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Christine Dagousset, Mlle Chanel en Amérique

Christine Dagousset a l’habitude, c’est presque un rituel: tout visiteur qui entre dans son bureau a le regard happé par l’immense fenêtre, côté Nord. Du 44e étage, 9 West 57e rue, la vue sur Central Park est majestueuse, «la plus belle de Manhattan» estime la maîtresse des lieux, ses yeux dorés, vifs et rieurs rivés sur l’étendue arborée. Le parc est l’endroit qu’elle préfère. Elle le connaît bien: tous les matins, elle le traverse à pied pour se rendre au travail. « Je m’estime chanceuse, la plus chanceuse de l’industrie, d’être ici à New York, dans cette maison ».
Parisienne de 45 ans, « citoyenne du monde » comme elle se présente elle-même, Christine Dagousset a toujours voulu travailler chez Chanel. Un rêve d’enfance. Aucune petite madeleine à aller chercher. « Ma mère ne s’habillait pas en Chanel et ne portait pas de parfum de la marque », avoue-t-elle. Non, juste une profonde attirance pour les 2 C enlacés et leur histoire. Dès ses débuts chez l’Oréal à Paris, son diplôme de l’ISG en poche, on la surnomme “Mademoiselle Chanel”. « A cause d’un style, sans doute. J’ai toujours aimé m’habiller en noir et blanc ». Une allure aussi: Christine Dagousset est longue et mince, une silhouette à la Coco accentuée par un pull sombre porté prêt du corps et une jupe étroite (Chanel, bien sûr).
Elle restera 11 ans chez l’Oréal avant d’intégrer la maison de luxe en 1998 en tant que directrice internationale marketing-soins. Sept années plus tard, elle se voit proposer le poste de directrice générale Parfums et Beauté au siège new-yorkais. « On y va » lui lance son mari. Il quitte le ministre de la Culture et de la Communication dont il est le chef de cabinet et renonce à sa carrière. Un soutien infaillible qui le mènera à la photographie. Loyauté aussi de son employeur: à peine 3 mois après son arrivée à New York, elle est enceinte. Plus d’un patron aurait enragé. « Pas ici », assure Christine Dagousset. « Je n’ai reçu que des marques de gentillesse et de respect ».
Christine Dagousset parle avec beaucoup de simplicité, à l’image de son mode de vie. Elle dit sortir peu, préférer profiter de sa petite fille de 3 ans. Quelques expositions, des restaurants, un peu de cinéma. Elle n’hésite pas à dire qu’elle n’a pas aimé le film “Coco avant Chanel” dans les salles l’an dernier – « ce n’est qu’un avis personnel ». Même franchise pour parler des Américains. Elle déteste l’avalanche de bons sentiments dont ils peuvent faire preuve trop rapidement. Ou encore leur manie de lancer des “honey” à tout bout de champ. « Ça n’a pas de sens, “honey” doit être donné à un intime! ». En revanche, elle aime leur pragmatisme et leur optimisme. « Ils sont foncièrement positifs. S’ils soulignent quelque chose qui ne va pas, c’est toujours pour donner de l’espoir ». Primordial pour Christine Dagousset qui a reçu une éducation française stricte. Elle se décrit exigeante – « j’avais la réputation d’être “tough” plus jeune », mais l’esprit d’outre-atlantique l’adoucit. « Je suis devenue plus tolérante, à commencer vis-à-vis de moi-même ».
Si elle accepte de se dévoiler aujourd’hui – ses interviews sont rares, Christine Dagousset se montre en revanche réservée sur l’aspect “business” de Chanel. Depuis des décennies, il est impossible d’obtenir le moindre chiffre sur l’entreprise. Aucun résultat n’est publié, un luxe que seules les sociétés non cotées en bourse peuvent s’offrir. Quand on évoque le culte du secret, la directrice générale préfère parler de culture de la discrétion. Christine Dagousset reconnaît toutefois que l’année 2009 a été difficile pour son département, crise économique oblige. « Nous sommes plus chers que la concurrence, mais 2010 commence très bien ». Les États-Unis restent le 1er pays consommateur de produits de beauté de la griffe, devant le Japon. Le soin prend notamment un essor particulier, « du fait d’une prise de conscience précoce du vieillissement chez les Américaines. Elles ont toutes des dermatologues et se soucient très tôt de leur peau ». Les gloss et fonds de teint marchent très fort. Le marché du parfum est, à l’inverse, en déclin, affecté par la multitude de flacons grand public lancés depuis 10 ans par des célébrités. Cela n’empêchera pas le lancement, le 2 avril prochain, d’une nouvelle version du parfum Chance créé par le nez de la maison, Jacques Polge, Chance eau tendre.
Et puis, il y a toujours N°5, le parfum Chanel le plus vendu au monde. Depuis que Marilyn Monroe a déclaré se vêtir de quelques gouttes de N°5 pour la nuit, en 1953, le mythe est savamment entretenu. Les plus grandes stars l’ont incarné: Catherine Deneuve, Carole Bouquet, Nicole Kidman ou encore Audrey Tatou aujourd’hui. Et pas question de célébrer l’an prochain les 90 ans du légendaire parfum, « N°5 est intemporel ».
L’entretien s’achève, Christine Dagousset va se remettre au travail. Elle se tourne vers la baie vitrée, sourire aux lèvres. « J’aime le ciel ici, toujours bleu. Et l’air pur de New York, l’air de l’Océan ». Une histoire de parfum… évidemment.

Sarko à Kigali, Audiard à Hollywood et Quick Halal

La visite très attendue de Nicolas Sarkozy au Rwanda jeudi dernier est commentée dans la presse américaine cette semaine. « Le génocide de 1994 a fait plus de 800 000 morts, a provoqué des années de troubles violents en Afrique centrale et empoisonné les relations entre la France et le Rwanda si sévèrement que Kigali, la capitale rwandaise, a suspendu ses relations diplomatiques avec Paris en 2006 et remplacé le français par l’anglais dans les écoles rwandaises. » rappelle le Time.
De plus, le quotidien s’interroge sur les effets de cette visite : « La visite de Sarkozy au Rwanda est perçue comme un bon début vers la réconciliation, il reste à voir si le voyage aura de réelles conséquences et cela permettra d’enterrer la « Françafrique » et de forger une nouvelle relation avec ce continent. » Selon le New York Times, « La France a toujours insisté sur le fait qu’elle n’avait pas d’implication dans le génocide, même si, selon un rapport parlementaire de 1998, elle a reconnu des «erreurs d’analyse» liées aux dysfonctionnements institutionnels» et se doit donc aujourd’hui de faire face à son histoire.
L’Assemblée nationale a approuvé jeudi dernier une proposition visant à ajouter “la violence psychologique” à une loi destinée à aider les victimes de violence physique. Pour le New York Times, il s’agit d’une décision surprenante quand on sait qu’elle est considérée par beaucoup de professionnels comme « trop confuse »: « Si ce projet est pleins de bonnes intentions », il est vrai que la violence psychologique reste « difficile à prouver ». Il s’agit tout de même d’un débat nécassaire pour prévenir contre les violences domestiques dont le nombre de victimes est très important en France.
Un prophète de Jacques Audiard a remporté 9 césars lors de la cérémonie des récompenses du cinéma français qui avait lieu samedi au théâtre du Chatelet. Selon Entertainment Weekly, « dans un monde parfait », le film qui a « balayé la cérémonie » remporterait également un Oscar le 7 mars prochain et serait enfin à l’affiche de plus de salle de cinéma sur le territoire américain. The OC Weekly nuance le succès du film d’Audiard, le « Scorcese français ». Selon l’hebdomadaire, le contenu et la mise en scène d’Un prophète sont pauvres et contiennent de nombreuses lacunes. Le San Fransisco Chronicles n’est pas de cet avis et encense le film et son réalisateur, mais regrette que Jacques Audiard ne souhaite pas traverser l’Atlantique pour travailler à Hollywood.
Depuis le mois de juillet, la chaîne de fast-food Quick ne vend que des hamburgers halals dans huit de ses 362 restaurants français. Très critiquée dans les médias français, cette expérience ne passe pas inaperçu de l’autre côté de l’Atlantique et fait échos bien entendu au débat sur l’identité nationale que l’on pensait terminé en France. The Christian Science Monitor commente ce fait divers avec humour : après la burqa, « le hamburger est le nouveau champ de la bataille culturelle française ».

Dijon squatte Grand Central Terminal

Pendant une journée Dijon s’installe au Grand Central terminal pour vous faire découvrir ses richesses. Au programme:
-Les produits de Dijon avec une dégustation des meilleures recettes préparées par les célèbres chefs Français.  Au menu:  Foie gras de canard au miel et pain d’épices, flan parfumé au Marc de Bourgogne et guimauves aromatisées au cassis. Les chefs seront sur place pour répondre  à vos questions.
-Une exposition des plus belles exportations de Dijon à New York: la moutarde de Dijon, le pain français, les brioches, et aussi des appareils de cuisine innovants et haut-gamme ainsi que les vélos LaPierre.
-Une dégusation de vin de Bourgogne et aussi des cocktails à “l’esprit dijonnais”.
-Des performances live avec  Yves Jamait, Thierry Caens et Daniel Fernandez qui interpréteront l’album  “I passed by Chance” déjà triple disque d’or. Et le groupe Something à la Mode, composé de  Thomas Roussel et Yannick Grandjean qui mélangent avec génie la musique classique et électronique.
Une réplique des sculptures de l’exposition du MET ainsi que des  photographies et des vidéos seront diffusées tout au long de la journée.
Mercredi 3 Mars
De 7.00am à 7.00pm
Adresse: Grand Central Terminal 42nd Street (entre Lexington et Vanderlbilt)

Parade Dijonnaise sur la 5 Avenue

Pour célébrer le lancement de l’exposition “Les Pleurants: Sculpture médiévales Tombeau de la Cour de Bourgogne”, au Metropolitan Museum, Must’art présente un duel musical mélangeant deux styles jamais réunis: la musique médiévale française et les airs de Broadway.  Ce cortège musical sera composé de 100 musiciens du Conservatoire de Brooklyn, de la Manhattan School of Music et d’autres écoles locales et du célèbre trompettiste, compositeur et professeur Thierry Caens.
Des échassiers vêtus de costumes historiques et authentiques inspirés des “Pleurants” défileront en même temps sur la plus célèbre des avenues New-Yorkaise. La délégation de la ville de Dijon sera menée par le  sénateur-maire de la ville François Rebsamen, accompagné par des personnalités de la scène culturelle de Dijon.
Le duel se terminera sur les marches du Metropolitan Musuem of Art symbolisant l’entrée des “Pleurants” dans le musée.
Mardi 2 Mars à 5.30.
Départ des Services culturels de l’Ambassade Française:  (5 Avenue entre 78th et 79th
street)
jusqu’au Metropolitan Museum of Art:  5 Avenue et 82nd street.

Un procès décisif pour Saint-Vincent de Paul

C’est le début d’une procédure qui durera au mieux plusieurs mois, au pire des années. Les défenseurs de l’église Saint-Vincent de Paul, l’une des dernières églises francophones de New York, ont entamé mi-février une action en justice dans l’espoir de faire classer la petite église de Chelsea, menacée de destruction. Save Saint-Vincent de Paul et Citizens Emergency Committee to Preserve Preservation reprochent notamment à Robert Tierney, Chairman de la Landmarks Preservation Commission (LPC), l’organisme attribuant la désignation de « monument historique » aux sites new-yorkais qui en remplissent les critères, d’avoir outrepassé son mandat en décidant unilatéralement d’écarter la candidature de Saint-Vincent. Déposée en novembre 2006, celle-ci n’a donc pas pu faire l’objet d’un examen par la Commission, au cours d’une audition publique.
« Je ne demande qu’à aller devant la Commission pour défendre la candidature de Saint-Vincent. Mais on ne nous a même pas donné ce droit, souligne Olga Statz, avocate et secrétaire de Save Saint-Vincent de Paul, la non-profit qui lève des fonds pour le fonctionnement de l’église. Ce procès, parce qu’il questionne le fonctionnement même de la Commission, sera décisif pour toutes les organisations qui se battent pour la préservation de monuments historiques à New York
Fondée en 1841, l’église Saint-Vincent de Paul, située sur la 23ème rue entre les 6ème et 7ème avenues, est un trésor historique et architectural, affirment ses défenseurs. L’une des dernières églises francophones de New York, Saint-Vincent regorge de pièces d’architecture et d’ornements uniques, notamment des vitraux représentant l’histoire religieuse de la France et de fresques surplombant l’autel. Sous l’impulsion de son fondateur, le Père Annet Laffont l’église accueille des croyants francophones noirs comme blancs, riches comme pauvres, en quête d’un lieu de culte dans un pays qui n’était pas le leur. Cette tradition d’intégration se poursuit jusqu’à aujourd’hui, à l’heure de l’augmentation de la population d’Afrique francophone à New York. Au total, 64 nationalités différentes assisteraient aux messes francophones de Saint-Vincent.
Dans ce contexte, la décision de l’archevêché de New York, en 2002, de détruire l’église pour vendre la parcelle de terrain sur laquelle elle est installée depuis 1853, choque. La vente du terrain, au cœur de Chelsea, remplirait aisément les coffres de l’institution forcée à fusionner ou fermer des dizaines d’églises ces dernières années pour faire des économies. Mais c’était sans compter la levée de boucliers des fidèles et autres décideurs politiques, religieux et économiques français et américains. En 2006, les défenseurs de l’église entament des démarches auprès de la LPC pour faire classer le monument, ce qui la sauverait de la disparition. Jusqu’à aujourd’hui, les messes à Saint-Vincent se déroulent dans l’incertitude du lendemain.
A l’heure actuelle, les raisons qui auraient poussé Robert Tierney, de la LPC, à écarter la candidature de Saint-Vincent, sans se référer au reste de la Commission, ne sont pas claires. Les avocats de Save Saint-Vincent pointent à une possible collusion avec l’archevêché. Citizens Emergency Commitee to Preserve Preservation, une association new yorkaise qui milite pour la préservation de sites historiques, indique, elle, que Mr. Tierney est coutumier du fait. « Comme cela se passe trop souvent, le Chairman, et le Chairman seul, s’est arrogé le droit de ne pas organiser d’audition », regrette-t-elle dans un communiqué.
Jointe par French Morning, la LPC précise que Mr. Tierney, le directeur général de la LPC, le directeur des recherches et deux chercheurs ont évalué la candidature de Saint-Vincent à partir du dossier fourni et de données collectées par la Commission. Selon les résultats, l’église n’a pas rempli pas les critères pour être classée, indique un porte-parole citant notamment son actuelle façade construite en 1939 par un « architecte peu connu ». « Presque chaque lieu de culte à une signification particulière pour une communauté ou quartier (…) Nous devons être extrêmement sélectifs sur les lieux de cultes ».
Même si le verdict est favorable aux défenseurs de Saint-Vincent, la partie ne sera pas gagnée pour autant. Un tel jugement leur donnerait la possibilité de plaider pour la classification de l’église devant la Commission mais ne determinerait en rien sa décision. Le temps des réjouissances n’est pas encore arrivé.

Une semaine de cinéma gratuite

En l’honneur du mois de la Francophonie, une projection gratuite de 5 films francophones sera présentée au Théâtre Raymond Kabbaz en partenariat avec les consulats de France, Belgique, Suisse, du Canada et du Québec à Los Angeles, et avec le soutien de TV5Monde.
Encore une occasion de fêter la Francophonie en se réunissant, avant chaque séance, autour d’un buffet de spécialités originaires du film présenté.
Au programme, 5 films Français, Belge, Suisse, Canadien, Québecois, tous en français avec sous- titrages en anglais.
– lundi 15 mars : Dans la vie (Two Ladies) film Français, réalisé par Philippe Faucon.
Un mélange culturel et religieux accompagné de personnages aux caractères vraiment différents.
L’histoire : “Esther, une femme âgée de confession juive, et son assistante qui a besoin d’une assistance permanente. Mais elle use ses gardes-malades, du fait de sa mauvaise humeur, et la dernière en date vient de démissionner. Elie, le fils d’Esther, ne sait plus quoi faire. Sélima, l’infirmière de jour, propose les services de sa mère, Halima, musulmane pratiquante. Contre toute attente, une vraie complicité se crée entre les deux femmes. Halima sait se faire apprécier et respecter. Pleine d’énergie, elle redonne à Esther le goût de vivre…” Avec Houria Belhadji, Sabrina Ben Abdallah, Mohamed Chabane-Chaouche, Ariane Jacquot …
– mardi 16 mars : Complices (Accomplices) film Suisse, réalisé par Frédéric Mermoud.
Premier long métrage de Frédéric Mermoud, entre polar et histoire d’amour.
L’histoire : “Dès leur premier regard échangé dans un cybercafé, Vincent et Rebecca se sont aimés. Ils sont jeunes, à peine 18 ans, et regardent la vie avec insouciance. Pourtant, deux mois plus tard, le corps de Vincent est retrouvé dans le Rhône et Rebecca a disparu. L’inspecteur Hervé Cagan et sa coéquipière Karine Mangin sont chargés de l’enquête. Alors qu’ils remontent le fil de l’histoire d’amour qui liait à la vie à la mort Vincent et Rebecca, Hervé et Karine se retrouvent confrontés aux failles de leurs propres vies…” Avec Gilbert Melki, Emmanuelle Devos, Cyril Descours, Nina Meurisse …
– mercredi 17 mars : Le divan du monde (Everybody ‘s Couch) film Canadien, dirigé par Dominic Desjardins.
Ce film raconte la relation entre deux jeunes francophones déracinés alors qu’ils traversent le Canada. Film récompensé et gagnant au Prix TV5 avec la meilleure oeuvre de la Francophonie Canadienne, Film d’ouverture du Festival de Toronto.
L’histoire : “Zoé doit traverser le Canada sur le pouce après l’échec d’une relation amoureuse. A cours d’argent, elle compte sur la générosité des gens qu’elle rencontre et sur sa bonne étoile. En route, elle fait la connaissance d’Alex, qui décide de tout abandonner pour l’accompagner. Romantique convaincu d’avoir trouvé l’âme soeur, il verra sa détermination mise au défi au cours de cette longue traversée. D’un océan à l’autre, ils apprendront à se connaître et vivront un nouveau départ… ” Avec Mélanie Leblanc, Antoine Gratton, Marc Lamontagne…
– jeudi 18 mars : Panique au village (A Town called Panic) film Belge, réalisé par Stéphane Aubier et Vincent Patar.
Décrit par une presse unanime comme un film animé déjanté. Sélection officielle au Festival de Cannes. Gagnant du Prix du Public au Festival du film fantastique à Austin au Texas. Nominé aux Césars 2010.
L’histoire : “Les personnages sont des jouets que les cinéastes s’ingénient à faire bouger, selon une technique d’animation artisanale, image par image, qui rappelle par exemple la pâte à modeler de Wallace et Gromit.  Indien, cowboy et cheval cohabitent dans une maison. Cheval fête son anniversaire mais ses colocataires ont oubliés. Ils mettent au point un petit plan avec le voisin, pour éloigner cheval de la maison et avoir le temps de construire son cadeau, un barbecue en briques. Problème, il faut commander des briques et tout ne se passera pas bien…” Avec Roy Dupuis, Claude Legault, Patrice Robitaille, Jean-Pierre Bergeron, Paolo Noël, Aure Atika…
– vendredi 19 mars : Les doigts crochés (Sticky Fingers) film Québécois, réalisé par Ken Scott.
Ken Scott réalise et écrit cette 1ere comédie, qu’il tourne au Québec et en Argentine.
L’histoire :” 1960, Montréal, Charles recrute de vieux copains; des petits bandits sans envergure avec qui il a fait les 400 coups dans le quartier malfamé du “faubourg à m’lasse”. Le soir du vol, la police rapplique et ils doivent rapidement procéder au plan B : ils se feront prendre, mais un des gars se sauvera avec les deux millions de dollars. À leur sortie, les gars sont estomaqués d’apprendre que, s’ils veulent recouvrer leur argent, il y a deux conditions : ils doivent marcher chacun des 839 kilomètres du chemin de pèlerinage de St-Jacques-de-Compostelle et, en bout de ligne, ils doivent surtout avoir changé. Dès les premiers pas, le contraste entre la petitesse de ces bandits et l’ampleur de l’effort qu’ils doivent fournir pour cette pérégrination devient manifeste. Ces cinq éternels délinquants, qui ont toujours pris le chemin de la tricherie et de la facilité, devront, pour la première fois de leur vie, déployer de véritables efforts pour devenir d’honnêtes citoyens…”
Du 15 au 19 mars 2010 au Théâtre Raymond Kabbaz
10361 West Pico Boulevard, Los Angeles CA 90064
tel : 310 286 0553
réservation des billets [email protected]
Tarif : gratuit
7pm : cocktail d’accueil
8pm : programmation du film

Exposition de Victor Tricar

Victor Tricar, jeune parisien de 29 ans expose ses peintures au style abstrait et figuratif sur papier, carton, planche et toile au Edgemar à Santa Monica. Son exposition « A Path to a free will (2) » présente ses tableaux remplis d’énergie et de vie, de couleurs et de mysticisme, qu’il a peint depuis son arrivée à Los Angeles, il y a tout juste quelques mois.
Du 10 février au 19 mars au Art Théâtre and Gallery Complex
2437 Main Street, Santa Monica CA 90405.
Soirée d’ouverture le 7 mars 2010 de 1pm à 4pm.
Pour les réservations : Tel : 310.399.3666 www.edgemar.com
Plus d’informations sur l’artiste : www.victortricar.blogspot.Com

Une migration qui fait des vagues

La migration annuelle des baleines grises du Pacifique passe par les eaux de la Californie du sud.
Apres avoir hibernés dans le détroit de Bering durant tout l’hiver, ces léviathans redescendent chaque année la côte du Pacifique.
Pour la p’tite histoire
« Les baleines grises – dites “de Californie” – ont été massacrées par les baleiniers durant la seconde moitié du XIXe siècle. Pour elles, l’irruption du capitaine Scammon fut une catastrophe. Leur sang coula. En quelques décennies, l’espèce fut amenée au bord de l’extinction. On arrêta de la chasser, parce qu’on la crut anéantie… Elle survécut par miracle. Après la guerre de 1914-1918, on en retrouva un petit troupeau…. C’est seulement après la Seconde Guerre mondiale que le Mexique, les Etats-Unis et le Canada prirent des mesures de protection et que la baleine grise put souffler en paix ».
La route est longue mais ces grandes voyageuses nagent plus de 6 000 kilomètres pendant deux mois pour revenir de la banquise, le long des côtes de l’Alaska, du Canada et des Etats-Unis.
Il ne suffit pas  d’observer ces mammifères marins depuis les plages, un voyage en mer s’impose ! C’est ce que propose Cabrillo Marine Aquarium de San Pedro au Sud de Los Angeles  jusqu’à fin mars.
Tous les jours des départs en bateau pour le « Whale Watching », en français on pourrait dire « baleinorama » ?!
Les tarifs entre $10 et $22, varient selon les jours et l’âge des participants et des départs.
Redondo Sportfishing (Redondo Beach), 310-372-2111, www.redondosportfishing.com
Spirit Cruises (San Pedro), 310-548-8080, www.spiritmarine.com
22nd Street Landing (San Pedro), 310-832-8304, www.22ndstreet.com
Long Beach Sportfishing (Long Beach), 562-432-8993, www.longbeachsportfishing.com
Crée en 1935, l’Aquarium fête ses 75 ans
Pour tout renseignement contacter :
Cabrillo Marine Aquarium, Whalewatch, 3720 Stephen M. White Drive, San Pedro, CA 90731, 310-548-7562 ext. 224, www.cabrillomarineaquarium.org
Mardi – Vendredi – midi à 5pm
Samedi et Dimanche – 10am à 5pm

Jeu Concours French Morning

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Participez au concours French Morning et gagnez des Chocolats Fins de chez Maxim’s offerts par la société Straight From France (www.StraightFromFrance.com)
Pour participer, envoyez un email avec nom, prénom et adresse à [email protected]
Le tirage au sort aura lieu vendredi 2 avril 2010

Le combat des parents français de Los Angeles

Originaire du Pays-Basque, Muriel Gassan est arrivée à Los Angeles en 1998. Architecte indépendante, Muriel, comme tant d’autres parents français installés à Los Angeles et ailleurs aux Etats-Unis, n’a tout simplement pas eu les moyens financiers d’envoyer ses deux enfants dans une école bilingue privée homologuée par l’Education Nationale. “Mais alors… vous êtes pauvre ou riche?”, telle est la question lancée par un principal plus qu’indélicat lors d’un entretien de pré-inscription dans un établissement privé. Il n’en a pas fallu plus à la maman française pour lancer sa propre initiative et créer sa propre association, Frenchip.

Depuis 2009, Muriel Gassan a rassemblé les coordonnées d’une petite centaine de parents et supporters, et continue de se battre afin de faire bouger les choses autour de Glendale et Pasadena, dans la banlieue Est de Los Angeles. Loin de son pays d’origine, rien n’est facile, mais heureusement que l’Education reste un droit civique aux États-Unis, y compris l’éducation bilingue. Certains Public School Districts, comme celui de Glendale où Muriel habite, l’ont bien compris et appliquent volontiers ce principe. A l’initiative de parents de différentes communautés, ont été créés les programmes d’immersion bilingues FLAG (Foreign Language Academies of Glendale), qui regroupent déjà 6 langues : l’espagnol créé en 2003, le coréen et l’arménien créés en 2006, l’allemand et l’italien créés en 2008, et le japonais, dont l’ouverture est prévue en septembre 2010. Muriel a bon espoir de voir ouvrir un programme français à la rentrée 2011.

« J’ai eu une réunion avec le District (de Glendale) dit Muriel, et ils étaient très heureux de voir l’ampleur de la demande, ainsi que tout le travail que nous avons effectué en termes de recherche d’enfants, francophones natifs en particulier. Ils étaient aussi ravis que nous ayons trouvé des enseignants potentiels et que nous ayons obtenu le soutien du consulat français.” Elle ajoute: « Nous avons effectivement plus de 60 enfants sur la liste, et 50% d’entre eux sont français ou francophones natifs, ce qui est vraiment encourageant. Le District prendra sa décision au début de l’automne 2010 et d’ici là nous espérons que notre liste va augmenter. »

Pendant ce temps, Muriel continue son combat pour mettre en place dans son école un programme d’After-School français, financé en partie par FLAM (Français Langue Maternelle), une aide financière mise en place par l’AEFE et le gouvernement français. Ce programme, dont la demande se fait par dossier auprès du Ministère des Affaires Etrangères, a déjà séduit de nombreux parents français aux Etats-Unis, y compris à San Francisco avec l’association EFBA (Education Française Bay Area). En Californie du Sud, de plus en plus d’organismes proposent aux parents un service de programmes pour enfants FLS (Français Langue Seconde) ou FLE (Français Langue Etrangère).

Pour en savoir plus, consulter notre « guide de l’éducation en français».

Contacter l’association Frenchip de Muriel Gassan

Renoir dans le "XXème siècle" au LACMA

« Je commence à savoir peindre. Il m’a fallu plus de cinquante ans de travail pour arriver à ce résultat, bien incomplet encore », disait Pierre-Auguste Renoir, six ans avant sa mort.
A la fin de sa vie, perclus de rhumatisme, Renoir peint toujours mais il s’est éloigné de l’impressionisme des années 1860, pour revenir au dessin et au travail en atelier. Le nu, le portrait et les études d’après modèle sont au coeur de sa recherche artistique. A l’époque, cette évolution lui ouvre les portes de la gloire et du succès commercial qui avait boudé les impressionnistes. Depuis, les choses ont changé et le Renoir des dernières années qui est présenté ici est largement méconnu, délaissé au profit des années impressionnistes.

L’exposition met en avant ses peintures de nus, de portraits et de familles qui ont souvent été mal comprises. A partir de cette période, malgré une rupture avec l’impressionisme, Renoir bouscule les esprits avec la volonté de mettre en œuvre et de concilier les acquis de l’impressionisme et aussi, avec la prise en compte de la grande tradition.
L’exposition présente des oeuvres comme « Terrasse à Cagnes », et « Jeunes filles au piano » ou encore « Gabrielle et Jean ». On découvre aussi des photographies ainsi que des séquences de film, réalisées par Jean, son fils, dévoilant l’artiste en train de peindre ou encore entouré de sa famille.
Co-produite par le Los Angeles County Museum of Art, la Réunion des Musées Nationaux et le Musée d’Orsay, en collaboration avec le Philadelphia Museum of Art, l’exposition a été présentée jusqu’au 4 janvier au Grand Palais à Paris. C’est une version quelque peu allégée qui a traversé l’Atlantique, certains propriétaires des oeuvres prêtées à Orsay n’ayant pas donné l’autorisation pour ce grand voyage.
A découvrir jusqu’au 9 mai 2010 au LACMA, 5905 Wilshire Boulevard, Los Angeles, CA 90036
(323) 857-6000
. www.lacma.org
Horaires : Fermé tous les mercredis; lundi –jeudi : 12pm – 8pm, vendredi : 12pm – 9pm, samedi et dimanche : 11am – 8pm
Tarif de l’exposition : Adultes: $20 même le mardi après midi, Etudiants : $8, Enfants : gratuit, Parking : $7

10 mots qui sourient

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A l’occasion du mois de la Francophonie,  l’école maternelle bilingue Claire Fontaine célèbre la journée, autour de l’évènement « 10 mots sourient », en invitant 200 parents et membres communautaires à venir apprécier le travail des élèves autour des 10 mots.
Vendredi 19 mars
Ecole Claire Fontaine – 1047-1051 Abbot Kinney Boulevard Venice CA 90291
Tel : 310 392 8936 www.laclairefontaine.org