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Maison Disco revient avec une soirée «French Riviera» à Brooklyn

Le collectif Maison Disco sera de retour le samedi 17 juin à l’Avant Gardner (Kings Hall) à Brooklyn, pour une soirée sur le thème « French Riviera ».

Trois DJs vous feront danser sur le meilleur de la French House dans un décor luxuriant inspiré de la Côte d’Azur. Aazure sera le premier aux platines à 10pm avec une playlist de classiques intemporels et de créations originales aux sonorités disco et disco house. Il sera suivi à 12am par Ÿas, DJ et producteur basé à Los Angeles, qui enflammera le dancefloor sur des sons électro. Le Parisien Orson, figure connue des nuits new-yorkaises, terminera la soirée de 2 à 4am.

Imaginées l’année dernière, les soirées Maison Disco rendent hommage au mouvement de la « French Touch » créé en France dans les années 1990 par des groupes comme Daft Punk, Cassius et Breakbot, et à son héritage actuel avec des artistes comme Yuksek, Myd et Gesaffelstein. L’objectif du collectif est également de faire découvrir des DJs talentueux.

Tickets en pré-ventes à partir de 26,78$ disponibles ici.

https://www.instagram.com/p/Cso3xAVvxRU/

Pourboires: Les nouvelles règles de l’art de tiper à New York

Avant, tout était plus simple. On laissait entre 15 et 20% de pourboire, selon son humeur et le sourire du personnel. L’arrivée des écrans tactiles a tout changé. Désormais, chaque consommateur est très fréquemment incité à tiper, même pour les achats les plus anodins, comme… un croissant. La pandémie avait poussé les New-Yorkais à verser des pourboires plus généreux, mais la période Covid désormais derrière nous, les consommateurs ont réduit leur contribution alors que les restaurateurs aimeraient que l’on reste sur les mêmes niveaux. Selon des données de la société de logiciels de gestion de restaurant Toast, les New-Yorkais tipent désormais moins que la moyenne nationale (18,7 contre 19%). La Grosse Pomme se situe… au 45e rang des États américains pour la générosité des pourboires. Comment tiper correctement en 2023 ?

Au restaurant: 20%

Lors d’un repas pris dans un restaurant, il est généralement conseillé de laisser entre 15 et 20% du montant de l’addition en pourboires. « Ce montant change avec le temps, précise Patricia Napier-Fitzpatrick, la fondatrice de The Etiquette School of New York et l’animatrice du compte Twitter NewYorkManners. Il y a quelques années, 15% était considéré comme acceptable. Récemment, l’habitude était plutôt de 20%. Mais ces derniers mois, face à l’inflation, on est plutôt entre 22 et 25%. On peut considérer que si vous êtes capables de sortir entre amis pour aller au restaurant, vous devez être en mesure de tiper quelques points de plus. » Les statistiques, relayées par plusieurs médias américains, ont toutefois montré que face à l’envolée des prix, les New-Yorkais étaient de plus en plus nombreux à tiper autour de 15%, plutôt que 20%.

À emporter ou à livrer: on peut tiper

Il est socialement accepté de ne laisser aucun pourboire lors d’une commande à emporter dans un restaurant. Ceci d’autant plus que la plupart des commandes passent désormais par des applications, limitant le contact humain avec les employés et déculpabilisant le fait de ne laisser aucun pourboire. Pourtant, Patricia Napier-Fitzpatrick conseille quand même de laisser un petit quelque chose : « Normalement, on devrait laisser 10% de la commande. Car la réalisation des plats a quand même nécessité un certain effort. » Idem pour la livraison : 10% !

Coffee Shop: au choix

Là, les choses se gâtent. Pour certains, hors de question de laisser un pourboire pour avoir appuyé sur un bouton ou servi un cookie. Pour d’autres, c’est un service comme les autres qui doit être récompensé. « Cela dépend beaucoup de la situation, tranche Patricia Napier-Fitzpatrick. 10% me semble correct pour les boissons du quotidien. Sur un café à 4$, cela donne 40 cts. Si vous allez tous les jours au même endroit, vous serez également encouragés à tiper, car vous allez discuter avec le barista. Mais tout le monde n’a pas les moyens d’être généreux, cela dépend vraiment de la situation de chacun. »

Au supermarché: c’est non!

Certains lieux, les deli-groceries par exemple, qui proposent à la fois la réalisation de sandwiches ou de plats et la vente de marchandises, incluent d’office la proposition d’un tip. « Si vous achetez un soda ou des un paquet de bonbons, c’est ridicule de tiper, estime notre experte. Ce sont des ventes qui n’incluent aucun service particulier, le pourboire ne se justifie pas. »

Taxi: Normalement, on tipe…

Les habitués des taxis jaunes se rappellent avoir longtemps laissé un pourboire au chauffeur. « Normalement, c’est 20% », rappelle Patricia Napier-Fitzpatrick. Cependant, là aussi, le développement du numérique a quelque peu affecté nos habitudes. Uber, par exemple, propose de laisser un pourboire à la fin de la course. Chacun jugera selon ses moyens et la qualité du service. Mais beaucoup ne découvrent la possibilité de tiper que lors de la course suivante, lorsqu’il ouvrent à nouveau l’application, rendant plus difficile la possibilité de laisser un pourboire.

Les autres services: 20%, c’est la règle

Il est d’usage de récompenser les autres services par des tips de l’ordre de 20%. « Pour quelque service que ce soit, la manucure, le coiffeur, ou encore le guide touristique, vous devez laisser 20% », insiste la directrice de The Etiquette School of New York. Toutefois, un sondage de creditcards.com, datant de l’an dernier, a relevé que seulement 66% des Américains versaient un tip à chaque visite chez le coiffeur. Et seulement 12% pour les employés de maison. « Je dis aux personnes de mon école d’avoir toujours un peu de cash sur eux, des billets de 5 ou 10$ pliés indépendamment, que l’on puisse glisser discrètement à quelqu’un qui vous a rendu un service, un doorman qui vous a commandé un taxi par exemple, ou un chauffeur de bus lors des trajets longue distance, ajoute Patricia Napier-Fitzpatrick. N’hésitez pas à laisser de petits pourboires aux personnes que vous voyez tout le temps, comme votre doorman ou à votre coffee shop : ils vous connaissent, vous voient passer avec des sacs de shopping ou autre, et savent très bien si vous vous en sortez financièrement ou pas. Je dis toujours aussi que dans le doute sur le montant à donner, choisissez toujours, si vous pouvez vous le permettre, l’option la plus haute. »

À Miami, le PSG ouvre sa troisième boutique aux États-Unis

Les fans américains du Paris Saint-Germain trépignent d’impatience. Après avoir implanté une boutique à Los Angeles en 2021, puis à New York l’année dernière, le club de football de la capitale française poursuit son expansion commerciale aux États-Unis et jette désormais son dévolu sur la Floride. Le troisième point de vente des États-Unis, niché sur Lincoln Road, l’artère piétonne de Miami Beach, a été inauguré dimanche 28 mai.

« Nous sommes excités à l’idée d’ouvrir une boutique dans une ville avec laquelle nous entretenons une relation de longue date, puisqu’elle a vu naître la première PSG Academy aux États-Unis », lance fièrement Fabien Allègre, le directeur de la diversification de la marque au Paris Saint-Germain. « Ce centre de formation, qui reprend la méthodologie d’entraînement du club parisien, a permis de tisser des liens au niveau local, que nous allons renforcer avec ce point de vente ». Une ouverture qui s’inscrit dans le cadre du contrat de merchandising et de distribution d’une durée de dix ans signé en 2020 avec la firme Fanatics, le leader mondial du merchandising sportif sous licence. 

Sur plus de 100 mètres carrés, cette nouvelle boutique propose un large choix de maillots, casquettes et accessoires, avec une gamme complète de vêtements Nike et Jordan, ainsi que des produits dérivés en collaboration avec des designers locaux. La toute première collection capsule est signée Esteban Cortázar, qui est originaire d’Amérique du Sud. « Nous sommes très fiers de ce twist “Paris Latino” qui manquait à notre collection, souligne Fabien Allègre. C’est un beau clin d’œil puisque l’Amérique latine fait partie de notre ADN depuis longtemps. Nous avons vu évoluer presque tous les meilleurs joueurs sud-américains. »

Et comme le Paris Saint-Germain ne compte pas s’en arrêter en si bon chemin, une certaine Brigitte Bardot pourrait nous chanter « Jamais trois sans quatre ». Le PSG de Kylian Mbappé prévoit en effet d’ouvrir une quatrième boutique au pays de l’Oncle Sam, plus précisément à Las Vegas, d’ici le mois de juillet prochain.

«C’est quoi la France?», la plateforme qui explique la culture française aux jeunes expats

Gaëlle Bourgeault goûte à l’expatriation en 2015. Elle suit alors son mari à Taïwan, avec deux garçons de 8 et 11 ans dans les valises. « Le climat, la culture, les écoles… À tous niveaux, ça a été un immense choc » confie la Française. Les trois premiers mois s’avèrent ainsi très « difficiles ». Et l’une des plus grandes difficultés que la jeune femme ressent, c’est de se « retrouver à s’occuper de la maison et des enfants après vingt ans à travailler ». 

Rapidement, cette spécialiste en marketing rejoint une marque de grande distribution française installée sur place. Mais après trois ans de collaboration, l’antenne locale ferme et Gaëlle Bourgeault se retrouve sans travail. C’est à ce moment-là que lui vient l’idée de monter sa propre start-up. Son constat de départ : « Malgré une scolarité en section française d’école internationale, mes garçons cherchaient de plus en plus des mots de vocabulaire en français. Ils ouvraient de gros yeux quand j’utilisais certaines expressions et manquaient de références culturelles. Par exemple, ils ne savaient pas ce qu’était un marché de Noël ! ».

Des vidéos ludiques pour les enfants francophones

Gaëlle Bourgeault commence par explorer le Web à la recherche d’outils pour combler les manques. « Je n’ai pas trouvé grand chose et me suis aperçue que nous étions nombreux dans cette situation ». Avec un mari informaticien et deux adolescents pour tester ses idées, elle décide de se lancer dans la réalisation de courtes vidéos explicatives pour les enfants. Un succès familial qui l’encourage à développer son concept pour les 6-12 ans. La plateforme « C’est quoi la France ? » est née.  L’objectif ? Expliquer la France aux petits francophones du monde entier. Et aussi « permettre la transmission car nous ne sommes pas toujours conscients, en vivant à l’étranger, que l’on passe à côté de beaucoup de choses ». 

© C’est quoi la France ?

Gaëlle Bourgeault identifie d’abord dix thèmes essentiels à la culture française : les personnages (« que l’on ne découvre pas dans le cadre scolaire »), les inventions, la gastronomie, les codes culturels, le vocabulaire, les expressions idiomatiques, les proverbes, l’éducation civique, la géographie et les monuments. Elle définit ensuite des sujets, comme « ça veut dire quoi avoir l’air commode » ou « c’est qui Louis Pasteur ? ». Et d’ajouter : « mes enfants sont une source d’inspiration incroyable. J’ai une longue liste de questions à traiter ! ».

Faire voyager la culture française

Basées sur des recherches approfondies et l’écriture de scripts validés par un professeur des écoles et un professeur de français, les vidéos éducatives arrivent par mail tous les samedis. Deux mascottes, Alice et Tom, animent les trois minutes d’images. Quant aux textes, écrits façon bande dessinée, ils soutiennent la lecture et la prononciation. À la fin, des questions permettent d’engager des discussions avec les parents. « J’essaie de ne pas être trop genré, trop cliché et surtout d’amuser ! » précise Gaëlle Bourgeault dont les cibles principales sont les familles francophones installées à l’étranger (expatriés, couples binationaux…) et les institutions françaises (écoles, tuteurs, AEFE, FLAM…)

Si l’entrepreneuse a fait germer l’idée de sa plateforme dès 2019, c’est seulement en janvier 2022 qu’elle l’ouvre officiellement. Après l’épidémie de Covid et un incubateur de six mois spécialisé dans l’entreprenariat au féminin (Willa). Depuis, elle a vécu une impatriation en région parisienne et a reçu en mars dernier le Trophée Éducation des Trophées des Français de l’étranger, remis par le CNED. « Un beau tremplin pour rencontrer des intervenants spécialisés » explique t-elle. La plateforme compte aujourd’hui une cinquantaine de clients, mais Gaëlle Bourgeaut, vise les 5000 clients pour pouvoir en vivre. Déterminée,  elle compte bien relever sa mission : faire voyager la culture française au-delà des frontières.

L’exposition Warhol à la Brant Foundation à NY

La Brant Foundation, située dans un merveilleux bâtiment datant de plus de 100 ans en plein coeur d’East village, expose jusqu’au 30 juillet des œuvres d’Andy Warhol, artiste de premier plan de la scène artistique new-yorkaise d’après-guerre. C’est dans les années 1960 que le jeune collectionneur d’art nommé Peter Brant a commencé à acquérir des créations de l’artiste émergent. Durant des décennies, il a constitué une collection d’œuvres d’Andy Warhol, devenu à la fois son ami et l’un des artistes les plus renommés de l’ère moderne.

Thirty Are Better Than One

Le titre de l’exposition, « Thirty Are Better Than One », est tiré de l’œuvre éponyme qui représente 30 images réduites et sérigraphiées de la Joconde de Léonard de Vinci, montrant l’intérêt aigu de Wahrol pour la répétition mécanique et l’excès d’images.
Une grande partie des collections Brant est exposée, plus de 100 œuvres de l’artiste, des premiers dessins et photos intimes aux sérigraphies et sculptures – le mur de Polaroids, à l’entrée du bâtiment, invite notamment à retrouver tous les protagonistes exposés que vous reconnaissez.

Puis vous prendrez l’ascenseur, direction le 4e étage, pour admirer certaines des dernières œuvres de l’artiste avant sa mort en 1987, y compris sa vaste série de 1986 centrée sur « La Cène » de Léonard de Vinci. Sans oublier, avant de continuer la visite cette fois en descendant les escaliers, de découvrir, au fond de la pièce, le bâtiment baigné de lumière qui fait totalement rêver.

Organisée chronologiquement, de bas en haut vous allez découvrir les premières acquisitions du mécène, à savoir les fameux dessins de la soupe Campbell’s, ou encore le portrait de Marilyn, véritable muse de Warhol.

Des séries cultes aux œuvres méconnues

Warhol a commencé dans les années 60 à travailler au sein du mouvement Pop Art et a développé ce qui est aujourd’hui son style le plus remarquable : la technique de la sérigraphie photographique. Vous découvrirez au sein de l’exposition certaines de ses œuvres d’art les plus immédiatement identifiables comme les immenses portraits de Mao, ou encore les emballages Brillo. Mais on retrouve aussi des œuvres moins connues comme une partie de la série « Death and Disasters » avec « Most Wanted Men No. 5 » et « 12 Electric Chairs », ou cette toile monumentale réalisée avec de l’urine et de la peinture métallique.

L’immensité du bâtiment ajoute quelque chose de plus à la visite : cette ancienne station de Con-Ed a hébergé l’atelier du célèbre artiste Walter De Maria de 1980 à 2013 avant son rachat par Peter Brant et sa transformation en un espace grandiose d’exposition. Un must-see absolu !

Les 6 spectacles à voir à Broadway en ce moment

L’été arrive à grands pas et avec lui, son cortège de visites à New York. Famille, amis, tous n’auront qu’une seule envie: aller voir les meilleurs shows à Broadway. French Morning a sélectionné pour vous les six spectacles à succès du moment, et il y en a pour tous les goûts.

A Doll’s House

À peine entré, une vision : Jessica Chastain, habillée en tenue sombre et assise bras croisés sur une chaise, qui tourne autour de la scène. Peu à peu, les autres personnages prennent place, notamment son époux Torvald (Arian Moayed, qui joue l’investisseur Stewey dans la série « Succession »). C’est dans un décor très épuré que commence la pièce d’Amy Herzog, A Doll’s House, qui date de 1879. Jessica Chastain y joue une épouse et mère de trois enfants, qui semble avoir une vie aisée et joue le jeu d’infantilisation de son mari. Peu à peu, elle révèle néanmoins un lourd secret et se met à chercher sa voie, et à se libérer de ses carcans, tout comme les autres femmes de la pièce. Les dialogues se font majoritairement sur ces chaises, dos à dos, et les objets mentionnés sont inexistants. Une proposition astucieuse, car le public peut se concentrer uniquement sur le texte, encore si actuel près de 150 ans après son écriture. Une reproduction juste et pleine de tension, grâce au jeu impeccable de Jessica Chastain et de ses pairs.

A Doll’s House – Hudson Theatre – 141 West 44th St. Tickets ici

Life of Pi

Ce show, qui a connu un grand succès à Londres, vient d’arriver dans la Grosse Pomme. Il raconte l’épopée d’un petit garçon échoué sur un radeau en pleine mer, accompagné d’un tigre du Bengale. Girafe, zèbre, hyène, chèvre, papillons… La production est impressionnante et tous les bruitages – dont les rugissements du tigre – sont réalisés en temps réel par des marionnettistes, qui ont même gagné le prix du meilleur second rôle à Londres, une grande première. Une magnifique composition d’un grand réalisme et qui aborde la résilience, les choix et ce qui lie l’humain et l’animal.

Life of Pi – Gerald Schoenfeld Theatre – 236 W 45th St. Tickets ici

The Sign in Sidney Brustein’s Window

L’autre show des stars hollywoodiennes du moment. Oscar Isaac et Rachel Brosnahan partagent l’affiche de cette pièce des années 60, qui met en scène un artiste en difficulté, qui refuse de s’investir en politique malgré les demandes de son ami et de sa femme, une actrice en mal de castings, dans leur appartement du West Village. Le mouvement pour les droits civiques des Noirs américains est en plein essor à New York, et les discours politiques s’entremêlent avec les déclarations enflammées de cette relation tumultueuse. Cette œuvre de Lorraine Hansberry, première femme afro-américaine à avoir écrit un show pour Broadway, est à replacer dans le contexte de cette époque tendue de l’histoire récente américaine.

The Sign in Sidney Brustein’s Window – James Earl Jones Theatre – 138 West 48th St. Tickets ici

Fat Ham

Ce remix du classique Hamilton version barbecue familial dans le Bronx est la petite perle de fraîcheur de ce printemps à Broadway. Juicy doit venger la mort de son père, qui a été tué par son frère, lequel vient de se remarier avec sa mère. La pièce revisite le scénario shakespearien et son accent dramatique, mais avec pour ambition de dénoncer les cycles de la violence comme source des maux de notre société, en particulier chez les Afro-américains. Cette fois, les personnages choisissent la douceur et une forme de happy ending qui laissent les meilleurs espoirs sur l’avenir de notre civilisation.

Fat Ham – American Airlines Theater – 227 W47th St. Tickets ici

Some Like it Hot

Tout comme le film mythique de 1959 de Billy Wilder avec Marilyn Monroe, la comédie musicale raconte l’histoire de deux musiciens pendant la Prohibition, témoins malencontreux d’un règlement de compte mafieux et poursuivis par ces nouveaux ennemis. Ici, les thématiques de genre et de race sont omniprésents : deux acteurs principaux sont noirs, les deux héros se déguisent en drag-queens pour passer inaperçus, ils intègrent un groupe de musique de femmes, et l’un d’eux se découvre non-binaire. La musique jazzy donne un aspect moderne à ce show qui a reçu le plus de nominations avec 13 Tony Awards cette année.

Some Like It Hot – Shubert Theatre – 225 W45th St. Tickets ici

&Juliet

Que se passe-t-il quand on mixe une histoire dramatique culte, des chansons pop et un scénario d’un écrivain de sitcom ? Cette comédie musicale en format jukebox saura ravir les petits comme les grands, à coup de tubes de Britney Spears, Katie Perry et Pink, délivrés avec subtilité et humour au long de l’histoire. Un bonbon plein d’esprit et de second degré pour bien commencer l’été.

&Juliet – Stephen Sondheim Theater – 124 W43rd St. Tickets ici

Joy Poirel, une Française au cœur des plus grands succès de films d’animation à Los Angeles

Arrivée à l’âge de deux ans aux États-Unis, suivant un père ancien CEO dans de grandes maisons de luxe, et une mère passionnée de mode et d’art, Joy Poirel est aujourd’hui Co-Présidente de la Production et Productrice Exécutive chez Illumination, l’un des plus grands studios d’animation au monde, où elle participe à la création de succès planétaires, ainsi de « Tous en Scène », en passant par « Moi, Moche et Méchant » (« Despicable Me »), « Les Minions », « Super Mario Bros » et « Migration », son film fétiche, dont la sortie est programmée fin décembre aux États-Unis.

Avant l’animation, la musique

« J’ai grandi aux États-Unis, fait mes classes à l’école américaine avant un retour choc en France à l’âge de 16 ans, tout en gardant en tête l’idée, un jour, de rentrer chez moi, raconte Joy Poirel. J’ai toujours évolué sans plan de vie, sans études particulières, mais avec le fantasme d’aller vivre à New-York et d’y faire ma vie. Alors après le bac, un stage en poche, je me suis installée dans Alphabet City, ai vécu mon moment avant de retourner à Paris par amour et de me lancer dans la musique, jazz et trip-hop, ma première passion. »

Intermittente au début des années 2000, on lui confie un premier job dans la société de production d’Edouard Baer, Les Films en Cabine. « Mes premiers pas dans le monde de l’audiovisuel, poursuit-elle. Rapidement, mon anglais courant m’a ouvert des portes. On m’envoyait sur tous les tournages de campagnes de publicité à l’étranger jusqu’à un coup de fil de Mac Guff Ligne (ndlr, studio basé à Paris et dédié à la fabrication des longs-métrages d’animation, alors remarqué pour « Azur & Asmar », « Chasseurs de Dragons »…). Embauchée comme interprète, je ne connaissais strictement rien au milieu et me suis finalement laissée aller. »

Premier succès avec «Moi, Moche et Méchant»

Séduite immédiatement par le métier et le talent des dessinateurs et des designers du studio, elle prend la direction de l’ « Art Dept », le département consacré à l’art, et dirige sa première équipe de créatifs sur la production de « Moi, Moche et Méchant », le film qui enregistra plus de 540 millions de dollars de recettes au box-office. « Un monde fascinant, où je me retrouvais entourée de beauté, de génie, de créativité en permanence. Une machine incroyable où chaque aventure d’équipe engage pour deux à cinq ans de travail. »

Aussi époustoufflé par la force créative des Français, Chris Meledandri, producteur de cinéma s’étant illustré chez 20th Century Fox et Blue Sky Studio (avec notamment « L’Âge de Glace », « Robots »…) et fondateur-CEO du studio d’animation Illumination, choisit naturellement la France pour créer son studio. Il trouve avec Mac Guff Ligne sa perle, et y produit « Moi, Moche et Méchant », son premier film sous l’enseigne Illumination. Le succès est retentissant, et en 2011, Mac Guff Ligne devient Illumination Mac Guff. « Le feeling est tout de suite passé, et deux ans après avoir commencé l’aventure, Meledandri m’embauchait à Los Angeles. »

Entre LA et Paris

Débarquée à Santa Monica en 2010, le retour aux États-Unis sera de courte durée. « J’ai eu du mal à m’acclimater, le job en marketing ne me réjouissait pas autant que le travail avec les équipes des films, et je décidais finalement de retourner en France, avec la grande chance de pouvoir ré-intégrer le studio parisien. J’ai enchaîné dans le département de l’animation sur “Moi, Moche et Méchant 2” puis “Minions, puis avec mon premier poste de Directrice de Production avec “Tous en scène”. » Le succès est à nouveau au rendez-vous, avec plus de 640 millions de dollars de recettes. La personnalité de la jeune femme, son franc-parler et son anglais parfait séduisent le grand boss qui la convainc de retourner à Los Angeles en 2018, la nomme Co-Présidente de la production aux côtes de deux de ses collègues parisiens, et lui ajoute le rôle de Productrice exécutive deux ans plus tard.

« Avec du recul, je réalise que ma culture et ma personnalité française ont forcément joué un rôle dans ma carrière, confesse Joy Poirel. J’ai pour habitude de dire ce que je pense, de ne jamais avoir peur d’être directe, je défends les artistes et mes incroyables équipes de production bec et ongles, milite pour la diversité et la curiosité sans bornes, des traits de personnalité conjugués au bon goût français, qui m’ont probablement aidé à me faire remarquer. »

Désormais épanouie dans sa vie californienne, connectée tous les jours de 7am à 12pm avec le studio parisien, Joy Poirel a trouvé dans cette double vie, son équilibre. En parallèle de sa passion pour les films d’animation, la co-Présidente de la production d’Illumination cultive l’art de vivre à la française. Elle vient d’emménager dans le quartier de Silver Lake, s’est trouvée un groupe d’amis proches, « des expatriés comme moi, et des personnalités que je n’aurais sans doute jamais rencontrées à Paris” et rêve de mille projets. « Je ne sais pas de quoi se ferait demain, je ne fais pas de plan sur la comète. L’art me passionne par-dessus tout, et la positivité des Angelenos me pousse à aller au-delà de ma timidité, et à continuer de rêver. »

Accord franco-américain sur la durée des visas E

Bonne nouvelle pour les futurs demandeurs de visas E. Leur durée de validité va passer prochainement de 25 à 48 mois (quatre ans). Le député des Français d’Amérique du Nord, Christopher Weissberg a précisé, ce mercredi 24 mai, avoir bon espoir que l’accord entre la France et les États-Unis sera formalisé « avant l’été », même si aucune date n’a été avancée pour le moment. « Je suis rassuré sur le fait que ça peut aller assez vite. Les deux côtés travaillent bien », confie-t-il.

Le député avait annoncé la nouvelle de l’allongement dans un communiqué le vendredi 19 mai, confirmant des informations qu’il avait données à French Morning en avril. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a aussi partagé l’information lors d’un déplacement aux États-Unis la semaine dernière.

En attente d’une date

« On n’ouvre pas encore le champagne, mais on le met au frais », résume Sylvain Perret, fondateur d’Objectif USA, une société qui accompagne les entrepreneurs et les investisseurs dans leurs démarches de demande et de renouvellement de E-1 et E-2. La question sur les lèvres de ses clients est désormais « quand » cette nouvelle durée sera mise en œuvre. « Ils sont tous contents, mais maintenant ils attendent. Ils ne veulent pas passer à l’ambassade des États-Unis avant que l’extension ne soit mise en œuvre. Il ne faut que ça dure trop longtemps ! ». En effet, seules les demandes de visas formulées après l’entrée en vigueur de l’accord seront concernées.

Avec cet allongement, entrepreneurs et investisseurs souhaitant s’installer aux États-Unis gagneront en sérénité et en stabilité. Le raccourcissement des visas E-1 et E-2 de cinq ans à quinze mois (avant d’être ramené à vingt-cinq mois) s’était accompagné de tracas administratifs supplémentaires et de dépenses de renouvellement plus fréquentes pour les demandeurs. Ce rabotage surprise, visant uniquement les Français, avait découlé d’un décret signé par Donald Trump en mars 2017 qui avait enjoint au Département d’État d’entreprendre une révision mondiale des accords de réciprocité pour les visas non-immigrants. Lors de cet examen, des décalages avaient été observés entre les régimes français et américain.

Négociations sur la réciprocité

En effet, les investisseurs et entrepreneurs étrangers voulant venir en France bénéficient d’un visa de long séjour valide pendant un an qui donne ensuite lieu à l’octroi quasi-systématique d’un titre de séjour « Passeport talent » d’une durée de quatre ans. Soit cinq ans au total. Mais les Américains se sont focalisés sur le première étape d’un an. Emmanuel Macron a mis le sujet sur la table lors de sa visite d’État à la Maison-Blanche en décembre dernier.

D’après le député Weissberg (Renaissance), l’administration française « s’est engagée à mettre en œuvre un canal privilégié pour l’octroi et le renouvellement des visas destinés aux investisseurs et entrepreneurs étrangers » en contrepartie de l’extension. Concrètement, il sera plus facile pour les Américains d’obtenir un rendez-vous en préfecture afin d’obtenir le titre de séjour de quatre ans.

Le voyage au cœur du 3e Festival du film en français de San Diego

C’est un rendez-vous qui monte en puissance au fil des années. Du dimanche 11 juin au mardi 13 juin, le Festival du film en français de San Diego réunira amoureux du cinéma et de la culture française pour trois jours de fête au sein de l’imposant cinéma The Lot, à La Jolla. 200 personnes sont attendues par l’Alliance Française de San Diego, à l’origine de l’événement, pour cette troisième édition placée sous le signe du voyage.

Double anniversaire

Tapis rouge et photographes au Lot, à la Jolla, lors de la précédente édition du Festival du film français de San Diego, en 2022. © Alliance française de San Diego.

« Avec ce thème, nous célébrons un double anniversaire : les 150 ans du Tour du monde en 80 jours de Jules Verne, l’un des fondateurs des alliances françaises, et les 140 ans de notre réseau, qui rassemble 830 chapitres dans le monde dont 122 aux États-Unis », se réjouit Julie Ripoll, la directrice du chapitre de San Diego. Pour la première fois, le festival aura lieu à 100% en présentiel, après ses débuts contraints par la pandémie. « Nous avons sélectionné des films francophones qui nous font du bien et nous procurent des émotions que l’on n’a pas depuis son canapé, poursuit-elle. Nous voulons donner envie aux gens de retourner dans les salles. »

Le festival démarrera en fanfare avec la cérémonie d’ouverture, dimanche 11 juin, à 4:30pm. « Une fête en elle-même, du cinéma et de la culture française » s’enthousiasme Julie Ripoll. En tenue chic, les participants fouleront un red carpet et poseront devant le step and repeat. Confortablement installés dans les fauteuils en cuir inclinables du Lot, ils débuteront leur voyage en Tunisie, avec le court-métrage « Cendres »(Lewis Martin Soucy et Mehdi Ajroudi, 2021) avant de s’envoler dans l’espace avec « L’Astronaute » de Nicolas Giraud, diffusé pour la première fois aux États-Unis.

En 2023, les participants à la soirée d’ouverture du festival pourront déguster les pâtisseries du chef Clément Le Déoré, installé à San Diego. © Alliance française de San Diego.

 Les festivités se poursuivront dans le restaurant du cinéma et son joli patio par un cocktail suivi d’une soirée dansante. Autour des desserts de Clément Le Déoré, « l’un des meilleurs pâtissier de San Diego », vante Julie Ripoll, et d’une coupe de champagne, les cinéphiles pourront échanger avec Julie Duhaut-Bedos, la consule de Los Angeles, l’actrice Laura Weissbecker, marraine du festival, ou encore le producteur américain Clay Epstein, qui diront quelques mots.

Discussion avec l’actrice Laura Weissbecker

Ouverte à tous, la soirée est « relativement chère » reconnaît la directrice de l’Alliance française : 185$ le billet (145$ pour les membres), en vente ici. « Cela permettra de financer des programmes d’apprentissage du français, une langue en recul à San Diego », justifie-t-elle. Le reste du festival est toutefois plus abordable : 26,5 $ (pop-corn inclus) pour assister au film canadien « Le Plongeur », de Francis Leclerc, à 6:30pm le lundi 12 juin au Lot. Même chose pour découvrir « Mascarade », de Nicolas Bedos, mardi 12 juin à 18:30pm. Des projections précédées de courts-métrages, repérés par le journaliste Benoît Clair au Nikon Festival et disponibles gratuitement en ligne

La rencontre avec Laura Weissbecker, mardi 13 juin, de 4 à 6pm au Lot, est un rendez-vous à ne pas rater (gratuite, sur inscription). L’actrice alsacienne, qui vit à Los Angeles depuis dix ans, dédicacera son livre Comment je suis devenue chinoise et parlera de son dernier film, Covid 19-Ground Zero, réalisé par Mustafa Ozgun (disponible gratuitement ici sur la plateforme Tubi).

Avec beaucoup de finesse, elle y incarne le combat déchirant d’une infirmière, en première ligne face au virus qui asphyxie New-York. Un film haletant qu’elle a co-écrit en quelques semaines et tourné à l’été 2020 à Paris, entre deux confinements. « Incarner Jessie, une femme malade, a été psychologiquement difficile, confie-t-elle. Je suis allée chercher des choses que j’avais vécues et je me suis même rasé la tête ! » La discussion s’annonce passionnante.

Julien Hatton (Londres): Capitaliser sur ses points forts plutôt que travailler ses points faibles

Vous vous êtes déjà demandé pourquoi vos amis français vous trouvent hilarant alors que vos amis chinois ne comprennent pas vos blagues ? Ou encore pourquoi vous réussissez à faire des affaires avec les Mexicains, mais absolument pas avec les Anglais ? La réponse réside sans doute dans les différences culturelles qui influencent notre manière de communiquer.

Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’accueillir Julien Hatton, un entrepreneur français basé à Londres. Et dans cet épisode, nous explorons son parcours en mettant l’accent sur les différences culturelles, que ce soit dans le monde des affaires ou celui des relations amicales entre Anglo-saxons et Français.

Alors qu’il termine ses études de marketing à l’âge de 23 ans, Julien Hatton crée BuzzNative avec son ami d’école, Maxime, dans le cadre d’un concours étudiant de création d’entreprise. Huit ans après, le dirigeant a envie de tenter de développer son entreprise hors de France. Il fait alors le choix de s’installer à Londres et y découvre combien les attentes, les normes et les valeurs, qui régissent les interactions professionnelles et amicales, sont très différentes entre les deux cultures.

Le livre dont Julien Hatton parle dans l’épisode est « Comment t’as fait » paru chez Vuibert en février 2023.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

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[Vidéo] Comment rester, étudier et travailler aux US après un visa J-1?

Rodrigue Colaianni, expert en visa J-1 et F-1, a expliqué lors de ce webinaire aux détenteurs de visa J-1 et à leurs employeurs qu’il existe une solution innovante pour prolonger leur collaboration pendant une durée de 2 à 4 ans.

Il a également présenté un nouveau programme qui permet d’obtenir un MBA financièrement abordable tout en travaillant en entreprise et sans avoir besoin d’être sponsorisé par un employeur. Il a expliqué les principes de « Day One CPT » (curriculum practical training) et « OPT » (optional practical training).

Nous avons également abordé avec Rodrigue les dernières annonces du département de l’immigration américaine sur le « Premium Processing » qui permettent d’accélérer le processus de changement de visa sans quitter le territoire américain.

Visionnez le replay sur YouTube

Contacter Rodrigue
? Rendez-vous en ligne : https://educonnectusa.appointlet.com/s/educonnect-usa
? Email : [email protected]

Santé mode d’emploi: Le rôle du pharmacien aux États-Unis

Tous les mois, Isabelle Guglielmi, pharmacienne et fondatrice du blog santé Ameriksanté, nous explique ce que l’on trouve en pharmacie aux États-Unis et le système de santé américain.

Vous avez, certainement, été comme moi, bien décontenancée quand vous avez franchi pour la première fois, le seuil d’une pharmacie américaine. Vous vous êtes peut-être aussi demandé quel était le rôle du pharmacien que vous aperceviez au fin fond de la pharmacie. Et vous vous êtes peut-être senti bien seul dans les rayons de médicaments, situés bien souvent après les chips, les cartes d’anniversaire et les cosmétiques. Il est vrai que la pharmacie américaine n’a rien à voir avec la pharmacie française.

Devenir pharmacien aux États-Unis

Pour devenir pharmacien aux États-Unis, il faut obtenir le diplôme de pharmacien (PharmD). Il s’obtient après avoir suivi une école de pharmacie. Elle est accessible après un bachelor degree de 3 à 4 ans, ou alors suite à une préparation de deux ans qui s’inscrit directement dans le cursus de l’école de pharmacie. Il faudra donc, au minimum, 6 ans d’études pour être diplômé. Une fois le diplôme obtenu, le candidat devra passer un examen reconnu au niveau national, le North American Pharmacist Licensure Exam (NAPLEX) et le Multistate Pharmacy Jurisprudence Exam (MJPE), pour être licensié (licensed) dans l’État où il compte exercer. Le parcours n’est donc pas simple.

Si vous avez un diplôme étranger, il existe une passerelle pour faire valider son diplôme. Mais attention, il faudra aussi passer un examen, valider son niveau d’anglais et réaliser un stage. Une fois, la précieuse équivalence obtenue, il faudra aussi obtenir sa license dans l’État où vous allez exercer.

Le chemin de votre prescription (pour ceux qui arrivent)

Quand le médecin prescrit un médicament, il commence par vous demander quelle est votre pharmacie. Il envoie la prescription par voie électronique à la pharmacie mentionnée. Le pharmacien reçoit la prescription et prépare le médicament. Il doit en effet, le plus souvent compter les gélules ou comprimés pour fournir le nombre exact prescrit. Quand vous arrivez au comptoir de la pharmacie, cela peut être déjà prêt. Mais le pharmacien devra aussi vérifier la facturation qui se fera en fonction de votre assurance. Le médecin indique aussi si la prescription peut être renouvelée ou pas.

Rôle principal du pharmacien

Dans les pharmacies de ville, le pharmacien aux États-Unis a plusieurs rôles. Le premier et principal consiste au contrôle de ce que le médecin prescrit, avant de délivrer le médicament, tout en s’assurant que ce qu’il délivre est bien ce qui a été prescrit. Il sera donc le pont entre le médecin et le patient.

Il est là aussi pour conseiller et informer sur le médicament prescrit. En effet, dispenser le mauvais médicament ou donner des instructions d’utilisation incorrectes peut avoir de graves conséquences pour le patient. Le pharmacien peut également informer sur les effets secondaires communs (par exemple pour la somnolence et la conduite), les mises en garde (en cas de consommation d’alcool par exemple).

Le pharmacien peut aussi être amené à vérifier les éventuelles interactions entre les différents médicaments prescrits, surtout si ceux-ci sont prescrits par différents médecins. Il pourra aussi faire le lien entre vous et le médecin, en cas de renouvellement de votre prescription.

Mais le rôle du pharmacien ne s’arrête pas là car il peut être amené à faire des vaccinations, comme celle de la grippe, du COVID etc…

Le pharmacien peut aussi être spécialisé et, à ce titre, peut aider les patients à mieux gérer une maladie chronique, comme le diabète, en donnant des conseils. Il peut aussi aider au management du stress ou à l’arrêt du tabac.

Ce que le pharmacien ne fait que trop rarement

Le pharmacien ne donnera pas toujours de conseils concernant les médicaments dits OTC (over the counter), c’est à dire les médicaments vendus dans les rayons de la pharmacie ou du supermarché. Sa plus grande peur est en effet, de vous donner un conseil qui pourrait entraîner un effet secondaire, ou alors de vous faire passer à côté d’un diagnostic en vous conseillant un médicament. Cela pourrait le rendre passible de poursuites judiciaires.

Ce que vous pouvez lui demander cependant, est de vous donner des conseils concernant les éventuelles contre-indications, interactions médicamenteuses avec votre traitement prescrit etc …

Pour trouver des conseils pharmaceutiques, vous pouvez aussi vous diriger vers le site AmerikSanté et plus particulièrement, la partie, Automédication, où je vous donne des conseils ciblés.

Conclusion

Il est évident, que le pharmacien aux États-Unis semble moins accessible qu’en France. On le voit souvent derrière le comptoir, en train de compter des gellules pour préparer les prescriptions envoyées par le médecin. On le voit aussi souvent au téléphone, en conversation avec un médecin pour obtenir des renseignements supplémentaires ou alors avec les assurances pour revoir certaines modalités de tarification. Mais le pharmacien, avec sa formation, est en mesure de vous donner des conseils concernant vos prescriptions, mais aussi les médicaments en vente libre. N’hésitez pas à lui demander conseils sur les produits. Et en cas de doute, consultez votre médecin pour ne pas passer à côté de quelque chose de plus grave.

Références : Sinha HK. Role of pharmacists in retailing of drugs. J Adv Pharm Technol Res 2014;5:107.