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Un maître du jazz au Birdland

Le jazz est une affaire de feeling autant que de technique. Kenny Barron excelle sur les deux plans. C’est vous dire la qualité des concerts qui auront lieu au Birdland cette semaine. Accompagné du saxophoniste Dayna Stephens, du bassiste Kiyoshi Kitagawa et du batteur Johnathan Blake, le pianiste vous promet une performance remarquable.
Quand ? Du mardi 24 au vendredi 27 mai 2011, à 20h30
Où ? Au Birdland, 315 West 44th Street, New York, NY 10036
Combien ? Entre $30 et $40
Pour plus d’informations ou réserver vos places, cliquez ici.

L'affaire DSK ou le choc des cultures

« L’affaire DSK et les stéréotypes débiles sur les morales américaine et européenne », titre un article du site Slate (en anglais ici et traduit en français là). Le journaliste pointe du doigt les « commentaires pseudo-raffinés sur les différences supposées entre la morale des Américains et celles des Européens » qui ont fleuris un peu partout dans les médias après la révélation de cette affaire de mœurs.
Ainsi, depuis une semaine, les commentaires des journalistes américains laissent à penser que le scandale aurait pu être évité, si seulement les Français avaient fait preuve de moins de laxisme et de plus de rigueur. Le NY Daily News dénonce la « complicité » de la société française, qui a fermé les yeux trop longtemps sur la vie privée de DSK. « Cela fait partie de la culture française de protéger les hommes puissants » confirme un journaliste sur Philly.com.

Face à la résurgence des clichés sur les moeurs légères des Français, l’auteure Debra Ollivier signe un article dans le Huffington Post, où elle entreprend (dans une extrapolation assez malvenue qui en a d’ailleurs fait tiquer plus d’un) de prouver que la France n’a pas le monopole de l’adultère et que celui-ci serait même plus répandu aux Etats-Unis…

Et si le New York Times évoque aussi le « sentiment anti-français », il est surtout le seul à donner la parole aux journalistes français en reportage à New York… quitte à en faire un peu trop : le quotidien décortique leurs comportements décidément bien exotiques (ils se font la bises et fument des cigarettes) et va jusqu’à affirmer que les reporters français seraient « plus beaux que leurs homologues américains » !

De l’autre côté de l’Atlantique, l’« anti-américanisme » refait surface, lit-on dans un autre article du NY Times. En cause notamment, le lynchage médiatique du côté américain, mais surtout, leur système judiciaire. Le Washington Post évoque le « clash » entre les deux systèmes judiciaires, tandis qu’un article de Slate se penche sur l’incompatibilité entre la pratique américaine du «perp walk» («perpetrator walk”, ou “marche du suspect”) et le principe de la présomption d’innocence. Dans le Huffington Post, Sophie Meunier affirme au contraire que l’« anti-américanisme français n’est plus ce qu’il était » : si le traitement de l’affaire par les Etats-Unis a d’abord suscité une levée de boucliers, il aurait surtout permis une remise en question de la justice et du journalisme français.
L’heure est aussi venue pour les critiques américains de dresser le bilan de la 64e édition du Festival de Cannes, qui s’est achevée dimanche soir. Après la déception de l’année passée, tous étaient pour une fois unanime quant au cru 2011 : « le meilleur de ces 25 dernières années » (USA Today), beaucoup de « bons films » au rendez-vous (Huffington Post) et un « nombre record de films salués par la critique qui seront distribués aux Etats-Unis » (Wall Street Journal). D’autant plus que le 7e art américain est plus que bien représenté dans le palmarès de cette année : The Tree of Life de Terrence Malick (dans les salles américaines vendredi) a décroché la Palme d’Or lors de la cérémonie de clôture, « une soirée intense pour le cinéma américain », note le LA Times. Et si les médias américains se sont enthousiasmés pour l’ « irrésistible » Jean Dujardin dans The Artist (prix d’interprétation masculine), ils se sont montrés plus réservés pour le Polisse de Maiween (prix du jury), digne selon eux d’une « série télé américaine » de bas-étage.
« Un festival étrange » presque « éclipsé par des scandales » (l’affaire DSK évidemment, mais aussi de l’expulsion du réalisateur danois Lars von Trier), qui s’en sort donc plutôt bien, conclue le NY Times.

Et comme le veut la tradition, après la dernière montée des marches, ce n’est plus le tapis rouge de la Croisette qui passionne les médias américains, mais la terre battue de Roland Garros. Depuis le coup d’envoi du tournoi dimanche, les pronostics vont bon train, tandis que la polémique sur le projet d’extension du complexe sportif, à laquelle CNN consacre un papier, fait toujours couler de l’encre. Dans le New York Times, un journaliste sportif américain expatrié en région parisienne signe quant à lui un article sur ses « deux décennies de souvenirs » liés Rolland Garros, en forme de déclaration d’amour au tennis, et par la même occasion, à sa femme…

Hilary Lloyd à l'Artist Space

Ce mercredi 25 mai s’ouvre l’exposition d’Hillary Lloyd. Connue pour donner autant de place aux équipements de projection de son œuvre qu’à l’œuvre elle-même, cette habituée de Londres joue avec sa caméra pour que celle-ci transmette au public sa propre vision du monde, des personnes, des objets ou encore de l’espace. Ce regard se veut fixe et intense.
Nommée au Turner Prize 2011, célèbre récompense d’art contemporain britannique, Hilary Lloyd laissera le public New yorkais découvrir ses nouveaux travaux, en relation directe avec l’architecture du Artist Space.
Quand ? Du 25 mai au 21 août 2011
Où ? A l’Artist Space, 38 Greene Street, 3rd Floor, 10013 NY, Du mercredi au dimanche de 12h à 18h. Fermé le lundi et mardi.
Combien ? Gratuit
 
Pour plus d’informations, cliquez ici ou téléphonez au 212 226 3970

Les sans-abris russes post-URSS en photo

Pendant près de 30 ans, le photographe a suivi la position et l’évolution de l’individu dans les mécanismes historiques d’idéologie comme l’Ukraine sous les règles soviétiques entres autres. Cette exposition aux photos touchantes montre un autre visage de la russie d’après l’URSS.
Quand? Du 26 mai au 5 septembre,
Où? Au Moma, 11 W 53rd Street (entre 5e et 6e Av), NY
Combien? $20, seniors $16, étudiants $12, enfants en dessous de 17: gratuit

Flânez au Jardin Botanique, l’été arrive

Le Jardin Botanique du Bronx est magnifique et immense. Il est possible de se perdre dans sa forêt, d’entendre les oiseaux ou les cascades et d’admirer les magnifiques fleurs ou les nombreux écureuils. Un bol d’air frais au nord de New York.
Le jardin ouvre sa partie espagnole qui vous donnera une étrange impression de sud de la France. Les expositions de fleurs reproduiront le célèbre jardin d’Alhambra et raviront les visiteurs. Ajoutez à cela le flamenco, la cuisine espagnole et la poésie de Federico Lorca dans et autour du jardin, et vous obtenez un lieu de charme unique durant tout l’été.
Quand ? Du 21 mai au 21 août 2011, du mardi au dimanche de 10h à 18h.
Où ? Jardin Botanique du Bronx, 200th St. and Kazimiroff Blvd., Bronx 10458
Combien ? Entre $8 et $20, entrée gratuite le mercredi et le samedi matin entre 10h et 12h.
Pour plus d’informations, cliquez ici.

NYFACS : La directrice remerciée

Katrine Watkins n’est plus directrice de NYFACS, l’école à charte franco-américaine d’Harlem. Elle a envoyé dimanche aux parents d’élèves un email les informant que le conseil d’administration de l’école l’avait remerciée. « Je regrette de vous informer que le Board of Trustees a décidé que je n’étais plus employée à partir de (dimanche) soir » a-t-elle écrit dans le courriel que French Morning s’est procuré. Contactée lundi matin, Mme Watkins n’a pas donné les raisons de son départ : « Je ne peux pas dire » a-t-elle simplement indiqué.
Katrine Watkins est la co-fondatrice de la French American School of New York (FASNY) et la fondatrice de l’American Academy, une école trilingue de Casablanca au Maroc. Elle était l’une des instigatrices du projet NYFACS (New York French American Charter School). L’école a ouvert ses portes à Harlem en septembre 2010 avec pour ambition de donner à ses élèves, de jeunes anglophones et francophones vivant à New York, une formation résolument bilingue et biculturelle.
Mme Watkins devait diriger l’école pour une période de deux ans (il était prévu qu’elle travaille avec son successeur la deuxième année). Mais les parents ont été avertis par une lettre datée du vendredi 13 mai et co-signée par elle et le « chair » du board Johnny Celestin que le calendrier de transition serait accéléré. Dans la lettre, Mme Watkins annonçait qu’elle partirait dès la fin de l’année scolaire 2010-2011. La lettre cite la charge financière que ferait peser une direction bicéphale sur le budget de l’école et la nécessité d’adapter l’établissement aux exigences du Department of Education (DoE) en matière d’examens, de programme scolaire et de procédures. « Ces changements requièrent des compétences différentes (forte compréhension et expérience des exigences des écoles publiques et à charte) et nous sommes d’accord qu’il est dans le meilleur intérêt de l’école de faire venir un nouveau leader pour l’année scolaire 2011-2012 (…) » écrivait l’ex-directrice dans la lettre.
Inspection de l’Etat de New York en juillet
Si l’on en croit l’email de dimanche, le Board n’a pas souhaité attendre la rentrée. Katrine Watkins part donc un mois avant la fin des cours. Il faut dire que le département de l’éducation de l’Etat de New York visitera NYFACS en juillet et que l’école ne remplirait pas aujourd’hui les critères de l’agence en termes de sécurité, de programme et de management. En octobre dernier, des parents étaient même allés voir le Sénateur Bill Perkins, opposant notoire des “charter schools“, pour lui faire part de leurs inquiétudes.
L’école est confrontée à plusieurs problèmes. Elle n’est pas aux normes (sécurité, management…) qui servent au DoE à juger de la viabilité d’un établissement, reconnait Sochenda Samreth, membre de board, qui n’a pas souhaité entrer dans les détails, renvoyant au “Accountability Report” que le DoE doit mettre en ligne dans “plusieurs semaines“. “Il attend de nous que nous identifions ce qui va, ce qui ne va pas et que nous élaborions un plan d’action pour répondre aux problèmes.”
La direction de NYFACS est désormais assurée par Marie-José Bernard, institutrice quadrilingue du programme d’éducation spécialisée de l’école. Un comité chargé de recruter un directeur permanent est en cours de constitution. « Le projet est entre de bonnes mains, assure Katrine Watkins. L’école était déjà très bonne cette année, elle sera encore meilleure l’an prochain. »
 

Louis Le Guyader

Age et lieu de naissance: né à Long Island

Lieu d’habitation: inconnu

Etudes

  • Formation scientifique
  • Doctorat de Business à Columbia University
  •  Master of Business Administration au Darden School de l’University of Virginia

Profession

  • Membre du service national de PricewaterhouseCoopers
  • Banquier d’affaires à BNP Paribas
  • Professeur à Columbia University et Princeton University

Parcours politique: inconnu

Internet et réseaux sociaux: http://www.louisleguyader.com/

Raphaël Clayette

 
Age et lieu de naissance : 32 ans, Saint Germain en Laye (Yvelines-France)
 
Situation familiale: célibataire
 
Lieu d’habitation : Montréal, Québec, Canada
 
Etudes : Master 1 de psychologie, BTS d’orthopédie orthèses
 
Profession : orthésiste
 
Parcours politique : Militant depuis 2006 au Piratpartiet (Parti Pirate original), avant de rejoindre le Parti Pirate français
 
Internet et réseaux sociaux :
 
– Site officiel 
 
– Facebook
 
– Twitter: @partipirate_adn


 

Rob Temème

Age et lieu de naissance : inconnus

Lieu d’habitation : inconnu

Etudes : inconnues

Profession : inconnue

Parcours politique : inconnu

Internet et réseaux sociaux : inconnus

Jean-Michel Vernochet

Age et lieu de naissance : 64 ans, né dans le XIXe arrondissement de Paris.
Situation familiale : divorcé, un enfant
Ville/Pays de résidence : Paris, France
Etudes : Droit (DEA), Philosophie (DEA), Ethnologie (DEA)
Profession: Journaliste, géopolitologue et écrivain
Parcours politique :

  • milite pour les libertés réelles, parmi lesquelles la “libre entreprise”
  • fondateur en 1977 d’une ONG environnementaliste “Terre Future”

Internet et réseaux sociaux:
– site de campagne: http://www.democratie-totale.fr/
– site personnel: http://terrefuture.blog.free.fr/
 
 


Brooklyn Post-Industriel

Les vastes bâtisses abandonnées sont souvent propices à l’installation de galeries d’art… Ainsi, à l’image du PS1 annexe du célèbre MoMA installée dans une ancienne école du Queens, le français Lucien Zayan transforme une vieille usine de Cobble Hill en un centre culturel contemporain : The Invisible Dog Art Center (51 Bergen St, 347-560-3641).
Mais ce sont surtout les magiciens de la nuit que les locaux défréchis inspirent le plus. Ainsi, pour dîner, boire un verre, danser, vous aurez l’embarras du choix…
À commencer par Fette Saw (345 Metropolitan Ave, 718-963-3404), ancien garage reconverti en typique barbecue américain où vous pourrez déguster une délicieuse viande grillée accompagnée d’une salade de pommes de terre, installés sur de larges tables de pique-nique en bois.
Juste à côté, au Roebling Tea Room (143 Roebling St – entrée sur Metropolitan Ave, 718-963-0760), c’est dans une atmosphère cosy, lumière tamisée, que vous pénétrerez. Cet espace industriel a été restauré avec goût et sera parfait pour un diner romantique.
Sur une note plus retro, le restaurant Moto (394 Broadway, 718-599-6895), niché sous la bruyante voie ferrée, métamorphose un centre de dépôt de chèque et redonne à cet immeuble en forme de fer à repasser son charme oublié avec ses petits concerts acoustiques et son ambiance chaleureuse.

Le Pete's Candy Shop ... n'est plus un magasin de bonbons

Puis, vous pourrez siroter un cocktail et danser dans le patio d’Union Pool (484 Union Ave, Williamsburg, (718) 609-0484), ancien magasin de matériel de piscine, ou encore écouter un concert live au Pete’s Candy Store (709 Lorimer St, 718-302-3770) qui, comme son nom ne l’indique pas, n’est plus une boutique de confiseries mais bien un bar branché, vestige du passé.
 
Pour en apprendre davantage sur le vin direction la Brooklyn Winery (213 N 8th St, 347-763-1506) nouvellement ouverte par deux passionnés, où vous pourrez même participer à la fabrication de votre propre cuvée.
Quand à l’origine du building, si l’on en croit les managers, la liste est longue… Dans le désordre: usine de papier, fabrique de cornichons, garagiste, crèmerie…
Le vin, c’est bien, mais la tendance est au Beer Garden… Vous connaissiez la Brooklyn Brewery (79 N 11th St, 718-486-7422), cette fabrique de bière vieille de plus de 20 ans et aujourd’hui dans le top 40 des meilleures bières américaines mais vous découvrirez Radegast Hall (113 N 3rd St, 718-963-3973), ancienne fabrique de bonbons, et vous installerez sous l’immense verrière pour entrechoquer votre pinte avec les hipsters du quartier.
Pour changer des traditionnelles sorties nocturnes, les sorciers de Brooklyn redoublent d’inventitivé et proposent de nouvelles activités. La plus prisée: le cinéma indépendant avec Indie Screen (285 Kent Ave, 347-227-8030) qui a investi les anciens bureaux appartenant au complexe de la fameuse Domino Factory. Dans ce lieu de diverstissement nouvelle génération, vous pourrez visionner un vieux film en petit comité et diner en même temps.
Le Brooklyn Bowl : 16 allées de bowling et une salle de concert dans 2000 m2

Mais la palme de la reconversion revient au Brooklyn Bowl (61 Wythe Ave, 718-963-3369) qui a magnifiquement transformé l’ancienne usine Hecla Iron en une vaste salle de bowling de 2,000 m2 mêlant, avec brio, rustique et modernisme et accueillant 16 allées et une salle de concert.
La volonté de préserver les vestiges du passé est bien là et fait l’objet de vastes projets de réhabilitation comme celui de la Tobacco Warehouse de Dumbo. Construite en 1870, elle a été sauvée de la démolition en 1998 et remise en état par le NY State Office of Parks, Recreation & Historic Preservation et offre aujourd’hui plus de 2,300 m2 de surface dédiés à des programmes culturels.
Dans la lutte contre la démolition, les anciens et les passionnés n’ont pas dit leur dernier mot. Pourvu que ça dure…

Réunion pour amoureux de fromages

Cette soirée sera sous le signe de la finesse car vous n’y trouverez que des fromages exquis dégustés dans les règles de l’art sous l’œil attentif et les conseils d’Erin Hedley, spécialiste du fromage.  Le meilleur endroit pour connaître les trucs et astuces qui permettent de reconnaître un grand fromage.
Quand ? Mardi 24 mai 2011, de 18h30 à 20h30
Où ? A l’Artisanal Premium Cheese Center, 483 Tenth Avenue, 2nd Floor, Manhattan, NY 10001
Combien? $75
Pour plus d’informations ou acheter votre place, cliquez ici.