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René Magritte par Virginie Devillez

Virginie Devillez travaille normalement au Musée Royal des Beaux-Arts de Belgique. De 2008 à 2009, elle a été chef de projet et co-commissaire pour l’ouverture du nouveau Musée Magritte à Bruxelles. Son expertise se concentre sur la relation entre histoire et art, un domaine dans lequel elle a publié de nombreux ouvrages. Mme Devillez a aussi présenté des documentaires pour la télévision belge et a organisé et participé à de nombreux colloques, séminaires et conférences.
Pour vous, Mme Devillez fera une présentation de Magritte complète. Plusieurs aspects seront abordés à savoir l’oeuvre de l’artiste mais aussi sa vie et la façon dont il a travaillé ses oeuvres.
Cet événement est présenté par l’Alliance, en coopération avec le Consulat général de Belgique.

Quand ? Jeudi 24 mars, 19h

Où ?L’Alliance Francaise de Los Angeles – 10390 Santa Monica Blvd, suite 120 – Los Angeles, CA 90025
Evènement gratuit.

Ouvrir un compte bancaire aux Etats-Unis

Si toutes les banques françaises sont représentées sur le territoire américain, elles ne fonctionnent que comme banques d’investissement ou d’affaires. Il est donc indispensable d’ouvrir un compte individuel dans une banque américaine.
Pour ouvrir un compte, on vous demandera votre passeport ainsi que votre numéro de “Social Security” (si vous ne l’avez pas encore, une carte bancaire type Mastercard ou Visa valide suffira), un justificatif de domicile (facture) ainsi que votre permis de conduire. Si vous y pensez avant de quitter la France, n’hésitez pas à demander une lettre de recommandation à votre ancienne banque, elle pourrait faciliter vos démarches.
Les moyens de paiement sont multiples aux Etats Unis, mais c’est surtout le “cash” et la carte bancaire qui sont acceptés dans la majorité des cas. Adeptes du chéquier, vous devrez vous habituer à devoir trouver une alternative. Les rares fois où ils seront acceptés, prévoyez de devoir montrer au moins deux pièces d’identité.
Votre banque peut vous proposer plusieurs types de cartes de paiement. La “debit card” est sans doute la plus courante, elle vous permettra de retirer de l’argent et de payer directement les commerçants. A ne pas confondre avec la “ATM card” avec laquelle vous pourrez uniquement retirer du liquide au distributeur. La “credit card” fonctionne sur la base du crédit “revolving”. Vous remboursez en fin de chaque mois une partie ou l’intégralité de ce que vous avez dépensé à un organisme de crédit. Attention, comme tout crédit, cela induit des intérêts parfois élevés.
Petit conseil, gardez tout de même votre carte bancaire française pour les premières semaines aux Etats Unis pour éviter de vous retrouver sans le sous.

"Porc-Epic", écrivain légionnaire

Tout téléspectateur de la TV française dans les années 80 connaît le ton lyrique et un brin dramatique de Frédéric Mitterrand. Un ton qui sied parfaitement aux discours officiels et le ministre de la Culture ne s’en est pas départi pour faire honneur à Eva Marie Saint, l’actrice de la Mort aux Trousses, à l’écrivain James Ellroy – « le maître des rêves en noir et des contre-histoires » – ou encore au réalisateur Gus Van Sant, tous les trois sacrés chevaliers des arts et des lettres.
Depuis son pupitre bleu blanc rouge installé face au jardin de la villa, Frédéric Mitterrand a aussi remis la Légion d’Honneur à l’écrivain Alain Mabanckou, et a salué son «mic-mac identitaire tricontinental, son ironie voltairienne, sa poésie». L’auteur des « Mémoires d’un Porc-Epic » (Prix Renaudot en 2006) est né au Congo, a travaillé en France et enseigne aujourd’hui la littérature francophone à l’université UCLA à Santa Monica.
Pour le « petit-fils nègre de Vercingétorix » comme il se surnomme, cette distinction va avant tout à la langue française : «parler le français ici, là où elle est une langue étrangère, lui donne encore plus de beauté et de pureté». La médaille au revers de son veston évoque elle le souvenir de son grand-père. «A chaque fois que je suis décoré, il se rappelle à moi, il fait crépiter les micros comme tout à l’heure. En tant qu’ancien combattant de la France qui n’a jamais été décoré, il trouve peut-être injuste que l’on décore à sa place un écrivain !», rit-il.

Emilio Robba, fleuriste-illusionniste

Il y a 14 ans, Emilio Robba, grand voyageur amoureux de la nature, débarque à Miami pour y découvrir  sa faune luxuriante et tropicale. Il n’a pas vraiment d’idée précise sur ce qu’il va y faire mais son brillant passé lui a permis d’acquérir – enfin ! – la confiance qu’il lui manquait pour se sentir libre et un poil fataliste :  «Ma vie est faite de rencontres heureuses. Si quelque chose doit se passer, cela se fera».
Ancien étudiant des Beaux Arts à Paris, Emilio –issu d’une famille d’artistes italiens – laisse tomber son ambition de devenir artiste peintre le jour où il rencontre sa femme et ils décident ensemble de fonder une famille. Il devient fleuriste-paysagiste, trouve un vrai plaisir dans la composition de jardins – «c’était à mi-chemin entre la sculpture et la peinture» – et se fait vite remarquer en créant des jardins exotiques. L’orchidée devient sa muse et son emblème.
En 1979, le Printemps Haussman à Paris, dénicheurs de tendances et de talents, lui demande de se lancer dans la création de fleurs artificielles. «Jamais !» est sa première réponse. Mais il finit par accepter et s’installe peu après sous le dôme du Printemps pour présenter deux expositions : une d’orchidées naturelles et une d’orchidées d’illusion. Le succès est immense. Deux ans plus tard, Pierre Cardin fait appel à lui pour ouvrir  la première boutique de fleurs de la très réputée maison « Maxim’s ». Il dessine alors ses premières compositions factices d’orchidées. Le couturier est certain de son talent : «Pierre Cardin m’a poussé à signer mes oeuvres et à déposer des brevets». Ces compositions florales sont bluffantes de vérité et ont une allure folle. Leur toucher même est impressionnant. Elles deviennent un objet de décoration à part entière, un objet de luxe aux lignes pures et couleurs délicates, un objet incontournable. Il ne cessera de chercher des moyens de reproduire, le plus fidèlement possible, leur fragilité, leur élégance, leurs formes subtiles.
Nous retrouvons Emilio Robba à Miami, dans le show room du Design district qui n’est autre qu’une jungle luxuriante mais contemporaine (le blanc est omniprésent): je me fraye un chemin au milieu de compositions magestueuses, plus hautes les unes que les autres. Posés sur des meubles transparents (de façon à ce qu’ils ne nuisent pas à l’objet), des vases aux lignes épurées accueillent des bouquets de fleurs délicates aux couleurs intenses et subtiles ;  des coupes, de tailles diverses et aux formes arrondies, offrent un spectacle d’une beauté rare : des orchidées prisent dans les parois, y sont précieusement conservées pour le plus grand plaisir de nos yeux. Aux murs, des photos de grande taille sont là comme le témoin des nombreux voyages d’Emilio. « Je suis un nomade, héritage de mon père qui plantait son cirque de villes en villes ».
Il s’est imposé à Miami comme le spécialiste de la décoration florale des bateaux de croisières de luxe. La compagnie Celebrity Cruise a été son premier client. Il se souvient, amusé, du premier rendez-vous au cours duquel le vice-président lui assure qu’il veut des fleurs fraîches et pas autre chose ! Emilio pose alors sur le bureau une de ses compositions : quelques fleurs (factices !) délicatement posées dans un vase aux courbes délicates. «C’est exactement ça que je veux !» s’exclame son nouveau client.
Avec Costa Croisière, il ouvre la première boutique sur un paquebot : «une boutique souvenir, chic et de luxe». En  Avril prochain, ce sont 4 autres boutiques qui verront le jour. Il décore aussi les tables et salles de bain du nouveau méga-yacht, le Boréal, de la compagnie du Ponant.
Emilio est un homme comblé et heureux. Et fort de cela, il continue à explorer la planète pour y chiner de nouvelles idées ; comme le bois pétrifié, ramassé autour des volcans en Indonésie, avec lequel il réalise des meubles ; ou encore, les cours qu’il donne bénévolement dans une école d’art à Casa de Campo en République Dominicaine.
Ce dont il a envie maintenant, c’est « d’échanger, de transmettre », de s’enrichir d’une autre façon.
http://www.emiliorobba.com/
 
 

Marine Palin ou Sarah Le Pen?

En digne fille de son père, Marine Le Pen fait parler d’elle, même outre-atlantique. La présidente du Front National, qui d’après plusieurs sondages parus la semaine dernière arriverait en tête au premier tour des élections présidentielles, “sème le désordre” dans la sphère politique française, relate Voice of America. Si l’article évoque les biais des instituts de sondage et le rôle des médias dans cette percée, il n’hésite cependant pas à ranimer les douloureux souvenirs d’avril 2002 et voit dans ces résultats la possibilité d’un scénario similaire en 2012. Un pronostic pas si extravagant, si l’on en croit le blog Global Spin du Time qui mentionne aussi l’éventuel succès de ce parti jadis “paria” de la politique. Cependant, l’auteur Bruce Crumley l’affirme : “une année est une éternité en politique”, et le sort de la France n’est heureusement pas encore scellé.

Décidément passionné par Le Pen fille, le blogueur tente même de la comparer à la leader républicaine Sarah Palin dans un autre article du blog, intitulé “Marine Le Pen et Sarah Palin : qui est la plus extrême ?”. Si la présidente du FN en ce moment en déplacement sur l’île de Lampedusa, au sud de Sicile (Washington Post) a elle-même affirmé que son courant n’avait rien en commun avec le Tea Party, l’auteur essaye de leur trouver des points communs : Anti-immigration, peine de mort, et nationalisme ne suffisent cependant pas à passer outre les “traditions culturelles et gouvernementales” des deux pays, qui font notamment que les deux femmes ne partagent pas le même point de vue sur le rôle de l’Etat.

“La France reconnaît l’opposition libyenne” titre le Wall Street Journal. Jeudi dernier, Sarkozy a en effet été le premier sur la scène internationale a admettre la légitimité du Conseil national de transition, l’opposition principale au Colonel Kadhafi. Un pari risqué, et une “déclaration unilatérale” trop prématurée pour certains dirigeants européens, rajoute un blog de CNN. De passage à Paris lundi, Hillary Clinton a rencontré les ministres des affaires étrangères des pays du G8 pour discuter de la crise libyenne, ajoute The Associated Press. Après le séisme de vendredi et ses conséquences nucléaires, la situation au Japon était aussi à l’ordre du jour, avant que la secrétaire d’Etat américaine ne décolle pour l’Egypte et la Tunisie.
Deux personnalités françaises du troisième-âge font aussi couler de l’encre :
Thérèse Blondeau d’abord, présentée par Reuters comme la seule athlète féminine française survivante des Jeux Olympiques de Berlin de 1936. Aujourd’hui âgée de 97 ans, l’ex-nageuse professionnelle se souvient de son séjour dans la capitale allemande et raconte l’espionnage orchestré par Hitler, qui voulait faire de cette rencontre sportive “un symbole de supériorité de la race aryenne et du nazisme”.
Le New York Times dresse aussi le portrait d’un autre nonagénaire français : le « héros de la résistance française », Stéphane Hessel, 93 ans et auteur du best-seller « Indignez-vous! » (1,5 millions d’exemplaires vendus). Le quotidien revient sur son enfance atypique qui a même inspiré «Jules et Jim» à François Truffaut, et énumère les critiques politiques et littéraires dont il a fait l’objet.
Enfin, le même quotidien consacre un article à une polémique passée quelque peu inaperçue dans la presse internationale: le projet de Nicolas Sarkozy de Maison de l’Histoire de France, loin de faire l’unanimité. Pour le New York Times, chaque président français a été à l’origine d’un monument culturel resté dans les annales : Beaubourg pour Pompidou, le Musée d’Orsay pour Giscard d’Estaing, l’Opéra Bastille, la BNF, l’Institut du Monde Arabe ou encore la pyramide du Louvre pour Mitterrand. Le “Président Bling-Bling”, comme l’appelle ironiquement le quotidien, qui ne s’était pour l’instant pas distingué par ses initiatives culturelles, s’est finalement décidé à léguer un “héritage culturel”.  Un “instrument” politique et “idéologique”, voilà ce que retient le NY Times du projet présidentiel de Maison de l’Histoire de France, qui devrait ouvrir d’ici 2015 dans les Archives Nationales, au coeur du quartier parisien du Marais…

Ouvrir un compte bancaire à New York

Si toutes les banques françaises sont représentées sur le territoire américain, elles ne fonctionnent que comme banques d’investissement ou d’affaires. Il est donc indispensable d’ouvrir un compte individuel dans une banque américaine.
Pour ouvrir un compte, on vous demandera votre passeport ainsi que votre numéro de “Social Security” (si vous ne l’avez pas encore, une carte bancaire type Mastercard ou Visa valide suffira), un justificatif de domicile (facture) ainsi que votre permis de conduire. Si vous y pensez avant de quitter la France, n’hésitez pas à demander une lettre de recommandation à votre ancienne banque, elle pourrait faciliter vos démarches.
Les moyens de paiement sont multiples aux Etats Unis, mais c’est surtout le “cash” et la carte bancaire qui sont acceptés dans la majorité des cas. Adeptes du chéquier, vous devrez vous habituer à devoir trouver une alternative. Les rares fois où ils seront acceptés, prévoyez de devoir montrer au moins deux pièces d’identité.
Votre banque peut vous proposer plusieurs types de cartes de paiement. La “debit card” est sans doute la plus courante, elle vous permettra de retirer de l’argent et de payer directement les commerçants. A ne pas confondre avec la “ATM card” avec laquelle vous pourrez uniquement retirer du liquide au distributeur. La “credit card” fonctionne sur la base du crédit “revolving”. Vous remboursez en fin de chaque mois une partie ou l’intégralité de ce que vous avez dépensé à un organisme de crédit. Attention, comme tout crédit, cela induit des intérêts parfois élevés.
Petit conseil, gardez tout de même votre carte bancaire française pour les premières semaines aux Etats Unis pour éviter de vous retrouver sans le sous.

Bien se nourrir à New York

Les supermarchés de type Monoprix ou Champion ne courent pas les rues à New York. Si les Duane Reade et autres Wallgreens sont partout, ils ne sont pas les meilleurs endroits pour trouver des produits frais et de bonne qualité. Petit tour des enseignes qui vous offriront tous les produits nécessaires pour vous sustenter.
-Les supermarchés
Whole Foods
Ce temple de la bonne bouffe est connu de tous les New Yorkais. Le rez-de-chaussez est un véritable lieu de perdition pour qui aime bien manger. C’est une sorte d’immense rayon traiteur où vous pourrez trouver de la cuisine du monde entier: plats indiens, français, américains, japonais, salades toutes préparées et bons desserts. L’endroit rappelle un peu l’épicerie du Bon Marché, les prix également malheureusement. Au sous-sol, vous trouverez tout les produits dont vous avez besoin pour faire vos courses.
Il en existe plusieurs à NYC, notamment à Union Square:
4 Union Square South
New York, NY 10003 USA
212.673.5388
Store hours:
8:00 a.m. to 11:00 p.m. seven days a week.
Pour les autres adresses, cliquer ICI.
Trader Joe’s
Pour les budgets plus petits, on conseille la chaîne Trader Joe’s. Un bon compromis pour ceux qui cherchent des produits frais (et bio aussi) à prix raisonnables. Attention, la file d’attente pour accéder aux caisses est très longue, elle démarre dès l’entrée du magasin. Mais elle avance finalement assez vite. On conseille de commencer par les produits qui se trouvent au centre du supermarché (fruits,légumes, pâtes…). Puis placez-vous dans la queue et remplissez votre caddie au fur et à mesure que vous avancez, dans les rayons externes et devant lesquelles vous passerez en allant vers les caisses. Vous gagnerez du temps!
Là encore il existe plusieurs magasins et notamment un à Union Square:
142 E. 14th St.
New York, NY 10003
Phone Number: 212-529-4612
Trading Hours: 8:00 am – 10:00 pm
Pour les autres adresses, cliquer ICI.
Juste à côté vous trouverez aussi un Trader Joe’s Wine.
Et également…
Fairway Market
2127 Broadway (75th St)
Cliquer ICI pour les autres adresses.
Back to the Land
Cliquer ICI pour les adresses.
Basic Foods
204 Washington St
-Les Marchés
Pour ceux qui aiment faire le marché, on trouve des “Green markets” un peu partout dans la ville. Ils ont pour but de soutenir les agriculteurs locaux. Vous trouverez fruits et légumes mais aussi viandes et bons pains, les étals donnent envie de tout acheter. Vous en trouverez un notamment à Union Square, mais il y en a désormais plusieurs dizaines dans tout New York.
Le plus grand, et le plus ancien est à  Union Square West sur la 15 St. jusqu’à la 17 St les lundis, mercredis, vendredis et samedis de 8h à 18h.
Pour les autres adresses, cliquer ICI.
 
Photo par Funkyah

Les Gipsy Kings, stars américaines

Ils ont toujours la forme! Vingt cinq ans après leur conquête du monde, les Gypsy Kings continuent de remplir les salles américaines. Aucun groupe français n’a vendu autant d’albums qu’eux aux Etats-Unis (ou dans le monde d’ailleurs) et ils continuent d’être la référence absolue du genre qu’ils ont imposé, la “rumba flamenco”. Et si, comme ils le disent “en France on nous oublie un peu”, ici, c’est d’abord la population latino qui fait leur succès. Eva Longoria (l’ex Mme Tony Parker) ne jure que par eux et dansait sur leur musique pour ses 36 ans le week-end dernier.
Ils étaient récemment en Floride, au Texas, dans le New Jersey et au Radio City Hall de New York où la caméra de French Morning les a rencontrés. (Ils seront de retour en mai et en août. Voir sous la vidéo les prochaines dates aux US)
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=BzXAWSUhC-g]
Les prochaines dates aux US:
Friday, May 13 Westbury, New York Westbury Theatre
Saturday, May 14 Montclair, New Jersey The Wellmont Theatre
Sunday, May 15 Houston, Texas Arena Theatre
Wednesday, May 18 Anaheim, California City National Grove of Anaheim
Friday, May 20 Chandler, Arizona Gila River Casino
Sunday, May 22 Sonoma, California Sonoma Jazz Festival
Tuesday, May 24 Minneapolis, Minnesota State Theatre Sunday,
August 14 Los Angeles, California Greek Theatre Wednesday,
August 17 Arvada, Colorado Arvada Center
Friday, August 19 Vienna,Virginia Wolf Trap
Saturday, August 20 Vienna, Virginia Wolf Trap
Wednesday, August 24 Kennett Square, Pennsylvania Longwood Gardens
 

Paris vs New York : les dessins du succès

Tour Eiffel ou Statue de la Liberté, colonne Morris ou colonne fumante, façade en pierre de taille ou en brique, … Vous avez sûrement déjà vu sur internet ces dessins qui font l’objet d’un match graphique entre la ville lumière et la Grosse Pomme.
Graphiste et designer français de 31 ans, Vahram Muratyan a lancé mi-octobre dernier le blog Paris Versus New York. De liens en clics, ses dessins ont rencontré un véritable succès sur la toile. Des expatriés français à New York pour la plupart mais aussi des amoureux de ces deux villes mythiques ont été conquis pas ses dessins aux couleurs pures et formes géométriques. Après seulement cinq mois de posts réguliers, son site compte déjà plus de 1,5 millions de visites.
Un succès artistique transatlantique auquel Vahram Muratyan ne s’attendait pas quand il est arrivé ici en septembre dernier pour trois mois. Déjà venu en tant que touriste dans la Grosse Pomme, son séjour avait cette fois un but professionnel. Il a voulu voir si un marché existait aux Etats-Unis pour les livres objets qu’il produit grâce sa société de création graphique Viiz, montée avec une associée il y a cinq ans.
Dans le métro ou dans le café, toujours à l’affût, il met ses idées dans un carnet de croquis. Il  a ainsi publié près de quarante dessins depuis le mois d’octobre et une centaine sont toujours dans les cartons. “Au début c’était pour m’amuser, faire marrer les potes, je voulais faire comme un carnet de bord pour montrer mon expérience au jour le jour en image.”
Mais rapidement son simple blog Google fait mouche sur la toile. “Cinq jours après le lancement, coolhunting.com l’a mis en lien sur le site et en un jour je suis passé de 400 à 4000 visites sur le blog. Facebook et Twitter l’ont relayé ainsi que les blogs. Je ne connaissais rien à Twitter ni à la blogosphère. C’est allé super vite.

Paris versus New York reçoit en moyenne entre 5 000 à 10 000 visiteurs uniques par jour. Les Français adorent le taxi, « peut-être le plus méchant de mes dessins ». Mais pour le graphiste par question de valoriser une ville plutôt qu’une autre. « J’ai appelé cela un match visuel mais je n’ai pas réellement voulu donné un vainqueur ce sont plus des comparaisons, des parallèles, des contradictions et des paradoxes. »
De retour dans la capitale romantique,Vahram Muratyan a moins le temps de publier régulièrement des illustrations. Ce qui lui manque tout de même de New York ? Le ciel bleu et la luminosité.
Après avoir mis en vente sur le blog douze posters mi-novembre à la demande des internautes, des t-shirts ou autres goodies pourraient venir. En attendant Vahram Muratyan travaille à la publication d’un livre en fin d’année regroupant tous les dessins de son blog mais aussi des inédits. Paris versus New York ne pourrait bien être qu’un début pour ce graphiste plein d’idées. « Pour l’instant c’est ces deux villes, peut-être qu’il y en aura d’autres. »

Pour une Saint-Patrick réussie

La Saint Patrick’s Day à New York ne peut se passer de l’évènement majeur de la fête; la Parade. Il faut le savoir, c’est la ville de New York qui abrite la plus grande parade pour la Saint-Patrick, avec plus de deux millions de spectateurs sur la 5ème avenue. Rendez-vous jeudi 17 mars à 11H sur la 5ème avenue à partir de la 44ème rue pour le début des festivités.
Après avoir profité des spectacles de rues, préparez-vous à découvrir une autre facette de la Saint Patrick’s Day, la tournée des bars… Mais attention Dress Code obligatoire : Green Style. Vêtements, fleurs et  chapeaux sont les pièces phares de la journée, mais vous trouverez également des bières uniques de couleur verte, des bagels verts, des fontaines d’eau verte et même l’Empire State Building sera illuminé d’un vert flamboyant pour la célébration.
C’est parti, French Morning vous a concocté un petit itinéraire par quartier.
Manhattan au dessous de la 14th street:
– Le Bar 13 propose deux formules pour profiter au maximum de la fête. Soit l’entrée générale à 13$, avec en cadeau une bière. Soit la formule « open bar » pour 50$.  Attention, réservation obligatoire: tickets.murphguide.com
Où ? 35 E.13th St.
(bet. Broadway & University Pl.)
 Greenwich Village
Parkeside Lounge, c’est le pub sympa et branché du Lower East Side. Au programme pour la Saint Patrick, des mixtures spéciales, des performances sonores et du Whisky Jameson gratuit.
Où ? 317 E. Houston St. (Attorney St.) Lower East Side
Manhattan entre 14th St. & 59th St. (East Side)

-Le pub Van Diemen’s propose aussi deux formules pour l’occasion : entrée générale à 13 $ avec une bière offerte, et pour les plus vaillants, la formule «open bar» à 45 $.
Où ? 383 Third Ave. (between 27th & 28th St.)
-Pour tous ceux qui aiment marier leur bière à des plats originaux, le Mercury Bar propose un menu spécial : Irish breakfast, Sheperd’s Pie, Corner Beef… mercurybarnyc.com
Où ? 493 Third Ave between 33rd & 34th St.) Murray Hill

Manhattan: entre 14th St. & 59th St. (West Side)

– Le Katwalk brade ses meilleures boissons de 15 à 17h : 5$ la Guiness, 4$ les irishtinis, 6$ les vins et champagnes, 3$ les Irish Eyes Shot …
Où ? 2 W. 35th St. 
(between 5th & 6th Ave.) 
midtown
Queens :

– Bourbon street café propose une soirée aux couleurs de l’Irlande avec des boissons et des plats spéciaux. En plus vous pourrez savourer du corned Beef de 15h à 19h
Où ? 4012 Bell Boulevard Bayside, NY
Brooklyn :
– Williamsburg se met au vert au Spike Hill. Soirée spéciale Saint Patrick’s Day : plats, jeux, DJ, Guinness à gagner… Et cela jusqu’à 4h du matin
Où ? 184 & 186 Bedford Avenue
French Touch
Le tout va bien propose sa version de la Saint-Patrick à partir de 19h avec des concerts de musique celte et irlandaise et des amuses-bouche offerts par la maison.
Où ? 311 W 51st St .
Et pour tous ceux qui n’ont pas envie de chercher ou qui ont envie de rencontrer des gens sans s’embêter Bar Crawls organise une spéciale St Patty’s Crawl le jeudi 17 mars de 12h à 21h. Tout débute dans le Eastside, continue du côté de Murray Hill et se termine à Gramercy. Mettez vos T-Shirts Barcrawl.com irlandais et rejoignez la convivialité. La célébration commence à midi.
RDV dans trois lieux: Joshua Tree 513 Third Ave, New York, NY; McFadden’s Saloon 800 Second Avenue, NYC, Turtle Bay 987 Second Avenue, NY, NY. Prix : 25$ pour les trois mieux. Sinon 10$ pour chaque bar.
Informations sur : http://murphguidenye.com/

Rencontre avec Kevin Kline

L’Alliance française célèbre le cinéma français. A la fin de la projection Queen play (Joueuse), le public pourra rencontrer la réalisatrice Caroline Bottaro ainsi que l’un des acteurs principaux, l’Américain Kevin Kline. Oscar du Meilleur acteur dans un second rôle en 1989, il joue pour la première fois en français dans ce long-métrage sorti en 2008.
Dans ce film, Hélène (Sandrine Bonnaire) est une femme de ménage discrète et effacée qui va se prendre de passion pour les échecs. Dans le petit village corse où elle vit, un mystérieux habitant Monsieur Kröger (Kevin Kline) va l’aider à se perfectionner. Ce jeu va bouleverser sa vie et sa famille.
Quand : Samedi 19 mars à 19h
Où : Alliance française – Florence Goudl Hall – 55 East 59th Street – New York, NY 10022
Réservation ICI.

Mia Hansen-Love invitée

Pour ses mardis du cinéma et dans le cadre de la rétrospective « Cinéma des femmes: Perspectives on Women Filmmakers », l’Alliance française présente cette semaine  All is forgiven (Tout est pardonné) de la jeune réalisatrice Mia Hansen-Love.  Ce long-métrage sorti en 2007 a été nommé huit fois dans différents festivals et avait reçu le prix Louis Delluc.
All is forgiven est l’histoire de Pamela (Constance Rousseau) une jeune fille de 17 ans élevée par sa mère qui décide de rencontrer son père Victor (Paul Blain) ayant fui ses reponsabilités dix ans avant en partant vivre avec une junkie.
Après la projection, le public pourra poser des questions à la réalisatrice Mia Hansen-Love.
Voir notre article sur le festival des femmes réalisatrices au FIAF ICI.
Quand : Mardi 15 mars
Projection à12h30 et 16h
Rencontre avec la réalisatrice à 19h
Où : Alliance française – Florence Gould Hall- 55 East 59th Street  – New York, NY 10022
Renseignements et réservation ICI.