Le Skir Ball organise une conférence, avec quatre grands écrivains, sur le cinéma et la littérature. Que se passe t-il quand la littérature est sur grand écran? Comment le cinéma adapte vos romans préférés ? Certaines choses sont- elles perdus ou gagnées dans la traduction de la fiction ?
Parmi les participants deux auteurs français: Jean-Philippe Toussaint, auteur de sept romans et de plusieurs films, son travail est comparé à celui de Samuel Beckett ou de Jim Jarmusch et Philippe Djian auteur de plus de 20 romans, dont Assassins, Les Frictions, Impuretés, et le best-seller 37 ° 2 le Matin, adapté au cinéma comme Betty Blue.Ils seront accopmagnés de Barry Grifford dont l’oeuvre Wild at Heart fut réalisé au cinéma par David Lynch et Richar Price, qui lui inspira Spike Lee. Durant cette rencontre, ils expliqueront leurs visions du cinéma, de l’adaptation et répondront à toutes vos questions.
Jeudi 29 avril à 19h.
Au Skir Ball Center, 566 LaGuardia Place
Code de réduction: PW10
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Imposture, arrestation et pirateries
Cette semaine, le New York Times s’est intéressé à deux reprises au Président de la République française. Les mauvais sondages, d’abord: «Sarkozy a besoin d’un deuxième acte», une renaissance en quelque sorte, selon le quotidien. « Il y a eu beaucoup de renaissances dans la vie politique française: Comme Napoléon, de retour d’exil après la bataille de Waterloo, ou Charles de Gaulle, après ce qu’il a appelé la traversée du désert politique.» Les prédécesseurs de Sarkozy, Jacques Chirac et François Mitterrand, n’avaient eu de meilleurs résultats selon le quotidien, mais avaient cependant réussi à sauver les apparences. « Les deux hommes, qui ont régné à plus de 70 ans, ont projeté une sorte de sérénité présidentielle que M. Sarkozy, 20 ans plus jeune, ne possède pas. Ils ont gardé une distance assez royale avec la politique intérieure – contrairement à leur successeur et son approche d’homme à tout faire. » Le quotidien va encore plus loin : étant l’un des seuls leaders européens à pouvoir mener l’Union, cette chute continue dans les sondages pourrait affaiblir l’Europe.
Sur un ton plus léger, le journaliste Roger Cohen, également pour le New York Times, s’est amusé à se mettre dans la tête du président français : « Ainsi, les deux tiers des Français ne pensent pas que je devrais me représenter en 2012. Eh bien, à quoi vous attendiez-vous? Ils voient le gars avec le meilleur travail, la plus jolie femme, la plus belle maison et vous voulez aussi qu’ils m’aiment! » Le journaliste commente aussi la relation Sarkozy-Obama, toujours dans la peau du président français: « Barack un bon gars. Il apprend. (…) Et je lui ai dit, en tant qu’ami j’ai le droit d’être en désaccord. Même si je suis Français, je peux parfois avoir raison! » Enfin, toujours en allusion aux résultats dans les sondages, le faux Sarkozy s’exclame : « Il n’y a qu’un seul sondage d’opinion qui m’intéresse: les livres d’histoire. Le reste est balivernes! »
La presse américaine s’intéresse aux nombreux témoignages de personnes bloquées sur tout le continent par la faute du nuage volcanique. A Dallas par exemple, une classe de collégiens français en échange scolaire a dû se débrouiller sans l’aide de la compagnie aérienne pour trouver un hébergement, raconte le Dallas News. « Le professeur et ses étudiants se sont rapidement organisés afin de trouver des foyers pour adolescents en détresse. » Les élèves n’ont pas tous bien réagi à la nouvelle : « Maxime, 15 ans, a d’abord pensé que c’était une blague quand il a appris ce qui s’était passé. Les sentiments étaient mitigés, certains étudiants étaient heureux d’avoir plus de temps, et d’autres fatigués par ce long séjour.»
300 américains ont manifestés vendredi 16 avril devant le siège de la société française Sodexo à Washington, afin de dénoncer des pratiques « dégradantes » envers les salariés. Parmi eux, l’acteur américain Danny Glover. Selon le journaliste Zennie Abraham du San Fransisco Gates , « Glover et plusieurs autres ont été arrêtés après avoir traversé un cordon de police. Gardons à l’esprit que ces arrestations sont toujours mises en scène avec la collaboration des responsables de la police locale. (…) Si Danny Glover veut faire des vagues, il devrait lancer une société de lobbying et un comité d’action politique. »
« La suite de Pirates des Caraïbes attrape une sirène française » rapporte TV Guide. Disney a en effet annoncé la semaine dernière qu’Astrid Berges-Frisbey, de 23 à peine, avait été choisie pour jouer dans le prochain volet des aventures du Capitaine Jack Sparrow, prévues pour mai 2011, en compagnie de Johnny Depp et Peneloppe Cruz. Après avoir dirigé Marion Cotillard dans Nine, Rob Marshall dirigera donc « l’une des actrices les plus demandées du cinéma français » selon le Hollywood Insider. Astrid Berges-Frisbey a été remarquée en France dans Un barrage contre le Pacifique et La première étoile.
Reprise au compte goutte du trafic aérien NY-Paris
Air France prévoit désormais une quinzaine de vols au départ des Etats-Unis ce lundi soir et arrivant en France mardi matin heure locale. Des vols au départ de plusieurs villes américaines, dont 3 de New York (AF023; AF007 et AF009) et un de Newark (AF019).(Voir la liste ici)
Qui seront les heureux passagers sélectionnés? “Ceux qui étaient déjà listés pour ce vol”, explique une porte-parole d’Air France. Quid de ceux qui campent à JFK ? Si le vol n’était pas complet, les places libres seront attribuées “dans l’ordre de présentation à l’aéroport ou via les canaux de distribution [agence de voyage]”, ajoute la porte-parole.
Open Skies, qui opère des vols exclusivement en classe business, prévoit deux vols ce lundi soir au départ de l’aéroport de Newark, l’un à 23h, l’autre à minuit. Ils devaient initialement se rendre à Bordeaux mais l’annonce du gouvernement français rouvrant partiellement les aéroports parisiens a permis à la compagnie de diriger ces vols vers leur destination normale, l’aéroport de Paris Orly.
Déjà dimanche, Open Skies avait été la première compagnie a opérer un vol transatlantique depuis le début de la crise, entre New York et Toulouse, dans les deux sens. Le reste du trajet de ou jusqu’à Paris a été effectué en bus.”C’est sans doute l’avantage d’être un petite compagnie, on est plus souple, plus réactif“, commente Jean-Charles Périno, le directeur commercial d’Open Skies.
Les autres compagnies, européennes ou américaines, n’envisage qu’un fonctionnement très partiel mardi. Selon Jean-Louis Borloo, le ministre de l’environnement et des transports, “le trafic dans les aéroports parisiens sera compris mardi entre 15 et 20 % de la normale”. Bien insuffisant donc pour absorber la masse de passagers bloqués depuis 5 jours. Ils seraient environ 5 à 6000 à New York selon une estimation du Consulat Général de France. Selon Giovanni Bisignani, directeur général de l’Association Internationale du Transport Aérien (IATA), “il faudra entre 3 et 6 jours pour que le trafic revienne à la normale”.
Le rapatriement des passagers bloqués depuis 5 jours va prendre d’autant plus de temps qu’il faut aussi compter avec ceux qui avaient déjà acheté, avant la crise, un billet sur les vols à venir. “Il n’est pas question de faire descendre ceux-là de l’avion pour y mettre ceux qui attendraient depuis longtemps explique un cadre de compagnie aérienne. Faire cela ajouterait de nouveau problème, et obligerait les compagnies à payer des billets d’hôtels et des dédommagements aux passagers et coûterait une fortune”. Le “stock” de passagers en souffrance devra donc être résorbé avec les sièges restés libres. Pour tenter d’accélérer les choses, les plus grandes compagnies pourraient ajouter des vols supplémentaires.
Quatrième nuit de camping à JFK
Ils sont une quinzaine sur la photo souvenir. Pour se remonter le moral et ne jamais oublier ce voyage pas comme les autres à New York, Gérard et ses amis posent devant l’appareil. Ils affichent une mine souriante. Pourtant, au milieu du groupe, l’un des membres brandit un petit panneau. On peut y lire «Honte à la France». Gérard est très remonté : «Ici au Terminal 8 on a vu plusieurs fois le Consul de Belgique venir aider les passagers belges. Nous des Français nous n’avons vu personne. Pour Haïti, il y a de l’argent, pour la Chine, il y a de l’argent mais pour les français bloqués, il n’y a rien». Un de ses amis à l’accent marseillais ajoute : «Comme disait Coluche, dites moi ce dont vous avez besoin, on vous dira comment vous en passer !”
Pour la plupart de ces passagers français et belges d’American Airlines, cela fait 4 nuits qu’ils dorment dans les couloirs du hall de départ. La compagnie a disposé 135 lits de camps. Pour ne pas avoir froid, Jean-Philippe avoue qu’il a volé des couvertures au terminal 4. Grâce à un restaurateur belge, des repas sont distribués par moments. Pour le reste, Renée et son mari se débrouillent. «Moi ce que me gêne le plus c’est le manque d’hyghiène. Pas de douche, on se lave dans les toilettes reservés aux handicapés. Je n’ai plus d’affaires de rechange et on ne trouve pas de sous-vêtement à acheter dans ce terminal ». A quelques lits de là, Marc et Nathalie son épouse se montrent désabusés : «Nous n’avons pas les moyens de payer 150 dollars une chambre d’hôtel. Nous dormons donc ici dans le bruit avec cette lumière qui vous réveille». Nathalie devait se faire opérer en France en milieu de semaine et commence à manquer de médicaments pour son traitement contre les jambes lourdes. A côté de la cabine téléphonique, Christian, bloqué depuis jeudi après-midi , est inquiet car il n’a pas de billet de retour programmé. Il habite Lyon et a laissé ses 4 enfants (dont des triplés de 16 ans) chez lui. Sa femme avoue avoir craqué. «Ce sont nos enfants qui nous donnent des nouvelles car ici on ne sait rien, personne ne nous donne de précision, on comprend mal l’anglais ». Ce couple a calculé qu’en dépense alimentaire et en forfait téléphone, la facture de ce séjour non prévu à New York s’élevait déjà à 400 euros.
Loin de JFK, devant le Consulat de France, sur la 5 ème Avenue, une file d’attente d’une dizaine de mètres occupe le trottoir. Des Français en famille, en couple patientent, amusés par la parade de la communauté grecque qui célèbre sa fête d’indépendance en défilant le long de Central Park. Depuis vendredi soir, la cellule de crise tente de faire face au flot de demandes. Au rez-de-chaussée, ces français victimes du nuage islandais sont accueillis par des membres du Consulat. Une feuille avec des adresses d’hôtel leur est remise. «Je vais prendre vos passeports pour en faire des photocopies» propose aimablement l’un des représentants de la section consulaire. Il précise au passage qu’il faut pouvoir joindre tous les demandeurs si jamais une évacuation par l’Etat français (très hypothétique) était mise en place.
A l’étage, Philippe Lalliot le Consul fait le tour des bureaux. Vingt personnes, en plein dimanche, sont sur le pont. Les coups de fils affluent. Une centaine d’appels par heure. «Nous estimons qu’environ 4000 français sont bloqués à New York» avance le Consul. «Et chaque jour, il s’en ajoute un millier !”. Depuis samedi soir, le Quai d’Orsay a débloqué des fonds pour venir en aide aux cas les plus urgents. Il y a également les français malades qu’il faut soigner. Plus d’une trentaine ont été traités par le médecin français recommandés par le Consulat. En réponse aux critiques de certains passagers bloqués à JFK, Philippe Lalliot temporise : «C’est une réaction normale, les gens sont fatigués, énervés, ils ont besoin qu’on les écoute et qu’on apporte des solutions à leurs problèmes”. Le Consulat ouvre depuis ce week-end de 9 heures à 20 heures avec une permanence de nuit . «Mon boulot ça n’est pas d’aller à l’aéroport pour trouver 3 micros et 2 caméras comme certain l’ont fait, mon boulot c’est de trouver de vraies solutions pour les gens. Nous sommes tous à leur disposition, ils peuvent appeler, ils peuvent venir, ils seront toujours reçus quelle que soit l’heure ».
Près de 4 jours après le début de la paralysie, le défi est double pour les vacanciers coincés à New York : se loger et trouver de l’argent. Les 35 élèves du lycée Galilée de Cergy dorment depuis vendredi soir dans le gymnase du lycée français de New York. Luc Thysse, le professeur responsable venu de région parisienne a fait jouer son réseau, il a enseigné au LFNY il y a quelques années. C’est lui et deux de ses collègues qui avancent une partie de l’argent pour acheter la nourriture. Le Lycée aide également. Et les parents commencent à envoyer des fonds via des mandats. Mais pour beaucoup d’autres Français la situation est plus délicate. Christophe a calculé qu’une semaine supplémentaire à New York lui reviendrait à mille Euros, en grande partie à cause du prix de sa chambre d’ hôtel.
Heureusement, la communauté française de New York commence à se mobiliser. Le site du Consulat comme celui de French Morning mettent en lien ceux qui ont une chambre et ceux qui sont à la recherche d’un logement. Des annonces proposent des lits ou canapés à Newark, Brooklyn ou Manhattan. Il suffit de choisir !
Pour poster vos annonces:
–Si vous pouvez offrir un logement d’urgence.
-Si vous êtes bloqués à NY et cherchez un logement.
Chambres d'amis et canapés demandés
Ils sont des milliers bloqués à New York depuis jeudi soir, touristes, visiteurs, groupes scolaires. Certains n’ont plus de logement ou plus de quoi payer leur hôtel.
Si vous avez une chambre d’amis, un canapé, un matelas…, faites le savoir sur le forum qu’ouvre French Morning avant de mobiliser la solidarité des Français et Francophones de New York:
Pour les offres de logement, postez ici.
Si vous êtes parmi les visiteurs bloqués à New York, postez ici afin que des Français de New York puissent vous contacter.
Par ailleurs, vous pouvez également vous faire connaître auprès du Consulat général au 212 606 3646 ou à l’adresse suivante : [email protected]
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Perturbations du trafic aérien : cellule d’accueil et d’information au Consulat
Les perturbations aériennes en Europe ayant bloqué de très nombreux français à New York, le Consulat Général de France a annoncé samedi l’ouverture d’une cellule d’accueil et d’information.
“Le Consulat Général de France est pleinement mobilisé pour venir en aide aux ressortissants français actuellement dans l’incapacité de prendre leur vol pour l’Europe” précise le service de presse du consulat.
La cellule d’accueil et d’information, ouverte depuis vendredi, doit permettre “de trouver les solutions adaptées aux situations les plus difficiles et de conseiller nos compatriotes quant aux possibilités de logements provisoires dans la ville”.
Le Consulat précise toutefois que ses “services ne disposent actuellement d’aucune garantie sur les différents vols programmés au départ de New York et ne pourront prendre en charge l’acquisition de billets auprès d’autres compagnies.”
La cellule d’accueil et d’information est accessible y compris les samedi 17 et dimanche 18 avril entre 9h et 20h au (00 1) 212 606 3646.
Pour plus d’information : www.consulfrance-newyork.org
Des milliers de Français bloqués à New York par le nuage islandais
JFK. Terminal 1. Devant le comptoir d’Air France, les passagers partagent leurs histoires. Virginie raconte qu’elle devait quitter New York pour Marseille via Amsterdam. Le vol sur Delta était programmé jeudi soir. Après plusieurs heures d’attente et très peu d’informations, elle arrive enfin à en savoir plus. Elle pourra rejoindre le sud de la France mais pas avant jeudi prochain ! 1 semaine plus tard ! Elle n’en revient pas. « J’ai tout essayé, par l’Italie ou l’ Espagne, en me disant que j’irai jusqu’à Marseille par la route, en louant une voiture à Barcelone. Rien à faire, tous les vols sont pleins. Il n’y a plus de voiture libre. La première possibilité pour moi c’est un départ mercredi soir prochain. Nous sommes tout simplement pris au piège »…
Christophe n’a pas eu le choix non plus. En vacances avec sa femme et son enfant aux Etats-Unis depuis une semaine, il devait reprendre le travail lundi avec plusieurs rendez-vous d’affaires programmés . «Pour moi le préjudice commercial est immense, je suis banquier et je ne peux pas me permettre de rater ces clients». Christophe n’a pas trouvé de place sur un avion avant mercredi prochain. «Air France nous a offert la première nuit, c’est un geste commercial appréciable , mais ensuite c’est pour notre poche. Je viens de réserver un hôtel dans Manhattan, près de Time Square. 876 dollars ! J’avais économisé 1 an pour ces vacances, mais ça ce n’était pas prévu !”
Depuis vendredi matin le téléphone sonne de plus en plus au Consulat de France. Plusieurs milliers de français et d’étrangers voulant se rendre en France sont cloués au sol aux Etats-Unis. «On essaie d’aider les gens, les cas sont différents, logement ou aide médicale” explique Marie-Laure Charrier, en charge de la communication, sans donner de précisions ni de détails sur la nature de l’aide.
A Air France aussi, l’heure est à la crise. Une cellule travaille avec Paris. Comme souvent, le défi est d’informer en temps réel des passagers parfois perdus, maitrisant mal l’anglais. «Nous sommes totalement dépendants de la trajectoire du nuage» avoue Christine Ourmières qui dirige Air France-KLM aux Etats-Unis. «Aujourd’hui nous avons pu faire partir 2 vols entre Los Angeles et Marseille et entre New York et Nice, mais je ne peux rien prévoir pour demain. Je n’ai aucune vision.Nous faisons tout notre possible mais cette situation est vraiment inédite dans l’histoire aérienne».
Océans, le nouveau Disney de Perrin et Cluzaud
Jacques Perrin poursuit son exploration du monde animal, commencée en tant que producteur avec Microcosmos, puis comme réalisateur avec Le Peuple migrateur. Avec Océans, il collabore pour la troisième fois avec Jacques Cluzaud, pour offrir une série d’images spectaculaires capturées grâce aux dernières technologies sous-marines.
Séances et billets ICI
Des voix francophones au PEN
Pour entamer le festival, l’auteur irlandais qui vit à New York Colum McCann sera fait Chevalier de l’Orde des Arts et des Lettres par le gouvernement français. Il est l’auteur de Danseur et Et que le vaste monde poursuive sa course folle. Parmi les autres écrivains présents figurent plusieurs francophones comme Philippe Djian, Atiq Rahimi, Jean-Phillipe Toussaint, Lila Azam Zanganeh, Alexandre Najjar et Monique Proulx.
Pour marquer le 50ème anniversaire des ses campagnes en faveur de la liberté d’expression, PEN placera une chaise vide sur scène à chaque événement, consacrée aux écrivains actuellement en prison.
Mercredi 28 avril à 8pm, Atiq Rahimi au Unterberg Poetry Center, 1395 Lexington av., 20$
Pour célébrer l’ouverture officielle, un casting d’écrivains sera présent. Parmi eux, l’écrivain et réalisateur de documentaires et de longs métrages Atiq Rahimi. Né en Afghanistan, il s’enfuit en France en 1984. Réalisateur et écrivain, le film de son roman Terre et cendres a été en sélection officielle à Cannes en 2004 et a remporté de nombreux prix. Depuis 2001, Rahimi est retourné en Afghanistan pour mettre en place une Maison des écrivains à Kaboul et offrir un soutien aisi qu’une formation aux jeunes écrivains et de cinéastes afghans.
Mercredi 28 avril à 8pm Philippe Djian sera à la Maison Française, 16 Washington Mews, gratuit.
Il a publié plus de 20 romans, dont Assassins, Les Frictions, Impuretés, et le best-seller 37 ° 2 le Matin, adapté au cinéma comme Betty Blue. En 2009, son roman Impardonnables est un best-seller et a reçu le Prix Jean Freustié. Durant cette rencontre Philippe Djian parlera de ses voyages aux Etats-Unis, de Betty Blue et de son univers littéraire.
Jeudi 29 avril à 7pm Jean-Philippe Toussaint et Philipe Djian, au Skir Ball Center, 566 LaGuardia Place, 15$
Une discussion sur se qui se passe quand le cinéma adapte nos romans préférés. Avec Jean-Philippe Toussaint et Philipe Djian. Jean-Philippe Toussaint est l’auteur de sept romans et de plusieurs films. Son travail a souvent été comparé à Samuel Beckett. En 2005, il reçu le Prix Médicis pour Fuir.
Vendredi 30 avril à 12.30pm, Monique Proulx, au Deutsches Haus de NYU, 42 Washington Mews, gratuit
Dans le cadre magnifique de la cour du du Deutsches Haus à NYU, plusieurs écrivains Monique Proulx des lectures en plein air sous les arbres. Monique Proulx a écrit le scénario du film Le Sexe des étoiles, meilleur film canadien au Festival international du film de Montréal.
Vendredi 30 avril à 4.30pm, Monique Proulx, Austrian Cultural Forum, 11 East 52nd Street, gratuit
Karl O. Knausgaard, Joris Luyendijk, Monique Proulx et Roman Senchin parleront technique, genre, structure, langage…
Samedi 1 mai à 12.30pm Atiq Rahimi au Scandinavia House, 58 Park Avenue, gratuit.
Pourquoi les romanciers ont si souvent été inspirés par la guerre ? Atiq Rahimi participera à cette conférence intitulée “La Guerre et le Roman.”
Samedi 1 mai à 1pmJean-Philippe Toussaint au Poisson Rouge, 158 Bleecker Street, 10$.
La Nouvelle fiction européenne est le thème de ce débat avec la présence de Naja Marie Aidt, Aleksandar Hemon, Valter Hugo Mãe, Colum McCann, et Jean-Philippe Tousaint.
Samedi 1 mai Jean-Philippe Toussaint, à la Scandinavia House, 58 Park Avenue, gratuit
Jean-Philippe Toussaint parlera avec deux autres romanciers Quim Monzó et Peter Schneider de l’essai : sa forme, son histoire, ses contraintes, ses défis…
Dimanche 2 mai à 4pm Atiq Rahimi et Lila Azam Zanganeh au FIAF, Tinker Auditorium, 55 East 59th Street, gratuit
D’origine iranienne, Lila Azam Zanganeh, normalienne s’est installée aux Etats-Unis depuis 1998 pour y enseigner la littérature, le cinéma, et les langues romanes à l’Université Harvard. Elle publiera un récit sur Vladimir Nabokov en 2011. Le FIAF organise une conversation entre ces deux auteurs francophones sur le thème l’immigration, l’Iran, l’exil, le cinéma…
Dimanche 2 mai à 5pm, Alexandre Najjar, au Skyroom, 22 East 60th Street, gratuit
Rencontrez Alexandre Najjar au FIAF. D’origine libanaise, il est le directeur de la revue française L’Orient littéraire, publiée à Beyrouth. Il a écrit huit romans, dont deux ont été traduits en anglais: Le silence de mon père et L’école de la guerre. Il est le lauréat du Prix Méditerranée et le Grand Pirx de la Francophonie décerné par l’Académie française.
Du 26 avril au 2 mai
Plus d’infos: http://www.pen.org/page.php/prmID/1096
Les élèves de l'ESRA présentent leurs films à New York
Il s’agit peut-être des futurs grand noms de la réalisation audiovisuelle française: les élèves de l’ESRA projettent leur films, entièrement tournés à New York, aux Anthology Film Archives. Cinq films dont quatre courts métrages et une comédie musicale. Après la projection, Max Azoulay, fondateur de l’ESRA, remettra des prix à ses meilleurs élèves, et tout le monde se retrouvera autour d’un cocktail pour terminer la soirée en beauté.
Gratuit, ouvert au public: Lundi 19 avril à partir de 5:00pm
www.anthologyfilmarchives.org
32 2nd Avenue, (212) 505-5181
Un Français au coeur de l'enquête sur Goldman Sachs
La question que la blogosphère commence déjà à poser: Fabrice Tourre est-il un bouc émissaire? Le jeune Français est la seule personne physique citée dans la plainte de la SEC (Security Exchange Commission), alors que sa position dans la banque était relativement subalterne. Ni ses patrons directs, ni les patrons de la banque ne sont poursuivis. Ni même le principal bénéficiaire de la fraude alléguée, John Paulson, le célèbre manager de hedge fund, qui aurait, selon la SEC, gagné 1 milliard de dollars dans l’opération (au total, la crise des subprimes et un judicieux pari sur l’explosion de la bulle immobilière auraient rapporté à Paulson 4 milliards de dollars).
Employé de Goldman Sachs depuis 2001, Fabrice Tourre est de ces jeunes matheux français très prisés de Wall Street pour leur habileté à concevoir les produits financiers complexes devenus indispensables à la finance mondialisée. Après la prestigieuse Ecole Centrale, il passe par Stanford avant d’entrer en 2001 à Goldman Sachs. Là, il devient spécialiste des produits dérivés. C’est là qu’il participera à la création de “CDOs” (Collateralized Debt Obligation), ces produits financiers exotiques qui furent au coeur de la crise des subprimes.
Ce que la SEC reproche à Tourre c’est d’avoir menti aux clients auxquels Goldman vendait ces produits financiers, en omettant de leur dire que ces CDOs avaient été conçus à la demande d’un gros client de la banque, John Paulson. C’est, selon la SEC, Paulson qui aurait dicté la composition du CDO en question, en choisissant lui-même les actifs auxquels ils étaient adossés. Or John Paulson avait sélectionné ces actifs car ils pensait que leur valeur allait s’effondrer. Et pendant que Goldman les vendait à ses clients, Paulson lui prenait des positions inverses, pariant sur cet effondrement.
La SEC ne reproche pas à Goldman Sachs d’avoir permis à Paulson de profiter de la crise des subprimes, mais d’avoir caché des informations à ses clients, en omettant de leur dire qu’un patron de hedge fund était derrière la constitution du portefeuille dans lequel ils investissaient.
Fabrice Tourre (qui n’a pu être joint par French Morning) est sans doute victime d’avoir oublié un principe élémentaire que connaît tout banquier: ne jamais rien révéler dans un email qui pourrait être retenu contre vous. La SEC produit en effet dans sa plainte un email envoyé par Tourre à un collègue en février 2007, dans lequel il prévoit la crise à venir: «Plus en plus de leverage. L’édifice tout entier est sur le point de s’effondrer à n’importe quel moment maintenant. Seul survivant potentiel, le fabuleux Fab, debout au milieu de toutes ces transactions complexes, à fort effet de levier, exotiques, qu’il a créées sans forcément comprendre toutes les implications de ces monstruosités!!!”
Mais le supérieur direct de Fabrice Tourre, Jonathan Egol, n’est lui pas mentionné dans la plainte de la SEC. Il était pourtant désigné comme le principal auteur du plan dans un article du New York Times de décembre dernier qui révélait l’affaire et a vraisemblablement déclenché l’action de la SEC. Depuis, Egol a été promu au titre de “managing director”. De son côté, Fabrice Tourre avait quitté New York il y a quelques mois pour travailler au bureau de Londres de Goldman Sachs.
Quant à John Paulson, le grand bénéficiaire de l’affaire, il n’est pas poursuivi car, selon la SEC, ce n’est pas lui qui a menti aux investisseurs. Il s’est contenté d’empocher un milliard de dollars en silence…