Accueil Blog Page 1662

Un spectacle à faire soi-même

Vous aimez les comédies avec beaucoup d’acteurs, le nouveau spectacle  en anglais du New Theatre à Coral Gables est original en ce sens que plus personne n’ose monter un spectacle avec 35 protagonistes sans risquer la faillite de son théâtre.
Comment Ricky Martinez le talentueux metteur en scène a réussi ce tour de force dans ces temps difficiles : la réponse  dans « High Dive » la pièce de Leslie Ayvazian.
L’histoire est simple à suivre : Une femme raconte ses vacances catastrophiques à travers le monde, les situations rocambolesques dans lesquelles elle s’est trouvée, aidée par les 34 comédiens qui lui donnent la réplique. Mais, où cela devient très original c’est que c’est vous-même qui allez interpréter un des 34 rôles. Ne vous inquiétez pas, si nous n’avez pas envie, vous n’y serez pas obligé.
Le spectacle commence a 20h, mais si vous arrivez a 19h30, vous aurez la chance d’être choisi au « casting » et vous transformerez en père, mère, belle mère, touriste, ami(e) ou ennemi(e) de l’héroïne magnifiquement interprétée par Barbara Sloan. Muni de votre page de script et de votre numéro d’acteur, au fur et à mesure de l’action, un tableau vous indique que votre tour arrive. Pas de panique, vous n’aurez pas plus que quelques lignes à échanger avec l’actrice. Il y a même des rôles pour nous francophones: je fus choisi pour être un Belge dans une rencontre en haute montagne.
Ce qui est surprenant, c’est que ca marche, peut-être parce que nous sommes en Amérique ou parce que un acteur dort en chacun de nous.
Même si vous n’avez pas un scenario sur vos genoux vous allez passer une  soirée originale. Ne manquez donc pas cette occasion.
Où? New Theatre, 4120 Laguna Street. Coral Gables, Florida 33146. Tel 305 443-5909;  www.new-theatre.org.
Quand? Jusqu’au 13 février 2011.

Bien sur soi et chez soi

Du jeudi 27 janvier au mercredi 2 février, la marque l’Effrontée fait sa braderie avant de se déplacer dans son nouveau magasin. Elle offre notamment des réductions sur les articles dédiés à son espace pop-up: accessoires géniaux soldés, y compris les bottes Camilla  Skovgaard pour 215 $ (prix de base 520 $); lunettes de soleil « Linda Farrow »  réduites de 495 $ à 200 $, et les merveilleuses boucles d’oreilles Iosselliani passent de 220 $ à 87 $. Où ? 181 Mott Street, entre Broome et Kenmare Sts (917-826-1105)  leffrontee.com
La maison D. Porthault Posh ferme ses portes et  affiche des soldes records avec 80% de réductions sur certains articles du magasin… Sur l’ensemble de la literie Queen, les prix passent de 1.600 $ à 960 $. Les fameuses serviettes Matisse, de 360 $ à 216 $. De plus de linge de maison sera réduit de moitié prix (de 350 $ – 550 $). Où ? 470, avenue du Parc à St 58e (212-688-1660) dporthaultparis.com. Lun-mer, ven, sam 10 heures-18 heures. Du jeudi 27 janvier au 5 février.
Daryl K Dublin designer de la marque haut de gamme Daryl Kerrigan propose des vêtements pour femmes avec des réductions allant jusqu’à 60 %. Les vestes en tricot affichent des réductions de 295 $ à 149 $. Les corsets de soie sont aussi soldés de 288 $ à 188 $. Enfin, les robes asymétriques seront accessibles à 285 $ (au lieu de 335 $). Où ? Entre St Bowery et Lafayette St (212-529-8790,  darylk.com Quand ? Lun-mer, ven, sam 11 heures-19 heures; dim midi-18 heures. Du vendredi 28 janvier au 3 février.
French Connection, le label streetwear  britannique casse ses prix !  Nous ne pouvons plus attendre pour nous approvisionner en robes de soirée à la mode, des chandails et des vestes qui font la réputation de la marque. Les gars peuvent s’offrir des hoodies avec des boutons pour 45 $ (à l’origine $ 138), tandis que filles profitent des robes en crêpes, soigneusement taillées  de 168 $ à 75 $, et de sublimes les robes en soie, pour 125 $ (au lieu de 288 $). Où? 435 West Broadway à Prince St (212-219-1197) frenchconnection.com. Quand ? De 10 h à 20h  du lundi au vendredi, samedi 11 h-20 h et dimanche de 11h à 19 h. Du jeudi 27 au 28 février.
Et aussi…
Le 30 janvier,  faites un arrêt à la boutique Fjällräven, spécialiste de vêtements de plein air et profitez de  30 à 50 % de réduction. Où? 262 Saint-Mott, Saint-Prince nr (212-226-7846).
Le 31 janvier,  les canapés de BoConcept sont soldés  jusqu’à 25 % dans le cadre de la vente d’hiver du magasin. Où ? 69 Saint-Greene, nr. Broome St. (212-966-8188). Du lundi au vendredi de 10h à 19h. Du samedi au dimanche de 12h à 18h.
Le 2 février, les vêtements pour hommes et femmes et des chaussures des marques  VPL, Lorick, Timo Weiland, sont soldés de 30 à 50 % de réduction. Où? 4186 Saint-Grand, nr. Bedford Avenue, Williamsburg (347-689-9143). Du lundi au samedi de 12h à 20h et le dimanche de 12h à 18h.
Du 7 au 13 février, laissez-vous séduire par la vente en sous-sol avec jusqu’à 70 % de démarque sur les vêtements de grandes marques comme Dries Van Noten, Martin Margiela, et Comme Des Garcons. Où?  94 rue Grand, nr. Mercer St. (212-334-4964); Du mardi au samedi de 11h à 19h. Dimanche: 12h à 18h30.
Du 2 au 28 février , arrêtez vous chez BookBook et profitez de -20 % pour tout achat dans le cadre de la vente anniversaire du magasin. Où? 266, rue Bleecker, nr. Cornelia St. (212-807-0180). Du lundi au jeudi de 11h à 22h. Du vendredi au samedi de 11hà 23h et le dimanche de 11h à 22h

Kaboom, le délire apocalyptique de Gregg Araki

Si son nom ne vous dit surement rien, Gregg Araki est pourtant une icône pour les adeptes du cinéma indépendant américain, et ce depuis déjà plusieurs années. Sa désormais culte Teenage Apocalypse Trilogy (Totally F***ed Up, The Doom Generation, Nowhere) ou encore les plus récents Mysterious Skin et Smiley Face lui ont valu une réputation de provocateur assumé.
Premier pas vers une reconnaissance grand public, Kaboom, son dernier long métrage, faisait partie de la sélection officielle à Cannes l’année dernière. Figure du cinéma gay, Araki y a remporté la première Queer Palm de l’histoire du Festival. Un « honneur », auquel il ne s’attendait pas, mais qu’il accepte volontiers, surtout si cela peut permettre à son oeuvre de sortir de la confidentialité.
Un campus californien, un casting de jeunes acteurs prometteurs (dont la française Roxane Mesquida), une bonne dose de surnaturel et une pointe d’érotisme, c’est la recette de ce film iconoclaste mêlant science-fiction, horreur et comédie. En l’espace d’une nuit, tout va basculer pour Smith, le héros, et ses acolytes, tous aussi déjantés les uns que les autres. Victime d’un complot, cet ado en quête de son identité va se retrouver embarqué dans un délire paranoïaque mêlant rêve et réalité, et dont personne ne sortira indemne.
Avec son esthétique colorée et ses dialogues absurdes et incisifs, le monde de Kaboom s’affirme comme une échappatoire à notre réalité trop conformiste. Dans cet univers fantasmé de toute pièce par le réalisateur, la sexualité, plus que suggérée, « y est présenté comme une force positive, sans conséquence, grâce auquel les protagonistes apprennent énormément sur eux-mêmes ». Critique sociale acerbe ou utopie fantasque ? Araki ne tient pas à donner d’interprétation de son oeuvre, car comme il l’a appris en école de cinéma, il tient à chaque spectateur de voir ce qu’il veut y voir…
Et si pour les connaisseurs Kaboom rappelle indéniablement les premiers films d’Araki, ce n’est pas un hasard. C’est le pape de la provoc John Waters qui a soufflé à son ami l’idée de ce retour aux sources. Un résultat dans le plus pur style Araki, mais moins sombre, plus léger et surtout plus mature artistiquement que ses travaux précédents.
Un film « old school » qui enchantera les fans de la première heure, mais aussi les non-initiés. Plus accessible que le reste de la filmographie d’Araki, Kaboom s’avère idéal pour se familiariser à ce réalisateur incontournable du cinéma contemporain.
IFC Center, 323 Avenue of the Americas, New York, NY
Plus d’informations sur les horaires ici

Grégoire Chamayou et la chasse à l’homme

L’idéologie de la chasse à l’homme, c’est tout l’objet du dernier ouvrage Les Chasses à l’homme, du philosophe français Grégoire Chamayou, qui en offre une lecture inédite mardi prochain, au Union Docs.
Chasse aux esclaves fugitifs, aux Peaux-Rouges, aux peaux noires, chasse aux pauvres, aux exilés, aux apatrides, aux juifs, aux sans-papiers : l’histoire des chasses à l’homme est une grille de lecture de la longue histoire de la violence des dominants. Ces chasses ne se résument pas à des techniques de traque et de capture : elles nécessitent de tracer des lignes de démarcation parmi les êtres humains pour savoir qui est chassable et qui ne l’est pas. Si la chasse à l’homme remonte à la nuit des temps, c’est avec l’expansion du capitalisme qu’elle s’étend et se rationalise, raconte Grégoire Chamayou dans son livre.
Agrégé de philosophie et chercheur à l’Institut Max-Planck à Berlin, il a récemment publié Les Corps vils – Expérimenter les êtres humains aux XVIIIe et XIXe siècles (La Découverte), et s’occupe de la maison d’édition Zones, centrée sur la contre-culture, l’activisme et ses nouvelles formes de contestation.
Grégoire Chamayou débattra de l’histoire de la domination, avec la lecture de certains passages de son livre, des clips de films, des courts métrages. Un débat aura lieu avec la conceptrice de jeux vidéos Katie Salen, qui a notamment enseigné au MIT (Massachussetts Institute of Technology), et avec le réalisateur et conservateur de musée Jamie Hook.
Grégoire Chamayou : Hunter vs Hunted
Cette rencontre est organisée dans le cadre de l’événement « Walls and Bridges : Transatlantic Insights, Season 1 ».
Quand : Mardi 1er février, à 19h
Où : Union Docs– 322 Union Avenue, Brooklyn, NY 11211
Tarif : $9
Les Chasses à l’homme (La Fabrique éditions), 247 pages, 13 €

Le génie de Jean-Georges dans les lampes d'ABC Carpet

On connaissait le Jean-Georges gastronomique (son restaurant Jean Georges a trois étoiles au Guide Michelin), le Jean-Georges asiatique (Spice Market dans le Meatpacking District), place au Jean-Georges « biologique ». Avec son restaurant ABC Kitchen ouvert en avril, le plus célèbre des chefs alsaciens se fait le fer de lance de la cuisine bio et locale.
Notre chef français, icône de la gastronomie, aurait-il succombé un peu facilement à une tendance? La question me taraude. Mais ABC Kitchen figurait notamment dans les classements des meilleurs nouveaux restaurants de 2010 du New York Times et du New York magazine. Et il ne désemplit pas. “Il existe des restaurants bio à New York, mais nous avons poussé le concept dans les moindres détails”, avance Jean-Georges Vongerichten. Conscience journalistique oblige, une visite s’impose.
On peut facilement passer devant l’entrée du restaurant (sur la 18ème rue entre Broadway et Park Avenue) sans la remarquer. Après avoir parcouru le bloc dans les deux sens, je finis par trouver. Sésame ouvre toi. L’entrée discrète ne laisse pas deviner le très grand espace entre la partie bar, la salle, le lounge, le bar à jus…L’intérieur blanc, avec ses tables en bois (faites par des ébénistes de la région) fait penser à un grand chalet chic de magazine de déco. Premier coup du génie de Jean-Georges :  il n’a pas eu à se soucier de la déco car tout provient du magasin : la vaisselle en céramique chinée, les chaises en métal recyclé, les éclairages écologiques, les bougies à base de soja sans pesticide jusqu’aux paniers à pain faits main par des amérindiens de Patagonie (vendus dans la boutique)….
Ici on ne plaisante pas avec le le concept de « local ». Si la déco vient des étages du dessus, le chef achète ses ingrédients dans un rayon de trois blocs. “90 à 95% des ingrédients que nous utilisons proviennent du marché de Union Square”, nous explique Dan Kluger, le chef de cuisine.  C’est d’ailleurs en achetant ses produits sur ce même marché où convergent les petits producteurs des environs de New York que Dan Kluger, un ancien de Union Square Café, Tabla a fait la connaissance de Jean-Georges.
La clientèle est celle des “power lunches” de downtown et des femmes attirées par le menu sain : le Toast de courges kabocha rôties, ricotta, le Sashimi de thon mariné au gingembre et à la menthe, le Bar noir aux herbes, pommes de terre, épinards, la panna cotta aux figues et compote de fruits confits.
Préparez vous à avoir de la lecture en ouvrant le menu car tout y est : la charte éthique, la provenance des ingrédients (le nom de la ferme et quasiment le pédigré de la volaille).  Si les prix semblent inversement proportionnels à l’empreinte carbonique (22 dollars  sans les pourboires et taxes), le menu à 25 dollars est un très bon plan : une soupe de choux-fleur au croûtons à base de seigle, un artic char sauce carotte et basilic, tarte à l’amande et raisin concord. Les femmes, encore légères, peuvent continuer leurs emplettes.
Deuxième visite un lundi soir, arrivée la bouche en cœur sans réservation. L’hôtesse annonce sans sourciller qu’il faudra patienter 30 minutes  pour une table au bar. Je n’ose pas demander le temps d’attente pour une table de la salle. La carte des boissons est aussi à rallonge : s’y côtoient sodas infusés maison (le délicieux gingembre-citron vert), vins biodynamiques, bières pression de Brooklyn et belge (Rare Vos),whisky de l’état de New York, café et thés labellisés équitables, jus, smoothies et cocktails comme le Coco loco (eau de coco, sirop d’agave et extraits de vanille).
Si la tendance “fusion asiatique” est bien morte, Spice Market prospère toujours sept ans après l’ouverture au point que Jean-Georges ouvre ce mois-ci une annexe à Londres. ABC Kitchen connaîtra-il la même destinée?  Malgré le succès, le chef n’envisage pas de dupliquer le concept pour l’instant. Difficile de refaire le même alors que tout le concept repose sur son ancrage local, à moins de décliner le concept à trois rues d’un autre marché bio. “Nous n’allons pas faire une chaîne, assure le chef. Cet établissement est unique.” C’est le génie de Jean-Georges qui parle.

« Savannah Bay », de Marguerite Duras

« Savannah Bay » retrace les efforts de transmission de la parole dramatique à travers deux personnages. Une comédienne de théâtre (Marie-Christine Barrault) tente de se souvenir de sa vie et de transmettre sa mémoire à la jeune génération (Guila Clara Kessous).
Marie-Christine Barrault alterne le théâtre, le cinéma (Woody Allen, André Delvaux, Andrzej Wadja) et la télévision. Elle travaille avec les réalisateurs Michel Boisrond ou Roger Vadim, dont elle était la dernière épouse jusqu’à sa mort en 2000, et incarne des personnalités comme Marie Curie ou Jenny Marx. En 2009, elle tourne sous la direction de Christophe Honoré le film « Non ma fille tu n’iras pas danser » aux côtés de Chiara Mastroianni. Elle a créé un spectacle de chansons, « L’Homme Rêvé » au théâtre des Bouffes du Nord à Paris, et fait paraître un livre aux éditions XO, « Ce long chemin pour arriver jusqu’à toi ».
Guila Klara Kessous a joué dans plus d’une vingtaine de spectacles en France et à l’étranger. Artiste, chercheur, enseignante, elle bénéficie d’une approche théâtrale interculturelle en collaborant avec des metteurs en scène tels que Jim Spruill, Michael Marmarinos ou John Malkovich. Elle travaille également avec de nombreux écrivains (Marie NDiaye, Elie Wiesel) et artistes, sur des créations notamment liées à des causes humanitaires.
Elle est actuellement enseignante à l’Institut Universitaire E. Wiesel, chercheur à l’Université de Harvard (Centre des études juives) et est chargée de mission CNRS au sein du laboratoire ARIAS (Atelier de Recherches sur l’Intermédialité des Arts du Spectacle – CNRS/ENS/Paris III). Elle a été nommée Chevalier Arts et Lettres par le Ministère de la Culture pour sa participation au rayonnement de la culture française à l’étranger.
« Savannah Bay », de Marguerite Duras, avec Marie-Christine Barrault et Guila Clara Kessous
La pièce sera présentée en avant-première, avant son unique représentation à l’American Repertory Theatre à Cambridge. Elle a été encensé par Laura Beaumont, journaliste au Monde dans la rubrique Littéraire.
Où ? United Nations International School, Sylvia Howard Fuhrman Center – 24-50 F.D.R Drive (at East 23rd Street), New York, NY 10010-4046.
Quand ? Jeudi 17 février, à 18h30
Combien ? $20
Réservez vos places par mail : [email protected]
Plus d’informations sur la pièce ici : http://hommageajlbarrault.com

Marin Karmitz à Williamsburg

Il a produit plus de 100 films et distribué près de 350 films ces dix dernières années. Le producteur-exploitant Marin Karmitz a ouvert, en 1996, le complexe MK2 Bibliothèque, premier groupe de cinéma indépendant en France, pourvu de 14 salles, avec restaurants, galeries, librairie, etc.
On connaît moins son passé de metteur en scène. D’abord auteur radical, puis carrément gauchiste, sa carrière de cinéaste ne durera que huit ans, de 1964 à 1972, le temps de signer deux courts métrages (Nuit noire Calcutta, Comédie), et trois longs (Sept Jours ailleurs, Camarades, Coup pour Coup) dont le second fut, en 1970, sélectionné à Cannes.
Coup sur Coup sera diffusé dimanche à l’Union Docs à Williamsburg. L’occasion pour le cinéaste de revenir sur son passé de cinéaste engagé. Le film se déploie autour de l’enchainement grève-occupation-séquestration. Pour protester contre les brimades et cadences de travail, les ouvrières d’une usine de confection déclenchent une grève sauvage qui déborde bientôt les syndicats.
“Coup pour Coup” (1971, 90 mn) avec Marin Karmitz
Quand : Dimanche 30 janvier à 19h30
Où : Union Docs – 322 Union Avenue, Brooklyn, NY 11211
Tarif : $9
Projection en Français avec sous-titres en anglais.

5/7 Boulevard, live from NYC

Une fois n’est pas coutume, pendant cinq jours 5/7 Boulevard quitte la Maison de la Radio et s’envole pour la Big Apple.
Diffusée tous les soirs de 17h à 19h depuis septembre dernier, l’émission est menée par Philippe Collin, figure indétrônable d’Inter et sa bande de chroniqueurs et de reporters. Dans l’esprit de Panique au Mangin Palace, que Collin animait, l’équipe du magazine traite avec un second-degré toujours pertinent les enjeux culturels et sociaux de notre époque.

Si le programme et les invités n’ont pas encore été confirmés pour les sessions new-yorkaises, on parie que la culture francophone aux Etats-Unis et les Français de New York y tiendront une place de choix.

Pour assister à l’une des cinq sessions qui auront lieu du lundi 31 Janvier au vendredi 4 Février de midi à 13h, confirmez votre présence (en indiquant la session à laquelle vous voulez participer) à [email protected]

L’émission étant en direct, les participants doivent arriver avant 11h40 et les retardataires ne seront pas acceptés.

The Cultural Services of the French Embassy
Fifth Avenue (et 79th Street)
New York, NY 10075

Le cinéma au féminin au FIAF

Dans le cadre de ses CinémaTuesdays, l’Alliance française de New York organise un cycle de deux mois entièrement dédié aux réalisatrices françaises.

L’évènement, intitulé « Cinéma des femmes: Perspectives on Women Filmmakers », présente onze longs métrages et huit courts métrages, soit autant de points de vue féminins, différents mais toujours pertinents. A ne pas manquer notamment, les quatre courts métrages muets d’Alice Guy Blaché (photo), qui devient la première réalisatrice du monde en 1896.

Point de départ d’une réflexion sur l’histoire de la réalisation féminine dans le cinéma français, la série tente aussi de répondre à la question posée dans le titre du documentaire de Coline Serreau « Mais qu’est-ce qu’elles veulent? »…

Programme complet :
Le 1er Février à 12h30, 16h et 19h (en présence de D.A. Pennebaker) :
Sage-femme de première classe d’Alice Guy Blaché (1902) – 5min
La vie commence demain de Nicole Vedrès (1949) – 86min
Le 8 Février à 12h30, 16h et 19h30 :
Toutes les montagnes se ressemblent de Christelle Lheureux et Sébastien Betbeder (2009) – 12min
La dérive de Paula Delsol (1964) – 81min
Le 15 Février à 12h30 et 16h :
Mais qu’est-ce qu’elles veulent? de Coline Serreau (1979) – 90min
à 19h30 :
Nouakchott Rocks de Moira Tierney (2010) – 20min
Et toi t’es sur qui? de Lola Doillon (2007) – 82min
Le 22 Février à 12h30, 16h et 19h30 :
Le matelas épileptique d’Alice Guy Blaché et Romeo Bosetti (1906)- 9min
Window Shopping de Chantal Akerman (1986) – 92min
Le 1er Mars à 12h30, 16h et 19h30 :
La fée aux choux d’Alice Guy Blaché (1896) – 1min
Les bureaux de Dieu de Claire Simon (2008) – 122min
Le 8 Mars à 12h30, 16h et 19h30 :
Madame a des envies d’Alice Guy Blaché (1906) – 4min
Quadrille de Valérie Lemercier (1997) – 96 min
Le 15 Mars à 12h30, 16h et 19h (en présence de Mia Hansen-Løve) :
Tout est pardonné de Mia Hansen-Løve (2007) – 105min
Le 22 Mars à 12h30 et 16h :
Les Italiens, un début de Cécile Paris (2009) – 6min
Décalage horaire de Danièle Thompson (2002) – 91min
Le 22 Mars à 19h30 :
Les Italiens, un début de Cécile Paris (2009) – 6min
U.S. Go Home de Claire Denis (1994) – 68min
Le 29 Mars à 12h30, 16h et 19h (en présence de Jackie Raynal) :
Merce Cunningham de Jackie Raynal (1962) – 27min
Le goût des autres d’Agnès Jaoui (2000) – 113min
? Florence Gould Hall, 55 East 59th Street, New York, NY 10022
Quand ? Du 1er Février au 29 Mars 2011
Combien ? La place est gratuite pour les membres FIAF, à $10 pour les non-membres, et à $7 pour les étudiants
En ligne sur Ticketmaster.com ou par téléphone au 212 307 4100

HOME comme à la maison

Synopsis : En 200 000 ans d’existence, l’Homme a rompu l’équilibre sur lequel la Terre vivait depuis 4 milliards d’années. Réchauffement climatique, épuisement des ressources, extinction des espèces : l’homme a mis en péril sa propre demeure…
Yann Arthus-Bertrand, présente la pression que l’Homme fait subir à son environnement et les conséquences que cela entraîne sur le changement climatique. Loin des clichés des films catastrophes, le message du réalisateur est un message d’espoir, rappelant à chacun qu’il reste 10 ans pour agir.
A savoir, Yann Arthus-Bertrand sera présent pour les projections du 4, 5 et 6 février !
Où ?
City Cinemas Village East
181-189 Second Ave. (& 12th St.)
New York, NY 10003
(212) 529-6998

Quand ?
Du 4 au 6 février : 11h, 13h50,16h40, 19h30, 22h20
Du 7 au 10 février : 11h15, 13h50, 16h25, 19h, 21h35
Réservations : Entrée gratuite. Réservez ici !

Du ski, et plus encore !

Nous vous avions déjà proposé une sélection de stations à deux ou trois heures de New York que vous retrouverez en cliquant ici. Cette année, French Morning affine sa sélection en dénichant quelques stations de ski selon vos besoins et vos envies. Du spa, du surf, du ski écolo, à vous de choisir.
Skier tranquille avec ses enfants.
Campgaw Mountain, dans le New Jersey est un bon choix pour emmener vos enfants à la neige ou si vous êtes un grand débutant. Cette station a l’immense avantage d’être à une trentaine de kilomètres du George Washington Bridge, donc à une heure de New York. Pas de risque de virages trop intenses en montant à la station, qui ne dépasse pas les 224 mètres d’altitude … Les avantages pour les plus petits y sont nombreux : des tapis pour remonter les pistes, des pentes très douces et des cours avec une bonne réputation. Et pour les grands enfants, on y trouve le fameux « tubing », activité très appréciée des Américains à la neige, qui consiste à descendre une piste sur une bouée. Pour connaître la route, cliquez ici. Pour plus d’informations, appeler le 201 327 7800.
Si vous cherchez une bonne école de ski, le césar des meilleurs cours revient à la station Windham Mountain, dans les Catskill, à deux heures de New York. Cette station perchée à 950 mètres d’altitude est dédiée aux familles et donc aux enfants. Au Children’s Learning Center, on trouve une garderie pour les 2 à 7 ans puis des cours dès 4 ans. Une journée entière de prise en charge de votre enfant coûtera autour de 110 dollars. Vue la demande, vous avez intérêt à réserver avant votre arrivée. Pour connaître la route, cliquez ici. Pour plus d’informations, appeler le 800 754 94 63 ou envoyer un e mail à [email protected]
Quant au meilleur rapport qualité prix, il revient à la station Belleayre, dans les Catskill, qui propose un programme « Kids Ski Free- Stay Free ». Il permet à une famille de laisser ses enfants jusqu’à 17 ans dormir gratuitement avec eux et de bénéficier de forfaits gratuits. Il faut seulement se loger dans les hôtels ou B&B  participants de la station. Pour plus d’informations sur les établissements participants : (845) 254-5600 ou (845)254-5601, par email  : [email protected].
Du snow board avant tout !
La station Stratton Mountain, dans le Vermont, est un must pour les fans de snow. Normal, c’est là qu’il est né dans les années 80. On y trouve donc des pistes de ski et un parc dédié au snow, de quoi contenter tout le monde. Avec 250 hectares de domaine skiable à 1200 mètres d’altitude et 90 pistes, Stratton Mountain offre la possibilité d’un vrai moment de ski ou de snow à quatre heures au nord de New York. Les tarifs sont dans la moyenne haute, le forfait week-end vous coûtera 146 dollars et 79 $ la journée. Pour connaître la route à suivre depuis New York : cliquez ici. En bus, vous trouverez ici dans allers-retours à des prix corrects : ici ou ici. Pour plus de renseignements sur la station, appelez au 800-787-2886 ou 802-297-4000 ou par email : [email protected].
La meilleure station à l’Est du pays, car autant s’offrir le meilleur.
White Face a été élue la plus économique et la meilleure station par le FTF’s Top Ski Getaway, il y a deux ans. En décembre 2010, le site About.com a élu White Face l’une des meilleures stations familiales du pays. Quant à Ski Magazine, cela fait 18 ans qu’il classe la station numéro 1 pour ses activités hors des pistes.
La station offrant 86 pistes jusqu’à 1400 mètres d’altitude sur un domaine de 115 hectares est belle, tout simplement. Le ski y est bon, mais aussi les balades, le patinage, le bobsleigh et toutes les activités olympiques qu’on y trouve. White Face est remplie des logements confortables à petit prix. Une nuit pour 4 au Carroll Motel & Cottages revient par exemple à 77 dollars. Dans les domaines skiables des alentours, Tenney Mountain ou Cannon Mountain, les forfaits journées coûtent dans les 50 dollars. Il faut compter 5 heures de route depuis New York,White Face est donc idéal pour un séjour d’au moins trois jours. Pour des indications sur les transports, cliquez ici. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de la station, de l’office de tourisme du New Hampshire ou le site dédié au ski dans l’Etat.
Skier écolo !
Le césar de la station écologique revient à la célèbre Aspen Snowmass dans le Colorado qui est par ailleurs l’une des plus belles stations américaines, comptant 91 pistes à 2 500 mètres d’altitude. Si vous avez le temps et l’argent de prendre l’avion jusqu’à Aspen Pitkin Airport (un geste très écolo..), partez découvrir Aspen. Des constructions vertes, un effort sur le recyclage, les économies d’électricité via le développement de panneaux solaires et les éoliennes… Dès 2001, Aspen a signé une charte, Sustainable Slopes, promue par un ensemble de stations de ski américaines et canadiennes. Aspen Snowmass s’est ensuite engagée à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2020, une première pour une station de ski.
Vous souhaitez skier vert ? Un forfait de 5 jours vous coûtera 450 dollars et moitié moins pour les ados. De nombreuses possibilités de logements existent à Aspen, mais rien de très économique. Des aller-retours en avion depuis New York se trouvent autour de 450 dollars, avec une escale. Le trajet dure six heures. Voici le site de la station où vous trouverez des conseils logements et location : ici. Pour des informations sur le transport : cliquez ici.
Ski et yoga, pour suivre la tendance.
Un cocktail proposé par la New-Yorkaise Leigh Evans qui vous emmène à Frost Valley, dans les Catskill, le week-end du 18 février. Yoga matinal avant une session de ski puis yoga au retour, pour détendre les muscles. Le package yoga, logement, repas coûte 325 dollars, n’incluant pas le forfait ni la location de ski. Ce séjour a surtout le mérite de vous installer dans le très confortable centre Sweet Sky, lieu cosy et reposant dédié au yoga situé à quelques kilomètres da station. Avec ses 25 km de pistes, Frost Valley est une petite station idéale pour le week-end, à 2h30 de New York. Pour en savoir plus sur ce week-end, visitez le site du centre Sweet Sky en cliquant ici ou écrire à Anna, la responsable : [email protected].
On notera aussi le package ski et yoga mis au point par Kristen Ulmer : le programme Ski to Live, à découvrir ici. Elle propose des séjours dans l’Utah, le Wyoming et en Alaska qui ont acquis une très bonne réputation. Ces week-ends à 525 dollars (sans les remontées) incluent des cours de yoga le matin et le soir, et des notions transmises pendant la session de ski ou de snowboard accompagnée d’un guide. Les prochains week-end ont lieu du 11 au 13 février puis du 1 au 3 avril. Pour tout renseignement, écrire à Kristen à [email protected] ou par téléphone au 801 733 5003.
Skier ou faire autre chose !
Mention spéciale au spa du Emerson Resort and Spa juste à côté de la station de ski Belleayre, dans les Catskill. L’endroit est parfait pour se détendre. Les chambres restent très chères, que vous choisissiez le Inn réservé aux adultes ou le Lodge, pour les familles. Comptez entre 366 et 526 dollars pour les suites du Inn et 183 dollars pour les chambres du Lodge. Mais le lieu vaut le détour, surtout pour l’accès aux massages, manucure, sauna et hammam, cours de yoga… Notez qu’il n’y a pas d’activités spécifiques pour les enfants, mais des baby-sitters sont disponibles à 15 dollars de l’heure.
Le spa du Mirror Lake Inn à Lake Placid n’est pas mal non plus. Situé à cinq heures de New York, dans l’Etat de New York, on y trouve d’excellents soins, une piscine en intérieur, des jaccuzis, une salle de relaxation et même un « kids spa » où les enfants de 6 ans et plus son pendant 45 minutes. Le prix des chambres démarre à 320 dollars. Pour skier, la station Whiteface Mountain présentée plus haut est située à quelques kilomètres. Pour plus d’information, visitez le site.
Enfin, citons le programme « Chocolat et vin » au Savannah House Inn, au bord du Seneca Lake, à cinq heures de New York. Ce lieu chaleureux, un poil kitsh, est spécialiste des week-ends à thème autour du vin. Du 11 au 13 février, c’est donc vin et chocolat. Pour plus de renseignements, appelez le 607 243 7787 et visitez le site de l’hôtel. Et si le ski vous manque, la station de Bristol Mountain est à moins d’une heure !

La troupe de Cavalia à Burbank

Crée en 2001 par le Québécois Normand Latourelle, Cavalia a déjà conquis plus d’un million et demi de spectateurs à travers le monde. Il est cette fois de passage en Californie, avant de repartir pour le Canada.
Le spectacle, qui met en scène cavaliers, voltigeurs, acrobates, danseurs et musiciens, explore la relation entre l’être humain et le cheval. Le tout dans une ambiance assurée par la musique live de l’orchestre et par des effets spéciaux impressionnants.
Où ? 777 North Front Street, Burbank, California 91501
Quand ? Jusqu’au mardi 15 Février
Combien ? A partir de $135. En vente ici
http://www.ticketnetwork.com/tickets/cavalia-tickets.aspx