorkaise en 2007.
Il lui a fallu une bonne dose de  passion pour faire son porte-à-porte des commissariats des cinq boroughs afin d’obtenir  les permis. Grâce à une détermination sans faille, il mobilise de  joyeuses troupes de stagiaires, bénévoles et son projet a séduit les partenaires (la ville de New York,Time Out, les associations…).
Du coup, la fête a pris de l’ampleur.  La première année, 560 concerts ont eu lieu dont des performances d’importantes institutions de la ville comme le New York Philharmonic, Metropolitan Opera, Carnegie Hall ou encore Jazz Gallery. Chaque année, toujours plus de musiciens s’inscrivent pour participer.Et le 21 juin prochain, plus de 1000 concerts sont organisés.
Parmi eux, des têtes d’affiches mais l’attente est surtout dans les rues, explique Aaron Friedman.”Le mieux est de ne pas trop se poser de questions quant au programmeAllez dans un quartier où il y a beaucoup de concerts et baladez-vous!”. Les styles musicaux seront tout aussi variés. Rock, Hip-Hop, Jazz, classique, pop, musiques africaines….
Le seul regret d’Aaron :”Devoir arrêter la musique à 22h. Si je pouvais changer une chose dans ce Make Music New York, ce serait de pouvoir continuer au moins jusqu’à 2h du matin”. Ca semblerait une évidence dans la ville qui ne dort jamais.
Retrouvez toutes les informations en cliquant ici.
Lire aussi le programme des frenchies de Make Music.

L'Europe défend Lagarde et le Hamster d'Alsace

Christine Lagarde est une femme forte, de pouvoir et considérée comme une rock star dans les meetings économique. C’est l’avis de Business Report, qui réalise un portrait plutôt élogieux de la ministre des Finances française. Mais n’y aurait-il pas un lien trop fort avec l’Union Européenne? C’est ce que craint Augustin Carstens, chef de la Banque Centrale mexicaine et lui aussi prétendant au poste de Directeur du FMI, dans le Washington Post. En tout cas, le match s’annonce définitivement être Carstens-Lagarde selon le New York Times, qui estime la candidature risquée de l’Israélien Staney Fisher comme trop tardive pour être prise en compte.
Boeing ou Airbus? Autre duel mais cette fois pour Air France, qui doit choisir s’il prend le 747 ou l’A380. Mais le Wall Street Journal note que la société française pourrait préférer Airbus pour défendre les emplois européens. Le patriotisme économique est partagé des deux côtés de l’Atlantique.
Et sinon, Serge Gainsbourg: homme à femme? C’est l’opinion de Reuters qui écrit un portrait de l’artiste à l’occasion d’un article relatant l’utilisation de ses chansons dans les publicités, et plus récemment celle de Dior. L’artiste y est décrit comme un séducteur (malgré his ugly face) et une icône qui entraina la France dans un élan de libération sexuelle.
La France ne sait pas prendre soin de ses hamsters selon CNN. Le Hamster d’Alsace peine à se réintroduire dans son environnement, trop longtemps persécuté par les fermiers français. En tout cas, CNN semble intéressé par son sort, tout comme le New York Times qui réalise un long article sur le sujet.
DSK tout de même, avec le Time qui  estime que s’il ne peut revenir en politique en France, c’est davantage à cause de son argent que de son amour pour les femmes. Les Français ne se refont pas …
CBS relève l’avis du rédacteur en chef du Point Franz-Oliver Giesbert quant à l’idée que la France est sexiste et que les médias laissèrent DSK se comporter de la sorte. Dominique Strauss-Kahn ne sera pas à la présidentielle de 2012, mais aura influencé le débat d’une façon que l’on n’ attendait pas explique CBS.
Enfin, le Daily News s’intéresse encore et toujours aux petites histoires politico-sexuelles françaises, et rapporte les dires de Cecilia Attias : le pouvoir attire les femmes. Le journal explique qu’elle fait passer le président français pour un sex-symbol constamment entouré de femmes lui donnant leur numéro de téléphone. Pourtant, il est plus connu pour ses talonnettes que son attrait pour les femmes écrit le journal. L’article est l’occasion de rappeler la fameuse histoire Cecilia-Nicolas période 2007.

 

Jacques Brel in english

 
Quand? Mercredi 15 juin à 20h à 21h15
Où? Au Triad, 158 W. 72nd St, New York, NY 10023
Combien? de $30 à $40.
Pour plus d’informations sur Jacques Brel returns, cliquez ici.
Pour réserver vos places, cliquez ici.
 

L'applesauce picarde s'installe dans le MidWest

Quand les Pom’Potes sont arrivées aux États-Unis en juin 2008, les Américains n’avaient jamais vu de compote de pommes présentée sous cette forme. Ils connaissaient l’applesauce en petites coupes individuelles (cups), en pots grand format ou en conserves. Mais pas en petites gourdes de 90 grammes (3.2 OZ) avec bouchon. Produites depuis 1998 par l’entreprise Materne dans son usine picarde de Boué, les Pom’Potes se sont imposées outre-Atlantique grâce à l’obstination de Michel Larroche (photo), le PDG de MOM, groupe né de la fusion de Mont Blanc – crèmes dessert, desserts céréales et goûters au lait concentré – et de Materne fin 2006. Il était convaincu du succès de sa compote à boire en Amérique du Nord. « Il y a 3 ans, le marché américain était celui de la France 15 ans plus tôt. On apportait un produit sain et facile à emporter. Ça ne pouvait que marcher! » Michel Larroche a simplement changé le nom trop frenchie de Pom’Potes en GoGo squeeZ, plus explicite.
L’aventure américaine a commencé par la porte des magasins Whole Foods du Nord-Est du pays, avant de conquérir les autres régions fin 2008. 400 tonnes de compote ont été ainsi écoulées la première année, 900 en 2009 et plus de 2300 l’an dernier. Aujourd’hui, un peu moins d’un quart de la production de Boué va au marché nord américain, soit 8 à 9.000 tonnes de compote cette année. « Le tournant est arrivé il y a quelques mois, fin 2010, quand Walmart a commencé à nous distribuer aux check out (au niveau des caisses). Puis, depuis février, nous sommes en rayon. » Un immense pas en avant pour la marque, dans un pays où l’organisation de la grande distribution s’avère complexe. « En France, si vous avez les 5 gros distributeurs, vous touchez 100% de la distribution. Aux États-Unis, il y a un gros, Walmart, et quantité de moyens et petits distributeurs. »
Michel Larroche connaît bien la culture “food” américaine pour avoir travaillé 10 ans chez Heinz avant d’entrer dans le groupe MOM en 2003. « Ça m’a donné la compréhension des différences dans le secteur alimentaire ».  Il ne tarit pas d’éloges sur la qualité de ses compotes: « pas de sucre – 60 calories par gourde -, pas de colorant, pas de préservatif. Et pas besoin de conserver au réfrigérateur. » GoGo squeeZ existe en 5 parfums: nature, fraise, pêche, banane et… cannelle évidemment (GoGo squeeZ Cinnamon) pour répondre au goût américain. Un snack sain, arrivé au bon moment aux États-Unis dans la lutte contre l’obésité. « Nous répondons aux recommandations des pédiatres et diététiciens “Five a day” (5 fruits et légumes par jour) et au programme lancé par Michelle Obama, “Let’s move” ».  C’est d’ailleurs après l’accord conclu entre la First Lady et Walmart que les ventes des petites gourdes françaises ont décollé. Le cœur de la cible est, comme en France, les enfants de 3 à 13 ans (d’où un packaging rigolo avec de drôles de pommes sur pattes). Mais MOM compte également toucher les adultes sportifs ou encore remplir les paniers de pique-nique.
Depuis 3 ans, GoGo squeeZ a vu apparaître des concurrents: le géant mondial des fruits et légumes, Dole, a sorti sa gourde Squish’ems! en 2009; Tropicana, du groupe Pepsi, teste depuis janvier Tropolis, une compote à boire dans un emballage toutefois non réutilisable (pas de bouchon à la gourde); et le new-yorkais Mott’s réfléchit au concept. Sans compter les indépendants comme Peter Rabbit organics, distribué notamment par Starbucks.
Pour être compétitives, les gourdes françaises restent les moins chères du marché à l’unité et, ce, malgré la hausse du prix des fruits ces derniers mois. « La tonne de pommes a augmenté de 300 euros et nous n’avons pas répercuté cette hausse sur nos prix en Amérique du Nord. » Et pour mieux s’armer encore face à la concurrence, l’entreprise française a décidé de passer à la production locale. Le groupe MOM a choisi le Michigan, 2e État producteur de pommes derrière celui de Washington, et la ville de Traverse City pour y construire son usine. Une région également productrice de cerises. MOM s’est associée à une coopérative locale afin de partager le coût des investissements. Comme à Boué, l’usine de Traverse City assurera toute la chaîne de production: fabrication des compote et des gourdes, remplissage et emballage. La production devrait commencer en juillet et atteindre une vitesse de croisière de 15 à 20.000 tonnes annuelles à partir de mi-2012. Une 20aine de personnes travailleront sur place au départ, une 100aine quand l’usine tournera à plein régime.
Michel Larroche vise un chiffre d’affaires de $35 à $40 millions cette année – contre 8 millions l’an dernier – et l’Amérique du Nord devrait constituer le 2e marché du groupe, derrière la France. Le groupe MOM s’apprête donc à passer d’exportateur de compotes à producteur local. À quand l’exportation des crèmes dessert Mont Blanc?
 

Conversation sur la séduction

Nous écrivions il y a peu un article sur Elaine Sciolino, correspondante à Paris pour le New York Times, et son nouveau livre: «La séduction». Elle sera ce mercredi au Strand Bookstore pour discuter du sujet de son livre et nous livrer histoires et anecdotes. Même si la France est notre pays et que nous ne connaissons que trop bien ses habitants, il se pourrait que vous y appreniez des choses sur nos célébrités et politiciens. La conversation pourrait se révéler très intéressante. D’autant qu’avec l’affaire DSK, les comparaisons avec les USA seront au rendez-vous.
Quand ? Mercredi 15 juin, de 19h à 20h
Où ? Au Strand Bookstore, 828 Broadway (12th St)
Combien? Gratuit
Pour plus d’informations, cliquez ici.

Deep Purple au Bacon Theatre

La plupart des guitaristes débutants ont commencé à jouer avec smoke on the water de Deep Purple. Les douzes premières notes de ce titre légendaire sont gravées à jamais dans l’esprit des musiciens et du public. Le groupe est actuellement en tournée et joue ses meilleurs chansons pour le plus grand plaisir des fans de rock. A ne pas manquer!
Quand? Mercredi 15 juin, à 19h
Où? Au Bacon Theatre, 2124 Broadway, New York, NY 10023
Combien? de $34 à $90
Pour réserver vos places, cliquez ici.


 

A vous de jouer, mesdames !

Les filles, et si on se déguisait en Betty et Joan de la série Mad Men, et après on pourrait se prendre en photo et danser? C’est ainsi qu’une douzaine de femmes de 30 à 49 ans ont passé leur dimanche il y a quelques semaines. Avec un assortiment de perruques, colliers de perle et martinis, elles ont fait les stars devant les photographes embauchés pour l’occasion.
“Quand le chat n’est pas là, les souris dansent. En anglais, les souris jouent, the mice will play” explique Nadia Stieglitz, qui a choisi d’appeler son organisation Mice at Play.
Deux fois par mois, cette expatriée élevée dans les Alpes, propose sur son site Internet des activités ludiques et insolites pour les femmes new-yorkaises. En quelques clics, elles peuvent s’acheter une journée de théâtre ou de boxe. Et puisqu’il s’agit de retrouver une curiosité et un enthousiasme enfantins, les rendez-vous s’appellent « playdates », un peu comme des goûters pour adultes. Un peu régressif ? Peut être, mais personne ne s’en plaint.
Le “chat” qui empêche ces dames de danser, ce sont toutes les responsabilités du quotidien : les enfants,  la maison, le travail. La plupart des membres du club ont une activité professionnelle, mais elles ne sont pas étrangères à l’aliénation typique de la « desperate housewife ».
Nadia Stieglitz, 46 ans, n’a d’ailleurs aucun problème à parler de l’ennui et de la perte de confiance en soi que peuvent éprouver les mères. Lorsqu’elle a lancé son organisation de manière informelle en 1998, elle sentait que quelque chose manquait. “Ma troisième fille venait de naître. Ma vie, c’était prendre soin des autres. J’étais devenue pas très marrante.” Pour retrouver le sens de l’aventure, cette ancienne directrice de la création a commencé à organiser des activités entre copines, poker, cuisine, weekends à la plage.
Refondé en 2005, le groupe s’est étendu au-delà du cercle d’amies intimes, et les événements sont devenus plus sophistiqués, avec rencontres d’experts en feng shui ou création de cocktails et de parfum.
Derrière l’aspect ludique, Nadia voit un “projet humaniste”, pas juste une façon de s’amuser. “Le jeu, c’est quelque chose de sérieux”, dit-elle. Elle s’inspire notamment de chercheurs comme Stuart Brown, un psychiatre qui a fondé le National Institute of Play, où il développe le champ des études scientifiques sur l’impact du jeu. Il veut notamment favoriser l’utilisation du jeu à l’école pour faciliter l’apprentissage, et au travail, pour encourager l’innovation.
Le test sur les quelques souris de Mice at Play est pour l’instant convaincant. Les participantes parlent de confiance en soi retrouvée, de nouvelles passions, et d’un regain d’enthousiasme à la maison. Nadia projette d’ailleurs d’étendre sa « Play Revolution ». Pourquoi pas un forum en ligne pour rentrer en contact avec d’autres « joueuses » partout aux Etats-Unis?
Cet été, randonnée dans la vallée du Hudson et baignade à Coney Island sont déjà au programme…
www.miceatplay.com
 

Les Français, ces indécrottables séducteurs

A croire que DSK et Anthony Weiner se sont passés le mot pour préparer le terrain à la promotion du nouveau livre d’Elaine Sciolino. Si le livre a été écrit avant, il y a des passages sur la réputation de l’ancien directeur du FMI.  Elaine cite un article du Nouvel Obs de 2003 qui mentionne un certain ministre dans un club échangiste. “J’ai bien fait attention dans le livre à n’utiliser que ce qui est dans le domaine publique” me précise Elaine.
Après avoir été reporter en Iran et au Moyen Orient, Elaine Sciolino pose ses valises à Paris il y a neuf ans. Pas évident pour la journaliste américaine de slalomer dans les arcanes des secrets d’Etat à la française. Elle excelle dans l’exercice, se fraye un chemin et compare les baisemains de Jacques Chirac (“déboussolant”), VGE,  Maurice Levy , le président de l’agence Publicis, un puriste du baisemain “le baisemain ne doit pas effleurer la peau!)
Elle met aujourd’hui la France sur le divan, nous observe avec le regard d’une anthropologue.
Elle ne manque pas d’humour quand elle évoque les décalages culturels. “Les Français étaient plus choqués par le fait que Monica Lewinsky n’était pas particulièrement séduisante ni élégante que par l’infidélité de Bill Clinton.
Nicolas Sarkozy pèche par défaut de séduction, Christine Lagarde est conditionnée par trop d’années passées aux Etats-Unis.
Selon elle, la séduction infuse l’ambiance en France. “Aux Etats-Unis, le but est de conquérir, on recherche le résultat.”nous explique-t-elle. “En France, on prolonge le plaisir (ou la torture) de la conversation. L’anticipation et les souvenirs sont très importants. C’est valable pour tout, pour les repas par example; vous allez au marché. C’est un rituel.”
Elaine Sciolino recevra la légion d’honneur le 20 juin. “C’est le Pulitzer, un Oscar, un César pour moi…”, se réjouit-elle, “j’ai déjà ma robe en soie rouge.”
French Morning: Que pensez-vous l’affaire DSK?
Elaine Sciolino: Je fais une distinction nette entre la séduction et la criminalité. DSK avait la réputation d’être un grand séducteur mais il est accusé d’un crime. En France, ce scandale a été le déclencheur qui a ouvert la conversation. Les Françaises peuvent demander la fin du harcèlement, même s’il s’agit d’un harcèlement assez subtil. Ca me rappelle la situation aux Etats-Unis il y a 20 ou 30 ans. C’est un moment clé pour toutes les femmes. Je ne sais pas si ça va changer les habitudes pour autant. La séduction, c’est l’histoire de la France.
Que pensent les Américaines de l’attitude d’Anne Sinclair ?
Certaines amies américaines sont choquées par son comportement. Certaines pensent qu’elle est permissive en le couvrant. La réponse  d’Anne Sinclair, quand en 2006, on lui demande si elle souffre de la réputation de séducteur de son mari  “J’en suis fière. Il est important pour un homme politique de séduire. Du moment que je le séduis et qu’il me séduit, ça me va”. Ca souligne les différences culturelles même s’il est difficile de généraliser. On peut imaginer plusieurs hypothèses. Elle est extrêmement fidèle et veut rester avec lui jusqu’au bout parce qu’elle croit qu’il a besoin d’elle. Ou bien elle est dans le déni. C’est un mystère. On ne peut pas juger. Ce qui est sûr, c’est qu’elle a décidé de rester avec lui. Peut-être avait-elle le désir d’être first lady. Elle a montré qu’elle était prête à tous les sacrifices. Anne Sinclair est une victime.
Hillary Clinton aussi est restée…
Hilary est française en ce sens.
Les politiciens américains sont rompus à l’exercice d’excuses publiques…
Il faut demander le pardon des électeurs. Les Américains considèrent que les hommes politiques ont un contrat avec eux.
Etre journaliste en France et aux Etats-Unis, quelles différences ?
Les règles sont différentes. Si vous donnez une interview off the record, ca le doit rester. J’étais choquée qu’un journal français [Libération] publie l’interview off the record que des journalistes avaient faite de Dominique Strauss-Kahn avant le scandale. J’étais déçue que les médias ni en France ni aux Etats-Unis ne fassent pas une vraie enquête quand il a été nommé directeur général FMI. Je me sens moi-aussi responsable de ne pas avoir poussé davantage mon journal à le faire parce que cela soulève des questions sur son jugement. Par exemple, aucun d’entre nous n’est allé interviewer Tristane Banon de manière sérieuse. L’affaire a été une douche froide pour les médias.
Le « French lover » est-il écorné par l’affaire DSK?
Je ne sais pas. Certainement. Mais il est plus commun pour les Français de séduire. En France, les femmes après 50 ans peuvent se sentir plus sensuelles.
Le mythe de la France existe toujours?
Bien sûr! Avez-vous vu le film de Woody Allen Midnight in Paris? C’est un Paris de la magie.
Petite leçon de séduction à la française
Le regard (Ne clignez pas des yeux, ça vous défigure), la voix, la bise (Un terrain de jeu fabuleux). “Je suis devenue experte”, s’amuse-t-elle.
“La Seduction: How the French Play the Game of Life” Times Books (338 pages, $27).
Elaine parlera de son livre à Strand Bookstore mercredi 15 juin de 19h à 20h . ICI
 

Pascalito fête son anniversaire en chantant

Pascalito, ou Pascal Sabattier, est un chanteur international. Il est pourtant français, né à Paris. Mais il se sent un peu méditerranéen, très latin, et vit à New York depuis des années.
Pour son anniversaire lundi 13 juin, il donne un concert avec ses musiciens brésiliens au Miles Café. Il réalisera une série de chansons de son répertoire.
Quand? Lundi 13 juin, e 20h30 à 23h30
Où? Au Mile Café, 212 E. 52nd St, 3e étage.
Combien? $15, prévoie $10 de consommation.
Réservez rapidement pour bénéficier d’une place assise en appellant au 212 371 7657 ow en cliquant ici.
 

Sorti de "Beginners" avec Mélanie Laurent

Le film raconte les mésaventures amoureuses d’Oliver (Ewan McGregor) qui frise la dépression jusqu’à sa rencontre avec une jeune actrice française pétillante et imprévisible. Guess Who ?
Basé sur l’histoire vraie du réalisateur Mile Mills (dont le père a fait son coming out à 75 ans, comme le père du personnage principal dans le film), ce film permet de voir Mélanie Laurent dans un contexte américain, loin de la scène française.
Véritable artiste (actrice, réalisatrice, chanteuse), elle termine actuellement son 1er long-métrage Les Adoptés.
 
Beginners, sorti le 3 juin 2011 aux USA.
Pour voir la bande-annonce, cliquez ici.
 

La fête Porto Ricaine bat son plein

Les parades sont toujours un moment plaisant à regarder car le cortège est à la gloire d’un pays et montre ses aspects les plus beaux et plus joyeux, le tout dans une ambiance bon enfant. Mais quand il s’agit de Porto Rico, l’ambiance est également très dynamique. Chanson, danse: Porto Rico s’enflammera sur la 5e Avenue et vous proposera une parade inoubliable.
Et cette parade est aussi placée sous le signe de l’environnement car les véhicules y seront hybrides et la parade sera l’occasion d’une campagne pour préserver les ressources naturelles de l’île.
Quand? Dimanche 12 juin, à 11h
Où? 5e Avenue, de 44th à 79th St, NY.
Combien? Gratuit
Pour plus d’informations, cliquez ici.