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Souleil, le vin français qui nettoie les plages new-yorkaises

Quand on a passé une bonne partie de sa vie à faire la promotion du vin et de ceux qui le font, il est sans doute logique d’avoir envie de mettre les mains dans la barrique. Marianne Fabre-Lanvin a fait le grand saut. Spécialiste des relations publiques, notamment pour de grandes marques de vin françaises, ancienne directrice de la maison Languedoc-Roussillon à New York, elle avait, dit-elle, «  ce fantasme de faire mon propre vin ». Elle s’est lancée avec un ami d’enfance, Thomas Delaude.

Pour la Française, le lancement de Souleil a été une aventure, mais pas une découverte. Outre son expérience dans la promotion du vin, notamment à la tête de son agence de relations publiques (MFL&Co) basée à New York, elle est aussi sommelière certifiée. Et puis il y a l’héritage familial: tout comme son co-fondateur, elle avait un grand-père qui possédait des vignes, dans l’Aude. « On voulait faire notre ‘house wine’, dit-elle, être vraiment impliqués ». Le raisin est produit par un propriétaire du sud de la France qui cultive en bio depuis plus de 40 ans. Mais insiste-t-elle, « c’est Thomas et moi qui choisissons les jus, puis supervisons l’assemblage ». 

Le résultat: 3 vins, un blanc, un rosé et un rouge, vendus à prix modérés (16$ la bouteille) et encensés par la critique. Le rosé et le blanc notamment récoltent d’excellentes notes de la part des Wines Spectators et autres James Suckling (importantes distinctions pour le marché américain). Et comme s’y est ajouté une couverture presse abondante depuis le lancement il y a deux ans -l’attachée de presse connait son métier…-, le succès est au rendez-vous. Les quelque 70,000 bouteilles produites lors des dernières vendanges se sont écoulées principalement aux Etats-Unis, ainsi que sur quelques marchés européens. 

Apéro et nettoyage de plage

Parce que les deux co-fondateurs sont deux enfants de la Méditerranée, ils ont voulu faire un vin tourné vers la mer, et le soleil. Pas seulement parce-que les vignes sont cultivées avec vue sur mer, mais aussi parce que ces vins sont faits pour l’apéritif ou des dîners en terrasse. Le marketing, du coup, a aussi le goût salé des soirées d’été. L’univers visuel très seventies (“hommage à la décennie de notre naissance”) et les belles étiquettes créées par la directrice artistique Anna Polonsky, une autre Française de New York et amie de Marianne Fabre-Lanvin. « Parce que c’est un projet de deux copains, on a choisi de travailler avec des copains ». 

Et puisqu’il s’agissait dun « passion project », ils ont tenu à associer une cause. Ce sera, logiquement, la protection des océans. Une partie des bénéfices est reversée à plusieurs associations oeuvrant dans ce domaine et la marque organise régulièrement des évènements de nettoyage des plages qui se terminent, forcément, en apéritif les pieds dans l’eau. Le prochain -et premier aux Etats-Unis- a lieu dimanche 25 juin sur la plage de Rockaway, à Queens, en partenariat avec Jamaica Bay-Rockaway Parks Conservancy et l’hôtel Rockaway qui, après le nettoyage de la plage par les volontaires, accueillera un apéro en musique à partir de 6pm (réservations ici; les recettes reviendront au Jamaica Bay-Rockaway Parks Conservancy).

Franjo Reno en tête d’affiche pour la 2e édition du New York French Comedy

« Promouvoir la scène francophone du stand-up à New York ». Telle est l’ambition de Benoît Paillier et Samuel Triboulet. Après un premier spectacle en avril dernier avec plusieurs artistes francophones, le duo donne rendez-vous le jeudi 6 juillet à 9pm au Broadway Comedy Club pour un show unique avec l’artiste Franjo Reno. L’humoriste français de 33 ans, qui a notamment fait ses débuts au Jamel Comedy Club, jouera pour la première fois à New York, avant deux dates à Montréal. Sa première partie sera assurée par sa sœur, Marie Reno, musicienne et humoriste.

French humor

Lors de leur première en avril, la musique de Patrick Bruel fermait le bal au Broadway Comedy Club. « Ce soir, on a vécu un rêve ! On a beaucoup de chance », déclarait Benoît Paillier, le sourire aux lèvres. La salle était presque pleine pour ce premier show. Les Français étaient largement au rendez-vous, ainsi que les rires. Sept artistes se sont passés le micro sur scène, dont Benoît Paillier et Samuel Triboulet. Pour les sélectionner, « le critère principal était de parler français mais sans être forcément français », précise Samuel Triboulet. Car l’idée de cette nouvelle production n’est pas uniquement de mettre en avant la culture française, mais bien les talents francophones du monde entier : « les artistes venaient d’Haïti, du Canada et même de Colombie (…) certains d’entre eux jouaient en français pour la première fois ! ».

Un vrai challenge pour ces artistes, plus habitués au public américain. C’est le cas de Warren Lefèvre, humoriste et Tiktokeur français : « Tout est différent avec les Américains (…) c’est plus direct alors qu’en France, on joue dans la finesse ». Mais malgré les maladresses et les doutes, l’accueil n’en restait pas moins chaleureux.

Un projet tout neuf

« On a eu l’idée il y a quelques mois à peine », nous confie Samuel Triboulet. C’est suite à un cours de stand-up à la Manhattan Comedy School que les deux jeunes comédiens en herbe ont l’idée ambitieuse de monter un spectacle entièrement en français. Intéressés depuis plusieurs années par l’univers de la comédie et de l’improvisation, aucun des deux n’avaient pourtant foulé les planches en France.

Arrivés à New York en 2022, Benoît Paillier et Samuel Triboulet, respectivement 26 et 25 ans, débutent en cœur leurs carrières dans la finance. En parallèle, ils commencent à performer à des open mic ou shows amateurs en anglais. Dans l’audience, leurs proches et d’autres membres de la communauté française font part d’un manque de représentation francophone dans les spectacles new-yorkais. L’occasion était trop belle pour les deux amis.

«New Talent Show»

Les deux jeunes hommes comptent bien faire du « New York French Comedy » un nouveau rendez-vous pour les francophones et pourquoi pas, les New-Yorkais. Mais ils veulent aussi rendre le stand-up accessible à tous : « Nos évènements n’ont pas pour unique ambition de mettre en lumière des comédiens expérimentés. Nous avons envie de participer à la démocratisation du stand-up ». Benoît Paillier, Samuel Triboulet et leur collaboratrice Gabriella Sébag-Weingrad, ont plusieurs projets en tête, notamment celui de créer une scène ouverte pour les francophones novices, « une sorte de ‘New Talent show’ » ajoute Samuel Triboulet « et plein d’autres choses encore ».

Business: comment préparer son expansion aux États-Unis?

[Article partenaire] Les États-Unis sont perçus comme un pays innovant et toujours en mouvement. Ce n’est donc pas surprenant que les PME françaises soient de plus en plus nombreuses à vouloir s’implanter sur le marché américain.

Cependant, les sociétés françaises sont souvent très peu, ou mal, informées sur le système américain. Les informations que l’on peut trouver sur Internet sont vagues et peu précises.

Cela s’explique notamment par le fonctionnement du pays et par la multitude d’informations disponibles du fait de l’organisation en fédération (un État fédéral et cinquante États autonomes).

Dans cet article, Mazars, leader international de l’audit, de la fiscalité et du conseil, vous conseille et vous informe pour réussir votre croissance aux États-Unis.

Établir une relation avec une banque

Lorsque vous créez votre entreprise aux États-Unis, ouvrir un compte bancaire est essentiel, notamment pour payer des salariés.

Les différences entre les systèmes bancaires français et américains peuvent présenter des complexités supplémentaires. C’est pourquoi Mazars a établi des relations privilégiées avec des banques locales, afin de faciliter l’ouverture des comptes bancaires pour les entreprises et investisseurs étrangers.

Simplification de la comptabilité

La réglementation américaine n’impose pas de suivre un plan comptable homologué. Il est ainsi très fréquent de voir les filiales de sociétés étrangères appliquer le même plan de compte que leur société mère par souci d’uniformité, ou faciliter les travaux de consolidation.

À l’inverse, cette souplesse permet aux sociétés américaines d’élaborer leur propre plan comptable pour répondre à leurs besoins.

Sales and use tax

La sales tax est l’une des manières les plus transparentes de collecter de l’impôt. Le consommateur final peut voir directement sur sa facture ou son ticket de caisse le montant de sales tax payé.

Toutefois les États-Unis n’imposent pas un taux national. Chaque État est libre de fixer son taux de sales tax. À celui-ci s’ajoute ensuite un taux local.

Les lois, règles et procédures qui régissent la sales tax ne sont pas uniformes dans toutes les juridictions, ce qui génère des problèmes de base de calcul, d’imposition de biens spécifiques, ainsi que de taux qui varient considérablement en fonction des juridictions.

L‘imposition des sociétés

La fiscalité est un aspect fondamental de l’implantation des sociétés aux États-Unis. Le droit fiscal américain est très complexe. Il relève à la fois de la compétence de l’État fédéral, des États et des collectivités locales.

  • L’impôt fédéral s’applique à toutes les sociétés, quel que soit l’État dans lequel elles se trouvent.
  • Au niveau des États, il faut déterminer si une entreprise a un nexus dans l’État, c’est-à-dire suffisamment de présence physique ou économique pour être assujettie à l’impôt société. Ensuite, il faut calculer le revenu imposable généré par les activités dans l’État et l’attribuer à cet État.

Gestion efficace des ressources humaines

Dans un pays où la dynamique du marché du travail est très flexible, la politique salariale de la société américaine est importante.

Les Américains n’accordent pas une grande place à la fidélité à l’entreprise et sont très mobiles. La rémunération et les avantages sociaux permettent à l’employeur de se différencier face aux autres et sont ainsi des facteurs de fidélisation.

Parmi les avantages sociaux que les employeurs proposent à leurs employés, il y a les congés payés, la couverture sociale, les plans de retraite, les congés maternité, etc.

Conclusion

Lors de l’élaboration d’un business plan, il est important de prendre en compte les implications fiscales locales.

Malheureusement, de nombreux investisseurs négligent cet aspect et en subissent les conséquences, telles que des avis de non-conformité, des pénalités et des intérêts de retard, voire la suspension de leurs activités.

Mazars comprend les défis uniques auxquels les entreprises françaises sont confrontées lors de leur expansion aux États-Unis. Ses équipes de professionnels, au sein des services externalisation, fiscalité et mobilité internationale, peuvent vous accompagner dans toutes les étapes de votre projet d’implantation.

Mazars propose aux entreprises qui se lancent dans un développement aux États-Unis une approche sur-mesure pour les aider à respecter les normes comptables et fiscales américaines et comprendre les réglementations locales. Forte de son expérience, l’équipe franco-américaine peut vous aider à éviter les erreurs classiques commises dans le cadre d’une installation dans un pays où l’environnement légal et fiscal est différent de la France.

Pour en savoir plus sur les services offerts par Mazars USA LLP, contactez l’équipe ou rendez-vous sur le site internet du cabinet.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Juneteenth: 5 choses à savoir sur ce jour férié américain

Lundi prochain 19 juin, les administrations et écoles seront fermées aux États-Unis, ce sera un jour off pour de nombreux Américains. Depuis 2021, Juneteenth, longtemps connu sous d’autres noms comme Emancipation Day ou Freedom Day, est un jour férié fédéral, le onzième du calendrier, instauré par le président américain Joe Biden. Que commémore-t-on ?

Derniers esclaves au Texas

Juneteenth est la combinaison de June, le mois de juin, et nineteenth, l’adjectif numéral ordinal dix-neuvième. Cette journée commémore l’émancipation des derniers esclaves au Texas il y a 157 ans. L’esclavage, « le péché originel de l’Amérique » selon l’expression de Joe Biden, a été aboli par Abraham Lincoln le 1er janvier 1863. Mais ce n’est que le 19 juin 1865 que l’armée de Union, victorieuse de la guerre de Sécession, annonce aux derniers esclaves de la ville texane de Galveston qu’ils étaient libres. L’esclavage a ensuite été aboli officiellement en décembre 1865, avec l’adoption du treizième amendement de la Constitution américaine. Le Texas fut donc le dernier État de la Confédération à apprendre la fin de la guerre civile et l’abolition de l’esclavage.

Déjà observé dans la majorité des États

En 1979, le Texas a été le premier État américain à célébrer le 19 juin comme un jour férié. D’autres ont suivi, si bien qu’au moment de la promulgation de la loi au niveau fédéral, 41 États et le district de Columbia avaient déjà inclus Juneteenth dans leur calendrier des jours de commémorations ou de congés.

Long combat pour obtenir un jour férié fédéral

La liste des villes et États commémorant le 19 juin 1865 avait beau s’allonger, la Maison Blanche a longtemps hésité à ajouter cette date dans le calendrier fédéral. Ce n’était pas faute de lobbying de la part des partisans du Juneteenth. Le site juneteenth.com, fondé en 1997 par Clifford Robinson à la Nouvelle-Orléans, et la National Juneteenth Observance Foundation, fondée et présidée par le révérend Ronald Meyers, espéraient depuis longtemps faire du 19 juin un jour de congé national au même titre qu’Indépendances Day. « Vous ne pouvez pas vraiment célébrer la liberté en Amérique en vous contentant du 4 juillet » déclarait Ronald Meyers dans le magasine TIME en 2008. 

Journée off pour tous les salariés ?

De grands groupes comme Nike et Twitter avaient déjà accordé à leurs salariés cette journée de congé, une tendance qui s’est accentuée après la résurgence du mouvement Black Lives Matter suite à la mort de George Floyd en mai 2020. Face à l’ampleur des manifestations contre le racisme, Joe Biden a fini par promulguer la loi le jeudi 17 juin avec effet immédiat. Trop juste pour que toutes les entreprises puissent s’organiser, d’autant que le 19 juin tombant alors un samedi, le jour férié avait été avancé d’un jour, au vendredi 18 juin – aux États-Unis, quand les jours fériés tombent un samedi ou un dimanche, ils sont observés soit le vendredi, soit le lundi.

Aujourd’hui, de nombreux salariés vont donc profiter d’un long week-end de trois jours. Mais comme toujours aux États-Unis, le fait de donner ou pas les jours fériés reste à la discrétion des employeurs, aucune loi fédérale ne les oblige à accorder tel ou tel holiday. 

Désormais 11 jours fériés aux États-Unis

Entre 1983 – date de la création du Martin Luther King Jr Day – et juin 2021, le calendrier américain des jours férié n’avait pas bougé. Les 11 jours fériés sont depuis : Nouvel An (1er janvier), Martin Luther King Jr. Day (3e lundi de janvier), Presidents Day (naissance de George Washington, 3e lundi de février), Memorial Day (dernier lundi de mai), Juneteenth (19 juin), Indépendance Day (4 juillet), Labor Day (1er lundi de septembre), Vétérans Day (11 novembre), Columbus Day (ou Indigenous Peoples Day, 2e lundi d’octobreThanksgiving (quatrième jeudi de novembre), Noël (25 décembre). Inauguration Day, jour de l’investiture des présidents américains, tous les quatre ans, est également un jour férié fédéral payé pour les fonctionnaires fédéraux. Il est célébré le 20 janvier – ou le 21 si le 20 est un dimanche.

Une première version de cet article a été publiée le 14 juin 2022.

«Reasons for Hope», le dernier film sur Jane Goodall projeté au Perot Museum de Dallas

Jane Goodall, pionnière de la recherche sur les rapports humains-animaux devenue icône de la protection animale, est à l’honneur du film « Reasons for Hope » projeté en ce moment au musée des sciences naturelles Perrot à Dallas. Ce film de 40 minutes présente différentes initiatives menées par la célèbre anthropologue britannique aux quatre coins du monde en faveur de la conservation de l’environnement. Il repose sur les quatre « piliers d’espoir » tels qu’elle les définit : l’intellect humain, la résilience de la nature, le pouvoir et le dévouement des jeunes, et l’indomptable esprit humain. Au-delà de sensibiliser le public aux menaces qui pèsent sur les animaux et l’environnement, Jane Goodall souhaite faire passer un message d’espoir et inspirer jeunes et moins jeunes à s’engager pour la protection de notre monde et de tous ceux qui l’habitent.

Jane Goodall est également la source d’inspiration de la série « Jane » diffusée sur Apple TV depuis le 14 avril. La mini-série de dix épisodes raconte la vie de Jane Garcia, écologiste en herbe qui veut sauver les espèces en danger. Aux côtés de son meilleur ami David et du chimpanzé Greybeard, elle voyage à travers le monde en vue de protéger les animaux sauvages. La fiction, qui s’inspire de la vie de Jane Goodall, « rappelle aux enfants que l’environnement est un sujet qui devrait tous nous préoccuper, tout en les encourageant, eux et leur famille, à faire la différence », expliquait Jane Goodall à propos de cette série.

À 89 ans, rien n’arrête l’activiste environnementale qui poursuit son combat pour la conservation et la préservation de l’environnement au travers du Jane Goodall Institute, et continue d’être une source d’inspiration dans le monde entier. Rendez-vous donc au Perot Museum : « Reasons for Hope » est projeté tous les jours à 12:20pm et 4:20pm, les billets (6$ pour les membres, 8$ pour les non-membres) sont à réserver ici.

De HPI à High Potential, l’adaptation par ABC de la série française à succès

Il faut croire que les Américains nous aiment aussi pour nos défauts. La chaîne ABC est actuellement en pleine préparation du remake de HPI, la série française un peu loufoque qui réunit chaque semaine plusieurs millions de téléspectateurs sur TF1, battant régulièrement des records d’audience. 8,4 millions de personnes ont ainsi allumé leur écran pour le lancement de la saison 3 au mois de mai, un record sur l’année 2023, et du jamais vu pour une série française depuis plus de 10 ans ! La version américaine a été renommée High Potential et mettra notamment en vedette Kaitlin Olson dans le rôle de Morgan (Audrey Fleurot dans sa version originale).

En France, la série a été portée par Itinéraire Productions (Groupe UGC) et Septembre Productions (Groupe Mediawan), consacrant la richesse de la création tricolore, quelques semaines après que la Paramount ait décidé, de son côté, d’adapter Le Bureau des Légendes.

Un humour très français

« C’est une magnifique surprise, réagit Jean Nainchrik, PDG de Septembre Productions. C’est formidable car c’est très rare. D’autant plus que notre série est un peu déjantée, c’est une comédie policière différente. Il fallait oser faire une héroïne d’une femme de ménage avec trois enfants, qui travaille dans un commissariat et va finir par être associée aux enquêtes. »

La série a été vue dans 105 pays mais faire l’objet d’un remake, surtout aux États-Unis, est vécu comme une consécration pour les producteurs français. « ABC est un des networks les plus puissants, une des chaînes qui a produit le plus de séries, notamment policières, dont certaines ont été diffusées en France et ont acclimaté le public français à ce genre, se réjouit Bérengère Legrand, productrice de HPI, qui a aujourd’hui son propre label ”Page 36” au sein du groupe Mediawan. Ils ont déjà produit des séries un peu décalées, comme Castle. HPI a rencontré le succès immédiatement en France et on s’est vite aperçu qu’elle plaisait au-delà des frontières. C’est la classe quand même ! »

Kaitlin Olson dans le rôle d’Audrey Fleurot

En France, le succès d’HPI repose pour beaucoup sur son actrice principale, Audrey Fleurot, et sur un scénario et des situations qui ne pourront pas toutes être transposées de la même manière aux États-Unis. « C’est une série à l’humour très français, reconnaît Jean Nainchrik. Il fallait oser l’adapter aux USA ! Ils ont tourné le pilote, et il a eu un énorme succès. Ce n’est pas étonnant car ces producteurs sont d’énormes pros, ils connaissent le public américain. Notre histoire les intéresse mais le reste leur appartient. Ils vont conserver la trame de l’histoire et les situations, mais vont les adapter à la vie américaine. »

En mêlant la comédie au polar, les producteurs français ont tapé en plein dans le mille. « Le polar est un genre plébiscité aux États-Unis, relève Bérengère Legrand. Les chaînes en cherchent beaucoup et veulent renouveler leur offre. Les États-Unis aiment bien les binômes un peu improbables, avec un consultant qui vient aider le flic dans ses enquêtes. »

Le remake sera porté par des figures connues des téléspectateurs américains : Kaitlin Olson a crevé l’écran au cours des nombreuses saisons de Philadelphia et Very Bad Nanny. Javicia Leslie (Swim At Your Own Risk), Deniz Akdeniz (Tomorrow, When the War Began), Amirah J (Shameless) ou encore Matthew Lamb (Only Murders in the Building) complètent le casting.

Deirdre Rieutort-Louis, la cheffe qui marie la mer à la pâtisserie à SF

Son nom vient du grec αφωτικός et fait référence aux fonds marins, si profonds que la lumière n’y parvient jamais. Aphotic est un nouveau restaurant de San Francisco, ouvert depuis mars dernier et dont le menu met en valeur les produits de la mer, de l’entrée au… dessert. Pour réussir le tour de force d’incorporer du poisson aux gourmandises sucrées qui concluent généralement un bon repas, Aphotic s’est adjoint les services d’une jeune cheffe pâtissière française, Deirdre Rieutort-Louis.

Une Bretonne formée chez Jean-Georges

« En tant que Bretonne, l’idée de faire un menu entièrement autour de la mer m’a beaucoup plu, explique la jeune femme. Mes grands-parents sont de Landerneau, j’ai grandi avec le crabe de Roscoff ! Peter Hemsley, créateur d’Aphotic m’a demandé d’incorporer du poisson dans les desserts. J’avais travaillé dans des restaurants beaucoup plus classiques auparavant, dont la carte privilégiait des desserts attendus. Ici, on pousse les limites et j’aime ça. »

Diplômée de l’école de pâtisserie Lenôtre en 2012, et du Culinary Institute of America, la jeune cheffe affiche un pedigree impressionnant : Jean-Georges à New York, Spruce et Gary Danko à San Francisco, un stage à l’Elysée, elle a fait ses armes chez les meilleurs.

Élevée aux Pays-Bas où travaillaient ses parents, Deirdre Rieutort-Louis a su très jeune que la pâtisserie était sa passion. « À huit ans, j’ai vu une émission sur Alain Reix, le chef du Jules-Verne, le restaurant de la Tour Eiffel. Mes parents m’ont permis de le rencontrer, et nous avons parlé gousses de vanille ! », se souvient-elle. Je passais mes week-ends à faire de la pâtisserie, et mes cadeaux d’anniversaire, c’était de prendre des cours à l’école Alain Ducasse. Mes inspirations sont Christophe Michalak, Christophe Felder, dont j’ai tous les livres, et Claire Heitzler, une des rares femmes en pâtisserie. »

Sprinkles aux écailles et glace à l’huître

Pour créer des desserts à base de poisson, Deirdre Rieutort-Louis a puisé à la fois dans ses racines et dans son expérience. En effet, son compagnon et son père ont tous les deux des origines vietnamiennes, ce qui a amené la cheffe pâtissière à explorer l’utilisation du nuoc man, la sauce traditionnelle au poisson. Elle a décidé d’en faire un caramel. Même chose pour les écailles de poisson : « Je les blanchis, je les caramélise et je les utilise comme des “sprinkles” pour décorer les gâteaux et leur donner du croustillant. »

Sur la carte des desserts, on trouve aussi un tiramisu à la banane avec un caramel d’algue, des choux au chocolat et caviar, et selon la marée du jour, parfois une glace à l’oursin. Le dessert signature de Deirdre Rieutort-Louis est rapidement devenu la glace à l’huître, dont elle avait appris les rudiments à l’école Lenôtre. « C’est assez stressant de créer des desserts qui répondent aux attentes d’originalité de nos clients. Ils cherchent une expérience différente de celle qu’ils peuvent avoir dans les restaurants de poissons de Sausalito. D’ailleurs, 99% des clients qui ont essayé la glace à l’huître adorent ! »

Passionnée par son métier et désireuse de toujours progresser, Deirdre Rieutort-Louis affiche ses ambitions pour Aphotic : « On vise une étoile Michelin, c’est clairement notre but ». Pour y parvenir, elle collabore beaucoup avec les autres chefs du restaurant et le responsable des cocktails. Les desserts de Deirdre Rieutort-Louis sont en effet également disponibles à la carte, pour les clients qui préfèrent l’ambiance intimiste du bar au menu dégustation. Le restaurant a d’ailleurs fait son entrée dans le célèbre guide en mai, deux mois seulement après son ouverture. Une belle promesse pour la cheffe qui a côtoyé les étoiles à Spruce et Gary Danko.

Le festival Films on the Green fait danser New York cet été

Publié le 25 mai 2023. Dernière modification le 15 juin 2023.

L’une des plus belles façons de fêter l’été à New York est de regarder un film en plein-air, au coucher du soleil, en pique-niquant sur l’herbe. C’est exactement ce que propose le festival Film on the Green jusqu’au 8 septembre avec 12 films en français sur le thème de la danse. Il y a les classiques bien sûr, comme « French Cancan » de Jean Renoir avec Jean Gabin le 14 juillet (Bastille Day). Mais cette édition 2023 propose également un nombre record de nouvelles sorties et de coproductions internationales.

Organisé par les services culturels français (Villa Albertine), en partenariat avec la Fondation FACE et NYC Parks, le festival se déroule dans 9 parcs new-yorkais cette année. Il est gratuit et ouvert à tous – il suffit simplement d’apporter son repas et sa couverture. Après « La leçon de tango » le 9 juin, voici la suite du programme – chaque projection commence à 8:30pm :

  • Vendredi 16 juin à Washington Square Park : « L’Arnacœur » (Heartbreaker) avec Vanessa Paradis et Romain Duris
  • Vendredi 14 juillet à Seward Park : French Cancan de Jean Renoir avec Jean Gabin et Françoise Arnoul
  • Vendredi 23 juin à Transmitter Park : « La Femme et le Pantin » de Julien Duvivier avec Brigitte Bardot 
  • Vendredi 30 juin à Tompkins Square Park : « Trois nuits par semaine » (Three Nights a Week) de Florent Gouëlou avec Pablo Pauly et Romain Eck
  • Vendredi 7 juillet à Seward Park : « Haut et fort » (Casablanca Beats) de Nabil Ayouch avec Anas Basbousi
  • Vendredi 12 juillet à J. Hood Wright Park : « Neneh Superstar » de Ramzi Ben Sliman avec Oumy Bruni Garrel et Maiwenn
  • Vendredi 14 juillet à Seward Park : « French Cancan » de Jean Renoir avec Jean Gabin et Françoise Arnoul
  • Vendredi 21 juillet à Riverside Park, Pier I : « Polina, danser sa vie » de Valérie Müller et Angelin Preljocaj avec Anastasia Shevtsova et Juliette Binoche
  • Vendredi 28 juillet à Riverside Park, Pier I : « Nha Fala » (My Voice) de Flora Gomes avec Fatou N’Diaye
  • Mercredi 6 septembre à Columbia University, Low Library Steps : « Twist à Bamako » (Dancing the Twist in Bamako) de Robert Guédiguian
  • Vendredi 8 septembre, clôture du festival au McGolck Park : « Ballerina » (Leap), film d’animation d’Eric Summer et Eric Warin

À noter que Films on the Green est l’un des évènements de la Saison de Danse Albertine, une célébration de l’art de la danse organisée par la Villa Albertine tout au long de l’année. Outre le festival du film, la saison comprend des tournées de compagnies françaises, africaines et caribéennes dans plusieurs villes, des résidences artistiques et un symposium sur le thème de la danse.

Où fêter la musique dans la Baie de San Francisco?

À SF, de l’éclectique à l’électro !

Pour ce cru 2023, le producteur français Greg Cerrone, incontournable DJ de la scène électro-house, sera derrière les platines. Il se produira avec ses sets de techno au Golden Gate Bandshell le mercredi 21 juin à 7pm. La soirée, concoctée par le Consulat de France à San Francisco, French Talent USA, la Villa Albertine San Francisco et la municipalité de SF, clôturera une journée entière dédiée à la musique.

La ville de San Francisco a lancé sa première édition de la fête de la musique l’an dernier sous le nom Make Music Day. Cette année, la municipalité renouvelle donc l’expérience avec de nombreux évènements gratuits et ouverts à tous. Des concerts (rock, jazz et musique classique) auront lieu dans toute la ville. Liste des artistes ici.

À San José, tous les styles

Comme à San Francisco, Make Music San Jose, met à l’honneur les musiciens locaux. Près d’une cinquantaine d’artistes vont se succéder partout en ville, de midi à 10:00 pm, allant du blues au métal en passant par le jazz.

À Berkeley, le tango à l’honneur

L’Alliance Française de Berkeley célèbre la musique lors d’une soirée spéciale. Les festivités, organisées en partenariat avec l’École Bilingue de Berkeley, démarreront le mercredi 21 juin à 6:00 pm (à l’école) avec l’interview d’Ayano, danseuse, professeure et co-fondatrice du Tango Poetry Project. Au programme : une discussion sur comment l’immigration entre l’Argentine et la France a façonné l’histoire du tango. Empanadas et vin en guise d’accompagnements.

De 7pm à 8:30pm, le bandonéoniste suisse Adrian Jost et le pianiste Seth Asarnow feront tourner les danseurs de tango locaux. Et pour terminer, jusqu’à 10:00 pm, le DJ Cruz Fierro  s’illustrera avec une sélection de morceaux de tango qui feront voyager de Paris à Buenos Aires. Tickets à 20 dollars ici.

Sweet Lily inaugure un restaurant français dans sa boutique de Cahuenga

On pouvait y déguster pains frais, viennoiseries, sandwichs et desserts. Le soir venu, on pourra désormais y dîner autour de plats emblématiques de la gastronomie française. Ce mercredi 14 juin, Marine Le Faucheur et Thibaut Leymarie, à la tête des deux boulangeries-pâtisseries Sweet Lily, à Los Angeles, ouvrent leur restaurant. Baptisé Sweet Lily by Night, celui-ci prend ses quartiers entre les murs de leur boutique de Cahuenga Boulevard. Ce grand espace, doté de tables pour 80 personnes, accueillera les clients du mercredi au dimanche, de 5 à 10pm, en plus de son activité de boulangerie en journée.

Tout fait maison

Avec ses belles poutres de bois blanches, l’ancien Oak-Crest Market, construit en 1939, offrait le cadre idéal pour accueillir un restaurant. Le couple de Français y songeait déjà il y a trois ans, en signant leur bail, au terme de deux ans de recherches. D’autant que le quartier, composé de résidences et de bureaux, non loin des studios Universal, manquait de lieux de restauration, souligne Marine Le Faucheur. À 33 ans, l’énergique jeune femme, t-shirt noir et chignon blond, prend les rênes de l’équipe de Sweet Lily by Night. 

Un défi qu’elle n’a pas peur de relever, forte de ses 15 années d’expérience dans la restauration. « Nous proposons une carte simple : six entrées, six plats et six desserts, le tout fait maison, vante-t-elle. Ils sont réalisés par notre chef, Jérémy Duchamp, un passionné, qui vient d’arriver de France. Les desserts sont l’œuvre de Thibaut : pâtissier depuis 30 ans, il met un point d’honneur à ce que les clients en gardent un souvenir exceptionnel. Le pain est confectionné ici et le vin français, choisi par notre œnologue.»

Tous les plats sont faits maison par Jérémy Duchamp, un chef français qui vient d’arriver à Los Angeles. © Sweet Lily

Boeuf bourguignon (35$), blanquette de veau (32$), tian de légumes (23$) entrecôte et gratin dauphinois (48$)… Le menu changera chaque mois (excepté le best-seller du mois précédent). « Nous voulons faire découvrir de nouveaux plats français à nos clients américains, et faire venir des Français, pour qu’ils puissent se sentir comme à la maison » insiste Marine Le Faucheur. Un menu enfant est aussi proposé.

3 adresses en 3 ans

Après leur deuxième boulangerie de Culver, ouverte en début d’année, ce restaurant est le troisième business que le couple de Français monte à Los Angeles en trois ans, forts du succès de leurs gourmandises. « Nous n’avions pas prévu de nous agrandir aussi vite, mais les opportunités se sont présentées, on nous a fait confiance, donc nous avons foncé », interprète la patronne. Pour faire tourner leur activité, ces travailleurs acharnés ne comptent pas leurs heures, qu’ils soient aux fourneaux, en salle, où derrière le comptoir.

À la tête de Sweet Lily avec son compagnon Thibaut Leymarie, Marine Le Faucheur prendra les rênes du restaurant Sweet Lily by night, ouvert en juin 2023 dans leur boutique de Cahuenga. © Agnès Chareton

De cinq employés au départ, ils se trouvent aujourd’hui à la tête d’une équipe de trente personnes, réparties sur les deux sites de Culver et Cahuenga. Une « équipe très soudée » sur laquelle ils peuvent compter, composée en partie de Français. « Une question de work ethic », glisse Marine Le Faucheur, mais aussi de savoir-faire, tant les boulangers et les pâtissiers français n’ont pas leur équivalent en Californie. 

Un repère pour les Français

Si leurs adresses ont conquis une clientèle américaine, elles sont aussi devenues un point de repère pour les Français expatriés à LA. Ils aiment y acheter leur pain ou s’y retrouver pour des événements festifs, comme le 14 juillet, célébré depuis 4 ans chez Sweet Lily par un tournoi de pétanque autour d’un buffet, dans une ambiance bon enfant.

Le savoir-faire des boulangers-pâtissiers français est réputé en Californie. David et Céline sont arrivés en octobre à Los Angeles, pour venir renforcer l’équipe de Sweet Lily. © Agnès Chareton

 « Los Angeles reste une ville très compliquée pour faire des connaissances, constate la gérante de Sweet Lily. La ville est immense, la vie coûte cher, les gens travaillent énormément pour y arriver… Si nous pouvons faire en sorte qu’ils se rencontrent, c’est top ! »  Ce n’est pas leur fille Lily, petite reine de la boulangerie, qui dira le contraire. Une bonne nouvelle ne venant jamais seule, elle et ses parents auront la joie d’accueillir une petite sœur en décembre.

[Vidéo] Ouvrir une franchise aux USA : la clé de votre nouvelle vie américaine ?

Le visa E2 est le sésame pour beaucoup de Français·es rêvant de vivre aux États-Unis sur le long terme.

Pour le décrocher, il existe quelques options, dont la création d’une entreprise sur le sol américain, ou encore le rachat d’un business. Nous avons parlé lors de ce webinaire du 13 juin 2023 de l’option qui gagne en popularité chaque année : l’ouverture d’une franchise.

 Au programme de ce webinaire gratuit d’une heure : 

– Le secteur de la franchise aux USA 

– La promesse des franchiseurs

– Qu’en est-il vraiment ?

– Avantages / inconvénients :  Achat d’une franchise vs Créer sa propre entreprise vs Faire une acquisition pour le Visa E2

– Le visa E2 en quelques mots

– La franchise et le visa E2

– Écueils et parcours de l’appliquant au visa E2 dans le contexte d’une franchise

Visionnez le replay sur notre chaine YouTube

Prenez rendez-vous gratuitement ici avec Jean-David Cohen, fondateur de e2visafranchises.com

 

Make Music Miami 2023: demandez le programme

Ça va swinguer à Miami à l’occasion de la Fête de la musique. Cette tradition française, qui perdure depuis plus de quarante ans, célèbre chaque année, aux quatre coins de la planète, le solstice d’été en proposant des concerts gratuits dans plus d’un millier de villes. Voici les rendez-vous musicaux du Make Music Miami qui investira le mercredi 21 juin différents quartiers de la métropole floridienne.

Organisée par l’association Buskerfest Miami en partenariat avec l’agence artistique The Rhythm Foundation et la Villa Albertine, cette grand-messe musicale débutera en milieu de matinée et il y en aura pour tous les goûts. Les amateurs de jazz se presseront dès 9am au Lummus Park à South Beach (1001 Ocean Dr) pour se laisser porter par la voix du pianiste et chanteur Duck Romero.

Des notes rock, pop et rhythm ’n’ blues résonneront à partir de 9:30am entre les murs du Dunns Josephine Hotel (1028 NW 3rd Ave), un établissement niché en plein coeur d’Overtown, où se produira entre autres l’auteur et compositeur floridien Timothy LaRoque.

Plusieurs artistes et groupes locaux aux styles musicaux variés se relaieront de 12pm à 5pm sur la scène de l’Underline Sound Stage à Brickell (SW 1st Ave & SW 8th St), la nouvelle promenade végétale de Miami.

Pour le plus grand bonheur des mélomanes, Crystal Swayer, connue sous le sobriquet de « Lady of Harp », offrira quelques morceaux à la harpe dès 12pm au Healing Lotus de Cooper City, près de Hollywood (8743 Stirling Rd).

Un vent musical soufflera aussi sur Lincoln Road où le chanteur et multi-instrumentiste Lone Wolf proposera de 5pm à 7pm un savant mélange de blues, de folk et de bluegrass, cette musique spécifique des régions rurales d’une bonne partie des États du Midwest et du Sud profond des États-Unis (810 Lincoln Rd).

D’autres scènes musicales seront également installées sur cette artère piétonne de Miami Beach, dont l’Euclid Circle (1623 Euclid Ave) où se succèderont de 4pm à 9pm nombre d’artistes, à l’instar du trompettiste français Vincent Raffard, le leader du groupe international The French Horn Collective aux influences gypsy jazz et electro swing, qui fera danser son public de 7pm à 8pm.

Les festivités se dérouleront également dès 7pm du côté du Bandshell, toujours à Miami Beach (7275 Collins Ave) avec Hermanos Gutiérrez, un duo formé par deux frères guitaristes qui puisent leur inspiration du côté de l’Amérique latine et du sud-ouest américain.