Homeboy Industries va-t-il fermer? La question est sur de nombreuses lèvres à Los Angeles. Dans une ville surnommée “la capitale américaine des gangs”, Homeboy s’est hissé en centre de réinsertion modèle de jeunes déroutés, qui pour la plupart sont passés par la case prison.
Mais cette organisation, qui suit de près ou de loin 12 000 anciens membres de gangs depuis sa céation au début des années 90, accuse un déficit de 5 millions de dollars qui ne cesse de se creuser en raison de la crise économique.
“Si on avait à faire à des chiots ou à des enfants, nous n’aurions pas autant de problèmes“, confie, un brin ironique, le père Gregory Boyle, fondateur de Homeboy Industries. Les “jeunes tatoués et sortis de prison” n’attirent pas l’attention des donateurs, “comme ceux qui ont récemment signé de gros chèques pour sauvegarder le panneau HOLLYWOOD“, ajoute-il. (voir notre article).
Seule bonne nouvelle : le café, la boulangerie et la boutique d’Homeboy Industries sont épargnés par les coupes budgétaires et les licenciements – qui concernent 300 personnes au total. Ces pôles sont maintenus car ils sont générateurs de revenus. Jean-Christophe Le Varrat, dont nous avions fait le portrait en avril se dit soulagé de pouvoir continuer à former ses caïds à devenir boulangers-pâtissiers, mais pour encore combien de temps? “HomeBoy est dans une position délicate. Nous espérons que la ville ou d’autres organisations vont se mobiliser pour nous sauver de la catastrophe“, explique ce Français d’origine bretonne.
La générosité d'Hollywood? Pas pour les ex-membres de gangs…
Le monde de sons de Stephan Crasneanscki
Comme toutes les grandes inventions, celle-ci a commencé par un délire entre potes. Il y a près de vingt ans, Stephan Crasneanscki arrivait à New York de France pour suivre des études au prestigieux Tisch school of Art de NYU. Des amis français lui rendaient régulièrement visite dans son « loft déglingué » du Lower East Side, et, en bon hôte, il leur servait de guide de quartier. Un jour, las du caractère répétitif de la tache, il décidait de pimenter le parcours en leur concoctant une promenade sonore. Le principe: il leur remettait une cassette audio sur laquelle il avait enregistré directions, infos et quelques extras : « Je leur faisais faire des jeux de rôle, des jeux de piste ou je leur demandais d’entrer chez des amis, monter sur des toits, retirer leurs vêtements ou d’acheter des trucs », se souvient Crasneanscki.
Vingt ans plus tard, le délire d’amis est devenu une entreprise soutenue par LVMH, Chanel, Le Louvre et Puma et auréolée de plusieurs prix. Depuis sa création en 2001 comme production d’Oversampling Inc., SoundWalk, c’est son nom, a développé (entre autres projets) une quarantaine de promenades sonores dont prés de vingt dans différents quartiers de New York (Lower East Side, le Bronx, le quartier juif de Williamsburg, Wall Street, Ground Zero, Times Square et DUMBO notamment). Chacune d’elles plonge le visiteur dans la vie du quartier, dans ses lieux secrets ou disparus et l’histoire de ses personnages. Dans la promenade « Bronx graffiti », il arpente les avenues taguées du Sud-Bronx, berceau du graffiti et du hip-hop ; dans celle de Chinatown, il pénètre dans un centre pour seniors, un temple bouddhiste, une église catholique chinoise. Dans celle de Williamsburg, c’est dans une synagogue, coiffé d’une kippa. Le concept, facilité par l’explosion du numérique, bouleverse les comportements touristiques traditionnels. « Je ne suis pas intéressé par l’histoire de la ville en général car il y a des millions de guides pour ça. Ce que nous recherchons à SoundWalk, c’est le ressenti, les frissons de joie et de peur », précise Stephan Crasneanscki, fondateur d’Oversampling.
Pour pénétrer dans ce monde parallèle, il suffit de télécharger la piste son, un savant mixage de la voix du guide, de sons d’ambiance et d’interviews ; appuyer sur lecture et se laisser diriger. Chaque promenade commence par un rendez-vous fixé à un coin de rue ou dans un bar. Le « guide » qui vous y attend est toujours « un insider ». Une célébrité, parfois – pour Ground Zero, il s’agit de la voix de l’écrivain Paul Auster – mais pour la plupart des balades, le narrateur est un inconnu. Ou plutôt une personne avec laquelle Crasneanscki a noué une relation de confiance qui lui a ouvert les portes du quartier. Le Français évoque par exemple sa rencontre avec Jami Gong, un natif de Chinatown dont la vie a inspiré la promenade sonore du quartier, premier succès commercial de SoundWalk. « On montait dans les étages du sweat shop où sa mère travaillait pour $1,25 de l’heure, chez le coiffeur où son père jouait aux dominos chinois, se souvient-il. Une fois que tu as passé le côté ‘qu’est ce que je fous ici’, tu te dis ‘woaw!’ »
Des promenades dans l’éphémère
Derrière chaque promenade, il y a des mois et des mois de repérages, chronométrage, tournage, montage et de tests. Compte-tenu des mutations de la ville, elles n’ont pourtant qu’une durée de vie limitée, dix ans tout au plus. Ainsi, la promenade de Chinatown a déjà été réduite de moitié. Et que dire de celle de Ground Zero, qui sera sans doute amenée à changer au fil de la reconstruction du site. « Comme une fleur qui se fane, les lieux se ferment. Je ne cherche pas à régénérer les endroits, l’idée c’est que quand un parcours meurt, il meurt, précise Crasneanscki. Heureusement que certains ne changent pas, comme le parcours du Williamsburg juif. La force des Loubavitchs, c’est l’immobilisme !»
On serait tenté de lui suggérer d’ajouter Harlem ou Little Odessa à sa collection. Mais Stephan Crasneanscki rappelle qu’à l’origine de chaque promenade, il y a le hasard d’une rencontre. D’ailleurs, la création de promenades n’est pas son occupation principale; il signe également de nombreuses installations sonores. La dernière en date, le “Syndrome d’Ulysse”, retrace l’odyssée d’Ulysse à travers la Méditerranée. Œuvre mi-sonore mi-visuelle, créée à partir d’enregistrements en mer, est actuellement exposée à la World Expo de Shanghai.
Le site de SoundWalk ici
Les entreprises françaises alléchées par le plan de relance Obama
Et si la crise avait du bon? C’est, en tout cas, ce que semble penser Anne-Marie Idrac, secrétaire d’Etat au commerce extérieur, qui a fait un passage à Miami pour le symposium des conseillers au commerce extérieur. «Aux Etats-Unis, il y a une avance reconnue de la France dans les domaines particulièrement visés par le Stimulus Plan d’Obama, comme le nucléaire, le retraitement de l’eau et des déchets, les énergies renouvelables, l’aéronautique et les transports, entre autres, a-t-elle lancé. Il y a toujours des facteurs d’opportunité dans les crises. Celle-ci étant particulièrement spectaculaire, je pense que les facteurs d’opportunité sont aussi particulièrement puissants ». Parmi ceux-ci, le démarrage prochain d’une ligne TGV entre Tampa et Orlando, en Floride.
Quid, cependant, des craintes hexagonales liées aux restrictions protectionnistes américaines ? Le sujet ne semble pas inquiéter l’avocat : «En France, on dit qu’un bon avocat peut faire passer son raisonnement par le chas d’une aiguille. Ici, les avocats mangent des loop-holes tous les matins (céréales rondes trouées au milieu Ndlr). Ils savent permettre aux Français de passer aux travers des restrictions légales dans des domaines où il est possible de prouver qu’il s’agit d’intérêt public» termine-t-il.
(Photo: Anne-Marie Idrac avec l’équipe d’Ubifrance Amérique du Nord).
La Croisette sans stars, sans Godard, sans Polanski, mais toujours aussi glamour
C’est une année difficile pour Cannes. Peu de stars sont attendues sur la Croisette, le volcan islandais et la crise économique ont empêché de nombreux journalistes de faire le voyage, et la sélection laisserait à désirer. Au lendemain de la cérémonie d’ouverture, le ton est assez pessimiste pour Voice of America : « Tapis rouge glamour. Films de prestige. Ces éléments sont synonymes avec le Festival de Cannes. Mais tout comme les films ont des critiques, les festivals également. » L’absence remarquée de Ridley Scott lors de la projection d’ouverture n’a pas aidé : « Dans une ville où les cinéastes sont adorés, son absence a été profondément ressentie » commente USA Today.
Concernant la sélection de cette année, les critiques sont également difficiles : il y a « du bon, mais rien de grand » selon The Wrap, une sélection qui «tire le festival vers le bas» selon le Hollywood Reporter qui précise tout de même que venir à Cannes reste «si essentiel» car «il s’agit d’un lieu où l’on fait des découvertes». De fait, au fur et à mesure du déroulement du festival, les critiques semblent se dérider. Dès samedi le New York Times titrait : «Star ou pas, Cannes trouve le glamour» et l’heureux responsable de ce regain d’intérêt est le français Mathieu Amalric avec son film Tournée, un road-movie sur une troupe de strip-teaseuses burlesques américaines rêvant de jouer à Paris. D’autres films comme le Biutiful d’Innaritu où le dernier Mike Leigh, Another Year, semblent avoir réveillé la Croisette. Verdict final dimanche 23 mai, lors de la cérémonie de clôture.
Le retour de Jean-Luc Godard au festival de Cannes, six ans après Notre musique, n’aura pas eu lieu. « Suite à des problèmes de type grec, je ne pourrai être votre obligé à Cannes » a déclaré le réalisateur français afin d’expliquer son absence. En ce qui concerne Film Socialisme, son dernier long métrage, difficile pour la presse américaine de s’en faire une opinion en raison de la mauvaise qualité des sous-titres comme le commente cette journaliste pour le New York Times : « De toute évidence, il faudra beaucoup plus de visionnages de Film Socialisme, une amélioration de mon français et des sous-titres mieux traduit avant que je puisse commencer à obtenir une tentative de compréhension du film. »
Alors que Roman Polanski doit faire face à de nouvelles accusations, le monde du cinéma rassemblé à Cannes n’hésite pas à donner son opinion sur l’affaire. « Bertrand Tavernier, Mathieu Amalric et Jean-Luc Godard – qui ont tous des films au Festival de Cannes – sont parmi ceux qui ont signé une pétition demandant au gouvernement suisse de refuser la demande d’extradition (du réalisateur) vers la Californie » rapporte le site du Los Angeles Times. Pour le journaliste, cette affaire prend une tournure gênante, elle serait un bon moyen pour les cinéastes de se faire une bonne pub : « Ce n’est pas encore arrivé, mais vous pouvez parier qu’au moins une bonne partie des cinéastes – aussi bien ceux qui ont signé la pétition et ceux qui ne l’ont pas fait – seront interrogés sur Polanski pendant la promotion de leur film. Et quand cela arrivera, vous pouvez parier qu’ils seront nombreux à être aussi passionnés par la demande d’annulation de l’extradition que sur le pouvoir du cinéma international. » A noter que si Mickael Douglas le condamne, Woody Allen s’est déjà exprimé en faveur du réalisateur franco-polonais. Une prise de position que le site californien Opposing views commente avec ironie : « Il s’avère que Woody Allen, le gars qui a épousé sa fille ou fille adoptive ou belle-fille ou peu importe ce qu’était Soon Yi quand ils ont commencé à déconner, pense que Roman Polanski est un type formidable. »
A Cannes toujours, Woody Allen a pu également confirmer la présence de Carla Bruni dans son prochain film, mais pour une scène seulement. La première dame de France a également intéressé la presse américaine cette semaine, mais pour des révélations plus intimes, comme le rapporte USA Today. Dans The Promise : President Obama, Year One, livre qui sort cette semaine aux Etats-Unis, on y apprend que l’épouse du Président Sarkozy aurait confié à Michelle Obama avoir fait patienter un chef d’Etat, la reine d’Angleterre selon certaines rumeurs, pour se laisser aller à une pause coquine. Egalement publiée sur le site du Huffington Post, l’information a fait réagir les lecteurs américains: « Une raison de plus d’aimer les Français ! » commente l’un, « Vive la France » ou encore « Bravo Mr. Sarkozy » et « Vive le Petit Monsieur »… Pour les autres, « Ce ne sont que des Français. Ils n’accordent que peu d’importance aux priorités ». Vive les clichés !
L'équipe de France A en Amérique
Lancée en 2003 comme une sorte de “tournoi des 6 Nations” transatlantique, la Churchill Cup entend faire la promotion en Amérique du Nord d’un sport qui peine à sortir du milieu scolaire. La compétition se tient tous les ans aux Etats-Unis ou au Canada et regroupe les 3 nations fondatrices (USA, Canada et Angleterre) auxquelles s’ajoutent des invités, le plus souvent des équipes émergentes dans le monde du rugby ou des équipes nationales bis pour les grandes nations du rugby. L’Angleterre est ainsi représentée par les England Saxons, la deuxième équipe nationale. La France, invitée pour la première fois, sera elle représentée par l’équipe dite “A”, qui est l’équipe nationale bis.
Cette année, le tournoi se tient dans le Colorado les 5, 9 et 13 juin à Glendale (Colorado) puis viendra le 19 juin pour la première fois, dans la région de New York, à Harrison (NJ), dans le stade flambant neuf des Red Bulls (inauguré en mars 2010).
La compétition accueillera également l’Uruguay et la Russie, qui s’est pour la première fois qualifiée pour la prochaine Coupe du Monde de rugby, qui se jouera en Nouvelle Zélande en 2011. Elle y jouera d’ailleurs le match d’ouverture contre les Etats-Unis.
Trois matches se dérouleront le 19 juin, à midi, 14h30 et 17h. Les affiches de ces matches dépendront des résultats des rencontres jouées auparavant dans le Colorado.
Quand?Le samedi 19 juin à partir de midi.
Où: Red Bull Arena, Harrison, NJ (accessible via trains PATH depuis Manhattan).
Acheter les billets : (à partir de $25): www.ChurchillCupRugby.net ou www.redbullarena.us.
Les Bretons de New York fêtent la Saint Yves avec Gwernig
« Quand je pense aux Bretons de New York, je pense à Youenn Gwernig ». Pour Charles Kergaravat, Président de l’association BZH-NY, il était donc naturel de rendre hommage à ce personnage emblématique de la culture bretonne pour célébrer la Saint-Yves, la grande fête des Bretons, à New York. Naturalisé américain avant son retour en Bretagne dans les années 1960, Youenn Gwernig a toujours été influencé à la fois par son Finistère natal et par la ville de New York dans laquelle il a habité de nombreuses années. «Il a marqué la culture bretonne, en particulier pour les Bretons de New York. De plus, grâce à son amitié avec les artistes de la Beat Generation, en particulier Jack Kerouac, il a également rendu son travail accessible pour tout le monde en traduisant ses chansons du breton au français, puis du français à l’anglais» nous explique Charles Kergaravat.
Pour commencer cette quatrième édition, la semaine de la Bretagne s’ouvrira par une lecture de la poésie de Gwernig, le mercredi 19 mai au Bethoven Hall (210 E 5th, au 4ème étage) à partir de 7pm, dans ses trois langues, le français, l’anglais et bien entendu le breton, sa langue de cœur. Le jeudi 20 mai à 7pm, un documentaire sur la vie de Youenn Gwernig, réalisé par Jean-Charles Huitorel, sera projeté au Cantor Film Center à l’Université de New York (36 St E 8 St), insistant sur l’importance de sa ville d’adoption dans chacune de ses créations artistiques, ainsi que sur l’héritage qu’il laisse aux générations futures. La projection sera précédée d’une présentation du producteur Bernez Rouz de France 3, et par un concert de la légende de bretonne Louise Ebrel, ainsi que du chanteur Ifig Flatrès. Le lendemain, le Zebulon Café Concert (258 Ave Wythe, Williamsburg, Brooklyn) accueillera à partir de 9pm le trio de musiciens bretons Dièse 3, habitué des scènes de Fest-noz.
La fête de la Saint Yves se terminera d’ailleurs par le « Grand Fest Noz », la grande fête de la nuit bretonne, le samedi 22 mai au Connolly’s Pub de Times Square (121 W 45 St), au troisième étage. On pourra y retrouver Louise Ebrel, Ifig Flatrès et Dièse 3, ainsi que les musiciens du Bagad NY. Le Fest Noz sera retransmis en direct sur Internet avec des événements musicaux qui se passent à l’unisson dans les villes de Rennes et de Scaër. C’est d’ailleurs l’association des Bretons de New York qui lancera le Fest noz de Rennes, qui attend entre 10 000 et 15 000 personnes.
Plus d’infos ICI
Le guide des terrasses de New York
La sélection French Morning des nouvelles adresses de la saison pour manger sous le ciel étoilé…
(Lire aussi: Les nouveaux rooftops pour boire un verre; les Biergarten)
Le Pain Quotidien à Central Park. Le Pain Quotidien a réussi un joli coup : la chaîne belge a remporté le contrat pour l’emplacement convoité du Mineral Springs Pavilion au nord de Sheep Meadow à Central Park. Le restaurant de 30 places assises à l’intérieur et 100 places en terrasse ouvrira ce samedi 15 Mai. Au menu, on retrouve les soupes, salades, tartines, multiples sortes de pains (blé, son, noix, baguettes, brioches), glaces végétaliennes et gauffres. A partir de fin juin, on pourra aussi dîner. Le menu (environ $40 avec taxes et pourboires) sera composé de produits des fermes de la région de New York avec des vins ou des bières pression biologiques. Chaque semaine se tiendront des conférences sur le développement durable, l’environnement, l’art de faire son pain, ainsi que des dégustations de vin et huile d’olives biologiques. Le Pain Quotidien, Mineral Springs Pavilion, Central Park; entrée W. 69th St. et Central Park West. ouvert de 7am à 9pm.
Bagatelle Le gang de restaurant Bagatelle et du club Kiss and Fly (le Marseillais Aymeric Clémente et son acolythe Rémi Laba) vient d’ouvrir une jolie terrasse en bois foncé devant le restaurant, orientée plein sud. Ambiance Saint Tropez garantie. Là aussi, il faut s’armer de patience (environ 20 places) mais les gambas au pastis du chef Nicolas Cantrel et ses tartines de chèvre, pistou, tomates confites en valent la chandelle. 409 W 13th St, New York, 212-675-2400, www.bistrotbagatelle.com
Crosby Street Hotel Les Britanniques du Crosby St Hotel donnent une leçon de design à New York. Le couple Tim et Kit Kemp qui a six hôtels à Londres, a ouvert l’hiver dernier cet l’hôtel au décor féerique. Au fond du “Crosby Bar” se trouve un petit jardin. Un havre de paix en plein Soho. 79 Crosby Street, 212-226-6400, www.firmdale.com
Et toujours :
Bar Pitti : Un repère des mannequins où manger un délicieux plat italien au soleil et récuper d’une longue soirée. 68 Sixth Ave à côté de Bleecker, 212-982-3300
Yaffa Café : Un jardin agréable et spacieux transformé en terrasse en bois avec parasols. 97 St. Marks Pl., près de First Ave; East Village
Esperanto : Des tables dehors et de la cuisine brésilienne. Chaleur! 145 Avenue C, 212-505-6559
Juliette : Brunch à $15 sur ce vaste rooftop de Williamsburg avec parasols et palmiers. 135 N. 5th St., près de Bedford Avenue, Brooklyn
Diner : Ce vrai diner américain avec jukebox a aussi un jardin luxuriant… 85 Broadway Brooklyn, 718-486-3077
VOIR AUSSI : LE GUIDE 2009
Shopping Léger
Pour bien préparer l’été Lenny solde tout ses maillots de bain à 60%. Craquez pour des maillots une pièce, bikinis… entre 70$ et 120$. Jusqu’au 15 mai. 580 Broadway.
L’été arrive petit à petit et pour remplir votre armoire de vêtements, la boutique Miguelina présente ses soldes privées de printemps! Avec des hauts entre 25$ et 125$ et des robes de 105$ à 125$ tout est là pour combler votre envie de shopper. Vendredi 14 mai. 20 W. 36th St.
La marque Gant organise des soldes privées. Les collection été/printemps 2010 femme et homme sont à moins 80%. Les chemises sont à 25$, les vestes de costumes à 95$ et les cardigans à 45$. Jusqu’au 15 mai. 20 W. 55th St.
Encore des soldes de printemps qui vous feront craquer. La boutique Tibi brade ses prix. La petite robe noir Graffiti est à 90$ au lieu de 345$ et la robe Bouvier passe de 228$ à 75$! Jusqu’au 15 mai. Coolture Showroom, 409 W. 39th St.
C’est le bon plan de la semaine, des vêtements et accessoires d’Orla Kiely, Erickson Beamon, Kova & Te sont à moins 90% au Showroom Seven. Sac en cuir à 104$, collier tigre à 372$ au lieu de 930$. Tout le week-end. 263 Eleventh Av.
La boutique Buckler vous fait plaisir en affichant que des petits prix. Le sweaters col en V est à 25$ au lieu de 225$, le plaid short dégringole à 15$. Tout le week-end. 13 Gansevoort St.
Pour shopper en toute tranquillité avec Jules la boutique Custo Barcelona solde sa collection femme, ses accessoire et aussi sa collection homme. Tout est à partir de 19$! Jusqu’au 15 mai. 474 Broome St.
Des chaussures, encore des chaussures… La marque Moreschi offre moins 50% sur toute sa collection. Les Teatro sont 322$ au lieu de 654$, Les Stradas passent de 545$ à 272$. Pour aller avec vos nouvelles chaussures, craquez aussi pour les ceintures à 125$. Jusqu’au 30 mai. 515 Madison Ave.
Pour être naturelle et au top de la mode à n’importe quelle heure de la journée et sans liquider votre porte-monnaie la boutique Twinkle by Wenlan est à moins 75%. Trouvez un petit haut en coton à 90$, une robe à 130$ et un cardigan à 70$. Tout le week-end. 545 Eighth Ave.
Parce que Jules vous offre souvent des fleurs, la boutique Steuben brade ses prix sur les vases. A chaque achat, elle vous offre moins 25% sur le vase de votre choix. Jusqu’au 15 Mai. 667 Madison Ave.
La plus romantique des marques Tocca est en solde. Afin de passer une fin de semaine zen et saine, la marque vous propose des produits de beauté entre 60 et 85%, de maxi robes à 85$ et des bougies parfumées entre 20$ et 46$. Tout le week-end. 542 W 22nd.
La poésie française et américaine à la Maison Française
Traduire la poésie, son rythme et ses rimes sans la trahir révèle d’un véritable casse-tête. La Maison Française de la NYU propose deux jours de conférences sur ce thème, les vendredi 21 et samedi 22 mai avec au programme:
Le vendredi 21 mai
De 10h15 à 12h30: Questions de traduction, avec Jean-Marie Gleize , Charles Bernstein, Hacker Kaddour et Hédi Marilyn.
De 14h00 à 16h15: Traduire le poème Américain, avec Axel Nesme, Christophe Lamiot et Richard Sieburth.
Le samedi 22 mai
De 10h15 à 12h30: Poétiques du traduire, avec Raluca Manea, Steven Crumb et Isabelle Alfandary.
De 14h00 à 16h15: Traduire la poésie contemporaine française, avec Mary Ann Caws, Hoyt Rogers et Pierre Joris.
A partir de 19h: Lecture (bilingue) de poésie au Unnameable Books, 600 Avenue Vanderbilt, Brooklyn.
Looking for Eric
Le pari est réussi pour Ken Loach, Looking for Eric est un succès. On rit, on s’ émeut… Le film raconte l’histoire d’Eric Bishop (Steve Evets), postier à Manchester qui traverse une mauvaise passe. Un soir Eric s’adresse au poster idole, Eric Cantona accroché sur son mur, persuadé que le King peut l’aider à reprendre sa vie en main.
Looking for Eric s’inscrit aux succès de Ken Loach avec humour, mélancolie et habilité.
A partir de Vendredi 14 mai
Au lincoln Plaza Cinema: 1886 Broadway, New York. – www.lincolnplazacinema.com
IFC Cinema: 323 Avenue of the Americas