Il n’y a pas si longtemps, les parents qui souhaitaient donner une éducation en français à leurs enfants avaient le choix entre 3 établissements, tous privés. En quelques années, l’offre a explosé: écoles privées, programmes publiques bilingues, cours du soir… Les options sont désormais très nombreuses. Pour vous aider à vous y retrouver, French Morning recense les différentes possibilités pour parfaire ou apprendre la langue de Molière et donne la parole à des parents d’élèves.
1ère partie: Les établissement homologués par l’Education Nationale française
-1ère partie: Les établissements homologués par l’Education nationale française
-2ème partie: Les écoles publiques avec programme bilingue
-3ème partie: Les écoles privées non homologuées
-4ème partie: Les cours du soir et solutions alternatives
Guide de l'éducation en français à NY
Les cours de français de l’Oncle Sam
Une énorme image de la France, les mots “French class” en gros et en devanture d’un petit local au coin de deux rues sans histoire. Forcément, ça se remarque. Encore plus en plein cœur d’un quartier italien. Lorsque Sam Maher a ouvert en mai dernier son mini-centre de langue SamTeachesFrench (STF) en plein cœur de l’enclave italienne de Williamsburg (dans le Nord de Brooklyn), une résidente de longue date qui se promenait dans la rue l’a interpellé. Il raconte leur échange.
N’en déplaise à son interlocutrice, quelques mois plus tard, les cours de français de Sam Maher ne connaissent toujours pas la crise. Depuis près de deux ans, cet Américain, « French nerd » autoproclamé, a su profiter de l’absence, à Brooklyn, de structures d’enseignement du français visant les adultes pour se créer une oasis tricolore fleurissante. SamTeachesFrench compte aujourd’hui 500 étudiants (cinq fois plus que l’an dernier), répartis en quatre niveaux (le 4eme étant le plus difficile) de cours collectifs, particuliers et d’ateliers, et propose même à partir de cet été des séjours d’immersion à Paris et Montréal. Pour couronner le tout, Sam Maher a inauguré officiellement son nouveau centre, au coin de Manhattan Avenue et Ainslie Street, le 24 juin.
Sam Maher analyse son succès.
Brooklyn dans son ensemble a longtemps été le parent pauvre de l’enseignement du français à New York. Si l’offre de cours pour enfants est en train de s’étoffer dans le public comme dans le privé, les bataillons de jeunes adultes américains passionnément francophiles que le phénomène de gentrification a conduits de l’autre côté de la East River ces dernières années ont été confrontés à un vrai vide à leur arrivée. Leurs seules options: des cours privés parfois pas très pros ou le FIAF, trop loin et trop cher pour certains.
Il y a deux ans, Sam Maher identifiait cette demande inassouvie. Ce diplômé de la New School, ancien de l’Alliance française de Paris et de l’Institut catholique (et accessoirement fan de Christophe Maé), a commencé SamTeachesFrench dans son modeste deux-pièces à Williamsburg. A sa grande surprise, la première année, pas moins de 100 étudiants s’inscrivent, pratiquement tous du quartier. Un an plus tard, installé dans son nouveau local tapissé de plans de Paris, il recrutait deux professeurs, Ségo Marchand et Léa Perret, pour faire face au boom des inscriptions. Les deux françaises ne sont pas surprises pas le succès des cours.
La petite entreprise ne semble pas avoir pâti du fait que Sam Maher n’est pas français lui-même. Au contraire. Pour Lauren Jacobs et Chris Omueti, tous deux étudiants de niveau 3, apprendre la langue avec un Américain est même un atout.
Sam Maher voit l’avenir avec sérénité. Il envisage à terme de transformer son centre en véritable labo de langue, avec cabines audio pour ceux qui souhaiteraient continuer à améliorer leur français en dehors des cours. Les voisins italiens n’ont pas fini de se plaindre.
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Sarkozy/Merkel : Je t'aime, moi non plus
Ce n’est pas la première fois ! Derrière les beaux sourires angéliques et poignées de main, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy n’en sont pas à leur première discorde. C’est encore au sujet de l’Europe que les avis divergent. D’un côté Angela Merkel, Chancelière de l’Allemagne est exigeante sur la stabilité, la rigueur budgétaire et une Banque européenne qui se concentre sur une faible inflation tandis que le Président français favorise une discipline plus souple et souhaite mettre l’accent sur la promotion de la croissance économique. « Malgré leurs différences, ils arrivent tout de même à faire des compromis» raconte Steven Erlanger du New York Times. Et si ils y arrivent, c’est peut être grâce à Herman Von Rompuy, le Président du Conseil Européen qui «a été un intermédiaire discret et apaisant» entre les hauts fonctionnaires européens «qui ne s’aiment pas trop» plaisante le journaliste du New York Times.
Dans le Wall Street Journal, Markus Walker rappelle les dernières «disputes du couple Merkel-Sarkozy». Plan de sauvetage de la Grèce, annulation en dernière minute d’une réunion prévue à Berlin en juin dernier, «la seule chose qui unit le couple est peut être son impopularité dans les sondages» se moque le journaliste. Ce qui les éloigne peut être est leur tempérament. Nicolas Sarkozy est connu comme «le lapin Duracell qui bombarde les dirigeants européens d’initiatives à n’en plus finir», alors que la Chancellière allemande est «Madame Non, qui prend des décisions après en avoir étudié toutes les facettes» s’amuse Markus Walker. Incompréhension générale entre ces deux chefs d’Etat pourtant du même âge (ils ont tous les deux 55 ans), Angela Merkel a tout de même essayé de comprendre son homologue français «en regardant des vieux films français de Louis de Funès», grâce auxquels «elle sait maintenant imiter sous le regard amusé de ses collègues allemands, le langage du Président français, le corps crispé quand il est agité» ironise l’article du Wall Street Journal.
«La France se lance dans une grande expérience» raconte encore une fois Steven Erlanger du New York Times. «Elle veut diversifier l’écrasante majorité blanche dans les grandes écoles» explique le journaliste. Le gouvernement français souhaiterait pousser à plus de 30% le pourcentage de boursiers dans les grandes écoles (plus de trois fois le ratio actuel), «un chiffre qui se heurte à la préoccupation des grandes écoles qui craignent la colère chez les Français puisqu’il va à l’encontre d’un idéal français d’une méritocratie aveugle à la race, la religion et l’ethnicité» explique Steven Erlanger. «Le problème n’est pas l’étroitesse de l’élite mais son auto satisfaction» critique le journaliste. Il reprend les dires de Richard Descoings, Directeur de Sciences Po Paris, «ceux qui passent les tests sont extrêmement intelligents et astucieux, mais la question est : êtes-vous créatif? Êtes-vous prêt à prendre des risques? Mener une bataille? Ce sont des qualités rarement testées dans les examens».
Encore un nouvel épisode à la saga de l’été « des petites économies » du gouvernement français. Après l’augmentation de l’âge de la retraite, l’annulation de la garden party du 14 juillet, William Horobin du Wall Street Journal mentionne la lettre envoyée par François Fillon, Premier Ministre français, à tous ses ministres «leur demandant de limiter le personnel qu’ils emploient, ainsi que le nombre de véhicule qu’ils utilisent de manière à éviter d’être « ostentatoires » dans l’exercice de leurs fonctions publiques ». Dimanche après midi c’était deux ministres juniors qui démissionnaient après les scandales financiers dévoilés dans la presse. Les deux punis sont Alain Joyandet, Secrétaire d’État chargé des relations avec les pays francophones qui avait pris un jet privé pour se rendre aux Antilles pour la modique somme de 110 000 euros et Christian Blanc, Secrétaire d’état au grand Paris qui s’était fait offrir pas moins de 12 000 euros de cigares au frais de l’état (ou de la princesse) ! Mais attention, «il a accepté de les rembourser après» se moque le journaliste du Wall Street Journal. Avec deux démissions en une journée, le remaniement ministériel prévu à l’automne devrait peut être être avancé de quelques mois…
L'ex pirate devenu millionnaire
Petite moustache, cheveux mi-long, lunettes et tenue décontracté, Jérôme Rota a le look de l’informaticien, ou plutôt, du “geek”, comme on dit aux Etats-Unis. Et de fait, ce Montpelliérain de 34 ans a un ordinateur entre les mains depuis l’âge de huit ans. Mais derrière l’homme fluet à l’accent du sud inimitable se cache l’inventeur du DivX, une technologie de compression vidéo qui a radicalement changé la consommation de films sur Internet à partir de l’an 2000.
Tout est parti d’une période galère où le jeune homme était en recherche d’emploi. Après des études d’électronique-informatique industrielle, “qui ne me plaisaient pas trop”, l’étudiant se décide pour des cours d’histoire de l’art à la fac. Au final et après un parcours hétéroclite, Jérôme Rota se retrouve à travailler dans la production audiovisuelle à faire des effets spéciaux. Il réussit à allier ses deux passions de l’informatique et de la création.
“Etant intermittent du spectacle, il fallait constamment que je montre mes réalisations pour trouver du travail”, explique-t-il, “mais tout ça, c’est avant l’ère des DVD et des graveurs, j’avais le choix entre la VHS – pas l’idéal niveau qualité – et d’autres formats très chers comme le Betamax”. Il se frotte alors au code et trouve un format idéal qui permet de compresser la vidéo sans perdre en qualité.
C’est en 1999 que Jérôme Rota invente le DivX en modifiant un système de compression développé à l’époque par Microsoft, le MPEG-4. Mais le géant informatique ne tarde pas à réaliser la vulnérabilité de son codec et y place rapidement des systèmes de protection afin d’en limiter son utilisation. Il en faut plus pour décourager Jérôme Rota, qui passe des soirées afin de résoudre l’équation qui donnera naissance au DivX.
Le DivX est à la vidéo ce que le mp3 est à la musique. C’est grâce au DivX que l’on peut aujourd’hui télécharger des séries sur le Net dans une qualité irréprochable. Grâce à lui encore que les internautes s’échangent des films sur des réseaux peer-to-peer ou les transportent dans leur petite clé USB. “Là où ça a vraiment décollé, c’est quand quelqu’un a découvert comment copier les contenus des DVD, ensuite, le format DivX a permis de les faire circuler très rapidement sur le net”, souligne-t-il.
Jérôme Rota devient en l’espace de quelques mois un véritable héros dans le monde souterrain des sites de peer-to-peer. Mais il conserve son anonymat et se fait appeler “Gej” dans les forums de discussion, “un surnom qui veut dire “fou fou” en occitan”, sourit-il, “tout le monde avait des nicknames à l’époque.” La vague DivX ne tarde pas à arriver jusqu’aux oreilles d’un entrepreneur américain qui débauche Jérôme de son Languedoc-Roussillon natal.
A l’été 2000, le jeune homme de 24 ans raccroche sa veste d’intermittent du spectacle et s’envole pour les Etats-Unis. Il fonde avec l’ancien vice-président de mp3.com Jordan Greenhall l’entreprise DivXNetworks à San Diego en Californie. “Je n’avais pas particulièrement envie d’aller vivre aux Etats-Unis”, indique-t-il, “mais les choses se sont faites comme ça, et ici tout va plus vite”. Un article sur DivX publié dans le Wall Street Journal attire l’attention des Etats-Unis sur la start-up qui n’a pas de difficultés à récolter des fonds.
L’objectif est alors de se débarrasser de la réputation sulfureuse d’une technologie encourageant la duplication pirate de films. “Je savais dès le début qu’il n’y aurait pas de business model si DivX était basé sur le piratage”, acquiesce d’ailleurs Jérôme Rota, qui travaille d’arrache-pied pour amadouer les studios hollywoodiens. Fort d’une base importante d’utilisateurs à travers le monde, Jérôme Rota base la stratégie de son entreprise sur le “licensing” : il conclut des accords commerciaux avec les grandes entreprises d’électronique. Aujourd’hui, 94% des lecteurs de DVD sont capables de lire les formats DivX, et cela a fait de Jérôme Rota un homme riche. Son entreprise frôle en 2008 les 80 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Aujourd’hui, l’avenir du DivX passe par Hollywood, qui avait d’abord tenté d’éliminer ce gêneur en le menaçant de procès. DivXNetworks souhaite devenir le fournisseur technologique des diffuseurs de vidéo à la demande, qui seraient protégés par des verrous anti-piratage grâce à la septième version du DivX. Mais ce défi sera relevé par d’autres puisque Jérôme Rota tourne désormais la page. “Après 10 ans, il était temps de passer à autre chose”, reconnait-il. DivX vient d’être racheté en juin, pour plus de 300 millions de dollars par Sonic Solutions, une entreprise de la Silicon Valley. Quant à Jérome, il a déjà trouvé sa place au sein d’une nouvelle start-up dans le domaine de l’informatique décisionnelle. “J’adore cette atmosphère pleine d’enthousiasme et d’idées inhérente aux start-ups”, se réjouit-il, ravivé par ce nouveau départ.
Caravan Palace au Poisson Rouge
Si le Tango a son Gotan Project, le Jazz Manouche a enfin trouvé son Caravan Palace. Le groupe basé à Paris s’est fait connaître sur scène en enchaînant concerts et festivals en France dans un premier temps, puis dans toute l’Europe. Leur premier album très attendu sort en octobre 2009 et offre au groupe sa première nomination aux Victoires de la Musique. En passe de devenir le meilleur exportateur de musique français, Caravan Palace traverse désormais les continents et présentera son “électro Swing ” à New York le 8 juillet.
Le 8 juillet à 22h00 au Poisson Rouge, 158 Bleecker Street – (212) 505-3474
Plus d’infos ICI
Les Monaco Boys' Choir à New York
Composée de 30 garçons âgés entre 8 ans et 18 ans, le Chœur des Garçons de Monaco a encore une fois choisi l’Amérique du Nord pour sa tournée d’été annuelle. Ils se produiront dans deux églises new-yorkaises les 7 et 8 juillet.
Leur répertoire musical est vaste et comprendra des œuvres de Charpentier, Bach, Mozart ou encore Mendelssohn. Des chansons folkloriques françaises et monégasques seront également interprétées. Petit clin d’œil aux Etats Unis, les enfants chanteront des hymnes patriotiques américains comme God Bless America ou America the Beautiful. Pour l’anecdote, le choeur aura l’honneur de chanter lors du très prisé futur mariage du Prince Albert de Monaco récemment fiancé.
Concerts gratuits
Le 7 juillet à 18h, Church of the Holy Family, 315 East 47th Street New York (between between First and Second Avenues).
Le 8 juillet à 18h, St Bartholomew’s Church, 325 Park Avenue (51st Street)
http://www.lespetitschanteurs.mc/en/video/video-new-2.html
Des soldes et encore des soldes!
En bon français, on court aux soldes de la boutique Isabel Marant à Soho où les fabuleuses pièces de la créatrice seront bradées de moins 30 à moins 50%. 469 Broome Street (between Wooster and Greene streets); 212-219-2284.
Vite ! Toutes les robes sont a moins 50% et les jeans à moins 30% jusqu’au 2 juillet chez True Boutique, 278 Mott St, nr. Houston St (212-431-7709); T–S (noon–7), Su (noon–6).
La marque frenchy A.P.C solde toujours ses basiques chics à 30 voir 50% jusqu’au 4 juillet. Pour un petit jeans bien coupé, ou une chemise imprimée madras, rendez vous au 131 Mercer St., nr. Prince St.; M–S (11–7), Su (noon–6).
Envie de “briller en société”, c’est au magasin Swarovski Crystallized que ça se passe. La collection y est soldée à 30% jusqu’au 17 juillet. A vous le collier à 350$ au lieu de 500$, la bague en perle à 109$ au lieu de 155$…499 Broadway, nr. Spring St. (212-966-3322); M–W (10–7), Th (10–8), F–S (10–7), Su (noon–6).
Enfin! On attendait toute les “Sample Sales” des deux petits prodiges de la mode américaine Proenza Schouler ! Les prix commencent à partir de 70$, l’occasion de s’offrir enfin une pièce maîtresse de sa garde robe que l’on n’est pas prête de quitter. Les 21 et 22 juillet, 495 Broadway, nr. Broome St., eighth fl.; W–Th (9–6).
Jusqu’au 31 juillet, ce sont les traditionnelles soldes printemps été de la marque espagnole Zara. Vêtements, chaussures et accessoires auront des réductions allantes parfois jusque moins 70% du prix original. Rendez vous dans tous les Zara de New York.
Un beau cadeau à s’offrir ? Le célèbre créateur Matthew Williamson qui avait imaginé une collection pour H&M solde sa collection printemps été 2010. La robe à 1595$ passe à 957$, le maillot de bain au motif graphique de 295$ à 177$. 415 W. 14th St., nr. Ninth Ave. (212-255-9881); M–S (11–7), Su (12:30–6).
Camilla Gale et Rand Niederhoffer de la marque Thistle &Cover soldent leurs créations pour le bonheur des modeuses. La minijupe à boutons passe de 179$ à 125$, la robe style « boyfriend » de 2267$ à 186$, on y court ! 221 DeKalb Ave between Adelphi and Clermont Sts, Fort Greene, Brooklyn (718-855-5577, thistleclover.com). Tue–Fri noon–8pm; Sat, Sun 11am–7pm. Thu 1–July 14.
Pour les “fashionistas cultivées”, le Metropolitan Museum of Art Store soldera à 50% ses petits cadeaux cool. Les montres « orbites » seront à 188$ au lieu de 250$ ; le collier babylonien à 73$ au lieu de 145$ et les petites horloges Louis Sullivan à 38$ au lieu de 50$. 1000 Fifth Ave between 81st and 82nd Sts (212-570-3894, store.metmuseum.org). Tue–Thu, Sun 9:30am–5:15pm; Fri, Sat 9:30am–8:45pm. Fri 2–Aug 22.
Une envie de jolie lingerie? Les soldes Agent Provocateur ont commencé! Les ensembles lingerie sont à moins 50%, l’occasion de se parer pour les mois les plus chauds de l’année. Pour une fois qu’il ne rechigne pas à prêter sa carte bleue… 133 Mercer Street (between Prince and Spring streets); 212-965-0229
Et le coup de cœur de la rédaction French Morning c’est la paire de chaussures « Buckles » de la marque Surface To Air vendue chez Honey in the Rough à 300$ au lieu de 380$. Le multimarque propose également une robe Antipodium à 320$ au lieu de 399$, ou une robe Samantha Pleet à 330$ au lieu de 410$. 161 Rivington St between Clinton and Suffolk Sts (212-228-6415, honeyintherough.com). Thu 1–Sat 3 noon–8pm, Sun 4 noon–7pm.
Williamsburg se met au français
A partir de 18h00 le East River State Park se transforme en cours de récré à la française puisque l’ambasse de France organise toutes sortes d’activités pour les enfants: marelles, élastiques, ballons prisonniers, Quizz, chats perchés, etc. A 19h00, Marie Martin se joindra à la fête pour un concert en plein air. Basée à New York, la chanteuse de Soul et Jazz française à notamment travaillé sur les bandes originales de 36, Quai des Orfèvres et Prête moi ta main. Enfin, le dessin animé français Azur et Asmar sera projeté dès 20h00, en anglais, dans le cadre des Town Square’s SummerStarz 2010.
Le 8 juillet à partir de 18h00 au East River State Park de Brooklyn, Kent Avenue et North 8th Street.
"Une vieille maîtresse" au Moma
Sélection officielle du Festival de Cannes en 2007, La vieille maîtresse raconte l’histoire d’une relation passionnelle et scandaleuse entre une courtisane et un jeune séducteur prêt à se marrier. Le film possède un très beau casting puisqu’en plus de l’actrice italienne Asia Argento, on retrouve également dans les seconds rôles Yolande Moreau et Claude Sarraute.
Le dimanche 4 juillet au MoMa, Theater 2 (The Roy and Niuta Titus Theater 2)
Plus d’infos ICI
Anita Tijoux au Apple Store Soho
Devenue une star en Amérique Latine avec le groupe de Hip Hop Makiza, Anita Tijoux poursuit désormais une carrière solo avec son deuxième album, 1977, qu’elle présentera au Apple Store Soho le 6 juillet dans le cadre de la 2010 Latin Alternative Music Conference. Née à Lille d’une mère française et d’un père chilien fuyant le régime de Pinochet, Anita Tijoux se produit principalement en Amérique du Sud où elle vient notamment de terminer une longue tournée. Elle sera également le lendemain à Central Park pour le Summer Stage.
Apple Store (SoHo), 103 Prince St
Gratuit, de 6pm à 9pm.
La Nouvelle Vague au MAD
Afin de rendre hommage à la Nouvelle Vague française, le MAD a choisit de diffuser une sélection de ses films ayant marqué l’histoire du cinéma. Parmi les scénaristes-réalisateurs on retrouve bien entendu François Truffaut, Jean-Luc Godard, Eric Rohmer, Claude Chabrol, et Alain Resnais, entre autres. La sélection présentera également deux films qui ont précédé le mouvement, Bob le Flambeur de Jean-Pierre Melville et le film de Roger Vadim, Et Dieu créa la femme, avec Brigitte Bardot. Tous les films seront présentés en copies 35mm, pour la plupart en version restaurée.
Les projections auront lieu dans l’auditorium du musée à 14 heures et 16 heures chaque samedi et dimanche entre le 11 Juillet et le 30 août.
Prix: 11 $, 7 $ pour les membres du MAD.film et entrée au musée:
Pour plus d’informations, contactez le 212.299.7717 et ICI
Le bonheur est dans la ferme
Chaque vendredi, Nathalie Sann fait son marché au Union Square Greenmarket. Quand la plupart d’entre nous se contente de faire ensuite une ratatouille, Nathalie fait un livre « Fresh From the Farm ». Elle a suivi les producteurs chez eux, dans leurs fermes aux environs de New York. « Avec Susan [Meisel, la photographe], nous voyageons ensemble, nous visitons les fermes. Je goûte tout les produits dont je parle. J’en parle soit parce que les gens font des choses différentes et les font bien, soit parce que je trouve que leurs produits sont extraordinaires», explique-t-elle. Sur la route, elle a découvert d’autres fermes ravissantes et artisans passionnés. Au final, environ 70% des producteurs présentés dans son livre vendent à Union Square.
Après avoir été responsable de la communication d’Europe 1, et publicitaire, cette Parisienne débarque à New York il y a douze ans. C’était pour suivre son mari (américain). Par amour donc, mais il n’était pas pas question de renoncer en chemin aux croissants beurrés, bons pains et fromages goutus. Sa passion l’a conduite à écrire un premier livre « Gourmet Shops of New York : Markets, Foods, Recipes ». Elle travaille actuellement sur un nouveau livre sur l’artisanat à New York.
Son éditeur (Rizzoli) présente Nathalie comme une « superbe cuisinière. » Comment a-t-elle appris la cuisine? « Par survie : ma mère ne cuisinait pas et nous étions une famille nombreuse ». Elle a aussi étudié sur l’« Ali-bab », le Larousse de la cuisine et a pris des cours du French Culinary Institute à son arrivée à New York. « Ils étaient étonnés. C’était apparemment la première fois qu’une Française venait s’inscrire à l’école », s’amuse-t-elle.
Aujourd’hui elle partage sa passion. A ceux qui le souhaitent, elle propose une visite guidée (sans faire payer) du marché d’Union Square. « Mon fils est diabétique et une bonne alimentation est très importante pour lui. Mais ça l’est pour beaucoup de gens. C’est ma petite contribution.» La visite se poursuit bien souvent par un cours de cuisine. «La maison est toujours ouverte.» Nathalie fait donc aussi la ratatouille après le marché, à la bonne franquette.
La sélection de Nathalie :
A Long Island, South Fork
- Cavanila’s Gourmet Cheese Shop
“Une très bonne sélection de fromages américains”
89B Division Street
Sag Harbor, NY 11963
- Foster Farm
« Tout ce qu’ils font est extraordinaire, notamment leurs tomates. »
729 Sagg Main Road
Sagaponack, NY 11962
- Mecox Bay Dairy
« Ils ont leurs vaches et font du très bon fromage. Ils ont un camembert excellent. »
855 Mecox Road
P.O. Box 411
Bridgehampton, NY 11932
631-537-0335
- Fish Factory
“Sur la route de Montauk, Nadine une Française vous ouvre des huîtres et moules fraîches. Vous pouvez les goûter, assis à une table face à la mer. On se croirait à l’île de Ré.”
429 Cranberry Hole Road
Amagansett, NY 11930
631 267 3341
Long Island, North Folk
- The Lenz winery
« Un vignoble plus petit que les autres, moins commercial. La qualité est extraordinaire. »
PO Box 28 Main Road
Peconic
Hudson Valley et les Catskills
- Milk Thisle Farm
“Un des meilleurs laits que l’on puisse trouver grâce à sa pasteurisation à très basse température. Il permet d’éviter beaucoup d’allergies car le lait n’est pas dénaturé.” (aussi vendu à Union Square et Whole Foods)
170 Schmidt Road
Ghent NY 12075
518 567 9490
- Wild Hive Bakery
“Le pain est extraordinaire. Ici la farine a un goût de noisette, d’amande. Il y a un petit café restaurant aussi” (aussi vendu à Union Square)
2411 Salt Point Turnpike
Clinton Corners NY 12514
845 266 5863
- Beth’s farm Kitchen
“C’est amusant : ils font des confitures de fruits mais aussi de légumes.” (aussi vendues à Union Square)
PO Box 113
Styvesant Falls NY 12174
800 331 5267