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La Belle Epoque vue par Fabienne Delacroix

Née en 1972, Fabienne Delacroix est la fille du peintre naïf Michel Delacroix. Dès son plus jeune âge, elle commence à peindre dans le studio de son père. Elle expose ses toiles dans une galerie californienne à l’âge de 12 ans et connait un succès immédiat.
Si le style de Fabienne Delacroix peut évoquer celui de son père, ses tableaux colorés s’inspirent aussi de l’impressionnisme. Ils représentent surtout des paysages ruraux et de bord de mer, avec comme toile de fond la période de la Belle Epoque.
Axelle Fine Arts Galerie Soho
472 West Broadway
New York, NY 10012
(212) 226-2262
Vernissage en présence de l’artiste samedi 30 avril de 18h30 à 20h30 (RSVP à [email protected])

Les bibliothèques en question

Président de la New York Public Library depuis 1993 (et jusqu’en juin prochain), Paul LeClerc s’entretiendra vendredi soir avec son homologue Bruno Racine, président de la Bibliothèque Nationale de France.
La conversation aura pour thème l’avenir des bibliothèques à l’ère du numérique.
Où ? New York Public Library, 42nd St. et 5th Avenue
Quand ? Vendredi 29 avril de 19h à 20h30
Combien ? $25. $15 pour les seniors et les étudiants. $15 avec le code “FUTURE” au 888.718.4253 ou ici.
L’évènement sera aussi diffusé en direct sur le site internet de la Maison Française de Columbia.

Confiserie acidulée à l'IFC

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Vendredi 21 avril se tenait la première du documentaire sur Candy Darling, Beautiful Darling, à l’IFC center. Candy Darling ça ne vous dit rien ? Mais si, repensez au tube de Lou Reed Take a Walk on the Wild Side, le chœur entonnant « doo, doo, doo, doo »… Avec un peu de chance les paroles du deuxième couplet vous reviendront aussi en mémoire : « Candy came from out on the Island/In the backroom she was everybody’s Darlin’ ». Candy Darling est un des transsexuels qui furent parmi les muses d’Andy Warhol durant les heures glorieuses de la Factory.
La première valait le détour pour venir admirer un public haut en couleur. Il y a d’un côté les purs et durs, les vrais, ceux qui étaient déjà dans le Village au temps de Warhol et puis de l’autre la nouvelle génération composée de jeunes arty et de militants LGBT en mal d’icône. Je cherche en vain des yeux Patti Smith, car après tout la première à l’avoir mis sur les planches ce fut Candy Darling.
Mais ce qui fait de Beautiful Darling un film à ne pas manquer ce n’est pas tant sa dimension « people » que l’émotion intense qui se dégage tout au long de ce portrait d’une femme d’exception. Dès les premiers instants la sensibilité à fleur de peau de Jeremiah Newton, qui fut son meilleur ami, nous touche. L’homme a vieilli, pris du poids et peine à se déplacer. Difficile de croire qu’il s’agit bien du même homme que l’on aperçoit sur les images d’archives, jeune éphèbe qui faisait frémir Andy Warhol et la gente masculine de la Factory. Tous les intervenants font ainsi revivre au travers d’anecdotes et de confessions la star au destin tragique.
Figure de l’avant-garde dans les années 70, Candy Darling fut un mélange explosif du passé et de l’avenir qui la rend forcement terriblement actuelle. Pattie Smith dira d’elle et de Jackie Curtis qu’elles étaient «en avance sur leur temps mais ne vécurent pas assez longtemps pour voir le temps sur lequel elles avaient pris de l’avance.»
A une époque où pour le prix d’une intervention chirurgicale on vous redessine à souhait votre visage ou votre corps, où Michael Jackson, Madonna ou plus récemment Lady Gaga ont fait de leurs transformations physiques un gagne-pain lucratif, le choix de James Slattery de devenir non pas une femme mais une star était pour le moins précurseur. Il se voulait Kim Novak mais finira par ressembler davantage à Marilyn.
Candy Darling a choisi de transformer sa vie en une expérience artistique créant un personnage qui était – même pour son entourage proche – difficile à décoder. Lorsqu’on interrogera les intervenants sur sa vie amoureuse tous répondront « oh, elle devait certainement en parler à d’autres mais en tous cas pas à moi ! » Ses écrits lus par Chloe Sevigny qui nous ferait presque oublier qu’il ne s’agit pas de Candy elle-même, révèlent une souffrance sourde car être acceptée par certains impliqua nécessairement pour elle d’être refusée par d’autres. Souffrance aussi d’un milieu artistique instable où elle peine parfois à trouver sa place. Son cancer qu’elle affronta comme le dernier rôle de sa vie a l’âge de 29 ans l’emporta dans toute sa splendeur : belle et torturée.
Beautiful Darling est de ces films dont l’on ressort comme en deuil d’un être aimé. Impossible en effet de ne pas tomber amoureux de Candy Darling.
Où? IFC Center, 323 Sixth Avenue
Quand? Jusqu’au 28 avril.
Combien?13$

Nue York : les autoportraits dénudés d'Erica Simone

Ce rêve où l’on réalise après être sorti de chez soi que l’on est complètement nu, ca vous dit quelque chose ? Vous en cauchemardiez Erica Simone l’a fait. L’artiste, qui a grandi à Paris, s’est déshabillée dans les rues de New York – ville où elle réside aujourd’hui – et se met en scène dans les situations de la vie quotidienne.
Ainsi donc Erica est nue dans le métro, nue dans un fast-food, nue à faire la manche ou nue à faire du lèche-vitrine. Les images sont gaies et colorées. On s’amuse de l’absurde, sa nudité semblant passer inaperçue. On en finirait presque par se convaincre qu’à New York la nudité pourrait bien devenir une mode comme une autre. Ce corps nu, le visiteur photo, après photo aurait presque tendance à l’oublier, au profit d’autres paradoxes comme son choix de se propulser dans des situations «masculines» : chez un barbier, en ouvrière dans un chantier, à une table de billard.
Rapidement on s’interroge sur la démarche et c’est peut être là que le bât blesse. L’idée lui serait venue lors de la fashion week. Elle-même photographe de mode elle observe ce petit monde et se demande à quoi nous ressemblerions «si nous n’avions pas la mode pour montrer qui nous sommes, notre statut social, nos revenus, toutes ces choses.»  Oui mais voilà Erica Simone ne parvient justement pas à se mettre véritablement à nue: tatouages, piercing, lunettes de soleils, bonnets ou chaussures… L’esthétique prime sur le sens.
Et au vue du joli corps de l’artiste on se demande parfois si ce travail ne sort pas tout droit d’un numéro de Playboy ! Car ces positions aussi où le corps est mis en valeur et embelli confortent le visiteur dans une position voyeuriste, plus qu’il ne le pousse à une réflexion quelconque.
Au final l’effet provoqué par l’esthétique déconcertante des premières photos laisse donc place à un sentiment de répétition. A survoler.
Le site d’Erica Simone
Exposition: Dash Gallery, 172 Duane Street, NY.

Le 11 Septembre vu par Pascal Blondeau et Ultra Violet

Les visiteurs seront sûrement déboussolés à la vue de l’installation de cendres blanches, fruit de la collaboration entre les deux artistes sur le thème du 11 septembre. Pascal Blondeau un ancien chanteur et homme de spectacle, aujourd’hui plasticien et photographe vit à New York. Il est largement influencé par la culture pop. Ce fut donc une heureuse rencontre avec Ultra Violet, ancienne muse d’Andy Warhol (16 minutes of fame). L’exposition est la deuxième édition de “Nice to meet you” (qui consiste en collaborations entre Pascal Blondeau et d’autres artistes).
La soirée d’ouverture  gratuite et ouverte au public aura lieu vendredi 22 avril de 18h à 21h. Il y aura aussi des photos d’Hervé Saint-Helier. The Invisible Dog, 51 bergen street, brooklyn ny 11201, http://theinvisibledog.org/
Parallèlement à l’exposition de l’Invisible Dog, Pascal Blondeau expose une série de portraits aux services culturels de l’Ambassade : des créatures hybrides entre mannequins et modèles vivants, réalisées numériquement. Jusqu’à vendredi. 972 Fifth Avenue.

Les musées de New York hors des sentiers battus

New Museum
Inauguré fin 2007 sur Bowery, son bâtiment asymétrique (photo) conçu par des architectes japonais lui a valu le titre d’une des sept merveilles architecturales du monde. Design épuré, café, boutique et terrasse panoramique au dernier étage (le week-end seulement) et un leitmotiv : pas de collection permanente, mais des expositions temporaires toujours très cosmopolites. En ce moment (et jusqu’au 19 juin), la rétrospective Lynda Benglis, déjà passée au Consortium de Dijon, présente les peintures à la cire et autres sculptures en latex d’une des artistes les plus influentes pour la nouvelle génération notamment féminine.
235 Bowery, Manhattan, New York
$12, $10 seniors, $8 étudiants, gratuit pour les moins de 18 ans

Museum of the Moving Image
Réouvert depuis quelques mois, ce musée du Queens renoue avec le passé du quartier d’Astoria, centre historique de l’industrie cinématographique américaine avant que studios et maisons de production ne déménagent à Hollywood dans les années 30. Totalement repensée pour plus d’interactivité, l’exposition principale, Behind the Screen, vous révèlera l’envers du décor du petit et du grand écran, entre costumes, décors et autres secrets de tournage.
36-01 35th Avenue, Astoria, Queens, New York; 718-777-6800
$10 adultes, $7.50 seniors et étudiants, $5 enfants

International Center of Photography (ICP)
Fondé en 1974 par le photographe Cornell Capa, le frère ainé de Robert, l’ICP est depuis devenu l’institution incontournable du « 8e art » à New York. Prolongée jusqu’au 8 mai et à voir absolument si ce n’est pas déjà fait, The Mexican Suitcase, sur la Guerre Civile Espagnole. Et pour les autres expositions temporaires du moment, lisez notre article détaillé ici. À venir aussi, une rétrospective sur le photographie américain Elliott Erwitt ainsi qu’une exposition sur Hiroshima.
1133 Avenue of the Americas (et 43rd St.), New York, NY 10036, 212.857.0000
$12 adultes, $8 seniors et étudiants, gratuit pour les moins de 12 ans

Chelsea Art Museum (CAM)
On ne peut parler du CAM sans évoquer la Miotte Foundation, avec qui le musée partage ses locaux. L’une archive et protège les travaux du peintre abstrait français Jean Miotte, l’autre expose régulièrement les travaux de l’artiste, dont une rétrospective présentée jusqu’au 14 mai. De la peinture à la sculpture en passant par la céramique et la gravure, la collection permanente du musée contient aussi 500 oeuvres, la plupart issue des courants de l’Art Informel et de l’expressionnisme abstrait. Le CAM organise aussi des séries de projections, de performances, de conférences et propose un programme ludique, “CAMKIDS”, conçu pour faciliter l’accès et la compréhension de l’art contemporain aux 4-16 ans.
556 West 22nd Street, New York, NY 10011
$8, $4 seniors et étudiants, gratuit pour les moins de 16 ans

Center for Architecture
Au coeur de Greenwich Village, ce centre se destine aux professionnels, mais aussi à tous les amateurs d’architecture, d’urbanisme ou de génie civil. On y découvre aussi bien les stratégies durables mises en place en Inde pour répondre à la croissance urbaine (Jugaad Urbanism, jusqu’au 21 mai) que la richesse de l’architecture new-yorkaise. À noter, le bâtiment, très « green », utilise un système écologique de chauffage et de climatisation unique à New York.
536 Laguardia Place, New York, NY 10012
Gratuit

Pas totalement musée ni tout à fait galerie, voici une liste non-exhaustive de quelques espaces d’expositions d’art contemporain qui méritent aussi le coup d’oeil.
Art in General
Depuis maintenant trois décennies, Art in General assiste les artistes dans la production et la présentation de leurs nouveaux travaux. En leur offrant un espace pour présenter leurs oeuvres souvent peu conventionnelles, le centre cherche à apporter son soutien à des projets artistiques originaux. Il propose aussi des forums de discussion, ainsi que des programmes pour les artistes et pour le public.
79 Walker Street, New York, NY 10013
NP Contemporary Art Center
Une galerie, un espace de performances et un centre d’éducation : le NP Center se définit comme un véritable think-tank alternatif, au coeur du Lower East Side. Ses six expositions annuelles abordent l’évolution de la création contemporaine sous un angle toujours inédit et novateur.
131 Chrystie Street (entre Delancey and Broome), New York, NY 10002
Dumbo Art Center (DAC)
Avec ses allures de loft, le DAC est le plus grand forum urbain dédié à l’art expérimental sur le territoire américain. À l’origine du DUMBO Art Under the Bridge Festival (1997-2009), le centre a largement contribué à faire de ces quelques blocs entre les deux ponts un des quartiers les plus en vogue de Brooklyn.
111 Front Street, Suite 212, Brooklyn, NY 11201
donation suggérée : $2
(cliquez sur les titres pour accéder aux sites)

Quand Sébastien Stella dompte Hollywood

Entre interviews et essayage pour la première de Water For Elephants à New York, Sébastien nous reçoit chez lui à Los Angeles, tout sourire. On y parle de projets de films, de spectacles, de reportages, de studios… et on comprend pourquoi ils se l’arrachent, après tout. Charmant, il nous invite à nous asseoir sur le patio dominé par l’agrès acrobatique que lui et sa femme Katia utilisent pour entraîner leurs artistes apprentis. L’actrice Reese Whiterspoon elle aussi, est venue s’entraîner, tout comme les chanteuses P!nk et Cher, dans ce petit jardin discret.

Les passions de Sébastien, ce sont la scène, le mouvement, et la création. Ancien compétiteur gymnaste, il découvre sa vocation il y a de cela vingt ans lorsque, sur les conseils d’un supérieur, il entame le programme de l’Ecole du Cirque du Club Med. Cette expérience lui ouvre les yeux et les portes d’un monde de spectacles et de magie. À Paris où il a grandi, Sébastien est partout: outre ses performances aperçues au Cirque d’Hiver et dans l’émission Le Plus Grand Cabaret du Monde, il travaille en tant que cascadeur pour la télé et le cinéma, et se forme à d’autres disciplines comme la danse, le mime, les arts martiaux, et le parkour. Il fréquente également pendant quelque temps les planches du Studio Pygmalion. Son premier grand succès artistique, c’est la comédie musicale Notre Dame de Paris en 1998, qui le propulse au bout de quatre mois au rang d’assistant chorégraphe et coordinateur acrobatique: peu à peu, Sébastien revêt sa casquette d’entraîneur. Cette nouvelle passion ne s’arrêtera pas là.
En 2000, Sébastien part pour les USA, et se joint à la troupe du Cirque du Soleil à Las Vegas; s’en suivent deux années de représentations pour le magnifique spectacle « O », à l’occasion duquel Sébastien rencontre son épouse Katia, artiste acrobate canadienne. En 2005, ils s’installent à Los Angeles:  Sébastien fréquente l’école hollywoodienne d’acting Stella Adler, et est sollicité par l’émission Celebrity Circus sur NBC pour monter un numéro acrobatique avec une de leurs célébrités. Ce numéro télévisé tape dans l’œil de la chanteuse pop internationale P!nk, qui organise alors une rencontre acrobatique avec Sébastien sur le trapèze de Santa Monica Pier : « Ca a commencé à 12 mètres du sol, sur un trapèze… », nous dit-t-il lorsqu’on évoque son lien d’amitié avec la chanteuse américaine.
Car P!nk décide de prendre Sébastien, non seulement en tant que son entraîneur et chorégraphe personnel, mais aussi en tant que directeur-partenaire acrobatique durant toute la durée de sa tournée FunHouse tour. En un an, le Français enchaîne les pirouettes avec la rockeuse sur les plus grandes scènes internationales, sur un agrès qu’il a lui même conçu, devant plus de 20 000 spectateurs émerveillés à chaque représentation. Quelques 160 shows plus tard, Sébastien rentre à Los Angeles et reçoit l’appel d’un ami, ‘consultant de cirque’ pour le cinéaste Francis Lawrence.
«Il cherchait des artistes de cirque pour son nouveau film [Water For Elephants NDLR]; des gens créatifs qui font quelque chose de particulier. Il nous avaient sélectionné sans qu’on le sache, il avait vu des photos de moi et Katia, sur des shows que nous avions créés. Au départ, il voulait nous voir pour ça, puis Francis a appris que j’étais chorégraphe » nous raconte Seb avec engouement, «quand Francis Lawrence te regarde droit dans les yeux et te demande de travailler avec lui…t’y vas !» Et Sébastien est un fonceur, qui prend tous les défis que lui offre ce nouveau projet, y compris celui de travailler avec des animaux (un chien, des chevaux, et un éléphant de 9 tonnes appelé Tai) et une bête de scène souvent qualifiée d’indomptable : Reese Witherspoon.
En trois mois de préparation intensive, Sébastien forme la star hollywoodienne à l’art du cirque. «Ma spécialité, c’est de trouver le truc qui fonctionne, la solution face aux obstacles», nous explique-y-il. «J’aime créer un monde de fantaisie autour du mouvement». Le chorégraphe a donc également fait ses recherches, pour adapter ses directives et son entraînement de cirque à l’univers de la grande dépression des années 30, et créer une magie qui captive un public de 2011. Et puisque « [s]a plus grand fierté, c’est la réaction des gens, voir leurs émotions et leur ressenti », attendez-vous à être émus.
Crédit photo: Bjoern Kommerell
Lien vers le site Internet du film: Water For Elephants
Liens vers les sites Internet de Sébastien et Katia: Stellart Inc./ Seb&Katia

French Opera: A Short Story

Vincent Giroud, professeur à l’Université de Franche-Comté viendra présenter son livre French Opera : A short Story à la Maison Francaise de NYU jeudi 21 avril à 19h et débattra des spécificités et paradoxes des personnages types dans l’opéra français. Cette rencontre avec ce specialiste de la culture francaise en Amerique (Vincent Giroud a entre autres enseignes a Yale, Bard et Vassard) vous permettra aussi d’acquérir l’ouvrage en vente sur place.
Quand? Jeudi 21 avril à 19h.
Où? Maison Francaise de NYU, 16 Washington Mews, NY, NY 10003
Combien? Gratuit.

L'Orchestre National de Jazz au Poisson rouge

Composé d’une dizaine de musiciens de talent, l’Orchestre National de Jazz est reconnu pour son dynamisme, sa capacité d’évolution et de création de grande qualité, entre autres. Dirigé par le contrebassiste et multi-instrumentiste Daniel Yvinec depuis 2008, l’institution se plaît à réinterpréter des standards, à improviser et à inviter de nombreux artistes appartenant tant au monde du jazz que de la pop ou de la variété française, tels Arno et Yaël Naïm.
Le John Hollenbeck Large Ensemble est un projet du batteur, compositeur et chef d’orchestre américain John Hollenbeck, avec lequel il fut nommé deux fois aux Grammy Awards. Ces deux formations, expertes dans le domaine du jazz, vous emmèneront dans leur univers fait de swing, d’improvisation et de standards, avec en invités spécials Theo Bleckmann, Kate McGarry et Uri Caine.
Quand ? Lundi 25 avril 2011, à 18h30.
Où ? Au Poisson Rouge, 158 Bleecker Street, New York, NY 10012
Combien? $15, gratuit pour les membres.
Pas de réservation: premier arrivé, premier servi

"La Noire de …" à Columbia

C’est l’histoire de Diouana, une jeune sénégalaise, embauchée comme gouvernante par une famille de blancs à Dakar. Elle suit ensuite la famille en France et devient une bonne à tout faire, constamment maltraitée et victime de propos racistes.
Sorti en 1966, “La Noire de…” est le premier long-métrage réalisé par un cinéaste d’Afrique noire. Récompensé à l’époque par le Prix Jean-Vigo ainsi que par le Tanit d’or aux premières Journées cinématographiques de Carthage, ce long-métrage représente le début cinématographique de la dénonciation du post-colonialisme.
Quand ? Jeudi 21 avril 2011, 19h30
Où ? Maison Française, Buell Hall, Columbia University, 515 West 116th Street, New York, NY 10027
Combien? Gratuit
Pour plus d’informations: 212 854-4482

Une French Culture Night au paradis

Les artistes français Maxime Authier, Virginie Sahnes et Pierre Marchandot viendront présenter leurs travaux mercredi soir à l’occasion de la French Culture Night d’avril. Au programme, une exposition bilingue en 3D des plus beaux paysages de l’Aveyron, le tout dans le cadre très baroque du Haven. Ils présenteront aussi les techniques de la dorure et de la calligraphie.

Le musicien Yacouba Diabate, originaire du Burkina Fasso, fera quant à lui une démonstration de Kora, un instrument à cordes africain.

Fidèle au poste, le percussionniste Manu Leger assurera aussi l’ambiance musicale, en compagnie de DJ Madi. De 18h30 à 19h30, ne manquez pas l’apéro happy hour, sponsorisé par Ricard et Kronenbourg.

Où ? Haven – 244 East 51st St (entre 3rd et 2nd avenue)
Quand ? Mercredi 27 avril de 18h30 à 1h
Combien ? $10 à l’entrée, gratuit pour ceux qui s’enregistrent préalablement sur le site avec le code FRENCHMORNING !
Pour plus d’informations, visitez le site www.FrenchCultureNights.com

Quand Miami rend le polo sexy

Le “sport des rois” veut séduire le grand public. C’était l’objectif lors de la création du “Miami Beach Polo World Cup” il y a sept ans et petit à petit la sauce prend entre aristocrates cravatés et amateurs de crème solaire. Pour “éduquer” le public, les organisateurs sont allés chercher un animateur de télévision populaire (John Walsh, de “America’s most wanted”) qui explique que le polo n’est vraiment pas compliqué: “c’est comme le hockey sur glace, mais sur des chevaux”.
Au début, a raconté l’organisateur Bruce Oroz à Reuters, les traditionnalistes ont tordu le nez à l’idée d’amener leurs précieuses montures sur le sable de la plèbe. Ils se sont laissés convaincre, et l’évènement -gratuit pour le public général, 150 dollars pour le ticket VIP- a attiré l’an dernier 13,000 spectateurs.
Et le monde du polo tient à montrer qu’il n’a pas attendu Miami Beach pour être sexy. Dès ce jeudi, le tournoi féminin comptera parmi ses participantes le top model brésilien Paula Chermont. Et côté mâles, on pourra voir la star argentine du polo, Nacho Figueras, par ailleurs top model pour Ralph Lauren.
Pendant 4 jours entiers, vous pourrez voir évoluer les différentes équipes, et bien sûr assister au clou du spectacle, la finale du dimanche 24 avril.
Où ? A South Beach, entre la 20e et la 22e rue, derrière le Setai Hotel (2001 Collins Avenue).
Quand ? Du jeudi 21 au dimanche 24 avril 2011
Combien? Gratuit. Si vous souhaitez être VIP, cliquez ici pour réserver les billets.
Pour plus d’informations, cliquez ici ou téléphonez au 305 538-3809