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Miami vibre au rythme du reggae

Décidemment, Miami accueille tous les styles. La culture reggae est à l’honneur ce week end avec un festival désormais coutumier. Expression musicale jamaïcaine, elle symbolise aussi le mouvement rastafari. Et en plus d’être un rendez-vous musical important et original, c’est également un rendez-vous humanitaire. Comme chaque année, l’entrée est gratuite mais il vous est demandé d’apporter 2 boites de conserves pour venir en aide à différentes organisations locales et nationales.
Comme c’est un jour « d’amour, d’unité et de paix » selon les organisateurs, ce geste vous rapprochera d’autant plus du concept musical que vous venez voir. Dans cette ambiance conviviale, nul besoin d’être un fan inconditionnel de Bob Marley pour apprécier la musique. laissez-vous porter à la cool …
Parmi les artistes présents, Luciano, Cultura Profetica, Warrior King, Bonnie Casey, Spam All Stars, Jahfe, Connis Vanterpool, Ephniko, Kulcha Shok Muzik, et bien d’autres.
Où ? Au Peacock Park, Coconut Grove, 2820 McFarlane Rd. Coconut Grove, Miami, Fl 33133
Quand ? Le samedi 30 avril 2011, de 15h à 23h
Combien ? 2 boites de conserves. Enregistrez-vous avant en cliquant ici ou en téléphonant au (305) 763-4509.
Pour plus d’informations : rockazmvmt.com

Jazz à la belle étoile au MOCA

Avis aux amateurs de jazz  : munissez-vous de votre couverture, et vous pourrez écouter gratuitement une performance inédite du jeune percussionniste Andrew Atkinson sous les étoiles de Miami.

Où ? MOCA, 770 NE 125th St., Joan Lehman Building, North Miami, FL 33161; Tél : 305-893-6211

Quand ? Vendredi 29 avril à 20h

Combien ? Gratuit.

Paris, Mon Amour

Samedi 30 avril l’Alliance Française de Los Angeles vous invite au vernissage de l’exposition du photographe David Leclerc, « Paris, Mon Amour. » Nostalgique de Paname venez découvrir le travail de l’artiste, véritable hommage à l’œuvre de Doisneau.
Un Paris en noir et blanc donc pris sous des angles surprenants qui arrêtent le regard pour nous dévoiler les secrets de la ville et proposer un nouveau regard sur les incontournables classiques. Entrée libre pour le vernissage (RSVP et plus d’infos ici), des rafraîchissements seront servis.
Où ? Alliance Française de Los Angeles ,10390 Santa Monica Blvd, Suite 120, Los Angeles, CA 90025
Quand ? Vernissage samedi 30 avril de 18h a 21h. L’exposition se poursuivra jusqu’au moins de juin
 
Combien ? Gratuit.

Cuisine et nutrition en question

Universitaire spécialiste de la cuisine, de la nutrition et de la santé, Richard Delerins sera de passage à l’Alliance Française de Los Angeles jeudi soir pour une conférence en anglais.

Il traitera des défis de la cuisine au XXIe siècle, qui soulèvent notamment des questions environnementales, identitaires et génétiques.

Il s’appuiera notamment sur son projet de recherche du moment, “21st century cuisine, nutrition and genetics in France and the United States”, qui étudie entre autres ce que nos habitudes, nos pratiques et nos choix alimentaires disent de nous.

Où ? Alliance Française de Los Angeles, Ste 210, 10390 Santa Monica Blvd, Los Angeles, CA 90025-6964; (310) 652-0306

Quand ? Jeudi 28 avril à 19h
Combien ? Gratuit. Donations recommandées. RSVP à [email protected]

Les Lutins, troisième partie

Soutenu par le Ministère de la Culture, la Mairie de Paris ou encore le Centre national de la cinématographie (CNC), le festival des Lutins permet de promouvoir un genre cinématographique souvent mal connu du grand public, et met à l’honneur la nouvelle génération de réalisateurs et d’acteurs.

L’Alliance Française organise la dernière session de projections cette semaine. Au programme, trois courts métrages, dont un film d’animation, sélectionnés par des professionnels de l’industrie du 7e art parmi les meilleurs courts métrages français de l’année dernière.

Après la projection, vous pourrez tester vos connaissances sur le cinéma français lors d’un quiz qui sera accompagné d’un apéritif.

Programme

Montparnasse de Mikhaël Hers
Durée : 58 minutes

L’année de l’Algérie de May Bouhada
Durée : 17 minutes

Le petit dragon de Bruno Collet
Durée : 8 minutes

Où ? Alliance Française de Pasadena, 34 E. Union Street, Pasadena, CA 91103 ; 626 683-3774
Quand ? Vendredi 29 avril à 19h
Combien ? $10 pour les membres, $15 pour les non-membres
Réservations et informations à [email protected]

La chic galerie Maximillian emmure les street artists

«Avec l’exposition majeure du MOCA sur l’art de la rue, présentée en ce moment, c’était l’occasion idéale pour se consacrer au sujet», explique Caradoc, Américain franco -phile et -phone qui tient la toute nouvelle galerie Maximillian, située à l’entrée du Sunset Marquis. Cet hôtel prisé des stars, notamment des rocks stars en raison de son studio de musique installé au sous-sol, est aussi l’endroit idéal pour cette galerie qui a ouvert en décembre dernier. «Grâce aux musiciens et aux célébrités, c’est un bon endroit de passage», glisse Caradoc. Et qui de mieux que la bourgeoisie underground pour raffoler de (et acheter) l’art anti-conformiste et rebelle (illégal, même) qu’est celui de la rue?
Jusqu’au 26 mai, il présente donc 17 toiles signées Jean Faucheur, cet artiste de rue qui a sévi dans les années 80 à Paris et a fréquenté quelques uns de ses homologues new-yorkais tel Keith Haring (célèbre pour ses motifs enfantins). Mais si Haring est décédé il y a onze ans du Sida, Faucheur, né en 1956 à Versailles, est toujours bien vivant et actif. Sur les 17 toiles exposées, 15 ont été réalisées cette année, les deux autres datant de 2007. Pour la plupart, des portraits qui mêlent gouache et marqueurs.
Jean Faucheur, colleur d’affiches détournant des publicités dans Paris, perçoit la rue comme « les nouveaux Beaux-Arts ». «Quand tu viens de la rue (…), tu ne viens pas forcément d’un milieu favorisé ou protégé. J’ai découvert que beaucoup ne se prétendent pas artistes et je trouve ça très respectable, car tout d’un coup ils sont libres (…) Ils tentent de s’ouvrir à l’extérieur, ils n’ont pas les réseaux, ni les codes, donc ils tentent de trouver des solutions, ils vont dans la rue pour se faire connaître», disait-il en 2004 au moment de la parution de son livre « Jusque-là tout va bien ! ».
Faucheur, qui passe désormais la bombe et le pinceau comme un relais, a co-fondé voici quelques années l’association du M.U.R (1), un collectif d’artistes de rue qui officie sur les 3 mètres sur 7 du panneau de pub de la place sans nom, au croisement des rues Oberkampf et St Maur, à Paris. Si, dans la capitale française, le mouvement a su accoucher de quelques pionniers tels Faucheur ou, plus connu, Blek Le Rat (qui vient de signer aux côtés de Banksy sur un mur de San Francisco), à Los Angeles, il fait totalement partie du décor. Caradoc l’a bien compris : «What graffiti is to New York, street art is to LA ». Tel est le nom de sa prochaine exposition, en quelques sortes introduite par celle de Jean Faucheur, qui débute le 28 mai.
Caradoc laissera alors le soin au collectif Melrose/Fairfax, du nom de ce quartier où l’art de rue s’exprime intensément, de choisir les œuvres. Pour peu qu’on traîne un peu dans le dédale des graffs de la cité des Anges, on reconnaît vite les signatures ou les styles de chacun d’entre eux, que l’on a forcément repéré sur un poteau électrique ou un mur. Parmi eux, Alec Monopoly, Homo Riot, ou encore ce garçonnet, Bod Bod, qui arpente déjà à 9 ans les trottoirs nocturnes armé de sa colle et de ses affiches (dont l’une revendique « Pay teachers more ! »). Smear devrait aussi être de la partie, cet artiste arrêté en mars dernier par la police, puis condamné à 13 jours de prison et 45 jours de « nettoyage de graffiti ».
Toujours dans cet esprit décalé, Caradoc expose quelques guitares peintes, un tom de batterie signé de l’un des membres des Ramones, ou encore des ‘stickers’ (forme courante de street art) estampillés 2wenty, sur lesquels l’artiste raille Facebook, peint en forme de paquet de « cigarettes sociales », à vendre pour 20 dollars l’unité. Les toiles de Faucheur sont quant à elles étiquetées entre 2600 et 4600 dollars. Caradoc, nomade et touche-à-tout, enfant d’artistes né à Neuilly-sur-Seine, s’offre aussi le luxe de présenter quelques bijoux à vendre pour attirer le chaland. Après tout, il est diplômé d’HEC, donc le business est au moins autant dans ses gènes que, selon ses propres mots, « la sensibilité à l’art ».
http://lemur.asso.fr/
Maximillian Gallery, Sunset Marquis, 1200 Alta Loma Rd, West Hollywood.
Expo Jean Faucheur, 23 avril-26 mai.
« What graffiti is to NY, street art is to LA », 28 mai-30 juin

Régal des papilles à l'Alliance Francaise

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L’œnologue Emilio Guerra de l’association Taste du Vin prônant la démocratisation de la dégustation du vin animera le vendredi 29 avril une « Wine class » en anglais à l’Alliance Française de Miami. La dégustation est bien évidemment au programme et vous fera découvrir les crus incontournables du moment.
Au programme Bortolomiol Prosecco Brut, Santa Digna Cabernet Rose et Drouhin Chablis pour les blancs et Grivot Nuits-Saint-Georges, Torres Celeste Blue Crianza et Tedeschi Nicalo Valpolicella pour les rouges. Plus d’infos sur le site de l’Alliance Francaise.
Où ? Alliance Francaise South FLorida, 618 SW 8 St, Miami – FL 33130
Quand ? Vendredi 29 avril à 19h.
Combien ? 30$ par personne.

Newport Beach Film Festival à la française

Du jeudi 28 avril au jeudi 5 mai se tient le Newport Beach Film Festival. Au programme de cette édition 2011, plus de 300 films, dont quelques français, comme le césarisé Gainsbourg (Vie héroïque) de Joann Sfar mais aussi le remarqué Tournée de Mathieu Amalric.
Tournée sera projeté jeudi soir prochain, et la séance sera suivie d’une soirée spéciale qui s’annonce très festive.
Programme complet ici
Sélection des films français ici
Tournée, projection et soirée
Où ? 300 Newport Center Drive, Newport Beach, CA 92660
Quand ? Jeudi 3 mai de 19h à 23h30
Combien ? $15 film seulement / $25 soirée seulement / $35 film et soirée. En vente ici.

Tapas et sangria au Cercle Rouge

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La 3e édition de Circulo Rojo aura lieu dimanche 1er Mai de 16h à 20h au Cercle Rouge.
Au programme, spectacle Flamenco, tapas à gogo et vin au verre ou à la bouteille à des prix très attractifs.
Réservations fortement conseillées au 212-226-6252.
$25 par personne
Cercle Rouge
241 West Broadway
New York, NY 10013

Nicolas Sarkozy, président à l’américaine

Le Los Angeles Times s’intéresse au film de Xavier Durringer, « La conquête », sur l’ascension de Nicolas Sarkozy. Un genre inédit en France, assure le quotidien californien dans lequel on peut lire que “les réalisateurs français ne font pas de films sur un président en place“. En l’occurrence, insiste le LA Times, c’est d’abord à la vie privée que s’intéresse le réalisateur pour cette histoire “d’un homme qui gagna le pouvoir mais perdit sa femme”.
L’homme, pourtant, reste influent, en tout cas selon Time Magazine. Dans son traditionnel classement des 100 personnalités les plus influentes du monde, le président français pointe à la 32ème place, cité notamment pour son implication et son leadership dans l’intervention internationale en Libye. En tout, le Time a déniché 4 Français “influents”: après le président, arrivent Jean-Claude Trichet (37e place), le président de la Banque Centrale Européenne puis l’économiste Esther Duflo (54ème), considérée par Rana Foroohar comme une Nobel en devenir,  pour son rôle essentiel dans l’économie du développement, mettant en avant les questions microéconomiques et une plus grande implication sur place.
Enfin, à la 71e place se trouve Marine Le Pen. Plus que sa présence, c’est le choix fait le Time pour l’auteur de l’article à son sujet: le leader nationaliste russe Vladimir Volfovich Zhirinovsky. L’ancien épouvantail de la politique russe (aujourd’hui marginalisé), raconte ses conversations avec le père de son sujet, et assure notamment que Jean-Marie Le Pen a, ces dernières années, exprimé des regrets sur la stratégie du FN “qui est allé trop loin dans ses positions homophobes, anti-immigrants et parfois anti-sémites”.
Le New York Times lui se demande si face à son hyperprésident, la France ne regrette pas la monarchie… Le quotidien s’amuse en tout cas de la passion des médias français pour la mariage princier britannique. Des numéros spéciaux (70 pages dans Le Figaro!) aux retransmissions en direct (sur 3 chaînes en simultané!), le correspondant du Times se demande, sans vraiment parvenir à répondre, pourquoi ces Républicains de Français sont tellement fascinés par les têtes couronnées.

Nicolas Krafft sort l'argenterie pour les Américains

Vendredi après-midi, au siège de la filiale américaine de Christofle à New York. Des éclats de voix et de rires s’échappent des bureaux de la maison de luxe. Le Tabletop Market, exposition de 4 jours des arts de la table, vient de s’achever et l’ambiance est détendue. Nicolas Krafft, lui, n’a pas fini sa semaine: face à l’objectif du photographe, le PDG Amérique du nord de Christofle tente de garder son sérieux, un sabre à la main, sous l’air amusé de ses managers. Durant quelques minutes, il vole la vedette aux dernières créations de Haute-Orfèvrerie posées sur des banquises éphémères de polystyrène: centres de table sculpturaux de Karim Rashid, couverts baroques de Marcel Wanders ou encore vase sphérique et futuriste “atomes d’argent” de Richard Hutten… autant de preuves que «Christofle reste une marque créatrice», assure le dirigeant français.
Depuis sa nomination à la tête de la filiale, en 2006, Nicolas Krafft essaie de marier au mieux l’histoire de la prestigieuse entreprise d’orfèvrerie, fondée en 1830 par Charles Christofle, et les attentes d’un marché bien différent de celui de la vieille Europe. «Il y a toutefois une tradition de l’argenture ici, notamment en Nouvelle-Angleterre. Paul Revere (héros de la Révolution américaine, NDLR) était orfèvre à Boston», rappelle Nicolas Krafft. Si le travail du métal précieux est en passe de disparaître outre-Atlantique – la dernière manufacture, Lunt Silversmith, s’est déclarée en faillite l’an dernier- l’argenterie est toujours recherchée. «Et les Américains nous connaissent bien car nous sommes présents depuis longtemps», depuis le 19e siècle: le premier client de Christofle était le Marshall Field de Chicago.
La filiale nord-américaine a ouvert en 1953 et, aujourd’hui, les États-Unis et le Canada constituent le 2e marché de Christofle derrière la France, soit 25% du chiffre d’affaires de l’entreprise privée – encore détenue par les descendants de la famille du fondateur -,  estimé à «moins de 100 millions d’euros» selon Nicolas Krafft. La marque de luxe compte 12 boutiques dont l’historique sur Madison avenue à Manhattan (la même adresse depuis 24 ans mais Christofle va devoir déménager), Beverly Hills depuis 19 ans ou encore Miami, au mall de Bal Harbour, depuis 15 ans. Christofle est également distribué par des indépendants et par les grands magasins tels Neiman Marcus, Bloomingdale’s et Macys.
Pour réussir à s’imposer, Christofle a dû s’adapter au marché. Tout d’abord, il a fallu créer plus grand. Seaux à champagne et chandeliers ont adopté la taille XL. Désignant un imposant candélabre d’1,30 mètres de hauteur, Nicolas Krafft souligne avec humour que «c’est même un peu petit pour les mansions d’ici». Adapter le style également. Le modèle très épuré du jeune designer marseillais Ora Ïto, très apprécié en France, n’attire pas ici. Trop “simple”. Les ateliers d’orfèvrerie ont donc sorti un modèle plus au goût des Américains, baptisé Hudson, de style Art Déco, une réplique d’un couvert des années 30. L’enjeu est de taille: les services de table constituent 50% des ventes outre-Atlantique, via les listes de mariage. Les modèles classiques Marly et Malmaison restent des best-sellers. «Aux États-Unis, on vend les racines de Christofle; en France, on continue de créer pour vendre les ailes de la Maison».
Comme l’ensemble du secteur du luxe, Christofle a beaucoup souffert ces 3 dernières années. Même s’il reste des collectionneurs fortunés – un Texan vient de s’offrir une statuette à $55.000 -, la crise économique a vidé les boutiques. «C’est la première fois que nous avons vu des clients nous demander de racheter leur service!» s’étonne encore Nicolas Krafft. Il a fallu retrousser les manches pour «aller chercher le client». Le patron de Christofle Amérique bénéficie pour cela d’une expérience originale dans le monde du luxe: celle de la grande distribution. Après ses études d’économie à la Sorbonne, il a passé 10 années chez Cora et Prisunic, puis 5 ans dans le groupe de duty free AELIA, avant de partir à Shangai en 2002 pour diriger la filiale Asie de Christofle. De ces expériences, il a gardé le goût du terrain. «Je ne suis jamais aussi heureux qu’en boutique. J’ai appris à l’université comment compter, comment lire un P&L. Après, je suis un retailer, j’aime vendre», assure-t-il avec une jovialité communicative.
Et c’est un vendeur actif: il visite les magasins tous les mois, dispense lui-même des cours de sabrage de champagne et organise des tournées avec le Maitre Orfèvre Jean-Claude Bourbon des ateliers de Normandie pour promouvoir le savoir-faire maison. Il pousse ses responsables de ventes à aller chez les clients le plus souvent possible et à les relancer au téléphone. Au coeur de la crise, il crée une gamme complète de services, du nettoyage d’argenterie ($200/trimestre, le client venant rapporter ses couverts à nettoyer autant de fois qu’il le désire) à l’emballage de luxe ($10 la petite boîte) en passant par la location d’argenterie ou encore les enveloppes de “préservation” pour éviter l’oxydation de l’argenterie lors d’absences prolongées. Cette offre de services représente aujourd’hui 4 à 6% du chiffre d’affaires de la filiale américaine.
Le dirigeant, seul Français sur la cinquantaine d’employés de la filiale, s’amuse des particularités américaines et confesse avoir beaucoup appris depuis son arrivée. «J’ai fait l’erreur de croire qu’après avoir travaillé en Asie avec des Thaïlandais, des Vietnamiens, des Chinois de Shangaï ou de Hong Kong,  il serait simple de travailler aux États-Unis. Mais en fait, c’est bien plus complexe!» Nicolas Krafft a placé, dans chaque région, des managers locaux. «Faire vendre le luxe français par des Français est une erreur, ça ne marche pas», estime-t-il. Il cite pour exemple sa responsable des ventes en Californie. Grande brune élégante aux yeux clairs – venue pour la semaine à New York, elle vient saluer son boss avant de repartir pour la côte Ouest  -, Rachel connaît parfaitement tous les codes de Los Angeles. «Elle habite LA, appartient au club des Femmes de Beverly Hills et participe à tous les évènements du quartier». Ses leçons d’étiquette font le plein dans la boutique de Beverly Hills, cours pour adultes ET pour enfants, soucieux d’épater leurs amis en dressant une table parfaite d’anniversaire. C’est Hollywood…

Networking au Pain Quotidien

Jeudi soir, la boulangerie belge préférée des New-Yorkais accueille la traditionnelle soirée networking de la FACC, en partenariat avec la Belgian American Chamber of Commerce (BACC).

Vous pourrez y échanger votre “business card” avec les autres invités tout en profitant d’un apéro à la française (Vins, bières, hors d’oeuvres…).

Où ? Le Pain Quotidien, 65 Bleecker Street, NYC, NY 10012
Quand ? Jeudi 28 avril de 18h30 à 20h30
Combien ? Membres FACC (et +1) $45 chacun / non-membres $70
Plus d’informations ici et au (212) 867-0123.
RSVP à [email protected]