Unique chœur de chambre professionnel d’Ottawa, l’Ottawa Bach Choir (OBC) donnera cette semaine au public new-yorkais un avant-goût de son disque à paraitre l’année prochaine.
Le Choeur sera pour l’occasion accompagné de trois solistes canadiens (la soprano Agnès Zsigovics, le ténor Jeff Boyd et la basse Jean-Sébastien Kennedy), ainsi que de plusieurs instrumentistes baroques américains (les violonistes Linda Quan et Amelia Roosevelt, l’altiste Jessica Troy, le violoncelliste Allen Whear, la contrebassiste Motomi Igarashi et l’organiste Edward Brewer), le tout sous la direction de la fondatrice et directrice artistique, Lisette Canton.
PROGRAMME
Jeudi 19 mai à 17h30
Cocktail-Party au Consulat Général de France à New York (934 Fifth Avenue)
Dimanche 22 mai à 15h
Série « Arts at the Park » à la Park Avenue Christian Church (1010, Park Avenue)
$20 pour les adultes, $15 pour les étudiants et les 65 ans et +
Lundi 23 mai à 20h
Concert au Carnegie Hall (881, Seventh Avenue)
$40 pour les adultes, $20 $US pour les étudiants et les 62 ans et +
Plus de renseignements au 613-270-1015 et à [email protected]
www.ottawabachchoir.ca
Ottawa Bach Choir pour la première fois à New York
Les flops du coaching
Cher Nicolas : Je lis vos rubriques tous les mois dans French Morning avec intérêt et grand plaisir. À chaque fois, vos histoires se finissent bien. Vous est-il déjà arrivé de faire un constat d’échec avec l’un de vos clients, et si oui, pourquoi ?
Cher Gérard,
Les gens qui font appel à moi ont une chose en commun. Ils se retrouvent, malgré eux et souvent pour la première fois, incapables d’avancer sur un dilemme important dans leurs vies. Ils sont frustrés et en colère contre eux, parfois angoissés ou en panique totale. Mon rôle est de les accompagner vers leurs objectifs, en les épaulant, en les écoutant, en les guidant parfois, le regard toujours tourné vers la solution qui est en eux. Parfois, il m’arrive de me sentir désarmé, dans l’impossibilité de faire mon métier correctement. Je n’hésite pas à le faire savoir et, s’il n’y a plus d’autres solutions, à mettre fin à une collaboration sur laquelle on portait beaucoup d’espoir. Personne n’est fautif. Comme pour une relation amicale, amoureuse ou professionnelle, il y a des principes, des valeurs et des règles à suivre si l’on veut en faire une réussite. Le coaching est loin d’être la solution-miracle, celle qui marche à tous les coups, en voici les principales raisons.
Jeanne en a marre. Je le vois sur son visage, cette quatrième séance, va être intense. « Je n’ai pas du tout aimé ton email Nicolas, c’est tout de même moi la cliente ». Je lui avais écrit qu’il fallait qu’elle descende de sa tour d’ivoire et qu’elle s’ouvre à moi pour que je puisse la découvrir, et ainsi l’aider. Sans la matière qu’elle seule peut me donner, je ne suis rien, je n’existe pas, mon intuition et ma sensibilité sont au point mort. Mes efforts pour être honnête ne génèrent qu’une réaction hautaine et sur la défensive qui m’agace. Un coach est l’allié, et l’égal, de son client. Je travaille avec elle, pas pour elle. Si Jeanne ne le comprend pas, notre relation va avoir du mal à exister. « Pour me dévoiler, je dois te faire confiance » me dit-elle. « Pour me faire confiance, tu dois te dévoiler » suis-je obligé de lui répondre. Qu’elle me laisse faire mon métier, après elle pourra juger. Elle est en lutte contre moi, bornée et sans humour, dans un schéma employeur-employé qui ne peut finir que dans une impasse. Nous ne sommes pas en phase, ce cercle vicieux me fatigue, elle m’ennuie. Pour un coach, perde sa curiosité c’est comme perdre la vue. Je n’ai plus envie d’en savoir plus, de creuser et de la mettre à nu pour mieux saisir là où est le cœur du problème. La vérité est que l’on ne s’apprécie guère. Nous ne sommes pas compatibles. Lorsqu’elle suggère d’arrêter notre collaboration, c’est bien la seule fois où nous sommes sur la même longueur d’ondes.
J’aime beaucoup Pierre, un personnage passionnant et touchant à la fois. Cela fait deux mois que l’on travaille ensemble sur son installation à New York qui ne se passe pas aussi bien que ce qu’il pensait. Après un départ sur les chapeaux de roues, je trouve qu’il perd pied avec ce que je lui ai enseigné sur le coaching et sur la façon bien spéciale de communiquer entre nous. Axées sur le présent, les réponses doivent être concises et précises. Il a maintenant tendance à s’éparpiller, à s’écouter parler, à reporter la faute sur les autres et sur son éducation, ou à me demander mon avis comme si j’étais son ami. Je dois l’interrompre souvent pour le remettre dans le droit chemin. L’effort que je lui demande de faire est nécessaire pour qu’il continue d’avancer vers son objectif. Il a du mal et son manque de discipline ne fait rien pour arranger les choses. Il est souvent en retard, ou en avance. J’ai de moins en moins l’impression qu’il « pense à nous » entre chaque séance, il se souvient rarement ce dont nous avons parlé la semaine précédente, alors que le coaching est un travail continu, une marche après l’autre. Il se laisse porter par les événements, et accessoirement par son coach, au lieu de se prendre en main en s’appuyant sur moi. Pour pouvoir tirer tous les bénéfices d’un bon coaching, il faut s’engager à fond dans le processus, c’est un vrai travail, porté vers l’avant, vers l’action. Il faut savoir, et oser, se faire violence. Je n’ai pas réussi à recadrer notre relation qui, hélas, devenait de plus en plus stérile. Pierre fut très déçu de ma décision de ne pas poursuivre la route avec lui. Il m’a téléphoné dernièrement, pour me remercier. « Avant d’être prêt pour un coaching de A à Z, j’ai compris que j’avais besoin de faire un gros déblayage personnel avec un thérapeute ».
Steven a tout du client idéal. Non seulement, je me sens capable de l’aider à prendre le tournant qu’il désire faire dans sa vie professionnelle, mais c’est aussi un jeune homme de trente ans qui m’épate par ses valeurs morales et son envie de se dépatouiller d’un dilemme pas facile à gérer. Après cinq mois d’un beau travail en commun, nous voila au pied du mur. Il s’est redécouvert en prenant tous les risques, en osant tout me dire et même encore un peu plus. Il n’y a rien d’autres à discuter, on tourne en rond, la prochaine étape est l’action. Il faut plonger, mais il est paralysé tout en haut du plongeoir. Lui seul peut prendre la décision qui l’épanouira et dont il a toujours rêvé, démissionner de son job de banquier et reprendre l’entreprise familiale avec son frère aîné. Plus il attend, plus la peur augmente, plus je suis inefficace. Je ne peux que le challenger sur son vrai désir de changer. Il convient qu’à son age, il peut se permettre de tenter quelque chose, de le rater et, au pire, de reprendre le même job qu’avant. Il n’a donc aucune raison valable pour ne pas faire le grand saut. Je sens qu’il aimerait que je le pousse dans le vide, mais ce n’est pas mon métier. Au contraire, je décide de le laisser seul face aux fausses excuses dont il se gargarise encore et encore. Quand il sera prêt, j’espère pouvoir l’aider à prendre l’action qui changera sa vie. Alors, comme pour la grande majorité des gens qui viennent me voir, il découvrira à quel point « ailleurs », c’est beau.
Être compatible, être engagé pleinement dans le processus et avoir vraiment envie de changer sont les éléments incontournables pour un coaching réussi. Ne perdez pas votre temps, et votre argent, dans la mauvaise démarche ou avec le mauvais coach. Laissez parler votre intuition, au final, c’est bien vous l’expert de votre vie.
Pour en savoir plus sur ce qu’est le coaching avec Nicolas Serres-Cousiné, visitez www.monlifecoach.com
DSK, DSK et DSK
Les Américains ne font pas dans la dentelle. Tandis que le dimanche était consacré à mettre le visage de DSK en grand sur les Unes (avec entre autres le DailyNews titrant « Le perv » avec DSK se léchant les babines), les journaux américains se penchent désormais sur les anciennes affaires du champagne socialist. Une couverture médiatique que la France semble avoir du mal à accepter.
Le New York Post du dimanche 15 mai assurait déjà qu’il est connu en France que DSK est un « lapin chaud » (en français dans le texte), ou encore un « great seducer » avec un passé de « womanizer » selon Forbes.
La plupart des journaux s’accordent pour dire que les Français sont plus tolérants avec l’infidélité de leurs politiciens, mais insiste qu’il n’en est pas de même pour une agression sexuelle : « rape is rape » explique le New Yorker. Selon ce dernier, cette affaire choque et bouleverse Paris.
Mais le New York Times s’étonne que bien que la presse et l’élite politique s’horrifie d’un tel crime, tous ont l’air peut-être plus choqués encore par la sortie de Dominique Strauss-Kahn menotté ou l’insistance des médias américains. Le journal rapporte les critiques sévères envers la justice américaine de plusieurs personnalités politiques comme Martine Aubry, Elizabeth Guigou, Eva Joly ou Jean-Pierre Chevènement, ou de certains journalistes français citant Stéphane Jourdain de l’AFP : « l’image glaçante de DSK menotté nous a cloué le bec. Pas un journaliste ne lui a demandé une réaction quand il est sorti ».
La France considère la présomption d’innocence comme un droit sacré toujours selon le New York Times et explique qu’exhiber DSK de la sorte revient pour la France à le condamner aussitôt aux yeux du public. Steven Erlanger et Katrin Bennhold, journalistes du New York Times disent des français qu’ils sont choqués d’un tel traitement, aussi insultant qu’injuste. Pour l’historien Max Gallo, la France n’a pas l’habitude de voir ses personnalités politiques traitées comme tout le monde.
Le journaliste du New York Times Dan Bilefsky rapporte quant à lui sur son blog que la presse française parle de l’affaire avec un mélange de mépris, de sympathie, d’humiliation nationale et de conspiration.
Pour la journaliste de Slate, Anne Applebaum, Nicolas Sarkozy est derrière tout ça. Il serait tellement « farfelu, imprévisible et bas dans les sondages » qu’il pourrait faire n’importe quoi pour gagner les prochaines élections, citant le fait que sa femme serait enceinte uniquement pour le rendre plus populaire. Reuters rapporte aussi que beaucoup pensent au complot. Le New Yorker trouve que l’idée du complot avec la femme de chambre semble improbable elle-aussi, et que les américains savent qu’un homme de pouvoir et d’ « appétit » peut aussi agir de façon improbable et autodestructrice.
Pour la journaliste, cette affaire risque de faire gagner des points à Marine Le Pen. Les Français, fatigués du comportement de leurs représentants, pourraient choisir une voix radicale pour 2012 comme en 2002 explique Slate. Le Wall Street Journal pense par contre que cette histoire va booster les candidats socialistes pour les primaires, mais que le gagnant sera désormais moins évident à trouver maintenant qu’il ne s’agit plus de DSK.
Enfin, cette affaire révèle l’ « italianisation » de la vie politique française pour le New Yorker par son incapacité à renouveler ses têtes politiques et à voir toujours défiler les mêmes personnes, malgré les scandales, montrant l’exemple d’Alain Juppé entres autres.
Fest noz de la Gouel Breizh à New York City
Cette année sera principalement axée sur une réflexion sur l’histoire et l’intégration de la diaspora Bretonne, son expérience interculturelle et ses échanges avec sa ville d’adoption. Une bonne raison de se retrouver entre francophones et de partager son amour ou son amitié pour une région française bien établie à New York. De plus, lorsqu’une culture s’installe à New York, elle en rencontre d’autres et s’enrichit de cette mixité. La culture Bretonne ne fait pas exception et BZH New York a organisé l’événement dans ce sens.
Mercredi 18 mai au café-concert de Halrem le Shrine, vous pourrez vous rendre compte que la musique Bretonne n’hésite pas à se nourrir des musiques du monde, fruit des cultures avec lesquelles elle vit dans la Big Apple. Ainsi, ne soyez pas étonnez de voir le son typiquement régional mélangée avec le jazz du fin fond de Harlem ou la musique venue tout droit d’Inde. Un échange musical fort qui forme un mix étonnant. Le côté traditionnel de différentes cultures propose au final une sonorité extraordinaire, jamais entendu. Egalement, le duo Sylvain Barou / Ronan Pellen et le groupe N’Diaz se produiront en concert pour un festival de mélange de musiques du monde.
La semaine de la fête de la Bretagne se conclura par le Fest Noz (fête traditionnelle Bretonne) annuel le samedi 21 mai. Plus de 450 personnes sont attendues pour découvrir 100 ans de vie des Bretons à New York en exposition. Le tout avec la musique traditionnelle en fond sonore bien sûr !
Quand ? La fête de la Bretagne, du 16 au 21 mai 2011.
La soirée World Musique Bretagne-Inde : Mercredi 18 mai à 20h
Le Fest Noz le samedi 21 mai à 19h
Où ? La soirée World Musique Bretagne-Inde au Shrine, 2271 Adam Clayton Powell Blvd, Harlem, NY 10030
Le Fest Noz au Connolly’s Times Square, 121 W 45th street (3e étage), New York, NY
Combien ? Gratuit
Pour en savoir plus, cliquez ici.
DSK arrêté à JFK pour agression sexuelle
Les policiers de Port Authority, la police de l’aéroport de JFK ont extrait Dominique Strauss-Kahn quelques minutes seulement avant l’heure prévue du décollage de son avion. Un peu plus tôt dans la journée, le NYPD avait reçu un appel d’employés de l’hôtel Sofitel expliquant qu’une femme de chambre venait d’être victime d’une agression sexuelle.
Cette jeune femme de 32 ans a affirmé qu’elle était entrée dans la chambre de Dominique Strauss-Kahn vers 1h de l’après-midi samedi et qu’elle l’avait vu sortir nu de la salle de bain. Il l’aurait alors jetée à terre et aurait tenté de l’agresser sexuellement, selon le porte-parole du NYPD. La femme de chambre est parvenu à prendre la fuite, puis a prévenu des collègues, qui ont appelé la police.
A son arrivée sur place, la police new-yorkaise a trouvé la chambre vide. DSK aurait laissé derrière lui un téléphone portable et divers effets personnels. “Visiblement il est parti dans la précipitation” explique le porte-parole du NYPD, Paul J. Browne. Soupçonnant un départ du pays (qui était semble-t-il prévu, DSK étant attendu en Europe ce dimanche), les policiers du NYPD ont alors prévenu leurs collègues de l’aéroport qui ont alors procédé à l’arrestation.
Azrouel, Lepore et Theory : bronzez chic
Yigal Azrouel apporte sa créativité grunge «made in Israël» au monde de la mode. Du mardi 17 au jeudi 19 mai les prix haute couture seront mis de côté pour vous permettre d’arborer ses fameux hauts en jerseys – bradés à 119$ au lieu de 395$ – ou bien un des pantalons qui passeront eux de 360$ à 308$. Mais c’est encore ses robes passées de 1280$ à seulement 360$ qui nous plaisent le plus, incarnant à merveille la patte du créateur.
Yigal Azrouel, 225 W. 39th St
Toujours du 17 au 19 mai mais cette fois dans un esprit plus coloré Nanette Lepore est à l’honneur. Elle fait en effet partie de ces noms qu’on aime garder en tête pendant l’été pour ses imprimés délurés. Tant mieux pour nous les petites robes fleuries sont à 145$ au lieu de 298$ et les vestes en tweed et blouses en soie sont aussi de la partie avec des chutes de prix vertigineuses. Et pour des prix encore plus tendre jetez un œil à la ligne bis Oonagh by Nanette Lepore.
Nanette Lepore, 225 W 35th St
Les people ont fait des sacs de Rebecca Minkoff l’accessoire pratique et incontournable du moment. Des soldes jusqu’au 14 mai vous permettront de trouver celui dont ne vous pourrez bientôt plus vous séparer à prix réduit. Le Matinee passe ainsi de 595$ à 327$, tandis que vous pourrez retrouver le Rocker à 182$. Notre chouchou ? Le très « quirky » Boyfriend a porté en bandoulière (178$).
Rebecca Minkoff, 155 Fifth Ave
Theory est de ces marques qui rendent le fashion faux-pas impossible : on se rue donc du 17 au 21 mai pour des soldes à -65%, où ces messieurs aussi pourront investir dans le « casual chic » de pièces à ne pas manquer. On aime ainsi les vestes à 159 dollars et les pantalons à 99$.
Clothingline, 261 W. 36th St., second fl.
Que serait un été sans l’inévitable recherche du maillot de bain parfait ? Lenny est probablement l’endroit idéal pour débuter les investigations. Un très large choix de pièces qui mettent joliment les corps en valeurs et de couleurs comme on en a envie à la plage ou au bord d’une piscine. Que vous soyez plutôt une pièce ou adepte du bikini il ne vous reste plus qu’à choisir le maillot idéal… à -60% du 19 au 21 mai.
Lenny, 580 Broadway
L'Epicerie Boulud
On connaissait Daniel, Cafe Boulud, le Bar Boulud, DB Bistro, voici les deux nouvelles additions de la galaxie Boulud : l’Epicerie Boulud et Boulud Sud. Adjacente au Bar Boulud, le restaurant de charcuterie ouvert en 2008, en face du Lincoln Center, l’Epicerie est un paradis pour expatriés en mal du pays, et de fromages…”C’est notre petit Eataly”, a plaisanté le chef, en référence au grand magasin de cuisine italienne dans le Flatiron district qui s’étend sur plus de 4 300 m2.
L’Epicerie est nettement plus petite, mais comme la référence transalpine, fait à la fois boulangerie, pâtisserie, saladerie, sandwicherie, charcuterie, fromagerie, glacerie… et se transforme le soir en bar à huîtres. On peut goûter toutes ces spécialités, assis ou debout aux différents comptoirs, à la terrasse, ou bien acheter à emporter.
Des fromages sélectionnés par Saxelby Cheesmongers, les artisans stars de l’Essex St. Market dans le Lower East Side : du Timberdoodle, le cousin américain du reblochon; un autre fromage fabriqué uniquement pour l’Epicerie, explique Franck Coblung, un ancien de la pâtisserie Payard, responsable des opérations.
L’Horlogerie de luxe s’expose
Le monde de l’horlogerie, bien que réputé, est souvent méconnu du grand public. La volonté des organisateurs de l’exposition « TimeCrafters » est de permettre à tous de découvrir des objets de prestige et de se rendre compte de plus près de la beauté et de la complexité de telles machines. Une occasion d’instruire le public sur l’histoire longue et riche de certains objets, datant parfois du 13e siècle. Les dernières créations seront également présentes pour montrer les nouveaux designs choisis.
Lange & Söhne, Audemars Piguet, Baume & Mercier, Bulgari, Cartier, Chopard, Girard-Perregaux, Harry Winston, Hublot, IWC, Jaeger-LeCoultre, JeanRichard, Montblanc, Officine Panerai, Richard Mille, Roger Dubuis, Vacheron Constantin, Van Cleef & Arpels et Zenith: La liste des entreprises participantes est longue, preuve de l’implication des professionnels du métier dans l’événement. Leurs plus belles pièces seront exposées.
Après, vous aurez peut-être un peu de nostalgie lorsque vous regarderez à nouveau l’heure sur votre Smartphone…
Quand ? Samedi 14 (9h à 18h) et Dimanche 15 mai (9h à 17h) 2011
Où ? The Times Center, 242 West 41st Street, New York
Combien ? $20
Pour plus d’informations, cliquez ici.
International Spring Fair dans l’Upper West Side
L’école PS 84 a un programme bilingue français-anglais. La communauté française et francophone est donc présente. Vos enfants s’amuseront comme des petits fous vu le programme de la journée : châteaux gonflables et toboggan géant, jeux, craft, jardinage, maquillage, musique, karaoké, danse, entre autres.
Egalement, un buffet de crêpes, pizzas, hotdogs, pâtisseries et de plats concoctés par les familles sera à disposition. Enfin, une vente aux enchères et une tombola auront lieu durant la journée. Vous l’aurez compris, tout le monde, petits et grands, y trouvera son compte. Et c’est aussi un bon moyen de retrouver ou rencontrer la communauté française de NY.
Quand ? Samedi 14 mai 2011, de 11h à 17h
Où ? 32 W 92nd St (entre Columbus et Central Park West), NY.
Combien ? $1 par ticket pour les jeux et la nourriture.
Vente-privée débarque aux Etats-Unis
Il a pris son temps, Jacques-Antoine Granjon (en photo ci-contre), mais il en est content. “J’ai toujours dit qu’on ne viendrait aux Etats-Unis qu’avec un partenaire américain solide. Le marché est trop complexe, et trop compétitif pour y aller tout seul”. Ce partenaire ce sera American Express. Le géant de la carte de crédit cherche à se diversifier et c’est lui qui a contacté Vente-privée.com il y a quelque 18 mois. “Ce domaine des ventes privées est un marché gigantesque, qui fait déjà 2 milliards de dollars aux Etats-Unis et probablement trois fois ça dans cinq ans”, argumente Dan Schulman, le patron de la diversification chez American Express.
Côté à côte, Jacques-Antoine Granjon et Dan Schulman ont annoncé officiellement jeudi à New York le lancement de la branche américaine de vente-privée.com, leader mondial des ventes en ligne de produits haut de gamme à prix dégriffés. Même dégaine décontractée de l’entrepreneur qui a réussi (avant d’arriver chez Amex, Schulman avait créé VirginMobile aux US), même goût pour les santiags ultrapointues, les deux hommes racontent leurs ambitions: prendre leur temps pour finalement tailler en pièce les vilains copieurs qui se sont emparés du secteur aux Etats-Unis.
Jacques-Antoine Granjon est un pionnier et il en est conscient: “C’est la première fois dans le secteur des technologies qu’une compagnie française invente un business model qui est copié aux Etats-Unis” dit-il à un parterre de journalistes majoritairement américains, tout en assurant qu’il veut se garder “de toute arrogance”. Et il est vrai que son succès fulgurant en France puis en Europe (près de un milliard de chiffre d’affaires en 2010, 1400 employés, le tout en tout juste dix ans) a créé des centaines d’imitateurs. Le leader américain Gilt.com, fondé par deux américaines, s’inspire ouvertement du modèle créée par Granjon, tout comme MyHabit, lancé cette semaine par Amazon ou encore RueLala, racheté récemment par eBay. Mais il n’y a pas de quoi impressionner Granjon. “Nous avons 400 clones et pas un ne gagne de l’argent, dit-il. Gilt a levé 138 millions de dollars, et ils ne sont toujours pas rentables aux US! Nous nous gagnons de l’argent depuis 2004, sans avoir jamais levé de l’argent et sans aucune dette”.
Du coup, pour s’implanter aux Etats-Unis, vente-privée.com a écarté l’idée d’acquérir un de ses concurrents locaux. “C’est nous qui avons le savoir-faire, les process, les technologies que nous avons développés en France. On n’a donc aucun intérêt à acheter. Sans compter la bulle qui s’est formée sur les compagnies technologiques, qui fait que c’est beaucoup trop cher”. C’est donc une start-up que vente-privée va lancer aux Etats-Unis, à 50/50 avec American Express. Mais une start-up qui va bénéficier instantanément des 40 millions de membres de la compagnie de crédit.
Le lancement du site est prévu d’ici à la fin de l’année. “Ou peut être début 2012, dit Jacques-Antoine Granjon. On n’est pas pressés: nous n’avons pas de pression d’investisseurs, de banquiers, c’est notre luxe!” Le site ne portera ni le nome de vente-privée.com ni celui d’American Express. Un nom est actuellement testé auprès des consommateurs. Un nom qui pourrait “avoir une connotation française” confie un membre de l’équipe fondatrice. “L’image française, c’est pas mal pour vendre des vêtements”.
L'amour parisien au Tout Va Bien
Une histoire d’amour décalée : Une fille n’ayant pas confiance en elle s’imagine un amoureux qui change sa vie. Mais elle se rend compte par la suite qu’elle est tombée amoureuse d’elle-même, du reflet dans le miroir. Ecrite par Danilo Barbieri et Malvina Maury et dirigé par Bettina Sheeppard et avec la pianiste Ogasawara, Love in Paris est une histoire d’amour peu commune qui vous changera des contes de fées habituels.
Où ? Au Tout Va Bien, 311W 51st St, NY
Quand ? Dimanche 15 mai 2011, à 12h
Combien ? Gratuit