Diplômé de l’ENS et de Sciences Po, Vincent Delecroix a signé quelques essais sur le philosophe danois Kierkegaard ainsi que plusieurs romans remarqués : Retour à Bruxelles; Ce qui est perdu (Prix Valéry Larbaud); La Chaussure sur le toit; Tombeau d’Achille (Grand Prix de Littérature de l’Académie Française)
Il sera lundi soir de passage à New York pour une conversation avec , Olivier Barrot, écrivain et journaliste pour l’émission littéraire de France 3 Un Livre un jour.
Où ? La Maison Française de NYU, 16 Washington Mews, NYC, NY, 10003; Tel: (212) 998-8750
Quand ? Lundi 25 avril à 19h
Combien ? La conférence est gratuite et ouverte à tous.
Vincent Delecroix à NYU
HOME sur CUNY TV
A sa sortie le film Home de Yann Arthus-Bertrand avait été diffusé simultanément dans 181 pays créant un véritable buzz international à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement.
Deux ans plus tard et pour cette même journée CUNY TV vous propose de retrouver l’émotion et la réflexion portée par ce film dévoilant notre planète vue du ciel. Loin d’un simple constat alarmiste Home propose aussi une lueur d’espoir pour l’avenir dont il est bon de prendre et reprendre conscience, notamment à la lumière des récentes catastrophes nucléaires. Le film sera suivit par une interview exclusive de Yann Arthus-Bertrand.
Où ? CUNY TV est disponible sur la chaine 75 sur Time Warner, la chaine 77 sur RCN et la chaine 30 sur FIOS dans les cinq boroughs de New York.
Quand ? Du 22 au 25 avril. Le vendredi à 9h, 15h et 22h. Le samedi et le dimanche a 21h.
La perfide Albion séduit Broadway
La semaine dernière French Morning vous présentait un spectacle tout droit venu du West End de Londres – War Horse – cette semaine encore c’est une production 100% British qui a retenu notre attention : Jerusalem.
Tout comme ses personnages Jez Butterworth – l’auteur de Jerusalem – ne fuit pas son héritage. Jerusalem est un drame shakespearien. Ou une comédie, comme il vous plaira. Ca commence comme Le Roi Lear, ou comme une des scènes de Benvolio dans Romeo et Juliette: les blagues fusent au sein d’une bande de jeunes et moins jeunes et la pièce tourne à la farce. Kate Moss, les Spice Girls… Seules les références culturelles nous rappellent le changement d’époque.
Ne cherchez donc pas le lien avec le conflit israélo-palestinien : il n’y en a pas. Le titre est en réalité une référence au poème de William Blake. British on vous disait donc. Jerusalem parle de cette frange de la population britannique qui faute de pouvoir s’intégrer la société de consommation opte pour un retour à la nature. Et Jez Butterworth sait de quoi il parle: lui-même a quitté Londres pour élever quelques cochons dans le Somerset.
L’histoire tourne donc autour de Johnny «Rooster» Byron un dealer de substances pas franchement licites et sa bande d’acolytes délurés: un vieux prof qui carbure à l’acide pas toujours pris volontairement, un «best mate» trentenaire un peu paumé et une poignée d’ados comme on en fait aujourd’hui. Au conseil général de la région on aimerait bien se séparer de cet excentrique et de sa bande d’agités qui font fureur au cœur de la forêt. Comme toute drogue qui se respecte la pièce nous embarque dans un enchainement de gags en tous genres et ne reprend son sérieux que quelques minutes avant que le rideau tombe, alors que Rooster se lance dans un monologue final au combien shakespearien.
Ne vous laissez pas abuser par l’apparent délire de la pièce car ce qui fait son intérêt c’est bien la réflexion qu’elle propose sur cette classe plus anglaise que jamais qui a égaré toute forme de culture mais s’est imprégnée des mythes fondateurs du royaume. Pas étonnant donc que ce soit dans les bois que l’on installe sa caravane et alors que le temps passe on parle géants rencontrés au Pays de Galle, ancêtres biens anglais et le fils de Rooster ne cache pas ses faux airs de roi Arthur tandis que les jeunes filles en fleur se déguisent en fées. C’est peut être ca qui rend ces joyeux parasites indélogeables car comme le suggère le rideau qui n’est autre que la croix rouge sur fond blanc du drapeau anglais: l’Angleterre c’est eux.
Mais le charme de la pièce opérerait-il sans l’excellence d’une troupe d’acteurs hors pair ? Marketing oblige Broadway choisit pratiquement systématiquement « ses » acteurs à chaque pièce montée, ici pourtant la troupe anglaise qui avait déjà officié à Londres s’est imposée d’elle-même. La presse anglaise et américaine s’est donc depuis longtemps déjà extasiée sur les mérites de Mark Rylance (« Rooster »), longtemps directeur du Shakespeare Globe Theatre, qui ne serait autre que « le plus grand acteur anglais de sa génération ». Si son énergie irradie la scène le reste de la troupe n’a pourtant rien à lui envier et tous semblent rivaliser de talents pour le plus grand plaisir d’une audience que les applaudissements révèlent conquise.
Enfin mention spéciale à un remarquable décor qui nous bouscule purement et simplement dans ce bout de forêt envahit par une caravane pour le moins précaire et le bazar de tout un chacun. Dans ce romantique chaos poules et poissons rouges (vivants !) semblent les seuls garants d’une raison perdue par les hommes.
Notez toutefois avant d’investir dans des billets pour vous et votre entourage que le jeux sur les accents et l’argot britanniques rendent la compréhension de la pièce souvent complexe, le spectacle s’adresse donc à une audience à l’anglais expérimenté.
Quand ? Soirée d’ouverture le 21 avril, avant-premières ouvertes au grand public d’ici là.
Où ? Music Box Theatre, 239 W. 45th Street, New York
Combien ? De 61,50$ a 226,50$. Plus d’infos et achats des billets ici.
Plein la vue pour pas cher
Entre les réductions qui vont jusqu’à 70% ou les magasins qui réalisent des ventes à moitié prix, vous serez comblés. Surtout qu’une partie de ces offre concerne les lunettes de soleil. Tant mieux, le soleil est revenu !
Chez Vince, pas besoin de se déplacer pour avoir des réductions intéressantes ! Dimanche 17 avril, recevez $50 à partir de $250 d’achat sur place ou en ligne.
Si vous souhaitez acheter en ligne, voici le code pour les réduc’ : VINCE 50SP11.
Pour plus d’informations sur l’emplacement des boutiques et horaires d’ouverture, cliquez ici.
Les beaux jours reviennent et il faut ressortir ses lunettes de soleil. Mais sont-elles toujours en bon état ? fashion ? SI vous avez envie de changer, jusqu’à dimanche les lunettes de vue et de soleil sont à moitié prix à 10/10 Optics. Par exemple, les lunettes de soleil pour homme Ted Beker sont à $124 au lieu de $249, Les Lulu Guiness pour femme sont à $114 au lieu de $229 et les verres avec couleurs passent de $329 à $164. Et quand il ne s’agit pas de diviser les prix de moitié, le magasin vous proposent les lunette ProDesign à 70% !!
50 Madison Ave., at 26th St. (212-366-1010)
Il est encore question de vos yeux avec James Leonard Opticians, où les lunettes de vue et de soleil de chez Armani, Lafont, Dior et Prada (entre autres) sont proposées à partir de $75 jusqu’à demain samedi…
1010 Second Ave., nr. 53rd St. (212-753-7733)
Jusqu’à dimanche, la Fitzroy Gallery vend les accessoires faits mains de la boutique en ligne The Vitrine. Les foulards en soie réalisés par l’artiste Sarah Crowner sont à $135 au lieu de $200, les allumettes fantaisies du créateur Dino Sanchez sont à $15 le lot de 10, et les coussins Statue de la Liberté de Dina Weiss à $75.
77 Mercer St between Broome and Spring Sts; 212-343-8670,
Swarovski Crystallized, le concept store préféré des amatrices de strass et autres brillants organise des soldes jusqu’à lundi : les bagues ornées de pierres passent de $135 à $122, les bracelets à « charms » de $70 à $63, colliers à pierres multicolores de $84 à $76.
499 Broadway entre Broome et Spring Sts; 212-966-3322
Du dimanche 17 au mardi 19 avril, la lingerie de Brooklyn Fox est en réduction de 30 à 70%. Par exemple, le soutien-gorge en soie à pois Mimi Holiday passe de $85 à $53, le soutien-gorge en dentelle Huit est à $39 au lieu de $85, tandis que les chemises fleuries ou rayées Betsey Johnson commencent à $29.
132 N. 5th St., près de. Bedford Ave., Williamsburg (718-599-1555).
Le mercredi 20 et jeudi 21 avril, Inhabit propose des réductions importantes également. Vous pouvez enlever pas moins de $100 sur des vêtements en coton normalement autour de $160. Il en est de même pour les débardeurs qui passent de $127 à $30. Un petit plaisir que de passer de trois à deux chiffres sur le ticket de caisse (si vous ne faites qu’un achat bien entendu …).
1441 Broadway et 41st St, 28th floor.
Sur la route des Présidents (1ère partie)
Si la région de Washington DC regroupe le plus grand nombre de maisons historiques, les alentours de New York ont vu naître plusieurs présidents restés fidèles à leur terre natale. La plupart des propriétés sont aménagées en parcs nationaux, National Historic Site, ce qui induit le respect d’une certaine discipline, parfois contraignante, mais généralement garante d’une bonne organisation. Les visites guidées sont toujours intéressantes et truffées d’anecdotes, très accessibles aux enfants (les plus jeunes inquiètent toutefois les conférenciers, mieux vaut les laisser courir dehors…) Voici la liste des maisons en région new-yorkaise, des plus proches de Manhattan aux plus éloignées, toutes à découvrir dans la journée:
*Grover Cleveland Birthplace à Caldwell, New Jersey: résidence natale de Grover Cleveland, le 22e (1885-1889) et 24e Président (1893-1897), le seul à avoir connu 2 mandats non consécutifs. Cette maison modeste, construite en 1832 pour y accueillir les pasteurs de l’église presbytérienne de la ville, est typique de l’architecture communautaire locale. Grover, dont le père était révérend, y naquit le 18 mars 1837 et y vécut 4 années avant le déménagement familial dans l’État de New York. Transformée en musée, la maison est l’une des plus anciennes de Cardwell et la seule du pays consacrée à ce président. Après son 2nd mandat, Cleveland retourna vivre dans le New Jersey, à Princeton, dans une maison néo-géorgienne appelée Westland, non ouverte au public.
Route: 207 Bloomfield Ave. Caldwell, NJ. 23 miles (37 km) de NYC, 35 minutes de voiture par I-280W. Ouverture: tous les jours du mercredi au dimanche sauf jours fériés (fermé les mercredis qui suivent un jour férié), de 10h à midi et de 13h à 16h.
*Sagamore Hill à Oyster Bay, Long Island: propriété de Theodore Roosevelt, 26e Président (1901-1909). Theodore Roosevelt, né dans le quartier de Gramercy à Manhattan, fit construire cette vaste maison de style Queen Anne en 1885 et y vécut jusqu’à sa mort en 1919 (il a été inhumé au cimetière Young d’Oyster Bay). La demeure servit de maison d’été présidentielle. Elle est restée quasiment intacte depuis: décoration, bibelots et meubles sont d’origine. Aux murs sont accrochés les animaux chassés par Theodore Roosevelt lors de safaris africains. La visite peut se poursuivre sur les 83 acres de jardin (magnifique au printemps quand les cerisiers sont en fleurs), de forêts et de plages. Finir par Cold Spring Harbor (5 miles, 10 minutes en voiture par la 25A), ancien centre baleinier de Long Island.
Route: 20 Sagamore Hill Rd., Oyster Bay, NY. 36 miles (58 km) à l’est de NYC, 1 heure de voiture par I-495 E. Ouverture: toute l’année, fermé les lundis et mardis durant l’hiver; visites guidées de la maison de 10h à 16h. Pas de restaurant dans le parc.
*Springwood, Hyde Park, NY: domaine (800 acres) de Franklin Delano Roosevelt, 32e Président (1933-1945). Toute sa vie, Franklin Roosevelt considéra Springwood comme son refuge. Il la surnommait “sa Maison Blanche d’été” durant ses mandats présidentiels. Le roi George VI, la reine Elizabeth ou encore Winston Churchill ont séjourné à Springwood. Franklin Roosevelt est né en 1882 dans la propriété achetée 15 ans plus tôt par son père. De nombreux objets de son enfance ont été conservés, notamment ses collections: 200 maquettes de bateaux, 300 spécimens d’oiseaux ou encore plus d’un million de timbres. La chambre qu’occupait Franklin pendant sa présidence, son bureau, le petit ascenseur qu’il actionnait à la force du bras quand, malade, il ne pouvait plus marcher (cela impressionne toujours les enfants)… rien ne semble avoir bougé depuis la mort du président en avril 1945. Franklin et sa femme Eleanor ont été inhumés dans la roseraie du jardin, un sobre monument en marbre blanc indique l’emplacement de la tombe du couple. Sur le domaine, le Presidential Library and Museum retrace la vie du couple et renferme les milliers d’ouvrages collectionnés.
On peut poursuivre la visite 2 miles à l’Est de Springwood avec Val-Kill, le cottage dans lequel la First Lady passa les dernières années de sa vie. Et finir par une balade dans le parc. Durant les 30 dernières années de sa vie, Frankin Roosevelt fit planter 400.000 arbres.
Route: 4097 Albany Post Rd. Hyde Park, NY. 84 miles (135 km) nord de NYC, environ 1h45 de voiture par US-9N. Ouverture: toute l’année sauf Thanksgiving, 25 déc. et 1er janv.; visites guidées de la maison de 9h à 17h. Cafétéria sur place et tables de pique-nique à disposition.
*Lindenwald, Hudson Valley: demeure de Martin Van Buren, 8e président (1837-1841). Martin Van Buren fut le premier président bilingue (anglo-neerlandais) et le premier à être né aux États-Unis d’Amérique, 6 ans après la Déclaration d’Indépendance des colonies (ses 7 prédécesseurs étaient donc tous sujets britanniques). Né dans le petit village de Kinderhook, 2 miles plus loin, Martin Van Buren choisit de se retirer dans la région à la fin de son mandat et acheta cette mansion de briques rouges bâtie en 1797 sur 220 acres de terrain. Les 51 panneaux de papier peint, importés de France, sont une merveille. On peut également visiter la tour aux 91 marches.
Route: 1013 Old Post Rd, Kinderhook, NY. 130 miles (210 km) au nord de NYC, 2h45 de voiture par Tatonic State PKwy. Ouverture: de mi-mai à octobre, de 7h au coucher du soleil; visites guidées de la maison de 9h à 16h. Pas de restaurant sur place mais tables de pique-nique à disposition.
*Wheatland à Lancaster, Pennsylvanie: maison de James Buchanan, 15e Président (1857-1861). Neuf ans avant son élection, James Buchanan acheta 22 acres dans son État natal où il vécu les dernières années de sa vie. La bâtisse de style fédéral vaut la visite car elle permet d’évoquer la période pré-sécessionniste. James Buchanan est souvent peu cité dans les manuels d’histoire car, malgré ses origines nordistes, il a toujours défendu le droit des États du Sud à maintenir l’esclavage. La Guerre de Sécession éclata à la fin de son mandat et Abraham Lincoln le succéda à la Maison Blanche.
Route: 1120 Marietta Ave., Lancaster, PA. 155 miles (250 km) de NYC, moins de 3h de voiture par I-78W et US-222 S, plus de 3h par I-95 S. Ouverture: toute l’année sauf Thanksgiving, 25 déc. et 1er janv. Visites guidées de 30 minutes de 10h à 16h30 (à partir de midi les dimanches). Pas de restaurant sur place.
*pour 2011, le gouvernement américain a décrété 17 jours “admission free” dans les parcs nationaux. Les prochains jours sont: la semaine du 16 au 24 avril (National Park Week), le 21 juin (1er jour de l’été), le 24 septembre (National Public Lands Day) et le week-end du 11 au 13 novembre (Veterans Day).
La suite: d’autres maisons de Présidents à découvrir le temps d’un long week-end, à plus de 4 heures de route de NYC.
Le fondant au chocolat façon Ceci-Cela
Ceci Cela Patisserie
55 Spring Street
New York, NY 10012
Tel: 212-274-9179 | Fax: 212-274-9179
[email protected]
José Parlá s'enferme
N’attendez pas un instant de plus pour vous ruer à la Bryce Wolkowitz gallery pour les derniers jours de l’exposition de José Parlá « Walls, diaries and Paintings ».
L’artiste américain d’origine libano cubaine déchaine les «gallery goers» de Chelsea : pas de mystère cet ancien «street artist» apporte un souffle de sauvagerie nouvelle et de non-conformisme dans le monde ronronnant de l’art contemporain.
Infiniment urbain Parlá recrée un univers d’images et de sons a mi-chemin entre nos villes et son imaginaire. Des posters déchirés, des murs tagués recréés, des sons capturés : l’artiste ne snobe pas son passé.
Mais en quittant la rue pour s’attaquer à l’espace clos d’une galerie José Parlá gagne une délicatesse surprenante au travers d’un graphisme d’une finesse et d’une élégance qui rappellerait presque le monde de la couture. Ou comment le confinement d’une galerie ouvre des horizons nouveaux à un artiste wild at heart.
Quand? Jusqu’au 16 avril.
Où? Bryce Wolkowitz gallery, 505 W 24th St (Tenth avenue)
Combien? Gratuit.
Le Festival de Tribeca fête ses dix ans
Une mère qui part à la recherche de son fils homosexuel disparu en Autriche (Gone); des élections en Afrique du Sud vues par un groupe de jeunes photojournalistes (The Bang Bang Club); le parcours d’enfants roms au sein d’une école roumaine mixte (Our School); le destin de Budhia, enfant d’un bidonville indien devenu le plus jeune marathonien du monde (Marathon Boy); une histoire d’amour impossible au Caire, entre un Musulman et une Copte orthodoxe (Cairo Exit)….
C’est (entre autres) ce que vous pourrez découvrir lors de la dixième édition du Tribeca Film Festival, co-fondé en 2002 par Robert De Niro pour redonner un nouveau souffle au quartier après le 11 septembre. Cette saison, qui comprend pas moins de 88 longs métrages et 61 courts métrages (dont plusieurs premières mondiales ou américaines), sera inaugurée par le réalisateur américain Cameron Crowe (Presque célèbre, Vanilla Sky, Rencontres à Elizabethtown…). The Union, son documentaire sur Elton John (photo), sera diffusé gratuitement en plein air mercredi 20 avril, tandis que Newlyweds d’Edward Burns clôturera le festival samedi 30.
En plus de celui très attendu de la cérémonie d’ouverture, plusieurs documentaires musicaux seront à l’affiche pendant une dizaine de jours : Beats, Rhymes & Life: The Travels of A Tribe Called Quest (sur le groupe de hip-hop éponyme), Mama Africa (sur la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba), Sing Your Song (sur l’engagement politique du chanteur Harry Belafonte), When the Drum is Beating (sur le groupe haitien Septentrional) ou encore Crash&Burn, God Bless Ozzy Osbourne et Talihina Sky: The Story of Kings of Leon.
Et comme le veut la tradition, French Morning a sélectionné pour vous les films français, francophones ou réalisés par des Français de cette dixième édition :
Ma part du gâteau (My Piece of the Pie) de Cédric Klapisch – Avec Karin Viard, Gilles Lellouche, Audrey Lamy…
Les Émotifs Anonymes (Romantics Anonymous) de Jean-Pierre Améris – Avec Benoît Poelvoorde, Isabelle Carré…
L’amour fou de Pierre Thoretton – Avec Yves Saint-Laurent, Pierre Bergé…
À bout portant (Point Blank) de Fred Cavayé – Avec Gilles Lellouche, Roschdy Zem, Gérard Lanvin…
L’Assaut (The Assault) de Julien Leclercq – Avec Vincent Elbaz, Gregori Derangere, Mélanie Bernier…
Fleurs du Mal (Flowers of Evil) de David Dusa – Avec Rachid Youcef, Alice Belaïdi…
The Hideaways d’Agnès Merlet – Avec Thomas Brodie-Sangster, Rachel Hurd-Wood, Harry Treadaway…
The Ballad of Genesis and Lady Jaye de Marie Losier – Avec Genesis P-Orridge, Lady Jaye…
Mama Africa de Mika Kaurismäki – Avec Miriam Makeba, Harry Belafonte….
Matière Grise (Grey Matter) de Kivu Ruhorahoza – Avec Ruth Shanel Nirere, Shami Bizimana, Hervé Kimenyi…
Courts métrages : The Philosopher d’Abdulla Alkaabi ; Après le feu (After the Fire) de Jacques Perconte ; Sang froid (Cold Blood) de Martin Thibaudeau
A noter aussi, la présence d’un des beaux gosses du cinéma français dans un film américain : Guillaume Canet donnera la réplique à Keira Knightley dans Last Night de Massy Tadjedin.
Ne manquez pas non plus les évènements gratuits organisés pour l’occasion, des « TriBeCa talks » (discussions avec des professionnels du 7e art) aux « TriBeCa Drive-in » (projections gratuites de films en plein air) en passant par le Family Festival Street Fair, une journée d’animations et d’activités spécialement pour les enfants (sur Greenwich Street samedi 30 avril de 10h à 18h).
Réservations ouvertes au public à partir de lundi 18 avril à 11h. Cliquez ici pour plus d’informations sur les prix des tickets.
Et pour visionner les films en avant-première sans bouger de chez vous, la plate-forme TFF Virtual, lancée l’année dernière, vous donne accès à tous les temps forts du festival depuis votre télé ou votre ordinateur.
www.tribecafilm.com
Pascalito au Miles Café
Après son concert en février dernier, Pascalito est de retour au Miles Café, un nouveau club de jazz ouvert par un couple japonais.
Il sera accompagné du pianiste brésilien Luiz Simas, ainsi que de Leco Reis à la contre-basse et de Conor Meehan aux percussions. Au programme, des extraits de son dernier album Neostalgia, aux influences jazz, bossa nova, flamenco, swing, blues et tango.
Où ? Miles’ Café, 212 E. 52nd St. 3d Floor (b/2nd & 3rd Ave.) (212) 371-7657
Quand ? Dimanche 17 avril à 17h30
Combien ? $10
RSVP au (212) 371 -7657 ou ici
Sprout Festival, "Making the invisible visible"
Fondée il y a une quarantaine d’années par Anthony Di Salvo, Sprout a d’abord pour mission d’organiser des voyages de groupe à des tarifs abordables pour les personnes atteintes de troubles du développement ou de trisomie.
En 2003, le fondateur décide de conjuguer sa volonté de combattre les préjugés sur le handicap avec sa passion pour le 7e art. Il lance alors le Sprout Film Festival, un festival de cinéma qui laisse s’exprimer, sans voyeurisme ni pathos, la créativité d’handicapés d’habitude marginalisés et sous-représentés. Le festival s’exporte ensuite au delà de Manhattan sous le nom de Sprout Touring Film Festival, et l’initiative est rapidement suivie du lancement de Sproutflix : pensée sur le modèle de Netflix, cette plate-forme compte aujourd’hui 15000 clients qui peuvent visionner en streaming ou télécharger des films sur le thème du handicap.
De la fiction au documentaire, en passant par l’animation, le Sprout Festival propose une sélection de plus en plus large et variée de films internationaux chaque année. Pour cette 9e édition, une cinquantaine de courts et longs métrages de seize pays différents seront projetés, toujours avec le même critère de sélection: un handicapé mental doit jouer dans le film ou le réaliser. Et s’il cible surtout les familles avec des enfants handicapés, le festival cherche aussi à sensibiliser les spectateurs qui se sentiraient moins concernés : pari réussi, puisque les curieux sont au rendez-vous et reviennent d’une année sur l’autre.
A noter, un court métrage d’animation français fait partie de la sélection : Mon petit frère de la Lune, réalisé par Frédéric Philibert en 2008 et à visionner dès à présent sur Youtube (cliquez ici).
Où ? The Metropolitan Museum of Art, Ruth and Harold D. Uris Center For Education 81st St. & 5th Avenue, New York City
Quand ? Du vendredi 29 avril au dimanche 1er mai
Combien ? 8$ pour un programme ($6 tarif réduit), $14 pour deux programmes ($10 tarif réduit), $50 le pass week-end avec accès aux 17 programmes ($40 tarif réduit).
En vente ici.
Plus d’infos ici
Robert Plant au Hard Rock Hotel
La carrière de Robert Plant commença en 1969 avec la sortie du premier album de Led Zeppelin, super-groupe des années 70, référence ultime dans le monde du rock. Bien que ce groupe s’arrête en 1980, le chanteur n’en reste pas moins actif avec un carrière solo et de nombreuses collaborations. Son nouveau projet solo, Band of Joy, l’emmène à nouveau sur les routes pour le plus grand plaisir de ses fans. Une bonne occasion de découvrir un chanteur unique.
Quand ? Jeudi 14 avril 2011 à 19h30, et Vendredi 15 avril à 19h.
Où ? Au Seminole Hard Rock Hotel and Casino, 1 Seminole Way, Hollywood, FL
Combien? Entre $30 et $90
Pour réserver vos places, cliquez ici.