Même la Ola du Stade de France n’est pas aussi harmonieuse. Ici on se sert la main et on trinque à la même adresse alors que l’on porte des maillots aux couleurs concurrentes. Oui, nous parlons bien des supporters du PSG et de l’OM qui n’ont que faire des six heures de décalage et de l’Atlantique pour vivre leur passion du ballon rond.
A l’occasion de chaque rencontre qui engage leur équipe, les supporters Olympiens et Franciliens sont au même rendez-vous: le Nevada Smiths, LA référence pour tout amateur de soccer qui se respecte à New York. Un cri de guerre légendaire – « Where Football is religion » -, 14 plasmas, un écran géant et une centaine de matchs hebdomadaires en live ont forgé la réputation de ce bar sportif de l’East Village.
Si la plupart des retransmissions concerne des équipes européennes, les Marseillais ont l’exclusivité de l’écran géant les jours de grand match. « C’est parce que nous sommes anciens ici » explique Xavier Thibaud. Entouré d’une bande de copains, ce Marseillais de 50ans Maître d’hôtel au Consulat de France, a créé un club de supporters en 2003 car il voulait, dit-il « retrouver à New York l’ambiance provençale des soirées olympiennes ». Aujourd’hui le pari est gagné, le club rassemble plus de 300 personnes et peut se targuer d’avoir été élu « meilleur groupe de supporters » du Nevada Smiths. Une telle notoriété leur a permis d’imposer un flux de pastis au bar, où l’on ne servait que bières et cocktails, et il est devenu courant de nommer leur camp de base le “Nevadrome”…
La barre est haute, mais elle n’a pas empêché les Parisiens de fonder leur propre groupe. C’est lors d’une rencontre PSG-Saint Etienne en février 2006 que Julian Stein s’est dit « et pourquoi pas nous ? ». Avec le consentement du club marseillais, les Parisiens ont pu élire domicile au même Nevada Smiths.
Ainsi est né le club new yorkais des supporters du PSG, qui regroupe 250 fans sur Facebook et promet pour bientôt un site web et des déplacements au Parc avec une bâche officielle « PSG New York City ». « Doyen du groupe » comme il se définit lui-même, Pierre Watiez est à New York depuis 20 ans et n’a jamais cessé de supporter les Franciliens. Partager le même bar que l’OM ne lui pose pas de problème, l’ambiance se veut « bon enfant » et « même si on se charrie de temps en temps, on s’entend bien, on se respecte ».
Et si le PSG n’a pas la priorité de l’ancienneté pour l’écran géant, les supporters parisiens ont leur place attitrée à l’entrée du bar : « ça nous va très bien, si on perd on est près de la sortie et si on gagne, les Marseillais doivent nous passer devant ! ». Julien Stein attend avec impatience la réalisation des projets de la direction du PSG d’allouer plus de visibilité à l’équipe parisienne aux Etats Unis : « notre club de supporters serait aux premières loges si quelque chose se passait ici ».
Pour les Marseillais, la reconnaissance par la maison mère n’est plus en projet. Mais Xavier Thibaut ne s’est pas contenté du club de supporters pour que New York prenne l’accent du sud est. Après le foot et le Ricard, c’est la pétanque que Xavier a voulu implanter ici. Grâce à l’aide de François Delattre, ancien consul général de France, c’est chose faite à Prospect Park à Brooklyn où l’on peut venir jouer aux boules depuis cet été. OM NY et NY Pétanque Club ont depuis fusionné au sein de l’association Provence Horizons Foundation, dont les ambitions parlent d’elles mêmes. Grâce à une belle performance lors du Pétanque American Open en Floride cet automne, le club est qualifié pour 2010. En attendant, le compte à rebours pour le Mondial est lancé et la solidarité entre Parisiens et Marseillais de New York promet d’être forte.
Nevada Smiths, 74 3rd Avenue, New York, NY 10003
(212) 982-2591
http://www.omnewyork.com/
http://sports.groups.yahoo.com/group/PSGNewYorkFans/
http://www.nevadasmiths.net/
PSG-OM, le classico à la new yorkaise
Le Normandie au Southstreet Seaport
Emblème du mouvement Art déco, le paquebot Normandie, construit par la Compagnie Générale Transatlantique entre les deux guerres mondiales, fascina le monde entier grâce à sa rapidité. Il détenait à l’époque le record de la traversée de l’Atlantique avec le Queen Mary. Seulement cinq ans après son premier voyage vers les Etats-Unis, il est réquisitionné par le gouvernement américain suite à la capitulation française de 1940. Transformé en transport de troupes, le paquebot chavire en 1942 sous le poids de l’eau déversée par les pompiers qui essayaient d’y éteindre un feu. Comme l’Art déco, le navire conserve son attrait pour des millions, malgré son extravagance, dans une décennie marquée par la grande dépression.
L’exposition Decodence présente un bref rappel des faits, et des personnes célèbres ayant voyagées à bord du Normandie, comme Salvador Dali, Colette et Cary Grant, avec des photos rares de toutes ces personnalités, sur le point de monter dans le paquebot. L’intérêt principal se trouve dans la présentation de l’intérieur du bateau, reflet des tendances de l’époque. Les plus grands noms de l’art avaient participé à sa décoration.
Pierre Patout et Henri Pacon dessinèrent par exemple la salle à manger des premières classes, volume immense recouvert d’or et de luminaires dont on retrouve des photos et meubles dans le musée. Du grand salon à la « Deauville Suite », le Southstreet Seaport Museum rassemble un ensemble de pièces rares, meubles originaux, uniformes et surtout des séquences vidéo inédites permettant de se projetter dans les années 1930 et dans la folie du Normandie.
Les tickets pour cette exposition donnent également accès à la Walter Lord Gallery et à Browne & Co Stationers.
Southstreet Seaport Museum, 12 Fulton St
Prix: $12, $10 pour les étudiants
Amélie Chabannes à la Stephan Stoyanov Gallery
«Vast» est la suite de « My Portrait of Your Identity » l’exposition précédente de l’artiste française, dans laquelle elle entamait son exploration de l’identité sous toutes ses formes. Pour cela, Amélie Chabannes utilise différents supports tels que le dessin, la vidéo et la sculpture.
La Stephan Stoyanov Gallery est située dans le Lower East Side au 29 Orchard Street entre Hester & Canal.
Du mercredi au samedi de 11:00am 6:00pm, et le dimanche de midi à 6pm.
Pour plus de renseignements : (212) 343 4240 ou [email protected]
http://www.stephanstoyanovgallery.com/
Tout Va Bien pour Nolwenn Monjarret
L’association des Bretons de New York BHZ organise un brunch spécial le dimanche 28 février à partir de 1pm au restaurant Tout Va Bien qui sera accompagné d’un concert de Nolwenn Monjarret, chanteuse de chants traditionnels bretons, qui fait sa première apparition à New York.
Nolwenn Monjarret fait partie du groupe breton: “Les six Lièvres au chant” et se produit régulièrement dans le cadre du Festival Interceltique de Lorient, en compagnie du groupe de musique traditionnelle irlandais The Chieftains ou encore au Potomac Celtic Fetsival.
Réservations: www.bzh-ny.org
Prix: $37 tout inclus
Restaurant Tout-Va-Bien: 311 W 51 street
Shopping de choc
Rien de tel pour combattre l’hiver que de préparer l’été. Le magasin Theory solde sa collection : les robes sont à 45$, les jupes et shorts à 15$. Jusqu’au 27 Février. 261 W 36th street à côté de la 7ème Av.
Ce mauvais temps vous déprime? Vous avez besoin de couleurs! La marque Amanda Uprichard solde ses petites robes en soie (de 15 à 40$ au lieu de 196$) et les tuniques boyfriend sont maintenant à 35$! Tout le week-end. Twnz showroom, 226 W. 37th street entre Seventh et Eighth.
Avec ce temps on vous préférez malgré tout rester chez vous… Alors pour rendre votre intérieur agréable rendez vous chez Coran Shop. Le magasin vous offre moins 15% sur des articles déjà soldés! entre les tapis, les fournitures pour bureau ou encore les lampes tout est là pour décorer votre maison. Jusqu’au 15 Mars. 407 E 59th St sur la 1ère Av.
Une autre idée décor, la boutique Alessi affiche 70%. Pour des objets design et chic. Tout le week-end Soho: 130 Greene street et Upper East Side: 30 E. 60th street près de Madison Av.
Faites vos adieux à la boutique parisienne chic et branchée Noisette. Et pour se dire au revoir en bonne et due forme, Noisette affiche de 50 à moins 80% sur sa collection automne-hiver. Les maxi robes sont à 70$ et les jumpsuits à 40$. Tout le week-end. 46 N. 6th street, entre Wythe & Kent Aves., Williamsburg.
C’est le bon plan de la semaine, entre 70 et 90% off! La boutique Filene’s Basement de Chelsea vous offre du rêve! Dépensez sans culpabiliser. Les pantalons sont à 30$ au lieu de 500$! les blazers à 200$ au lieu de 3,700$. Jusqu’au 26 Février. 620 sur la 6ème Av. à côté de la 18th street.
Si vous n’êtes toujours pas passés chez Plum c’est le moment. La boutique regorge de designers et en plus elle offre cette semaine 70% de réduction. Vous trouverez en exclusivité la robe Thayer velvet V-back à 110$ au lieu de 298$, les hauts Sally Tseng à 110$, les pulls en cachemire Nicholas K passent de 398$ à 150$ et les vestes Wren sont à 150$. Jusqu’au 28 Février. 124 Ludlow entre Delancey et Rivington.
La boutique Edith Machinist brade ses prix sur ses vêtements d’hiver. Craquez pour des longs gilets en laine façon grand-père de 15$ à 165$, des bottes fourrées de 100$ à 200$. Et aussi un peu de luxe avec des manteaux Pierre Cardin et Harris Tweed de 100$ à 355$. Jusqu’au 28 Février. Cutie Room, 5 Rivington street entre Bowery and Christie.
Pour être la plus chic pour aller danser la boutique Luca Luca solde ses robes de cocktails à moins 90%, mais aussi ses pulls en cachemire et ses sacs en cuirs matelassés et bien plus encore! 19 W. 36th street entre Fifth & Sixth A, 4 étage R.S.V.P. to [email protected]
Depuis la fin des années 80, Marmalade Vintage fournit les New-yorkais les plus branchés avec ses vêtements vintage. Ce week-end combattez l’hiver avec une petite robe des années 60 à 45$. Les autres robes sont entre 65$ et 145$. Chaussez des petites bottes entre 40$ et 105$. Tout le week-end. 172 Ludlow street entre E Houston et Stanton.
Parce qu un chapeaux se porte en toute occasion, la journée, le soir, pour des événements… Still Life vous propose toutes les sortes et en promotion! entre les casquettes à carreaux à partir de 100$, Jusqu’au 31 Mars 77 Orchard street entre Broome et Grand.
Et Toujours :
Cho cheng a travaillé avec les plus grands Sonia Rykiell et Vivienne Westwood. Depuis 2009 la marque Chocheng cartonne et ce mois-ci tout est à moins 75%!. 51 E. 63rd St. Jusqu’au 28 Février.
Avec tous ces vêtements, il vous manque un sac à main et une paire de chaussures. Dusica Dusica vous offre moins 50%. Jetez-vous sur les bottes Becta à 447,50$ et Jill à 485$. D’autres bottes sont à 250$ et les chaussures à 150$. 67 Prince St. Jusqu’au 28 Février.
L’un des plus célèbres magasins de luxe de New York magasin Barneys brade ses prix. Tout est à moins 50 et 75%, accessoires, chaussures, vêtements de designer. 660 Madison Av. Jusqu’au 28 Février.
Les Spurs de Tony Parker face aux Heat de Miami
A l’occasion de la première soirée French Heritage de l’année, la chambre de Commerce Franco-américaine vous propose d’assister le mardi 16 mars à la rencontre de NBA opposant les Miami Heat à l’équipe des San Antonio Spurs. Lors de ce match, deux stars du basketball français évoluant en NBA s’affronteront. Yakhouba Diawara, jouant pour les Heat depuis 2008 aura fort à faire devant la superstar des Spurs, Tony Parker. Le meneur de jeu de l’équipe texane a déjà obtenu trois bagues de champion de NBA depuis son arrivée chez les Spurs en 2001. French Heritage Night offre également, en plus de la place, un tee-shirt French Heritage Night et le droit d’assister à l’échauffement de Tony Parker.
Le mardi 16 mars à l’Américan Airline Arena
Prix : Entre 25$ (niveau 300) et 65$ (niveau 100)
Pour achetez vos places, contactez avant le 5 mars Delwin Liranzo au (786)-777-4876 ou a [email protected]
L’adieu émouvant à Marla Pietton
Nombreux étaient ceux venus se recueillir aux côtés de Denis Pietton, sa famille et ses proches samedi 27 Février à la chapelle de l’University Baptist Church de Coral Gables. La cérémonie religieuse s’est tenue en présence du Consul général de France à Miami, Gaël de Maisonneuve, et une seconde en l’église de « Our Lady of Lebanon » le lendemain, selon une information du Consulat général de France à Miami.
Américaine d’origine cubaine, Marla Pietton avait rencontré son mari à Miami où elle travaillait comme traductrice. Denis Pietton a été consul général de France à Miami de 1992 à 1994. De 2002 à 2006, il a occupé les fonctions de ministre conseiller à l’Ambassade de France à Washington.
Le groupe AIR à Miami
Venus de Versailles, Jean-Benoît Dunckel et Nicolas Godin forment il y a plus de 10 ans le groupe AIR et apportent leurs lettres de noblesse à la musique éléctro « made in France ». Après leur première tournée aux Etats-unis à la fin des années 1990, la réalisatrice Sofia Coppola leur demande en 2000 de faire la bande originale de son film désormais culte, The Virgin Suicides, puis de Lost In Translation en 2003. Trois ans plus tard ils composent les musiques de 5:55, le deuxième album de Charlotte Gainsbourg. Le duo sera de passage à Miami pour présenter leur sixième et dernier album, Love 2, au Jackie Gleason Theater le Samedi 13 Mars à 8:00pm.
Jackie Gleason Theater: 1700 Washington Avenue
Prix: 26.50$ – 66.50$
Réservations: LiveNation.com ou 877 598 8698
La compétition Chopin à Miami.
Créée en 1975, la fondation Chopin vous invite à événement unique. Organisée seulement tous les 5 ans, la compétition de piano Chopin est un concours dédié aux jeunes talents afin de développer leur carrières et de promouvoir la musique classique dans le monde. La fondation soutien financièrement les jeunes pianistes américains et permet aussi à ses cinq finalistes de participer aux auditions préliminaires du concours international de piano Chopin à Varsovie en avril 2010.
Pour sa huitième édition, la finale se jouera en deux manches le 27 et 28 Février. Les 9 membres du Jury, composé de pianistes d’exception, selectionneront les grands gagnants parmi les 20 participants.
1ère partie de la finale: 27 Février à 7.00pm
2ème partie de la finale: 28 Février à 3.00pm
Tickets: 28$ à 38$ http://www.ticketmaster.com/Chopin-Piano-Competition-tickets
Miami Dade County Auditorium: 2901 W. Flagler Street, Miami, FL 33135
Plus d’infos: http://www.chopin.org
Le Carnaval de Miami
Chaque année durant le mois de mars, les rues de Miami se transforment pour le Carnaval, du 26 février jusqu’à la grande fête du 14 mars sur la 8ème rue. Il s’agit de la plus grande fête célébrant la communauté hispannique aux Etats-Unis. Le Carnaval de Miami est un moyen de rassembler toute la communauté hispannique et de vivre avec les autres habitants de Miami, ainsi que les touristes de passage, “una fiesta espectacular”.
Parmi les évènements à ne pas manquer, le tournoi de domino le 10 mars et le tournoi de Golf à l’International Links Miami le 11 mars. Pour terminer le festival, une grande fête aura lieue le 14 mars toute la journée sur la Calle Ocho (8ème rue).
Programme détaillé: www.carnavalmiami.com
Quand deux Français réinventent la radio
Si vous entrez dans la chambre d’un adolescent d’aujourd’hui, vous constaterez l’absence de chaîne hi-fi et l’omniprésence de l’ordinateur, de la console de jeu et, bien sûr, du téléphone portable, devenu objet à tout faire, notamment, nouveau support d’écoute de la musique. Le phénomène n’a pas échappé à Roberto Ciurleo alors qu’il est encore Directeur de l’antenne et des programmes de la radio FM NRJ à Paris.« C’était il y a trois ans. Avec mon associé Emmanuel Jayr, on a réalisé que l’écoute de la radio était en train de changer radicalement chez les jeunes. C’est ce qui nous a donné l’idée de créer un nouveau media radio qui soit totalement lié au numérique et à l’adresse IP. À l’époque, inutile de vous dire que c’était de la pure science-fiction ! »
Le temps de mûrir le projet, de lever quelques millions d’Euros et le portail Goom radio apparaît sur le Net, il y a un peu plus d’un an.
« Notre objectif était clair : combler le retard qui existait entre ce que les jeunes écoutaient sur Internet et ce que diffusaient les radios traditionnelles, même les plus récentes. Autre idée essentielle : l’auditeur doit pouvoir composer sa propre radio en virant tout ce qui ne lui plaît pas.»
Et ça marche, très fort et très vite… Goom radio, en France, totalise actuellement 9 millions de players par mois, alors que le site n’a pas deux ans.
Grand fan de Madonna, Roberto Ciurleo propose rapidement à la star d’avoir sa radio, puis ses équipes développent des radios pour des marques. Le Crédit Mutuel, l’opérateur téléphonique SFR et pour la dernière en date la SNCF qui a demandé à Goom radio de créer 22 radios régionales chargées d’informer les voyageurs de toute difficulté survenant pendant le trajet, parfois avant même le contrôleur du train.
Musique et informations arrivent, tout à fait naturellement, sur les mobiles et les ordinateurs des passagers.
Autre phénomène n’ayant pas échappé à Roberto Ciurleo, la provenance, pour 70% de ce qui est écouté par les jeunes Français, des Etats-Unis. Autrement dit, ce sont toujours les US qui alimentent très largement la production musicale.
Mais plutôt que de subir ce déferlement, sans pouvoir le canaliser, Roberto et son associé décident de venir à la source.
« Nous nous sommes installés à l’été 2009, dans les studios d’une ancienne radio, à Jersey City, en ayant l’ambition de créer du contenu pour la France en sélectionnant la musique à sa source. Et c’est en constant que le marché de la radio, ici aux Etats-Unis, a encore plus vieilli qu’en France et semble définitivement figé, que nous décidons d’ouvrir un Goom radio US ! »
Et là aussi ça marche, très fort et très vite…
« Tous les jours aux Etats-Unis, 50 millions d’auditeurs écoutent la radio sur Internet ! À nous de jouer. »
Mais rien n’étant jamais simple, le parcours s’avère plus difficile que prévu et la difficulté pas là où Roberto Ciurleo l’attendait.
Rien d’insurmontable sur le plan technique, l’audience visiblement est elle aussi au rendez-vous, alors, où est-ce que çà coince ?
« Ok, gérer une équipe de chaque côté de l’Atlantique, ce n’est pas simple. Mais là où j’ai été très surpris ici, c’est de me trouver en face de collaborateurs très compétents dans leur domaine, mais incapables de sortir de leur feuille de route. Je n’avais absolument pas anticipé le fait que ces gens-là ne sont visiblement pas préparés à faire, même ponctuellement, autre chose que ce pourquoi ils ont été embauchés. »
« En fait, il ne faut surtout pas s’entourer de gens qui ne sont pas prêts à vivre une expérience de start up, sinon, c’est l’échec. »
Et c’est ce qui a conduit les deux associés de Goom radio à faire un grand ménage parmi l’équipe recrutée à New York pour le lancement.
« D’excellents connaisseurs du type de musique qui est leur spécialité mais sans la volonté de jouer les pionniers, or, on se sent complètement l’âme de pionniers car, dans les medias et notamment en radio, ici des start up, il n’y en a pas eu depuis longtemps ! »
Visiblement, l’expérience américaine est riche en enseignements. Roberto Ciurleo et son associé s’accrochent, persévèrent, convaincus que «l’association entre la sensibilité française et les méthodes américaines fait toujours un carton ».
C’est bien parti, en tout cas et les bonnes vieilles radios traditionnelles ont du souci à se faire, ici comme en France. Ils ont tout compris les Goom radio’s boys.
Danielle Loufrani au Fiaf
Danielle Loufrani vit et travaille à Paris. Cette artiste peint avec une totale liberté. Son style est unique et différent, il exprime sa propre vérité. Ses portraits des Beatles et des Rolling Stones lui ont permis de remporter la première place en 1966 du Prix de New York. Aujourd’hui Danielle Loufrani a peint plus de quatre cents tableaux présents dans des collections privées à travers les Etats-Unis et l’Europe.
L ‘exposition présentera ses oeuvres les plus contemporaines abordant des thèmes divers comme les femmes, Sarajevo, les sept péchés capitaux, ou encore les quatre saisons.
A la Gallerie Carré Rouge. De 2.00pm à 6.00pm
Adresse : 618 SW 8 St Miami – FL 33130 – USA
Plus d’infos: http://www.afmiami.org/EventListing0210.htm