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Paris Under Water

Après 13 ans de recherche dans les archives parisiennes Jeffrey H. Jackson revient sur l’ inondation de Paris en Janvier 1910. Après des semaines de pluies, la Seine avait débordé inondant les immeubles parisiens et provoquant la fuite de nombreux habitants. L’auteur et professeur d’histoire vous propose de découvrir plus en profondeur les dessous de cette catastrophe naturelle.
Mercredi 3 Février à 7.00pm
Adresse : 16 Washington Mews (corner of University Place) New York, NY 10003
Entrée Gratuit
Plus d’Infos: http://www.nyu.edu

Gilles Mendel au FIAF

Cet hiver, le FIAF réunira trois créateurs légendaires pour discuter notamment de la modernisation des marques de luxe et de la “pipolisation” des créateurs de mode. Le premier à être reçu au Florence Gould Hall est le créateur parisien Gilles Mendel, prince héritier et chef styliste de J. Mendel. Fondée en 1870 à Paris, la marque de luxe est surtout connue pour ses fourrures. En 2003, Gilles Mendel décide de déménager le siège de la marque à New York et lance avec un succès retentissant sa collection de prêt-à-porter.
Le FIAF recevra également Tommy Hilfiger et Marc Jacobs respectivement les 3 et 22 mars.
Jeudi 25 février à 7:00pm
Florence Gould Hall, 55 East 59th Street
Prix : $25, et $65 pour assister aux 3 conférences.
Billets : 212 307 4100, http://www.ticketmaster.com

Soirée L'AFTERWORKS

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La prochaine soirée organisée par L’Afterworks se déroulera au Gansevoort Hotel Rooftop. Les 100 premières femmes qui se présenteront à cette soirée auront la chance de participer à une tombola afin de gagner 2 entrées pour le CurveNY Lingerie Fashion Show, à l’occasion de la fermeture de la Fashion Week le lundi 22 Février.
Le mercredi 3 février à partir de 7:00pm
Gansevoort Hotel Rooftop, 18 9th Avenue
Plus d’infos sur www.lafterworks.com / NYC

Les Gascons envahissent New York

Ariane Daguin a fondé la société D’Artagnan il y a 25 ans dans le but d’introduire aux Etats-Unis les spécialités culinaires de sa Gascogne natale. Pour célébrer cet anniversaire, une délégation de grands cuisiniers, vignerons, sportifs et musiciens gascons sera à New York du 17 au 22 février. Pour participer à la fête, suivez le guide :
Mercredi 17 février, 3:45pm
ACCUEIL DES GASCONS

Pour souhaiter la bienvenue aux Gascons, rendez-vous à JFK où vous pourrez voir 200 bérets descendre du nouvel Airbus réquisitionné pour l’occasion. La fête commence dès la sortie de la douane.
Jeudi 18 février, Midi
BERETS, BAGUETTES ET ‘BLUES’

Le coup d’envoi de cette semaine de fête sera donné au High Line. Une réception et un lancer de bérets seront organisées sur fond de musique gasconne avec les Jazzmagnacs. Gratuit, ouvert au public. The High Line, dans le Meatpacking District, accès: www.highline.org
Jeudi 18 février, 6:30pm
DINER A LA JAMES BEARD HOUSE

La James Beard House recevra ensuite les chefs gascons pour un dîner coordonné par le chef du Cercle Rouge, Pierre Landet. Musique live tout au long de la soirée et intronisations dans la Confrérie des Mousquetaires de l’Armagnac, société fondée au 17ème siècle par D’Artagnan lui-même.
James Beard House Dinner, 167 West 12th Street
Réservations 212-627-2308 ou www.jamesbeard.org – Utilisez le mot-code: Estragon (Prix réduit : $200)
Dimanche 21 février, 1:00pm
MATCH DE RUGBY A CENTRAL PARK
Venez regarder ce match exceptionnel entre des stars du rugby gascons et une équipe newyorkaise composée des grands chefs de la ville et de footballers américains. Parmi les joueurs du côté gascons: Bonneval, Cadieu, Califano, Charvet, A. Costes, Debros, Jordana, Labit, D. Lacroix, N’Tamack, Portolan, Jean-Pierre Rives, Soulette, Tabaco, Tournaire & Verger.

Villepin et Gaultier triomphent, Sarko et Nikos échouent

Cette semaine, la décision d’interdire le port de la burqa en France fait encore beaucoup de bruit dans la presse américaine. « Les talibans auraient applaudi » titre l’éditorial du New York Times. Pour le quotidien, interdire le port de la burqa est une violation des libertés individuelles et devrait être condamné par le reste du monde. « Il est facile de voir que les droits de la femme sont violés quand un gouvernement a besoin d’envelopper son corps et son visage dans un voile opaque. Il devrait être tout aussi facile de voir la violation quand une commission parlementaire française recommande d’interdire aux femmes qui portent de tels voiles d’utiliser les services publics» commente l’éditorialiste. L’article met également l’accent sur l’intérêt stratégique de cette affaire pour Nicolas Sarkozy et l’UMP, car avec des élections régionales prévues pour mars,  cette affaire pourrait détourner l’attention du taux de chômage et permettre de récupérer les voix du Front National.
Autre affaire délicate pour notre Président, le verdict de « l’affaire Clearstream » a également enflammé la presse outre-Atlantique. Il s’agit d’un « revers politique significatif » qui pourrait annoncer une division de la droite et remettre en cause la réélection évidente de Nicolas Sarkozy selon le New York Times. Le Wall Street Journal commence d’ailleurs la comparaison entre les deux rivaux en décrivant Dominique de Villepin comme un homme plus intellectuel et plus huppé que le très « bling-bling » Nicolas Sarkozy.
Avant d’arriver à New York la semaine prochaine, la Fashion Week s’est achevée la semaine dernière à Paris. Pour le New York Times, le couturier français Jean-Paul Gaultier a « atteint le sommet » de la haute couture et sa collection, inspirée du film Avatar, est un « magnifique mélange d’imagination et d’habileté ». Pour ABC News, l’industrie de la mode a cependant été visiblement touchée par la crise économique et les nouveaux arrivants de la Fashion Week ont par conséquent du mal à suivre derrière les grands noms comme Dior ou Cacharel.
Les NRJ Music Awards perdent chaque année des téléspectateurs, et pour couronner le tout, la presse américaine ne manque pas de remettre en cause le sérieux de la cérémonie suite à l’erreur lors de la remise du prix du meilleur groupe international. Le chorégraphe Kamel Ouali remet en effet le prix aux Black Eyed Peas alors que le vainqueur était en réalité le groupe allemand Tokyo Hotel. Le NY Daily news note qu’il ne s’agit pas de la première «erreur embarrassante» de ce type pour les NRJ Music awards, l’année dernière c’est Katy Perry et Rihanna qui en avaient fait les frais, alors que « ce qui semblait être le présentateur » (Nikos Alagias) tentait de se justifier: « ça arrive ! ».

« Ce que j’ai vu à Port-au-Prince »

French Morning : Les médias donnent-ils une image fidèle de ce qui se passe sur le terrain ?
Ernest Barthélemy : Il y a des vérités et des mensonges qui circulent. On a l’impression que les médias cherchent à divertir en nous montrant en boucle des images de bébés se faisant soigner, et oublient les problèmes importants. Cela rend les Haïtiens mal à l’aise. Il faut garder à l’esprit qu’Haïti était déjà un pays très pauvre avant le séisme. Il y avait de nombreux problèmes sociaux, politiques, économiques et bien sûr sanitaires. Sur le front des maladies infectieuses, la situation a toujours été très grave. L’infrastructure était déjà fragile. Certes, le séisme a accentué ces problèmes-là mais les survivants s’accrochent à l’espoir. Ils se débrouillent. C’est un trait de caractère essentiel des Haïtiens. A Port-au-Prince, même si les gens dorment dehors, on a l’impression en leur parlant que rien de vraiment grave ne s’est produit. Ils sourient, discutent. Je ne prétends pas qu’il n’y a pas eu de catastrophe, mais les Haïtiens ont une force d’esprit incroyable. D’origine haïtienne et connaissant la culture et l’histoire du pays, cela ne m’étonne pas du tout.
FM : L’aide est-elle distribuée efficacement ?
EB : Je me suis rendu dans une antenne de l’OMS à Port-au-Prince. Les secours là-bas étaient très bien organisés. Nous y avons également vu des militaires de tous les pays. C’était très touchant. Néanmoins, ils font toujours face à beaucoup de difficultés: On ne peut pas se déplacer la nuit à cause du manque d’électricité, la peur des répliques et la violence qui a suivi l’évasion de nombreux prisonniers. La communication reste un problème : soit on peut appeler mais pas recevoir d’appels, soit c’est l’inverse.
FM : Le secrétaire d’Etat français à la coopération a accusé les Etats-Unis d’occupation d’Haïti après le détournement par l’armée américaine d’un avion français transportant un hôpital de campagne. Quel est votre ressenti ?
EB : Je n’ai pas eu le sentiment que les Etats-Unis occupaient Haïti. A l’aéroport Toussaint Louverture, il n’y a pas beaucoup d’espace. Même les avions en provenance des Etats-Unis ont du mal à atterrir. Par exemple, pour mon prochain voyage en Haïti (Ernest Barthélemy doit repartir cette semaine, ndlr), j’ai du mal à avoir une idée précise de ma date de départ : Un jour, on me dit qu’un ou deux avions partiront mercredi, mais qu’il faut attendre le feu vert d’une autre équipe qui doit partir le même jour. Puis, quand on se rend à Miami, on découvre finalement que le départ n’aura pas lieu faute de place à l’aéroport Toussaint Louverture. Et c’est toujours comme ça.
FM : Les médias ont parlé de pillages. Est-ce une problème répandu?
EB : J’en ai entendu parler sur la radio haïtienne. Il me semble que cela se produit surtout la nuit. La sécurité a toujours été un problème en Haïti. A chaque fois que j’y suis allé, mon père me disait toujours qu’à mon arrivée à l’aéroport Toussaint Louverture, si quelqu’un me demandait où j’allais, je devais répondre « à l’hôtel X ou Y » a Pétion-Ville alors qu’en réalité, j’allais ailleurs, chez ma famille. La nuit, il fallait toujours faire attention parce que l’électricité était précaire. Ce sont des choses auxquelles les Haïtiens sont habitués. Aujourd’hui, les médias en font un spectacle.
FM : Combien de temps faudra-t-il selon vous pour reconstruire Haïti?
EB : Il faut d’abord définir ce qu’on veut dire par « reconstruction »: on parle de transformer un pays ravagé en un pays pauvre. Même en partant de l’Haïti d’avant, cela aurait pris des années pour rattraper les autres pays. J’ai peur que les médias, malgré ce que j’ai pu dire sur eux, laissent tomber Haïti. Après tout, le monde a ignoré Haïti pendant des années, il peut l’oublier à nouveau demain.
FM : Sur le long terme, quelque chose de positif peut-il sortir de cette catastrophe pour Haïti ?
EB : L’intérêt international ne peut qu’être positif mais le futur d’Haïti dépendra de l’implication des pays étrangers. Il faudra une sorte de néo-colonialisme pour qu’Haïti se redresse : des pays étrangers devront rester sur place pendant longtemps. Je parle en particulier des Etats-Unis et de la France, qui pourraient former un partenariat pour aider Haïti. Etant donné l’histoire des Haïtiens, on aurait du mal à accepter l’aide des Américains seuls pour s’en sortir.
Pour plus d’infos sur le voyage d’Ernest Barthélemy, cliquer sur son blog http://moncheminmedical.unblog.fr/
Propos recueillis par Alexis Buisson

Les Frenchies raflent des Grammies

A 42 ans, le plus célèbre des DJ français David Guetta a remporté le Grammy Award du Meilleur enregistrement Dance pour son tube “When love takes over” en duo avec Kelly Rowland, ex Destiny Child. «Cela veut dire que la culture DJ et la culture dance progressent enfin en Amérique», a t-il déclaré.  Son dernier album “One Love” est déjà disque de diamant avec 750 000 ventes à l’étranger en moins de trois mois.  Il ne va pas s’arrêter en si bon chemin puisqu’il travaille actuellement sur le prochain album de Madonna.
Le groupe Phoenix était lui aussi à l’honneur  en recevant le Grammy Award du Meilleur album alternatif pour son 4ème album “Wolfang Amadeus Phoenix”. L ‘album est triple disque de platine avec plus de 300.000 exemplaires vendus à l’étranger dont 60% aux Etats-Unis. Avec sa musique, mélangeant rock, hip-hop, musique électronique et son style discret et distingué Phoenix cartonne aux Etats-Unis, en Amérique du Sud, au Japon, au Royaume et en Allemagne nous faisant parfois oublier qu’ils sont français.

La « voix d’Haïti » ne s’éteint pas à New York

Ca n’est pas arrivé depuis longtemps: l’après-midi est calme dans les studios de Radio Soleil d’Haïti. Son directeur Ricot Dupuy nous invite même à déambuler dans les locaux exigus de sa station, nichée au cœur du bastion haïtien de Flatbush à Brooklyn. Aux murs sont accrochés des photos d’Haïti, un drapeau haïtien, des posters aux couleurs de la radio et dans le couloir étroit qui mène jusqu’à un minuscule studio, toutes les décorations officielles attribuées à Dupuy. Autant de preuves que l’homme compte.
En tant que directeur général de Radio Soleil d’Haïti, la radio haïtienne la plus écoutée de New York, Ricot Dupuy a accompagné sa communauté à travers bien des épreuves. Déjà en 1991, avec son débit rapide, il décrivait le renversement d’Aristide par le brigadier-général Raoul Cedras. En 2004, il racontait les bains de sang qui marquèrent le bicentenaire d’Haïti. Fin 2008, lorsque quatre ouragans meurtriers ont ravagé Haïti, c’est encore lui qui a couvert la tragédie. Puis, le 12 janvier 2010, jour du séisme le plus destructeur de l’histoire de son pays, une fois de plus toute la communauté s’est tournée vers lui. « Il y avait un attroupement d’une cinquantaine de personnes devant la radio ce jour-là, se souvient Ricot Dupuy. Je me suis immédiatement attelé à la dure tâche d’informer ma communauté
Fils de Gonaïves, une ville portuaire au Nord de Port-au-Prince, son intérêt pour la radio nait dans les années 60. Enfant, il se souvient du rôle joué par les stations pirates dans l’exaltation des aspirations démocratiques du peuple haïtien sous la dictature des Duvalier. « Pendant les pires heures de la dictature, quand il était interdit de parler, la radio était le medium par lequel le peuple s’informait. Pendant cette ‘révolution des transistors’, la population, qui était très pauvre, s’achetait des postes pour s’informer sur la résistance», se souvient-il.
Fuyant avec sa famille la dictature de Jean-François « Baby Doc » Duvalier en 1974, il arrive à New York « en quête de lendemains économiques meilleurs ». A ce moment-là, la communauté haïtienne est en passe de devenir l’une des communautés les plus importantes numériquement et politiquement à New York. A l’époque, Ricot Dupuy anime quelques émissions d’une demi-heure dans de petites radios locales, mais sa vraie passion, le théâtre, le pousse à passer plus de temps sur scène que derrière le micro.
Mais très vite, les événements en Haïti changent son destin personnel. Fin 1985, la dictature de Duvalier prend un tour sanglant. Des radios pirates essaiment à Brooklyn. Ricot Dupuy rejoint le mouvement. Sur les ondes d’une station étudiante, il appelle les Haïtiens de New York à manifester. Le jeune homme est entendu : en janvier 1986, près de 10 000 Haïtiens marchent sur le pont de Brooklyn pour réclamer le départ de Duvalier. Ricot Dupuy se jure alors de lancer sa propre station. En 1991, Radio Soleil d’Haïti commence à émettre depuis Nostrand Avenue à Flatbush: « Une heure d’antenne par-ci par-là ne suffisait pas. Il fallait une présence régulière », justifie Ricot Dupuy.
Pari gagné : aujourd’hui, « la voix de la communauté haïtienne » émet 24h sur 24, 7 jours sur 7 en français, anglais et créole, partout dans le monde grâce à internet. A New York, il suffit de rentrer dans n’importe quel commerce de Little Haïti pour entendre, en fond, sa programmation éclectique, mélange de divertissement, d’info et de talk shows.
« Bill Clinton devait passer quatre minutes dans nos studios avant la présidentielle de 1996. Il en passera 50 », raconte-t-il, pour souligner l’importance de sa radio, peu après le passage de l’ex-président.
« Une épaule sur laquelle pleurer »
Le 12 janvier dernier, date du séisme, Ricot Dupuy a une nouvelle fois donné de la voix. Et il n’a pas failli à sa mission. Bien connecté, créolophone, à lui seul, il a devancé ce jour-là l’ensemble des grands networks américains, incapables de comprendre un pays qu’ils ignorent depuis si longtemps. Comme il le fait souvent, il a ouvert son antenne aux auditeurs souhaitant avoir des nouvelles de proches, et aussi aux officiels de l’ONU et d’ailleurs pour leur répondre. « On nous demandait par exemple : y-a-t-il encore un pays ? se souvient-il. On essayait de les consoler en leur donnant une épaule sur laquelle pleurer. »
Avec l’aide de volontaires, il dresse une liste de 3 500 personnes à rechercher en Haïti, à partir d’emails et de messages laissés au standard. Il lit leur nom à l’antenne: « Malheureusement, nous ne pouvons rien promettre : l’appel est envoyé dans l’inconnu » regrette-t-il.
Trois semaines après la catastrophe, il essaye toujours de sortir la tête du torrent d’emails et de messages vocaux auxquels il doit répondre. « Je m’améliore, sourit-il. Je ne dormais qu’une heure par nuit, maintenant j’en dors quatre! » Le Soleil d’Haïti ne se couchera donc jamais.
Ecouter Radio Soleil d’Haïti http://www.radiosoleil.com/
(Photo: Ricot Dupuy; Credit: Brooklyn College.)

Le Mollet de la danseuse et Waterproof au Lincoln Center

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Marie-Pascale Lescot était danseuse professionnelle pendant 10 ans. Après la naissance de son fils, elle a tout arrêté. Dans ce documentaire, elle s’interroge sur sa passion, son travail… D’où nous vient la danse ? Que laisse-t-elle en nous ?
Le Mollet de la danseuse sera suivi de Waterproof, un film qui retrace l’expérience incroyable réalisée Daniel Larrieu et sa compagnie: la création d’un spectacle de danse contemporaine en milieu aquatique, dans la piscine Jean Bouin d’Angers.
Lundi 1 Février à 2.00pm
Mardi 2 Février à 6.00pm
Adresse: 1881 Broadway New York, NY 10023
Tickets: http://www.filmlinc.com

Théâtre francophone à la Maison française de NYU

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HotINK est un festival de lecture de pièces internationales crée en 2002. Au cours de ce festival, le département d’Art dramatique de NYU réunit chaque années des auteurs du monde entier, des acteurs et des directeurs de théâtre de New York, avec aussi la participation d’étudiants, d’anciens élèves et professeurs de la Tisch Arts Ecole.
Ce week-end, deux pièces francophones seront présentées:
Samedi 30 à 3pm:
L’Enéide du dramaturge canadien Olivier Kemeid
Une guerre civile se dirige à grand pas vers un village qui passe ses journées à danser sans se soucier de se qui va arriver. The Aenied raconte l’exil d’une famille de ce village, une épopée  physique et richement imagée de violence, courage, doute et ténacité, bercée par les réalités les plus terribles du 21ème siècle.
Dimanche 31 Janvier à 7pm
:
BLUE-S-CAT de l’écrivain ivoirien Koffi Kwahulé
En utilisant les rythmes de la musique blues et des techniques d’improvisation vocale, Blue-S-Cat présente les monologues intérieurs d’un homme et une femme coincés dans un ascenseur.
Adresse: 721 Broadway
Plus d’Infos: www.nyu.edu

Getaway au Parker’s Box à Brooklyn

Getaway est une exposition d’œuvres de trois jeunes cinéastes sur le thème de l’évasion. Cependant ici l’évasion ne consiste pas à se payer des vacances luxueuses au soleil, mais plutôt à échapper à un contexte de misère et d’oppression, en particulier dans les pays d’Europe de l’est.
La cinéaste et anthropologue belge Chloé Salembier présente un film sur l’auto-stop en Roumanie, ou ce moyen de transport est à la fois partie intégrante de l’économie parallèle et un espace d’échanges sur l’état du pays. L’artiste franco-américain Jean-Christophe Couet s’est lui concentré sur la Slovénie, où le taux de suicide est l’un des plus élevés au monde. Enfin, David Rothenberg présente deux court-métrages développés à partir d’images soigneusement sélectionnés des films de Veit Harlan, réalisateur de films antisémites durant le Troisième Reich.
Jusqu’au 21 février.
Parker’s Box, 193 Grand St. Brooklyn
Plus d’infos: www.parkersbox.com

L'histoire de la beauté au FIAF

A l’occasion de son centenaire, L’Oréal a lancé via sa Fondation une étude sur la quête de la beauté, dans toutes les cultures et toutes les civilisations à travers les âges. Le résultat est  100,000 années de beauté. Ce livre somme est une approche originale de la recherche et l’exploration de la beauté à partir de différents points de vue d’ experts internationaux, sociologues, philosophes, historiens et artistes. Il comprend la participation de 300 auteurs de 35 nationalités et travaillant dans 20 disciplines différentes.
Le FIAF organise une soirée avec Béatrice Dautresme, directrice générale de la Fondation d’entreprise L’Oréal, et Elisabeth Azoulay, qui a dirigé la rédaction de 100.000 années de beauté, pour discuter de la poursuite de la beauté dans toutes les civilisations, des temps préhistoriques à nos jours. Un coktail suivra la discussion.
Jeudi 2 Février à 7pm
Le Skyroom 22 East 60th Street
Prix : Membre Fiaf $20
non-Membre $25