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Parc national du Grand Canyon: le plus beau lever de soleil

Le parc national du Grand Canyon est un condensé de l’Amérique sauvage et démesurée en un coup d’œil. C’est toute la magie de l’ouest américain qui s’opère en un seul lieu. Là où le Colorado a façonné le plus vaste et le plus impressionnant de tous les canyons. Là où la roche rouge prend fin en falaises vertigineuses ou en cathédrales de pyramides granitiques. Un décor si intense qu’il tire facilement une petite larme à celui qui prendra le temps d’y admirer un coucher de soleil ou de se lever aux aurores pour assister au plus mémorable lever de soleil qu’il soit donné de voir.

Pas étonnant qu’il soit le canyon américain le plus célèbre, celui auquel on pense immédiatement quand on parle parc national et ouest américain. On n’est pas non plus surpris qu’il soit le deuxième parc national le plus visité aux Etats-Unis ou qu’il soit inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1979.

Vue Grand Canyon

Informations pratiques

➤ Parc accessible toute l’année pour la rive Sud, du 1er  juin au 1er décembre pour la rive nord.

➤ Entrée 35$, pass America The Beautiful accepté.

➤ Pas de réservation demandée pour l’entrée au parc.

➤Toutes les informations sur le site officiel du parc.

Carte South Rim Grand Canyon
Rive sud Grand Canyon

Ce que le parc national du Grand Canyon a de spécial

Deux milliards d’années de tectoniques des plaques, d’érosion par la mer, le vent et le (plus récent) fleuve du Colorado ainsi que le regroupement de plusieurs canyons ont modelé ce gouffre sans fin et cette superposition de strates rocheuses si caractéristiques du Grand Canyon. Un empilement de grès et de granit, parmi des dizaines de types de roches différentes (certaines vielles du Crétacée) qui donne au parc national du Grand Canyon ses teintes uniques. Un canyon long de 446 kilomètres, jusqu’à près de 30 kilomètres de largeur et 1800 mètres de profondeur.  Se pencher du haut d’une de ses falaises c’est presque comme se pencher pour regarder les entrailles de la terre. Sauf qu’au Grand Canyon, on peut pénétrer ses entrailles.  Il suffit d’avoir la forme et du temps.

Le parc national du Grand Canyon était l’un des premiers canyons que je visitais en 2015 à l’occasion d’un road trip dans les parcs nationaux de l’Ouest. Je me rappelle encore ma première rencontre. Je marchais vite le long du sentier de Desert View Drive qui borde le précipice sans encore avoir de visibilité pour l’apercevoir. J’essayais de rejoindre le point de vue du coucher de soleil à temps pour le spectacle, exaltée par l’excitation et le stress d’arriver après la bataille. D’un coup, sans avertissement, il se dérobait sous mes pieds à perte de vue. J’étais au-delà de la surprise, presque dans un état de choc. Quelques heures plus tard, je prenais une nouvelle décharge d’adrénaline en regardant le soleil illuminer doucement le gouffre baigné d’une lumière dorée. Je ne savais pas que je découvrirai des canyons encore plus étonnants mais jamais aucun spectacle n’allait autant m’émouvoir. Je le sais aujourd’hui, sa taille démurée, son immense précipice sans fin et sans fond, c’est vraiment quelque chose d’unique au monde.

Biche du Grand Canyon

Comment rejoindre le parc national du Grand Canyon ?

En avion :

L’aéroport international le plus proche est Las Vegas (Nevada) qui se situe à 4h30 de route.

En voiture :

South Rim

Deux entrées permettent de rejoindre la South Rim : l’entrée est (que vous emprunterez notamment si vous venez de Monument Valley ou de Page) et l’entrée sud : la principale depuis La Vegas ou encore Flagstaff. Une fois garés au niveau du Visitor Center, vous pourrez rejoindre les différents points de vue sur le parc national du Grand Canyon à pied ou en navette. 4 lignes de navettes gratuites vous permettent de desservir les 3 zones principales :

  • les points de vue autour du Grand Canyon Visitor Center
  • Market Plaza qui concentre hôtels, restaurants et camping
  • le village et le Verkamp’s Visitor Center

Plus d’informations sur le site officiel du parc national du Grand Canyon.

North Rim

Cette partie se trouve au nord du parc. Elle est bien moins aménagée que la rive sud. Les points de vue sont accessibles en voiture uniquement.

Grand Canyon West

Cette partie assez isolée et qui demande un détour se trouve à deux bonnes heures de route de Las Vegas au-dessous de Grand Canyon-Parashant National Monument, tout à l’ouest de la rive sud du parc national du Grand Canyon. Un système de navette permet aussi de rejoindre les principales attractions  du site.

En transport en commun

Un train qui part de Williams vous permet de visiter le Grand Canyon à la journée. Plus d’informations sur le site du Grand Canyon Railway.

Balade Grand Canyon

A quelle saison visiter le parc national du Grand Canyon ?

Si la rive nord se visite uniquement de juin à décembre, la rive sud est accessible toute l’année. L’hiver possède un certain charme quand on a la chance d’admirer le célèbre canyon soupoudré de neige dans un contraste de couleurs des plus photogéniques et les visiteurs y sont moins nombreux. L’été est, sans surprise, la saison la plus touristique et il ne faut donc pas être agoraphobe. Entre les 2, le printemps et l’automne sont des saisons très agréables mais n’oubliez pas que le Grand Canyon culmine à 2100 mètres. Les nuits y sont donc très fraîches, surtout quand on campe ou se lève au milieu de la nuit pour observer le lever de soleil.

Passerelle Grand Canyon

Où se loger et où se restaurer dans le parc ?

Où dormir dans le parc national du Grand Canyon :

Vous aurez plusieurs possibilités pour dormir au cœur du parc national du Grand Canyon :

  • Au niveau de South Rim, vous trouverez de nombreux hôtels concentrés autour de Market Plaza et du Village comme Bright Angel Lodge, El Tovar Hotel
    Kachina Lodge, Thunderbird Lodge, Maswik Lodge ou
    Yavapai Lodge… Toutes les informations sur le site qui gère les hôtels au sein du Grand Canyon. Les prix sont assez variables et peuvent osciller de très chers à raisonnables, selon les saisons, la demande… Si vous souhaitez vous loger à plus petit prix, vous pourrez opter pour les hôtels et motels à la sortie du parc au niveau de Tusayan. Sinon, il vous faudra pousser jusqu’à Flagstaff ou Williams. Autre option : camper. Vous trouverez deux campings dans le parc : Mather Campground (le plus proche du Visior Center) et Desert View Campgroung (au niveau de l’entrée est) ainsi qu’un camping pour camping-cars : Trailer Village RV Park. Toutes les informations pour camper sur le site officiel du parc.
  • Au niveau de North Rim, vous ne trouverez qu’un hôtel : le Grand Canyon Lodge (ouvert une partie de l’année uniquement) et plusieurs campings. Toutes les informations sur le site officiel du parc national.
  • Au niveau de Grand Canyon West, la seule option de logement se trouve au Hualapai Ranch.

 

Où manger dans le parc national du Grand Canyon :

Vous trouvez des options de restauration au niveau de North Rim et South Rim du general store pour un petit dépannage (snacks, boissons…) au restaurant plus conventionnel. Vous trouverez aussi des restaurants au niveau de Grand Canyon West.

Conseils pour une expérience authentique

Aussi vaste que soit le Grand Canyon, c’est de ses rives que l’on peut l’admirer. Mais qui dit rives, dit  accès réduit à un mince chemin qui borde le précipice et où se concentre l’ensemble des touristes, parfois à la queuleuleu.

Ils existent quelques options pour l’explorer différemment. Pour les plus sportifs et les plus courageux qui ont le temps, n’hésitez pas à descendre dans le canyon sur la journée (descente partielle) ou plusieurs jours. Autrement, vous pourrez pousser jusqu’à Grand Canyon West pour explorer le parc national du Grand Canyon en rafting. On ne vous promet pas d’y être seuls mais de découvrir le Grand Canyon au fil de l’eau est une expérience qui apporte son lot de magie.

Autre astuce : la rive nord est bien moins touristique. Se concentrer sur cette partie est donc un choix pertinent pour éviter la foule.

Mais, pour beaucoup, le parc national du Grand Canyon se visite de façon plus classique à l’occasion d’un court séjour sur la rive sud. Dans ce cas-là, la gestion de votre timing et une coupe sur vos heures de sommeil vous permettront de vivre une expérience plus authentique. Prévoyez d’y arriver pour le coucher du soleil, dormez quelques heures avant de rejoindre l’un des points d’observation du lever de soleil puis enchainez par une balade aux aurores sur Rim Trail. Vous aurez la chance de profiter de ce décor hors norme sans les inconvénients du tourisme de masse et les hélicoptères qui tourneront bientôt au-dessus du célèbre canyon.

Rive sud Grand Canyon

Que voir, que faire dans le parc national du Grand Canyon ?

L’activité principale au Grand Canyon est d’observer l’immense précipice et les différences nuances de rouge et d’ocre qui se mêlent aux touches de vert de la végétation qui pousse le long de ses parois rocheuses. Vous pourrez profiter des différents points de vue depuis les 3 parties principales du parc ou pourrez partir explorer l’intérieur du canyon en rafting ou à pied. En raison de leur éloignement d’accès, vous serez certainement obligés de privilégier une seule des parties du parc national du Grand Canyon. Inutile de prévoir d’y passer des jours entiers. Une après-midi pour voir le coucher de soleil et une matinée pour assister au lever et faire une balade à la fraîche seront suffisantes pour profiter du célèbre canyon. Voici les principales activités à considérer zone par zone :

South Rim

La visite idéale de cette partie comprend un coucher de soleil, idéalement depuis Mohave Point ou Pima Point, un lever de soleil (vous pourrez vous garer au niveau de Market Plaza, prendre la navette jusqu’à Hopi Point puis continuer la balade sur le Rim Trail à la fraîche jusqu’à Bright Angel Trailhead et revenir en navette, par exemple). Vous pourrez également faire la courte balade (1h) de Trail of Time où vous découvrirez de façon ludique l’histoire du canyon ou profiterez des points de vue le long de Desert View Drive.

Enfin, vous pourrez descendre au cœur du Grand Canyon. Il vous faudra compter plusieurs heures. Attention, ces randonnées sont difficiles en raison du dénivelé et, souvent, de la chaleur. Il est possible de dormir dans le canyon. Pour vous faire une idée : Brigh Angel Trail se fait en 2 jours avec une nuit au Bright Angel Campground (autorisation nécessaire) et South Kaibab Trail se fait aussi en 2 jours avec une nuit possible au Bright Angel Campground ou au Phantom Ranch. Toutes les informations sur le site officiel du parc. Vous pourrez également faire une partie de ces 2 randonnées à la journée mais difficilement la totalité jusqu’au fond du canyon, il faut garder en tête que la remontée prend deux fois plus de temps que la descente.

North Rim

Vous pourrez y observer de beaux points de vue. Ne manquez pas : Toroweap Overlook, Point Imperial, Cape Royal Road et, le plus connu, Bright Angel Point. Vous pourrez aussi faire la randonnée de Point Sublime Trail qui vous conduira de points de vue imprenables sur le Grand Canyon en forêt de pins et panoramas sur un canyon voisin. Comptez 4h. Enfin, vous pourrez aussi descendre dans le canyon via la randonnée de North Kaibab Trail que vous pourrez faire en 2 jours en dormant dans l’une des aires de camping au coeur du canyon.

Grand Canyon West

Au niveau de Grand Canyon West, vous pourrez accéder à la fameuse passerelle toute en verre de Skywalk (sachez que l’accès est payant – à partir de 70$-et les photos personnelles interdites), faire un tour dans le village touristique de Hualapai Ranch, accéder au Native American Village (balade à travers les reconstitutions d’habitats natifs et scènes pour voir des chants et danses traditionnels) ou encore survoler le Grand Canyon en hélicoptère (deux compagnies proposent la sortie : Maverick et Papillon. Enfin, vous pourrez faire une sortie en rafting au cœur du canyon, plus d’informations sur le site de Hualapai Ruver Runners

Panorama Grand Canyon

  • FAQ

    Réponse

  • Faut-il une réservation pour visiter le pac national du Grand Canyon ?

    Non, aucune réservation est nécessaire.

  • Peut-on visiter Grand Canyon à la journée ?

    Oui, prévoyez idéalement deux demi-journées, une pour voir le coucher du soleil, l’autre le lever.

  • Peut-on dormir dans le parc ?

    Oui, le parc compte plusieurs hôtels et campings.

  • Quelle rive privilégier ?

    South Rim est mieux aménagée, North Rim est plus sauvage et moins connue. Tout dépend du temps dont vous disposez et de votre parcours ensuite.

Baromètre Expat Communication : l’impact de l’expatriation sur la famille, le conjoint et les enfants

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Le baromètre d’Expat Communication revient en 2023, avec quatre enquêtes qui vous seront proposées tout au long de l’année, toujours pour mieux comprendre la vie et les attentes des expatriés français.

Ces enquêtes s’articuleront autour d’un thème  central : « Les visages de l’expatriation en 2023 »

Ce troisième questionnaire de 2023 se penche sur la vie quotidienne des expatriés, sur leur famille, et sur leur couple.

Comment évolue le pouvoir d’achat des expatriés dans ce contexte d’inflation ? Comment se passe l’accès aux soins en expatriation ? L’expatriation entraine-t-elle un déséquilibre dans la charge mentale au sein du couple ? Quel est l’impact de la mobilité sur les enfants ?

Il y a autant de trajectoires que d’expatriations. La mobilité internationale est soumise à tous les changements qui affectent notre époque. Pas évident dans ces conditions d’accompagner et de conseiller au mieux les expatriés. Pour y voir clair, nous comptons donc sur vous, qui vivez à l’étranger, pour partager vos expériences.

Les données ainsi collectées permettent des analyses indispensables aux entreprises qui emploient des expatriés, à ceux qui les accompagnent, tout comme aux régions et aux pays qui les accueillent.

Ensemble, analysons l’impact personnel et professionnel de la mobilité internationale afin que l’expatriation soit une réussite pour tous.

Je participe

Toutes les réponses sont anonymes et les résultats sont publiés dans le mois suivant la fin  de l’enquête.
Accessible jusqu’au 15 août 2023.

Vie d’expat: Tout le monde rentre en France… sauf moi

Deux fois par mois, les lecteurs de French Morning nous soumettent leurs problèmes liés à l’expatriation et nous essayons de les aider en leur proposant des réponses apportées par les plus grands auteurs de développement personnel.

Aujourd’hui, le récit d’Apolline qui n’a pas du tout envie de revenir en France pour les vacances. À moins que…

« Tous les ans c’est la même chose : après le 15 juin, il n’y a plus un seul Français à New York. Ou presque. Disons que l’on se compte sur les doigts de quelques mains. Et j’en fais partie. Au début, ça surprend un peu, cette pause de deux mois et demi, ces « On se retrouve fin août ? » Mais où partent-ils donc tous ? « En France. Pas toi ? » Non. Je n’avais pas quitté Lyon, fin 2016, pour y passer mes étés. Et puis il y a tellement à faire ici !

Je suis venue tenter ma chance à NYC dans le cadre d’un Volontariat International en Entreprise (VIE) de dix-huit mois en tant qu’event planner. Je partageais alors un appartement avec une copine. Deux étés de suite, nous avons traversé les États-Unis de haut en bas et d’est en ouest. Alors, passer des vacances en France…

Ensuite, j’ai rencontré mon mari. Un Américain. Et j’ai lancé mon entreprise de conseils pour les entrepreneurs français qui souhaitent lancer leur business à New York. Autant vous dire que les premières années, je n’ai jamais pris plus de trois jours de vacances consécutifs. Et ça ne m’a pas manqué.

Ce qui nous amène en 2020…

Évidemment, lorsque les frontières se sont rouvertes, la première chose que mes amis français ont faite, c’est de prendre leur billet d’avion pour « notre beau pays ». Ça m’a énervée. Oui. J’étais agacée de les entendre parler de leur voyage à venir, de leur retour au pays, comme si le monde n’était pas assez grand. Comme s’ils n’étaient pas de véritables expatriés, mais juste des Français qui vivaient à New York. Je suis devenue agressive. Mes amis évitaient le sujet devant moi, jusqu’à ce l’une d’entre-elles crève l’abcès. Que voulait dire toute cette colère ? Est-ce qu’il n’y avait pas quelque chose d’autre ? Je me suis effondrée. Il y avait bien autre chose. J’étais jalouse. Mortellement jalouse. Parce qu’en France, personne ne m’attend. Mon frère est expat à Hong-kong. Mes parents… C’est compliqué. Et mes amis, je crois qu’ils m’ont un peu oubliée, depuis tout ce temps.

Donc, oui, j’avoue : la France me manque ! Mais comment faire quand on n’est pas attendue ? »

La réponse de French Morning

Merci, Apolline, d’avoir partagé votre histoire avec nous.
Je suis certain que vous n’êtes pas la seule à éprouver cet inavouable sentiment de jalousie au moment où tout le monde rentre chez soi. Pour ma part, c’est exactement ce que j’ai ressenti l’été au cours duquel le renouvellement de mon visa ne m’a pas permis de quitter le territoire américain. Je vous propose donc de créer avec moi le groupe des «Français qui ont une excellente raison de ne pas revenir en France cet été, mais que ça ne rend pas du tout jaloux ». Succès garanti !
Plus sérieusement, que nous disent les auteurs de développement personnel à propos de la jalousie ?

Commençons avec Michelle Larivey et son livre de référence :  La puissance des émotions.

Qu’est-ce que la jalousie ?

« Fondamentalement, la jalousie est de la colère. Ce qui nous révolte, c’est d’avoir à faire certaines choses pour obtenir ce qui nous fait envie.

Habituellement, nous avons recours à deux genres de comportements pour éviter la jalousie : déprécier la personne jalousée et contrôler ceux qui alimentent notre jalousie.

À quoi sert la jalousie ?

La jalousie est un sentiment précieux. L’envie qu’elle contient traduit un besoin. Dans votre histoire, c’est le besoin d’être attendue et accueillie.

Mais la jalousie indique également que vous avec des objections quant à la manière d’assumer les besoins en question.

Que faire avec la jalousie ?

D’abord, identifier le besoin. (C’est déjà ce que vous avez fait. Bravo !) Puis, explorer vos résistances à faire ce qu’il faut pour combler ce besoin. En explorant vos résistances, vous parviendrez certainement à trouver des solutions. »

Pour compléter cette approche, Tal Ben-Shahar nous propose des exercices pratiques dans son livre Apprendre à être heureux. En voici un :

«Le refoulement des pensées ou des sentiments indésirables peut avoir de graves conséquences. Dans leurs travaux sur la « projection défensive », le psychologue Leonard Newman et ses collègues écrivent : « Quand on refuse de s’avouer ses propres défauts, on a fortement tendance à percevoir les mêmes chez les autres ». Idées et émotions malvenues deviennent alors « chroniquement accessibles » – et on commence à les reconnaître chez tous les gens qui nous entourent quand bien souvent elles n’y sont pas.

Énumérez cinq situations où vous avez ressenti de la jalousie ou de l’envie pendant la semaine, ou bien dans un passé moins récent. Puis, pour chacune, soit essayez d’évoquer ces sentiments avec la personne concernée, ou mettez-les par écrit. Le simple fait d’admettre qu’on a été jaloux ou envieux en en parlant ou en l’inscrivant noir sur blanc aide souvent à adoucir l’émotion associée et à la surmonter. »

Retrouvons-nous dans quinze jours avec l’histoire d’Alexis, « bachelor » pour la première fois cet été…

En attendant, envoyez-nous vos histoires et vos questions à l’adresse : [email protected].

Expatriés: Créez-vous une deuxième rente de retraite dès aujourd’hui!

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[Article partenaire] En tant qu’expatrié, vous avez compris depuis longtemps que vous ne pourrez pas compter sur les seuls revenus du système de retraite « officiel »… 

Il vous faut une stratégie d’investissement performante, adaptée à vos besoins et qui vous permettra de maintenir, voire augmenter, votre niveau de vie une fois à la retraite. 

Ce n’est plus un secret : les produits proposés par votre banquier ou votre gestionnaire de portefeuille ici ne feront pas l’affaire, car ils ne sont pas adaptés à un retour en France, et encore moins pour finir vos jours à l’étranger. Surtout que ceux proposés par votre banquier en France ont des rendements souvent très faibles ou plafonnés : assurance vie à 1%, livret A plafonné à 22 500 euros… 

Et c’est justement pour accompagner les particuliers qui cherchent les meilleurs rendements pour leurs investissements que Félix Baron a créé le Club des Investisseurs Indépendants, dont la lettre d’information gratuite compte déjà plus de 120 000 lecteurs francophones, dont plusieurs milliers de Français expatriés. 

Les stratégies des meilleurs gestionnaires de patrimoine ENFIN accessibles aux particuliers

Depuis son lancement il y a deux ans, le succès est immense.

Comme Felix Baron l’explique lui-même :  « Mon but est de vous donner les bonnes clés pour investir avec succès dans le contexte économique actuel, même si vous n’avez aucune connaissance en placements ».

L’idée est simple : permettre au plus grand nombre de particuliers de bénéficier de stratégies d’investissement simples et accessibles, quel que soit leur âge, et même s’ils sont déjà à la retraite. 

Ces stratégies et les rendements qu’elles permettent sont d’ordinaire réservées aux fonds de pension ou, en France, à quelques professionnels bien informés comme la CARMF (Caisse Autonome de Retraite des Médecins de France).

Un système parallèle de retraite

Au regard des récents événements, Felix Baron et son équipe se sont penchés sur les stratégies d’investissement dont le but est de financer une retraite complémentaire à la retraite officielle.

Ils ont étudié et comparé tous les systèmes de retraite disponibles et ont découvert que les médecins français profitent d’une deuxième rente de retraite en plus de la retraite officielle.

Et le plus intéressant, c’est que cette deuxième rente de retraite est accessible à tous, peu importe votre pays de résidence et si vous cotisez ou pas au système français. 

Ce « système parallèle de retraite » est si performant qu’il pourrait vous assurer de garder, voire d’augmenter, votre niveau de vie une fois parti à la retraite. 

Et c’est pour le partager au plus grand nombre que Felix Baron a rédigé le dossier spécial « Système Parallèle de Retraite : Générez jusqu’à +3812$ de rente mensuelle ». 

Ce dossier s’adresse à tous les francophones expatriés qui souhaitent le mettre en place pour leur retraite, et il est complètement gratuit. 

Dans ce dossier, découvrez :

? Comment ouvrir en 3 clics votre compte pour mettre en place votre « système parallèle de retraite » ;
? Qui contacter et comment ouvrir ce système dès ce soir depuis chez vous pour obtenir une deuxième « rente de retraite » ;
? Comment agir lorsque le système de retraite « traditionnel » et les assurances vie ne suffisent plus.

Et grâce à ce système parallèle de retraite : 

  • Vous pouvez enfin retrouver d’un seul coup la tranquillité pour vos économies, comme avant la crise ;
  • Vous n’aurez plus jamais à stresser pour votre argent quand vous entendrez de mauvaises nouvelles à la télévision ;
  • Et enfin, il est très simple à utiliser, c’est pourquoi un nombre record de Français expatriés le mettent en place en ce moment depuis chez eux.

Enfin, vous découvrirez également l’astuce pour être sûr de toucher cette rente dès votre premier mois de retraite. Cette astuce est essentielle car elle vous permet de préserver votre niveau de vie une fois à la retraite, et de ne plus craindre l’inflation galopante.

La crise actuelle est si profonde qu’elle remet en question le train de vie des retraités et futurs retraités, même ceux qui se croyaient à l’abri par le passé.

C’est le bon moment pour vous renseigner au plus vite sur ce système parallèle de retraite et ses avantages, afin de reprendre la main.

N’attendez pas, et cliquez simplement sur ici ou sur le bouton ci-dessous pour l’obtenir : 

Bons investissements.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Films, concerts, feux d’artifice: l’été en plein-air à New York

À New York, l’été est très chaud et humide. La Grosse Pomme est en tout cas très animée durant ces deux mois où les touristes sont au moins aussi nombreux que les habitants. Pour éviter le trop-plein de clim et profiter à plein des doux soirs de juillet et d’août, de nombreux lieux émigrent à l’extérieur de leurs locaux. Vous voulez passer une soirée à la fraîche ? Suivez le guide.

Ciné à la belle étoile

Dépassée, la salle de cinéma ? Pas si on sait la réinventer, et New York a bien compris qu’il fallait proposer quelque chose de nouveau à ses spectateurs. De nombreux lieux ont développé, ces dernières années, des propositions de cinéma à la belle étoile. Le plus connu est certainement Movie Nights at Bryant Park qui, comme son nom l’indique, prend place dans ce carré de verdure situé en plein cœur de Midtown et adossé à l’emblématique New York Public Library. Déjà la 30e saison pour ce festival précurseur en son temps ! Bien sûr, il propose aussi food and drinks autour de blockbusters du 7e art, comme « Roman Holiday » (| Vacances Romaines », 1953, de William Wyler, avec Grégory Peck) le lundi 10 juillet ou « Star Trek III » le lundi 24 juillet.

La palme du festival le plus original est sans conteste attribué à… Rooftop films : là aussi, tout est dit dans le nom. Le festival investit des toits-terrasses de la Grosse Pomme pour y proposer une sélection très éclectique, alternant entre documentaires, films d’auteur et coups de pouce à de jeunes artistes. L’événement se veut « plus qu’un festival mais surtout une communauté, selon les organisateurs. En proposant ces films à notre public, nous créons des connections entre voisins, artistes, activistes, jeunesse et ces endroits uniques que nous partageons ensemble ».

Movies under the Stars est, quant à lui, le programme de la Ville de New York. Il prend soin d’être présent dans les cinq boroughs. À retrouver cette saison : « The Secrets of Dumbledore » le mercredi 19 juillet au Poor Richard’s Playground, « Retour vers le futur » le jeudi 20 juillet au Lawn de Staten Island, ou encore « Black Panther: Wakanda Forever » le samedi 22 juillet au Devoe Park du Bronx. Profitez-en, c’est gratuit !

Le Skyline Drive-In offre un deux-en-un : en voiture ou sur des sièges mis à disposition, on s’installe sur les rives de l’East River, avec Manhattan en fond d’écran. Si on s’ennuie devant les films proposés, en général des gros succès commerciaux (« Les Dents de la Mer », « Indiana Jones », « Mission Impossible », etc.), on peut toujours rêvasser devant les lumières scintillantes de la ville.

Autres propositions pour les cinéphiles : Films on the Green, organisé notamment par l’ambassade de France et la Villa Albertine, et qui célèbre la danse avec une sélection française assez importante (« French Cancan » de Jean Renoir, « Twist à Bamako » de Robert Guédiguian, etc.); Film Works Alfresco, qui offre (gratuitement) des films en anglais et en espagnol; ou encore le programme Summer for the City du Lincoln Center.

Musique en plein air

La 14e édition du Summer HD Festival propose du vendredi 25 août au lundi 4 septembre, gratuitement, 2500 sièges pour profiter des plus grandes œuvres de la musique classique au Met (La Traviata le 26 août, Falstaff le 29 août ou encore Cosi fan tutte le 31 août).

Shakespeare in the Park, lui aussi, propose des représentations gratuites, au Delacorte Theater en plein cœur de Central Park. Pour sa 61e édition, le festival a programmé Hamlet, dirigé par Kenny Leon jusqu’au dimanche 6 août. The Tempest (de Benjamin Velez, dirigé par Laurie Woolery avec des chorégraphies de Tiffany Rea-Fisher) prendra la suite, du dimanche 27 août au dimanche 3 septembre.

The Mostly Mozart Festival Orchestra jouera quant à lui au Lincoln Center dans le cadre du Summer for the city. Il offrira un concert « Tribute to Korea » au Damrosch Park le samedi 22 juillet.

Les dimanches seront, eux, plutôt consacrés aux musiques électroniques. Les Hot Honey Sundays sont particulièrement courus. Ils proposent à intervalles irréguliers les dimanches les plus chauds de la Grosse Pomme. Prochaine édition : le dimanche 9 juillet sur le rooftop de l’Elsewhere (de 3pm à 10pm). À suivre sur les réseaux sociaux pour les dernières news. Mister Sunday est quant à lui organisé au Nowadays. Il a lieu tous les dimanches de 3pm à 9pm autour de DJ Résidents (Justin Carter, Eamon Harkin, etc.). Liste non exhaustive !

Feux d’artifice plein les yeux

Si vous n’en avez pas eu assez avec ceux du 4th of July, jour de la fête nationale aux États-Unis, vous aurez toujours la possibilité d’admirer d’autres feux d’artifice d’ici la fin de l’été. Tous les vendredis de l’été, c’est dans le décor onirique de Coney Island tous les vendredis qu’un spectacle à nul autre pareil prendra place. Jusqu’au vendredi 18 août, au-dessus des manèges de Luna Park et de l’Océan Atlantique, les fusées illumineront le ciel. Début des feux d’artifice programmés à 9:30pm.

Rugby World Cup 2023: French Morning lance le Club des Bleus à New York

Ça y est ! Après quatre ans d’attente, la Coupe du monde de rugby revient enfin. Et cette année, elle aura une saveur spéciale pour nous, Français des États-Unis, puisque l’édition 2023 est organisée par la France. Tout à coup, de l’autre côté de l’Atlantique, on se sent un peu trop loin de la France, de ses stades et des fan zones entre supporters de l’équipe nationale…

Mais pas question de se laisser abattre : chez French Morning on compte bien supporter les Bleus du début à la fin. C’est pourquoi on a organisé, cette année encore, le Club des Bleus à New York.

Préparez vos drapeaux, écharpes, chauvinisme et mauvaise foi, on vous donne rendez-vous lors des matches de la France pour venir trembler et hurler avec nous.

Ça se passera dans le QG des supporters français de New York : le 5th&mad, un pub spacieux sur deux étages, parfait pour une ambiance de feu (7 E 36th St)

Et bonne nouvelle ! Le Club des Bleus est soutenu par Eden Park, fournisseur officiel de la Coupe du monde. Il y aura même quelques maillots inédits et en édition limitée à gagner à chaque match de la France lors des watch parties du Club des Bleus. On dit ça, on dit rien.

Les matches de l’équipe de France :

  • Vendredi 8 septembre, 3pm ET : France – Nouvelle Zélande
  • Jeudi 14 septembre, 3pm ET : France – Uruguay
  • Jeudi 21 septembre, 3pm ET : France – Namibie
  • Vendredi 6 octobre, 3pm ET : France – Italie

L’entrée au bar est gratuite. Les consommations sont au tarif habituel. 

[Vidéo] Investir aux États-Unis : l’achat-revente de terrains facilité par une plateforme francophone

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Comment utiliser la technologie pour réaliser les meilleurs investissements aux États-Unis ? Quelles sont les opportunités actuelles dans l’immobilier et les parcelles de terrain ?

Nous vous donnions rendez-vous en ligne jeudi 6 juillet 2023 pour un webinaire dédié, avec Pierre Rizk de LandQuire, afin de découvrir les solutions existantes et les résultats qu’elles permettent.

La plateforme d’investissement LandQuire a été fondée par le Français Thibaut Guéant. Cette future licorne est une solution clé en main pour vos investissements fonciers américains. Son équipe gère vos projets, et ce jusqu’à la revente des terrains et le partage des bénéfices avec les investisseurs. LandQuire vous permet de générer des profits d’environ 15% sur des périodes allant de 6 mois à deux ans.

Visionnez le replay ci-dessous ou sur notre page YouTube

Contactez Pierre Rizk de LandQuire : https://meetings.hubspot.com/pierre-rizk

French Morning Média Group attire votre attention sur le fait que tout investissement comporte des risques, notamment des risques de perte en capital. Les performances passées ne constituent pas un indicateur fiable des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.

Luc Hardy: «Avant de juger, il faut comprendre l’exploration»

Publié le 5 juillet. Mis à jour le 6 juillet après l’annonce par l’entreprise OceanGate de la « suspension de ses opérations commerciales ».

L’hystérie médiatique est retombée mais elle a laissé un goût amer dans le monde de l’exploration. La disparition du sous-marin Titan, le mois dernier, a déclenché une avalanche de critiques, aussi bien sur la nature de l’expédition – observation de l’épave du Titanic au fond de l’Atlantique – que sur les moyens extraordinaires déployés pour retrouver le submersible et ses cinq passagers dont trois millionnaires. Ces « riches amateurs de sensations fortes », embarqués dans un « voyage d’observation obscène » à 250.000 dollars, pour financer un « fantasme à la Jacques Cousteau de leur pilote », pouvait-on lire dans la presse. Des analyses « d’explorateurs de bibliothèque » a réagi Luc Hardy, l’un de ces aventuriers fortunés, agacé de ces attaques rédigées « à la va-vite ». Sans compter les moqueries de mauvais goût avant même la confirmation de la mort des cinq hommes et les résultats de l’enquête en cours, cet appétit démesuré à « bouffer du riche » (« eat the rich ») – le magazine Marianne n’hésitant pas à amalgamer disparition du Titan, accidents d’hélicoptère, de yacht et pénoplastie (chirurgie esthétique du pénis) ratée d’un riche diplomate israélo-belge…

Financer la recherche

Explorateur, photographe et capital-risqueur français du Connecticut, Luc Hardy avait été approché en 2017 pour faire partie du voyage à bord du Titan. Le Breton a suivi le projet avant même la construction du submersible. « J’ai reçu leur première brochure, se souvient-il. Leur premier sous-marin s’appelait Cyclope et sa coque était en acier. OceanGate n’est passé en mode iTech, fibre de carbone et autres, qu’après. Ils m’ont relancé plusieurs fois en l’espace de deux ans, mais le projet ne m’intéressait pas vraiment, j’étais parti sur autre chose… » – à l’époque, Luc Hardy était en expédition dans l’Arctique, sur les pas de l’explorateur George De Long.

Des offres comme celles du Titan, le Français en reçoit beaucoup. Dans le même ordre de prix, il pourrait s’envoler dans l’espace avec Space X pour vivre 2 minutes juste au dessus de l’atmosphère terrestre; pour 216.000 dollars, passer 3 semaines à gravir l’Everest avec réserve d’oxygène illimitée (Furtenbach Adventures); pour 750.000 dollars, plonger dans la fosse de Marianne à près de 11.000 mètres de profondeur dans le Pacifique (EYOS) comme le réalisateur James Cameron. « Le pur tourisme de l’extrême qui sert juste à se faire plaisir et à aider à financer de la technologie et des expéditions, ça m’intéresse moins que l’expérience, avec d’autres personnes, autour de quelque chose d’utile », explique Luc Hardy. Comme passer dix jours à bord de la station spatiale internationale avec 22 semaines de formation aux États-Unis et en Europe (Axiom Space qui fabrique la prochaine station pour remplacer l’ISS, en fin de vie, de la NASA). Beaucoup plus onéreux (plusieurs millions de dollars) mais un  « vrai projet », estime l’explorateur : « ça va aider à financer le programme de la station et la recherche spatiale avec des expériences faites en permanence, de micro-gravité par exemple ».

Passion, temps et moyens financiers

Les moyens déployés pour secourir les cinq hommes ont également choqué. Jacques Attali – et d’autres – ont dénoncé l’attention, disproportionnée selon lui, portée au sous-marin plutôt qu’aux « bateaux de réfugiés qui coulent, dans l’indifférence générale » en Méditerranée – télescopage malheureux des deux actualités. Une polémique loin d’être nouvelle : l’homme d’affaires américain Steve Fossett avait provoqué l’indignation en 2007 lors de sa disparition au-dessus du Nevada, après avoir déclenché deux opérations de sauvetage d’urgence dans le Pacifique en 1998, l’une à 800 km de la Nouvelle Calédonie (un avion militaire français avait d’ailleurs été mobilisé) et une autre, quelques mois plus tard, au large d’Hawaï.

Faut-il prodiguer autant de moyens à un seul homme parce qu’il a pris des risques ? Pour Luc Hardy, pas d’hésitation possible : « Quand quelqu’un est perdu, que ce soit en montagne ou en mer, un petit bateau comme un yacht, tu te détournes et tu vas le sauver. C’est insensé d’entendre qu’il y a un choix à faire… », déplore-t-il, rappelant que les « riches peuvent aussi sauver des vies » : un milliardaire mexicain a détourné son yacht pour aller récupérer 106 migrants tombés d’un bateau de pêche, le 14 juin, au large des côtes grecques. « Il faut comprendre l’exploration, insiste Luc Hardy. Si tu es curieux et intéressé, tu explores, tu veux comprendre, innover, faire des choses, avancer… » Ce qu’il définit par la combinaison de passion/envie, temps et moyens financiers. « S’il y a les trois, j’y vais ».

Sans surprise, OceanGate a annoncé, jeudi 6 juillet, avoir « suspendu ses explorations et opérations commerciales ». Mais l’exploration des océans ne s’arrêtera pas avec le drame du Titan, pas plus que celle de l’espace ne s’est interrompue après la mort de trois astronautes dans l’incendie d’Apollo 1 en 1967, l’accident de la navette Challenger avec sept membres d’équipage à bord en 1986 et l’explosion de la super fusée Space X Starship le 20 avril dernier – un deuxième lancement est prévu d’ici à la fin du mois. « Comme après toutes les catastrophes, on va beaucoup apprendre de l’implosion du Titan », conclut Luc Hardy. Les occasions d’un nouvel emballement médiatique ne manqueront toutefois pas : en mars 2024, Space X devrait emmener le milliardaire japonais Yusaku Maezawa et ses sept invités, dont un chanteur, un youtubeur et un DJ, pour un voyage de plusieurs jours autour de la Lune.

Les Soirées Littéraires Françaises de Hollywood se lancent le 25 juillet

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Organisées par le producteur de cinéma Igor Darbo (notamment à l’origine du film « Greatland »), ce nouvel événement dédié à la littérature française et l’industrie de l’audiovisuel invite les meilleurs auteurs francophones contemporains à partager leur histoire, leur ouvrage et à signer leurs livres.

L'événement littérature à Los Angeles
L’événement littérature à Los Angeles, à partir du 25 juillet.

La première édition aura lieu le mardi 25 juillet prochain de 6pm à 8pm au Last Bookstore, la librairie du quartier de Downtown et accueillera la romancière et réalisatrice de films Dana Ziyasheva qui viendra présenter son dernier thriller d’espionnage intitulé « Choc » (en vente pendant la soirée) ainsi que son podcast de fiction « How I Solved the Homeless Crisis in Cali ».

À l’occasion de cet événement, les « Soirées Littéraires Françaises de Hollywood » (French Lit Nights of Hollywood) proposeront une sélection musicale et une dégustation de vins français.

À Miami, Marie Blachère ouvre sa troisième boulangerie aux États-Unis

Après Great Neck à Long Island et West Village à Manhattan, Marie Blachère poursuit son développement au pays de l’Oncle Sam. La chaîne de boulangeries française met désormais le cap sur la Floride. Sa troisième enseigne sur le territoire américain ouvrira ses portes le jeudi 20 juillet en plein cœur du quartier de Midtown à Miami.

« Marie Blachère peut rapidement devenir un réseau compétitif de boulangeries aux États-Unis », se réjouit José Alcalay, le responsable du développement de la marque sur le territoire américain. Installé à New York, le Français quasi cinquantenaire, qui a rejoint l’aventure il y a tout juste deux ans, trépigne d’impatience à l’idée d’inaugurer ce nouveau point de vente. « En termes de stratégie de développement, il était important de nous implanter dans un autre État afin de tester un marché différent. Miami, qui est cosmopolite et qui est devenue une ville très attractive depuis quelques années, était ainsi toute trouvée. »

Fondée en 2004 à Salon-de-Provence dans les Bouches-du-Rhône par Bernard Blachère, un maraîcher d’origine, et nommée d’après sa fille, cette enseigne s’est forgée une solide réputation dans le monde de la boulangerie française. Elle s’est hissée avec panache sur la troisième marche du podium des chaînes de restauration rapide en France, juste derrière McDonald’s, toujours leader, et Burger King (classement LSA). Son credo est de proposer des produits de qualité à des prix abordables. 

La baguette à 2,50$

« Nos tarifs sont même très agressifs, souligne José Alcalay. À Miami, notre baguette sera d’ailleurs vendue beaucoup moins cher qu’au supermarché », ajoute-t-il, précisant qu’elle coûtera 2,50 dollars l’unité. Le pain au chocolat sera quant à lui affiché à moins de 3 dollars. Des prix qui pourraient être encore plus bas avec les offres promotionnelles permanentes « 3 + 1 gratuit » pour lesquelles le groupe s’est fait un nom en France. Et c’est en jouant sur les volumes que José Alcalay peut se permettre de telles démarques. « On profite de la force de frappe de Marie Blachère », indique-t-il. Un groupe qui, en moins de deux décennies, a jonché le territoire hexagonal de plus de 700 points de vente. « Quand j’importe de la farine, du beurre ou d’autres produits aux États-Unis, les prix sont calculés sur la base d’un volume extraordinaire de plusieurs tonnes, explique le responsable. Et même en ajoutant le coût du transport ainsi que les taxes, cela reste très avantageux. »

Une deuxième boutique à North Miami Beach

Avec sa technique marketing redoutable et ses prix très serrés, Marie Blachère reprend tous les codes du secteur industriel. Néanmoins, le groupe se targue de jouer la carte de l’artisanal. « La grande majorité des produits sont faits sur place, insiste José Alcalay. Nous avons des batteurs, des mixeurs mais aussi des fours afin de pétrir, façonner et cuir nos pains dans nos différentes enseignes ». Outre des viennoiseries, des tartes ainsi que des boissons chaudes et froides, l’établissement de Midtown, qui comprendra une quarantaine de places assises, proposera aussi des sandwiches, salades et autres plats préparés à la commande.

Comptant également une enseigne à Lisbonne et quelques-unes en Belgique et au Luxembourg, Marie Blachère, qui entend désormais bâtir un empire du pain outre-Atlantique, annonce déjà l’ouverture d’un second point de vente dans l’aire métropolitaine de Miami. Cet établissement devrait voir le jour l’année prochaine à North Miami Beach, à l’angle de la 139e et de Biscayne. « L’idée est d’avoir au moins une dizaine d’emplacements dans chaque région où nous nous trouverons, annonce le responsable, sans dévoiler de calendrier précis. Nous n’allons pas nous précipiter car il est important de consolider nos fondations avant de nous déployer. »

Zizou, le restaurant qui va faire vibrer Los Angeles

Dans le quartier en vogue de Lincoln Heights, là où se sont installés le restaurant israélien Mazal, et la nouvelle table du créateur de mode Humberto Léon, Arroz & Fun, ouvrira à la fin de l’été le restaurant Zizou. Un hommage au footballeur et à la cuisine d’Afrique du Nord, où venir faire la fête, manger couscous et merguez, et goûter aux meilleurs vins français.

Un concept inédit à Lincoln Heights

À la tête de Zizou, deux copains d’enfance, tous les deux originaires de la région lyonnaise, Maati Zouitina, architecte de formation, et Boris Macquin, un Français expatrié aux États-Unis depuis ses 18 ans, d’abord à New York puis à Los Angeles. « Après mes études d’archi à Grenoble, j’ai pris le pari de le suivre, raconte Maati Zouitina. J’ai débuté un premier job à Joshua Tree auprès d’un designer industriel légèrement illuminé, puis bifurqué dans la restauration avec quelques belles années au Figaro, le bistrot français du quartier de Los Feliz

Période covid oblige, le duo fomente l’idée d’ouvrir leur premier restaurant comme associés. Avec leur temps libre, ils imaginent leurs premières recettes, et fin 2021, mettent la main, avec leurs économies, sur un ancien restaurant de cuisine salvadorienne dans le quartier de Lincoln Heights. « On est parti de zéro, et on a eu la chance de rencontrer un propriétaire, Steven Kasten, prêt à relever un vrai défi, à faire confiance à deux inconnus et à ouvrir un concept inédit dans le quartier. »

Le joueur de foot qui fait rêver

Après les traditionnelles demandes de dépôts de démolition et de construction, le duo se lance dans un long chantier et donne à leur restaurant le nom de « Zizou ». « Zizou, c’est le joueur de foot qui nous a fait rêver, poursuit Maati Zouitina. Un mec à la classe suprême, un personnage que tout le monde aime et un nom comme un signe de ralliement pour toute la communauté française et d’Afrique du nord à Los Angeles. »

Habillé tout en simplicité, paré de zelliges et de lampes en céramiques, organisé autour d’un grand comptoir, d’une partie bar à vin (où l’on pourra acheter sa bouteille comme chez le caviste), et d’une grande terrasse végétalisée façonnée autour de banquettes à la marocaine et d’une fontaine centrale, Zizou veut réunir le monde autour de valeurs simples, d’un bon verre de vin, français notamment, et d’une carte pensée pour le partage.

Du «vrai bon couscous»

« Chez nous, la cuisine sera inspirée par la France et la Méditerranée, précise le duo. Des plats authentiques avec de la terrine d’aubergine au basilic, du calamar frit, du poisson fumé, des planches, des charcuteries faites maison, des short ribs braisés, et du vrai bon couscous. »

Une ambiance conviviale et relaxée qui se poursuivra al fresco, sur l’ancien parking du restaurant, où terrain de pétanque, tables, parasols, barbecue à saucisses et merguez, sandwichs, bières et vin seront proposés. « Chez Zizou, on est là pour rire, s’amuser, faire la fête, des DJ sets, des platines et des playlists sont prévus avec au programme : musiques du monde, house et électro, assurant de mettre l’ambiance », prévient Maati Zouitina. Lancement des festivités dès la fin de l’été.

Pourquoi les centres-villes s’appellent-ils «Downtown» aux États-Unis?

Qu'on l'appelle « Center City » (Philadelphie) ou le « Loop » (Chicago), toutes les grandes villes américaines ont un downtown, une zone qui concentre traditionnellement les institutions, les commerces et les réseaux de transports. Mais contrairement à ce que laisse penser leur nom, certains ne sont pas dans le sud. Ils ne sont même pas toujours localisés au cœur des municipalités, contrairement à leur équivalent français, le centre-ville.
Le concept de downtown serait né à New York au XIXe siècle. À l'époque, les activités commerciales se déroulaient essentiellement dans le berceau de la vill...