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[Vidéo] Investir aux États-Unis : l’achat-revente de terrains facilité par une plateforme francophone

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Comment utiliser la technologie pour réaliser les meilleurs investissements aux États-Unis ? Quelles sont les opportunités actuelles dans l’immobilier et les parcelles de terrain ?

Nous vous donnions rendez-vous en ligne jeudi 6 juillet 2023 pour un webinaire dédié, avec Pierre Rizk de LandQuire, afin de découvrir les solutions existantes et les résultats qu’elles permettent.

La plateforme d’investissement LandQuire a été fondée par le Français Thibaut Guéant. Cette future licorne est une solution clé en main pour vos investissements fonciers américains. Son équipe gère vos projets, et ce jusqu’à la revente des terrains et le partage des bénéfices avec les investisseurs. LandQuire vous permet de générer des profits d’environ 15% sur des périodes allant de 6 mois à deux ans.

Visionnez le replay ci-dessous ou sur notre page YouTube

Contactez Pierre Rizk de LandQuire : https://meetings.hubspot.com/pierre-rizk

French Morning Média Group attire votre attention sur le fait que tout investissement comporte des risques, notamment des risques de perte en capital. Les performances passées ne constituent pas un indicateur fiable des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.

Luc Hardy: «Avant de juger, il faut comprendre l’exploration»

Publié le 5 juillet. Mis à jour le 6 juillet après l’annonce par l’entreprise OceanGate de la « suspension de ses opérations commerciales ».

L’hystérie médiatique est retombée mais elle a laissé un goût amer dans le monde de l’exploration. La disparition du sous-marin Titan, le mois dernier, a déclenché une avalanche de critiques, aussi bien sur la nature de l’expédition – observation de l’épave du Titanic au fond de l’Atlantique – que sur les moyens extraordinaires déployés pour retrouver le submersible et ses cinq passagers dont trois millionnaires. Ces « riches amateurs de sensations fortes », embarqués dans un « voyage d’observation obscène » à 250.000 dollars, pour financer un « fantasme à la Jacques Cousteau de leur pilote », pouvait-on lire dans la presse. Des analyses « d’explorateurs de bibliothèque » a réagi Luc Hardy, l’un de ces aventuriers fortunés, agacé de ces attaques rédigées « à la va-vite ». Sans compter les moqueries de mauvais goût avant même la confirmation de la mort des cinq hommes et les résultats de l’enquête en cours, cet appétit démesuré à « bouffer du riche » (« eat the rich ») – le magazine Marianne n’hésitant pas à amalgamer disparition du Titan, accidents d’hélicoptère, de yacht et pénoplastie (chirurgie esthétique du pénis) ratée d’un riche diplomate israélo-belge…

Financer la recherche

Explorateur, photographe et capital-risqueur français du Connecticut, Luc Hardy avait été approché en 2017 pour faire partie du voyage à bord du Titan. Le Breton a suivi le projet avant même la construction du submersible. « J’ai reçu leur première brochure, se souvient-il. Leur premier sous-marin s’appelait Cyclope et sa coque était en acier. OceanGate n’est passé en mode iTech, fibre de carbone et autres, qu’après. Ils m’ont relancé plusieurs fois en l’espace de deux ans, mais le projet ne m’intéressait pas vraiment, j’étais parti sur autre chose… » – à l’époque, Luc Hardy était en expédition dans l’Arctique, sur les pas de l’explorateur George De Long.

Des offres comme celles du Titan, le Français en reçoit beaucoup. Dans le même ordre de prix, il pourrait s’envoler dans l’espace avec Space X pour vivre 2 minutes juste au dessus de l’atmosphère terrestre; pour 216.000 dollars, passer 3 semaines à gravir l’Everest avec réserve d’oxygène illimitée (Furtenbach Adventures); pour 750.000 dollars, plonger dans la fosse de Marianne à près de 11.000 mètres de profondeur dans le Pacifique (EYOS) comme le réalisateur James Cameron. « Le pur tourisme de l’extrême qui sert juste à se faire plaisir et à aider à financer de la technologie et des expéditions, ça m’intéresse moins que l’expérience, avec d’autres personnes, autour de quelque chose d’utile », explique Luc Hardy. Comme passer dix jours à bord de la station spatiale internationale avec 22 semaines de formation aux États-Unis et en Europe (Axiom Space qui fabrique la prochaine station pour remplacer l’ISS, en fin de vie, de la NASA). Beaucoup plus onéreux (plusieurs millions de dollars) mais un  « vrai projet », estime l’explorateur : « ça va aider à financer le programme de la station et la recherche spatiale avec des expériences faites en permanence, de micro-gravité par exemple ».

Passion, temps et moyens financiers

Les moyens déployés pour secourir les cinq hommes ont également choqué. Jacques Attali – et d’autres – ont dénoncé l’attention, disproportionnée selon lui, portée au sous-marin plutôt qu’aux « bateaux de réfugiés qui coulent, dans l’indifférence générale » en Méditerranée – télescopage malheureux des deux actualités. Une polémique loin d’être nouvelle : l’homme d’affaires américain Steve Fossett avait provoqué l’indignation en 2007 lors de sa disparition au-dessus du Nevada, après avoir déclenché deux opérations de sauvetage d’urgence dans le Pacifique en 1998, l’une à 800 km de la Nouvelle Calédonie (un avion militaire français avait d’ailleurs été mobilisé) et une autre, quelques mois plus tard, au large d’Hawaï.

Faut-il prodiguer autant de moyens à un seul homme parce qu’il a pris des risques ? Pour Luc Hardy, pas d’hésitation possible : « Quand quelqu’un est perdu, que ce soit en montagne ou en mer, un petit bateau comme un yacht, tu te détournes et tu vas le sauver. C’est insensé d’entendre qu’il y a un choix à faire… », déplore-t-il, rappelant que les « riches peuvent aussi sauver des vies » : un milliardaire mexicain a détourné son yacht pour aller récupérer 106 migrants tombés d’un bateau de pêche, le 14 juin, au large des côtes grecques. « Il faut comprendre l’exploration, insiste Luc Hardy. Si tu es curieux et intéressé, tu explores, tu veux comprendre, innover, faire des choses, avancer… » Ce qu’il définit par la combinaison de passion/envie, temps et moyens financiers. « S’il y a les trois, j’y vais ».

Sans surprise, OceanGate a annoncé, jeudi 6 juillet, avoir « suspendu ses explorations et opérations commerciales ». Mais l’exploration des océans ne s’arrêtera pas avec le drame du Titan, pas plus que celle de l’espace ne s’est interrompue après la mort de trois astronautes dans l’incendie d’Apollo 1 en 1967, l’accident de la navette Challenger avec sept membres d’équipage à bord en 1986 et l’explosion de la super fusée Space X Starship le 20 avril dernier – un deuxième lancement est prévu d’ici à la fin du mois. « Comme après toutes les catastrophes, on va beaucoup apprendre de l’implosion du Titan », conclut Luc Hardy. Les occasions d’un nouvel emballement médiatique ne manqueront toutefois pas : en mars 2024, Space X devrait emmener le milliardaire japonais Yusaku Maezawa et ses sept invités, dont un chanteur, un youtubeur et un DJ, pour un voyage de plusieurs jours autour de la Lune.

Les Soirées Littéraires Françaises de Hollywood se lancent le 25 juillet

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Organisées par le producteur de cinéma Igor Darbo (notamment à l’origine du film « Greatland »), ce nouvel événement dédié à la littérature française et l’industrie de l’audiovisuel invite les meilleurs auteurs francophones contemporains à partager leur histoire, leur ouvrage et à signer leurs livres.

L'événement littérature à Los Angeles
L’événement littérature à Los Angeles, à partir du 25 juillet.

La première édition aura lieu le mardi 25 juillet prochain de 6pm à 8pm au Last Bookstore, la librairie du quartier de Downtown et accueillera la romancière et réalisatrice de films Dana Ziyasheva qui viendra présenter son dernier thriller d’espionnage intitulé « Choc » (en vente pendant la soirée) ainsi que son podcast de fiction « How I Solved the Homeless Crisis in Cali ».

À l’occasion de cet événement, les « Soirées Littéraires Françaises de Hollywood » (French Lit Nights of Hollywood) proposeront une sélection musicale et une dégustation de vins français.

À Miami, Marie Blachère ouvre sa troisième boulangerie aux États-Unis

Après Great Neck à Long Island et West Village à Manhattan, Marie Blachère poursuit son développement au pays de l’Oncle Sam. La chaîne de boulangeries française met désormais le cap sur la Floride. Sa troisième enseigne sur le territoire américain ouvrira ses portes le jeudi 20 juillet en plein cœur du quartier de Midtown à Miami.

« Marie Blachère peut rapidement devenir un réseau compétitif de boulangeries aux États-Unis », se réjouit José Alcalay, le responsable du développement de la marque sur le territoire américain. Installé à New York, le Français quasi cinquantenaire, qui a rejoint l’aventure il y a tout juste deux ans, trépigne d’impatience à l’idée d’inaugurer ce nouveau point de vente. « En termes de stratégie de développement, il était important de nous implanter dans un autre État afin de tester un marché différent. Miami, qui est cosmopolite et qui est devenue une ville très attractive depuis quelques années, était ainsi toute trouvée. »

Fondée en 2004 à Salon-de-Provence dans les Bouches-du-Rhône par Bernard Blachère, un maraîcher d’origine, et nommée d’après sa fille, cette enseigne s’est forgée une solide réputation dans le monde de la boulangerie française. Elle s’est hissée avec panache sur la troisième marche du podium des chaînes de restauration rapide en France, juste derrière McDonald’s, toujours leader, et Burger King (classement LSA). Son credo est de proposer des produits de qualité à des prix abordables. 

La baguette à 2,50$

« Nos tarifs sont même très agressifs, souligne José Alcalay. À Miami, notre baguette sera d’ailleurs vendue beaucoup moins cher qu’au supermarché », ajoute-t-il, précisant qu’elle coûtera 2,50 dollars l’unité. Le pain au chocolat sera quant à lui affiché à moins de 3 dollars. Des prix qui pourraient être encore plus bas avec les offres promotionnelles permanentes « 3 + 1 gratuit » pour lesquelles le groupe s’est fait un nom en France. Et c’est en jouant sur les volumes que José Alcalay peut se permettre de telles démarques. « On profite de la force de frappe de Marie Blachère », indique-t-il. Un groupe qui, en moins de deux décennies, a jonché le territoire hexagonal de plus de 700 points de vente. « Quand j’importe de la farine, du beurre ou d’autres produits aux États-Unis, les prix sont calculés sur la base d’un volume extraordinaire de plusieurs tonnes, explique le responsable. Et même en ajoutant le coût du transport ainsi que les taxes, cela reste très avantageux. »

Une deuxième boutique à North Miami Beach

Avec sa technique marketing redoutable et ses prix très serrés, Marie Blachère reprend tous les codes du secteur industriel. Néanmoins, le groupe se targue de jouer la carte de l’artisanal. « La grande majorité des produits sont faits sur place, insiste José Alcalay. Nous avons des batteurs, des mixeurs mais aussi des fours afin de pétrir, façonner et cuir nos pains dans nos différentes enseignes ». Outre des viennoiseries, des tartes ainsi que des boissons chaudes et froides, l’établissement de Midtown, qui comprendra une quarantaine de places assises, proposera aussi des sandwiches, salades et autres plats préparés à la commande.

Comptant également une enseigne à Lisbonne et quelques-unes en Belgique et au Luxembourg, Marie Blachère, qui entend désormais bâtir un empire du pain outre-Atlantique, annonce déjà l’ouverture d’un second point de vente dans l’aire métropolitaine de Miami. Cet établissement devrait voir le jour l’année prochaine à North Miami Beach, à l’angle de la 139e et de Biscayne. « L’idée est d’avoir au moins une dizaine d’emplacements dans chaque région où nous nous trouverons, annonce le responsable, sans dévoiler de calendrier précis. Nous n’allons pas nous précipiter car il est important de consolider nos fondations avant de nous déployer. »

Zizou, le restaurant qui va faire vibrer Los Angeles

Dans le quartier en vogue de Lincoln Heights, là où se sont installés le restaurant israélien Mazal, et la nouvelle table du créateur de mode Humberto Léon, Arroz & Fun, ouvrira à la fin de l’été le restaurant Zizou. Un hommage au footballeur et à la cuisine d’Afrique du Nord, où venir faire la fête, manger couscous et merguez, et goûter aux meilleurs vins français.

Un concept inédit à Lincoln Heights

À la tête de Zizou, deux copains d’enfance, tous les deux originaires de la région lyonnaise, Maati Zouitina, architecte de formation, et Boris Macquin, un Français expatrié aux États-Unis depuis ses 18 ans, d’abord à New York puis à Los Angeles. « Après mes études d’archi à Grenoble, j’ai pris le pari de le suivre, raconte Maati Zouitina. J’ai débuté un premier job à Joshua Tree auprès d’un designer industriel légèrement illuminé, puis bifurqué dans la restauration avec quelques belles années au Figaro, le bistrot français du quartier de Los Feliz

Période covid oblige, le duo fomente l’idée d’ouvrir leur premier restaurant comme associés. Avec leur temps libre, ils imaginent leurs premières recettes, et fin 2021, mettent la main, avec leurs économies, sur un ancien restaurant de cuisine salvadorienne dans le quartier de Lincoln Heights. « On est parti de zéro, et on a eu la chance de rencontrer un propriétaire, Steven Kasten, prêt à relever un vrai défi, à faire confiance à deux inconnus et à ouvrir un concept inédit dans le quartier. »

Le joueur de foot qui fait rêver

Après les traditionnelles demandes de dépôts de démolition et de construction, le duo se lance dans un long chantier et donne à leur restaurant le nom de « Zizou ». « Zizou, c’est le joueur de foot qui nous a fait rêver, poursuit Maati Zouitina. Un mec à la classe suprême, un personnage que tout le monde aime et un nom comme un signe de ralliement pour toute la communauté française et d’Afrique du nord à Los Angeles. »

Habillé tout en simplicité, paré de zelliges et de lampes en céramiques, organisé autour d’un grand comptoir, d’une partie bar à vin (où l’on pourra acheter sa bouteille comme chez le caviste), et d’une grande terrasse végétalisée façonnée autour de banquettes à la marocaine et d’une fontaine centrale, Zizou veut réunir le monde autour de valeurs simples, d’un bon verre de vin, français notamment, et d’une carte pensée pour le partage.

Du «vrai bon couscous»

« Chez nous, la cuisine sera inspirée par la France et la Méditerranée, précise le duo. Des plats authentiques avec de la terrine d’aubergine au basilic, du calamar frit, du poisson fumé, des planches, des charcuteries faites maison, des short ribs braisés, et du vrai bon couscous. »

Une ambiance conviviale et relaxée qui se poursuivra al fresco, sur l’ancien parking du restaurant, où terrain de pétanque, tables, parasols, barbecue à saucisses et merguez, sandwichs, bières et vin seront proposés. « Chez Zizou, on est là pour rire, s’amuser, faire la fête, des DJ sets, des platines et des playlists sont prévus avec au programme : musiques du monde, house et électro, assurant de mettre l’ambiance », prévient Maati Zouitina. Lancement des festivités dès la fin de l’été.

Pourquoi les centres-villes s’appellent-ils «Downtown» aux États-Unis?

Qu'on l'appelle « Center City » (Philadelphie) ou le « Loop » (Chicago), toutes les grandes villes américaines ont un downtown, une zone qui concentre traditionnellement les institutions, les commerces et les réseaux de transports. Mais contrairement à ce que laisse penser leur nom, certains ne sont pas dans le sud. Ils ne sont même pas toujours localisés au cœur des municipalités, contrairement à leur équivalent français, le centre-ville.
Le concept de downtown serait né à New York au XIXe siècle. À l'époque, les activités commerciales se déroulaient essentiellement dans le berceau de la vill...

Histoires d’au pairs (série): elles sont parties à l’aventure (2/3)

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Dans ce second épisode de notre série consacrée aux histoires d’au pairs, découvrez les récits de Julia, Romane et Floriane. Ces trois jeunes filles ont décidé d’embarquer dans une aventure hors du commun à l’étranger. Leur expérience ne se limite pas à un simple emploi, c’est un véritable apprentissage de la vie qui a transformé leur avenir de manière spectaculaire.

Julia, Romane et Floriane ont pris leur rôle d’au pair très au sérieux, jonglant entre responsabilités et découvertes culturelles, au point de devenir des membres à part entière des familles qui les ont accueillies. Cette expérience unique leur a offert des leçons de vie inestimables et a façonné leur vision du monde de manière profonde. Un rappel que, parfois, il suffit de prendre le courage de saisir une opportunité unique pour que notre vie soit transformée.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music.

Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

L’auteur togolais Kevin-Alex le 8 juillet à Bonjour Books DC

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L’auteur togolais Kevin-Alex sera à Bonjour Books DC le samedi 8 juillet de 11am à 1pm pour dédicacer son premier ouvrage, « Philipe ou le parcours d’un fils », publié aux éditions Edilivres en 2018. Ce premier roman relate l’histoire de Philippe et Mazalo, deux jeunes qui ne se connaissent pas, vivant à des centaines de kilomètres l’un de l’autre,  face à une réalité qui, au fil du temps, va les rapprocher. Lui est étudiant et vit seul avec sa mère. Elle est élève, victime du mépris de ses camarades.

Après l’obtention de son baccalauréat littéraire, Kevin-Alex continue des études de droit à l’université de Kara, au Togo. Il déménage aux États-Unis en 2021 à Chicago, pour ensuite s’installer à Washington DC depuis mars 2022.

Basée à Kensington, la libraire francophone Bonjour Books DC accueille régulièrement des auteurs francophones locaux pour parler de leurs ouvrages et rencontrer les amateurs de littérature de la région de Washington .

American Vintage, une mode bien française qui s’exporte aux États-Unis

Qu’une marque dont le nom est American Vintage prévoit d’ouvrir des boutiques aux États-Unis paraît couler de source… Sauf que la marque en question n’est ni américaine, ni vintage ! Elle a été créée il y a moins de 20 ans par Michael Azoulay, un Marseillais qui en a gardé un discret accent. Après s’être bien établie dans l’Hexagone, et avoir testé le marché américain via une première boutique à Nolita à New York en 2021, elle a décidé de passer à la vitesse supérieure sur le continent nord-américain.

Dans les mois et les années à venir, une quinzaine de lieux vont représenter American Vintage aux États-Unis. Deux présences ont déjà été entérinées : à Malibu et à Newport Beach en Californie, où les ouvertures sont respectivement prévues pour la fin de l’été et le début 2024. D’autres suivront au gré des opportunités. « On n’a pas encore arrêté le plan précisément, mais on aimerait bien être à San Francisco, Austin, peut-être Boston ou Chicago, confie Michael Azoulay. À New York, on sera peut-être aussi à Soho, à Brooklyn. On cherche des locaux. Quelques adresses seront certainement incontournables mais on y va doucement. On sait que c’est un marché compliqué, parce qu’il faut savoir gérer la distance et le décalage horaire. »

Mélange d’influences

Les quelques mois d’expérience dans la Grosse Pomme, ainsi que la présence en réseau B to B via des showroom, ont convaincu les Français qu’il y avait quelque chose à faire de ce côté-ci de l’Atlantique. « La marque plaît énormément au public américain, note le dirigeant marseillais. On a quelque chose à apporter au marché américain, une place à prendre, une carte à jouer, même si ce continent ne deviendra pas prioritaire pour nous. On est basé et on restera implanté en Europe. »

Michael Azoulay, le dirigeant marseillais d’une marque… au nom américain.

Ce succès, la marque le doit aussi peut-être à ce mélange des cultures et des influences entre deux pays qui agissent un peu en négatif. « Les États-Unis ont été pour moi un booster, un accélérateur sur la direction artistique et intellectuelle », explique Michael Azoulay quand on lui demande les raisons de ce nom si connoté. « C’est un pays qui m’a énormément ouvert l’esprit quand j’ai commencé à y venir, et qui m’a aussi mis quelques coups de pieds aux fesses, poursuit-il. Les virages que j’avais pris sur les produits ou la direction artistique à cette époque étaient d’inspiration américaine. Sur l’état d’esprit et le développement aussi, je me suis dit : ‘’tout est possible, il faut foncer !’’ Au début, on faisait surtout du t-shirt, et les Américains sur le t-shirt sont les champions du monde. »

Une marque effortless

L’influence française est venue donner une couleur plus douce à la marque. « La mode à l’époque était très vintage, complète celui qui s’est lancé dans le secteur sans diplômes, à 23 ans. Les premières saisons – surtout la première – ont suivi ce courant. Ce n’est qu’à partir de la deuxième saison qu’on a pris un virage plus féminin, plus sensuel, avec une french touch. Et American Vintage a commencé à trouver sa voie. »

C’est peut-être cet esprit français, négligé tout en étant très recherché, qu’on appelle ici effortless, qu’aiment tant les Américains chez American Vintage. « Nous sommes une marque mixte, y compris dans le rayon kids. Notre ADN, ce sont les matières et les couleurs avant tout. Nous sommes sur la maille et nous avons également développé le denim. Nous sommes une marque authentique avec beaucoup de liberté, dans nos valeurs et la façon dont on pense le vêtement. » Soit un petit air de France aux États-Unis.

Parc national de Yosemite: La nature à l’état brut

À moins de 5h de route de San Francisco, le Yosemite coche toutes les cases du paysage montagneux de carte postale. Fermez les yeux et imaginez une vaste vallée de sapins encadrée d’immenses parois rocheuses abruptes et accidentées. C’est là où dégringolent de puissantes cascades qui viennent alimenter une rivière filant paisiblement au milieu de ce paysage démesurément fascinant. Voilà le décor de la Yosemite Valley. Mais le parc national de Yosemite ne se résume pas à ça. C’est aussi  une forêt de sequoias géants à découvrir du côté de Mariposa Grove et une Tioga Road qui enjambe la Sierra Nevada ponctuée de prairies verdoyantes, petits lacs, rivières photogéniques et points de vue dégagés sur des formations de granit dentelé. Sans oublier une faune d’une rare richesse. À ceux qui espèrent voir des ours ou des cerfs, vous êtes au bon endroit !

Le parc national de Yosemite.

Informations pratiques

➤ Parc accessible toute l’année, selon les ouvertures des routes (et les conditions météorologiques)

➤ Entrée 35$, pass America The Beautiful accepté

➤ Pas de réservation demandée pour l’entrée au parc

➤ Toutes les informations sur le site officiel du parc.

Yosemite

Ce que Yosemite a de spécial

Dès les années 1850, les visiteurs sont déjà nombreux à rejoindre le parc pour le week-end ou les vacances. Les infrastructures d’accueil des visiteurs se multiplient assez rapidement avec des effets pas toujours bénéfiques pour la nature et la faune native. D’où une première mesure exceptionnelle mise en place par le président Abraham Lincoln : Yosemite va devenir le premier parc naturel du pays en 1964. Malgré cette tentative unique de protection, l’arrivée du chemin de fer et la généralisation de l’automobile ne vont pas réussir à inverser la vapeur. Il va falloir encore beaucoup oeuvrer pour préserver le parc. Les efforts du naturaliste John Muir et de Robert Underwood Johnson (rédacteur en chef d’un magazine de l’époque) permettent au Yosemite de se hisser au rang de parc naturel national en 1890 avant d’entrer dans le cercle prisé des parcs nationaux en 1916. Mais les reconnaissances ne s’arrêtent pas là et, en 1984, il s’inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco.

À peine entré dans le parc, on est immédiatement saisi par l’intensité de cet environnement hors norme. C’est l’effet, en tous cas, que m’a immédiatement fait ce parc. En juin 2015, j’entrais dans mon premier parc national américain, c’était lui, le parc national du Yosemite. Quelques minutes après j’apercevais mon premier ours. Je me rappelle encore l’enchainement d’émotions et les vagues de wahou qui m’ont parcouru tout au long de ma visite. Nous, Européens, sommes peut-être moins étonnés par le type de paysages alpins mais restons sous le choc de la puissance de cette faune et cette flore qui se dévoilent si librement dès un arrêt photo ou une petite balade.

Une telle expérience a un prix et le parc national de Yosemite reste victime de son succès auprès des visiteurs toujours plus nombreux à venir explorer sa vallée ou parcourir sa Sierra Nevada. Il doit trouver le juste équilibre entre protection et exposition. C’est dans cette optique qu’un système d’inscription obligatoire a été mis en place l’année dernière pour limiter les entrées dans le parc en pleine saison. Aujourd’hui, le système n’est plus appliqué mais n’oubliez pas que vous ne serez pas seul dans le parc, surtout en été.

parc national de Yosemite

Comment rejoindre le parc ?

Le parc national de Yosemite est une parenthèse montagneuse entre la côte californienne et les déserts du Nevada. C’est sa proximité mais aussi son contraste avec des endroits tels que San Francisco, Big Sur ou la Vallée de la Mort qui en font une étape souvent incontournable d’un road trip dans les parcs nationaux. Le parc est très bien aménagé en termes d’accessibilité avec 3 entrées et un réseau routier de compétition. On se surprend même à franchir une chaine de montagne aussi haute que la Sierra Nevada  avec une telle facilité.

parc national de Yosemite

En avion :

➤ L’aéroport international le plus proche est Fresno-Yosemite (Californie) – 2h30 de route de Yosemite Valley.

➤ L’aéroport international le plus connu est San Francisco (Californie) – 4h de route de Yosemite Valley.

➤L’aéroport international de Las Vegas (Nevada) se situe à 8h15 de route.

En voiture :

Le parc compte 3 entrées :

  • L’entrée ouest en venant de San Francisco et qui permet de rejoindre la Yosemite Valley.
  • L’entrée est qui traverse la Sierra Nevada et emprunte la fameuse Tioga Road en venant de Lee Vining et Mono Lake (attention cette route est fermée une bonne partie de l’année).
  • L’entrée sud en venant de Sequoia National Park et qui permet de rejoindre Mariposa Grove.

Il est important d’avoir en tête que même si le parc national de Yosemite est ouvert toute l’année, son accessibilité évolue selon les saisons.

En hiver, vous ne pourrez pas emprunter la Tiago Road et donc traverser la Sierra Nevada pour en ressortir à l’est du côté de Lee Vining. Pour rejoindre cette partie, il vous faudra alors faire un très grand détour au nord du parc ou au sud.

En été, toutes les parties sont normalement accessibles mais un autre souci se pose dans la Yosemite Valley : l’affluence très importante et la difficulté de se garer. Il est recommandé d’emprunter une des deux lignes de navettes pour rejoindre les points d’intérêt de la Yosemite Valley :

  • La Valleywide shuttle, dessert les différentes attractions de Yosemite Valley.
  • East Valley shuttle : dessert uniquement la zone est de la Yosemite Valley.
    Plus d’informations sur le site du parc national de Yosemite.

Une autre option peut être (si vous séjournez hors du parc) de rejoindre Yosemite Valley grâce au système de transport du Yarts. Ce système mis en place par le parc dessert les 4 régions du parc et peut être utilisé que vous logiez à l’est du côté de Lee Vining, au sud près de Portal ou Fish Camp, au sud-ouest près de Merced ou encore à l’ouest du côté de Groveland.

En transports en commun

Vous pourrez aussi rejoindre la ville de Merced, située à 2h de route au sud-ouest de la Yosemite Valley en train via l’Amtrak) ou en bus avec la compagnie de bus (Greyhound ). De là, vous pourrez rejoindre Yosemite Valley via le système du Yarts.

parc national de Yosemite

À quelle saison visiter le parc national de Yosemite?

Chaque saison a son charme : l’automne et ses couleurs flamboyantes, l’hiver et ses paysages enneigés, le printemps fleuri  ou encore la douceur de l’été. Mais il est important de noter qu’une grande partie du parc est inaccessible en hiver en raison de l’enneigement et la Tiago road y est fermée. En été, les températures y sont idéales mais la fréquentation est à son plus haut point. A choisir, juin et septembre seraient donc les mois parfaits.

Où se loger et où se restaurer dans le parc ?

Où dormir :

Vous aurez plusieurs possibilités pour dormir au cœur du parc national de Yosemite, essentiellement concentrées dans la Yosemite Valley.

  • Les hôtels : vous trouverez aussi bien des tentes aménagées au High Sierra Camps ou au Curry Village que des lodges comme le  Yosemite Lodging Experience, The Ahwahnee, Yosemite Valley Lodge, Wawona Hotel, Withe Wolf Lodge ou encore le Tuolumne Meadow Lodge. Toutes les réservations sont gérées par Yosemite Hospitality. Comme souvent dans les parcs nationaux et encore plus à Yosemite, les prix dans le parc sont très élevés et le camping reste la seule option abordable pour se loger au cœur même du parc national de Yosemite.
  • Les campings : il existe 13 campings dans le parc national de Yosemite. Certains sont sur réservation (attention à réserver des mois, voire, une année à l’avance), d’autres sur la base du premier arrivé, premier servi. Les régions qui offrent le plus de campings sont Yosemite Valley et le long de la Tioga Road. Toutes les informations sur le site officiel du parc.
  • Les villes autour du parc : si vous logez en dehors du parc, il faudra compter une à deux heures pour rejoindre Yosemite Valley. Ce qui ne simplifie pas la tâche quand on veut déjà rayonner sur plusieurs régions du parc. Il vous faudra donc prévoir un temps dédié à la route et organiser vos visites en fonction. Vous trouverez pas mal d’options de logements au d’El Portal, Merced, Maropisa et Oakhurst. Vous pourrez aussi loger dans ce coin puis prévoir une dernière nuit à la sortie est du parc du côté de Lee Vining pour bien équilibrer vos trajets et visites.

Où manger :

Vous trouverez plusieurs options de restauration, du snack au restaurant, au niveau de Yosemite Valley et de Tuolumne Meadow. Toutes les informations sur le site du parc.
Malgré la présence de points de restauration, il peut être plus simple de prévoir votre
pique-nique à l’avance pour ne pas être bloqués dans vos balades.
parc national de Yosemite

Que voir et que faire dans le parc national de Yosemite ?

Votre visite du parc national de Yosemite vous conduira de points de vue en randonnées pour observer cascades, prairies (parfois traversées par une rivière ou un troupeau de biches), petits lacs de montagne et panoramas sur les vallées de sapins et de granite. Randonner dans le parc vous permettra de vous rapprocher des cascades les plus impressionnantes ou des formations rocheuses spectaculaires mais même sans marcher beaucoup, vous pourrez accéder à des points de vue époustouflants et traverser de beaux paysages. Le parc national de Yosemite se visite idéalement en 2/3 jours pour avoir le temps de rayonner sur ses différentes régions. Selon où vous logez, vous pourrez combiner 2 de ces régions en une journée avec un rythme intense mais tout dépendra de l’emplacement de votre logement. Et le logement à Yosemite, c’est un peu le nerf de la guerre et c’est ce qui va influencer l’organisation de votre programme.

Voilà des suggestions de visites zone par zone.

Au niveau de la Tioga road, ne manquez pas :

  • Le très beau point de vue d’Olmsted Point.
  • Les sources naturelles au milieu des prairies de Soda Springs et plus généralement la zone de Tuolumne Meadows.

 Au niveau de Yosemite Valley, ne manquez pas :

  • Les magnifiques points de vue de Valley View ou Tunnel View.
  • Le célèbre monolithe del Capitan, spot très connu des grimpeurs.
  • Les forêts et prairies de cartes postales de Sentinel Meadow.
  • Les fameuses cascades de Yosemite Falls (divisées en 3 : Upper, Middle et Lower).

 Au niveau de Glacier Point, ne manquez pas :

  • Glacier Point et le point de vue de Washburn Point.

Au niveau de Mariposa :

  • Prévoyez d’arriver très tôt au niveau du parking de Maropisa Grove Plaza pour emprunter la navette qui vous conduira dans la forêt de sequoias et d’où vous pourrez faire quelques balades comme Big Trees Loop Trail ou Grizzly Giant Loop Train.

parc national de Yosemite

Conseils pour une expérience authentique

Le meilleur moyen d’explorer le parc national de Yosemite loin des foules et au plus près de la nature reste quand même la randonnée. Il y en a une infinité à faire depuis les forêts de Sequoias de Mariposa Grove, les prairies, cascades et montagnes de Yosemite Valley ou depuis la Tioga Road. En voici quelques-unes à considérer en priorité :

  • La populaire balade de Miror Lake Trail qui longe la rivière où l’on peut se rafraîchir en été (3h).
  • La balade de Taft Point qui vous conduira à un point de vue imprenable sur Glacier Point (2h).
  • La difficile mais magnifique randonnée vers les cacades de Yosemite Falls Trail (5h).

Pour les plus sportifs qui ont le temps, pourquoi pas tenter la très longue randonnée d’Half Dome qui vous conduira au sommet de la montagne du même nom (12h).

parc national de Yosemite

FAQ

  • Faut-il une réservation pour visiter Yosemite ?

    Le système de réservation mis en place en 2022 n’a pas été reconduit, plus de réservation préalable n’est donc demandée pour visiter le parc national de Yosemite.

  • Peut-on visiter Yosemite à la journée ?

    Oui, mais il faudra bien organiser votre journée pour en profiter au maximum. En général, les visites à la journée se concentrent dans la Yosemite Valley

  • Peut-on dormir dans le parc ?

    Oui, mais à des tarifs souvent très chers en hôtel ou alors en tentes aménagées (pas toujours donné non plus) ou en camping

  • Peut-on visiter le parc en hiver ?

    Oui, mais la partie qui traverse la Sierra Nevada est fermée une grande partie de l’année. Il faudra se concentrer sur Yosemite Valley et Mariposa Grove à cette saison.

8 expos à voir cet été à New York

Georgia O’Keefe, Karl Lagerfeld, Picasso mais aussi une exposition dédiée à la ville de New York et une autre consacrée aux symboles… French Morning a repertorié les expositions à ne pas rater en ce début d’été.

Young Picasso in Paris

Le Moulin de la Galette, Pablo Picasso, Paris, ca. November 1900, Courtesy of Solomon R. Guggenheim Museum, New York. Thannhauser Collection, Gift, Justin K. Thannhauser, 1978

Le musée Guggenheim consacre au peintre espagnol une exposition intimiste à l’occasion de l’anniversaire des 50 ans de sa disparition. Elle met en lumière les œuvres du jeune Picasso qu’il réalisa à l’occasion de son premier séjour à Paris en 1900 alors qu’il n’avait que 19 ans. Parmi les chefs d’œuvre exposés, le très célèbre « Moulin de la Galette », un lieu emblématique de la capitale peint par de nombreux autres artistes de l’époque qui ont inspiré l’Espagnol comme Pierre-Auguste Renoir, Toulouse-Lautrec ou Vincent van Gogh.

Où ? Musée Guggenheim, 1071 5th Ave.

Quand ? Jusqu’au 6 août. Billets ici

Banksy in New York: an unauthorized exhibition

Girl With Balloon by Banksy. © Courtesy of METAMORFOSI

Découvrez les œuvres du plus énigmatique des street-artistes de sa génération et revivez notamment son itinéraire à travers la Grosse Pomme en octobre 2013 lorsqu’il créa une œuvre par jour dans différentes parties de la ville. L’exposition présente plus de 80 œuvres issues de ses trois décennies de carrière, notamment des sérigraphies et des objets. Bien sûr, on retrouvera également ses œuvres emblématiques comme « Girl with Balloon », « Love is in the Air » (Flower Thrower), « Gangsta Rat », « Toxic Mary » et d’autres.

Où ? 378 Broadway

Quand ? Jusqu’au 9 juillet. Billets ici

Georgia O’Keeffe: To See Takes Time

Georgia O’Keeffe au MoMA

« Voir prend du temps », a écrit un jour Georgia O’Keeffe. Plus connue pour ses peintures de fleurs, l’artiste américaine (1887-1986) a également réalisé d’extraordinaires séries d’œuvres au fusain, au crayon, à l’aquarelle et au pastel. Réunissant des œuvres sur papier souvent vues individuellement, ainsi que des tableaux phares, cette exposition offre un aperçu rare des méthodes de travail de l’artiste et invite à prendre le temps de mieux voir. Pour en savoir plus, notre article.

Où ? MoMA, 11 West 53e St., Floor 3

Quand ? Jusqu’au 30 août. Billets ici

Yayoi Kusama: I Spend Each Day Embracing Flowers

Yayoi Kusama @DavidZwirner

Si vous ne connaissez pas Yayoi Kusama, c’est probablement que vous viviez sur une autre planète ces dernières années. Beaucoup (trop) vue à New York et ailleurs depuis sa collaboration avec Louis Vuitton, l’artiste japonaise présente une nouvelle fois son travail au travers d’une exposition intitulée « je passe chaque jour à embrasser les fleurs » avec de nouvelles peintures, de nouvelles sculptures élaborées sur ses motifs caractéristiques de citrouilles et de fleurs, et une nouvelle salle Infinity Mirror. Entrée gratuite.

Où ? David Zwirner Gallery, 525 W 19th St.

Quand ? Jusqu’au 21 juillet. En savoir plus

Van Gogh’s Cypresses

Exposition Van Gogh au MET

Si tout le monde connait La Nuit Etoilée ou le Champ de Blé, on sait moins que Vincent Van Gogh a rempli ses toiles de cyprès. Ces arbres majestueux typiques de la Provence sont le thème de la nouvelle exposition que le Metropolitan Museum of Art consacre à l’artiste néerlandais. En tout, une quarantaine d’œuvres, tableaux, dessins et illustrations réalisées lors de son séjour à l’hôpital psychiatrique de Saint-Rémy-de-Provence, dans le sud de la France.

Où ? The Metropolitan Museum of Art, 1000 5th Ave.

Quand ? Jusqu’au 27 août. Billets ici

Karl Lagerfeld: A line of beauty

Feminine Line / Masculine Line. © The Metropolitan Museum of Art

C’est l’exposition qui a accompagné le dernier Met Gala, et il va falloir vous armer de patience pour aller contempler la première rétrospective consacrée au designer allemand. Quelque 150 objets et dessins sont exposés pour la première fois à New York et permettent d’explorer le travail et le processus créatif de celui qui, pendant près de 65 années de carrière, s’est épanoui au sein des plus grandes maisons de mode telles que Chloé, Fendi et, bien sûr, Chanel. Pour en savoir plus, notre article.

Où ? The Metropolitan Museum of Art, 1000 5th Ave.

Quand ? Jusqu’au 16 juillet. Billets ici

«Give Me a Sign: The Language of Symbols» au Cooper Hewitt Museum

Poster, Henry Dreyfuss Symbol Sourcebook 1972, 1971; © Smithsonian Institution

De la simple flèche au panneau STOP, de l’émoji « Mort de rire » à la pomme croquée d’Apple… Les symboles, outils de communication conçus pour briser les barrières linguistiques, sont omniprésents dans notre vie quotidienne. Cette exposition revient sur les histoires qui se cachent derrière les principaux symboles de notre temps, ceux qui, aux quatre coins de la planète, nous instruisent, nous protègent ou nous servent de lien avec les autres.

 Où ? Cooper Hewitt National Design Museum, 2e 91st St.

Quand ? Jusqu’au 2 septembre 2024

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This is New York. 100 Years of the City in Art and Pop Culture

Courtesy of Museum of the City of New York.

New York est peut-être la ville qui ne dort jamais mais elle est surtout la ville des contradictions. Ses balades magiques à Central Park et ses rues infestées de rats, ses restos trendy mais hors de prix, vivre au milieu de millions de personnes mais se sentir seul… L’amour-haine qui lie New York à ses habitants est quasi inscrite dans les gênes de la ville. C’est ce que cette exposition explore à travers le prisme des arts visuels, de la télévision, du cinéma, de la musique, du théâtre et de la littérature. Passionnant.

Où ? Museum of the City of New York, 1220 Fifth Ave. (at 103rd Street in East Harlem)

Quand ? Jusqu’au 21 juin 2024. Billets ici

(Article initialement publié le 2 juin 2023)

La Bicyclette Bakery prend la route de Carroll Gardens

C’est une nouvelle qui va ravir la communauté française de Carroll Gardens. Florent Andreytchenko, déjà derrière le succès de La Bicyclette Bakery à Williamsburg et à Fort Greene, vient d’ouvrir une troisième boulangerie à Brooklyn, au 305 Court St., à l’angle de Degraw St. « On garde toujours le même objectif qui est de faire des bons produits artisanaux à des prix accessibles », résume le Champenois de 34 ans, facilement reconnaissable à son bouc et sa casquette toujours vissée sur la tête.

Baguette à 2$, croissant à 3,75$

À Carroll Gardens, Florent Andreytchenko a réinvesti les locaux d’une ancienne pizzeria dans un joli bâtiment en briques rouges. Une grande vitre permet d’apprécier les sandwiches en passant dans la rue, tandis qu’un comptoir mélangeant bois et marbre accueille les viennoiseries à l’intérieur. « Il y avait pas mal de rafraîchissements à prévoir, mais l’électricité et le gaz étaient déjà aux normes. On a pu ouvrir en quelques semaines seulement », commente ce globe-trotter de la boulangerie, qui a travaillé dans huit pays différents avant de s’installer à New York.

Crédit photo : Maxime Aubin

Comme dans les deux autres adresses, la baguette de pain bio est affichée ici au prix imbattable de 2$. Il faut compter 3,75$ pour un croissant, 13$ pour un sandwich jambon-comté. « On limite notre carte aux grands classiques de la boulangerie française. Ici, il n’y a rien de congelé. Tout passe par mes mains ou celles de nos boulangers », commente Florent Andreytchenko, qui se décrit comme un « puriste » du métier. En cuisine, on retrouve également Julien Ricois, qui avait déjà travaillé avec « Chef Flo » il y a plus de dix ans. « La Bicyclette Bakery est une histoire de famille, de gens qui partagent les mêmes valeurs que moi. Je crois qu’on doit notre succès en grande partie à ça », ajoute l’entrepreneur.

Le secret ? Limiter les horaires d’ouverture

Simple artisan passionné par son métier, Florent Andreytchenko s’est transformé en touche-à-tout depuis trois ans. Il alterne ainsi entre les cuisines, le management d’une vingtaine de salariés, négocie lui-même ses baux commerciaux et n’hésite pas à mettre la main à la pâte pour les travaux. « Pour nous, la formule qui fonctionne est d’ouvrir uniquement le matin de 8am à 1pm.  Ça permet d’économiser des salaires, des frais fixes, de laisser du temps libre à nos employés, et ça me permet également de souffler », explique ce jeune père de deux enfants. Une stratégie intelligente qui permet également de voir s’agglutiner les clients dès l’ouverture, de peur de passer à côté de leur baguette ou viennoiserie favorite.

https://www.instagram.com/p/CttovxbOhjK/

Le prochain projet de Florent Andreytchenko est d’organiser des événements autour de l’art de vivre à la française dans sa nouvelle boulangerie. « Je viens de demander la licence d’alcool, et on a également un beau four à pizza sur place. J’aimerais organiser des bons dîners deux à trois fois par mois, à accompagner de bonnes bouteilles de vin et de champagne », commente le Champenois, aussi heureux qu’impressionné par le développement rapide de son business à New York. « J’avais toujours relié voyage et boulot jusqu’ici. C’est la première fois que je me pose quelque part. J’ai l’impression de vivre pleinement mon rêve américain ».