La métropole floridienne possède de sérieux atouts pour séduire les touristes et les locaux, dont de beaux musées. Certains se visitent d’ailleurs gratuitement. Afin d’occuper votre temps libre, French Morning a sélectionné cinq lieux qui sortent de l’ordinaire.
Paradox Museum
Parmi les derniers-nés, le Paradox Museum, où les illusions d’optique sont légion, met vos sens sens dessus dessous. Ayant ouvert ses portes dans le quartier de Wynwood, ce musée s’amuse du fait que notre cerveau n’arrive pas à comprendre ce que nos yeux perçoivent. Miroirs déformants, kaléidoscope ou encore vortex, le parcours immersif est doté de plusieurs dizaines d’installations interactives qui repoussent les limites du réel, à l’image de cette salle de sport inversée où des altères au plafond semblent défier la gravité. Une expérience littéralement renversante. 2301 N Miami Ave, Miami – (305) 614-3808
World Erotic Art Museum
En plein cœur du quartier de South Beach, le World Erotic Art Museum fait rimer art avec érotisme, sans jamais tomber dans la vulgarité. Rassemblant plusieurs milliers d’objets ayant appartenu à la défunte Naomi Wilzig, grande collectionneuse d’art érotique américaine et fondatrice du musée, cette institution met en avant de vieux ouvrages sur la sexualité, quelques photos licencieuses de l’époque victorienne, ainsi que certains tableaux signés par de grands maîtres européens, tels Salvador Dalí, Rembrandt et Pablo Picasso, qui, durant leur carrière, ont exprimé leur vision de l’érotisme. 1205 Washington Ave, Miami Beach – (305) 532-9336
Black Police Precinct & Courthouse Museum
Situé dans le quartier d’Overtown, qui est depuis longtemps surnommé le « Harlem du Sud », le Black Police Precinct & Courthouse Museum occupe les murs d’un édifice historique qui abritait jadis un commissariat et un palais de justice, tous deux exclusivement réservés aux policiers et juges afro-américains. Bâti au milieu du XXe siècle, alors que la ségrégation raciale divisait toujours le pays, cet établissement a maintenu ses activités jusqu’en 1963. Aujourd’hui, les visites guidées permettent de découvrir entre autres les anciennes cellules et les salles d’interrogatoire, mais aussi de revenir sur l’histoire de la première unité de patrouilleurs noirs de la ville de Miami, et d’en apprendre davantage sur la lutte des Afro-américains pour leurs droits civiques. 480 NW 11th St, Miami – (305) 329-2513
Museum of Graffiti
Créé à l’initiative du conservateur et graffeur de renom new-yorkais Alan Ket et de la femme d’affaires américaine Allison Freidin, le Museum of Graffiti est entièrement dédié à l’histoire de cet art urbain, l’un des mouvements artistiques les plus populaires de la seconde moitié du XXe siècle. À travers ses expositions, cet établissement, implanté à Wynwood, permet de comprendre comment le graffiti, qui a pris son essor dans les rues de la Grosse Pomme au début des années 1970, a transformé certains quartiers industriels somnolents en destinations touristiques incontournables. 276 NW 26th St, Miami – (786) 580-4678
Coral Castle Museum
Les plus romantiques d’entre nous iront visiter le Coral Castle Museum, un musée à ciel ouvert niché dans le sud-ouest de la ville. Datant du début du XXe siècle, cette perle architecturale de calcaire et de corail serait l’œuvre d’un seul et même homme, un certain Edward Leedskalnin. Le cœur brisé par sa dulcinée ayant refusé de l’épouser, ce sculpteur originaire de Lettonie aurait consacré près de trente ans de sa vie à réaliser cette construction dans l’espoir de la reconquérir. Fable ou réalité, cette structure mystérieuse reste malgré tout chargée d’émotion. 28655 S Dixie Hwy, Homestead – (305) 248-6345
Bienvenue dans ce nouvel épisode de Révolution bilingue, le podcast animé par Fabrice Jaumont, dédié à la promotion du bilinguisme et de la diversité linguistique. Dans cet épisode, il reçoit Elatiana Razafimandimbimanana, Maîtresse de conférences et chercheuse en sociolinguistique et didactique du plurilinguisme à l’université de Nouvelle Calédonie. Ensemble, ils explorent les complexités des microagressions linguistiques et du multilinguisme, et nous emmènent dans un voyage fascinant à la découverte des interactions entre les langues, les rapports de force et l’identité.
Façonnée par la mobilité et un parcours personnel et professionnel riche, Elatiana Razafimandimbimanana conçoit les langues comme étant des espaces sociaux où se négocient des rapports de force. Elle nous invite à adopter une approche critique des langues, explorant les constructions identitaires, les mises en altérité, les idéologies dominantes et les imaginaires. Les microagressions linguistiques, souvent subtiles et inconscientes, font partie intégrante de ces interactions linguistiques et peuvent avoir des conséquences profondes sur les individus et la société dans son ensemble.