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10% off sur la Boutique online de la FIAF

Avoir un Picasso chez soi ou offrir un Matisse pour Noël ? Jusqu’au 15 Décembre, la FIAF offre 10% de remise sur une lithographie de son exposition de fin d’année Great Masters of Lithography. Ces posters vintage -imprimés du vivant de l’artiste- sont l’occasion de cadeaux uniques pour les fêtes de fin d’année.
Les prix vont de $150 à $4000 et un encadrement est proposé pour $300. Rendez-vous sur la Boutique online et entrer le code de promotion “Holidays” pour bénéficier de la réduction.

Conversation autour d'un piano à Larchmont les 11 et 12 décembre

Le peintre Jean Mehdi Grangeon organise un concert de musique classique suivi d’une exposition de peinture vendredi 11 et samedi 12 décembre. Une réception est prévue au cours des deux événements.
La soprano Katherine Giaquinto, le pianiste Christopher Allen et Jean Mehdi Grangeon vous invitent à partager ce moment chez Jacky Dufour Blaser.
118 Park Avenue à Larchmont, entrée au 9 Beach Ave, 914 833 8610 – Exposition de 11am à 5pm vendredi 11 et de 10am à 6pm samedi 12 – Concerts (sur réservation) vendredi à 7pm et samedi à 2pm – Evénement gratuit – Mél : www.jmgrangeon.com

Antoine Bleck en live à Opia lundi 14 décembre

Le crooner français Antoine Bleck sera en concert à Opia avec le bassiste Itaiguara Brandao, Kevien Hunter à la guitare et David David Siliman aux percussions.
Opia Restaurant 130 E 57St (corner de Lexington Ave) partir de 9.30pm, RSVP au 212 688 3939.
Site officiel d’Antoine Bleck.

Les livres de B2D2 en vente dans l’Upperwest Side

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La librairie francophone B2D2 organise une vente de Noël vendredi 11 décembre de 9am à 5pm : Des livres bilingues, des livres d’images, des livres d’histoires, des imagiers colorés, des bandes dessinées et même des classiques pour les plus grands…  !
Adresse de la vente : 233W 83rd St Apt 6E (83rd st & Broadway) Upper East Side.

B2D2 – 646.824.7787 114 east 84th #7C (between Park and Lexington Avenues) New York.

Marc-André Dalbavie en concert

Le célèbre compositeur français, Marc-André Dalbavie, nommé en 1998 par le USA Today’s “Meilleur Jeune Compositeur de l’année”, a composé pour CONTACT! un orchestre original intitulé Mélodia.
Cette nouvelle composition est le symbole de l’évolution. La pièce débute avec le bruit et la couleur et évolue progressivement vers la mélodie sans aucune explosion. Ce morceau est basé sur l’harmonie. “Probablement qu’avec l’âge, je recherche la paix” confie Marc-André. A travers sa musique, il ne veut transmettre aucun message, aucune idée. Il compose pour le plaisir de son auditoire. Pour ce compositeur de génie, chaque personne a sa propre façon d’écouter, “la clé de la compréhension, dit-il c’est d’écouter comme on veut, il faut juste se sentir libre”.
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Marc-André Dalbavie est un passionné. A 20 ans, il entre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, où il apprend à composer et écrire. Il débute très jeune comme pianiste et se tourne vite vers la composition ; “c’était une évidence, ce qui m’intéresse le plus dans l’art, c’est la création” explique-t-il. Il obtient par la suite de nombreuses récompenses comme le prix de Rome en 1994. A la fin de ses études, Marc-André Dalbavie travaille avec Pierre Boulez, pour apprendre à composer et diriger un orchestre. En 1985, le compositeur intègre le département de Recherche musicale de l’Irma où il s’initie à la composition assistée par ordinateur, il explore alors les couleurs et les timbres.
Avec la technologie, il introduit dans ses compositions la couleur et le son, et progressivement s’intéresse à l’espace : “pour moi ne pas travailler l’espace du son et de la couleur sur scène était une grande erreur”. Aujourd’hui, le compositeur se penche sur le timbre et l’évolution de la mélodie. Marc-André Dalbavie résume ses influences simplement “tout ce que j’ai aimé plus jeune, les chants grégoriens et la technique”.
Jeudi 17 Décembre 8.00pm
Reserver: http://nyphil.org
Symphony Space
95th and Broadway, New York, NY
Samedi 19 Décembre 7.00pm
1000 5th Avenue, New York, NY
Metropolitan Museum concert of Art, call 212-570-3949.

La Rue Française de l’East Village, par Miss China

« Rue Française » était l’adresse de sa boutique parisienne, située dans cette petite ruelle du quartier Montorgueil coincée entre les rues Turbigo et Etienne Marcel. Aujourd’hui, Miss China en reprend l’intitulé pour le concept store qu’elle a imaginé dans une galerie de Bleecker Street. Douze artistes sensibles au savoir-faire français se joignent à elle pour une exposition de pièces uniques et d’objets en tout genre, dont le métissage va bien plus loin que le New York parisien.
Le travail de A la Cour (Arlette est son prénom) n’est autre qu’une élégante collection de bibelots du siècle raffiné de Marie Antoinette et du Marquis de Lafayette –éventail, houppette et plume d’oie. La forêt d’arbres en céramique de Stéphanie Bouvier est d’une taille discrète mais ses sacs à l’effigie de grandes marques du luxe français (Hédiard comme Chanel) lancent une piste de réflexion. Les goutes et lignes pures des bijoux de Taher Chemirik rappellent la finesse de ce designer franco-algérien des Arts Déco. Les illustrations du dessinateur français Jean-Philippe Delhomme (New Yorker, New York Times Magazine) font des réalités de notre vie moderne des chroniques drôles et attachantes de vérité. Miss China n’a pas omis de convier la bouche pulpeuse de Nicolas Sarkozy et les astres de Barack Obama…
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« Nous voulons établir un pont entre Paris et New York » explique Gwenolee Zürcher qui a ouvert le Studio en mars dernier. Elle et son mari Bernard Zürcher, propriétaires d’une galerie à Paris depuis 1992, espèrent que leur percée new yorkaise redonnera une visibilité aux artistes français d’aujourd’hui, injustement oubliés du marché de l’art international. «Il y a un sérieux manque de confiance de la France dans ses propres artistes» remarque Bernard. Avant d’ajouter «d’ailleurs les Américains pensent qu’il n’y a plus de peintres en France».
Se définissant comme une « Chinoise outre-mer » Miss China s’est alors lancé ce défi : offrir une vision de l’art contemporain français en s’entourant de designers et créateurs qui apportent chacun une pierre à l’édifice. Sa propre contribution au concept store est des plus étonnantes : une collection bleu blanc rouge de vêtements d’ouvrier inspirés des tenues chinoises traditionnelles : une robe de travailleuse asiatique rembourrée de mousse aux niveaux de la poitrine et du postérieur ; un bleu de travail très bling bling, portant l’inscription en lettre chinoises « 100% ouvrier professionnel ». Elle dédie ce travail au « Travailler plus pour gagner plus » d’un certain président français : « Il m’a fallu 474 minutes pour broder ce col bleu à la main et je n’ai pas gagné plus d’argent ». Miss China, styliste politique ? « Je ferai connaître cette collection au président… oui je suis presque une artiste engagée ! ».
Rue Française by Miss China- Du 12 Décembre au 3 Janvier au Zürcher Studio, 33 Bleecker Street à New York.

Vadrouille d'une gaufre belge à New York

Renouer avec son pays d’origine, et travailler avec des clients « plus relax ». Voilà ce qui a motivé Thomas de Geest, alors consultant chez IBM, à remplacer ses voyages en classe Affaires par un Van jaune ambulant pour devenir… vendeur de rue !
En Flamand, cela donne « Wafels & Dinges ». De quoi en intriguer plus d’un qui sait que « gaufre » en anglais s’écrit «waffle ». « C’est plus communiquant » assure Thomas de Geest, qui se désole pourtant de n’avoir pu recruter de Belges dans son équipe de vendeurs. En octobre 2007, ce Flamand de 37 ans qui a fait ses études en Wallonie, se met à vendre la spécialité de son pays aux quatre coins de New York. Un pari risqué, quand on sait que les rues de Manhattan et des boroughs voisins grouillent de marchands volants et autres bicoques sucrées-salées.
A cela, Thomas de Geest répond franchement « Pourquoi choisir plus compliqué ? ». Les bagels, egg creams et cheesecakes à tous les coins de rue ne lui font pas peur, pas plus que ce vendeur de gaufres liégeoises qu’il a repéré sur la 14e. Lui dit avoir inventé un « concept complet », soit la gaufre de Bruxelles et la gaufre de Liège, agrémentées selon les goûts par un large choix de « trucs » (« Dinges » en Flamand, entendu « toppings » ici pour le nappage) : fraise, banane ou chocolat, saupoudrages de spéculos ou de noix, beurre ou sirop d’érable. Selon lui, le risque aurait été d’ouvrir tout de suite pignon sur rue. En plus d’attirer les curieux, son mobil home itinérant lui a permis de cibler les quartiers prometteurs de New York, son projet étant un jour de créer un magasin. Il imagine déjà le thème de sa future boutique : « Je suis un fan de cyclisme belge ! » confie t-il. Son idée ? Y retrouver l’ambiance des kermesses de son pays, où l’on encourage les coureurs du coin « avec une bière dans une main et une gaufre dans l’autre ! ».
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Ce projet, Thomas de Geest ne l’aurait sans doute pas eu si Wafels & Dinges ne connaissait pas un tel succès. Avec une seule camionnette, les vendeurs de gaufres  se déplacent deux fois par jours et sept jours sur sept dans 14 points de vente différents. Et du New Jersey jusqu’aux Hamptons, à l’appel de particuliers et professionnels, ils sortent les gaufriers pour un anniversaire, une garden party ou un petit déjeuner d’affaires. « Un vrai succès » se félicite Thomas, qui ne manque pas de rappeler les nombreux messages de fan postés sur son blog et les 4000 followers de Wafels & Dinges sur Twitter… De quoi faire pâlir les incontournables cupcakes new yorkais devancés cette année par la gaufre belge, vainqueur du Vendy Award 2009 dans la catégorie des meilleurs desserts.
Pour Sonia Heidel qui travaille au sein de la petite entreprise, Wafels & Dinges propose ce que beaucoup de gens cherchent à New York : de bons produits cuisinés comme à la maison, à un prix raisonnable. Dans son Van jaune sur Broadway, elle tourne la crème chantilly et discute du beau temps avec les clients. « Nous avons des touristes bien sûr, mais selon les quartiers beaucoup de résidents et de personnes des bureaux ». A l’entendre, les gaufres belges étaient LA douceur qu’il manquait à New York. Peut-être, il faudrait sonder… Pour sa part, French Morning se déclare comblé.
« Mon petit ami n’aime pas le Nutella, donc c’est ici que je viens tous les jours acheter mon dessert » : devant Madison Square, cette New Yorkaise tient son mini wafel à deux mains et assure jeter un œil quotidiennement sur la page Twitter  de Wafels & Dinges. Chaque jour,  un mot de passe  y est dévoilé, permettant aux followers de gagner un « dinges ». Récemment, passer une commande avec son meilleur accent français était le prix à payer pour un nappage offert !  Alors soyez attentifs aux chemins que vous empruntez, le Van de Wafels & Dinges croisera peut être votre route…
Site de Wafels & Dinges pour les emplacements du Van et plus d’informations.

Winter Party at Pomme

Adrew Zuckerman est un célèbre photographe et cinéaste américain. Il a déjà publié trois livres de photographie, dont le célèbre “Créature”, une série de portrait d’animaux, encensé par la critique en 2007 et édité pour la quatrième fois aujourd’hui. Andrew Zuckerman présentera et dédicacera son dernier ouvrage “Créature ABC” , un livre d’alphabet représentant ces célèbres photos de la faune sauvage.
Davina Zagury dévoilera “Animaux”, sa nouvelle série d’images fixes, sur des jouets vintage dans des décors naturels.
Cette jeune photographe, né en Thailande, a grandi en Israel et vit aujourd’hui à Brooklyn. Connu pour ces photos de vieux jouets récupérés, elle a déjà collaboré avec Pomme sur plusieurs projets de photographie, dont ” Doudou” et “Les Frères et Soeurs”.
De 4.00 à 6.00pm
Pomme: 81 Washington St, at York. DUMBO, in Brooklyn
Tel: 718.855.0623
www.pommenyc.com

La Martinique fête Noël

Venez apprécier les traditions “hivernales” de cette l’île des Caraïbes. Au programme, des chansons traditionnelles, des danses festives de zouk et de groove avec le groupe Madinina. Un repas de vacance traditionnel martiniquais vous sera servi avec au menu, les accrus, l’ apéritif Martiniquais, le boudin créole, le jambon des Mornes, juteux et caramélisé, le poulet épicé Colombo et le blanc mangé coco comme dessert. De plus, afin d’enflammer un peu plus vos vacances venez goûter le Shrubb, la liqueur préférée des Martiniquais servie uniquement à Noël.
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La soirée comprendra un tirage au sort de deux billets aller-retour à destination de la Martinique, avec la participation d’American Airlines. Deux heureux gagnants pourront faire l’expérience de cette île de première choix.
Le Skyroom 
22 East 60th Street
Ticket Price 
FIAF Members $15 
Non-Members $20
Call: 212 307 4100[ad#Article-Defaut]

Josephine Ancelle en concert

Auteur-compositeur, Joséphine pose sa voix angélique sur des mélodies légères au style pop folk acoustique. Bercée dans un univers musical depuis l’enfance, elle quitte son Paris natal pour poursuivre son rêve outre-Atlantique. D’abord à Montréal où elle intègre la People’s Gospel Choir of Montréal, vainqueur en 2003 d’un Vibe Award. En 2004, elle vient s’installer à New York, capitale de la musique, où elle multiplie les rencontres artistiques. Selon Annabelle Rejus de Artistikrezo, Joséphine fait parti de cette résistance, de cette musique qui se chante au naturel sans rajouts. Sur scène, Jospehine livre sa vie à demi amusée.
Joséphine s’est produit dans de nombreux clubs réputés à New York tels que The Bitter End, The Living Room, Crash Mansion, Sidewalk Café. L’Alliance Française fait même appel à ses talents en 2008 et 2009 pour son fameux Bastille Day (le 14 juillet) organisé à New York.
Location: 154 Ludlow Street New York, NY 10002/ (212) 533-7235
Link out: Click here
Start Time: 7.00pm
Date: 2009-12-13
End Time: 11.00pm

Les ventes privées online conquièrent l'Amérique

Les ventes privées online sont apparues il y a seulement quelques années, mais le marché est déjà plus pris d’assaut tel un bac de Marc-Jacobs à 70 % un jour de “sample sale”… Aux Etats-Unis, le leader du genre s’appelle Gilt.com – litteralement, « doré.com ».
Lancé en novembre 2007 aux Etats-Unis, le site compte aujourd’hui 1,6 millions de membres et réalise 170 millions de chiffre d’affaires à raison de 60 ventes par semaine. En quelques clics, on peut y acheter des vêtements, des chaussures, des bijoux et des accessoires de mode à prix dégriffés en provenance de 600 créateurs, dont Dolce Gabbana, Alexander McQueen ou encore Costume National. Seules conditions pour y accéder : être membre du site et ne pas louper le créneau, puisque chaque vente dure 36 heures seulement.
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A l’origine de ce succès, il y a deux copines : Alexis Maybank, une ancienne d’E-bay, et Alexis Wilkis Wilson, ex-Bulgari et ex-Louis Vuitton. Dix ans après s’être rencontrées sur les banc d’Harvard en cours de portugais, elles voulaient monter une boîte ensemble et ont eu l’idée de se lancer dans le déstockage sur Internet. Kevin Ryan, co-fondateur de Double-Click, devenu “business angel”, y a cru et a investi dans le projet.
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A vrai dire, « A&A », comme les appellent leurs 320 employés, n’ont rien inventé. C’est aux Français de vente-privée.com, en effet, que revient la primeur du concept des «ventes événementielles sur Internet». Avec 5 millions de membres et 600 millions de chiffre d’affaire, leur site est le leader du secteur. Après s’être développé en France puis exporté en Espagne, en Allemagne, en Grande-Bretagne et en Italie, des rumeurs insistantes annoncent son arrivée sur le marché américain (rumeurs démenties véhémentement par le service de presse de ventes-privees.com) où il a déjà inspiré, outre Gilt.com, plusieurs « copy-cats » comme RueLaLa et Ideeli. Mais Alexis Wilkis Wilson se dit parfaitement sereine : « Nous avons un positionnement différent. Notre assortiment plus resserré et plus haut-de-gamme. Chez nous, le prix moyen d’un article est supérieur à 150 dollars, ce qui n’est pas le cas de vente-privée. »

« A&A » se sentent pousser des ailes. En moins de deux ans, Gilt.com s’est successivement enrichi de Gilt Men, une section réservée aux hommes ; Gilt Fuse, qui propose des articles moins chers à un public plus jeune ; Jetsetter, une offre de voyage de luxes à prix degriffés, et d’une succursale au Japon. Le groupe table sur une croissance à deux chiffres pour les mois à venir. Un succès qui s’explique, selon Alexis Wilkis Wilson, par trois facteurs clés : d’abord, le site est construit sur une plate-forme technologique «robuste» qui peut supporter des millions de visiteurs en même temps. Ensuite, il propose les «meilleures marques et les meilleurs produits» à prix intéressants. Enfin, il préserve l’image des fournisseurs grâce à une ergonomie « élégante », des photos « exclusives » et un accès au site relativement sélectif, puisqu’il est censé fonctionner sur invitation seulement (même si on peut envoyer un email à partir de la home page pour s’inscrire directement.)
Les accessoires ne sont ni échangeables ni remboursables. Les vêtements, eux, peuvent être renvoyés contre un bon d’achat. « Notre taux de retour est inférieur à 10%, signe que la clientèle est globalement satisfaite du produit qu’elle reçoit », se flatte Alexis Wilkis Wilson.
Gilt.com est actuellement en train de planifier son expansion dans plusieurs pays, mais pas en France. « Vente-privée y est trop puissant », selon Alexis Wilkis Wilson.

Le Noël sexy et baroque de la Company XIV

La Company XIV est bien d’ici mais ses références n’ont pas de frontières. Les Contes de Grimm, la Bible, l’épopée de l’Illiade ont inspiré Austin Mc Cormick, ce chorégraphe de 25 ans, ancien élève de la Juilliard School, qui a usé les planches du Metropolitan Opera. En parallèle d’une maîtrise à la NYU, il dirige depuis 2005 cette compagnie dans des productions baroques innovantes et contribue à rendre la scène artistique new yorkaise toujours plus séduisante.
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Durant les vacances de Noël, une trilogie décadente est programmée au quartier général de la Compagnie XIV. Derrière la porte de cet ancien entrepôt, on se croirait à Paris, fin 19e : une salle à la décoration plutôt simple mais une scène aux couleurs et lumières du Moulin Rouge, et Piaf en fond sonore. Dans ce même lieu se joueront pendant trois semaines un conte de fée inspiré des Frères Grimm, Snow White ; une version très pimentée de la légende d’Adam et Eve où la tentation est incarnée non par une pomme mais par une sublime blonde au déhanchement aguicheur, Le Serpent Rouge ; un remake sensuel du mythe grec du mont Ida, où Pâris remet à Aphrodite le prix de plus belle femme du monde en échange de l’amour d’Hélène, The Judgment of Paris.
Les trois pièces mêlent danse, opéra, chant et théâtre. Et de Billie Holliday et Peggy Lee à Marilyn Monroe en passant par Offenbach, Bellini et Yann Tiersen, la Compagny XIV est parvenue à une cohérence artistique subtile. Si Snow White est tout public, Le Serpent Rouge et The Judgement of Paris s’adressent à un auditoire averti (17 ans est l’âge minimum). Les danseurs ne font pas l’économie de leur corps, la chair est souvent nue et les 7 pêchés capitaux sont très sensuellement illustrés. L’effet cabaret baroque est surprenant et vous captivera simplement parce qu’Austin Mc Cormick a le talent de la mise en scène élégante dans ce qu’elle a de plus provocante.
– Snow White (World Premiere) : les 5, 6, 12, 19, 20, 27 Décembre et 2, 3, 9, 10, 16, 17 Janvier à 3pm. Tickets : Adulte $20 / Senior et enfant $15.
Le Serpent Rouge : les 4, 6, 11, 13, 18, 20, 27 Décembre et 1, 3, 8, 10, 15, 17 Janvier à 8pm. Tickets : Adulte $25 / Senior et étudiant $20.
The Judgment of Paris : les 3, 4, 10, 12, 17, 26, 31 Décembre et 2, 7, 14, 16 Janvier à 8pm. Tickets : Adulte $25 / Senior et étudiant $20.
303 Bond Street à Brooklyn, Métro F ou G jusqu’à Caroll Street. Tickets online ou au 212-868-4444. Plus d’infos sur la Compagny XIV.