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Les ventes privées online conquièrent l'Amérique

Les ventes privées online sont apparues il y a seulement quelques années, mais le marché est déjà plus pris d’assaut tel un bac de Marc-Jacobs à 70 % un jour de “sample sale”… Aux Etats-Unis, le leader du genre s’appelle Gilt.com – litteralement, « doré.com ».
Lancé en novembre 2007 aux Etats-Unis, le site compte aujourd’hui 1,6 millions de membres et réalise 170 millions de chiffre d’affaires à raison de 60 ventes par semaine. En quelques clics, on peut y acheter des vêtements, des chaussures, des bijoux et des accessoires de mode à prix dégriffés en provenance de 600 créateurs, dont Dolce Gabbana, Alexander McQueen ou encore Costume National. Seules conditions pour y accéder : être membre du site et ne pas louper le créneau, puisque chaque vente dure 36 heures seulement.
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A l’origine de ce succès, il y a deux copines : Alexis Maybank, une ancienne d’E-bay, et Alexis Wilkis Wilson, ex-Bulgari et ex-Louis Vuitton. Dix ans après s’être rencontrées sur les banc d’Harvard en cours de portugais, elles voulaient monter une boîte ensemble et ont eu l’idée de se lancer dans le déstockage sur Internet. Kevin Ryan, co-fondateur de Double-Click, devenu “business angel”, y a cru et a investi dans le projet.
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A vrai dire, « A&A », comme les appellent leurs 320 employés, n’ont rien inventé. C’est aux Français de vente-privée.com, en effet, que revient la primeur du concept des «ventes événementielles sur Internet». Avec 5 millions de membres et 600 millions de chiffre d’affaire, leur site est le leader du secteur. Après s’être développé en France puis exporté en Espagne, en Allemagne, en Grande-Bretagne et en Italie, des rumeurs insistantes annoncent son arrivée sur le marché américain (rumeurs démenties véhémentement par le service de presse de ventes-privees.com) où il a déjà inspiré, outre Gilt.com, plusieurs « copy-cats » comme RueLaLa et Ideeli. Mais Alexis Wilkis Wilson se dit parfaitement sereine : « Nous avons un positionnement différent. Notre assortiment plus resserré et plus haut-de-gamme. Chez nous, le prix moyen d’un article est supérieur à 150 dollars, ce qui n’est pas le cas de vente-privée. »

« A&A » se sentent pousser des ailes. En moins de deux ans, Gilt.com s’est successivement enrichi de Gilt Men, une section réservée aux hommes ; Gilt Fuse, qui propose des articles moins chers à un public plus jeune ; Jetsetter, une offre de voyage de luxes à prix degriffés, et d’une succursale au Japon. Le groupe table sur une croissance à deux chiffres pour les mois à venir. Un succès qui s’explique, selon Alexis Wilkis Wilson, par trois facteurs clés : d’abord, le site est construit sur une plate-forme technologique «robuste» qui peut supporter des millions de visiteurs en même temps. Ensuite, il propose les «meilleures marques et les meilleurs produits» à prix intéressants. Enfin, il préserve l’image des fournisseurs grâce à une ergonomie « élégante », des photos « exclusives » et un accès au site relativement sélectif, puisqu’il est censé fonctionner sur invitation seulement (même si on peut envoyer un email à partir de la home page pour s’inscrire directement.)
Les accessoires ne sont ni échangeables ni remboursables. Les vêtements, eux, peuvent être renvoyés contre un bon d’achat. « Notre taux de retour est inférieur à 10%, signe que la clientèle est globalement satisfaite du produit qu’elle reçoit », se flatte Alexis Wilkis Wilson.
Gilt.com est actuellement en train de planifier son expansion dans plusieurs pays, mais pas en France. « Vente-privée y est trop puissant », selon Alexis Wilkis Wilson.

Le Noël sexy et baroque de la Company XIV

La Company XIV est bien d’ici mais ses références n’ont pas de frontières. Les Contes de Grimm, la Bible, l’épopée de l’Illiade ont inspiré Austin Mc Cormick, ce chorégraphe de 25 ans, ancien élève de la Juilliard School, qui a usé les planches du Metropolitan Opera. En parallèle d’une maîtrise à la NYU, il dirige depuis 2005 cette compagnie dans des productions baroques innovantes et contribue à rendre la scène artistique new yorkaise toujours plus séduisante.
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Durant les vacances de Noël, une trilogie décadente est programmée au quartier général de la Compagnie XIV. Derrière la porte de cet ancien entrepôt, on se croirait à Paris, fin 19e : une salle à la décoration plutôt simple mais une scène aux couleurs et lumières du Moulin Rouge, et Piaf en fond sonore. Dans ce même lieu se joueront pendant trois semaines un conte de fée inspiré des Frères Grimm, Snow White ; une version très pimentée de la légende d’Adam et Eve où la tentation est incarnée non par une pomme mais par une sublime blonde au déhanchement aguicheur, Le Serpent Rouge ; un remake sensuel du mythe grec du mont Ida, où Pâris remet à Aphrodite le prix de plus belle femme du monde en échange de l’amour d’Hélène, The Judgment of Paris.
Les trois pièces mêlent danse, opéra, chant et théâtre. Et de Billie Holliday et Peggy Lee à Marilyn Monroe en passant par Offenbach, Bellini et Yann Tiersen, la Compagny XIV est parvenue à une cohérence artistique subtile. Si Snow White est tout public, Le Serpent Rouge et The Judgement of Paris s’adressent à un auditoire averti (17 ans est l’âge minimum). Les danseurs ne font pas l’économie de leur corps, la chair est souvent nue et les 7 pêchés capitaux sont très sensuellement illustrés. L’effet cabaret baroque est surprenant et vous captivera simplement parce qu’Austin Mc Cormick a le talent de la mise en scène élégante dans ce qu’elle a de plus provocante.
– Snow White (World Premiere) : les 5, 6, 12, 19, 20, 27 Décembre et 2, 3, 9, 10, 16, 17 Janvier à 3pm. Tickets : Adulte $20 / Senior et enfant $15.
Le Serpent Rouge : les 4, 6, 11, 13, 18, 20, 27 Décembre et 1, 3, 8, 10, 15, 17 Janvier à 8pm. Tickets : Adulte $25 / Senior et étudiant $20.
The Judgment of Paris : les 3, 4, 10, 12, 17, 26, 31 Décembre et 2, 7, 14, 16 Janvier à 8pm. Tickets : Adulte $25 / Senior et étudiant $20.
303 Bond Street à Brooklyn, Métro F ou G jusqu’à Caroll Street. Tickets online ou au 212-868-4444. Plus d’infos sur la Compagny XIV.

Première Fête de Noël pour les écoliers

“Nous voulions que nos enfants puissent montrer l’excellent travail fait par les enseignants des programmes bilingues dans les écoles publiques de la ville ” déclare Rachel Smith, mère d’un élève de First Grade à PS 125. L’événement a suscité beaucoup d’intérêt de la part des parents, des enseignants et de l’administration des écoles publiques. Le 12 Décembre,  chaque école présentera un chant en français célébrant la saison hivernale, puis tous les enfants reprendront en chœur une chanson. ” Pour la première fois, les enfants apprenant le français dans les écoles publiques de plusieurs quartiers de New York chanteront ensemble, quels que soient leurs races, leurs religions ou leurs origines, et en plus en français”s’enthousiasme Renata Karr, la mère d’une élève. “Cette manifestation est un réel événement new-yorkais, dans sa diversité et sa singularité ” ajoute Fabrice Jaumont, Attaché d’éducation aux Services culturels de l’Ambassade de France. En effet, les francophones de New York viennent du Moyen Orient, du Maghreb, d’Afrique de l’Ouest, des Antilles, de l’Océan Indien, du Canada, de la Belgique, de Suisse et de France et si on y ajoute les parents américains des enfants inscrits dans ces écoles publiques, on arrive à un total, surprenant, de trois cent mille personnes.
Samedi 12 décembre de 14h30 à 17h30
Adresse: PS 125 425 W123rd street New York, NY 10026. Metros A.B.C.D.1 et 9. Station W125th street.

Les enfants à l'honneur

Le festival du film pour enfants. « Film Festival for Kids » est présenté par Miami International Kids Entertainment et l’Alliance Française.
Ce festival lancé il y a 3 ans propose un programme francophone de films et dessins animés français, belges, canadiens et africains.
L’objectif est bien sûr  de promouvoir la langue française au niveau local, auprès des étudiants américains et également d’encourager le marché local du film à Miami afin de produire plus de films destinés aux enfants.
«Miami International kids Entertainment»  se réunit chaque année pour récompenser les meilleurs courts métrages réalisés par des étudiants. Le jury est présidé par David Frankel, le metteur en scène du «Diable s’habile en Prada ».
Les tout petits ne sont pas oubliés. Vous pouvez emmener vos enfants à partir de 4 ans pour voir par exemple “Le théatre de Marianne” ou “L’hiver de Léon” deux très jolis films canadiens de 15 et 27 minutes, durée parfaite pour capter l’attention des petits.
Au programme 15 films en français ou sous-titrés en français, dont « Entre les murs » la très contreversée Palme d’Or 2008 du festival de Cannes, à voir à partir de 13 ans.
Consultez le programme
A l’Alliance Française de Miami
618 SW 8th Street.
Miami, FL 33130.
Tel: 305.859.8760
www.afmiami.org

Les Vacances de Monsieur Hulot

Mercredi 16 Décembre à 8:30 pm
Chef d’œuvre réalisé en 1953 par Jacques Tati,  à voir ou à revoir dans de bonnes conditions : la copie a été entièrement restaurée.
Monsieur Hulot joué par Jacques Tati arrive en vacances dans une paisible pension de famille au bord de la mer. A travers une série d’anecdotes, on découvre les premières « vacances à la mer ».
Ce rôle a rendu célèbre la silhouette de Tati avec sa pipe en l’air et sa silhouette courbée. C’est démodé, un peu kicth, mais tellement sympa!
Miami Beach Cinematheque.
512 Espanola Way
Miami Beach, FL 33139-4009
(305) 673-4567

Rencontre avec Guillaume Guéraud

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Guillaume Guéraud est un écrivain français, il a débuté sa carrière comme journaliste, dans divers quotidiens régionaux, mais s’est vite fait licencier à cause de son insolence. Il commenca alors à écrire des romans. Dans le cadre de CinéMagic, Guillaume Guéraud présentera son métier d’écrivain et expliquera pourquoi il écrit pour la jeunesse. Ses propos seront illustrés de quelques vidéos réalisées par lui même.
Un cocktail sera offert à l’issue de cette rencontre.
11 Décembre à 6.00PM
Alliance Française
618 Southwest 8th Street
Miami, FL 33130
(305) 859-8760

Miami Music Festival

Miami ne dort jamais. Après le week-end d’Art Basel, c’est au tour du Miami Music Festival de squatter la ville. Entre artistes indépendants, invités des maisons de disques, showcases, sponsors, l’évènement s’étendra autour de plus de 25 scènes, dans les clubs, restaurant, hôtels et rues du centre ville.
Pendant trois jours, Miami vibrera au son d’artistes en tout genre : Rock, Alternative, Pop, Latin, Urban, Caraïbes, Jazz… Ce festival est entièrement axé sur la scène locale, à l’exception de quelques groupes comme Greenpoint ou encore Big Suga, débarqué de New York.
Pour les passionnés, une conférence de deux jours aura lieu du 11 au 12 au Riverfront Hall, dans le Miami Convention Center. Directeurs d’édition, publicitaires, directeurs de programmation de radio, de cinéma ou encore de télévision seront sur place pour participer à ce grand rassemblement et assister aux spectacles.
Les participants auront le choix : soit acheter un pass pour la journée, soit un bracelet pour les trois jours (donnant un accès direct à tout les spectacles).
Pass 1 jour: 25$ (20$ pour les étudiants)
Pass 3 jours: 50$ (35$ pour les étudiants)
Pass un seul event: 10$
Plus d’INFOS: www.miamimusicfestival.org

Un magnum de champagne à gagner

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Le Bubble Lounge, spécialiste du champagne, à Tribeca, offre un Magnum de Roederer Brut Premier à gagner pour les lecteurs de French Morning.
Concours par tirage au sort. Envoyez une email, avec nom et prénom et votre ville de résidence à [email protected] avant le vendredi 18 décembre.
Happy Bubbly Days!
Bubble Lounge,  228 West Broadway. Tel: 212 431 3433.
update: LE GAGNANT a été tiré au sort. Il s’agit d’Antoine Fruchard, de New York.

Le marché de l'art contemporain a -déjà- oublié la crise

Apres une année très sombre, il semblerait que le marché de l’art contemporain ait repris pied assez rapidement. Ainsi, le « Miami Herald », dans son étude datée du lundi 7 décembre, annonce des ventes Art Basel Miami supérieures à l’année dernière : «43% des galeristes déclarent des ventes largement en hausse par rapport aux prévisions». Des chiffres qu’on peut prendre au sérieux, dans la mesure où le « Miami Herald » est le seul à traquer ce type de statistiques, poursuivant sans trêve les collectionneurs et les vendeurs pour obtenir des chiffres.
Art Basel Miami a fait peau neuve pour cette édition 2009. Parmi les bouleversements, un élargissement des espaces, permettant d’inclure des galeries présentant des artistes émergents à la foire principale du Convention Center de Miami Beach. Cela n’a pas été sans grincements de dents, comme en témoigne Niklas Svennung, fils et associé de Chantal Crousel, galeriste parisienne qui expose à Art Basel Miami depuis la création. «Certains grands galeristes se sont plaint ; ils prétendent que les gens se sont perdus…  C’est un faux problème ! Le vernissage de mercredi s’est très bien passé. On y a vu moins d’Européens, mais plus de collectionneurs d’Amérique latine» affirme-t-il. Une question qui ne semble pas poser problème non plus à Emmanuel Perrotin, un des plus célèbres exposants français : «Il n’y a pas eu de catastrophe pour les marchands bien établis ! Le marché de l’art contemporain est une anomalie face à la crise mais c’est parce qu’on vend à des passionnés».
Peut-on vraiment y croire ? Qu’en est-il, justement,  de l’avis des collectionneurs ? « Il y a encore beaucoup de gens qui ont de l’argent. Tout est question de savoir ce qu’on veut et à quel prix » lance Herman Milligan, collectionneur américain depuis plus de vingt ans. Dans la même veine,  la Parisienne Elisabeth Krief affirme : «Même s’il n’y a rien d’époustouflant, on trouve de quoi faire son marché ! Ce qui est vraiment intéressant, c’est de retrouver des pièces d’artistes qui ont démarré il y a un ou deux ans et qui sont confirmés cette année ».
Moins de prises de risques
De l’avis de tous, les expositions de cette année sont cependant plus précautionneuses que celles des années précédentes. On n’y trouve, par exemple, presque plus de stands monothématiques. « Les marchands limitent les risques en montrant plutôt les œuvres représentatives de leur activité de l’année. Ils n’ont plus le culot de prendre tous les risques en lançant un nouvel artiste» estime encore Elisabeth Krief.  A part un stand du Convention Center présentant presque seulement des œuvres de Calder, la quasi totalitédes autres ont semblé fonctionner à l’économie. Cela n’a pas empêché Gwenolee et Bernard Zürcher de prendre le risque d’une exposition monothématique à la foire satellite « Pulse ».  D’autres, comme la galerie Chantal Crousel, ont sagement choisi de présenter un mélange d’œuvres relativement récentes et des classiques du genre, comme Andy Warhol. Un concept qui fait recette.
Autres pierres d’achoppement du marché : les baisses des cotes d’artistes émergents liées aux excès de la spéculation. Bien conscients des risques –pour en avoir probablement déjà fait les frais-, les exposants affirment d’une seule voix être particulièrement vigilants face à des acheteurs inconnus, ou connus pour des reventes trop rapides…
Art Basel Miami, c’est aussi une quinzaine de foires parallèles.  Un nombre qui augmente chaque année, à tel point qu’il devient impossible d’en donner une vision exhaustive. Enfin,  si on peut imputer cette amélioration des ventes d’Art Basel Miami à une érosion des craintes conjoncturelles, le marché mondial semble être sur la bonne voie.

Art Basel en photos

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Versailles ou le chemin le plus gourmand pour passer « Un Nöel à Paris »

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Dans sa nouvelle collection gourmande « Un Nöel à Paris », Versailles a regroupé et sélectionné sur son site versaillesdelivery.com le meilleur de l’épicerie fine des grandes maisons françaises, symboles du rafinement gastronomique : écrins de chocolats pralinés, pâtes de fruits, nougats, foie gras, fromages, caviar, autant de délicieux plaisirs à offrir ou à s’offrir pour passer un Nöel chic et savoureux.
Avec un service de livraison gratuit sur Manhattan (prévoir $2 au-delà de la 54iéme rue), Versailles confirme sa volonté d’apporter aux New Yorkais le meilleur des délices français :
« La confiance de marques prestigieuses dont les produits sont synonymes de qualité, comme ceux de la maison Fauchon, est une nouvelle étape importante dans la volonté d’apporter l’atmosphère français raffiné et gourmand aux français expatriés et aux fins New Yorkais» précise son créateur Pierre LION.
Créé il y a seulement quelques mois, Versailles enrichit donc sa carte avec sa nouvelle collection « Un Nöel à Paris » et propose désormais, en plus de sa gamme gourmet quotidienne (petits déjeuners et baguettes sandwiches signés Lenôtre, quiches, croque-monsieur, plateau de fromages, plateau de charcuterie ou encore macarons et éclairs), une offre de cadeaux gourmands des plus grandes maisons de la gastronomie française.
Bien sûr, La Cave, permet toujours d’accompagner toutes vos commandes de délicieux vins blanc, vins rouge et rosé ou même d’une prestigieuse bouteille de Dom Perignon.
Avec des prix raisonnables, le service de livraison, et la qualité des produits est finalement le vrai luxe qu’offre Versaillesdelivery.com
N’hésitez plus, contactez vous aussi un conseiller gourmet au 1-877-6-TO-EAT-V  (1-877-686-3288), par email [email protected] et créez votre coffret cadeau sur versaillesdelivery.com.

«Nous sommes contraints de mettre la galerie en sommeil»

Fils du peintre Bernard Boisseau, Damien et ses parents ont ouvert en 2001 la galerie Damien B. “Le premier vernissage était programmé pour le 15 septembre 2001, se souvient-il. Nous l’avons maintenu malgré les circonstance, c’était une bonne idée:  Miami était une ville morte,  rien ne se passait; nous avons eu un énorme succès, plus de 1000 personnes se sont déplacées.
Damien est géologue  de formation spécialisé dans les volcans. Mais il est né dans l’art, a passé son enfance dans l’atelier de son père, les musées et les expositions. Rapidement, la Galerie Damien B, composée de 7 ateliers d’artistes et d’une galerie, va devenir un des pionniers de Wynwood, avec des expositions organisées chaque mois. Mais c’était avant la crise et surtout avant que  nous nous trouvions dans le collimateur de la ville de Miami.
French Morning: Que se passe-t-il avec la ville de Miami?

Damien B: Depuis  2 ans, le Building Departement de Miami se fait plus exigeant. On nous impose sans cesse de nouvelles règles à respecter pour le bâtiment. Nous avons à plusieurs reprises fait les modifications demandées et à chaque fois qu’ils viennent faire l’inspection ils découvrent autre chose !
C’est très frustrant. Lorsque nous sommes arrivés il y a dix ans dans ce quartier, il n’y avait rien, nous étions la première galerie à ouvrir à Wynwood. Nous avons organisé des programmes pour les enfants du quartier, nous avons fait beaucoup pour «la community», nous nous sommes vraiment intégrés et aujourd’hui cet exces de zele parait sans fin. Nous sommes une association a but non lucratif dédiée à la promotion de l’art et le coup financier de ces exigences administratives est trop lourd à supporter. Nous avons donc décidé provisoirement de mettre la partie expositions en stand by .
Quelle est l’identité de votre espace ?
Nous avons essayé de mélanger tous les genres et les moyens d’expressions artistiques: la photo, la peinture, la sculpture, des installations, des fashions shows, et aussi le théâtre.
Nous sélectionnions les artistes que nous exposions,  avec un jury de personnes spécialistes de l’art : des artistes, des collectionneurs, et également Olivier Haligon qui est un « ingénieur de l’art ». Nous avons essayé de privilégier les artistes Européens et les artistes  de Miami, principalement Américains. D’autres galeries sont spécialisées dans « les Latinos ».
Malgré tout, vous avez des projets…

Nous représentons toujours de nombreux artistes, c’est un peu un système D de galerie sans galerie. En dix ans  nous nous sommes faits un nom sur la scène artistique de Miami et les gens continuent de nous faire confiance.
Grâce à notre site Internet, nous avons toujours beaucoup d’artistes européens qui nous sollicitent pour que nous les représentions aux Etats-Unis, je regarde tout, je suis un boulimique de l’art.
Je travaille également pour essayer de placer mes artistes dans d’autres galeries à travers les Etats-Unis et également  dans les musées. Jon Davis, par exemple. C’est un jeune artiste américain en qui nous croyons énormément et qui a déjà été placé dans 2 musées en Floride, à Saint-Petersburg et à Orlando. Après, cela devient plus facile d’aller convaincre d’autres musées. C’est un long travail, nous avons fait 3 expositions avec lui, j’avais déjà présenté son travail dans 2 foires à New York et à Miami, on lui a créé son « resume ».
www.damienb.com