Pour jouer les compositions de Ravel, la maison française de la New York University recevra la violoncelliste Caroline Stinson, la violoniste Nurit Patch et la pianiste Priya Mayadas.
Né le 7 mars 1875 au Pays Basque, Maurice Ravel est connu dans le monde entier pour son lyrisme et sa féerie, la maîtrise de ses paroxysmes, l’équilibre subtil entre la limpidité et la sensualité dans chacune de ses oeuvres. La plus connue d’entre elle est sûrement le Boléro, composée en 1928.
Le 8 mars à partir de 7:00pm à la Maison française de la NYU
Prix: $20.; $10 pour les étudiants
Réservations: 212-998-8750; [email protected]
Maurice Ravel célébré à la NYU
Molière vu d'Amérique
A quel point Molière est-il connu aux États-Unis?
Craig Baldwin: Molière est assez connu des adeptes du théâtre car ses pièces sont fréquemment jouées aux États-Unis. C’est un auteur également souvent étudié en classe de littérature au lycée (high school) et à l’université (college). Mais surtout, je pense que les traits de la société du XVIIe siècle dont se moque Molière sont très actuels, peut-être plus que jamais! Les caractères et les situations sont étonnamment reconnaissables pour un public américain contemporain. Comme tout bon texte, les pièces de Molière gagnent en pertinence et significations au fil du temps. Et, bien sûr, elles restent incroyablement drôles!
Ellen Orenstein: Craig a résumé tout ce que je voulais dire. Je n’avais encore jamais monté Molière auparavant mais je l’ai joué en tant qu’actrice, avec beaucoup de plaisir. En fait, je jouais Madame Pernelle (mère d’Orgon dans Tartuffe) et je me suis éclatée!
Qu’est ce qui vous intéresse dans le personnage de Tartuffe?
Ellen Orenstein: Tartuffe est un personnage fascinant car c’est un merveilleux escroc. Il est habile et charmeur, il a été capable de convaincre un homme intelligent à qui tout réussi. Il a obtenu la confiance et l’amitié d’Orgon. Il a presque réussi à s’en sortir. L’hypocrisie est le thème principal de la pièce – et, nous l’espérons, de notre production.
L’Avare est une pièce satirique qui dénonce, notamment, l’obsession de l’argent. Est-ce le message que vous voulez transmettre au public?
Craig Baldwin: Quand j’ai lu la pièce, j’ai réalisé, avec stupéfaction, à quel point Molière semblait parler directement de notre situation actuelle, l’Amérique de 2010. Nous sommes au milieu d’une crise financière sévère et cela affecte des millions de familles à travers le pays. Il est certainement juste de dire que les Américains sont obsédés par l’argent, mais c’est aussi une des grandes forces du pays. Quel que soit son parcours, chacun a l’opportunité de réussir et de gagner de l’argent – le rêve américain fait tellement partie de notre culture! Si vous travaillez dur, vous serez récompensés. Mais cette crise a quelque peu ébranlé ce rêve. Il y a beaucoup de peur et de défiance. Des femmes et des hommes qui travaillaient dur ont perdu leur emploi, hypothéqué leur maison et ont du mal à subvenir aux besoins de leur famille. Les gens se serrent la ceinture, les entreprises souffrent et beaucoup de familles sont détruites par des problèmes d’argent. En regardant Molière disséquer la manière dont l’argent sépare les familles, vous vous demandez combien de familles dans le pays sont confrontées à la même situation. Et, bien entendu, Molière le fait avec humour, ce qui rend le message encore plus percutant.
Comment avez-vous conservé en anglais l’humour et le mordant de Molière?
EO: Pour Tartuffe, nous avons choisi l’excellente traduction de Ranjit Bolt. C’est contemporain sans perdre la poésie du texte de Molière.
CB: L’humour transcende le temps et les cultures. Bien sûr, il y a certaines références que j’ai dû actualiser, des changements mineurs comme des noms de personnes et de lieux pour que le public comprenne. Mais le plus grand obstacle à franchir était de trouver un équilibre entre fidélité au texte original et fluidité de diction. Le langage était plus important au XVIIe siècle. Les gens devaient faire très attention à leur façon de s’exprimer. Une parole malheureuse pouvait détruire leur réputation. La rhétorique et l’éloquence faisaient partie de leur éducation. Nous n’insistons plus autant sur le langage. Nous pardonnons l’imprécision et souvent, ce que nous ne disons pas est plus important que ce que l’on dit. J’ai essayé de trouver une traduction qui retienne ce sens de la précision dans la façon de s’exprimer, sans que cela paraisse guindé et archaïque. Ce n’était pas facile et j’ai fini par adapter moi-même une traduction.
Avez-vous lu les pièces en français?
EO: Non, et je ne suis pas sûre que cela aurait été utile. Si j’avais travaillé avec des acteurs francophones, j’aurais, bien sûr, lu le texte original et peut-être même intégré du français dans la production.
CB: J’aurais aimé pouvoir le faire! Malheureusement, mon français n’est pas assez bon. J’ai lu toutes les traductions anglaises que j’ai pu trouver afin de saisir toutes les nuances du texte. Toutefois, la pièce sera jouée en anglais donc, de toute façon, il fallait nous éloigner du français. J’ose espérer que Molière aurait apprécié notre version!
The Performing Arts Center, Purchase College, 735 Anderson Hill Road, Purchase, NY.
–The Miser (L’Avare): les 11, 13, 14, 19 et 20 mars.
–Tartuffe: les 12, 13, 18, 20 et 21 mars.
Achat des tickets par téléphone: (914) 251-6200 ou par internet: www.artscenter.org
Prix des places: $17,50 ($12,50 pour les seniors).
Deux continents, un langage: l'art
Ils se sont rencontrés lors d’un match de foot organisé par des amis communs. C’était il y a deux ans, à Central park. Les artistes-peintres Sybille Mathiaud, française, et Robert Aitchison, américain, exposent aujourd’hui ensemble leurs toiles, à New York, dans un espace prêté par un ami designer.
Le thème de cette exposition: la nature et ses paysages. Les grands espaces ciselés des parcs naturels américains pour elle. La densité de la jungle bolivienne pour lui. Souvenirs de voyages. Deux univers si lointains rapprochés là, deux opposés qui se répondent et s’équilibrent soudain.
Aucune concertation dans leur travail. Chacun a peint de son côté de l’Atlantique, à des milliers de kilomètres. Un socle : l'”admiration” et le “respect” sans borne pour le travail de l’autre. Et cette surprise lors de l’accrochage des tableaux : “on s’est aperçu que tout se tenait, que c’était cohérent”, s’enthousiasme Sybille.
La jeune Française a traversé l’Atlantique pour l’occasion. À Paris, elle donne des cours de peintures à des adultes. New York c’est un peu chez elle aussi: elle y a vécu pendant deux ans il y a une dizaine d’années.
C’est lors d’un voyage de Robert à Paris, l’année dernière, que l’idée d’une exposition commune a germé. Le temps de tout organiser et de trouver un lieu. Le projet de deux amis, et l’esthétique comme langage commun.
“La poésie du paysage” au 220 Atelier
220 W. 30th St. Bet. 7th & 8th Av.
Sybille Mathiaud : www.sybillem.com
Robert Aitchison : www.robertaitchison.com
Photo: Andrew T. Foster
L’histoire extraordinaire des Justes du Chambon
Pendant l’occupation nazie, cinq mille villageois des Cévennes ont caché près de cinq mille Juifs dans leurs fermes, pensions et écoles, après leur avoir donné de nouveaux noms et de faux papiers. Aucun n’a été dénoncé. Les réfugiés venaient des quatre coins de France, après avoir entendu dire que dans cette « Montagne Protestante », ils seraient enfin en sécurité.
Le documentariste Pierre Sauvage, né Juif dans une ferme du Chambon en 1944, œuvre depuis plusieurs années pour faire connaître cette histoire un peu oubliée.Le président Barack Obama a parlé du Chambon l’année dernière lors d’une commémoration de la Shoah à Washington, mais en France peu de gens sont au courant de cet épisode de résistance collective.
« Je sais que mon film est très peu vu en France, alors qu’il circule pas mal aux Etats-Unis, où il est diffusé dans les universités et les écoles», explique Pierre Sauvage, qui vit à Los Angeles depuis 1971. Au moment de sa sortie, la chaîne américaine PBS a passé le long-métrage en prime time ; à la télévision française, il a été montré en plein milieu de la nuit.
M. Sauvage explique ce peu d’attention par le fait que la France laïque a du mal à rendre hommage à des héros croyants, à une communauté soudée autour de la foi. En effet, l’identité protestante, ainsi que la mémoire des persécutions anti-huguenotes, est essentielle pour comprendre les actions des villageois de la région. Lors d’un sermon proclamé peu après l’armistice de 1940, les pasteurs du Chambon avaient demandé à leurs fidèles de résister, « d’opposer à la violence exercée sur leur conscience les armes de l’Esprit. »
Après la guerre, les réfugiés ont quitté le Chambon, et les habitants du plateau sont restés discrets. Leurs actions n’ont été reconnues publiquement en France que bien des années plus tard. Dans « Les Armes de l’Esprit », lorsque M. Sauvage demande à une habitante pourquoi elle a pris tant de risques pour sauver des Juifs, celle-ci hausse les épaules et répond : «Je sais pas… on était habitués», avant de détourner les yeux. «Pour eux, il n’y avait vraiment rien d’autre à faire que ce qu’ils ont fait » explique le réalisateur. « J’ai mis longtemps à comprendre que ce qui comptait dans cette histoire, c’était ce haussement d’épaule.»
Avant de se réfugier dans les Cévennes, les parents de Pierre Sauvage avaient demandé de l’aide à Varian Fry, un jeune Américain à la tête d’une opération de sauvetage de Juifs à Marseille. Fry n’avait pas pu aider la famille Sauvage, mais à partir de 1940, son équipe a permis à 2 000 Juifs et réfugiés politiques, dont Marc Chagall et Hannah Arendt, de fuir l’Europe occupée. Depuis plusieurs années, c’est sur cet autre Juste que M. Sauvage prépare un documentaire. Des extraits du film seront montrés lors de la rétrospective, et une sortie en salles est prévue pour 2011.
Museum of Jewish Heritage
Rétrospective Pierre Sauvage du 17 au 21 mars.
36 Battery Place, New York
“http://www.mjhnyc.org/
Fondation Chambon http://www.chambon.org
Exposition “Gaze” les portraits post Ingres
Jusqu’au 5 Avril, vous pourrez retrouver une sélection de peintures, soigneusement retenues pour l’influence qu’Ingres a pu exercer sur leur auteur. Du début au milieu du 19ème siècle, Ingres a en effet joué un véritable rôle qui transparait sur nombre d’œuvres réalisées durant les époques Impressionniste et Postimpressionniste.
L’exposition tente également de sonder les évolutions plus violentes qui ont secoué l’Art du Portrait, avec l’apport de grand Maîtres tels Modigliani, Picasso ou Duchamp.
Jusqu’au 5 Avril au Norton Simon Museum,
411 West Colorado Boulevard, Pasadena, CA 91105
(626) 449-6840
Plus d’informations : http://www.nortonsimon.org/gaze-portraiture-after-ingres
World Golf Championship
Depuis plus de 40 ans, le Doral Golf Resort & Spa est l’hôte de ce tournoi de Golf, conçu à l’origine par Dick Wilson, et accueillant chaque année les meilleurs joueurs du monde. Il s’agit également d’un évènement où divers organismes de bienfaisance bénéficient de l’appui de grands joueurs de golf et de généreux supporters. L’année dernière, le tournoi avait récolté 1.4 million de dollars au profit d’œuvres de charité.
Pour plus d’informations : http://www.doralresort.com/Golf/WorldGolfChampionship.asp
Angélique Kidjo au Knight Concert Hall
Originaire du Bénin, Angélique Kidjo fut découverte il y a 20 ans à Paris par le fondateur jamaicain d’Island records, Chris Blackwell. Elle chante dans ses 4 langues natales, le français, l’anglais, le fon, langue du Bénin, et le yoruba, langue nigéro-congolaise. Elle sera à Miami, où elle a enregistré son premier album, ce vendredi 5 mars au John S. and James L. Knight Concert Hall à partir de 8:00pm.
John S. and James L. Knight Concert Hall, 1300 Biscayne Blvd
Offre spéciale pour les membres de l’Alliance Française et les étudiants: http://www.afmiami.org/EventListing0310.htm
Cantona, Chéreau à l'affiche de Miami International
Cette 27ème édition fait honneur à Eric Cantona. Looking for Eric, le film de Ken Loach, avec le plus philosophe des anciens footballeurs, a été sélectionné pour la soirée d’ouverture le 5 mars. Présenté lors du dernier festival de Cannes, le film raconte l’histoire d’un fan de Manchester United demandant de l’aide à son coach spirituel, Eric Cantona, qui n’est en fait qu’une hallucination, afin de reprendre sa vie en main.
Les autres films attendus: The Girl with the Dragon Tattoo (Millenium, d’après le best-seller mondial de Stieg Larsson) ou encore l’australien Samson & Delilah, l’histoire de deux adolescents aborigènes qui tentent leur chance dans la grande ville. Deux exemples qui donnent une idée de l’ambition des organisateurs du festival (l’université Miami Dade): donner leur chance à des oeuvres rarement ou jamais vues sur les écrans américains.
Parmi les autres tricolores présents, on trouve un habitué du festival, Michel Gondry. Le réalisateur de “Be kind, rewind” présente L’épine dans le cœur, un portrait de sa tante, institutrice dans les Cévènnes. Patrice Chéreau sera lui en compétition avec Persécution, avec Charlotte Gainsbourg et Romain Duris. Le réalisateur de La Reine Margot, raconte l’histoire d’une double persécution dans un triangle amoureux. Daniel, 35 ans, interprété par Romain Duris, tombe sur un inconnu qui va le considérer comme “l’homme de sa vie”, cet homme ne cessera alors de le suivre où qu’il aille. De son côté, Daniel sort avec Sonia (Charlotte Gainsbourg) depuis trois ans et la persécute à sa manière, lui réclamant toujours plus.
A l’affiche également, le film franco-autrichien Lourdes. Sylvie Testud y joue le rôle de Christine, une jeune femme en fauteuil roulant, visitant comme des milliers d’autres la ville de Lourdes dans l’espoir d’une guérison miraculeuse. Réalisé par l’autrichienne Jessica Hausner, Lourdes a reçu le prix du meilleur film au festival de Vienne en 2009 et attend toujours une sortie dans les salles françaises.
Retrouvez le programme complet.
Café des Sciences: traiter les eaux par UV
L’idée est d’abord née à Boston: depuis 3 ans, la communauté scientifique francophone de Cambridge se réunit une fois par mois pour discuter sciences et technologie, partager des expériences, susciter des échanges.
Le service Sciences & Technologie du Consulat de LA a décidé de reprendre le concept en janvier dernier. Le fonctionnement est le même: un chercheur français présente un principe scientifique, un procédé, puis échange avec la salle. La conférence est donnée en français et est ouverte à tous, étudiants, scientifiques, particuliers.
Pour cette deuxième édition, Franck Roy, de la Société Delta UV (spécialisée dans le développement et de la vente des lampes à UV pour le traitement non-chimique) vient parler du traitement de l’eau par Ultraviolets (UV).
Quand: jeudi 4 mars 2010 à 5:30pm.
Où: Consulat Général de France à Los Angeles, 10390 Santa Monica Blvd, suite 410 (4e étage), Los Angeles. Tel : (310) 235 3212.
L’entrée est libre et gratuite
Pour les réservations veuillez contacter Thomas Biedermann (attaché scientifique adjoint),
Pour tout renseignement sur le café des sciences http://www.consulfrance-losangeles.org/spip.php?article755
Nicolas Chartier, la course aux Oscars d'un producteur pressé
Nicolas Chartier n’a jamais autant porté de smockings de sa vie. Depuis plusieurs semaines, le co-producteur de « The Hurt Locker » , « Démineurs » en français, enchaîne les déjeuners, diners et cérémonies de remise de prix à un rythme effréné. Nominé neuf fois aux Oscars, son film connaît déjà une carrière exceptionnelle : depuis le mois de décembre, il a rafflé pas moins de 68 prix qu’organisent les différentes branches professionnelles, dont ceux des prestigieux National Film Critics et des BAFTA.
Dans les bureaux de Voltage Pictures, situés dans les collines d’Hollywood, le jeune producteur ne semble pas toucher terre. «La saison des prix, c’est un véritable marathon, avec le maximum d’interviews, de cérémonies, de rendez-vous. On fait tout ça jusqu’à ce qu’on arrive aux Oscars, si les gens ont entendu parler suffisamment du film, s’ils ont vu qu’on a gagné suffisamment de prix, s’ils ont vu qu’on avait suffisamment de couvertures dans les journaux, s’ils ont aimé le film et ils l’ont vu, ils vont voter pour nous et à la fin on essaie tous de décrocher l’Oscar ».
« Démineurs » raconte le quotidien d’une équipe de trois soldats spécialisés dans le déminage en Irak. Ce film de guerre sobre et juste fait figure de grand favori aux Academy Awards, face à un poids lourd de taille : Avatar. Notamment dans les catégories « Meilleur Film », « Meilleur Scenario » (Mark Boal, ancien journaliste qui a couvert le conflit) et « Meilleur Réalisateur ». « L’ironie veut que la réalisatrice Kathryn Bigelow soit l’ex-femme de James Cameron» glisse Nicolas. Pour lui, la montée en pression jusqu’au 7 mars, jour de la grande fête de l’industrie cinématographique, est inévitable. Il consacre tout son temps à défendre son film, produit indépendamment et poids léger d’un budget de 30 millions de dollars.
Excès de zèle
Seulement voilà, son enthousiasme lui vaut aujourd’hui une mini-polémique médiatique. En cause, l’email que Nicolas a envoyé à des membres de l’Académie des Oscars pour s’assurer de leur soutien et dans lequel il montre du doigt son puissant rival Avatar sans le citer. Son message publié dans les médias déclenche l’hostilité de la profession qui l’accuse d’influence abusive. Le producteur se fend du coup d’un message d’excuses «pour (sa) naïveté, (sa) méconnaissance des règles» et dans lequel il reconnait avoir “franchi la ligne”. Résultat, l’Académie des Oscars l’a interdit de cérémonie pour avoir violé les règles de la compétition. L’arbitre hollywoodien des élégances, le magazine Entertainment Weekly, parle lui de “manque total de classe”. Nicolas Chartier, veut croire que l’affaire n’a pas entamé ses chances. “J’ai tout de même fait de la place sur mes étagères, pour y installer les statuettes», rit-il.
Agé de 35 ans, Nicolas Chartier vit quoiqu’il en soit une belle aventure hollywoodienne. A 20 ans, il s’installe à Los Angeles après avoir vendu son premier script à Kushner-Locke. Il écrit des films érotiques et fait ses armes dans la vente de films auprès de distributeurs chevronnés. Avec Voltage Pictures, société fondée il y a 4 ans avec le producteur Dean Devlin, Nicolas a l’ambition de produire des films qui rapportent de l’argent et permettent de réaliser d’autres projets singuliers, moins vendeurs. « Je veux financer des films que l’on faisait dans les années 70 et 80 mais qu’on ne fait plus aujourd’hui » dit-il, citant « Salvador » ou « Midnight Express ». Le montage et le tournage de « The Hurt Locker » furent assez épiques et ont permis au producteur de prouver sa ténacité. La récompense des Oscars serait une belle cerise sur le gateau.
Yannick Noah chante pour Haïti au FIAF
A l’occasion du mois de la Francophonie, les Services Culturels de l’Ambassade de France et le French Institute Alliance Française organisent un concert exceptionnel de soutien à Haïti, afin de lever des fonds pour la reconstruction du Ciné Institute à Jacmel, petite ville au sud de Port-au-Prince, ainsi que pour le French Heritage Language Program qui accompagne les enfants Haïtiens récemment arrivés à Miami et New York après le séisme grâce à un soutien éducatif en français. L’ancien champion de tennis français Yannick Noah chantera pour l’occasion aux côtés de la chanteuse béninoise Angélique Kidjo, lauréate de plusieurs Grammy Awards. Seront également présents le musicien français Mino Cinelu, et les stars haïtiennes Emeline Michel et BélO.
Le Lundi 15 mars 2010 à 8:00pm au Florence Gould Hall, 55 East 59th Street (entre Park et Madison)
Prix : $50-150. Dons complémentaires bienvenus. Réservations : 212 307 4100
Les peintures acryliques de Valérie Daval
Depuis son enfance Valérie, ne cesse de déménager à travers différentes villes de France et d’Europe. Mais c’est à Los Angeles, que notre artiste voyageuse a posé ses valises depuis tout juste 3 ans. A l’occasion du mois de la Francophonie, Valérie expose son répertoire très varié repésentant aussi bien des animaux que des portraits de famille. Sa spécialité : peindre sur des toiles miniatures, comme sur des « monumentoiles ». Son travail est influencé par les mythes et les histoires aux origines de chaque civilisation.
Valerie en est à sa 3ème exposition depuis son arrivée en Californie en 2007. Ses oeuvres seront exposées jusqu’à la fin du mois de mars à L’Alliance Française de Pasadena
Vernissage mardi 5 mars 2010 à 7pm
Alliance Française de Pasadena, 34 E. Union St./Kendall Alley, Pasadena, CA 91103
tel : 626-683-3774 http://afdepasadena.org/
Horaires d’ouverture : Lundi, mardi, jeudi, vendredi 12pm – 5pm et mercredi 2pm – 5pm.