New Dehli sous le charme de Carla Bruni-Sarkozy. “La femme du président Nicolas Sarkozy est habituellement citée en tant qu’ancienne top model, chanteuse pop ou même mangeuse d’hommes », évoque le Wall Street Journal. Le quotidien rappelle néanmoins que ces deux dernières années, la première Dame de France s’est illustrée pour son engagement en faveur du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme. En se rendant en Inde, elle a mené à bien son opération séduction. L’opération communication également a porté ses fruits, sous entend le Wall Street Journal, qui se déclare « impressionné par la rapidité avec laquelle la photo de Madame Bruni-Sarkozy à l’hôpital a été mise à jour sur son site web, seulement quelques heures après sa visite. »
Le voyage n’aura pas été vain, pour Carla comme pour Nicolas. Le président revendique en effet une quinzaine de contrats à venir avec l’Inde, dont deux réacteurs nucléaires de type EPR. L’Inde devient partenaire stratégique majeur de la France. Le président français a vu grand évidemment, rapporte le Washington Post, et profité de son voyage pour encourager les compagnies indiennes à investir en France, et vice versa.
C’est un pacte d’un autre genre qu’ont signé Liliane Bettancourt et sa fille Françoise. « Un accord pacifique vient à bout de la vilaine querelle familiale chez L’Oréal », titre Le Washington Post. « L’héritière de l’Oréal, Bettencourt, voit la fin de sa dispute d’un milliard d’euros avec sa fille », annonce le site internet Bloomberg. « Cette dispute, souligne Bloomberg, a mis un coup de projecteur sur la vie privée de l’une des plus puissantes et des plus riches familles de France. » Le magazine Forbes avait classé Bettencourt dix-septième fortune mondiale cette année.
L’image de Nicolas Sarkozy outre-Atlantique est écornée. La fuite des notes diplomatiques par l’ambassadeur des Etats-Unis à Paris, dans le cadre de l’affaire WikiLeaks, montre quel regard les Etats-Unis portent sur les talents de dirigeants de l’homme dont le pays est à la tête du G20. « Hyperactif », « impulsif », un leader autoritaire entouré d’assistants, de « larbins » qui n’osent pas le défier. Le portrait n’est pas glorieux, reconnaît Le Washington Post. L’ambassadeur des Etats-Unis en France Charles Rivkin, qui dans les notes révélées par WikiLeaks se moque de la personnalité de Sarkozy dans un langage parfois non diplomatique, y voit néanmoins un « indéfectible pro-américain », et « un partenaire crucial qui souhaite rompre avec la tradition et innover ».
Al Kamen,journaliste au Washington Post, affirme dans son édito que dans cette affaire de fuite d’informations, les grands gagnants sont les Etats-Unis, qu’il assimile à Batman, flanqué de son acolyte Robin, qui varie selon les pays. Les “Robin” des US seront leurs cousins canadiens, qui se disent ainsi contraints à toujours jouer les « Robin » contre les Etats-Unis « Batman ». « Beaucoup de pays et de leaders jouent ce rôle, ajoute le journaliste américain. Par exemple, le président français Nicolas Sarkozy est le Robin de la Batgirl allemande, Angela Merkel. » Voilà qui est dit.
Saint WikiLeaks, "Robin" et "Batman"
Couverture santé aux USA : les nouveautés 2011
Ce qui change en 2011 : l’inflation des tarifs
Cette année encore les assureurs américains augmenteront leurs tarifs de façon conséquente en raison des coûts médicaux de plus en plus importants. C’est un paradoxe car en général en période de crise, les prix ont plutôt tendance à baisser. Mais en fait la crise amplifie le phénomène. Les assureurs sont confrontes à une inflation des dépenses médicales de leurs assurés. Ainsi les assureurs sont obligés de répercuter leurs coûts en augmentant les primes d’assurance. A titre d’exemple un des plus importants assureurs US augmentent ses tarifs de plus de 25 %.)
En raison de dépenses de plus en plus larges des assurés, certains assureurs Européens présents aux USA ont même décidé d’arrêter de couvrir le risque aux USA prenant donc la décision de ne plus couvrir leurs clients sur la zone américaine.
Crystal Finance développe l’activité d’assurance médicale depuis plus de 10 ans. Elle utilise prioritairement le groupe VANBREDA International pour assurer ses clients aux USA. VANBREDA est un groupe d’assurance spécialisé sur le marché des expatriés. Crystal Finance distribue exclusivement les produits de VANBREDA aux USA et a sélectionné le contrat d’assurance ExpatPlus pour assurer ses clients, particuliers ou entreprises.
Pour l’année 2011, malgré la hausse des primes sur le produit Expatplus, le contrat restera fortement compétitif face aux produits des assureurs américains en présentant en outre des garanties bien supérieures.
En effet, la couverture médicale proposée est mondiale, il n’y a pas de network (possibilité de visiter n’importe quel médecin ou se soigner dans n’importe quel hôpital) et l’hospitalisation est couverte à 100 % sans aucune franchise.
Or les Français et plus largement les Européens sont habitués au système de protection médicale plutôt favorable en France et en Europe. Quand ils arrivent aux USA le choc peut s’avéré brutal dans la mesure où le système de remboursement des soins est entièrement privé aux USA et qu’il est donc essentiel de souscrire une assurance médicale, soit dans le cadre de son entreprise, soit à titre privé.
Le coût prohibitif de la médecine aux USA en dissuade certains, et il n’est pas rare de rencontrer des compatriotes sans aucune couverture médical car le budget santé est un budget à prendre sérieusement en compte au moment de son expatriation, surtout avec des enfants.
Ce qui ne change pas :
Les assurances américaines fonctionnent sur la base du remboursement des soins comme en France, variables selon les services (consultations, médicaments, hospitalisation, maternité, soins dentaires…)
En général elles vous couvrent uniquement sur le territoire américain.
Il existe de nombreuses variétés de plans (HMO ou PPO)
- HMO (Health Maintenance Organizations)
Ce système de prise en charge totale ne vous permettra pas de choisir vos médecins et vous aurez donc moins de liberté dans vos choix médicaux.
- PPO (Preferred Provider Organizations)
Ces plans proposent des listes de médecins agréés dans chaque spécialité auxquels vous ne paierez qu’une participation (co-payment)
Attention cependant de vérifier selon les types de soins couverts quel est le montant de la partie des frais qui reste à votre charge, car bien souvent, moins le prix de la couverture médicale est élevé, plus la partie « deductible » est importante.
Les assurances françaises ou européennes, si vous êtes titulaires d’un passeport français vous permettent d’être couverts aux USA. Selon les formules proposées, le remboursement des soins médicaux (soins ambulatoires hors hospitalisation) peut varier. Attention aux limites existantes au niveau des remboursements car parfois elles peuvent s’avérer insuffisantes pour les USA.
Le Groupe Crystal vous propose des solutions de couverture médicale aux USA.
Pour toute demande de devis gratuit, vous pouvez cliquez ici
Jean-Michel Pilc, le jazz pour tous
Né à Paris et résidant à New York depuis 15 ans, Jean-Michel Pilc a collaboré avec les plus grands noms du jazz et est désormais considéré comme l’un des maitres de la scène contemporaine internationale.
Avec son trio, composé de François Moutin (contrebasse) et Ari Hoenig (batterie), il a joué dans de nombreux festivals et dans les salles les plus prestigieuses de New York comme The Blue Note, Birdland, l’Iridium ou Knitting Factory. En 2004, il sort « Follow me », son premier album solo. Puis début 2010 « True Story », avec son nouveau trio (Boris Kozlov à la basse et Billy Hart à la batterie) qui devrait bientôt être suivi de son prochain album « 24 ».
Au programme de ce mois de décembre, pas moins de cinq dates à New York, où vous pourrez découvrir son approche unique de la guitare.
DATES
Jeudi 9 Décembre
Bar Next Door @ La Lanterna (129 MacDougal Street, New York, NY)
Mardi 14 Décembre
Solo Kitchen Bar (1502 Cortelyou Road, Brooklyn, NY)
Jeudi 23 et vendredi 24 Décembre
Knickerbocker (33 University Place, New York, NY)
Lundi 27 Décembre
Smalls Jazz Club (183 West 10th Street, New York, NY)
Ludovic Rassat, Missionnaire de l'homéopathie
Il ne l’avoue pas en ces termes, mais Ludovic Rassat attend l’hiver avec une certaine impatience. Non pas pour sa neige, qui peut être abondante à Philadelphie et qui fait la joie de ses 3 enfants. Mais pour ses vagues de froid et ses nez qui coulent: l’hiver lance la saison de la grippe, et, par conséquent, celle des ventes de l’Oscilococcinum, le produit phare des laboratoires Boiron. « Comme en France, ce médicament marche très bien aux États-Unis, il représente 30 à 40% de notre chiffre d’affaires (43,46 millions d’euros l’an dernier) », explique le PDG de Boiron USA. Une activité saisonnière pas facile à gérer: l’apparition des grands froids n’est jamais à date fixe et, le 31 décembre, c’est la clôture des comptes… pas étonnant que le groupe cherche à se « désaisonnaliser le plus possible ».
Quand il est arrivé en Pennsylvanie, il y a 10 ans, pour être contrôleur de gestion au siège de la filiale américaine, Ludovic Rassat ne connaissait pas grand chose à l’homéopathie. Il avait à peine 30 ans. Aux côtés du boss de l’époque, Thierry Boiron, fils de l’un des deux frères fondateurs des laboratoires français, il a découvert une société familiale très à l’écoute du personnel et sans hiérarchie établie, esprit d’entreprise bien différent de celui des grands groupes pour lesquels il avait travaillé jusque là (Alstom et Deloitte) et «un peu déstabilisant au début», confie le Lyonnais. Il découvre également un pays très en retard dans le secteur homéopathique. «Cette différence entre la France et les États-Unis réside dans l’éducation des acteurs » explique Ludovic Rassat, qui a succédé, en 2006, à Thierry Boiron, parti prendre la Direction Générale du groupe. « Dans l’Hexagone, les laboratoires ont un rôle actif de formation auprès des médecins et des pharmaciens. » Boiron USA soutient en partie le CEDH (Center for Education and Development of clinical Homeopathy), un organisme de formation indépendant qui forme 100 à 150 médecins par an sur les… 700.000 que comptent les États-Unis.
Les opposants et sceptiques sont encore nombreux et évoquent un effet placebo de l’homéopathie. « Les substances naturelles entrant dans la composition de nos médicaments sont à des doses tellement micro qu’on ne les détecte pas cliniquement. Or les études sont là pour le prouver: les résultats sont réels sur les patients traités à l’homéopathie par rapport à ceux soignés aux placebos », répond Ludovic Rassat. Avant d’ajouter: « Les conditions de marché aux États-Unis, aujourd’hui, sont celles de l’Europe il y a 20 ans! Cette vague du respect du corps débute seulement maintenant. Et la population vieillissant, la demande en anti-douleurs, sans effets secondaires, augmente ».
Aux États-Unis, Boiron commercialise une vingtaine de médicaments sous marque (Oscillococcinum, Arnicare, Coldcalm, Chestal, Camilia…) et environ 80 médicaments homéopathiques appelés “à nom commun”, ces tubes de granules sans nom particulier, chacun pouvant être prescrit pour des maux différents. Ils sont encore peu nombreux sur les rayons des grandes surfaces. « En France, on peut introduire un nouveau médicament progressivement, de pharmacie en pharmacie. Ici, c’est d’un coup 8.000 pharmacies et il faut réaliser 1 million de $ de ventes la première année, sinon c’est considéré comme un échec. ». Ce qui fut le cas d’Arnicare il y a 3 ans. L’anti “bleu”, bien connu des parents français, ne sera lancé dans les grandes chaînes (Walgreens) que le mois prochain, alors qu’il est le produit des laboratoires français le plus vendu après l’Oscilococcinum dans les magasins spécialisés.
La filiale américaine représente moins de 10% du chiffre d’affaires du leader européen de l’homéopathie et entend bien grossir encore. Elle multiplie les campagnes de publicité et les distributions d’échantillons, notamment auprès des célébrités de Hollywood, qui sont “libres” d’en vanter, ou non, les mérites. “Libres”, selon les termes d’un contrat très spécifique d’une durée d’un an, sans équivalent en Europe. « Toutes les grandes villes sont de gros marchés pour nous, Los Angeles particulièrement ». Au lieu de poser avec le dernier sac Vuitton, les stars du Golden Globe s’affichent avec des boîtes d’Osciloccoccinum. Une homeo touch made in France!
"Peaches Christ Superstar"
Pour la première fois présenté en mars dernier à Berlin, « Peaches Christ Superstar » débarque cette fois à New York. Peaches, la musicienne star de la scène underground y livre une version très personnelle de la comédie musicale culte « Jesus Christ Superstar » d’Andrew Lloyd Webber et Tim Rice.
Chilly Gonzales, canadien lui aussi mais basé à Paris l’accompagne sur scène. Humour et auto-dérision, tels sont les mots d’ordre de cet artiste multi-facettes (rappeur, pianiste, producteur… ) et loufoque. Pour l’anecdote, il détient le record mondial du plus long concert de l’histoire (27 heures, 3 minutes et 44 secondes).
Les deux dates new-yorkaises de « Peaches Christ Superstar » seront aussi l’occasion de célébrer le dixième anniversaire de la sortie du premier album de Peaches, The Teaches of Peaches.
Samedi 11 Décembre à 20h
Concert Hall at the New York Society for Ethical Culture, 2 West 64th Street, New York, NY 10023
$37, en vente ici
Dimanche 12 Décembre à 20h
Music Hall of Williamsburg, 66 North 6th St., Brooklyn, NY 11211
$42.10, en vente ici
Photo : Chilly Gonzales
Une soirée pour Gariné
Opéra-bouffe en trois actes crée en 1875 par le compositeur arménien Dikran Tchouhadjian, « Gariné » (Leblebidji Hor Hor) a été revisité par Gérald Papasian, comédien au sein de la Irina Brook Company (Paris) et fondateur du Centre de Recherche Dikran Tchouhadjian (CRDT).
Cette pièce sera mise à l’honneur lundi soir au cours d’une soirée visant à rassembler des fonds. L’évènement, organisé avec le soutien de la Tekeyan Cultural Association, aura lieu en compagnie de Khajag Barsamian, président du Fund for Armenian Relief et de Garen Nazarian, représentant permanent de l’Arménie à l’ONU.
Gérald Papasian (qui a récemment joué dans « En Attendant le Songe », voir notre article ici) présentera des extraits vidéos des récentes représentations françaises (Paris et Marseille) de Gariné et discutera des tournées à venir aux Etats-Unis et en Arménie. Le CD du spectacle sera disponible à la vente.
Le comédien tiendra aussi une conférence gratuite à propos de la pièce vendredi 17 Décembre à 19h au Alwan for The Arts. Lui et trois de ses collègues offrirons aussi au public une performance musicale en live.
Où ? Kellari Parea Greek Bistro, 36 E 20th Street, New York, NY 10003
Quand ? Lundi 13 Décembre de 18h30 à 20h30
Combien ? $100 ($175 par couple) ; RSVP avant le vendredi 10 Décembre ici, à [email protected] ou au (212) 253 2022
Lili Chopra: la culture française hors les clichés
En 1997, une Lili Chopra un peu déboussolée arrive à New York pour un programme d’échange à la Tisch School of the Arts de NYU. «Oh là là là, se disait-elle à l’époque face à la profusion de shows et d’expositions à New York. Par où vais-je commencer? “. Aujourd’hui, elle a plus que trouvé ses marques sur la scène culturelle new-yorkaise. Elle en fait partie. En bousculant les clichés, elle a propulsé le Fiaf (French Institute Alliance Française) dans les pages du New Yorker plus souvent qu’à son tour. Suprême consécration!
Depuis son arrivée il y a quatre ans comme programmatrice du Fiaf, Lili Chopra a conçu deux festivals de spectacle vivantavant-gardistes (Crossing the Line à l’automne et World Nomads au printemps) aujourd’hui bien installés; permis à des artistes français et européens de renom (Arthur Nauzyciel, Raimund Hoghe…) ou méconnus du grand public (comme le compositeur de la musique de films Alexandre Desplat…) de venir présenter leur travaux à New York ; lancé des projets de commission pour stimuler la production artistique; et noué des partenariats avec des grands noms du monde de la création à New York, comme Dance Theater Workshop (DTW), The Joyce Theater et le Baryshnikov Arts Center pour ne citer qu’eux.
« Elle a donné corps à l’ambition du FIAF d’être une vraie destination culturelle à New York », souligne Marie-Monique Steckel, directrice générale du FIAF, à l’égard de sa protégée.
Lili Chopra n’a jamais voulu être artiste, admet l’intéressée. En revanche, plongée dans l’univers anarchique de la création new-yorkaise, cette descendante d’une longue lignée de créateurs qui fait ses armes au studio de Julia Mandle à Brooklyn, puis à DTW et chez Diane Von Fürstenberg veut faire du discours artistique une voix qui compte. Selon elle, cela passe par des espaces de création « passeurs entre artistes, public et media », qui non seulement exposent mais soutiennent la création.
Changer l’image de la culture française
Lorsque Marie-Monique Steckel lui propose en 2006 de prendre les rênes de la programmation culturelle de l’institut dont elle pilote la revitalisation, Lili Chopra y voit l’opportunité de mettre ses idées en pratique. La saison suivante, le festival de création contemporaine pluridisciplinaire, Crossing the Line, qui présente le travail d’artistes français et américains aux avant-postes de la création dans leur domaine, chamboule l’image traditionnelle de la culture française. Lors de l’édition inaugurale en septembre 2007, les New Yorkais découvrent notamment une version modernisée du Petit Chaperon Rouge par le metteur en scène Joël Pommerat ou encore les acrobaties de la compagnie Käfig, dont le travail se situe à la confluence des arts du cirque et de la danse. Quelque mois plus tard, elle transforme le FIAF en forum des cultures lors du deuxième temps fort de la saison: Chaque année, World Nomads explore la thématique du transculturalisme à travers le travail d’artistes francophones. La critique applaudit. Lili Chopra imprime sa marque.
« On s’attend des instituts culturels français qu’ils fassent la promotion d’une image finalement assez “cliché” de la culture. Mais quand on réfléchit à la définition même de la culture française, on voit qu’elle est le fruit d’influences internationales, que les artistes s’influencent les uns les autres, affirme-t-elle. La question de la nationalité n’est plus pertinente. »
Aujourd’hui, Lili Chopra doit concilier le lancement de projets novateurs avec le contexte de crise qui rend les financements encore plus difficiles à décrocher. En effet, le FIAF, une « non-profit », n’est financé qu’à hauteur de 2% par le gouvernement français, rappelle Marie-Monique Steckel, le reste provenant de donateurs privés. Mais « c’est une visionnaire qui a une idée très claire de la stratégie à adopter pour atteindre ses buts, indique Simon Dove, directeur de l’école de danse du Herberger Institute for Design and the Arts à Arizona State University et « co-curator » de Crossing The Line, en parlant de Lili Chopra. Le FIAF n’est plus un lieu où l’on vient déguster le Beaujolais, mais un lieu où l’on vient découvrir des idées novatrices. »
Trophée des arts Gala – Jeudi 9 décembre 2010 à 19h au Plaza Hotel (Fifth Avenue et Central Park South). Pour tickets et infos, contacter Isabelle Lefebvre-Vary au 646 388 6604 ou [email protected] – Site internet : http://www.fiaf.org/
(Photo: Jacqueline Chambord).
Un Brunch dans mon quartier
Cette semaine, French Morning déniche les meilleurs brunchs de New York. De Brooklyn à Hell’s Kitchen, en passant par Chinatown, voici pour vous une liste, non exhaustive, des restaurants qui vous accueillent le weekend au réveil. Et comme d’habitude, donnez votre avis et vos bons plans en commentaire.
CAFE MOGADOR (East Village)
Depuis presque trente ans, ce restaurant familial ravit ses habitués avec sa formule oeufs pochés ($12). Champignon, épinard, bacon, tomates rôties… Quelque soit l’assortiment, c’est toujours réussi. Le service est de grande qualité et l’atmosphère chaleureuse. Un conseil : venez avant 11h30 pour éviter le rush de midi.
101 Saint Marks Pl, NY, (212) 677-2226
PEELS (Bowery)
L’équipe du célèbre Freeman’s ouvre Peels, le nouveau repère trendy du quartier Bowery. Deux étages baignés de lumière grâce aux larges baies vitrées. Niveau menu, on retient le “biscuit” qui comme son nom ne l’indique pas est une sorte de pain feuilleté brioché genre gougère. Aux oeufs brouillés, au miel ou encore au bacon & fromage… Un vrai délice.
325 Bowery @ 2nd St, NY, (646) 602-7015
CLINTON STREET BAKING CO. (Lower East Side)
Le brunch sera ici plutôt breakfast que lunch. Vous succomberez aux succulents pancakes banane & noix ($13) accompagné d’un milk shake chocolat café. Un plaisir très copieux que seule une longue promenade dans le froid réussira à faire passer…
4 Clinton St, NY, (646) 602-6263
CAFE GITANE @ JANE HOTEL (West Village)
Installé au premier étage du Jane Hotel, le long de l’Hudson River, le Cafe Gitane vous accueille dans une ambiance à mi-chemin entre la brasserie et le palais oriental. On retient la simplissime mais si savoureuse tartine d’avocat sur pain aux céréales ($5.50) et les baked eggs au saumon et câpres ($7.50).
113 Jane St, NY, (212) 924-6700
PENELOPE (Murray Hill)
Chez Penelope, les recettes traditionelles sont revisitées avec créativité. Au menu : Pumpkin’ Waffles, Nutella French Toast, oeufs brouilés asperges & feta, tourte aux épinards… Au choix, dans un menu ($14.50) incluant mimosa au cidre. Surprenant.
159 Lexington Ave, NY, (212) 481-3800
44 ½ (Hell’s Kitchen)
Qui aurait pensé trouver un restaurant si chic dans le quartier du Hell’s Kitchen ? Et pourtant… 44 ½ est l’endroit parfait pour un brunch en famille. Clair et agréable. Cuisine traditionnelle et raffinée avec une pointe d’originalité.
622 10th Ave @ 44th St, NY, (212) 977-1170
EGG (Williamsburg, BK) cf photo
Des oeufs en veux-tu en voilà. Chez Egg, ils servent le breakfast toute la journée. L’oeuf est à l’honneur. En omelette ou poché, au plat ou brouillé.
135 N 5th St, BK, (718) 302 5151
ROSE WATER (Park Slope, BK)
Non loin de Prospect Park, on déguste une frittata ou un pancake à la pomme Mcintosh dans ce restaurant de quartier. La formule brunch ($14) inclus un plat et une boisson. On aime particulièrement le jus de poire & gingembre.
787 Union St, BK, (718) 783-3800
DIM SUM GO GO (Chinatown)
Et pour finir, une alternative aux traditionels brunchs du dimanche. En plein coeur de Chinatown, niveau originalité, vous ne serez pas déçu. Ici, le dim sum remplace le benedicte. Et Dim Sum Go Go est de loin la meilleure adresse pour expérimenter le petit déjeuner version chinoise.
5 East Broadway, NY, (212) 732-0797
La robe dans tous ses états
La collection de Gaby Basora, originaire de Seattle, comprend des chemisiers en soie, des robes, des tricots, des manteaux et des vestes disponibles dans différentes textures et motifs amusants. Ne passez pas à côté, leurs prix (- 80 %) défient toute concurrence ! Vous pourrez dénicher notamment des robes en soie à motifs léopards pour $150 au lieu de $363.
Samedi 4 décembre, de 10h à 18h
413 W 14th St between Ninth and Tenth Aves, suite 403 (212-938-0811, tuckerbygabybasora.com)
La boutique en ligne Fine & Dandy, connue pour habiller les messieurs au look d’intellectuels, s’est installée temporairement au Blind Barber, l’endroit parfait pour boire une bière et rafraîchir sa coupe de cheveux. Les gentlemen pourront renouveler leur garde robe avec des cravates en laine à motifs chevrons ($55), ou en tissu écossais ($49). A partir de 17h, ils bénéficieront d’une réduction sur le rasage et les coupes ($40 au lieu de $50). Ils profiteront d’une musique éclectique, mélange de pop, électro, disco et modern jazz, tout en sirotant une vodka à la cannelle ($8).
Samedi 4 et dimanche 5 décembre, de midi à 18h
339 E 10th St between Aves A and B (212-228-2123)
http://fineanddandyshop.com/
Sherab Norpa, le directeur de la boutique au Rubin Museum of Art (RMA), voyage chaque année dans les montagnes de l’Himalaya. Il rapporte ses trouvailles à la boutique du musée, pour la kermesse annuelle, dont c’est la sixième édition cette année. Choisissez parmi les vêtements péruviens faits par des artisans, les bijoux, jouets, livres ou bougies.
Samedi 4 et dimanche 5 décembre, de 11h à 18h.
The Shop at the Rubin Museum of Art, 150 W 17th St between Sixth and Seventh Aves (212-620-5000, rmanyc.org/shop).
Les créatrices Beth Blake et Melissa Akey créent des vêtements à faire tourner la tête, parfaits pour les événements festifs. Dans leur boutique Thread Social, vous pourrez par exemple trouver des robes à rayures à encolure bateau ($125 au lieu de $275).
Mardi 7 et mercredi 8 décembre, de 9h à 20h
26 W 17th St between Fifth and Sixth Aves, suite 301 (212-414-8844, threadsocial.com).
Prix cassés sur la collection d’automne d’Ali Ro. La marque offre 70 % de réduction sur tous ses vêtements. Les anoraks sont proposés à $100 (au lieu de $285).
Jeudi 9 décembre et vendredi 10 décembre, de 8h30 à 17h
30 7th Ave., nr. 38th St., ste 1402 (212-575-2550).
Un dernier bon plan spécial grand froid : chez Christopher Fischer, les cachemires pour hommes et femmes vont jusqu’à 80%. Pulls de $40 à $179 (au lieu de $195 – $895), coussins et couvertures de $50 à $250 (au lieu de $150 – $1,000).
Jusqu’au dimanche 5 Décembre
80 Wooster St., nr. Spring St. (212-965-9009)
La jeune génération du Bordelais à la conquête de New York
Trop cher, trop compliqué, trop “luxe”… C’est souvent l’image des vins de Bordeaux aux Etats-Unis. Et c’est justement parce qu’ils ont constaté ce “problème de perception des Bordeaux aux US” que Thomas Serrano et Julien Angevin ont eu l’idée de rassembler les “propriétaires les plus dynamiques” pour organiser une soirée où les amateurs new-yorkais seraient “accueillis comme s’ils visitaient un château dans le Bordelais”.
Julien Angevin est patron d’une agence de communication spécialisée notamment dans le vin. Il est basé à Paris. Thomas Serrano est lui venu s’installer à New York pour y créer pour le compte de RSCG une agence de “communication évènementielle”. Deux spécialistes de la comm, donc, qui ont, disent-ils, “découvert des jeunes propriétaires tous très conscients des défis”. “La nouvelle génération s’est adaptée merveilleusement à un contexte économique plus difficile que par le passé, note Thomas Serrano. Face à la concurrence internationale, l’ouverture de nouveaux marchés -et de nouveaux canaux de vente via Internet, la place de Bordeaux s’est organisée en conservant un système de distribution réactif. Le travail de ces jeunes propriétaires est remarquable, ils véhiculent l’esprit fort des grands vins de Bordeaux en s’adaptant aux us & coutumes de chaque pays”.
Le 27 janvier au soir, 17 propriétaires seront donc présents dans une grand salle aux allures de chais. Balade initiaque sur les deux rives de la Garonne, dégustation de fromages ou de chocolats et, clou du spectacle, “une grande dégustation à l’aveugle” qui permettra aux gagnants de repartir chez eux avec de grandes bouteilles “y-compris des magnums et double magnums de grands millésimes récents” confie Thomas Serrano.
Quelques uns des propriétaires participants: Basile Tesseron du Château Lafon-Rochet, Stephen Carrier du Château de Fieuzal, Jean-Jacques Bonnie du Château Malartic Lagravière, Emilie Gervoson du Château Larrivet Haut-Brion, Jean-Michel Laporte du Château La Conseillante, Ronan Laborde du Château Clinet, Mathieu Cuvelier du Château Clos Fourtet, Laurence Brun du Château Dassault et Jean-Antoine Nony du Château Grand-Mayne.
La Soirée des Grands Crus de Bordeaux se tiendra le jeudi 27 janvier 2011 à 82 Mercer Soho (82 Mercer Street, entre Broome et Spring Street) à New York City.
Pour plus d’information et pour réserver vos billets, rendez-vous sur www.lasoireedesgrandscrus.com
Un nombre limité de tickets sont disponibles pour les lecteurs de French Morning au prix spécial de $150 au lieu de $185 (entrez le code promotionnel : FRENCHMORNING)
Karaoké français et anglais
Venez chanter toute la nuit, en français et en anglais, au restaurant « Le Tout va bien », le jeudi 9 décembre.
Le « Tout va bien »
311 W 51st St # 1 New York, NY 10019
(212) 265 0190