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Hugues de Montalembert au FIAF

Ancien peintre, Hugues de Montalembert est devenu aveugle après s’être fait agressé par deux hommes entrés par effraction dans son appartement new yorkais en 1978.  Dans ce documentaire, le réalisateur Gary Tarn étudie comment Hugues de Montalembert a su mettre son handicap au service de la création ainsi que la poésie et la sagesse qui émanent de son oeuvre.  Aujourd’hui écrivain-journaliste, l’auteur d’Invisible s’interroge sur ses trente années passées sans la vue, sur sa rééducation, ses voyages en solitaire autour du monde et sa façon d’apprendre “à voir”.
La projection du film sera suivie d’une discussion et dédicace d’ Hugues de Montalembert.
Jeudi 28 Janvier 2010 à 6:30pm
FIAF – Le Skyroom; 22 East 60th Street, NYC (between Park and Madison Avenues)
Prix $20 Membre FIAF; $25 Non-Membre
Plus d’Infos : www.fiaf.org 212 355 6160

Mariah Carey en concert

La diva est en concert le Jeudi 21 Janvier à 8 pm au Hard Rock Live à Hollywood
Prix : de $50 à $130
1 Seminole Way
Hollywood, FL
954-327-7625

Dans les pas de Django Reinhardt

Django Reinhardt n’aurait pas gardé un très bon souvenir de son passage aux Etats-Unis. Certes, le guitariste de génie, qui jouait avec trois doigts dont son pouce après une grave brûlure, était respecté de ce côté-ci de l’Atlantique. Mais quand il s’est posé aux Etats-Unis un beau jour de 1946 pour une tournée avec Duke Ellington, il a reçu un accueil plutôt froid. Motif : il est arrivé sans guitare, pensant qu’on allait lui en donner une comme il est de coutume en France, et plus grave, sans son groupe de musique, le Hot Club de France, qu’il a volontairement exclu du voyage. Embarras des organisateurs. « C’est de sa faute » juge aujourd’hui Stéphane Wrembel, star du jazz manouche à New York et accessoirement l’un de ses plus grands fans. « Ici, tu n’arrives pas en terrain conquis. »
Comme Django, Stéphane Wrembel est tombé dans le jazz tout petit. Il est né là où Django s’est éteint : dans une ville de la banlieue de Fontainebleau, où il passe son enfance avec la musique de son idole en fond. A 17 ans, étudiant le jazz à l’American School of Modern Music à Paris, il prend le géant du jazz pour modèle, rien que ca, adoptant non seulement son style musical mais aussi son mode de vie nomade. A plusieurs reprises pendant ses études, Wrembel « jamme » avec des artistes gitans au Nord de Paris. Peu importe les préjugés contre ceux que l’on appelle « les gens du voyage ». « Chacun est dans ce système de pensée, Français comme Gitans, souligne-t-il. Ce sont des philosophies de vie très différentes : tu ne peux pas être manouche et vivre en nomade,  et vivre comme un occidental avec un travail, un loyer à payer tous les mois. »
Sitôt son diplôme en poche, le nomade met le cap sur les Etats-Unis. « Un rêve d’enfance » selon lui. Il se forme à Berklee, l’école de musique réputée de Boston. « Tu entends du jazz, de la funk comme tu en as jamais entendu, s’émerveille-t-il. Pendant les deux premières semaines,  j’ai eu un blocage. Je me suis senti petit et écrasé. Un choc culturel et musical.»
C’était néanmoins un passage obligé pour passer à la vitesse supérieure. Deux ans plus tard, il arrive à New York, une ville qui a contribué à l’épanouissement du jazz sous toutes ses formes mais où, paradoxalement, sa variante manouche était sous-représentée. « A Boston je faisais 300 dollars par jour dans la rue. Ici non seulement personne n’écoutait mais les policiers m’ont demandé de remballer mes affaires.» Un coup de pouce du destin ? Wrembel part frapper aux portes de restaurants français, Jules Bistrot notamment. « Alors que je jouais un morceau pour le manager, des passants ont commencé à entrer dans le restaurant. Le manager m’a dit qu’il allait décommander le groupe du dimanche matin pour me donner la tranche
Alors que le jazz manouche explose à New York, comme en témoigne le succès du New York Gypsy festival qui fêtait en septembre ses cinq années d’existence, Wrembel continue à écrire sa success story. Bien aidé en cela par Woody Allen, qui a utilisé l’un de ses morceaux dans son film « Vicky Cristina Barcelona » sorti en 2008.  Son calendrier pour les prochains mois affiche complet. Prochaine étape : le festival Django à Gogo. « De sérieux guitaristes seront là », promet-il. Bon anniversaire Django !
Pour plus d’infos sur Stéphane Wrembel http://www.stephanewrembel.com/
Sur Django à Gogo – Joe’s Pub : http://www.joespub.com/

Gagnez 2 places pour un wine tasting

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Gagnez 2 paires de places pour le prochain évènement de Sud de France: dégustation de vins du Languedoc- Roussillon,  le mercredi 27 janvier à partir de 7.00pm.
Pour participer, envoyer un email avec nom, prénom et adresse à [email protected].
Tirage au sort Lundi 25 Janvier 2010.

Jonathan Zrihen: décontracter la beauté américaine

Qui a dit qu’il fallait souffrir pour être belle? Sûrement pas Jonathan Zrihen, le PDG de Clarins pour l’Amérique du Nord : « Pour les Américaines, la beauté est un régime, presque au sens militaire, ce n’est pas un moment de relaxation. Ce que j’essaie d’apporter c’est cette notion de moment pour soi, de plaisir. » Clarins détient 5% de part de marché aux Etats-Unis, une part en constante croissance. Les Etats-Unis sont le deuxième plus grand marché pour la marque, après la France.
Fraîchement diplômé, Jonathan Zrihen frappe à la porte du groupe Clarins après avoir entendu son fondateur Jacques Courtin Clarins lors d’une conférence. Il entre pour un stage en 1993. L’ascension est rapide et les déplacements s’enchaînent : Espagne, Australie, Afrique du Sud… En 1999, Christian Courtin, le fils lui confie les rennes du bureau régional de l’Asie basé à Singapour. Il sillonne alors l’Asie (la définition de la région pour le groupe comprend l’Inde, le Japon, l’Australie, la Nouvelle-Zélande). Il est comme un poisson dans l’eau à l’international et aime la dimension culturelle. « Je parle avec les vendeuses, j’observe les rituels de beauté, le rapport à la beauté. ». Un entraînement qui l’a immunisé contre le décalage horaire : à peine débarqué de l’avion de retour de Paris, il va jouer au tennis dans la soirée. Depuis qu’il est aux Etats-Unis, il continue à voyager beaucoup, non seulement au siège à Paris donc mais aussi dans les malls et grands magasins où sont vendus ses produits. « J’ai la chance de poser beaucoup de questions et la plupart des réponses me sont données sur le terrain. »
La particularité du marché américain? “Des concurrents très forts”, répond Jonathan Zrihen, sans hésiter. Il est un peu le Némo dans un océan peuplé de gros poissons, les Estée Lauder, Elizabeth Arden, L’Oreal… Pour continuer dans la métaphore aquatique, l’un de ses livres de business favoris s’intitule The Blue Ocean strategy. Le postulat est simple : on crée de la valeur en se différenciant de la concurrence. Il faut éviter la concurrence acharnée qui mène au bain de sang : quand on trouve une idée différente, on navigue dans un océan bleu. « Il est rare de trouver cette idée a priori, on se rend compte que l’on a eu une telle idée a posteriori » concède-t-il.
Clarins a récemment ouvert 14 “skin spas” dans ses points de vente les plus stratégiques dont Bloomingdale’s. Cela consiste en une ou deux cabines au milieu d’un magasin, où l’on peut se faire faire un soin du visage en toute intimité; en ligne avec la beauté par le plaisir. Comment peut-on appliquer cette philosophie de moment pour soi quand on est CEO ? « J’ai des soupapes de décompression” : la famille, le sport et le cinéma. Féru du septième art, il est d’ailleurs abonné à la formule Netflix cinq DVD (en général il en garde 3 pour lui, en prend 2 pour les enfants). L’un des derniers films qu’il ait vu ? Inglorious Basterds de Quentin Tarantino. « Les 15 premières minutes sont dignes d’Il était une fois dans l’ouest de Sergio Leone. Un suspens de fou. »

Concert à Opia au profit de Save The Children

-Concert à Opia au profit de Save The Children: lundi 18 janvier à 7pm & 9:30pm (avec Antoine Bleck, Francis Jocky, Vanessa et Alex Jacquemin). Donations suggérées à l’entrée. Opia: 130 East 57th St., New York, NY 10022. Tel: 212-688-3939. Soutenu par le Consulat de France, French Tuesdays, Help Haïti 2010 et French Morning.

L'insolite restaurant d'Anne Apparu

Anne Apparu fait partie de ces artistes qui donnent à New York ce piquant envoûteur. Le 18 Novembre dernier, c’est dans une galerie de Chelsea qu’elle a installé ses fourneaux. Le 18 Septembre, elle s’est emparée d’une ancienne Synagogue de Lower East Side. Et cet été, ses convives se sont trouvés surpris de diner à l’intérieur d’une bulle géante du Centre d’Architecture de New York. The 18th Restaurant n’a tout simplement pas d’adresse. Depuis juin 2008, Anne Apparu fait voyager ses amis artistes -auxquels se greffent chaque 18 du mois de curieux gourmets- dans ces endroits insolites de l’underground new yorkais.
« Ma mère me confiait la cuisine du restaurant quand j’avais à peine 16 ans ». Cette passion se serait imposée à elle comme une évidence. Fille d’un chef corse renommé et d’une mère restauratrice, Anne a depuis petite baigné dans les recettes, les saveurs et les ustensiles. Quand elle a décidé d’en faire son métier, elle y a ajouté une touche très personnelle. Yin et Yang, spiritualité et Liberté seraient la concernant des traits de caractère. Et quand elle ne régale pas ses proches –« j’ai toujours été celle responsable des grandes casseroles pendant mes études »- Anne organise des tablées dont la date et le lieu sont postés par email parfois 48h avant le jour J. « J’ouvre un resto le temps d’une soirée, et je propose aux gens une conversation désintoxiquée », m’explique Anne dans son petit jardin de Brooklyn Heights, où elle partage un joli brownstone avec quelques amis.
Le matin du 18, elle se rend dans une ferme de l’Hudson Valley acheter des produits frais et cuisine toute la journée pour nourrir les quelques 70 personnes qui répondent à l’invitation. Tenante des ingrédients bio et naturels, Anne élabore pour la soirée un menu unique, pariant sur le mélange des couleurs, des recettes traditionnelles et plus farfelues et sur sa bonne étoile. Le soir venu, rien en elle ne laisse apparaître un stress qui serait justifié : les tables sont élégamment dressées, la décoration recèle de détails séduisants et chaque nouvel arrivant est accueilli comme une vieille connaissance. « Pourtant, précise Anne, je n’y arriverais pas sans leur aide » dit-elle en désignant le petit monde –des amis, ses frères et sœur, sa mère – qui s’active en cuisine. Côté scène, le service est dépareillé, pas une chaise n’est semblable à sa voisine et la cire des bougies coule naturellement le long des chandeliers. Le contraste entre la qualité de la réception et cette impression troublante d’improvisation est des plus réussis.
« Comment fait-elle ? » sont les mots qui reviennent à chaque bouche. Ceux qui l’a connaissent répondent sans se lasser « C’est Anne ! », ajoutant qu’elle n’est heureuse qu’en faisant plusieurs choses à la fois. Pourtant, il y a quatre ans qu’elle a décidé d’arrêter de travailler à plein temps dans les cuisines, refusant de vivre le rythme effréné que menaient ses parents. Elle vit sa passion autrement, à travers par exemple ce potager collectif qu’elle cultive sur le toit d’un building de Bowery Street avec l’idée d’“autonourrir” l’immeuble. « New York m’a fait confiance immédiatement, alors mes dîners sont des célébrations de ce que m’a apporté cette ville » explique Anne, et d’ajouter : « Ici, pas besoin de toque et d’étoile pour faire un bon restaurant ». Pas d’adresse, pas de menu plastifié non plus. Juste une date, le 18.
Pour s’inscrire sur la guest list : [email protected] – Prix du dîner : 27$ – Les boissons sont à la charge des invités.

Google, Haïti et papy Sarkozy

« La France imagine à contre-cœur Google comme un partenaire», titre le New York Times. L’article évoque  les projets de partenariat avec la firme californienne pour accéler le développement d’une bibliothèque numérique française, ainsi que l’annonce du Ministre de la Culture Frédéric Mitterrand d’une visite prochaine au siège de Google pour négocier les points de désaccord.
Si les difficultés de Google en France sont moindres qu’en Chine (l’entreprise pourrait bien quitter le pays pour ne pas devoir appliquer la censure), l’entreprise a bien du mal à composer avec les sensibilités hexagonales. « Google est très populaire auprès des utilisateurs d’Internet en France, où il contrôle 80% du marché des moteurs de recherches. Mais l’élite française n’a jamais été très accueillante parce que l’omni-présence de Google est l’aveu de la dépendance française envers l’entreprise pour développement des médias numériques». Le journal cite le ministre qui a dit qu’il ne voulait pas que cela devienne la dernière d’une longue série de disputes franco-américaines «même si elles sont empreintes du charme surrané de Saint-Germain-des-Prés”. Le problème de Gallica, la bibliothèque numérique française, est apparemment un problème de taille selon le journal : 145 000 ouvrages contre plus de 10 millions pour Google Books, comme le souligne le rapport Tessier sur la numérisation du patrimoine. Si Google apprécie “l’esprit de coopération”, le journal rapporte que le géant n’est pas d’accord sur l’idée émise par le rapport d’un impôt sur la publicité sur Internet, qui serait un frein à l’innovation.
L’aide à Haïti : un test pour l’Europe. “Les efforts pour aider les victimes du tremblement de terre à Haïti représentent un premier test pour la nouvelle structure de politique étrangère européenne[…]”, lit-on dans le New York Times. Le poste de haut réprésentant de l’Union a été crée par le traité de Lisbonne entré en vigueur en 2009. Si la nomination de Catherine Ashton à la tête de la diplomatie européenne doit encore être approuvée par le Parlement Européen, elle a agi comme le principal coordinateur de l’Union, échangeant avec le Secrétaire Général de l’ONU Ban Ki-Moon, et la Secretaire d’Etat Hillary Clinton.
Les pays européens se sont engagés : 6 millions de pounds de la Grande Bretagne, 3 millions d’euros de l’Espagne, 3 millions euros de la Commission européenne, 2 millions euros de la Hollande, et 1,5 millions euros de l’Allemagne. Quant à la France, “[elle] a tenté de prendre la tête de l’aide en annonçant des initiatives pour le pays”, écrit le journaliste. Elle a notamment demandé aux membres du Club de Paris, le club de pays créditeur, d’accélerer l’annulation de la dette d’Haïti. Nicolas Sarkozy a aussi proposé la tenue d’une conférence internationale sur la reconstruction et a dit qu’il se rendrait sur l’île dans les prochaines semaines. Dans une tribune publiée dans l’édition du Washington Post de samedi, le Ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a donné plus de détails sur cette conférence qui sera tenue notamment par les Etats-Unis, le Brésil, le Canada, la Commission européenne.

Nicolas Sarkozy est désormais grand-père. Une dépêche de l’Associated Press reprise notamment dans le Washington Post et le New York Times annonce la naissance d’un petit Solal mercredi 14 Janvier à Neuilly-Sur-Seine. Il est le fils de Jean Sarkozy, 23 ans et de Jessica Sebaoun-Darty, l’héritière du groupe éléctronique Darty.

L'Hyper expo de Denis Darzacq

La galerie Laurence Miller de Midtown expose ses photos jusqu’au 27 Mars.
Laurence Miller Gallery
20 W. 57th St., entre Fifth & Sixth Aves. (212-397-3930).
Mardi.-Vendredi., 10 am.-5:30 pm.; Samedi., 11 am-5:30 pm.

La Fourmi de Desnos à Brooklyn…

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[youtube https://www.youtube.com/watch?v=RsEpIu0tlTM]
Inauguration: le 23 janvier, de 6pm à 9 pm, à l’Invisible Dog Factory: 51 Bergen Street, Brooklyn, NY 11201.
La Fourmi, de Robert Desnos (1942):

Une fourmi de dix-huit mètres
Avec un chapeau sur la tête,

Ça n’existe pas, ça n’existe pas.

Une fourmi traînant un char
Plein de pingouins et de canards,
Ça n’existe pas, ça n’existe pas.

Une fourmi parlant français,
Parlant latin et javanais,
Ça n’existe pas, ça n’existe pas.
Eh ! Pourquoi pas ?

La Liberté d'expression: controverse

L’attaque physique récente dont a été victime le dessinateur des caricatures de Mahomet est un rappel: le silence n’est pas une option. Le philosophe français Bernard-Henri Lévy participe à ce panel, où figure également David Remnick, rédacteur-en-chef du New Yorker.
Les participants:
Bernard-Henri Levy, philosophe et auteur
Kent Greenawalt, expert du Premier amendement à Columbia University
Philippe Schmidt, Président de l’INACH et vice-président de  LICRA en charge des affaires internationales
Peter Awn, Directeur de l’institut du Moyen Orient à  Columbia University
David Remnick, rédacteur-en-chef du New Yorker
26 Janvier 2010 de 6 à 8pm
Université de Columbia 420 West 118th Street, Room 1501, 15th Fl.
Places limitées. Réservations: [email protected]

Charlotte Forever…and everywhere

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Désormais le mardi, ça sera Charlotte. Chaque mardi jusqu’au 23 Février, la FIAF présente un film de la carrière impressionnante et diversifiée de Charlotte Gainsbourg, incluant la première new yorkaise de Persécution réalisé par Patrice Chéreau. Déjà connu dans le monde entier, Charlotte Gainsbourg reçu le prix de la meilleure interprétation féminine l’an dernier au Festival de Cannes pour sa performance dans Antechrist de Lars von Trier.
January 19; My Wife is an Actress. 12.30 pm ou 7.30pm
January 26: Happily Ever After. 12.30 pm ou 7.30pm
February 2: La Bûche. 12.30 pm ou 7.30pm
February 9: Lover. 12.30 pm ou 7.30pm
February 16: Charlotte for Ever. 12.30 pm ou 7.30pm
February 16: L’Effrontée. 4.00pm
February 23: Kung-fu master!.12.30 pm ou 7.30pm
Plus d’Infos: http://www.fiaf.org/french%20film
Tickets (FIAF Members Gratuit )$10 – 7$ pour les étudiants
En ligne Ticketmaster.com
Call: 212 307 4100