Accueil Blog Page 1645

La colonisation française en question

Professeur au département francophone de UCLA, Sara Melzer est l’auteur de plusieurs ouvrages historiques sur les femmes et la Révolution française (“Rebel Daughters: Women and the French Revolution”), le rôle des arts dans la politique des XVIIe et XVIIIe siècle (“From the Royal to the Republican Body: Incorporating the Political in Seventeenth and Eighteenth-Century France”) ou encore sur les Pensées de Pascal (“The Discourses of the Fall: A Study of Pascal’s Pensées”).
Sa conférence, intitulée “The Hidden Colonial Story of the Seventeenth-Century and its Relevance for Understanding Contemporary France”, se basera sur son prochain essai, “Colonized or Colonizer? The Hidden Stories of Early Modern France”.

Où ? Alliance Française de Los Angeles, Ste 210, 10390 Santa Monica Blvd, Los Angeles, CA 90025-6964; (310) 652-0306

Quand ? Vendredi 11 mars de 19h à 20h30

Combien ? Membres $15, non-membres 25$. RSVP recommandé au (310) 652-0306 ou à [email protected].

Evènement Facebook ici

"Les vacances de M. Hulot" de Tati

A une époque où les vacances à la mer commencent à devenir une tradition pour les citadins, Jacques Tati filme en noir et blanc une galerie de vacanciers pittoresques. Parmi eux, le maladroit Monsieur Hulot, qui dans sa vieille voiture perturbe la quiétude de la petite station balnéaire de la côte atlantique.

Le film culte d’une génération, à découvrir ou redécouvrir à l’Alliance Française vendredi prochain !

Où ? 4500 Campus Drive, Suite 120, Newport Beach, CA 92660

Quand ? Vendredi 18 Mars de 19h à 21h

Combien ? Gratuit pour les membres et les étudiants, $5 pour les non-membres. RSVP au (949) 251-1610 ou à [email protected]

Brazz Dance Company sur scène

La compagnie Mistura Fina ne propose pas seulement est un divertissement de qualité mais le résultat de l’énergie, belle et émouvante d’ Augusto Soledade. Ce mélange enivrant de  danse afro-brésilienne et contemporaine, est l’un des plus beaux exemples du répertoire de Brazz Dance Company. Au delà de la simple démonstration de danse traditionnelle, Mistura Fina s’est inspiré de tout ce qui caractérise le Brésil: sa culture, sa littérature et son histoire.

Attention, ce spectacle propose partiellement des danses dénudées.

Quand ? Samedi 12 mars à 20h

Où ? Adrienne Arsht Center for the Performing Arts
1300 Biscayne Blvd.
Miami, FL 33132

Prix : 30$

L'ambiance du Buddha Bar à Miami

Figure incontournable du Buddha Bar Paris, DJ Ravin a notamment participé aux compilations fidèles à l’atmosphère du lounge parisien.

Aux platines du Setai ce week-end, il tentera de recréer cette ambiance unique et cosmopolite pour tous les fêtards de Miami.

Où ? Setai Hotel, 2001 Collins Avenue, Miami Beach, FL 33139; Tel: (305) 520-6400

Quand ? Samedi 12 Mars de 20h à minuit

Combien ? Entrée gratuite

dress code: Casual Chic

Le MOCA en grand

A l’occasion du 15ème anniversaire de son Joan Lehman Building, le MOCA inaugure deux nouvelles expositions jeudi de 18h30 à 20h30. La première, “At Capacity: Large-Scale Works from the Permanent Collection” (photo) présentera des installations et des travaux à grande échelle issues de la collection permanente du musée, tandis que la seconde, intitulée “Open Process”, regroupe les travaux récents de quatre jeunes artistes de Miami.

MOCA, Joan Lehman Building, 770 NE 125th Street, North Miami, Florida 33161
Gratuit pour les membres, $10 pour les non-membres.

Et pour les membres uniquement, une after party aura lieu de 21h à minuit au Shelbourne Hotel (1801 Collins Avenue, Miami Beach).

RSVP nécessaire pour les deux évènements au 305.893.6211 ou à [email protected]

Photo : Jason Rhoades, More Moor Morals and Morass, 1994

Debussy et Ravel à LA

Deux violons, un alto, un violoncelle, une flûte et une harpe: Cet ensemble de six musiciens d’orchestres différents et aux parcours éclectiques seront réunis dimanche prochain pour un concert de musique de chambre au Dorothy Chandler Pavilion de Los Angeles.
Au programme, la Sonate de Debussy pour le trio flûte, violon alto et harpe L137, la Fantaisie pour harpe et violon opus 124 de Saint-Saëns et Quator pour cordes en Fa Majeur de Maurice Ravel.
Où ? Dorothy Chandler Pavilion-135 North Grand Avenue-Los Angeles, CA 90012-3013
Quand ? Dimanche 20 mars à 16h
Combien ? $65, Réservations ICI ou au (310) 498 0257

Patrick Timsit s’invite à L.A

Après New York en octobre dernier, Patrick Timsit part à la conquête du public de l’Ouest à Los Angeles. Deux soirs de suite, il montera sur scène pour son « One Man Stand-Up Show », spectacle écrit par Bruno Gaccio et Jean-François Halin.
Patrick Timsit s’attaque aux sujets de société avec un humour plus corrosif que jamais. En venant, aux Etats-Unis, il n’hésite pas non plus à adapter ses textes au public.
Où ? Théâtre Raymond Kabbaz – 10361 West Pico Boulevard – Los Angeles, CA 90064
Quand ? Vendredi 25 et samedi 26 mars à 19h30
Combien ? $45-$55, en vente ici
En français sans surtitres.

50 ans de cinéma avec Lelouch

La caméra de Lelouch met en scène le quotidien: «Un cinéma de concierge» nous confie-il. «J’adore quand il arrive des choses extraordinaires à des gens ordinaires.» En filmant le frisson, le plus petit instant de bonheur qui permet à l’Homme de s’épanouir, Lelouch donne une vraie couleur à ses héros. «J’ai fait des films avec des gens qui de temps en temps, avaient le droit à cette récompense». 50 ans de passion retracée par un film synthèse, bouleversant par son authenticité et la portée d’un sentiment universel : l’amour.

Ces Amours là, c’est le portrait d’Ilva Lemoine, une jeune femme spontanée et sincère, qui fait évoluer ses amours dans la France de l’occupation et d’après guerre. Ilva, c’est la figure de la femme moderne, qui donne pour remercier, qui aime pour exister. Quel que soit son amant, quels que soient le regard des autres, elle ne triche pas : Nazi, Américains, avocat… Elle aime, un point c’est tout. C’est ce que le metteur en scène voulait nous transmettre: des amours plurielles et sincères, qui résument une carrière menée par cette passion cinématographique. En établissant ses personnages au cœur de la guerre (souvenir traumatisant de son enfance), Ces amours là est un plaidoyer contre la modernité et ses valeurs superflues: «On a créé une société d’enfants gâtés. Aujourd’hui, il n’existe plus la culture de la mémoire personnelle ». Il déplore l’utilisation trop systématique d’internet, «la mémoire ne garde que l’essentiel, internet garde la merde», il revendique la culture du sensible, qu’on savait transmettre avant que l’informatique ne concurrence l’école… Finalement, pour Lelouch, « la culture c’est ce qui nous reste quand on a tout oublié»

Qu’importe son succès, Claude Lelouch est très heureux de participer à ce festival du film français. Pas seulement pour pouvoir déguster les délicieux pastramis du Midtown, mais parce qu’il s’intéresse de près aux Etats-Unis. «Il est toujours intéressant de venir prendre la température de ce pays. Son rôle est trop important dans le monde pour ne pas aller de temps en temps sur place. ».

Sa carrière américaine, il n’en a jamais rêvé.  Tout simplement parce qu’il se considère comme «un homme libre». Les metteurs en scènes aux Etats-Unis ont une situation inconfortable, tiraillés sans cesse entre les exigences des acteurs, des producteurs, des distributeurs… Hollywood donc, adieu : «J’ai eu la chance de pouvoir vivre en ne faisant que des films libres, ça durera comme ça jusqu’à mon dernier souffle. » Cependant, il ne refuserait pas de tourner avec certaines étoiles du cinéma américain, comme Natalie Portman, ovationnée dernièrement aux oscars, une femme universelle à ses yeux.

Et s’il reconnaît les failles du système américain, il reste fidèle à ce devoir de mémoire, véritable signature de ses films, et n’hésite pas à rappeler que sans les troupes alliées, il ne serait pas là aujourd’hui. «C’est un pays qui nous a libérés, je n’oublierai jamais ça”.

A chacun sa « French nanny »

Liz Fuerstman voulait que ses enfants apprennent le francais. Mais dans sa “petite ville” de Chappaqua dans le Westchester, c’est plus facile à dire qu’à faire. Les contacts avec la langue sont limités, surtout quand personne dans la famille n’a le français pour langue maternelle. Et dans cette situation-là, même la francophilie de Liz (ancienne “French major” à Columbia et étudiante à Paris pendant un an) n’y fait rien. « L’alternative était d’aller en France pendant un an mais les enfants sont contre car ils seraient loin de leurs amis » précise-t-elle.
Mais il y a deux ans, elle a sorti l’arme fatale: la jeune fille “au pair” française. Chaque été, Sophie Clary se joint donc à la famille pour enseigner le français de manière ludique. Jeux de société, cahiers de vacances, sorties en VF, sport. Les enfants adorent, et la maman est ravie: “Ils s’habituent au rythme de la langue et apprennent des expressions qu’ils ne verraient pas à l’école, dit-elle. Comme ‘chai pas’ “.
“Les enfants m’ont montré certaines leçons scolaires qui étaient remplies de fautes et malheureusement pas axées sur la pratique du français dans des situations précises, et utiles, ajoute Sophie Clary. Mon but n’était pas qu’ils sachent décrire le temps qu’il fait ou qu’ils connaissent tous les mois de l’année en français, mais plutôt qu’ils soient capable de rencontrer des enfants français, de leur parler, sur le vocabulaire du jeu, du sport et des activités quotidiennes et qu’ils sachent exprimer qu’ils se sont fait mal, qu’ils ont soif ou faim avant tout le reste.”
Dans le grand melting pot de New York et  sa région, nombreux sont les parents  qui, comme les Fuerstman, ont recours à des “nannies” ou “au pair” françaises pour exposer leur enfant à la langue et la culture de Molière. Les raisons citées sont diverses : certains, des Français, veulent encourager la pratique de la langue dans un environnement anglophone, notamment pour reconnecter les enfants à leurs racines. D’autres, des Américains, ont abandonné l’apprentissage de la langue il y a très longtemps et voudraient que leur enfant reprenne le flambeau. D’autres encore espèrent que le français leur ouvrira des portes à l’école et au travail. Résultat : sur les réseaux francophones en ligne comme New York in French et Voila New York, les « recherche French nanny » font florès, et des organismes tels que UnPetit Monde.org ou The Baby Sitter’s Guild, proposent aux parents intéressés les services de baby-sitters francophones.
« J’ai une amie qui paie sa baby-sitter,  je crois, 45 dollars de l’heure pour parler deux-trois heures de français à son enfant de sept mois ! » s’exclame Brigitte Saint-Ouen, fondatrice de la galerie Gramercy 32 Fine Arts et organisatrice de « play dates » francophones pour les enfants de moins de cinq ans.
« J’imagine qu’il y a beaucoup de parents qui ont mis leur enfant dans des programmes bilingues et qui aimeraient qu’ils aient un accent parfait, ce qui n’arrive pas toujours quand ils apprennent le français avec un prof américain » avance Alia Farah, la « nounou » que Mme Saint-Ouen a recrutée en février. Ou tout simplement parce que le français fait chic ! »
Le phénomène illustre non seulement la manière dont la mondialisation s’invite dans les familles, mais aussi un changement d’attitude envers le bilinguisme. Il y a vingt ans seulement, une « nanny » étrangère aurait été vue comme une source de confusion pour l’enfant, souligne un article sur la question paru dans le New York Times en aout dernier.
Pourtant, certains parents interviewés disent que la place singulière de la « nanny » ou de l’« au pair » (ni maman ni prof) au sein de la famille les met dans une position de choix pour enseigner le français aux enfants. «Le problème est qu’ils nous entendent parler anglais donc ils nous parlent anglais, souligne Peggy Lavielle à propos de ses enfants de 7 et 4 ans. Ce n’est pas le cas des jeunes filles au pair», qui ne sont pas identifiées comme anglophones.
La “nounou”, plus forte que le prof’? Pas sûr. La mission de nature temporaire et volatile de la “nanny” ne génère pas toujours la continuité nécessaire à l’apprentissage d’une langue étrangère – sauf en cas de tissage de liens durables avec la famille.
Par ailleurs, les parents rencontrés soulignent que rien ni personne ne pourra remplacer le cours de français à l’école. «La nounou est idéale si on veut apprendre les bases, mais si on veut aller plus loin, comme apprendre la grammaire, il faut des cours, affirme Denise El Chaar, maman américaine de trois enfants, dont deux scolarisés au Lycée français.
Last but not least“, les progrès de l’enfant dépendront de la discipline de la “nounou” et de sa capacité d’adaptation à des niveaux linguistiques et des degrés de motivation variables chez des enfants d’âges différents. La chasse à la “super nanny” peut donc s’avérer longue et coûteuse.

Duo Jazzy

Nestor revient à l’Alliance ! En duo avec Paul Banman (piano), le saxophoniste Nestor Zurita H, propose un nouveau concert de jazz, attendu par un public déjà conquis par la prestation précédente.
Tous deux virtuoses de leurs instruments, leur musique peut être décrite comme une fusion de Bebop et de musique latine moderne.  Leur objectif : explorer de nouvelles formes de sons tout en rendant hommage au jazz.
Nestor a débuté aux Etats-Unis, il a voyagé partout en Europe, en Amérique du Sud… Il a effectué plus d’une centaine de concerts aux styles variés : du jazz classique en passant au jazz contemporain et à la musique musique moderne, mêlant musiques traditionnelles du monde. Il a notamment joué avec Steve Lacy, Dado Moroni, Aldo Zunino, Jovinho Santos Neto, etc.
Paul Banman est producteur, directeur musical et claviériste. Il apporte une touche éclectique à tous ses projets musicaux. Il a joué avec des artistes de renommée mondiale dans l’univers du jazz  comme Pete Minger, Othello Molineaux  et Jerry Hahn…

Quand ? Mercredi 30 mars à 19h30

Où ? Alliance Française South Florida – 618 SW 8th Street – Miami, FL 33130
Tel: 305.859.8760

L’Autre Monde, un cyber thriller

Le deuxième film de Gilles Marchand qui a été présenté au Festival de Cannes est époustouflant, un petit modèle d’intelligence, mélange de jeux vidéo (et je n’en suis pourtant vraiment  pas un adepte) avec la réalité. Le contraste est d’autant plus réussi qu’il entraine un jeune homme  sympathique et sans histoire (Grégoire Leprince-Ringuet), qui pourrait être votre ado, et sa tendre amie, magnifique Pauline Etienne, dans un enfer noir. Titre du film en Anglais : «Black Heaven». Au bout du rêve cybernétique, la manipulation, l’appât (Louise Bourgouin), le crime, lui, bien réel et presque parfait.
Contraste aussi entre le monde réel d’une ville du sud de la France en bord de mer et d’une ville virtuelle futuriste. Tout commence par la découverte d’un téléphone portable qui va entrainer le héro dans un jeu d’animation parfaitement élaboré (je me suis laissé prendre), mais duquel une  réalité noire va surgir. Un scénario à couper le souffle de Dominik Moll et Gilles Marchand, les auteurs de «Harry, un ami qui vous veut du bien»(2000),  avec des acteurs parfaitement choisis pour brouiller les pistes. Deux actrices qui accroissent le contraste entre le bien et le mal, le virtuel et le réel.
Un film à ne pas manquer, du 18 au 24 Mars. Entre temps le Coral Gables Art Cinéma présente une rétrospective des films du mois dernier pendant une semaine. Si vous avez raté Eyes Wide Open, La Yuma, Orgasm Inc., Phil Ochs:There But For Fortune, Southern District (Zona Sur), Undertow (Corntracorriente) and White Wedding. ou, si vous voulez profiter  du programme en cours :Blue Valentine en 35mm, dernière occasion de voir ces films indépendants.
Coral Gales Art Cinema: 260 Aragon Avenue Coral Gables. Parking public même adresse. Tel. 786 358 9689. www.coralgablescinematheque.org

Photos-peintures de Colette Birambo

Même si elle vit et travaille à Paris, Colette Birambo vient à Miami Beach depuis 20 ans, fascinée par la lumière et les gens de la Floride du Sud. Depuis 2004, ses œuvres sont exposées à la galerie Commenoz à Key Biscayne.
Pour sa dernière exposition « Miami through the eyes of Colette Birambo”, l’artiste propose une série de photographies retouchées qui après les avoir retravaillées par ordinateur ressemblent alors à des collages colorés.
L’Alliance française de Miami invite également ses membres à un cocktail de 18h à 19h le vendredi 17 mars pour le vernissage de l’exposition “Colette Birambo Goes Tripping In The Tropics”
Où ? Commenoz Gallery – 328 Crandon Blvd. # 218, Key Biscayne, Fla. 33149
Quand ? Vernissage jeudi 17 mars de 18h à 19h
Contact : 305-361-7052 ou [email protected]
Informations ICI.