Accueil Blog Page 1657

Compositeurs français à l'honneur

Trois générations de compositeurs français sont réunis dans un même concert. L’orchestre New Word Symphony et le pianiste soliste Stewart Goodyear interprètent les oeuvres majeurs de ces musiciens.
Le Sextet de Francis Poulenc, Dérive 1 et Mémoriale de Pierre Boulez et enfin le quartet pour piano d’André Chausson seront jouées.
Le jeune pianiste Stewart Goodyear est connu pour la grâce et l’élégance de son style. Il s’est déjà produit avec les meilleurs orchestres du monde comme l’orchestre de Philadelphie, le philarmonique de New York ou le symphonique de Chicago.
 
Quand : Dimanche 13 février à 14h
Où : New World Symphony Campus – 500 17th Street )  Miami Beach

Réservation des billets au box office : 305-673-3331
Ticket : $12
Plus d’infos sur le site de l’orchestre New World Symphony

Qui sont les Français de New York?

Il (ou elle) est jeune, vit en couple, a un  niveau d’études Master Bac+5, travaille dans le secteur financier et habite à Manhattan. Tel est le portrait-robot du “Français moyen” installé à New York, tel qu’il résulte de l’étude lancée fin 2010 par le Consulat de France à New York. Mais les enseignements de cette vaste enquête inédite vont bien au-delà et dressent le portrait d’une communauté diverse. Au total, 4733 personnes habitant dans la circonscription consulaire (Etats de New York, New Jersey et Connecticut, auxquels s’ajoutent les Bermudes) ont pris le temps de répondre au questionnaire en ligne.
A une unité près, le même nombre d’hommes et de femmes ont répondu. Faute d’informations précises sur le nombre de Français vivant à New York, il est difficile de connaître la représentativité exacte de l’échantillon mais, souligne Philippe Lalliot, le Consul Général de New York, “c’est d’après les statisticiens un échantillon plus que suffisant pour avoir une base statistique solide”.
Premier enseignement, beaucoup des Français de New York sont aussi américains: 40% des répondants ont la double nationalité, principalement franco-américaine. Ils sont aussi jeunes: les plus nombreux ont entre 36 à 45 ans (31%) suivis de près par les 26-35 ans (27%). Les plus de 55 ans sont nettement moins représentés, sans doute parce qu’ils retournent au pays prendre leur retraite.

NATIONALITE %
Française 61
Française et Américaine 32
Française et Autre 7
” sous-total binationaux 39
TOTAL 100


 
Contraitement à l’image de l’expat qui ne passe que quelques années à New York avant de partir sous d’autres cieux, près de la moitié des répondants habitent aux Etats-Unis depuis dix ans ou plus et semblent bien s’y plaire car 30% d’entre eux comptent y rester définitivement. Ils sont tout de même 21 % à être arrivés aux USA il y a moins de trois ans.
Côté lieu de résidence en revanche, guère de surprise. Les trois-quart vivent dans l’Etat de New York et 45%  à Manhattan dont un tiers dans l’Upper East side. (15% habitent dans le reste de l’Etat de NY, principalement dans le Westchester; 16 % dans le New Jersey et 6 % dans le Connecticut).
 
 
 

Localisation (zip code) %
Etat de New York 77
New York City 61,5
Manhattan 45
Brooklyn 10
Queens 5
Bronx 1
Staten Island 0,5
Reste Etat de New York 15,5
Westchester et sud de l’Etat de NY 9
Long Island 3
Mid-Hudson 1
Nord Est (Albany) et Nord Centre (Syracuse, Utica) de l’Etat de NY 1
Nord Ouest de l’Etat de NY (Buffalo) 1,5
Etat du New Jersey 16,4
Sud de l’Etat du NJ (Princeton) 6,1
Nord de l’Etat du NJ, West New York 10,3
Etat du Connecticut 6
Bermudes 0,4
TOTAL 100

 
Partir à la conquête du Nouveau Monde n’est pas forcément synonyme d’esprit d’entreprise. En effet, la communauté française compte 56% de salariés en entreprises pour seulement 16% d’entrepreneurs indépendants. Si l’on reprend la terminologie chère à l’INSEE, la catégorie « Cadres et professions intellectuelles supérieures » correpond à 70% des Français de New York et de la région contre environ 12% pour la moyenne nationale en France.
Parmi les actifs, 20% travaillent dans le secteur d’activités financières. Loin devant l’éducation et l’enseignement (11%) ou encore l’information et la communication (7%), le luxe (7%) ou les arts et spectacles (6%). Là encore, les idées reçues en prennent un coup: seulement 3% des répondants travaillent dans l’hôtellerie et la restauration.
Quant aux inactifs, 30% déclarent être au foyer et 27% à la retraite. Seulement 15% sont des étudiants et 13% à la recherche d’un emploi.
Que cherchent les Français en s’expatriant aux Etats-Unis ? Apparemment pas à gagner plus d’argent même s’ils travaillent dans la finance.  Ils viennent ici en vue d’une progression de carrière pour près de 40% d’entre eux tandis que 30% suivent leur conjoint.
Le Consulat publiera le détail des résultats sur son site internet et son rapport final en mars  2011.

Qu'est-ce qu'il a mon accent?

Conquérir Hollywood… Elles sont nombreuses à en rêver et à débarquer de France à LA, pleines d’ambition, de charme et de talent. Mais aussi avec un accent. Et c’est là que ça se complique. Quatre comédiennes françaises installées à Los Angeles se sont confiées à French Morning.
Soraya Garré, actrice arrivée à Los Angeles en 2006, dresse le tableau : « Déjà faire le métier de comédien il faut être acharné, mais alors quand on est Français à Hollywood c’est être dix fois plus acharné, même un peu fou sur les bords! »

Soraya Garré

Mais qui est le coupable? L’accent ? La comédienne originaire de Provence acquiesce. “C’est quelque chose qui revient sans arrêt », nous dit-elle. « Ca peut être un atout, mais la réalité des castings, c’est que les trois quart des rôles sont écrits pour des Américains.” Soraya reste cependant positive : elle travaille avec un « language coach », et enchaîne les projets. En 2008, elle tourne même un court métrage sur le sujet intitulé « I’m not an accent ! », disponible sur Youtube.
Alexandra Nowak

« Une ville comme Los Angeles est un melting pot de cultures et d’accents du monde entier, mais pourtant, ça n’est représenté ni à la télévision, ni au cinéma. […] Quand on rencontre un agent, la première question qu’on vous pose c’est si vous savez faire l’accent américain», confirme Alexandra Nowak, comédienne à Los Angeles depuis 2005. Une nuance cependant: « C’est un avantage parce qu’on se différencie un peu de la concurrence par notre accent : on interprète les textes un peu différemment, ce qui interpelle parfois les réalisateurs ou directeurs de casting, » note l’actrice originaire de Paris. « Il m’est arrivé d’avoir des offres où l’on réécrivait le rôle pour moi parce que j’étais française. Dans ce cas-là, ça a marché en ma faveur. » En 2005, Alexandra  interprète une hôtesse de l’air française dans le film « Flight Plan » avec Jodie Foster.

Florence Tung

Florence Tung, originaire du Var et comédienne à LA depuis 2006, remarque à ce sujet:« Les actrices françaises sont peut-être plus naturelles, avec un certain « je ne sais quoi » dont on parle souvent ici. C’est un touché différent, une classe différente ». Elle regrette tout de même le stéréotype auquel les Françaises sont parfois rattachées: « On peut se retrouver cataloguée dans une image de femme fatale, et cela peut être assez difficile de sortir de ce stéréotype de française sexy qui fume et qui boit du vin. »

Mais alors, pourquoi s’expatrier à Los Angeles? « À Los Angeles, le cinéma est une industrie. À Paris, c’est un art, » répond Florence. « C’est un peu dommage que ce soit comme ça, car cela perd de son âme, mais d’un autre côté il y a beaucoup plus d’opportunités ici, ». La «méritocratie» Hollywoodienne contre les “bandes de copains” du milieu parisien…
Béatrice Rosen

Cette méritocratie hollywoodienne, Béatrice Rosen, actrice arrivée en 2004, la connaît bien : « Je travaillais déjà en France avant les Etats-Unis, mais dès que je suis arrivée ici, ma carrière a tout de suite pris un autre niveau, » admet-elle.
Sa participation à 2012, le film catastrophe de Roland Emmerich l’a installée dans le paysage hollywoodien. Mais même avant cela, dit-elle, «alors que j’ai eu un vrai temps d’adaptation au niveau social, dans le travail, ça s’est tout de suite très bien passé. J’ai eu des rendez-vous avec des réalisateurs comme Brian DePalma ou Wes Craven. Les gens étaient tous assez ouverts, y compris Mark Burnett, le créateur de ma première série, qui a vraiment pris un risque en prenant une Française pour jouer le rôle d’une jeune américaine originaire de Beverly Hills. »
Ayant beaucoup voyagé depuis toute petite, Béatrice a développé très tôt un don pour les langues étrangères : à Hollywood, elle enchaîne les rôles d’américaine, de française, de roumaine, de russe, d’israélienne, et tout récemment un rôle de princesse de Géorgie. « Quand j’auditionne pour un rôle, je ne mentionne même pas mon origine, parce que sinon les gens ont un a priori. Même si tu n’as pas d’accent, ils vont essayer de le chercher. »  Un jour, l’agent de Béatrice a reçu un coup de fil d’un réalisateur: il souhaitait faire jouer un rôle de française à Béatrice dans un film mais s’inquiétait: “il voulait savoir si  j’allais pouvoir avoir l’accent français pour tout un film ! »

L'exotisme selon Kako

Née à Tokyo, Kako a grandi dans différents pays, dont la France, l’Argentine et le Brésil. Ce sont ses voyages et sa rencontre avec d’autres cultures qui ont été sa source d’inspiration.
« C’est simple, je peins ce que j’aime. J’ai eu le privilège de voyager assez longuement dans mon enfance. Je continue d’être influencée par différentes cultures et de leurs artefacts. »
Son amour pour les animaux et les milieux sauvages sont une des caractéristiques de ses peintures, qu’elle nous livre avec sensibilité.
Quand ? Vernissage le samedi Février 12, à 18h00
Où ? À l’Alliance Française de Los Angeles – 10390 Santa Monica Blvd, Suite 120 – Los Angeles, CA 90025
Entrée gratuite.
 

Les canelés de Céline emportent le prix du Club 600

0

Il a suffi d’une phrase de Jean-Georges Vongerichten pour que Céline se lance. Elle était alors avocate, venue à New York où son mari travaille chez Moët-Hennessy et par hasard le célèbre chef français goûte les petits canelés de Céline. “Ils sont délicieux. Vous les vendez où” demande-t-il? Il n’en faut pas plus pour faire de Céline une entrepreneuse.
Il y a déjà plus d’un an, French Morning vous racontait l’aventure de Céline. Depuis elle s’est séparée de son associée du départ, mais continue plus que jamais: matins dans la cuisine qu’elle loue dans le Bronx et après-midi à démarcher hôtels et restaurants. Le plan qu’elle a présenté au Club 600 va lui permettre de changer de dimension. Elle souhaite trouver des investisseurs afin d’ouvrir une boutique dès 2011. “L’objectif est d’atteindre rapidement le volume nécessaire”. Le magasin dont elle rêve “sera très simple: un four visible derrière le comptoir, et l’odeur des canelés. C’est ça qui fait vendre!”

Le comité du Prix Club 600: (de gauche à droite) Olivier Foglizzo, Yves Coleon, Emmanuel Cargill (Award Committee Chair), Bernard Parisot, Aude Perrotin (Award Project Manager), Pierre Martin, Anne Busquet, Jean-Paul Imbert

Le prix remporté par Céline consiste en un chèque de 10 000$, qui lui permettra de développer sa société, ainsi que d’un “package” de conseils et suivi par les professionnels du Club 600. Créé il y a trois ans, le prix a récompensé l’an dernier Hypsios, une place de marché internet pour professionnels et en 2008 Fruition Sciences, une start-up offrant des technologies avancées pour le suivi de la santé du vignoble. Les jurés ont donc cette fois fait un choix nettement moins “high-tech” et plus traditionnel.
L’autre projet finaliste portait lui aussi l’empreinte de la tradition française. Voltaire Design, fondé par Brice Goguet se lance dans la fabrication de selles d’équitation haut de gamme. Une niche qu’il connait bien: ancien cavalier, il a aussi travaillé aux Etats-Unis pour un des leaders du marché . Depuis août dernier, ses selles sur-mesure (vendues à partir de 4200$) sont fabriquées dans un atelier à Espelette, au Pays-Basque et vendues pour l’instant exclusivement aux Etats-Unis. En quatre mois, le jeune homme qui veut devenir “le leader mondial du secteur” revendique déjà 250.000$ de chiffre d’affaires.
Les canelés de Céline
Voltaire Design

Exposition "Watercolors"

Daniele Ballerini a vécu et travaillé pendant longtemps  en Europe, Amérique du Sud et Etats-Unis. Un diplôme d’architecture en poche, l’artiste réalise aussi de nombreux dessins, peintures et illustrations.
L’Alliance Française propose jeudi une exposition de quelques une de ses aquarelles. Parmi ses thèmes de prédilection : les plages, les paysages urbains et les bâtiments.
Quand : Jeudi 10 février de 19h à 21h
Où : Alliance Française South Florida – 618 SW 8th Street – Miami, FL 33130
Plus d’infos sur le site de l’Alliance Française.

Un duo sensuel venu de France

Lacompagnie 7273 sera à Miami pour un soir. Une compagnie qui prend en fait la forme d’un duo. Lui chorégraphe et elle danseuse se produisent ensemble dans un spectacle intitulé ” Listen and watch – Romance” en deux parties.
En première partie “Listen and watch”, Nicolas Cantillon se produira avec le guitariste américain Sir Richard Bishop. Puis dans la seconde partie “Romance” laissera place au duo sensuel de Nicolas Cantillon et Laurence Yadi.
Après une carrière de guitariste, Nicolas Cantillon suit une formation de danseur au conservatoire de Marius Petipa. Suite à des études d’éducation sportive, Laurence Yadi décroche une bourse pour le Alvin Aley center de New York.
Tous deux partagent leurs vies entre la France et la Suisse où ils créent tous leurs spectacles.
Quand : Jeudi 17 février 2011 à 19h30
Où : Theatre of the Coconut Grove School elementary – 3351 Matilda Street, Miami
Billets en vente à l’avance à la Coconut Grove School et à l’Alliance Française.
Membres et étudiants $12. Enfants de de 5 à 12 ans $8. Adultes : $15.
Une partie de la recette sera reversée à Parents Teacher Association.
Plus d’infos sur le site de l’Alliance Française.

Huit artistes exposent à l'Alliance Française

Ils sont 8 artistes de différents univers créatifs à participer à une exposition à l’Alliance Française intitulée “8 on eight”. Un nom qui fait écho à la calle 8 réputée pour son importante communité cubaine.
Pierre Traversat, Gerardo Gonzalez-Quevedo, Clara Varas, Edilberto Pelegrino, Silvia Vallecilla, Jean-Noel Frydman, Yaniel Montero et Aida Tejada proposent à travers leurs  photographies, peintures, vidéos et sculptures leur vision de la calle 8.
Quand : du 11 au 28 février
Où : Galerie Carré Rouge at Alliance Française
Entrée libre
Plus d’infos sur le site de l’Allliance Française.

Martine et la chocolaterie

Bienvenue dans le monde chocolaté de Martine. Avec sa devanture rose, sa boutique située sur la 82st et 1ère avenue, tient autant de Charlie et la Chocolaterie que d’Alice au pays des Merveilles. De grandes machines brassent le chocolat sous vos yeux. Deux chefs chocolatiers sont à la tâche : truffes au rhum, mousse au chocolat, crème fouettée ganache…
Martine connait la “sweet tooth” des grands : Paul Newman était un habitué, le chef d’orchestre Lorin Maazel aussi. Et quand Nicolas Sarkozy est venu pour l’Assemblée Générale des Nations Unies en septembre, on lui a offert la fine fleur de l’artisanat local : les chocolats de Martine.
On trouve dans sa boutique des figurines en chocolat enchanteresses. Car Martine ne manque pas d’imagination. Pour marquer le nouvel an chinois, elle a dessiné des chocolats en forme de lapin.  L’été dernier, en pleine canicule, elle a crée des chocolat en forme de pingouins. Elle a aussi été choisie par l’Empire State Building pour faire les figurines officielles à l’éfigie du gratte-ciel.
Rançon du succès oblige, il n’est pas rare qu’elle voit débarquer dans sa boutique “des hommes en costume et malette” visiblement en quête d’inspiration. Elle ne dira mot donc de ses futures créations.

Cette  ancienne journaliste pour l’hebdomadaire Le Point débarque à New York en 1992. Les Etats-Unis étaient alors un désert chocolaté : une offre à pleurer et des goûts américains limités au chocolat au lait. Elle décide de réaliser son rêve :  ouvrir sa boutique de chocolat. Elle ouvre dans l’Upper East Side et à Bloomingdale’s. Quatre ans plus tard, elle commence à vendre en ligne.
Le monde des chocolatiers est marqué par ses saisons (la saison haute qui s’étend d’Halloween, Thanksgiving jusqu’à Noel) puis la Saint Valentin, puis Pâcques puis rien… “Avec le réchauffement climatique,  je considère qu’il y a deux en mois en moins pour la saison du chocolat.”, déplore-t-elle. Heureusement, elle a plus d’un tour dans son sac et les fameux pingouins de la canicule sont devenus des bestsellers.
Si les tendances de consommation se rapprochent, des différences culturelles subsistent : les Américains sont friands des chocolats crème fouéttée, capucinno, pâte d’amande… Quant aux Français? “Ils Français adorent les prâlinés”. C’est ceux-là qu’elle a choisi pour Nicolas Sarkozy. 

400 East 82nd Street; Tel: 1 212 744 6289
http://martineschocolates.com/

"Les joueurs de cartes" de Paul Cézanne au Met

La Provence s’invite au Metropolitan Museum. Pour la première fois plusieurs toiles des Joueurs de cartes de Paul Cézanne et ses dessins préparatoires sont réunies pour l’exposition « Cezanne’s card players » par le Met, qui, en 1913, fut le premier musée américain à acquérir des toiles de Cézanne.
«C’est l’une de ses compositions les plus ambitieuses», raconte Gary Tinterow directeur du département XIXème siècle au Met. Cézanne était peu habitué à composer ses toiles de plusieurs personnages. Il lui a fallu quatre ans de travail pour achever cette œuvre dont il existe deux compositions différentes pour cinq toiles de tailles variables. Trois sont exposées jusqu’en mai prochain au Met.
Paul Cézanne (1839-1906) est à l’aube de sa vie quand il réalise Les Joueurs de cartes entre 1892 et 1896.
L’artiste connu pour ses paysages provençaux, se réapproprie ici le thème des joueurs de cartes assis autour d’une table dans une taverne très populaire depuis le XVIIème siècle. Des peintres comme Le Caravage ou les frères Le Nain l’ont d’ailleurs inspiré. Certaines gravures sont présentées en début d’exposition.
Les personnages que Cézanne peint sont plus stoïques, solennels et extrêmement concentrés sur leur jeu. A travers ses toiles, Cézanne célèbre aussi la Provence, région française à laquelle il était très attaché et où il vécut une partie de sa vie.
Afin d’élaborer au mieux son tableau, l’artiste a eu recours à de nombreux dessins préparatoires au crayon, aquarelle et huile.
Les mêmes personnages se retrouvent sur ses toiles. Le jardinier de Cézanne, Paulin Paulet et le Père Alexandre, l’homme à la pipe. Ces deux modèles étaient connus du peintre et posaient pour lui dans sa propriété de Jas de Bouffon, la maison de famille du peintre à Aix-en-Provence. Habituellement, Cézanne peignait individuellement chaque personnage dans ses études préparatoires avant de les reproduire sur sa toile finale.
Exposition « Cézanne’s cards players » jusqu’au 8 mai 2011 au Metropolitan Museum.
Plus d’information sur le site du Metropolitan Museum.

Ginkgoa en concert(s)

A la recherche de Joséphine, le spectacle de Jérome Savary consacré à Joséphine Baker avait révélé son talent.
Cette fois, c’est accompagnée d’Antoine Chatenet, d’Anne-Colombe Martin et de Grégory D’Addario, les autres membres de Ginkgoa, que Nicolle Rochelle se produira sur scène. Deux dates de concerts, une à Manhattan et une à Brooklyn, où vous pourrez découvrir sa voix suave et envoutante.
Frais et inventif, Ginkgoa réinvente la chanson française avec une touche jazzy et bossa-nova des plus poétique.
Samedi 12 février à 21h
Ella Lounge, 9 Av. A, East Village, Manhattan
 
Dimanche 20 février à 20h30
Zebulon, 258 Wythe Av., Brooklyn

Records au Lycée Français

Ce gala marquait aussi une dernière pour Yves Thézé.  le proviseur du Lycée de New York. Après dix ans, il part diriger une école internationale de 2800 élèves à Genève.“Partir sans laisser d’héritage, c’est partir comme un voleur. C’est l’héritage du fondateur Charles de Ferry de Fontnouvelle, celui d’Elsa Berry (la présidente du board de 2000 à 2010) et de mon équipe depuis dix ans”, explique-t-il à French Morning.  Son successeur, le directeur de la section américaine de Saint Germain-en-Laye arrivera en avril pour la transition et prendra ses fonctions à la rentrée prochaine.
Les photos du gala (crédits photos, Tony Behar, SIPA)
[nggallery id=17]