Pour l’heure, les Lakers mènent 2 à 0 contre l’Utah Jazz (après avoir gagné les deux premiers matchs à Salt Lake City). S’ils remportent leur pari et gagnent 4 matchs sur 7 contre l’Utah, ils joueront la finale au Staples Center de Los Angeles contre Phoenix ou San Antonio.
Les billets se vendent à prix d’or très longtemps à l’avance mais vous pouvez toujours tenter votre chance sur place ou sur internet (http://losangeles.craigslist.org/)
Sinon, les matchs sont bien sûr retransmis à la télévision:
– Samedi 8 Mai à 17h: 3ème match contre Utah Jazz sur ABC
– Lundi 10 Mai à 20h30: 4ème match sur TNT
Les autres matchs ne sont pas encore définis et dépendront des résultats.
En course pour la victoire donc, ils sont toujours numéro 1 du classement de la Conférence Ouest. Les Lakers détiennent l’un des plus beaux palmarès de la NBA et c’est la seconde franchise la plus titrée (15 titres) à deux longueurs de leurs rivaux historiques de Boston. Parmi les meilleurs marqueurs, certains des joueurs les plus renommés au monde ont fait partie de l’effectif des Lakers; notamment Kobe Bryant, Magic Jonhson ou Shaquille O’Neal!
Parmi les grands joueurs francophones de la NBA figure Didier Ilunga M Benga dans le staff des Lakers. D’origine congolaise, le pivot belge de 2,13m joue pour les Lakers de Los Angeles depuis Janvier 2008 et devient le 14 Juin 2009 le premier joueur belge à remporter le titre NBA!
Plus d’infos: http://www.nba.com/playoffs2010/index.html
Ana Chénel
Les Lakers toujours en tête!
Boltanski investit le Park Avenue Armory
Un peu plus de cinq mille mètres carré d’installation, c’est le projet ambitieux de Christian Boltanski à New York. Il s’agit d’ailleurs de son plus grand projet aux Etats-Unis jusqu’à ce jour. Cet espace, l’artiste français le comblera par des milliers de morceaux de vêtements, et une musique rappelant le son des battements du cœur qu’il collecte dans le cadre d’un autre projet en cour : Archives du coeur.
Présentée au Grand Palais à Paris en Janvier, l’installation sera transformée pour s’adapter à l’espace de Park Avenue. Œuvre visuelle et sonore, cette installation explore le thème des limites de l’humanité, et sa capacité à se tourner vers le mal. Une vision qui rappelle les illustrations de L’Enfer de Dante par Gustave Doré.
Depuis les années 1970, Christian Boltanski a développé une carrière internationale qui le place sans nul doute au premier rang de la création contemporaine. Se définissant lui-même comme artiste peintre, il va sans dire que ce sont ces installations qui l’ont amené à ce niveau de reconnaissance. Cette dernière installation, éphémère, sera ensuite présentée à Milan, mais avec de nouveaux éléments car ceux qui seront présentés à New York seront recyclés à l’issue de l’exposition, selon la volonté du Français.
Pour accompagner l’exposition, le compositeur français et collaborateur de longue date de Boltanski, Franck Krawczyk a mis au point Dawn, un événement musical unique, partie intégrante du travail monumental de Boltanski, qui sera interprété par Argento et son chef d’orchestre Michel Galante les 2 et 3 juin. Christian Boltanski donnera également une conférence le dimanche 16 mai au sein de Park Avenue Armory, à partir de 2pm. Enfin, pour en savoir toujours plus sur cet artiste, un documentaire, The possible lives of Christian, sera projeté près de l’installation.
Plus d’infos ICI
Entraînement ouvert au public à Randall's Island
Les joueurs parisiens vont fêter leur récente victoire en Coupe de France lors de leur passage à New York. Mais ils vont aussi s’entraîner. L’entraînement se déroulera à Randall’s Island sur le terrain #50. Les joueurs se livreront ensuite à une séance d’autographes.
Comment y accéder?
Prendre le metro 4, 5, 6 jusqu’à Harlem East 125th. Sur le coin Nord Ouest de la 125e et Lexington, il y aura le bus M35 qui relie directement Randall’s Island. Sortir après 3 arrêts au “Central Fields.”
Directions :
http://www.villagelions.org/about/directions/
Paradise Island aux Bahamas : c’est du lourd !
Paradise Island ! Avec un nom comme celui-là, deux solutions : soit vous y croyez vraiment et vous n’avez qu’une hâte, c’est d’arriver au paradis trois heures après votre départ de New York, soit vous flairez le produit marketing et vous vous dîtes que le paradis pour gogos, c’est vraiment pas pour vous.
Soyons clair, si Christophe Colomb et son équipage de la Santa Maria ont découvert les Bahamas en 1492, ce n’est pas eux qui ont donné le nom de Paradise Island. Non, c’est beaucoup, beaucoup plus récent que cela puisque cette petite île reliée à la capitale par deux ponts fut renommée ainsi en 1998, lors de la construction par Sol Kerzner, propriétaire de la chaîne hôtelière Sun, d’un resort extraordinaire lui-même baptisé Atlantis. Oui, il y a bien une énorme dose de marketing là-dedans. Il faut l’accepter comme tel et choisir de profiter à fond de ce que propose le complexe, ou alors, choisir une autre île des Bahamas pour passer ses vacances. Il y en a 700, dont des minuscules très charmantes.
Le charme à Paradise island, on le trouvera sur les terrasses de l’hôtel One&only. Mais à Atlantis, c’est tout autre chose. Le complexe est constitué de plusieurs bâtiments construits au bord de l’eau, impressionnants par leur taille. Ils abritent plus de 3000 chambres !
Le thème du resort, vous l’aurez deviné, c’est l’Atlantide, une cité mythique engloutie 1500 ans avant notre ère et dont les architectes de Sol Kerzner ont reconstitué, pardon, ont retrouvé quelques rues, fresques et habitations. Baptisées « The Dig », les fouilles, elles sont entourées d’immenses bassins peuplés de piranhas, requins, raies géantes et méduses, gardiens du royaume englouti. On les observe en toute sécurité en parcourant un tunnel de verre. À quelques mètres, la réplique d’une pyramide du Yucatan dont les côtés servent de toboggans aquatiques. Pas mal. Avec une vingtaine de bassins, tous immenses, Atlantis est probablement ce qui se fait de mieux en matière de parc aquatique. Quant on aime çà, il y a de quoi passer des journées dans l’eau sans se lasser car chaque bassin a un thème différent : cascades, grottes, plongées, … Le resort possède également ses plages, aménagées, entretenues, aseptisées.
L’intérieur des bâtiments est tout aussi gigantesque. Mention spéciale pour le lobby du Royal Towers, le 5* du complexe, et sa suite de 800 m2 à 25 000 dollars la nuit.
Théâtre, multitude de restaurants, casino ouvert 24 heures sur 24, avec 850 slots et 80 tables de jeux au milieu d’une décoration totalement délirante, programme d’activités quasi non-stop du matin jusqu’au milieu de la nuit dans les discothèques du resort, bref, la totale.
Aucun doute, 100% de ceux qui aiment ce style de vacances adorent Atlantis. À recommander tout particulièrement aux familles quel que soit l’âge des enfants. J’y ai croisé des Américains et des Européens âgés de 25 à 35 ans qui s’éclataient littéralement. Pourquoi pas vous ?
Y aller ?
Nombreux vols directs entre New York et Nassau. Durée du vol environ 3 heures. Meilleur tarif actuel pour un AR, 327 dollars avec Delta suivi de près par Jet Blue.
Quand y aller ?
De maintenant à septembre octobre car, contrairement à ce que l’on pourrait penser, il peut faire très frais en hiver aux Bahamas.
Où loger ?
Dans le resort, j’ai préféré les chambres du Royal Towers et du Cove Atlantis, plus récentes, ainsi que les appartements (du studio aux suites) du Reef Atlantis.
À l’extérieur du resort, le One&Only Ocean Club a beaucoup de charme. En ville, à Nassau, l’hôtel Graycliff est une institution dont les chambres sont maintenant défraîchies, mais l’atmosphère y est toujours très agréable.
Où se restaurer ?
21 restaurants dans le resort Atlantis, çà ira ? La nourriture m’a semblé bonne et fraîche partout.
À Nassau, il faut aller dîner au Graycliff. Sa table demeure très bien cotée et sa cave à vins juste incroyable : 250 000 bouteilles ! Un véritable trésor que peu de clients ont le privilège de visiter. www.graycliff.com
À faire absolument
Si, à mon sens, l’activité « nager avec les dauphins » n’a pas beaucoup d’intérêt pour les adultes, elle fera toujours plaisir aux petits.
Bon compromis entre le snorkeling (masque et tuba) et la plongée bouteille, le snuba permet à ceux qui ne se voient pas avec une bouteille sur le dos de plonger en respirant par un tuyau.
Néanmoins, vous pouvez profiter de votre séjour à atlantis pour prendre des leçons de plongée avec bouteille.
Pour le reste, tout est bon pour s’amuser en famille.
Combien ?
On trouve actuellement des offres à partir de 299 dollars pour 4 nuits sur Kayak. Amazing !
Un dernier conseil ?
Il serait dommage de se limiter à Paradise Island pendant votre séjour. Essayer d’aller voir une ou deux autres îles de l’archipel des Bahamas.
www.bahamas.fr ou.com
Panik s'exporte à New York
Depuis près de neuf ans, Panik secoue l’Elysée Montmartre à Paris en recevant Djs et groupes de rock. Yuksek, Neneh Cherry, Ellen Allien, Gotan Project ou encore Hot Chip ont notamment joués pour Panik. Le concept s’exporte désormais hors de France, après Berlin, Bamako et Montréal, le Tribeca Grand Hotel de New York se transformera en dance floor géant le 14 mai avec comme guest Telepopmusic, Monsieur Monsieur, Dominique Keegan et KCPK.
Plus d’infos ICI
Benjamin Millepied présente son dernier ballet
Pour sa dernière création, Why am I not where you are, le Français à notamment travaillé la musique avec son compatriote organiste et compositeur à l’Orchestre National de Lyon Thierry Escaich, ainsi qu’avec l’architecte mondialement connu Santiago Calatrava pour les décors. Sur scène, deux couples, des amants fantomatiques et une atmosphère inquiétante font la réussite de ce ballet, formidablement dansé par Sean Suozzi et Sara Mearns entre autres.
Le 22 mai pour deux représentations, puis les 26 et 27 mai.
Prix: entre $20 et $105
Réservations ICI
Vincent Lindon nage en eaux troubles
Afin de porter cette histoire à l’écran et d’attirer l’attention du public, Philippe Lioret a fait appel à Vincent Lindon qui joue dans Welcome le personnage de Simon, maitre-nageur, déterminé à aider Bilal, un jeune réfugié kurde, dans sa traversée de la manche, en lui apprenant le crawl. Au fur et à mesure, les deux hommes se lient et le spectateur prend conscience à travers le regard du maitre-nageur de tout l’enjeu politique et éthique de la situation.
Après Je vais bien, ne t’en fais pas, Philippe Lioret s’engage pour Welcome en s’est inspirant du centre de Sangatte fermé en 2002, et de l’histoire des migrants qui patientent des semaines, voire des mois, en attendant le moment fatidique où ils mettront leur vie en péril pour passer le channel et rejoindre la terre promise. Suite à la sortie du film en France, le député Daniel Goldberg a notamment déposé une proposition de loi visant à dépénaliser le délit de solidarité, c’est-à-dire la répression de l’aide au séjour des étrangers en situation irrégulière. Cette proposition fut rejetée à l’Assemblée nationale en avril 2009, malgré la médiatisation qui l’entourait.
Vincent Lindon était à New York au mois de mars afin de présenter Welcome au Festival Rendez Vous with French Cinema. Pour voir la corner interview de Vincent Lindon: Cliquez ici.
Lincoln Plaza, à partir du 7 mai
Plus d’infos : ICI
Le designer François Azambourg à New York
Considéré comme “inventeur” plus que designer par certains médias, François Azambourg préfère ne pas être catalogué, “je me sens bien dans l’art tout simplement, un inventeur met de côté la couleur contrairement au designer qui la travaille. En France les designers sont souvent considérés comme des stylistes ou des décorateurs, tout le monde à sa propre opinion et vision du monde du design, c’est pourquoi je ne peux me qualifier”. Diplômé des Beaux-arts de Caen et de l’Ecole des Arts Appliqués à Paris, l’artiste a surtout accumulé les récompenses comme La Villa Médicis hors les murs en 2003, Le Grand Prix du Design de Paris 2004 et la nomination du Designer de l’année par le Salon du Meuble à Paris en 2009.
Pour la première fois, il traverse l’Atlantique pour présenter ses oeuvres à New-York, “ce que j’admire aux Etats-Unis c’est le pragmatisme américain, quand ils créent un produit ça marche directement et habitant à Paris où tout est gris, j’attache une importance particulière aux couleurs de New-York, ici les taxis sont jaunes, les immeubles peuvent changer de couleurs de bloc en bloc…” . François Azambourg travaille les objets avec poésie, l’appetit et le plaisir de créer le guide, “un objet ne se résume pas à sa fonction” nous confie t-il. Entre deux discussions, il vous explique comment il a transformé un “simple bouchon de pêche trouvé au Japon en vase”, splendide, inventif, unique et moderne sont les mots qui s’associent à ses oeuvres.
Toujours dans l’évolution et soucieux de l’environnement, il imagine un abat-jour sans lampe, émettant lui-même sa propre lueur. En plus de l’exposition, sa chaise Lin94 a été sélectionnée par le Cooper Hewitt National Design Museum dans le cadre de la Triennale (Jeudi 13 Mai). Cette chaise utilise un nouveau composite mixant résine et fibre de lin.
François Azambourg sera présent à la Gallery R’Pure samedi 15 mai de 17h à 19h, pour une presentation introduit par Chantal Hamaide rédactrice en chef d’Intramuros et suivie de Q&A sur son travail, ses expériences, le process du concept à la fabrication, les problèmes de productions et l’influence de la nature dans ses créations.
Du 15 Mai au 18 Juin
Gallery R’Pure: 3 east 19th street, New-York City
RSVP: : [email protected]`
http://www.azambourg.fr/
Les bébés de Thomas Balmes parcourent le monde
Produit par Alain Chabat, ce documentaire réalise le pari fou de suivre quatre bébés sur une période de 18 mois. Hattie, Mari, Bayarjargal et Ponija viennent respectivement des Etats-Unis, du Japon, de Mongolie et de Namibie. De la naissance aux premiers pas, Thomas Balmes a filmé avec humour et tendresse ces bouts de chou grandir au sein de leur famille, avec leur culture, et le monde qui les entoure…
Fait rarissime pour un film français, le film sort dans 600 salles à travers tous les Etats-Unis, un peu plus d’un mois avant sa sortie française le 16 juin prochain.
Le film sort dans les salles suivantes dès le vendredi 7 mai:
Landmark Sunshine Cinema, 143 East Houston Street
Cobble Hill Cinemas, 265 Court Street, Brooklyn
BAM Rose Cinemas, 30 Lafayette Avenue, Brooklyn
Plus d’infos ICI
EcoFriendlyExpo, enfin du bio chic
J’aime New York un peu, beaucoup, passionnément, pas du tout ! Pas du tout, le bruit des ambulances, ni le froid cinglant du mois de janvier. Beaucoup, les cerisiers en fleurs autour du réservoir de Central Park et le fleuriste au coin de ma rue qui parle couramment quatre langues. Passionnément, l’énergie des New Yorkais et les rêves fous qu’ils réalisent. Vivre à New York est pour moi un bonheur. Mon côté tout feu tout flamme s’enivre de voir des individus se donner corps et âme à la création de projets qui sont parfois à la démesure de ce pays.
J’aime que tout soit possible mais surtout, quoi qu’on en dise, que l’argent n’arrive finalement qu’en deuxième position après le « sweat equity ». Car l’effort et la volonté sont érigés en valeur numéro 1 à NYC. Mon dernier coup de cœur va à une brune piquante au sourire contagieux. Colombienne et francophone, Angela Royo gère une galerie d’art dédiée aux artistes sud-américains.
Elle me raconte que l’idée a germé un après-midi quand ses enfants de retour d’une conférence sur le recyclage, ont commencé à poser des questions sur l’environnement. Ils voulaient savoir en particulier si les pièces design de leur appartement étaient « écologiquement-correct ». Angela s’est alors rendu compte que l’univers bio et celui du design étaient encore bien éloignés l’un de l’autre. Étonnée qu’il n’existe pas de foire alliant le beau et le bon, elle entreprend alors des recherches et, autour d’un café partagé entre amies, se décide à lancer le projet de la première EcoFriendlyExpo, conciliant enfin design et écologie.
Angela met désormais son expertise de l’art au service de l’environnement en créant un espace ou innovation, design et écologie peuvent se retrouver. Voilà, en vraie New Yorkaise, Angela est allé « one-step further » ! « Fast Forward » quelque 18 mois plus tard, Angela Royo, Mariu Tovar et Miriam Rebling ont travaillé sans relâche. L’équipe vient de recevoir de Mr. Bloomberg, Maire de New York, une lettre de remerciements et de félicitations pour leur initiative. Pour lui, EcoFriendlyExpo est un élément déterminant pour faire de New York la « Greenest city of America ».
EcoFriendlyExpo donnera ses premières leçons de style au mouvement vert du 25 au 27 Mai prochain. Les marques haut de gamme du design, de l’architecture et du voyage mais aussi de l’art et de la mode vont enfin pouvoir montrer comment elles s’impliquent pour l’environnement.
Ce salon n’est pas seulement un lieu de rencontre pour les entreprises. Le grand public va aussi en profiter, car ne faisant pas les choses à moitié, notre trio a ajouté une série de conférences intitulées « Green Power » avec la participation de Robert Ferry et Elizabeth Monoian de The Land Art Generator Initiative et de Ben Jervey, auteur du livre The Big Green Apple : Your Guide to Eco-Friendly Living in New York City.
Quelques écoles devraient même participer à ce rendez-vous, à la croisée de l’art et du vert, à l’instar du Lycée Français de New York. A cette occasion, les enfants seront certainement amusés d’apprendre que même les tickets d’entrées et autres badges sont respectueux de l’environnement. Ils seront en effet imprimés par Ellie Pooh, une entreprise qui utilise des excréments d’éléphants pour créer un papier 100% recyclé et recyclable… Angela m’assure, malicieusement, que les parents ne doivent pas s’inquiéter : «le papier n’a aucune odeur ! »
N’oublions pas que c’est par un projet visionnaire comme celui-ci commencé en 1999 que le Français Tristan Lecomte, fondateur d’AlterEco, s’est retrouvé dans la liste des 100 personnes les plus influentes de 2010 selon le magazine Times. Des petites révolutions, des grandes ambitions, des âmes passionnées et passionnantes. J’aime New York, à la folie!
Agathe Lerolle de She is French
http://ecofriendlyexpo.com/
Preview: Mardi 25 Mai 4pm – 8pm
Mercredi 26 Mai 9 am – 5 pm
Jeudi 27 Mai 9 am – 5 pm
7 West New York 7 West 34th Street (entre 5 & 6 Ave)
OSS 117 en nouvelle mission à Los Angeles
Comme le disait la bande annonce : « Le monde a changé…pas lui ! », pour le plus grand bonheur de ses fans. OSS 117 et son humour postcolonial politiquement incorrect pousse le bouchon encore plus loin dans cette suite très réussie de Michel Hazanavicius. Le film est un pastiche des films d’espionnage des années 1960 dont le but principal est de faire rire, et ça marche. Jean Dujardin y est pour beaucoup, son interprétation d’un bellâtre gaffeur, suffisant et chauvin est hilarante.
Aux Etats-Unis, le film a été présenté dans le cadre du Festival de Rendez Vous with French Cinema de New York au mois de mars. Jean Dujardin et Michel Hazanavicius étaient présents lors des projections, surpris par les réactions plutôt positives du public américain. Il faut dire que le pari est osé, car s’il y a bien une chose qui se traduit difficilement, c’est l’humour. En particulier quand celui-ci repose sur des références à l’Histoire de France, un personnage américain très caricatural ou une ribambelle de jeux de mots. Le public américain pourra tout de même apprécier l’esthétique kitch du film, le comique de situation et la performance de Jean Dujardin, son rire gras et ses poses exagérées.
On parle déjà d’un troisième opus d’OSS 117, en attendant Jean Dujardin et Michel Hazanavicius feront à nouveau équipe pour Beauty Spot, un film muet en noir et blanc qui devrait être tourné aux Etats-Unis.
Quand: Du 7 au 13 Mai 2010
Où: Landmark’s Nuart Theater, 11272 Santa Monica Blvd, Los Angeles
Tarif: De 8 à 10,50$
Tickets/Informations: http://www.landmarktheatres.com/