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DJ Stan Courtois: de Ponthierry à New York

Stan Courtois grandit à Ponthierry, ville monotone où l’on cherche une passion pour s’échapper. Stan a la chance de l’avoir trouvée très jeune et sous son propre toit. À 10 ans il écrit dans son cahier rayé d’école que plus grand il veut mettre des disques pour faire danser les gens…
Son père est grand amateur de musique et possède une collection exceptionnelle de vinyles, beaucoup de jazz, soul, un peu de rock. Stan commence très jeune à lui piquer des disques, et à seulement 6 ou 7 ans, passe des heures au rayon disques à Carrefour à scruter les pochettes. Il est fasciné par l’objet, dès tout petit, et a d’ailleurs beaucoup de mal, plus tard, à l’abandonner au profit des CDs. On lui dit que passer des disques n’est pas un métier, mais certains le prennent au mot, lui donnent une chance et ont influence majeure sur son avenir. Sa prof de Français de 6ème par exemple, qui, après lui avoir demandé ce qui l’intéressait, l’autorise à passer des disques doucement pendant les cours. Il persiste alors et s’assure qu’à chaque occasion, c’est lui qui s’occupera de la musique, ce rôle lui revient d’office ! Il fait toutes les fêtes d’école et anniversaires, et passe tous ses samedis de 6ème à animer des booms.
Un jour il demande à un ami de le présenter au directeur de Mix FM (une des premières radios à embaucher des DJs qui enchaînaient la bas 24h sur 24). Le Directeur le trouve beaucoup trop jeune, mais cède lorsque l’un de ses DJs part en vacances. Stan débute alors officiellement, à 11 ans ½, sa carrière de DJ, et mixe une fois par semaine de 21h à 22h. Il bosse là-bas 4 ans et voit naître, sous une oreille ébahie, des musiques qu’il trouve révolutionnaires, avant-gardistes, la House, l’Acid Jazz, et l’arrivée en parallèle du Hip Hop. Stan continue à faire des soirées privées, dans sa région, puis rapidement quasi toutes les soirées étudiantes à Paris, écoles de commerce, fac de droit, Sorbonne, même HEC et l’ENA (il vole d’ailleurs la vedette à Laurent Garnier et Manu Malin lors d’une soirée HEC où il devait s’occuper de la salle de « transition »). Il est encore trop jeune pour les clubs, mais anime déjà des soirées à 5000 personnes.
Son premier club arrive enfin en 1992. Il part vivre 1 an à Genève mixer au Petit Palace. Les clubs s’enchaînent alors, et en parallèle, ses débuts comme producteur/remixeur : un soir il trouve un carton plein de 45 tours dont celui d’un générique de série pour enfants très connu. Il le passe suivi d’un morceau électro : la foule devient folle et lui demande chaque soir en boîte de jouer son remix. Il contacte le producteur de la chanson pour sortir ce remix ; celui-ci ne le rappelle jamais, mais quelques mois plus tard, Stan trouve ce morceau dans un magasin de disques et apprend qu’il a vendu 1 million d’exemplaires : son premier coup dur dans ce milieu. N’ayant aucun recours légal contre le producteur qui n’a aucun remords, il prend ça positivement (c’est après-tout son idée qui a fait vendre 1 million de disques !) et comme un signe qu’il doit se lancer sérieusement dans la production. Il apprend tous les détails des contrats et des royalties et suit alors la série de hits que beaucoup connaissent, les tubes de Tragédie et nombreux remixes qui amènent Stan à devenir, au milieu des années 1990, le plus gros vendeur de disques en France.
En 1995 il a très envie de venir jouer à New York. Il n’a qu’un contact (le DJ New Yorkais Larry Pena avec qui il avait joué à Paris) et ne parle aucun mot d’anglais. Larry le fait jouer à China Club et le présente aux gens de System (le club le plus à la mode à l’époque). Il joue le lendemain, et c’est Todd Terry qui suit ! Il revient ensuite à New York mixer une fois par mois, et fait aussi pas mal de soirée privées dans la mode ou dans l’art.
Stan est également connu pour ses années « St. Tropez » où il booke tous les protagonistes de la French Touch (Martin Solveig, Claude Monnet, DJ Gregory ect..) et sort un nombre impressionnant de tubes.
Il a signé cette année avec Kontor, le plus gros label de Dance/Electro en Europe. Cette signature s’est faite sur le morceau « Malosax » parti de St. Tropez, en collaboration avec son associé depuis des années, le musicien et compositeur Felly, rencontré alors qu’il jouait du sax dans la rue, et le remix de « Don’t Stop Believin’ » qui fait un tabac partout dans le monde.
Stan vit aujourd’hui à New York à peu près 6 mois l’année et rentre le reste du temps se ressourcer en République Dominicaine, le pays de sa femme dont il est tombé aussi amoureux et qu’il appelle maintenant « Home ». Il y vit avec son fils Kevin, qui a 17 ans est bien sur lui aussi déjà DJ et remixeur !
Stan joue régulièrement à Bagatelle à New York et dans les grands clubs du monde entier. Il est aussi sur Sirius radio tous les dimanches de minuit à 2h (Soulfurious.com).
Myspace.com/stancourtois
Facebook.com/stancourtois


Ses bons plans à New York
–       Brunch à BAGATELLE (2 ambiances différentes le samedi et le dimanche, mais Stan préfère le Samedi)
–       TZIGAN (55 Gansevoort) – Une lounge hip à ambiance intime avec une très bonne énergie et souvent des soirées privées.
–       MPD : groupe Funk le Lundi soir composé de nombreux musiciens issus de groupes connus.
–       Le club LAVO, juste pour l’endroit !
–       Le restaurant italien VILLA PACRI

Et ailleurs…
–       JOKE PERESTROIKA à Istanbul
–       MOMA à Santiago
–       BISTRO DE LYCES à St. Tropez
–       BUS CAFE à Perpignan



Playlist « Best of » de Stan Courtois

Nothing but love for u – Axwell
Don’t stop believin’ (x-centrik remix) – Stan Courtois & Felly
Pulsa forth – Kaycee
I still believe – Terri B & Damian William
Do it do it – Addy Van Der Zwan & Koen Groeneveld
You lift me up – A-jam & Natalie Broomes
Beta – Dirty Secretz
Funky Nassau 2010 – Dave Kurtis
My life – DJ DLG
Toca bunda – Gregor Salto & Mastiksoul
Danse for me – Stan Courtois & Felly feat. Anise
Tonight – Stan Courtois & Felly

DB enfin à Miami

Après des mois d’attente, la star des chefs français outre-Atlantique ouvre son nouveau DB Bistro Moderne à downtown Miami. Des happy few pourront goûter au fameux “db burger”, l’une des spécialités du chef lyonnais dès ce soir : un bun au parmesan avec côtes de porc braisées et foie gras servi avec des frites. Pour les autres, il faudra patienter encore un peu : le restaurant sera ouvert aux réservations à partir du 16 novembre.
Situé dans le tout nouveau JW Marriott, un hôtel de 313 chambres sur 41 étages, le restaurant a un design contemporain très “downtown” signé Yabu Pushelberg : plafonds de 5m de haut, salle de restaurant de 140 places assises, bar, lounge (avec une “tour de vins” stylée en guise de cave) et terrasse donnant sur la rivière.
Comme dans le DB Bistro Moderne new-yorkais, un mélange de cuisine bistro française et de saveurs contemporaine, expliquait Daniel Boulud à French Morning lors du SOBE festival. En cuisine, c’est le chef Jarrod Verbiak, un protégé de Daniel : fraîchement diplômé du Culinary Institute of America, il a rejoint l’empire d’abord comme cuisinier au 3 étoiles new-yorkais Daniel, à Palm Beach, et a récemment fait l’ouverture de Maison Boulud en Chine.
Au menu, des grands classiques comme le coq au vin ($28), la blanquette de veau au velouté de citron, petits légumes et riz ($32), coquilles Saint-Jacques au safran, tomates, courgettes, ($24).  Bon plan, le menu “Bouchon” à $22 (avec plat principal et entrée ou dessert), la sélection de 260 vins (français, argentins, chiliens) à partir de  $25.  Et bien sûr le fameux “db burger”…
345 Avenue of the Americas, Miami, Fl 33131
between SE 3rd Street and SE 4th Street
at the JW Marriott Marquis Hotel in Downtown Miami
TEL 305-421-8800
www.danielnyc.com/dbbistroMiami

Cinémas en plein air : les derniers des Mohicans

Direction City of Industry. Une bourgade qui porte bien son nom à 20 miles à l’est du centre de L.A. C’est là qu’est le dernier “drive-in” du comté de Los Angeles. On se gare sur l’immense parking à la surface ondulée afin d’incliner les voitures, devant l’un des quatre écrans qui diffusent chaque soir deux films (pour le même prix !). « Qu’il vente ou qu’il pleuve, il y a toujours des fanatiques ici. Le samedi soir, c’est quasi plein à craquer », raconte Juan Gonzales, responsable de ce lieu historique (à l’échelle locale) ouvert en 1955. Au total, 1500 voitures peuvent s’y glisser. Et ce n’est pas loin d’être le cas le week-end, car en période de récession, le cinéma est un loisir peu onéreux pour les familles. Dans ce drive-in, les enfants entre 5 et 8 ans paient un dollar seulement, c’est gratuit pour les plus jeunes et 8 dollars pour les autres. « Les comédies, surtout pour enfants telle la série des Shrek, ont beaucoup de succès », poursuit Gonzales.
Surfant sur la vague d’un pouvoir d’achat en berne, le drive-in renaît de ses cendres. Ainsi, dans la banlieue de Santa Barbara, le drive-in de Goleta a rebranché le projecteur de son unique écran cet été. Cela faisait 19 ans qu’il était inactif. « On a été surpris par le succès d’une projection exceptionnelle lors d’une opération caritative, ensuite les habitants se sont mobilisés, cela nous a convaincus de le ré-ouvrir », explique Tony Maniscalco, vice-président chargé du marketing de la chaîne West Wind. Basée au nord de San Francisco, celle-ci opère neuf drive-in dans trois Etats de l’Ouest (Californie, Arizona, Nevada). « Quand l’économie est mauvaise, ça nous est favorable ; la fréquentation de nos cinémas a grimpé de 70% en trois ans. » La société, qui gère aussi des marchés sur l’espace des drive-in, s’est donc lancée le défi de laisser le cinéma ouvert cet hiver, malgré un climat moins propice.
Alors qu’il en existait des centaines par le passé, on dénombre aujourd’hui une petite vingtaine de drive-in en activité en Californie. Essentiellement dans des zones modestes, et ce pour deux raisons. « C’est une activité de classe moyenne », souligne Maniscalco au vu de la prospérité du drive-in de Concord, en banlieue de San Francisco. Et parce que les prix de l’immobilier n’y sont pas encore assez élevés pour condamner les drive-in. « On est assis sur une mine d’or », note Juan Gonzales, « avec cette surface, pas étonnant que la plupart des drive-in aient été revendus ou soient loués à des entreprises qui construisent par-dessus des magasins ». Le Home Depot de Whittier, par exemple, a été planté sur un ancien drive-in, dont le groupe Pacific Theater, propriétaire du terrain, continue de tirer les fruits via le loyer. En ces temps de crise immobilière, Gonzales se fait donc moins de souci, mais « on ne sait pas de quoi demain est fait », dit-il inquiet. Car face à la mode de la 3D, les drive-in ne sont pas – ou pas encore – équipés.

7e art : « Pulsar » et autres films en français au cœur d’Hollywood

« Pulsar » est l’histoire d’un jeune homme qui perd doucement son emprise sur la réalité en raison de sa hantise d’un mystérieux pirate informatique. Samuel travaille à Bruxelles comme livreur de produits pharmaceutiques. Sa petite amie Mireille part à New York pour travailler dans un bureau d’architecture. Peu après l’ordinateur de Sam est piraté. Les deux amoureux sont séparés par un océan de matériel de communication… la paranoïa se développe et Sam fait une fixation sur les transmissions sans fil…
Pour Alex Stockman, le directeur de « Pulsar », le cinéma n’est pas seulement une machine à fabriquer du divertissement, il nous fait vivre une aventure mentale.
Où: Mann Chinese Theatre 3, 6925 Hollywood, Blvd., CA 90028. Tel: 323-464 8111
Quand : Samedi 6 novembre 2010 à 16h00
Pour plus de renseignements : http://www.afifest.com/ , http://www.afi.com/ , http://www.afi.com/afifest/
Entrée: Gratuite SUR http://www.afi.com/afifest/tickets.aspx ou au 866-AFI FEST, 866-234 3378 (possibilité d’acheter les billets de dernière minute à l’entrée.)
Pour tous les amoureux du 7e art AFI Fest présente d’autres projections de films en français. Au programme :
« La Princesse de Montpensier », de Bertrand Tavernier. Samedi 6 novembre 2010 à 15h15, Mann Théâtre #1.
« Un homme qui crie », film lauréat du prix du jury au festival de Cannes. Samedi 6 novembre 2010 à 19h00, Mann Théâtre #3.
« Copie Conforme » avec Juliette Binoche. Dimanche 7 novembre 2010 à 18h15, Mann Théâtre #1.
« Film Socialisme », du célèbre Jean-Luc Godard. Mercredi 10 novembre 2010 à 21h40, Mann Théâtre #1.
« Mon Oncle », film de Jacques Tati. Mercredi 10 novembre 2010 à 16h00, Mann Théâtre #1. Un grand classique avec le cher Monsieur Hulot qui a remporté l’Oscar du meilleur film étranger en 1958.
Où: Mann Chinese Theatre, 6925 Hollywood, Blvd., CA 90028. Tel: 323-464 8111
Quand : Du jeudi 4 novembre au jeudi 11 novembre 2010 de 17h00 à 22h00
Pour plus de renseignements : http://www.afifest.com/ , http://www.afi.com/ , http://www.afi.com/afifest/
Entrée: Projections gratuites sur http://www.afi.com/afifest/tickets.aspx ou au 866-AFI FEST, 866-234 3378 (possibilité d’acheter les billets de dernière minute à l’entrée.)

French Tuesdays Miami fête ses 6 ans

Mardi 9 Novembre, retrouvez la recette qui a fait le succès des célèbres soirées frenchies avec en plus de nombreuses surprises. Si vous arrivez avant 21h, vous pourrez profiter de performances live et d’un gâteau d’anniversaire.

L’ambiance musicale de ce French Tuesday pas comme les autres sera assurée par Jean-Marc Halimi.

Mardi 9 Novembre de 20h à 01h

The Mondrian, 1100 West Avenue, Miami Beach FL 31139

Dress Code : Nuit Blanche Saint-Tropez Chic et Élégant

Eric Vincent à Miami

Chanteur, mais aussi guitariste et compositeur, Eric Vincent, commence sa carrière à Paris, au “Port du Salut”, avec Coluche. Souvent considéré comme un des meilleurs représentants de la chanson française au delà des frontières de la Métropole, il a assuré des concerts dans plus de 140 pays. Il part notamment tous les ans en tournée aux Etats-Unis, où il a joué dans tous les Etats (sauf Hawaï et l’Alaska). Cette fois il sera en Floride mercredi soir prochain.

Sa musique, qui mêle folk, jazz, rock et rythmes ethniques, aborde des thèmes universels et s’inspire de ses voyages. Eric Vincent s’est aussi investi dans le projet “Opération Boule de neige”, qui lutte contre la violence dans les programmes télévisuels pour les enfants.

Où ? Alliance Française de Miami, 618 SW 8th St Miami, FL 33130 (305) 859-8760
Quand ? Mercredi 10 Novembre à 19h
Combien ? $10 pour les adultes, $6 pour les moins de 18 ans (prix spécial famille : $20 pour deux adultes avec enfants/ $15 pour un adulte avec enfants)
Photo : Christian Verrouil

L'orchestre de la Frost School of Music en concert

Le Gusam Concert Hall accueille samedi soir l’orchestre symphonique de la Frost School of Music, qui fait partie de l’Université de Miami. Zoe Zeniodi, la chef d’orchestre, sera accompagnée par Willie Waters.

L’ensemble musical interprètera les oeuvres suivantes :

Pictures at an exhibition (Tableaux d’une exposition) – Moussorgski (1874)

Appalachian Spring – Copland (1943)

Ruslan and Ludmilla (Rouslan et Ludmila) – Glinka (1842)

Où ? Gusman Hall, University of Miami, 1314 Miller Dr, Miami, FL  33124
Quand ? Samedi 6 Novembre à 20h
Combien ? Gratuit

Pascalito au Kitano

Basé à New York, l’artiste français Pascalito assurera deux sets au Kitano, un club de jazz situe dans l’hôtel Japonais éponyme.
Accompagné de son groupe, il interprétera des classiques du répertoire américain, français et brésilien ainsi que des morceaux tirés de son dernier album Neostalgia, aux influences pop, jazz, bossa nova, flamenco, swing, blues et tango.
Le sextuor est composé de Pascalito (chant), Luiz Simas (piano), Keiji Yoshino (guitare), Leco Reis (basse), Stan Killian (flûte/saxophone ténor), Mario Monaco (batterie)
Où ? The Kitano, 66 Park Avenue (à l’angle de 38th Street), New York, 10016.
Quand ? Jeudi 11 Novembre à 20h et 22h
Combien ? Entrée gratuite, consommation de $15 minimum par set, Réservation fortement conseillée au 212-885-7119
Pour plus d’infos sur l’artiste, consultez son site Internet et l’article du Jazz Times qui lui a été consacré le mois dernier

La « French Week » pour les familles

Du 5 au 7 Novembre, pour le premier week end de la « French Week », French Morning vous propose un programme « ciné – pique nique ».
Rien de tel que de commencer son week end par un bon film ! Le choix est large avec le France Miami Festival (voir article précédent) entre la soirée d’ouverture – « La tête en friche » de Jean Becker avec Gérard Depardieu et Gisèle Casadesus, vendredi 5 Novembre, à 18h55 (de $8 à $12) ou « Le Vilain » d’Albert Dupontel avec Catherine Frot et Albert Dupontel, samedi 6 à 13h30 ou à 19h50 (de $7 à $10).
Et pour les ados à partir de 15 ans, « Tout ce qui brille » de Géraldine Nakache et Hervé Mimran samedi 6 à 15h15 ou dimanche 7 à 14h10 (de $7 à $10).
Programme complet sur le site
Puis, pour se relaxer et prendre l’air dimanche, un grand pique nique gastronomique, organisé par le Valet Club de Floride pour les 25 ans du Consulat Français de Miami. C’est au Morikami County Park de Delray Beach dès 11h. Musique et jeux de pétanques sont au rendez-vous ainsi qu’un déjeuner au menu très alléchant ) le prix l‘est un peu moins (membres du Vatel Club : $25, non-membres : $32 et enfants de moins de 12 ans : $15). On regrettera donc l’organisation trop américaine de celui-ci, point de nappe à carreaux à même le sol, point de pâtés, saucissons, fromages, quiches et vins à partager.
Le deuxième week end, du 12 au 14 Novembre, sera sportif et contemplatif.
Tout d’abord, la magie de la lumière enchantera petits et grands durant tout le week-end à la tombée de la nuit quand, la Miami Tower se couvrira de bleu, de blanc et … de rouge !
Ce sera aussi l’occasion de sortir vos vélos et de redécouvrir en famille, grâce à l’association Bike Miami, le « Downtown ».
Cette association œuvre énergiquement pour faire une plus grande place aux vélos à Miami (et autres moyens de locomotions sans moteur), projet très ambitieux quant on sait quelle place la voiture occupe dans la vie quotidienne des gens d’ici. Le centre financier de Miami sera fermé à tous véhicules motorisés dimanche 14 de 9h à 14h et vous pourrez vous balader librement au fil des rues et d’y découvrir de nombreuses animations.
Pour finir, le vendredi 19 Novembre sera « vert ». A 10h30, sur le campus de Miami Dade College, Carina Louar, auteure française traduite en anglais pour la bonne cause, vous présentera son nouveau livre pour enfants « Earth today and tomorrow » (illustrations de Rif et Laurent Audouin). Son livre s’intéresse aux problèmes écologiques que rencontre notre planète : réchauffement climatique, déforestation… Et veut sensibiliser et éduquer le jeune public en lui proposant des actions de tous les jours pour que leur futur soit meilleur.
Plus d’informations ici

Nouille contre nouille

Fini les macarons et le foie gras, à New York les Français se mettent au fast food. Cet été, deux chaînes de pâtes à emporter, Nooï et Hello Pasta, se sont installées au coeur de Manhattan. Pour moins de dix dollars, vous y mangerez vos carbonaras et vos bolognaises dans un cornet en carton, avec de la dance en musique d’ambiance.
Malgré tout, les deux enseignes tiennent à se détacher de l’étiquette « fast food ». Chez Hello Pasta, on se positionne dans le « fast casual », plusieurs crans au-dessus de McDonald’s, et chez Nooï North America, le président préfère parler de « Quick Service Restaurant ».
Une chose est sûre, ces chaînes ne misent pas sur le prestige gastronomique français pour séduire. Entrez à l’intérieur et rien ne trahira que Nooï est né à Strasbourg, ou qu’Hello Pasta est le projet de trois Français expatriés à New York.
« Ce n’est pas un concept français » confirme Gregory Baratte, le directeur marketing d’Hello Pasta. L’idée est de faire un endroit « universel » et « neutre », une sorte de Starbucks des pâtes qui pourrait conquérir la planète.
Alors qu’Hello Pasta vient de faire ses premiers pas, Nooï existe depuis quatre ans en France, où la chaîne prospère grâce à une fidèle clientèle d’étudiants fauchés. Le modèle est-il transposable sur Lexington avenue, où les employés ont plus de pouvoir d’achat qu’un jeune de 18 ans? Le président de Nooï North America, Christopher Sanchez, est confiant : « L’idée est de perfectionner le concept à New York avant de l’introduire partout aux Etats-Unis ». Il y a déjà des Nooï en Espagne et en Belgique, alors pourquoi pas l’Amérique?
Chez Hello Pasta, les « cups » sont un peu plus chères, mais le décor et l’image de marque sont nettement plus glamour. Le design des restaurants est plutôt agréable, avec mobilier en métal, lattes de bois clair et tons vert pomme. Sur le site Internet, vous trouverez des citations de Fellini et de Sofia Loren, ainsi que des informations nutritionnelles détaillées.
Entre les deux enseignes, la différence est d’ailleurs plus frappante au niveau de l’atmosphère que de la nourriture. Dans les deux cas, les pâtes sont précuites à l’avance, afin d’assurer une cuisson ultra rapide devant le client. Elles ne sont pas tout à fait al dente, mais c’est un repas satisfaisant pour varier les plaisirs durant la pause déjeuner.
En ce qui concerne les rêves d’expansion, les deux compagnies ont des stratégies différentes. Nooï est plutôt prudent (un seul magasin ouvert pour l’instant), alors qu’Hello Pasta démarre en force, avec deux restaurants dans Midtown et deux autres prévus avant la fin de l’année.
Dans un article publié en avril dernier, le Wall Street Journal annonçait déjà une sanglante « guerre des pâtes » à New York. Mais cet automne, on ne détecte aucune animosité entre les deux prétendants à l’empire des nouilles. « C’est une bonne nouvelle qu’il y ait Nooï » explique Gregory Baratte. «Cela veut dire que le concept résonne positivement sur le marché américain »

Shakespeare dans la langue de Molière

Après le Québec le mois dernier, « En Attendant le Songe » fait escale à New York cette semaine. Tout a débuté par un festival en plein air en Essonne, pour lequel Irina Brook a mis en scène une pièce, initialement basée sur l’improvisation, qui devait rester éphémère. Une compagnie en est finalement née, ainsi qu’une version en intérieur d’abord testée au Théâtre des Bouffes du Nord à Paris.

Mais la vocation première de la troupe reste de faire revivre l’esprit des spectacles itinérants, et surtout d’amener le théâtre à ceux qui n’y ont pas accès d’habitude. Banlieues, villages reculés, forêts… Investissant des lieux tous plus insolites les uns que les autres, la pièce a été jouée plus de 300 fois en France mais aussi à l’étranger (Grèce, Espagne, Italie, Pologne, Maghreb…) Les anglophones connaissant « Le Songe d’une Nuit d’Eté » mieux que les autres, la compagnie s’apprête à s’attaquer à un nouveau défi…

Gérald Papasian, un des membres fondateurs de la Compagnie Irina Brook, avec laquelle il a notamment monté « Somewhere…La Mancha », participe depuis 2005 à cette aventure théâtrale, mais aussi humaine. Dans « En Attendant le Songe », il incarne Démétrius et Popotin (le Bottom de Shakespeare), une créature magique qui se transforme en âne, avec à ses côtés une distribution entièrement masculine, dans la tradition du théâtre élisabéthain.

La recette de ce spectacle ludique et créatif entre poésie et farce : un décor dépouillé, des accessoires et des costumes en récup’ et surtout, 95% du texte original. Pour Gérald Papasian, Irina Brook revient « à l’essence même du théâtre » et reste fidèle à l’esprit d’auto-dérision cher à Shakespeare, tournant par la même occasion le dos aux grosses productions. Sur scène, un plaisir contagieux qui fait de cette tragédie classique une pièce « jouissive » et intemporelle, accessible à tous, adultes comme enfants.

Où ? La MaMa Experimental Theater, First Floor Theatre, 74 East 4th Street, New York, 10003, Tél : 212 475-7710

Quand ? Du mercredi 3 au dimanche 7 Novembre

Combien ? $24 Adultes, $19 étudiants et seniors sur le site Internet et au 866 811-4111

James Thiérrée dans la peau de "Raoul"

James Thiérrée, qui avait déjà participé aux festivals Next Wave avec La Veillée des Abysses en 2005 et Au Revoir Parapluie en 2007, revient au BAM avec sa dernière création, intitulée Raoul. Un spectacle solo, puisque c’est sans la Compagnie du Hanneton, la troupe qu’il a créée en 1998, qu’il se produit cette fois.
Comédien et danseur, mais aussi trapéziste, acrobate, clown, magicien, et violoniste, James Thiérrée, seul sur scène, réalise une performance physique remarquable. Dans un décor mouvant, véritable bric-à-brac fait de matériaux de récupération, Raoul, son héros, va devoir affronter tour à tour des créatures surréalistes, le public et surtout un intrus… qui s’avère en fait être son double.
Méduse en soie, écrevisse en métal, oiseau en corde ou éléphant en tissu… Le spectateur se retrouve plongé dans une ambiance onirique, grâce aux talents de Victoria Chaplin, qui a spécialement conçu ce bestiaire pour le spectacle de son fils.
Encensé par la critique, cette performance en musique mais en silence incite à une réflexion profonde sur l’identité et la propriété, et prouve que les mouvements parlent parfois plus que les mots.

Pour l’occasion French Morning vous offre quatre places gratuites : il vous suffit d’envoyer un mail à l’adresse [email protected] avant jeudi 4 novembre à 18h.

LE CONCOURS EST MAINTENANT CLOT. Les heureux vainqueurs sont: Bernard Schmitt (2 places) et Sophie Amieva (2 places).

Où ? Brooklyn Academy of Music (BAM), Harvey Theater, 651 Fulton St, Brooklyn, New York
Quand ? Du vendredi 5 au dimanche 14 Novembre

Combien ? $25, 35, 50, 60 sur Internet

80 min sans entracte