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Un voile terroriste sur la France

Les Français de New York doivent se sentir bien à l’abri loin de France. «La menace terroriste est réelle »: voilà les propos, pour le moins inquiétants, récemment tenus par le ministre de l’intérieur Brice Hortefeux et repris par le Wall Street Journal et le New York Times cette semaine. Si le seuil de vigilance a sensiblement augmenté,  les quotidiens soulignent cependant que les mesures de sécurité restent identiques, notamment dans les transports parisiens. Même si l’évacuation de la Tour Eiffel et de la station de métro Saint Michel mardi soir s’est avérée une fausse alerte, une agence de contre-espionnage affirme dans le Washington Post que« le risque d’attaque terroriste sur le sol français n’a jamais été aussi élevé ». Comme le montre Bernard Squarcini dans le quotidien, la France est aujourd’hui « la cible prioritaire pour certains groupes islamistes radicaux » à la fois à cause de son histoire coloniale, de sa présence militaire en Afghanistan, et bien sur de la loi sur l’interdiction de la burqa.
«Premier pays européen à passer une telle loi», rappelle le Washington Post, la France a aussi fait les choux gras de la presse américaine avec l’adoption de ce texte. Après l’approbation de l’Assemblée Nationale en juillet, le Sénat a en effet voté la loi mardi dernier à 246 voix contre une seule. Si elle est validée par le Conseil Constitutionnel, la loi entrera en vigueur début 2011. Le Parti Socialiste, refusant de légiférer sur ce sujet a préféré s’abstenir, souligne le Wall Street Journal. Ce qui a surtout attiré l’attention des médias américains, c’est que le texte ne fait aucune allusion à la burqa. Si la loi interdit de cacher son visage en public, les mots « voile », « femme » et « musulman » ne sont jamais mentionnés, souligne le Washington Post. Pour ce dernier, même si la loi «affecte moins de 2000 femmes», elle reste un « symbole de la défense des valeurs françaises ». Le New York Times affirme aussi que la loi respecte les valeurs traditionnelles de la République comme la laïcité et le droit des femmes. Cependant l’article du Wall Street Journal met à jour la tension existante avec « la liberté de culte », qui fait aussi partie des valeurs républicaines. Il rappelle que le Conseil d’Etat a déjà émis un doute quant à l’adéquation entre cette loi et les  « engagements internationaux pour les droits de l’homme » de la France. Le blog du quotidien, affirme que si cette loi peut apparaitre choquante aux Etats-Unis, elle risque d’« alimenter le courroux du monde islamique ».
Plus légèrement cette fois, les médias américains ont relayé les exploits sportifs français… mais sans grand enthousiasme. Après la victoire de la France sur l’Argentine samedi dernier, l’équipe de France de tennis se retrouve en finale de la Coupe Davis, et ce pour la première fois depuis 2002 rappelle le San Francisco Chronicles. Mais tout cela laisse un goût amer aux Américains, qui détenant le record de victoires au sein de la compétition internationale, peinent à y retrouver une place de choix ces dernières années. Pour sa part, CNN insiste sur la déception de l’équipe argentine après sa défaite cuisante en demi-finale. Le site de la chaine rappelle aussi que la grande finale de la Coupe Davis aura lieu en décembre prochain.

Se déhancher sur du Klezmer

Pour changer un peu de la house, de la pop, du hip-hop, de la chanson française, du jazz, de la soul, … rendez-vous au concert de Klezmer Juice. Ce groupe a décider d’embrasser la musique Yiddish du Klezmer, teintées d’autres musique du monde. Le tout crée un mélange sympathique en tradition musicale juive et musique d’aujourd’hui.
Klezmer Juice au Barbes
19h
376 9th St. (corner of 6th Ave.) Park Slope, Brooklyn 347 422 0248

Le fils de Coltrane en concert

C’est l’anniversaire de John Coltrane, le génie du jazz, le 23 septembre. Et il se trouve que son fils, le non moins talentueux saxophoniste Ravi Coltrane se produit au Village Vanguard pendant 6 jours avec trois autres musiciens. C’est que le petit s’est fait une place dans le milieu du jazz et que sa légitimité n’est plus à questionner. Ambiance guarantie.
Ravi Coltrane Quartet $35
Village Vanguard
178 Seventh Ave South (between Perry and W 11th Sts)
212-255-4037

Bertrand Bonello part en guerre

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Le réalisateur Bertrand Bonello est présent au festival Crossing the Line, avec De la guerre, son dernier film. Le toujours étonnant Mathieu Amalric y incarne un réalisateur qui se fait par erreur enfermer dans un cercueil toute une nuit. L’expérience traumatisante va l’amener à reconsidérer sa vie entière. Il finira par suivre un intriguant jeune homme qui le mènera dans une sorte de royaume bucolique où une Italienne (Asia Argento) règne en maître.
Cinéaste underground, Bonello a vu ses trois précédents long-métrages sélectionnés par les plus grands festivals internationaux: Quelque chose d’organique (2003) au Festival de Berlin, Le Pornographe (2001) avec le mythique Jean-Pierre Léaud à la Semaine de la critique de Cannes et Tiresia, étrange histoire d’un transexuel, en Compétition officielle à Cannes en 2003. Le film sera présenté par Bertrand Bonello.
On War/De la guerre
Mardi 21 septembre à 7pm
FIAF, Florence Gould Hall
avec Mathieu Amalric, Asia Argento, Guillaume Depardieu.

Et 3 court-métrages le mercredi 22 septembre à 20h
Cindy, the Doll is Mine
Where the Boys Are
My New Picture

"iPhoneographers" de tous les pays…

Vous n’avez jamais entendu parler de l’iPhoneographie ? Pourtant, si vous êtes l’heureux utilisateur du téléphone Apple, vous avez sûrement déjà pratiqué cet art inédit ! Mêlant photographie et technologie mobile, l’iPhoneographie sera mise à l’honneur la semaine prochaine à New York.
EYE’EM, un site communautaire qui permet aux amateurs de partager les clichés pris et édités avec leur iPhone, organise une exposition dans une galerie de Nolita.  Les photos iPhone sélectionnées par les internautes et un jury et présentées comme de véritables oeuvres d’art, vont à coup sur provoquer une petite révolution dans le monde de la photographie.

“NYC Local Heroes”, une partie de l’exposition dédiée aux “iPhoneographers” locaux, sera aussi l’occasion de découvrir la ville sous un autre angle à travers des clichés originaux.
Le vernissage de l’exposition aura lieu lundi 27 à 18h.

Où ? OpenHouse Gallery, 201 Mulberry Street, New York, NY
Quand ? Du du 27 au 29 Septembre
Combien ? Gratuit

Plus d’informations sur le mouvement iPhoneography et sur l’exposition
Photo: Jesse Wright

Un Frenchie au pays du motel

Route 66. 2.500 miles synonymes de road trips et d’évasion entre Chicago et Los Angeles. Le long de la mythique “Main Street of America”, des centaines de motels, autre symbole national. 75 d’entre-eux portent le même nom: Motel 6. Contre toute attente, l’enseigne n’est pas américaine, mais française. Depuis 20 ans, elle appartient au groupe Accor, au même titre que Sofitel et Novotel. Et ici, aux États-Unis, les motels constituent le plus gros business du leader européen de l’hôtellerie, propriétaire de 4.000 hôtels à travers le monde.
« Nous sommes positionnés sur 2 segments très différents », explique Olivier Poirot. « Le luxe avec Sofitel, et le très économique avec Motel 6. Les 2 marques sont parfaitement identifiées par nos clients ». Une clientèle aux profils, évidemment, presque opposés: le businessman international d’un côté, le routard ou le motard en Harley Davidson de l’autre. Le patron d’Accor Amérique du Nord fait donc le grand écart entre l’élégance à la française et le pas cher à l’américaine avec, toutefois, un pied plus lourd que l’autre aux États-Unis: 8 Sofitel pour 1.100 Motel 6 (et 60 Studio 6, la version appartements des motels). Excepté le Novotel de Manhattan et sa vue imprenable sur Times Square, rien entre les deux. Pas de “milieu de gamme économique” tel Ibis, la chaîne d’Accor la plus connue dans le monde. « Accor a tenté d’implanter Ibis aux États-Unis, mais ça n’a pas marché. Les Américains acceptent volontiers une chambre de petite taille quand ils voyagent en Europe, mais pas chez eux, même avec une excellente qualité de services. »
Olivier Poirot saisit bien les attentes locales. Il travaille en Amérique depuis 2001, après 9 années passées en Angleterre, déjà pour Accor, où il a occupé différents postes, de contrôleur de gestion à Directeur Financier. Aux États-Unis, il a commencé par New York avant de déménager à Dallas un an après, en même temps que le siège de la filiale du groupe hôtelier. Quand on lui demande si la transition n’a pas été trop dure, le Rémois sourit – la question doit lui être posée souvent! « Ce ne fut pas difficile de passer de Manhattan au Texas car Dallas n’est pas une ville de cow-boys, comme on a tendance à le croire. C’est la capitale du Sud-ouest, une ville de business, plus intéressante qu’on ne le pense. Et puis, nous venions de vivre de près les attentats du 11 septembre, nous habitions Battery Park City, ma femme se trouvait aux pieds des tours… donc partir à Dallas, c’était pas mal. »
Les occasions de bouger ne manquent pas: 1 hôtel Accor sur 3 se trouve sur la côte Ouest, localisation historique du groupe. C’est à Santa Barbara que le premier Motel 6 a vu le jour, en 1962. La nuit coûtait alors 6$ la nuit… d’où le chiffre 6 dans le nom de la chaîne. L’achat des 450 Motel 6, en 1990, a véritablement lancé la présence d’Accor sur le continent. Aujourd’hui, les motels californiens et les Sofitels de Los Angeles et de San Francisco représentent 60% des 800 millions de dollars de chiffre d’affaires de la filiale américaine. « Et depuis cet été, les Américains recommencent à bouger », constate le boss avec soulagement. « De décembre 2007 à mai 2010, le chiffre d’affaires était en baisse non-stop, du jamais vu dans l’histoire de l’ hôtellerie. Le secteur a chuté de 20% ».
Accor Amérique du Nord ne représente que 9% du chiffre d’affaires du groupe, « mais assure 20 à 25% de sa croissance ». Grâce notamment au réseau de franchises. « 40% des motels sont déjà franchisés. A terme, on vise les 60% ». Les Sofitel ont été vendus il y a 4 ans au groupe immobilier chicagoen Gem Realty et à Whitehall, le fonds d’investissement de Goldman Sachs. Accor reste partenaire à hauteur de 25% des parts et assure la gestion des hôtels. L’entreprise envisage à présent de nouveaux partenariats: « nous cherchons activement des solutions pour étendre notre réseau Sofitel sur des villes comme Boston, Atlanta, mais également Vancouver, Toronto et Mexico City », précise Olivier Poirot.
A 42 ans, le Champenois est aujourd’hui citoyen américain. Et après 18 années passées hors de France, un retour au pays semble difficile. « C’est plus compliqué pour moi de travailler dans un environnement français qu’américain ». Il l’a clairement constaté en début d’année lors de son passage au siège parisien de la maison-mère, fraîchement nommé Directeur Financier du groupe. Un poste qui ne se refuse pas, point d’orgue d’une carrière, mais qu’il a pourtant quitté 5 mois plus tard, en mai dernier, « d’un commun accord avec Gilles Pélisson », le PDG du groupe et neveu du co-fondateur Gérard Pélisson. « Je n’étais certainement pas la bonne personne pour ce poste », estime-t-il modestement. Il faut dire que la période était mouvementée, le groupe amorçait un tournant dans son histoire en scindant ses activités en 2 entités indépendantes: d’un côté l’hôtellerie regroupée sous le nom général d’Accor et de l’autre les services (Tickets restaurant notamment), regroupés sous la bannière Edenred.
Loin des turbulences parisiennes, Olivier Poirot a donc retrouvé Dallas, son fauteuil de CEO, sa femme et ses 2 enfants. « Habiter les États-Unis, voire devenir américain, était un rêve d’adolescent ». Réaliser ses rêves a toujours un prix. Et ce ne sont pas les deux fondateurs d’Accor, Paul Dubrule et Gérard Pélisson, qui le blâmeraient, eux qui ont essuyé de féroces critiques, il y a 20 ans, lorsqu’ils ont acheté Motel 6 et réalisé leur propre American dream.

Le guide de l'éducation en français en Californie du Sud

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ECOLES HOMOLOGUEES

LOS ANGELES

  • Lycée Français de Los Angeles:

Le nouveau bâtiment du Lycée Français

Établi en 1964 par un couple d’éducateurs, Esther et Raymond Kabbaz, cet établissement bilingue Franco-américain à but non-lucratif est une des figures de proue de la scène scolaire internationale à Los Angeles. Maintenant présidé par Clara-Lisa Kabbaz, la fille des fondateurs, le Lycée Français compte quelques stars à son actif (les actrices Jodie Foster, Claire Danes et Jessica Biel) et accueille chaque année quelque 800 élèves de plus de 55 pays. Son programme est homologué par le Ministère de l’Education Nationale de la maternelle au lycée (section française préparant au Baccalauréat français), même si environ 96% des diplômés du Lycée choisissent de poursuivre leurs études dans une Université américaine. Bon à savoir: Le campus Raymond et Esther Kabbaz s’est récemment agrandi, et occupe dorénavant un bâtiment flambant neuf avec gymnase, studio de danse et de musique, bibliothèque, de salles de conférence. Le Lycée Français possède aussi un théâtre, le théâtre Raymond Kabbaz, qui propose de nombreux programmes francophones tout au long de l’année. Pour l’année 2010-2011, les frais de scolarités (hors frais d’inscriptions) vont de $12790 (maternelle) à $20350 (lycée).
Lycée Français de Los Angeles
Campus Overland (du CE1 à la 4ème): 3261 Overland Avenue, Los Angeles, CA 90034. Tel : (310) 836-3464. Directrice Adjointe et Principale de l’Ecole Primaire: Mme Cole ([email protected]). Principal du Collège: M. Hill ([email protected])
Campus de Century City 
(Maternelle Grande Section et CP): 10361 West Pico Blvd, Los Angeles, CA 90064. Tel/Fax : (310) 553-7444. Directeur Adjoint : M. Zala ([email protected])
Campus 55 
(Maternelle Petite et Moyenne Section): 3055 Overland Avenue, Los Angeles, CA 90034. Tel : (310) 839-1055. Directrice Adjointe : Melle Hausete ([email protected])
Campus de Pacific Palisades
(de la Maternelle au CE1): 16720 Marquez Avenue, Pacific Palisades, CA 90272. Tél/Fax : (310) 454-9395. Directrice Adjointe : Mme Leloup
 ([email protected]).
Campus Raymond et Esther Kabbaz (de la 3ème à la Terminale): 10309 National Boulevard, Los Angeles CA 90034. Tel: (310) 836-3464, ext. 331. Principal: M. Anselme ([email protected])
Ce qu’en disent les parents…
Nuka S. , maman de Caleb (CE2) et Noah (6ème):
« Nous sommes une famille multiculturelle, je suis haïtienne et mon mari est américain. Nous avons choisi Le Lycée Français de Los Angeles pour que nos fils puissent être bilingues.  Nous aimons le Lycée pour son environnement culturellement riche et sa diversité.  Nous avons été attires par le système classique d’éducation au Lycée et le fait qu’il prépare nos fils à poursuivre leurs études dans le système universitaire aux États-Unis ou à l’étranger.  En même temps, il encourage la curiosité, le respect des autres et l’envie d’apprendre. »

Grégory Power, papa de Victoria (3ème):
« C’est une école incomparable.  Il y a 8 ans, ma femme et moi (nous sommes américains de La Nouvelle-Orléans) avons inscrit notre fille au Lycée dans la classe de CP parce que nous voulions lui donner l’opportunité d’apprendre la langue française. Aujourd’hui c’est une lycéenne de 3ème dans la section française qui a également la langue allemande à son répertoire. Si vous lui demandez « Pourquoi elle aime son école ? », je suppose que sa réponse serait non pas à cause de l’école elle-même mais pour les amitiés qu’elle y a nouées et pour les diverses activités où elle s’amuse beaucoup.”


  • Lycée International de Los Angeles 
(LILA):

L'équipe de basket du LILA

Établi en 1978 par un groupe de philanthropes francophones et francophiles, le LILA accueille chaque année plus de 900 étudiants de toutes origines, répartis sur quatre campus répartis à travers le comté de Los Angeles (Loz Feliz, West Valley, Pasadena et Orange County). Tout comme le Lycée Français, le LILA propose un enseignement multiculturel et bilingue franco-américain. Leur programme français est homologué par le Ministère de l’Education Nationale de la maternelle au lycée. Pendant les vacances, le Lycée International de Los Angeles propose également son camp d’été, l’« Ecole du soleil ». Bon à savoir : en plus de proposer le Baccalauréat français, le LILA offre aussi l’opportunité de passer le Baccalauréat International (IB). Les frais de scolarité vont de $10400 (maternelle mi-temps) à $14100 (lycée).
Lycée International de Los Angeles
Bureaux/Administration: 7100 Hayvenhurst Avenue, Suite 107, Van Nuys, CA 91406. Tel : (818) 994-2961. Principale: Elizabeth Chaponot ([email protected]).
Campus de Loz Feliz (De la Maternelle à la Terminale): 4155 Russel Avenue, Los Angeles, CA 90027. Tél : (323) 665-4526. Directeur : Philippe Vanhille ([email protected]).
Campus d’Orange County (De la Maternelle Moyenne Section à la 6ème ): 30 N. Tustin Avenue, Santa Ana, CA 92869. Tél : (714) 771-4710. Directeur : Pascal Stricher ([email protected])
Campus de West Valley (De la Maternelle Moyenne Section au CM2): 5933 Lindley Avenue, Tarzana, CA 91356. Tél : (818) 345-0155. Directeur : Stéphane Plancke ([email protected]).
Campus de Pasadena (De la Maternelle Moyenne Section au CM2: 30 N. Marion Avenue, Pasadena, CA 91106. Tel : (626) 357-6763. Directeur : Philippe Detzen ([email protected])
Ce qu’en disent les parents…
Arno K. papa de Miro et Astro (3ème):
« Pour Miro, mon fils ainé, les atouts majeurs de LILA sont la communauté, la qualité des relations enseignants/étudiants, et la diversité des étudiants. Miro a passé 10 ans à LILA et rentre en troisième cette année. Il envisage de passer le Bac International. Astro (5 ans) quant à lui, aime surtout les jeux de récréation et les installations de jeux. Quant à moi le LILA, c’est la seule manière de donner à mes enfants une éducation internationale a Los Angeles. Partout dans le monde, c’est ma responsabilité de maintenir et transmettre ce qui est la majeure et plus riche partie de ma culture. LILA est une communauté de parents et d’étudiants qui ont un but commun: l’éducation de leurs enfants sans trop de compromis. »
SAN DIEGO

  • San Diego French-American School:

Activité culturelle et artistique à la SDFAS

Située dans les hauteurs du quartier de la Jolla au nord de San Diego, la San Diego French-American School est une école privée indépendante à but non-lucratif, dirigée depuis 22 ans par son fondateur, le Consul Honoraire de France, M. André Bordes, ancien professeur de l’Education Nationale. Créée en 1988 par M. Bordes et sa femme Chandra, l’école accueille actuellement plus de 330 élèves de la maternelle très petite section à la quatrième (de 2 à 12 ans). Le campus comprend un laboratoire de sciences, un laboratoire de langues, une bibliothèque bilingue de plus de 2500 titres, un terrain de sport et un auditorium de 506 places. Son programme en immersion bilingue « Two-Ways » est  homologué par l’AEFE (Agence de l’Enseignement Français à l’Étranger). L’instruction en français représente en moyenne entre 60 et 80% du temps scolaire, le reste étant dédié aux cours en anglais. Des cours d’Espagnol sont également proposés à partir du CM2. De la fin juin à la fin juillet, une école d’été est ouverte aux 3-12 ans. Bon à savoir : L’École utilise aussi l’informatique et les tableaux blancs interactifs comme outils didactiques. Pour l’année 2010-2011, les frais de scolarité annuels (hors frais d’inscription) vont de $12050 à $13825.
San Diego French-American School : 6550 Soledad Mountain Rd, La Jolla, CA 92037. Tel: (858) 456-2807 – E-mail: [email protected]

Ce qu’en disent les parents…
Delphine T., maman de Luc (CE2) et Solène (6ème ):
« San Diego French American School enseigne un double curriculum. D’une part les enfants apprennent l’histoire de France et l’histoire des États-Unis, et d’autre part, la résolution de problèmes en mathématiques est différente en français (cartésienne) et en anglais (plus basée sur l’expérience). Cette richesse d’une double culture est renforcée par la diversité des familles avec presque 40 nationalités différentes. Notre fille, qui entre en 6ème, apprécie d’avoir des classes petites. Notre fils, qui entre en CE2, trouve l’école « fun » et dit que quand la cloche sonne la fin de journée, il n’a jamais envie de quitter l’école. La cour de récré est grande, avec un super terrain de foot et des paniers de basket. Les profs sont sympas. Enfin, il adore aussi les événements organisés tout au long de l’année comme les fêtes d’Halloween, de Noël et sans oublier la Kermesse ! Enfin n’oublions pas, la vue splendide sur la plage et l’océan du haut de la colline! »

ECOLES NON-HOMOLOGUEES

LOS ANGELES

  • École Clairefontaine:

Sortie à la plage de l'école Clairefontaine

Située au cœur du quartier de Venice, cette école maternelle francophone créée par Joëlle Dumas en 1988 est composée de deux campus situés près de la plage de Venice Beach. Une centaine d’enfants de 2 à 5 ans de toutes nationalités s’y côtoient dans un environnement bilingue français/anglais. L’école ne possède pas d’homologation par le Ministère, mais un curriculum qui comprend jardinage, yoga, danse, musique et astronomie. Bon à savoir : La Directrice Joëlle Dumas a été récemment nommée Chevalier de L’Ordre des Palmes Académiques par le Ministre français de l’Education Nationale.
Ecole Clairefontaine:
– Campus Westminster (petite section): 226 Westminster Avenue, Venice, CA 90291. Tel : (310) 392-0695. E-mail : [email protected] ou [email protected].
-Campus Abbot Kinney (Moyenne et Grande Section): 1047 Abbot Kinney Blvd, Venice, CA 90291. Tel: (310) 392 8936
Ce qu’en disent les parents…
Anne C., maman de Hugo (6 ans):

“Mon fils Hugo est très heureux dans son nouvel environnement scolaire. Je le trouve très épanoui, ouvert et intéressé. Il me semble être très fier d’apprendre de nouvelles choses. De retour à la maison, il me raconte ce qu’il a appris et il compte souvent spontanément les objets qui nous entourent. Il est même avide de faire ses devoirs. Il a dit qu’à Clairefontaine, il apprenait les mêmes choses, mais qu’il avait plus de temps pour jouer. Je ne peux faire assez d’éloges de L’école Claire Fontaine, Joëlle et sa merveilleuse équipe. Non seulement l’éducation qui y est offerte est formidable, mais c’est un véritable centre culturel français, et même plus: c’est comme une petite famille francophone à Los Angeles, un petit bout de racine qui n’a pas de prix quand on se retrouve avec des enfants a l’étranger. Notre expérience de l’école m’a donné bien plus que je pouvais imaginer avoir besoin et recevoir; et bien plus que je ne puisse transcrire dans ce message.”
SAN DIEGO

  • La Petite Ecole:

Les enfants de la Petite Ecole

Dans le quartier de Clairemont, en bordure de La Jolla et au Nord du centre ville de  San Diego, se trouve La Petite Ecole, créé et dirigé depuis septembre 2006 par Thierry Pasquet, professeur de l’Education Nationale. La Petite Ecole avec ses 15 professeurs français, accueille cette année plus de 130 élèves de la Maternelle au CM2. Son programme d’immersion bilingue se veut respectueux des recommandations de l’Education Nationale Française et de l’Etat de Californie. Le calendrier de la Petite Ecole est organisé en sessions de 8 semaines entrecoupées d’une semaine de vacances, lors desquelles une garderie est proposée. Une école d’été est aussi ouverte à tous les élèves actuels en juillet, et un service d’étude et de garderie est disponible en fin de journée (15h30-17h45) pendant l’année scolaire. Le programme inclut également les valeurs familiales (politesse, respect, bonnes manières,..), des cours de cuisine, d’art, de musique, de sport, et l’accès à une bibliothèque de près de 2500 titres. Bon à savoir : Les élèves français peuvent bénéficier de bourses scolaires françaises et des réductions sont appliquées pour tout paiement anticipé. Pour l’année 2010-2011, les frais de scolarité (hors frais d’inscriptions) vont de $4450 à $9100.
La Petite Ecole : 3219 Clairemont Mesa Blvd., San Diego, CA 92117. Tel : (858) 274-2890 – Email : [email protected]
WHITTIER

  • L’Héritage Français:

Ecole d'été à l'Héritage Français

L’Héritage Français est une école maternelle et élémentaire bilingue à but non-lucratif située au sud de Whittier, à une trentaine de kilomètres à l’est de Los Angeles. Fondée en 1998 par un groupe de parents franco-canadiens, l’école est gérée depuis 2008 par sa directrice Madame Si, et accueille actuellement une quarantaine d’élèves de toutes origines. Le programme proposé par l’équipe de professeurs français et canadiens respecte les directives californiennes et franco-canadiennes. L’instruction se fait à 100% en langue française pour les 3-4 ans (Pre-K), puis 80% pour les 4-5 ans (Kindergarten), et environ 50% pour les classes élémentaires (1st-2nd grades, le reste des classes étant à ouvrir). Pendant l’année, l’Héritage Français offre également une Saturday School en français pour les enfants du CE1 à la 6ème, et propose en été une Summer School d’immersion avec activités « main à la pâte », ouverte aux enfants de 3 à 9 ans. Bon à savoir : L’association parentale est très impliquée dans le fonctionnement de l’école (assistance aux professeurs et organisation d’évènements), ce qui permet à l’Héritage Français d’offrir des frais de scolarisation particulièrement abordables: de $270 par mois en Maternelle Petite et Moyenne sections (3 matinées par semaines), à $6500 par an à partir de la Maternelle Grande Section (Kindergaten).
L’Héritage Français : 14128 Leffingwell, Whittier, CA 90604. Tel : (562) 906-5995 – Fax : (562) 906-5226 – Email : [email protected]
Ce qu’en disent les parents…
Stéphanie M., maman de Laëtitia (Maternelle Moyenne Section « Les Papillons») :
«On a commencé l’an dernier. J’ai trouvé l’école par pur hasard : j’habite à côté du Lycée Français, mais je travaille près de Whittier. Nous sommes très contents de l’Héritage Français en premier pour la taille de ses effectifs (6-8 élèves par classe), les professeurs sont très attentionnés, et très à l’écoute des enfants. Les locaux de l’école sont très bien tenus et très bien équipés : ils ont tous les jeux, livres et costumes imaginables pour inviter l’enfant à la découverte sensorielle. On y trouve en fait les avantages de l’éducation américaine avec la qualité académique de l’instruction française. Quelques professeurs sont canadiens, mais honnêtement cela ne pose aucun problème vis-à-vis du langage. Le premier jour d’école, Laëtitia a pleuré, mais quand je suis allée la rechercher  elle ne voulait pas en partir… je ne peux personnellement pas demander mieux.»

ALTERNATIVES (Tutorat, After-School, & Camps d’été)

LOS ANGELES:

  • Alliance Française de Los Angeles:

© Claire Painchaud 2009

A Century City, dans le même bâtiment que le Consulat de France, se trouvent les locaux de l’Alliance Française de Los Angeles. Centre culturel et centre de langue à but non-lucratif, l’Alliance propose une Maternelle d’immersion francophone pour les 2-5 ans de toutes origines, ainsi que des cours de soutien scolaire qui suivent le programme de l’Education Nationale (du CP au CM2). Les cours et le tutorat sont dispensés à l’Alliance ou à l’extérieur (écoles, bibliothèques, à domicile…). Bon à savoir : les classes à l’Alliance peuvent être créées sur demande à partir de 3 élèves du même niveau.
Alliance Française: 10390 Santa Monica Blvd, Suite 120, Los Angeles, CA 90025. Tel : (310) 652-0306. E-mail:[email protected]

Ce qu’en disent les parents…
Marthe L., maman de Zachary (5 ans, classe Mini-Group) :
« Je cherchais pour mon fils Zachary une école reconnue pour son enseignement de la langue française, et qui offrait des cours adaptés aux enfants âgés entre 3 et  5 ans.  Mon but était que mon fils, qui comprenait déjà le français, puisse le parler et puisse aussi fréquenter d’autres enfants de son âge qui comme lui apprennent à parler français. C’est le réseau de télévision TV5Monde qui m’a fait connaître l’Alliance Française, une organisation culturelle mondiale, implantée dans plus de 136 pays, et qui chaque année accueille  plus de 450 000 personnes, de tous âges, pour apprendre la langue française. Quand j’ai su que l’Alliance Française de Los Angeles offrait des cours de français aux très jeunes enfants, j’ai tout de suite inscrit mon fils au cours du samedi matin. Ce fut un excellent choix. J’ai été surprise de la qualité de l’enseignement et encore plus surprise par son coût très raisonnable comparativement à d’autres écoles de langues. En somme, un rapport qualité prix imbattable. Zachary a maintenant 5 ans et fréquente depuis le 1er septembre la maternelle du Lycée International de Los Angeles (une école bilingue franco-américaine). C’est en grande partie grâce à l’Alliance Française si mon fils fréquente maintenant cet établissement et que son adaptation fut aussi facile.
Béatrice M.-B., maman de Milena (CE1):
« Je n’ai pas une très grande expérience des Alliances Françaises en général, mais un des grands avantages de cette Alliance c’est qu’elle offre des cours pour les enfants français, très bien organisés, avec des professeurs de qualité. Milena fréquente l’Alliance depuis maintenant presque 4 ans. […]J’ai découvert les cours de l’Alliance Française de manière accidentelle, et c’est en fait Milena qui a décidé d’y aller car elle voulait faire la même chose que son amie coréenne, qui elle, allait à l’école coréenne tous les samedis. Les enfants qui sont avec Milena ont tous des niveaux assez disparates, mais Milena apprécie se retrouver avec d’autres enfants qui parlent sa langue. »

  • France Exchange:

Camp d'été à France Exchange

Fondée en 1978 par sa directrice Gigi Lassan, France Exchange est une école francophone située dans le quartier de Mar Vista, qui a reçu le «Family Choice Award » en 2003. France Exchange offre un service d’After-School et de soutien scolaire, ainsi qu’un camp d’été francophone avec instructeurs certifiés. Bon à savoir : Ce camp d’été propose chaque année une série d’ateliers variés (sport, musique, sciences naturelles, broderie…) et de sorties thématiques pour les enfants de 5 à 13 ans.
France Exchange: 3738 South Barrington Avenue. Los Angeles, Ca 90066. Tel: (310) 391-4677. E-mail: [email protected]
Ce qu’en disent les parents…
Abigaïl S., maman de Jonah (6 ans) et Claire (8 ans):
“Nos enfants, âgés de 6 et 8 ans, sont a l’école publique (anglais seulement), mais ils suivent des cours de français à French Exchange Services avec Gigi Lassan. Gigi est une éducatrice très douée qui a reconverti sa maison en école ; chaque pièce est adaptée pour les enfants. Elle propose une classe d’étude tout au long de l’année, et chaque été, une quinzaine d’enfants se regroupent pour un camp d’été formidable avec une super ambiance. Au printemps 2010, ils ont passé 7 semaines dans une école publique parisienne et, grâce a Gigi et son équipe, ils étaient très bien préparés. Notre fille a même décroché la 7ème place dans un concours d’orthographe où participaient plus de 50 élèves de son âge !”
NEWPORT BEACH

  • French American Academic Center:

Un cours de soutien au FAAC

Ouvert en 1999 à Newport Beach, le FAAC regroupe à présent une communauté francophone de près de 70 élèves. Outre une bibliothèque de plus de 500 titres pour tous les âges, le Centre propose des cours “Parent & Moi” pour les plus petits (jusqu’à 6 ans), un service de soutien scolaire, ainsi que leur propre programme de français langue seconde pour les plus grands (dès le CP/1st grade). Le FAAC assure aussi les cours du CNED pour les familles expatriées souhaitant garder un pied en France. Chaque été, le Centre organise un Summer Camp ouvert aux enfants de 5 à 12 ans. Bon à savoir : La présidente Michelle Lassalas et son équipe offrent un goûter francophone gratuit le 1er samedi de chaque mois.
French American Academic Center:  4101 Birch Street, Suite 100A, Newport Beach CA 92660. Tel 1: (949) 476-2424 – Tel 2: (949) 677-3898 – Email : [email protected]
Ce qu’en disent les parents…
Véronique S., maman de Natacha (5ème):
« Ma fille Natacha est à la FAAC depuis le CP, et elle s’y plait beaucoup. Elle est maintenant en cinquième, et elle suit le programme spécifique à la FAAC. Les cours sont une fois par semaine pendant deux heures, ce qui est parfait pour elle, étant donné son emploi du temps à l’école américaine. J’ai deux autres enfants, plus âgés, qui eux n’ont pas fréquenté la FAAC. Ils ne sont jamais allés à l’école française, par faute de disponibilité à l’époque. On leur a appris le français nous-même, et c’était très difficile. Je suis donc contente que la plus jeune puisse aller à l’école française. Natacha a un niveau bien meilleur en français grâce à la FAAC. »
PASADENA

  • Alliance Française de Pasadena:

L'Alliance Française dans le quartier piéton de Pasadena

Installée au cœur du quartier commerçant et piéton du centre-ville, l’Alliance Française de Pasadena est un centre culturel et un centre de Langue qui propose, entre autres, des cours d’études et de soutien pour les enfants et adolescents francophones de tout niveau. Fondée en 1924 et dirigée depuis 1999 par Fanchon Gérardin, l’Alliance de Pasadena offre également un programme d’activités et de rencontres culturelles tout au long de l’année. Bon à savoir : L’Alliance dispose également d’une médiathèque avec livres, musique, vidéos et magazines, disponibles pour ses membres.
Alliance Française de Pasadena: 34 E. Union St., Pasadena, CA 91103. Tel: (626) 683-3774. E-mail: [email protected]

  • La Petite Ecole Française:

Sortie avec La Petite Ecole Française

Créé par l’aixoise Caroline Busse en 2008, la Petite Ecole Française propose des cours d’introduction ou de soutien à la langue française dans la région de Pasadena, pour les enfants francophones de 3 à 18 ans, quelque soit leur niveau. Les cours de groupe durent en général 45 minutes et sont organisés en sessions de 10 semaines, du mois d’octobre au mois de juin. La Petite Ecole Française offre également des ateliers mensuels de cuisine et d’art pour les enfants (durée : 3h), ainsi qu’un service de soutien personnalisé pour les étudiants à l’université. Bon à savoir : Chaque année, la Petite Ecole donne à ses élèves la possibilité de participer au Grand Concours de français organisé par l’AATF (American Association of Teachers of French).
La Petite Ecole Française: Fax : (626) 768-2166 – Email : [email protected]

Un futur ex en campagne(s)

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“On m’a donné partant des dizaines de fois, alors ça finira bien par arriver”. Le ministre de la Défense n’en fait guère mystère: le landerneau politique parisien le donne parmi les perdants du remaniement ministériel, attendu pour les toutes prochaines semaines. Son voyage américain avait donc des allures de tournée d’adieu. A Washington, jeudi, il a rencontré plusieurs sénateurs puis déjeuné avec son homologue Robert Gates.
Il était à New York jeudi soir pour le lancement officiel de la fédération américaine de son parti, le Nouveau Centre. Pour quoi faire, une section américaine? “Pour porter nos idées en 2012 lors de l’élection présidentielle” explique le ministre. S’il refuse officiellement de confirmer son intention de se présenter à la présidentielle, l’élection occupe donc son esprit. Plus visiblement que la politique “locale” franco-new yorkaise qui était l’objet officiel de la réunion. Outre le lancement du Nouveau Centre New York, dont le délégué est Philippe Manteau, avocat, il s’agissait aussi de présenter la liste aux prochaines élections de l’Assemblée des Français de l’étranger, le 24 octobre menée par Richard Ortoli et soutenue par le Nouveau Centre.
Mais c’est visiblement une autre campagne, celle des présidentielles, qu’Hervé Morin avait en tête. Il a profité de l’occasion pour tester un -long- discours visiblement fait pour affirmer sa stature de présidentiable. “Il faut une société française apaisée” a-t-il expliqué, déclinant ensuite cette “vision” sous forme d’une exercice d’équilibriste consistant à respecter la solidarité gouvernementale (“oui les camps illégaux doivent être démantelés” a-t-il par exemple assuré à propos de l’affaire des Roms), tout en cherchant à faire entendre sa différence (“viser une population particulière est inadmissible”).
Vendredi, Hervé Morin rencontrait le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon, avant de se rendre vers le Canada. Mais cette partie a été écourtée pour permettre au ministre de retourner en France afin de gérer la crise des otages au Niger. Le lancement de la section Montreal du Nouvea Centre aura donc dû se faire sans son leader charismatique.
(Photo: Hervé Morin entre Richard Ortoli et Philippe Manteau).

Voyage new-yorkais raccourci pour Nicolas Sarkozy

Nicolas Sarkozy et Carla Bruni-Sarkozy ont entamé leur visite new-yorkaise samedi par un déjeuner entre amis à Amaranth, le restaurant qu’ils fréquentent à chacune de leurs visites new-yorkaises, dans l’Upper East Side. Le célèbre photographe de mode français Gilles Bensimon était de la partie. Le photographe dont les muses s’appellent Naomi Campbell, Giselle Bundchen, Madonna et toutes les plus grandes stars est un ami de Carla Bruni. Elle avait écrit la préface de son album rétrospective publié en 2003.
Nicolas Sarkozy interviendra dès lundi matin au sommet des Nations Unies sur les Objectifs du millénaire pour le développement. Fixés en 2000, ces objectifs ambitieux visaient notamment à diviser par deux la pauvreté en 2015. On sait maintenant qu’aucun de ces objectifs ne sera tenu. La réunion, qui dure trois jours, a pour objectifs de rappeler à leurs devoirs les pays développés.
Nicolas Sarkozy veut montrer l’engagement de la France. Il va notamment rappeler que l’aide publique au développement sera, en 2011, la seule dépense publique à ne pas baisser. Le président français a préparé son dossier notamment en recevant vendredi à l’Elysée le chanteur Bono très actif sur le plan de l’humanitaire, un entretien auquel Carla Bruni a participé en partie.
Pour preuve de son intérêt pour la question, le président français s’est arrangé pour parler en deuxième, derrière le Honduras. L’ordre des chefs d’Etat et de gouvernment -ils seront plus de cent à se succéder en trois jours- a été déterminé par tirage au sort. La président aurait dû parler loin dans le programme, mais le Prince de Monaco, gagnant de la deuxième place au tirage au sort, a “de son plein gré” cédé sa place à Nicolas Sarkozy.
Le président français déjeunera ensuite avec Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations Unies, puis rencontrera le roi du Maroc Mohammed VI, avant de reprendre l’avion lundi en fin d’après-midi. Prévu au départ jusqu’à mardi, le voyage a été encore raccourci, grogne sociale sur la réforme des retraites oblige. Nicolas Sarkozy ne sera donc pas là lorsque Barack Obama arrivera à New York, mercredi et il ne participera pas non plus à l’ouverture de l’Assemblée Générale des Nations Unies.
C’est le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner qui y représentera la France. Il passera lui dix jours à New York. Conformément aux consignes présidentielles d’économie, le ministre n’ira pas à l’hôtel mais il dormira à la résidence de l’ambassadeur. Le président, lui, dort comme à chacune de ses visites, au Carlyle, dans l’Upper East Side.

Pour les fana de bières

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Que ceux qui voient avec un profond mépris tout breuvage alcoolisée que l’on nomme “vin”, que ceux qui ne jurent que par les adjectifs “blonde”, “ambrée”, rousse” ou “brune” se réjouissent. Williamsburg est leur nouveau paradis, le temps d’un weekend, avec le Williamsburg Cask Ale Festival. Pour la troisième année consécutive, ce festival propose 15 variétés de bières différentes, non filtrées, non pasteurisées avec quelques surprises pour les plus difficiles: les rares Boulder Planet Porter et Ridgeway Bad King John. et ce pendant deux jours. Arriver tôt, pour être sûr d’être servis. Et pour ceux qui voudraient se plonger dans la culture allemande, l’Oktoberfest se déroule au Pier 81 au bord de l’Hudson River.
Williamsburg Cask Ale Festival
113 North 7th St between Berry St and Wythe Ave, Williamsburg, Brooklyn; 718-218-6006
Pour en savoir plus, cliquer ICI.
Fri, Sat 1pm–4am; Sun 1pm–midnight; free
Oktoberfest
Pier 81, W 41st St at the Hudson River; 212-630-8100; noon–4:30pm
En avance $15 et sinon $10
Croisière sur l’Hudson à 14h, $20, sinon $15 en avance

Gallienne à la recherche du temps perdu

Sociétaire depuis 2005 de la vénérable Comédie française, Guillaume Gallienne a plusieurs cordes à son arc. Il s’est illustré en jouant Marivaux, Georges Feydeau, Shakespeare ou encore Molière mais s’est fait connaître du grand public pour ses rôles dans des comédies à succès et drames sur grand écran. Il a travaillé avec des réalisateurs tels que Fabien Onteniente, Gérard Krawczyk, Gilles Lellouche ou Sofia Coppola. Il lira à la Maison Française des extraits d'”A la recherche du temps perdu” de Marcel Proust.
Reservations: 212-998-8750; [email protected]
Tickets: $15;  $10 pour les étudiants

Raimund Hoghe & Faustin Linyekula

Le dramaturge et metteur en scène allemand Raimund Hoghe et le danseur congolais Faustin Linyekula ont collaboré à une nouvelle création, Sans Titre qui met en lumière les liens entre les âges et les cultures.
Linyekula fera partie le 20 d’un panel de checrcheurs et d’architectes qui se pencheront sur le rôle de l’artiste dans les progrès sociaux.
Raimund Hoghe with Faustin Linyekula
Sans-titre

Thursday–Saturday,
September 16–18 at 7:30pm
Dance Theater Workshop
219 West 19th St
Btwn 7th & 8th aves
Pour acheter les tickets : 212 924 0077
Ticket Price
FIAF Members $15
DTW Members $15
Non-Members $20