Le musée d’art de Fort Lauderdale présente une exposition d’art contemporain “With you I want to live : Gordon Locksley & George T. Shea Collection” jusqu’au 22 mars. Cette exposition rassemble une sélection d’œuvres appartenant à la collection privée de Gordon Locksley et George T. Shea, dont des créations des artistes français Blek le Rat et Raymond Hains. Blek le Rat est un “graffiteur pochoiriste”, mi artiste mi activiste, ayant largement contribué à faire connaitre le Street Art en France. Raymond Hains quant à lui est un artiste plasticien mort à Paris en 2005, co-fondateur du mouvement Nouveau Réalisme.
Museum of Art I Fort Lauderdale, One East Las Olas Blvd. Fort Lauderdale
Plus d’infos : (954) 525 5500, [email protected], moaflnsu.org
Deux artistes français à Fort Lauderdale
Cours de cuisine française
Pour préparer des bons petits plats entre amis ou en solitaire, le FIAF vous propose des cours de cuisine en français avec le Chef Eric. Maitrisez les spécialités de la cuisine française comme la soupe à l’ognion, le gratin dauphinois, la ratatouille niçoise ou encore la tarte tatin.
13, 20, 27 Mars
Adresse: Bal Harbor – Fort Lauderdale 618 SW 8 St Miami
Cours de 2 à 4 élèves.
Inscriptions: Eric [email protected] ou 954 336 0867
Les places sont limitées.
Hollywood fête la Saint Patrick
Les rues d’Hollywood vont se transformer en Festival Irlandais le temps d’une journée.
Dimanche 14 mars, pas moins de 50 sociétés se reuniront pour proposer aux amateurs, vins, bières, fromages, saucisses du monde entier et plats typiques Irlandais, au coeur d’Hollywood sur Sunset et Vine pour fêter la Saint Patrick.
Saint Patrick’s Day Festival
Dimanche 14 mars 2010, de 2pm à 7pm, au Taglyan Complex
1201 N. Vine Street, Hollywood, CA 90038
Tarif : $55 par personne et $100 pour 2.
www.stpattysfest.com
Jérôme Curchod, artiste et graphiste suisse-romand, expose à Los Angeles
Dès 1994, Jérôme Curchod a quitté la Suisse et s’est établi en Californie, au sein même de la Cité des Anges, où il travaille sur de divers et ambitieux projets.
Vous pourrez, dès Jeudi 11 Mars, dans ce fabuleux cadre qu’est The Ebell of Los Angeles, retrouver le travail de cet artiste renommé pour son talent et son sens de l’innovation.
Le Vernissage – Réception du 11 Mars (17-20h) sera ouvert au public.
Commissaire d’Exposition : Sonce Leroux
Quand ? Du 11 Mars au 02 Avril – Du Lundi au Vendredi, de 10h à 16h.
Où ? The Ebell of Los Angeles – 741 S. Lucerne Blvd., Los Angeles CA 90005
Pour plus d’informations sur l’œuvre de Jérôme Curchod : http://www.thebonusroom.com/
Réflexion sur le post-colonialisme à Columbia
Depuis les années 1990 et la chute des régimes communistes, ce que l’on appelle le «post-colonialisme» est devenu l’objet d’un débat intense. La Maison Française de l’Université de Columbia organise une conférence internationale et pluridisciplinaire, afin de s’interroger sur la trajectoire complexe de la notion de «post-colonialisme» et son rôle dans l’héritage politique, social et culturel du colonialisme français. Pour cela, l’université recevra le 26 mars des historiens, politologues, sociologues, théoriciens de la littérature, et philosophes venant de France, des Etats-Unis et de l’Afrique sub-saharienne.
Programme:
9h00: Introductory Remarks
Philip Watts (Columbia University), Emmanuelle Saada (Columbia University)
9:30 am-12: 00 AM: Translating Postcolonialism
Emilienne Baneth-Nouailhetas (CNRS-Université de New York), Hafid Gafaiti (Texas Tech University), Achille Mbembe (Wits Institute for Social and Economic Research), Françoise Vergès (Goldsmiths College, Université de Londres) Président: Souleymane Bachir Diagne (Université de Columbia )
1:00-3:00: Historiographical Moves
Romain Bertrand (Centre d’Etudes et de Recherches Internationales), Daho Djerbal (Université d’Alger-Bouzaréah), Pap Ndiaye (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales) Présidente: Emmanuelle Saada (Columbia University)
3:30 pm-5: 30pm: The Postcolonial between Literature and History
Doris Garraway (Northwestern University), Christopher L. Miller (Yale University), Mireille Rosello (Université d’Amsterdam) Présidente: Madeleine Dobie (Columbia University)
6: 00 h: Keynote Address
Gayatri Chakravorty Spivak (Columbia University)
Pour plus d’informations sur la conférence: http://www.columbia.edu/cu/french/maison/events/postcolonial
Kirikou et la sorcière à l'IFC Center
Dans le village de Kirikou, la sorcière Karaba fait régner la terreur : il n’y a plus d’eau et tous les hommes du village ont été enlevés. Le minuscule garçon n’est pas comme les autres, et décide d’aider les villageois et de comprendre pourquoi Karaba est si méchante. Kirikou et la sorcière est le premier long-métrage d’animation de Michel Ocelot. Pour la bande originale de ce film, le réalisateur a fait appel au chanteur sénégalais Youssou N’dour. Réalisé en 1998, le film a reçu plus de vingt distinctions dans les festivals internationaux dont le Grand Prix du festival du film d’animation d’Annecy.
Le samedi 20 mars à 10:30 et le dimanche 21 à 11:00, en anglais.
IFC Center : 323 6th Ave
Plus d’infos: http://www.gkids.tv/intheaters.cfm
John Gerassi raconte Sartre
Professeur de Science Politique, activiste et journaliste John Gerassi a publié le compte rendu de ses nombreux entretiens avec Jean-Paul Sartre, ami proche de ses parents. Le livre aborde les sujets : des mouvements révolutionnaires du milieu du 20ème siècle, la guerre civile espagnole, la Seconde Guerre Mondiale, le colonialisme et ce que signifie “être écrivain”.
Mercredi 24 Mars à 7.00pm
Maison Française de NYU
16 Washington Mews New York, NY 10003
"La Rumeur", dans les tabloïds américains
La rumeur aurait commencé sur Twitter, puis le Sun, avant de traverser l’Altantique à la vitesse de la lumière. Le New York Post et le Daily News se sont jetés sur l’os des prétendues liaisons entre Carla Bruni-Sarkozy et le chanteur Benjamin Biolay et Nicolas Sarkozy et la secrétaire d’État chargée de l’Écologie Chantal Jouanno. “Nic and Carla’s affairs are rocking France” , titre le New York Post dans sa fameuse «page 6» tandis que le Daily News écrit: « Mon Dieu : French president and wife having affairs ». Les deux tabloïds ne manquent pas de rappeler que « la monogamie ennuie » la first lady, selon ses dires. Si la rumeur a la vie belle à l’étranger (La Stampa italienne, le Telegraph), “No one cares” en France, selon le Daily News.
Les médias traditionnels français en prennent pour leur grade, sous la plume du journaliste du Daily News : « La plupart des grands médias restent éloignés de la rumeur parce que la vie personnelle du président est un sujet sensible et ils craignent de mettre leur poste en danger s’ils la reprennent». Comme en France, les médias traditionnels américains comme le New York Times n’ont pas repris la rumeur.
Summer Camp au Lycée Français : des jeux, de l’art et du vocabulaire
(Article partenaire) Pour les parents expatriés, les vacances d’été sont l’occasion idéale de rentrer au pays pour permettre aux petits de renouer avec la culture française. Mais il n’est pas toujours possible de passer deux mois en France chaque année…
Du 22 juin au 10 juillet, le Lycée Français de New York propose un programme d’immersion en français dans son campus ultramoderne de Upper East Side, facilement accessible depuis l’ouest de Manhattan en bus, depuis downtown Manhattan et Brooklyn avec la ligne Q, et depuis Queens avec les lignes N, R, 7 ou 6.
Le programme est ouvert aux enfants de 3 à 7 ans. Tous les niveaux sont acceptés : les enfants n’ayant aucune notion de français sont également les bienvenus.
Que vous souhaitiez permettre à votre enfant de continuer à approfondir son vocabulaire dans la langue de Molière pendant l’été ou simplement lui offrir une introduction ludique à la langue et à la culture française, le Summer Camp du Lycée Français répondra à vos attentes avec sa vaste sélection d’activités organisées et conduites par des animateurs français ou francophones.
Chaque semaine, votre enfant aura l’occasion de rencontrer et de jouer avec d’autres enfants originaires du monde entier, tout en développant ses capacités en français grâce à des jeux, chansons, poésies et autres activités, le tout au sein des locaux du Lycée Français et en profitant de sa cour de récréation, sa salle de musique et sa grande salle de sport.
De nombreuses activités artistiques inspirées d’artistes français et francophones seront également proposées pour les “campeurs”, qui auront notamment l’occasion de s’essayer aux mimes et aux marionnettes. Au menu également : ateliers cuisine avec la cheffe Sylvie Berger ou encore théâtre pour les enfants de 4 ans et plus.
Pour assurer des activités adaptées à l’âge de votre enfant, le Summer Camp proposera 3 parcours : le Camp Éveil pour les enfants de 3 ans, le Camp Découverte pour les petits de 4 à 5 ans et enfin le Camp Exploration pour les plus grands de 6 à 7 ans.
Les inscriptions sont ouvertes pour l’édition 2020 du Summer Camp au Lycée Français.
Bénéficiez d’une réduction de $50 en tant que lecteur de French Morning en vous enregistrant avant le 1er avril et en utilisant le code FRANCEFM.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
L’ultime escale de « La Jeanne » à New York
Un porte-parole de la Marine nationale a indiqué mercredi à French Morning que la Jeanne d’Arc, le porte-hélicoptères le plus prestigieux de la flotte française, allait accoster à New York du 31 mars au 5 avril dans le cadre de la dernière campagne de son histoire. En effet, le célèbre bâtiment, qui a formé au cours de ses annuelles « Campagnes d’application » des milliers d’officiers de Marine depuis sa mise en service en juillet 1964, sera définitivement désarmé mi-2010.
La précédente escale de « La Jeanne » à New York avait eu lieu en début janvier 2008. Le navire transportait alors plus de 10 000 livres (dictionnaires, romans et bande dessinées) dont 7 000 destinés aux élèves des programmes bilingues de New York, le reste ayant été envoyé aux écoles de la Nouvelle-Orléans dévastées par l’ouragan Katrina en 2005.
L’opération sera renouvelée cette année, précise Fabrice Jaumont, attaché à l’éducation à l’Ambassade de France, qui évoque le chiffre de 5 000 livres pour les programmes d’immersion bilingue, les after-schools en Français de l’association EFNY (Education française New York), et le programme Héritage. Comme il y a deux ans, des élèves du programme bilingue de l’école publique Jordan L. Mott dans le Bronx participeront à la remise des livres à bord de « La Jeanne ». La cérémonie, qui aura lieu le 31 mars, sera suivie d’une réception pendant laquelle les invités pourront visiter le bâtiment et dialoguer avec les marins.
Pour cette dernière mission, le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc sera accompagné de la frégate légère furtive Courbet. Outre New York, les deux navires mettront le cap vers plusieurs ports du continent africain, d’Amérique latine, d’Espagne et d’Allemagne, sans oublier une ultime escale à Rouen, ville marraine de « La Jeanne », avant de gagner Brest en mai.
Williamsburg s’offre son programme bilingue
Avec les beaux jours arrivent les bonnes nouvelles. Les parents qui poussent depuis mars 2009 pour l’ouverture d’un programme d’immersion bilingue français-anglais à Williamsburg (Brooklyn) ont enfin reçu gain de cause. Léa Joly Sloan, Toby Oppenheimer et Josée Bienvenu ont annoncé que l’école publique PS84 José De Diego avait officiellement donné son feu vert pour accueillir, dès la rentrée 2011, une classe bilingue de niveau K « avec une possibilité de 1st Grade », mettant fin à des mois de doute à la suite d’un changement de direction à l’école.
Dès la rentrée 2010, l’école pourrait également ouvrir un programme after-school en Français comme il en existe déjà dans de nombreuses écoles publiques new-yorkaises, et intégrer, avec le soutien de l’Ambassade de France, des « événements culturels français » dans son curriculum.
« Nous sommes incroyablement enthousiastes de ce développement et avons hâte de travailler avec la directrice Rodriguez », indiquent les parents dans un communiqué.
Pour l’heure, les initiateurs du programme conseillent aux parents dont les enfants entreront en K en 2011 de les inscrire en Pre-K à PS84 avant la deadline du 9 avril prochain. L’école ayant le statut de « magnet school », les inscriptions ne sont pas soumises aux obligations de « zoning » : les enfants d’autres districts que celui de l’école peuvent donc déposer un dossier (téléchargeable ici). « En plus du fait que l’école a un très bon Pre-K, il est très important pour les parents de manifester leur intention de rejoindre l’école dès maintenant ».
PS84 devient ainsi la 7eme école publique new-yorkaise à accueillir un programme d’immersion bilingue, la deuxième à Brooklyn après PS58 à Carroll Gardens.
Pour plus d’informations :
Contacter Léa Joly Sloan à [email protected]
PS84 : 250 Berry Street Brooklyn , NY 11211 – (718) 384-8063
Des rappeurs de La Courneuve au pays du « Yes We Can »
Au départ, il y avait le pari un peu fou de l’artiste texan Monte Laster: faire venir un groupe de jeunes rappeurs de La Courneuve, où Monte vit et travaille, aux Etats-Unis. En 2008, l’élection de Barack Obama lui donne l’excuse parfaite. Et puis, il y a eu la rencontre, décisive, avec Muriel Quancard. Cette productrice française, à l’origine avec d’autres de la Biennale d’Art contemporain à Harlem qui devrait avoir lieu en 2012, cherchait des artistes en résidence pour une série de collaborations artistiques en préparation de l’événement.
Le 4 mars dernier, le voyage de nos huit courneuviens et de leurs accompagnateurs a pris fin. Retour au 9-3, des images plein la tête: un « hug » entre un étudiant et son professeur au Pratt Institute de Brooklyn : « On aurait porté plainte en France » ; des photos au World Trade Center aux côtés de policiers… souriants : « IM-PO-SSIBLE chez nous » ; Ou encore Times Square sous la neige : « On avait les pieds en glaçon » se souvient Houssam, le seul danseur de Our Better Angels – le nom donné au groupe en référence à un discours d’Obama.
Pendant deux semaines, l’une passée à New York et l’autre à Washington, nos jeunes rappeurs n’auront pas chômé. Parmi les temps forts, une rencontre avec Abiodun Oyewole, pionnier du rap US; un concert devant 40 ambassadeurs francophones à Washington. Une visite de la Maison-Blanche et de « Ground Zero », avec pour guide Lolita Jackson, rescapée des deux attentats contre le World Trade Center (en 1993 et 2001).
Et puis, il y a eu les Polo Grounds, un « project » d’Harlem. Une révélation pour les jeunes des « 4 000 », cité que Nicolas Sarkozy avait juré de nettoyer au Kärcher en 2005. « A Harlem, on rénove. Chez nous, on détruit, observe Ihab, alias B-Ghetto, faisant allusion aux destructions de barres HLM en France. C’est une grande différence qui enrichit Harlem et qui nous, nous détruit car détruire coute plus cher que rénover. »
Il ajoute : « Chez nous, on est tiré vers le bas. Si tu as une belle voiture, ton frère va peut-être te la brûler car il n’en possède pas. Ici, les gens sont tranquilles. Il y a un certain amour, un échange. Pas de voiture qui brûlent, pas d’arrachage de sacs…»
Quand on lui demande si, selon lui, il est plus facile d’être jeune de banlieue que jeune de « project », il est moins sévère: « C’est difficile pour tout le monde. A la Courneuve comme ici, les jeunes de couleur sont victimes de préjugés. Le plus difficile est de se battre pour sortir du lot.»
Dans l’exploration de la différence, le choc culturel a parfois été trop dur à encaisser. Monte Laster se souvient : « Quand on est arrivé à DC, personne ne voulait sortir du bus car ils avaient l’impression d’être dans un quartier d’affaires et qu’il n’y aurait rien à voir. Ça m’a surpris car en tant qu’Américain, je connais le Capitole, la Maison Blanche, etc (…) Parfois, ils ne réalisaient pas l’ampleur de ce qui leur arrivait. Avant le concert pour les 40 ambassadeurs à Washington (ndlr, dans le cadre de la remise du prix de la Francophonie), ils regrettaient qu’il n’y ait que 40 personnes ! Mais c’est plutôt attachant.»
Pour les organisateurs, le contrat est rempli. «C’est un projet complexe qui résonne à différents niveaux : artistique, intellectuel et humain. Les meilleurs moments sont ceux qui ont permis la collision de tout ça, affirme Muriel Quancard, citant notamment la rencontre avec Abiodun Oyewole, pape du rap américain. Les jeunes sont capables d’analyser les choses sous un angle que je n’aurais pas considéré. » Pour Monte Laster, l’objectif était de créer « des connections » entre le groupe et des personnalités influentes dans leur milieu. « Quand il y a une possibilité de contact direct, les choses avancent beaucoup plus vite, souligne-t-il. Ces jeunes ne peuvent plus dire ‘Nous n’avons pas eu cette chance’. A eux de décider maintenant ce qu’ils vont en faire. Ils ont entre seize et dix-huit ans. Ils ont le temps».
« A New York, j’ai réalisé que dans tu faisais la vie par tes réflexions, tes réactions, ton sourire, savoir quand parler fort ou pas, analyse Ihab. Ma mère me l’avait appris mais je m’en rends compte que maintenant. Il faut que je lui rende la monnaie de ce gros billet qu’elle m’a donné à mon enfance.»
Leur seul regret : ne pas avoir pu rencontrer Barack Obama. « Je veux lui dire ‘bravo’ pour ce qu’il a fait et lui souhaiter ‘bon courage’ pour l’avenir, glisse Houssam. Et : ‘recevez nous la prochaine fois !’»
(Photos: Joanna Maclennan)
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