A quelques semaines des play-offs de la NBA (National Basketball Association), j’ai rendez vous avec Yakhouba Diawara, joueur français des Miami HEAT. Je me présente à l’American Airlines Arena, théâtre du succès historique des HEAT en 2006, mené à l’époque par Shaquille O’ Neal. Dans le hall d’entrée sont déjà amassés multitude de cameramen et journalistes sportifs. Seule femme du groupe, je ne me laisse pas intimider et entre dans la salle d’entraînement. Dans une chaleur moite, s’entraînent tous les géants de l’équipe. Yakhouba est là, son coéquipier, le célébrissime Dwayne Wade, aussi. Je les regarde enchaîner slam dunk, contres et autres acrobaties avec facilité et aisance. Les derniers ballons ont été ramassés et rangés et Yakhouba se prête très gentiment au jeu des questions.
French Morning: Le Miami Heat est quasi assuré d’aller aux play-offs, quels sont vos objectifs pour cette fin de saison ?
Yakhouba Diawara: L’objectif de l’équipe est de finir 5eme ou 6eme et de passer le premier tour des play-offs.
Vous vous voyez plutôt dans l’équipe des HEAT l’an prochain ?
Je suis « free agent » (NDLR: libre de s’engager avec n’importe quelle équipe) donc on verra comment ça se passe. Je me sens très bien ici. Après la saison, on fera un bilan avec mon agent et on regardera les propositions.
Vous évoluez aux cotés de l’une des stars mondiales du basket, Dwayne Wade. Quel contact avez-vous avec lui ?
C’est clairement une inspiration d’être à ses côtés. On le regarde, on prend des conseils. C’est vraiment une grande star aux US et même en Europe. Ca fait plaisir de jouer avec quelqu’un comme lui. Tout le monde ne peut pas dire qu’il a joué dans la même équipe que Dwayne Wade et Carmelo Anthony . C’est un réel privilège et j’essaye d’en apprendre le plus possible.
Cette année, il y a pas mal de Français en NBA, Quelles relations avez-vous avec eux ?
Quand on joue les uns contre les autres, on s’appelle et on essaye de manger ensemble la veille du match. De temps en temps, nous nous envoyons des textos pour prendre des nouvelles. Nous avons tous un emploi du temps très chargé. J’espère que nous nous retrouverons en équipe de France.
A votre avis, comment s’explique la différence de comportement des supporters aux US qui sont pacifistes et en France où ils peuvent être assez violents ?
Je pense que le niveau de sécurité et la mentalité sont les facteurs déterminants. En Europe, les supporters sont cœurs et âmes pour leur équipe. Pendant mon année a Bologne, en Italie, j’ai fait l’expérience des supporters italiens qui pour un match à 20h arrivent à 17h pour faire le BBQ dehors. Les fans en Europe sont généralement plus jeunes et passionnés. Aux US, c’est un mix, les spectateurs viennent en famille de 7 à 77 ans.
Pensez-vous également que cela pourrait être dû à l’engagement des joueurs de la NBA dans la vie communautaire locale ?
La NBA est très active côté pub et a de nombreux projets type « NBA care ». Nous allons à la rencontre et à l’écoute des gens dans les hôpitaux, les écoles, les quartiers défavorisés… il n’y a pas cela en Europe. Les stars du Basket aux US sont plus approchables que les joueurs de foot en Europe. Les supporters les respectent donc peut-être plus pour cela. Ca me plait beaucoup de faire tout ca pour notre communauté de Miami.
Depuis 2 ans, vous êtes à Miami, comment se passe votre intégration ?
La transition de Denver (où il a joué de 2006 à 2008, NDLR) s’est bien passée et je continue à m’adapter. J’apprécie particulièrement les 25 degrés toute l’année à Miami ! Ca fait maintenant 8 ans que je suis aux US. J’ai fait mes années d’université ici (en Californie à l’universite de Pepperdine). Apres un bref passage à Dijon pendant un an, je suis revenu aux États-Unis. J’ai même parfois du mal à parler français, vu que toute ma vie professionnelle se passe en anglais. Je suis vraiment 50% français et 50% américain.
Etes-vous plutôt :
Bagel ou baguette ? A Miami, Bagel
Burger ou steak frites? Steak frites
Bordeaux ou Budweiser ? Aucun, je ne bois pas
Mercedes ou Cadillac ? Je roule en Cadillac
David Guetta ou Jay Z ? Jay Z
Football européen ou américain ? Européen bien sûr ! J’essaierai peut-être d’aller à la coupe de monde en Afrique du Sud sauf si je joue pour l’équipe de France pour les championnats mondiaux en Turquie.
Où achetez ou consommez-vous vos produits français ?
Je vais de temps en temps chez “Georges” dans Coconut Grove et chez “Paul”.
Samedi soir, pas de match, vous dînez entre amis ou sortez à South Beach ?
Je reste plutôt à la maison avec ma femme et si on a envie de sortir on va chez Georges, Prime One Twelve, Houston ou Texas de Brazil.
Malgré les saisons NBA bien chargées, avez-vous le temps de profiter de la plage ?
Je n’ai pas vraiment le temps. Quand il n’y a pas d’entraînement, j’en profite pour me reposer à la maison avec ma famille et mes amis. On a besoin de s’aérer et penser à autre chose qu’au basket.
Vous passez votre temps libre plutôt avec vos coéquipiers ou vos amis ?
Je le passe en famille et avec mes amis français. Les coéquipiers, je les vois déjà tous les jours …
Quels sont vos projets une fois que la saison sera terminée ?
Je vais d abord voir comment ça se passe avec mon contrat et peut-être que je jouerai aussi avec l’équipe de France au championnat du monde en Turquie. Je vais aussi aller faire ma visite annuelle en France pour voir mes parents. Apres l’été, c’est retour aux US et au boulot !!
(Crédit photo: NBA photos)
"Je me sens bien à Miami"
Le boulanger breton et les gangs
Hommes tatoués des pieds à la tête qui s’alpaguent bruyamment, à côté de personnes qui attendent patiemment sur des chaises et d’autres qui s’affairent documents à la main : nous sommes à Homeboy Industries, centre de réhabilitation d’anciens membres de gangs à Los Angeles. C’est dans cet établissement, fondé il y a plus de 20 ans par le père jésuite Greg Boyle que travaille Jean Christophe Le Varrat. Ce Breton vient d’accepter le poste de manager à la boulangerie du centre. Son objectif : faire de ses caïds les meilleurs boulangers-pâtissiers de la ville.
JC, comme il aime qu’on l’appelle, est un Breton “pur beurre” originaire de Guingamp. Sa première expérience avec les Etats-Unis remonte à 1986. A l’époque, il souhaitait améliorer son anglais pour travailler comme attaché de presse au sein d’une association de réflexion sur la défense : le Haut Comité Français pour la Défense Civile. Du microcosme politique parisien, le jeune homme fait le grand écart et débarque à New York comme sommelier au Plaza Athénée grâce à un contact : “A l’époque, c’était de la débrouille“, sourit-il, “le monde de l’hôtellerie-restauration était truffé de Bretons, alors on s’aidait entre nous.”
Jean Christophe Le Varrat n’a alors qu’un anglais balbutiant mais qu’importe : il devient accro au pays. Il monte en grade et devient maître d’hôtel à New York jusqu’à ce qu’une opportunité se présente dans un restaurant de Santa Monica désormais disparu appelé “Fennel”. De là, ses expériences s’enchainent notamment au Beverly Hills Hotel puis il monte son propre restaurant. Le trentenaire est comme un poisson dans l’eau dans un pays où la prise de risques est récompensée et se reconnaît dans le mythe du self made man.
Le retour à la réalité est brutal. En plus de perdre son travail dans le restaurant qu’il a co-fondé, il est en plein divorce alors qu’il a deux enfants en bas âge. “A 38 ans, j’ai eu l’impression de tout perdre, de tout avoir à recommencer à zéro”, se souvient Jean-Christophe. Une rude épreuve dont il a réussi à se sortir trois ans plus tard. “C’est à ce moment là que je me suis lancé sérieusement dans la boulangerie-pâtisserie”, confie-t-il. Sa secrète ambition est alors de concurrencer l’importante boulangerie de Los Angeles : La Brea Bakery. Il créé sa propre entreprise qui finalement échoue, mais l’idée reste intacte : “J’étais convaincu qu’il manquait une boulangerie digne de ce nom à LA.”
JC rêve de pains à l’ancienne, de campaillous, de ciabatta et de bonnes baguettes. Mais à 48 ans, il aspire aussi à donner du sens à son travail. “C’est à ce moment là que j’ai reçu un coup de fil de Homeboy Industries”, raconte-il, convaincu que rien n’est dû au hasard. “Au début, j’imaginais des types qui te braquaient avec un flingue à la moindre occasion”, se souvient-il, “mais je me suis bien trompé! Le père Greg, qui a fondé Homeboy Industries, a ce dicton “Rien n’arrête mieux une balle qu’un travail”, j’ai tout de suite compris quel était mon rôle.”
Le natif de Guigamp n’en revient pas : il avoue n’avoir jamais eu une main d’oeuvre aussi motivée. “La plupart de mes jeunes ont passé la moitié de leur vie en prison, ils sont déjà pères ou mères de famille et vivent constamment sous la menace de retourner derrière les barreaux. Tout ce qu’ils veulent, c’est s’en sortir”, explique Jean-Christophe, qui dit recevoir une sacrée leçon de vie de cette expérience qu’il vient à peine d’entamer. Et il a de l’ambition : faire de Homeboy Industries, qui est aussi un café où travaillent exclusivement des anciens membres de gangs, un endroit de référence en matière de boulangerie. “Je les fais retourner aux fondamentaux : finies les préparations déjà toutes prêtes. On fait nos pains et nos pâtisseries avec des oeufs, de la farine et du beurre.”
JC avoue que ce n’est pas facile tous les jours, comme un lundi où 10 des 40 employés manquaient à l’appel. Mais au final, la motivation est là, “et c’est 90% du travail”, assure-t-il. “Ce sont des jeunes qui ont un déficit énorme de confiance en eux, qui n’ont jamais reçu de compliments”, souligne-t-il se remémorant un épisode où il félicitait l’un de ses pupilles sur des croissants. “Mon élève était sur le point de pleurer”, se souvient-il, ému, “pour moi c’est la plus belle des récompenses.”
Homeboy Industries : http://www.homeboy-industries.org
Homeboy Bakery: 130 W. Bruno St. (at Alameda St.); Los Angeles, CA 90012
"Jacques Brel is Alive and Well and Living in Paris" à Burbank
Ce “théâtre musical” capture l’essence de l’oeuvre de Jacques Brel et révèle toute la puissance, l’espoir et la finesse de cet artiste qui aimait se transcender sur scène. “Passer la rampe” comme disent certains : Brel savait le faire. Chaque chanson était une histoire ; et son répertoire, son Histoire.
Des rêves oubliés, des maladresses, et surtout de la Joie : c’est ce qui vous attend au Colony Theater.
Quand ? Du Samedi 10 Avril au Dimanche 9 Mai – Previews les 7, 8 et 9 Avril à 20h.
Où ? The Colony Theater
555 N 3rd St – Burbank, CA 91502
Tarifs : $37.00 – $42.00 (tarifs étudiant, senior et de groupe disponible).
Preview Tickets : $20.00 – $25.00. Opening night avec reception : $50.00.
Pour plus d’information et pour réserver : http://www.colonytheatre.org/
Le French hero retrouvé
Il a fallu trois jours, mais ils y sont parvenus. Les limiers du New York Daily News ont retrouvé à Lyon le “French Hero” qu’ils traquaient. Il s’appelle Julien Duret et il était en vacances à New York. Les reporters américains l’ont retrouvé chez lui et interviewé par téléphone.
L’ingénieur de 29 ans se baladait le long de South Street Seaport avec sa petite amie quand il vit la fillette dans les eaux vaseuses. “J’ai été pris d’émotion. Tout s’est passé très vite. J’ai réagi très vite”, explique-t-il au New York Daily News. Au début, il pensait que c’était une poupée. “Ensuite j’ai compris que c’était un bébé.” Il a plongé dans l’eau à et a sorti la petite fille avant de la donner à son père. “J’ai cru que la petite était morte” confie-t-il au tabloïd américain. Elle était seulement inanimée sous le choc thermique, mais elle a récupéré très vite et est aujourd’hui en pleine forme.
Retourné sur le pier, Julien a été encerclé par la foule. Les promeneurs ont tendu au Français des vêtements secs. Quand il a vu que le père entrait dans une ambulance avec sa fille, il s’est engouffré dans le taxi. Le sauvetage est intervenu le dernier jour de son premier séjour à New York. Ce n’est que de retour à Lyon qu’il a réalisé que son acte de courage avait été remarqué. (Il fait la couverture du New York Daily News ce matin). “Je ne pense pas être un héros”, a-t-il confié au tabloid. “N’importe qui ferait la même chose. Je suis content d’avoir pu aider et que la famille soit réunie”.
Pas si égoïste, le patron de Cellfish
« A quoi ça sert, un email ? » s’est entendu dire Fabrice Sergent. C’était en 1992. Il rentrait d’un voyage aux Etats-Unis. Eberlué par sa découverte d’Internet, il cherchait à convaincre des investisseurs de l’intérêt de ce nouveau medium. Trois ans plus tard, avec le concours du groupe Lagardère naissait Club Internet, le premier fournisseur d’accès grand public en France. Aujourd’hui, le patron de Cellfish Media savoure un nouveau succès. L’agence qu’il a fondée voici six ans, toujours grâce au soutien de Lagardère, est aujourd’hui l’un des leaders du marketing mobile dans le monde. Elle emploie 250 employés et réalise plus de 100 millions de chiffres d’affaires repartis entre la France, l’Allemagne, les Etats-Unis et le Canada. Fabrice Sergent dirige le tout depuis New York, où il est venu s’installer avec sa famille en 2005.
Une nouvelle fois, il a fallu soulever des montagnes. Évangéliser collègues et amis. Convaincre que le téléphone mobile pouvait servir à autre chose qu’à passer des coups de fil. « Quelle solitude, d’entreprendre!, confie ce diplômé des Télécoms du haut de son grand bureau au 50ème étage de la tour Paramount, avec vue imprenable sur Manhattan. Mais c’est une bonne façon de contribuer à la société. »
Aussi loin qu’il s’en souvienne, Fabrice Sergent a toujours eu ça dans le sang. A dix ans, il commande une photocopieuse pour Noël et lance son petit magazine. A 12 ans, il monte un salon de la BD à Maisons-Laffitte. A 16 ans, il fait visiter les cabinets ministériels. Il adore la politique, dévore les journaux. Parce qu’ils combinent tout ce qu’il aime, il choisit de faire carrière dans les médias. “Je viens d’une famille qui a failli disparaître dans l’Holocauste. Aussi le maintien de la démocratie et la participation à la chose publique ont-ils une valeur considérable à mes yeux. »
Cette mission, Fabrice Sergent est convaincu de la remplir avec l’agence Cellfish Media. Ne vous fiez pas à son nom, un jeu de mot sur « égoïste ». Ni à son site Internet, sur lequel l’agence se propose d’aider les médias et les opérateurs de téléphonie mobile à “monétiser leur trafic”, c’est à dire envoyer de la pub sur votre petit “cellulaire”. Selon Fabrice Sergent, son rôle va bien au-delà : “A l’échelle mondiale, tout le monde ne possède pas d’ordinateur, mais le cellulaire est largement répandu. Grâce à ce medium, Internet touchera bientôt 100% de la population mondiale. En cela, j’ai la chance d’être dans un business qui peut réduire la fracture numérique, et améliorer la société.”
Preuve que le téléphone mobile, utilisé à bon escient, peut changer la donne, Fabrice Sergent évoque la « Mobile Giving Foundation », un consortium caritatif dont il est administrateur et dont Cellfish Media opère la plate-forme technique. Elle a levé des millions de dollars via textos après le tremblement de terre en Haïti en faveur d’une vingtaine d’ONG dont la Croix Rouge et l’association de WyClef Jean. « C’est un bel exemple de technologie solidaire », commente-t-il.
Mais quand on lui demande quelle est sa définition du succès, Fabrice Sergent cite d’abord sa famille. « Pour moi, réussir sa vie, c’est entre autres avoir la responsabilité et le talent d’élever des enfants, pour passer d’un projet individuel à un projet collectif. »
Son prochain défi pourrait être de venir en aide aux médias traditionnels, que bien malgré lui, les nouvelles technologies ont contribué à casser. « Je suis très inquiet de la paupérisation de contenu qu’engendre Internet, notamment dans le domaine des news. Cela donne une société mécanique. Nous devons nous mobiliser pour défendre le journalisme. Sans lui, il n’y a pas de démocratie. »
Natalie Massenet vend Net-a-porter
Elle est belle et désormais très riche. La française Natalie Massenet, fondatrice du site e-commerce Net-a-Porter a empoché environ 76 millions de dollars de la vente de son site au groupe de luxe Richemont. Le groupe suisse qui possède aussi les marques Cartier et Mont Blanc a acheté le 1er avril 67% des parts, portant la valeur de l’entreprise à quelques 533 millions de dollars.
Natalie Massenet a crée le site de marques de vêtements de luxe en Juin 2000 et Net-a-porter emploie aujourd’hui 600 personnes à New York et Londres. Entre 2008 et 2010, les ventes du site ont bondi de 84 millions à 183 millions. Elle va rester présidente de l’entreprise.
Mais qui est donc Natalie Massenet ? Fille d’une mannequin Chanel, elle a grandi à Paris et Los Angeles. Elle a travaillé comme éditrice pour le magazine américain WWD sur la côte Ouest. En 1993, elle rencontre le “prince charmant” au carnaval de Notting Hill, Arnaud, un Français, devenu depuis patron d’un hedge fund. Quelques mois plus tard, elle déménage à Londres et travaille comme éditrice de mode au magazine Tatler. Les lectrices veulent acheter les vêtements griffés qu’elles sont vus sur papier glacé. C’est là qu’elle a l’idée de les vendre en ligne.
En 2000, selon le journal britannique The Independent, elle n’arrivait pas à trouver des financement. Les fonds d’investissements lui disaient que les femmes ne feraient jamais du shopping en ligne. Natalie Massenet a cru en sa bonne étoile (en diamant).
Jeff Koons présente la nouvelle BMW Art Car à New York
Pour son retour aux 24 Heures du Mans, délaissées depuis 1999, BMW alignera une M3 « Art Car » décorée par l’artiste américain Jeff Koons. La firme allemande présentait ce mardi à New York une première esquisse du bolide, en présence de l’artiste lui-même, du pilote britannique Andy Priaulx et d’Alain Seban, Président du Centre Georges Pompidou.
Cette M3 « Art Car » est la 17ème voiture de ce genre. Il s’agit d’une belle tradition que l’on doit à Hervé Poulain, qui avait eu l’idée en 1975 de permettre à des artistes de renom d’exprimer leur talent sur des BMW de compétition. L’Américain Alexander Calder avait été le premier à s’essayer à ce nouveau concept, suivi en 1979 par Roy Lichtenstein et Andy Warhol. La M3 sera floquée du numéro 79 en hommage à la voiture de Warhol qui s’était classée sixième cette année-là.
Pour le président du Centre Georges Pompidou, Alain Seban, « les Art Cars et le centre Pompidou sont historiquement liés. Je suis heureux que nous écrivions ce nouveau chapitre ensemble.» Il a également rappelé que la première grande exposition de Jeff Koons avait eu lieu dans le centre culturel parisien, et que Madame Pompidou elle-même était une grande admiratrice de l’artiste. La voiture sera dévoilée au public le 2 juin dans le foyer du centre Georges Pompidou, pour une journée seulement. Le programme est ensuite chargé, après un détour par Munich, il faudra faire des essais pour les 24h du Mans.
Jeff Koons, qui sera présent pour assister à la course a tenu à préciser que s’il avait conçu une œuvre d’art, il n’en avait pas moins oublié que le but était aussi de gagner la course. « Ces voitures ne sont conçues que pour cela. Je veux que la team BMW remporte la course ». Pour le pilote Andy Priaulx, qui sera au volant de l’engin cet été, « une voiture qui est aussi jolie roule forcément bien »…Cela reste à confirmer. Pour savoir si la voiture est jolie, il faudra donc se rendre à Paris le 2 juin. Pour ce qui est de ses performances, rendez-vous les 12 et 13 juin 2010 pour les 24 heures du Mans.
Offre spéciale pour les lecteurs de French Morning
C’est un monument du théâtre français qui traverse l’Atlantique, pour la première fois. Sami Frey a lui-même mis en scène “Premier Amour”, qu’il interprète seul en scène. La pièce, écrite en 1947 par Samuel Beckett, en français, n’avait pas été jouée avant 1971. Sami Frey l’a reprise l’an dernier au Théâtre de l’Atelier.
Lire ici l’interview de Sami Frey sur French Morning.
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Premier Amour
Friday & Saturday, April 9 & 10 at 8pm
Florence Gould Hall
Visite originale et web site plagié
La rencontre entre Barack Obama et Nicolas Sarkozy n’a pas beaucoup intéressé la presse américaine, en tout cas pas autant que la presse française. Pour le New York Daily News, cette visite aura au moins permis aux deux présidents de prouver qu’ils s’entendent très bien, contrairement à ce que l’on pouvait entendre des deux côtés de l’Atlantique. Des thèmes plus importants que l’entente franco-américaine ont bien entendu été évoqués. Pour USA Today, la défaite des régionales n’a pas empêché «l’irrépressible Sarko de poursuivre un ambitieux programme international » en abordant avec le Président les questions autour de la régulation financière, et la situation de l’Iran et de l’Afghanistan.
Pour le New York Times, « Le président Nicolas Sarkozy a obtenu presque tout ce qu’il pouvait espérer de sa visite aux États-Unis cette semaine. (…) Avec des résultats faibles dans les sondages et une grande claque électorale aux régionales, M. Sarkozy avait besoin d’un coup de pouce. Et il a été accueilli comme un ami de longue date et de confiance à Washington. Lui et son épouse, Carla Bruni-Sarkozy, ont eu droit à un dîner privé avec les Obama, qui ne manquera pas de faire parler à Paris.» Cependant, le quotidien n’a pas oublié de noter les petites remarques du Président concernant la réforme de la santé dirigé par Obama. Certes si l’on est obligé d’admettre que la France a une longueur d’avance dans le domaine, « La France a besoin d’être plus qu’un pays donneur de leçons. » Quant à la question de l’Afghanistan, « M. Sarkozy a déclaré à plusieurs reprises qu’il soutenait fermement les efforts de l’OTAN en Afghanistan. (…) La meilleure façon de prouver que l’aide serait d’envoyer plus de troupes françaises au combat. »
Si Nicolas Sarkozy ne retient pas l’attention des médias américains, le buzz autour du nouveau site de l’Elysée a traversé l’Atlantique. « Après beaucoup d’anticipation et de fanfare, le nouveau design du site web de la présidence française, Elysee.fr, a attiré l’hilarité dans la twitto-blogosphère française car il s’agit d’une arnaque flagrante, une copie de WhiteHouse.gov, peut-on lire dans le San Fransisco Gate du 30 mars. Un farceur a presque immédiatement créé le site whiteelysee.fr, qui montre les deux côte à côte. » Pour le site Oh My Gov !, « Il est assez peu probable que cela se soit produit par accident. (…)Et c’est une bonne nouvelle pour Obama, comme dit l’adage, l’imitation est la forme la plus sincère de flatterie. »
Enfin, le prêtre du diocèse de Rouen, Jacques Gaimard, accusé d’actes de pédophilie il y a presque 20 ans, a reconnu les faits la semaine dernière. Les médias américains, dont FOX News, notent le double mouvement des évêques français, écrivant au Pape à la fois pour dénoncer les actes de certains prêtres et pour s’indigner que« les accusations de pédophilie aient été utilisées dans une campagne calomnieuse pour attaquer le pape.» Mais le site note également qu’ « il y a eu moins de cas signalés de maltraitance d’enfants par des prêtres en France que dans d’autres pays avec de fortes populations catholiques.» Le site d’ABC News rappelle en revanche que « la révélation du cas de Rouen aujourd’hui n’est que le dernier d’une vague d’allégations de violence sexuelle faite par les membres du clergé à travers la France et l’Europe ces dernières semaines”.
Avis de recherche
Ca pourrait être un scénario de film comme Hollywood en raffole. Samedi après-midi à New York, David Anderson et sa fille Bridgette visitaient le South Street Seaport, le long de l’East River. Il a fallu un moment d’inattention du père pour que le drame se produise: “Je l’ai quittée du regard pendant cinq secondes et à ce moment Bridgette est tombée à plus de 6 mètres dans l’eau gelée (4°C)”, a t-il expliqué au New York Daily News. Le papa poule a immédiatement sauté dans la rivière quelques secondes plus tard mais la fillette avait déjà la tête hors de l’eau grâce à un touriste français qui avait plongé quelques secondes plus tôt.
Ce héros très discret est aujourd’hui introuvable et recherché par les médias américains. En effet, après ce geste héroïque, il s’est engouffré dans un taxi sans s’être identifié ni auprès des secours ni à David Anderson. De la classe française, diriez-vous ? Les tabloïds new-yorkais ne vont pas jusque là, mais ils se sont pris de passsion pour l’affaire, relayés depuis lundi par les networks américains, dont le très populaire “morning show” de NBC. Le père de la fillette -qui se porte quant à elle à merveille- a fait savoir qu’il recherchait lui aussi le jeune homme pour lui dire sa gratitude. Le Daily News a lancé un appel à témoin (aucune récompense promise…). Pour l’heure les indices sont maigres. Une écoute attentive de la vidéo du sauvetage prise par un témoin révèle seulement le prénom du héros: Julien.
Si vous connaissez Julien, veuillez vous manifester auprès de French Morning. Tel: 646 290 7463. Email: [email protected].
"Yolande, you must learn english now!"
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=ibQJWN9Ljv4]
Projection du film suisse Cargo à USC
The School of Cinematic Arts de l’Université de Californie du Sud (USC) organise, en collaboration avec le Consulat Général de Suisse et Atlantis Pictures, une projection du film de science fiction suisse “Cargo”.
Réalisé par Ivan Engler et Ralph Etter, Cargo nous montre comment, après l’effondrement de la Terre, les hommes se sont réfugiés dans de petites stations spatiales surpeuplées. Leur seul espoir reste alors RHEA, une petite planète à cinq années lumière de la Terre. Au sein du vaisseau Kassandra, tout l’équipage est plongé dans un profond sommeil ; tout le monde sauf une jeune doctoresse qui, au fil du temps a de plus en plus la sensation de ne pas être la seule éveillée…
Un Q&A avec le réalisateur Ivan Engler suivra la projection.
Quand ? Mardi 6 Avril, à 19h00.
Où ? The Ron Howard Screening Room, RZC 111
3131 S Figueroa St, Los Angeles, CA
Gratuit. Ouvert à tous.
Pour réserver : http://cinema.usc.edu/about/events/event_20100325109557.htm