Accueil Blog Page 1641

Le quotidien en photos

(Thanks, but I’m) Just looking est le nom de la nouvelle exposition de la photographe Peggy Levinson Nolan qui dure pendant plus d’un mois  à la Dina Mitrani Gallery.
Peggy Levinson Nolan a déjà vu ses clichés exposés notamment au MoMA de New York, à San Francisco et au National Museum of Women in the Arts de Washington DC. Elle a aussi reçu de nombreuses bourses et récompenses dont le South Florida Cultural Consortium Fellowshi. La photographe a aussi enseigné pendant plus de 10 ans la photographie à la Florida International University.
Quand : du 10 mars au 23 avril
Où : Dina Mitrani Gallery – 2620 NW 2ND AVENUE – FLORIDA 33127
786. 486. 7248

Informations ICI.

Ultra music festival

Cette année, la 13e édition de l’Ultra music festival se déroule sur trois jours. Une première pour ce festival de musique électronique en plein air qui rencontre un succès croissant depuis sa création en 1999.
Parmi les plus de 300 DJs et groupes présents tout ce week-end,  trois français Martin Solveig, Laurent Garnier et David Guetta seront de la partie pour faire vibrer au son de leurs mix le Bicentennial Park de Downtown Miami.
Quand : Vendredi 25 au dimanche 27 mars 2011
Où :
Infos ICI.

Palm Beach International Film Festival

Après avoir été présenté au festival Rendez-vous with French cinema à New York, le dernier film de François Ozon Potiche arrive en Floride pour cette 16e édition du Palm Beach International Film Festival du 23 au 31 mars.
L’occasion pour le public de Miami de voir sur grand écran  Catherine Deneuve, femme au foyer des années  60, prendre la direction de l’entreprise de son macho de mari Fabrice Luchini.
Potiche est l’unique film français représenté parmi toute une sélection de fictions, documentaires et courts métrages du monde entier proposés durant tout le festival.
> Festival du 23 au 31 mars 2011
Information au 561-362-0003  ou  [email protected]
Programme des projections ICI.
Projection du film Potiche le jeudi 24 mars à 19h
au Movies of Delray, 7421 W Atlantic Ave., Delray Beach, FL 33436

Deux films français au Tower

A voir au Tower cette semaine : “Le Concert” (2009) de Radu Mihaileanu avec Mélanie Laurent et “Hors la loi” (2010) de Rachid Bouchareb avec Jamel Debbouze et Roschdy Zem, qui représentait l’Algérie à la dernière cérémonie des Oscars.
Où ? 1508 SW 8th Street Miami, FL 33135 – (305) 642-1264
Quand ? Jusqu’au dimanche 27 mars
Combien ? $6, $5 pour les étudiants
Plus d’infos sur les dates et les horaires ici

L'odeur du rêve américain

Du surf aux produits cosmétiques, la transition n’a rien d’évident. Fabrice Allain, 44 ans, l’a pourtant parfaitement réussie. Arrivé en Californie au cours de l’été 2003, le Breton n’avait pas hésité auparavant à revendre un magasin florissant, à Quiberon, pour se lancer dans l’inconnu. Un choix risqué, mais dicté par un drame familial: “Je venais de perdre mon épouse”, raconte-t-il. «Mon fils venait d’avoir 13 ans et ne supportait plus de rester dans cet environnement douloureux, chargé de souvenirs. Il fallait écrire une nouvelle page. La Californie nous attirait, nous avons tenté le coup.»
Rompus aux voyages après avoir parcouru les plus belles plages du monde à la recherche des meilleurs spots de surf, le père et le fils prennent la direction de Los Angeles avec deux valises en mains. Accueilli par un ami français à Los Angeles, Fabrice Allain connaît des débuts difficiles, très loin de ses espérances initiales. «Nous vivions à Santa Monica dans un quartier rongé par les gangs. Ce n’était pas bon pour l’école. Et question surf, il fallait partir plus au Nord. Après quelques mois, nous avons donc pris la décision de déménager pour aller à Santa Barbara.»
Sur place, Fabrice Allain doit trouver un moyen de faire vivre sa petite famille. En dépit de son passé de chef d’entreprise, il doit accepter un emploi de manutentionnaire dans une société d’aromathérapie. «J’étais prêt à prendre le premier boulot que l’on me proposait. Et c’est d’ailleurs ce que j’ai fait. Je ne le savais pas encore, mais ce travail allait changer ma vie.»
Le Breton gravit très vite les échelons et découvre toutes les ficelles du métier, depuis la filière d’approvisionnement jusqu’à la préparation des produits, en passant par la prospection. «Les patrons étaient sympas. Ils m’ont tout appris de A à Z, jusqu’aux dosages et mélanges des arômes. J’ai tout de suite aimé et je me suis passionné pour cet art de mettre en valeur les senteurs.»
Cette belle aventure connaît toutefois un brutal coup d’arrêt. A sa grande surprise, Fabrice Allain découvre en juillet 2006 que la société doit fermer ses portes du jour au lendemain. «J’étais déboussolé. Je ne m’attendais pas à cela et rien ne laissait prévoir cette décision. Lorsque j’ai été informé, je devais tant bien que mal répondre aux clients qui continuaient à appeler pour être fournis. L’un d’eux, aussi surpris que moi, a pris le temps de discuter et de m’encourager. Et sur ses conseils, j’ai décidé d’effectuer moi-même la fabrication.»
Ainsi naît «Activaroma», avec beaucoup d’énergie et peu de moyens. Durant 6 mois, le Quiberonnais – qui a pris soin de récupérer les bidons et les essences abandonnés par l’entreprise –  effectue ses propres préparations, seul dans sa cuisine, tout en assurant les livraisons des spas et salons de coiffure. Et son «nez», inné, l’incite à proposer des créations toujours plus audacieuses.
Rapidement, la qualité de ses produits lui permet d’étoffer sa clientèle. Mais Fabrice Allain veut aller plus loin et se lancer sur un marché quasiment vierge : «J’ai commencé à m’intéresser à l’huile d’Argan, qui est peu connue ici. J’ai trouvé un fournisseur au Canada et j’ai créé une nouvelle ligne de soins pour le visage, la peau, les cheveux. Elle compte aujourd’hui une quarantaine de produits.»
Aujourd’hui présentées dans plusieurs salons de beauté de la côte californienne, les créations de Fabrice Allain bénéficient d’un accueil bienveillant dans tous les établissements de soins. «Activaroma» se permet même d’envisager une distribution de ses produits dans les magasins tels que Saks. «Nous surfons sur une vague qui est assez porteuse, mais bizarrement peu exploitée, à savoir une approche naturelle des soins, alliée à la réputation d’élégance à la française».
Un positionnement payant, même si Fabrice Allain est encore à la recherche d’investisseurs pour poursuivre son évolution. Une progression qu’il envisage «dans les villes et magasins haut de gamme des Etats-Unis», avant de venir s’attaquer au marché européen.
Pour l’heure, le Breton – désormais aidé par trois collaborateurs – poursuit son travail de fourmi afin de séduire tous les salons de beauté de la côté californienne. Une mission qui ne s’arrête jamais, mais qui porte ses fruits au regard du carnet de commandes.

Alizé Cornet, une championne à l’assaut de l’Amérique

C’est lors de la présentation des Xperia Hot Shots, c’est-à-dire les six meilleurs espoirs féminins du circuit WTA (Women Tennis Association), sélectionnés par Sony Ericsson, que le rendez-vous avec Alizé Cornet (en photo ci-contre avec l’auteure de cet article) est pris. La fête a lieu à Miami Beach, au Surfcomber Hotel. La piscine est transformée en piste de danse, surmontée d’une scène. Ambiance très « Miami » : ciel bleu, palmiers, plage, mojitos et musique trop forte. DJ Jazzy Jeff (le pote de Will Smith) est aux commandes et « met  le feu ». Après presque deux heures de rythmes lourds et vibrants, Maria Sharapova en personne vient présenter son casting de stars. Leur entrée sur scène est précédée d’une vidéo, clin d’œil aux trois «Drôles de dames» de notre enfance. Le « boss » du projet de Sony  – Stephan Croix, Français lui aussi – dans le rôle de Bosley, plante un décor glamour, fantaisiste et… un professionnalisme très américain. Elles apparaissent enfin ! Une brochette internationale de jolies jeunes femmes ravies de l’accueil que Miami leur réserve. Notre française, Alizé Cornet, se présente au public dans un parfait anglais. Maria Sharapova ne leur donne alors qu’un conseil : «Restez vous-même!» Elle n’en a pas besoin…
Je rejoins Alizé derrière la scène. Elle m’accueille d’un chaleureux sourire et d’une poignée de main ferme et me fait comprendre que son temps est compté : «Ici, aux Etats-Unis, tout est très encadré» me confie-t-elle un poil agacée. En effet, je sens l’effervescence, voir la nervosité qui nous entoure.
C’est l’histoire d’une fillette de 4 ans qui voue une admiration sans limites à son grand frère : «C’est à cause de lui que tout est arrivé. Je voulais tout faire comme lui. Il jouait au tennis alors, moi aussi!» Seulement, elle s’avère plus douée que son grand frère. “J’ai continué à travailler dur et les choses se sont bien passées. En France puis en Europe. J’ai commencé à remporter tous les tournois que je disputais. Alors je me suis lancée dans la grande aventure». En 2005, elle est invitée à participer à Roland Garros à 15 ans. Elle s’incline au second face à son idole, Amélie Mauresmo. Et trois ans plus tard, elle entre dans le top 20 (16°) en atteignant la finale du Tournoi de Rome.
S’ensuit une période de flottement (la peur d’y arriver ?) durant laquelle Alizé descend  jusqu’à la 83° place. Puis, le bac en poche, désormais libre de s’investir à fond et avec le soutien d’un nouveau préparateur (Laurent Orsini), elle fait un come-back remarqué. La voilà classée numéro 65 mondiale.
Elle arrive à Miami après une belle participation au tournoi d’Indian Wells (éliminée au troisième tour). Alizé est une belle grande jeune femme de 21 ans. Ses yeux marron sont vifs et étincelants. On sent de la détermination dans son regard. Sa vie désormais se passe entre les avions et les courts de tennis. Alors Alizé, pas trop dur cette vie de troubadour ? «Non. Toutes les joueuses se connaissent depuis longtemps, on a l’habitude de vivre ensemble». C’est tout de même un peu une vie en vase clos, non ? «Oui, mais maintenant, grâce à internet et aux réseaux sociaux, c’est facile de rester en contact avec sa famille, ses amis et ses fans. C’est vivre comme les filles de mon âge !» Comment vis-tu cette nouvelle aventure des Xperia Hot Shots ? «C’est sympa. On est choyé comme des stars!»
Pas facile à son âge, d’autant plus quand on est à South Beach, lieu de fête notoire … Mais Alizé semble savoir ce qu’elle veut : «Pour réussir, il faut travailler et rester concentré.» Et toc. Et le tournoi de Miami, comment ça se présente ? «Je joue mon premier match mercredi … contre la française Virginie Razzano» répond-elle, un peu déçue par le tirage au sort.  Mais elle rebondit tout de suite : «C’est un tournoi passionnant car même s’il ne fait pas partie des Grands Chelem, c’est tout comme, tous les grands joueurs sont là». Est-ce l’occasion de trouver un surcroît de motivation ? «Non, c’est inutile. Il faut toujours aller le plus loin possible, se dépasser et mobiliser toutes ses ressources mentales.»
Mercredi, Alizé a finalement été battue par Virginie Razzano. Mais elle n’est qu’au début de sa route, qu’on lui souhaite semée de victoires.
Tout le programme du tournoi: http://www.sonyericssonopen.com/

Le sauvetage des Juifs

La Maison française de l’université de Columbia consacre deux jours à des conférences sur le thème “The rescue of Jews in France and its Empire during World War II” (Le sauvetage des juifs en France et son empire pendant la Seconde Guerre mondiale). Les discussions n’aborderont pas seulement le sauvetage des Juifs par des Chrétiens ou des civils mais aussi par d’autres Juifs et des musulmans.
Pierre Birnbaum, professeur émérite de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Sciences Po Paris, Sarah Gensburger, chercheur au CNRS et le réalisateur Pierre Sauvage feront partie des intervenants.
Quand : Jeudi 24 et vendredi 25 mars 2011
Où : Columbia Maison Française – East Gallery, Buell Hall –  116th Street et Broadway
Renseignements ICI.
Entrée gratuite.

Technologie 3D et pyramides

Dans le cadre de la série des conférences @934, le Consulat de France accueille ce soir la conférence Reconstructing the Past Using the Tools of the Future : 3D Technologies and the Giza Pyramids(Reconstruire le passé en utilisant les outils du futur : la technologie 3D et les pyramides de Gizeh) en présence de Al Bunshaft, directeur général de Dassault Systèmes USA et Peter Der Manuelian, professeur d’Egyptologie à Harvard University et directeur du project d’archives de Gizeh au Museum of Fine Arts de Boston.
Tous deux discuteront de l’utilisation de la 3D dans tous les secteurs de l’économie comme outil d’apprentissage, de découverte et d’innovation. Ils présenteront notamment la simulation 3D des pyramides de Gizeh qui permet enfin de comprendre comment elles ont été construites.
Quand : Mardi 22 mars 2011 à 18h30
Où : Consulat général de France – 934 Fifth Avenue entre la 74ème et la 75ème rue – New York, NY 10021
Réservation au 212-606-3648 ou ICI.
Renseignements ICI.

Fabrice Grinda, serial entrepreneur

Avant de rencontrer Fabrice Grinda, mieux vaut avoir bien dormi la veille et pris des vitamines. Il faut s’attendre à rencontrer quelqu’un de vif, rapide, curieux de tout et à être bombardé de noms de sites internet. À 36 ans, ce niçois diplômé de Princeton et formé chez McKinsey, dirige sa quatrième entreprise, OLX, un site mondial de petites annonces gratuites qui, selon lui, « a changé la vie de millions de personnes dans le monde ».
Lancé il y a tout juste 5 ans, OLX (à l’origine OnLine eXchange), est directement inspiré de l’américain Craigslist, créé 11 ans plus tôt. « Mais c’est une version améliorée, nouvelle génération » assure Fabrice Grinda. Comme son modèle américain, les petites annonces y sont classées par catégories (immobilier, emploi, autos-motos, produits à vendre, services… ) et répertoriées par pays, régions, villes, et même quartiers. À grand renfort de photos et vidéos, la présentation se veut plus attractive que Craigslist, l’utilisation plus interactive et moins chère car les annonces sont toutes gratuites (OLX se rémunère en publicité et par l’option payante de “mise en avant” des annonces, $2 à $10 selon l’offre et la demande).
Mais la plus grande différence avec Craigslist réside dans l’objectif que s’est fixé, dès le départ, le fondateur: la création d’un site mondial. « On a voulu un lancement dans le plus grand nombre de pays possible, car, avec internet, on ne sait jamais où ça va prendre », remarque-t-il, prenant l’exemple d’Orkut, reseau social de Google. « Orkut est devenu leader au Brésil sans que cela ait été vraiment prévisible. Pour OLX, on savait que ça allait marcher dans les pays en croissance car le placement d’annonce y est très cher, mais on ne savait pas forcément où. » Et ça a très vite pris au Brésil et au Mexique, 2 des 5 pays stratégiques du groupe avec la Russie, l’Inde et le Portugal.
Fabrice Grinda surveille depuis longtemps tout ce qui se passe sur la toile. Il a pris le virus à l’âge de 10 ans, alors écolier au Lycée français de New York, lorsque ses parents lui offrent son premier ordinateur. Adolescent, il passe ses vacances niçoises fourré dans les magasins de matériel informatique – c’est d’ailleurs dans l’un d’eux, à 14 ans, qu’il rencontre William Guillourad, aujourd’hui le VP marketing de OLX. Il est scolarisé en France lorsque naît le Web, au début des années 90. Il s’y intéresse mais se trouve vite absorbé par ses études universitaires à Princeton dont il ressortira Summa Cum Laude. « J’étais avide d’apprendre, j’ai pris tous les cours que l’on m’offrait » se souvient-il. Il y crée sa première société d’export de matériel informatique.
Depuis, Fabrice Grinda a toujours adopté les idées des autres et ne s’en cache pas. « À 20 ans, j’étais un excellent mathématicien mais sans créativité. C’est en observant ceux qui ont réussi avec de nouveaux concepts que j’ai créé mes entreprises ». À 23 ans, il quitte le cabinet de conseil McKinsey où il a appris « à penser, écrire et communiquer business » pour lancer en France la réplique d’eBay, Aucland.fr, vendu 2 ans plus tard, en pleine bulle internet, à Bernard Arnault; à 27 ans ans, il retourne aux États-Unis créer Zingy, entreprise de contenus mobile inspiré du français Kiwee et acheté 3 ans plus tard $80 millions par le japonais ForSide. Enfin à 32 ans, avec son ami Alec Oxenford, un ancien d’Harvard basé à Buenos Aires, il adapte mondialement le concept américain de Craigslist. $10 millions sont levés la première année, $18,5 millions 2 ans plus tard.
« Nous pourrions être rentables – et nous l’avons été – mais nous préférons investir », précise le boss. OLX, qui emploie 170 personnes, est aujourd’hui utilisé dans 90 pays et 40 langues. Avec 150 millions de visiteurs uniques par mois, le site est leader en Amérique latine, en plein essor en Europe de l’Est et en Asie du Sud.  Mais, si l’entreprise reste toujours basée à New York, OLX n’a pas réussi à concurrencer sur son terrain Craigslist, bien ancré dans le paysage communautaire américain avec ses 55 millions de visiteurs uniques par mois. Même chose en France: Leboncoin.fr reste le numéro 1 des sites d’annonces gratuites, malgré le demi-million de dollars investi par OLX.
PDG « 60 heures par semaine », Fabrice Grinda est aussi business angel « 10 heures par semaine » selon son propre décompte. Il a déjà investi dans 55 entreprises, 26 rien que l’année dernière. Il en a revendues 13, dont une à Google, LabPixies. Il investit moins d’argent qu’avant ($50.000 en moyenne) mais dans davantage de projets, au rythme de 2 par mois. Pratiquement tous ses déjeuners sont consacrés à la rencontre de jeunes entrepreneurs en quête de fonds. Fabrice Grinda semble avoir du flair: sur 10 investissements, il estime à 7 le nombre de success stories. La clé du succès selon lui: « la ténacité et le raffinement perpétuel. La réussite, c’est 1% d’amélioration répété des millions de fois ».
Une recette qu’il dit s’appliquer à lui-même, aussi bien dans le business que dans sa vie personnelle. En lisant son blog, on imagine le chemin parcouru par l’étudiant introverti « qui ne savait pas communiquer, surtout avec les filles! » Il y décrit ses idées, ses rencontres, mais également son quotidien. Le tout illustré en 300.000 photos. « A l’avenir, il n’y aura plus de vie privée, donc autant tout rendre public tout de suite! » considère-t-il. Pour autant, Fabrice Grinda a appris à faire le break: il éteint téléphone et écran d’ordinateur le temps de l’interview (90 minutes), ne répond « qu’à quelques emails » le week-end et prend le temps de dîner dans ses restaurants préférés de Manhattan (La Petite Maison et Il Buco) « car, l’important, c’est de rester focus sur le moment présent ». Un challenge pour le French Webman sans cesse en quête d’idées nouvelles.
 
Credit photo: Anthony Behar/Sipa Press

Le groupe reggae Dub Inc à NY

Avant de poursuivre leur tournée en France, le groupe reggae français Dub Inc s’arrête à New York pour un concert ce soir. L’occasion d’écouter en live les titres phares “Dos à dos”, “Laisse le temps” ou encore “Tout ce qu’ils veulent” issus de leur dernier album Hors contrôle.
Créé en 1997 à Saint Etienne, le groupe s’est fait une place sur la scène française et internationale. Des textes engagés sur des musiques entraînantes et vibrantes aux couleurs reggae et orientale est leur marque de fabrique. Les artistes Brown Rice Family, DJ Gravy et DJ Misbehaviour seront aussi au programme de cette soirée.

Quand : Mardi 22 mars à 20h
Où : Drom – 85 Avenue A entre 5th et  6th Av – New York, NY
Renseignements et réservations au 212-777-1157 ou ICI.

Bretagne en couleurs

Jean Duquoc trouve son inspiration dans les paysages de Bretagne. La terre, la mer et le ciel sont omniprésents dans ses peintures. Les couleurs vives et chaudes de ses toiles font penser à des Van Gogh ou des Gauguin. Né en France en 1937, il a appris à peindre seul tout d’abord en mémoire de son frère, un écologiste convaincu. L’artiste a déjà été publié dans de nombreux livres et magazines. Ses oeuvres ont également été exposées dans toute l’Europe et aux Etats-Unis.

Quand : jusqu’au 3 avril 2011
Où : Canfin Gallery – 39 Main Street – Tarrytown, NY 10591
Renseignements au 914-332-4554 ou ICI.

Les Pintades passent à la… French Culture Night

Mercredi soir, Layla Demay sera à l’Opia Lounge pour une séance de dédicace de son dernier ouvrage (co-écrit avec Laure Watrin) Les Pintades passent à la casserole. Paru en France aux éditions Calmann-Lévy l’année dernière, cet ethno-guide culinaire recense des bonnes adresses parisiennes et new-yorkaises, des chroniques mais aussi des recettes, toujours sur le ton léger qui a fait le succès des Pintades.
Toute la soirée, l’artiste d’origine marocaine Pierre-Henry Guérard présentera aussi ses sculptures en papier, toujours sur le thème du volatile. Fidèle au poste, le percussioniste Manu Leger assurera l’ambiance musicale, cette fois-ci en compagnie de DJ Madi. De 18h30 à 19h30, ne manquez pas l’apéro happy hour, sponsorisé par Ricard et Kronenbourg. Et pour l’after-party, direction le Chelsea Lounge – plus d’infos sur  www.europeannightlife.com
Où ? Opia Lounge & Restaurant du Renaissance Hotel – 130 E 57th St (et Lexington Avenue).
Quand ? Mercredi 23 Mars de 18h30 à 1h
Combien ? $10 à l’entrée, gratuit pour ceux qui s’enregistrent préalablement sur le site avec le code FRENCHMORNING ! Le livre sera en vente pour 29 (moins 5% si vous le réservez sur le site internet).
Mercredi 30 Mars de 18h à minuit, le Plates restaurant (121 Myrtle Boulevard, Larchmont, NY) accueillera aussi l’auteur que vous pourrez rencontrer autour d’un dîner sur le thème de la pintade, spécialement concocté par le chef Matthew Karp.
Pour plus d’informations, visitez le site www.FrenchCultureNights.com