“Nous voulions que nos enfants puissent montrer l’excellent travail fait par les enseignants des programmes bilingues dans les écoles publiques de la ville ” déclare Rachel Smith, mère d’un élève de First Grade à PS 125. L’événement a suscité beaucoup d’intérêt de la part des parents, des enseignants et de l’administration des écoles publiques. Le 12 Décembre, chaque école présentera un chant en français célébrant la saison hivernale, puis tous les enfants reprendront en chœur une chanson. ” Pour la première fois, les enfants apprenant le français dans les écoles publiques de plusieurs quartiers de New York chanteront ensemble, quels que soient leurs races, leurs religions ou leurs origines, et en plus en français”s’enthousiasme Renata Karr, la mère d’une élève. “Cette manifestation est un réel événement new-yorkais, dans sa diversité et sa singularité ” ajoute Fabrice Jaumont, Attaché d’éducation aux Services culturels de l’Ambassade de France. En effet, les francophones de New York viennent du Moyen Orient, du Maghreb, d’Afrique de l’Ouest, des Antilles, de l’Océan Indien, du Canada, de la Belgique, de Suisse et de France et si on y ajoute les parents américains des enfants inscrits dans ces écoles publiques, on arrive à un total, surprenant, de trois cent mille personnes.
Samedi 12 décembre de 14h30 à 17h30
Adresse: PS 125 425 W123rd street New York, NY 10026. Metros A.B.C.D.1 et 9. Station W125th street.
Première Fête de Noël pour les écoliers
Les enfants à l'honneur
Le festival du film pour enfants. « Film Festival for Kids » est présenté par Miami International Kids Entertainment et l’Alliance Française.
Ce festival lancé il y a 3 ans propose un programme francophone de films et dessins animés français, belges, canadiens et africains.
L’objectif est bien sûr de promouvoir la langue française au niveau local, auprès des étudiants américains et également d’encourager le marché local du film à Miami afin de produire plus de films destinés aux enfants.
«Miami International kids Entertainment» se réunit chaque année pour récompenser les meilleurs courts métrages réalisés par des étudiants. Le jury est présidé par David Frankel, le metteur en scène du «Diable s’habile en Prada ».
Les tout petits ne sont pas oubliés. Vous pouvez emmener vos enfants à partir de 4 ans pour voir par exemple “Le théatre de Marianne” ou “L’hiver de Léon” deux très jolis films canadiens de 15 et 27 minutes, durée parfaite pour capter l’attention des petits.
Au programme 15 films en français ou sous-titrés en français, dont « Entre les murs » la très contreversée Palme d’Or 2008 du festival de Cannes, à voir à partir de 13 ans.
Consultez le programme
A l’Alliance Française de Miami
618 SW 8th Street.
Miami, FL 33130.
Tel: 305.859.8760
www.afmiami.org
Les Vacances de Monsieur Hulot
Mercredi 16 Décembre à 8:30 pm
Chef d’œuvre réalisé en 1953 par Jacques Tati, à voir ou à revoir dans de bonnes conditions : la copie a été entièrement restaurée.
Monsieur Hulot joué par Jacques Tati arrive en vacances dans une paisible pension de famille au bord de la mer. A travers une série d’anecdotes, on découvre les premières « vacances à la mer ».
Ce rôle a rendu célèbre la silhouette de Tati avec sa pipe en l’air et sa silhouette courbée. C’est démodé, un peu kicth, mais tellement sympa!
Miami Beach Cinematheque.
512 Espanola Way
Miami Beach, FL 33139-4009
(305) 673-4567
Rencontre avec Guillaume Guéraud
Guillaume Guéraud est un écrivain français, il a débuté sa carrière comme journaliste, dans divers quotidiens régionaux, mais s’est vite fait licencier à cause de son insolence. Il commenca alors à écrire des romans. Dans le cadre de CinéMagic, Guillaume Guéraud présentera son métier d’écrivain et expliquera pourquoi il écrit pour la jeunesse. Ses propos seront illustrés de quelques vidéos réalisées par lui même.
Un cocktail sera offert à l’issue de cette rencontre.
11 Décembre à 6.00PM
Alliance Française
618 Southwest 8th Street
Miami, FL 33130
(305) 859-8760
Miami Music Festival
Miami ne dort jamais. Après le week-end d’Art Basel, c’est au tour du Miami Music Festival de squatter la ville. Entre artistes indépendants, invités des maisons de disques, showcases, sponsors, l’évènement s’étendra autour de plus de 25 scènes, dans les clubs, restaurant, hôtels et rues du centre ville.
Pendant trois jours, Miami vibrera au son d’artistes en tout genre : Rock, Alternative, Pop, Latin, Urban, Caraïbes, Jazz… Ce festival est entièrement axé sur la scène locale, à l’exception de quelques groupes comme Greenpoint ou encore Big Suga, débarqué de New York.
Pour les passionnés, une conférence de deux jours aura lieu du 11 au 12 au Riverfront Hall, dans le Miami Convention Center. Directeurs d’édition, publicitaires, directeurs de programmation de radio, de cinéma ou encore de télévision seront sur place pour participer à ce grand rassemblement et assister aux spectacles.
Les participants auront le choix : soit acheter un pass pour la journée, soit un bracelet pour les trois jours (donnant un accès direct à tout les spectacles).
Pass 1 jour: 25$ (20$ pour les étudiants)
Pass 3 jours: 50$ (35$ pour les étudiants)
Pass un seul event: 10$
Plus d’INFOS: www.miamimusicfestival.org
Le marché de l'art contemporain a -déjà- oublié la crise
Apres une année très sombre, il semblerait que le marché de l’art contemporain ait repris pied assez rapidement. Ainsi, le « Miami Herald », dans son étude datée du lundi 7 décembre, annonce des ventes Art Basel Miami supérieures à l’année dernière : «43% des galeristes déclarent des ventes largement en hausse par rapport aux prévisions». Des chiffres qu’on peut prendre au sérieux, dans la mesure où le « Miami Herald » est le seul à traquer ce type de statistiques, poursuivant sans trêve les collectionneurs et les vendeurs pour obtenir des chiffres.
Art Basel Miami a fait peau neuve pour cette édition 2009. Parmi les bouleversements, un élargissement des espaces, permettant d’inclure des galeries présentant des artistes émergents à la foire principale du Convention Center de Miami Beach. Cela n’a pas été sans grincements de dents, comme en témoigne Niklas Svennung, fils et associé de Chantal Crousel, galeriste parisienne qui expose à Art Basel Miami depuis la création. «Certains grands galeristes se sont plaint ; ils prétendent que les gens se sont perdus… C’est un faux problème ! Le vernissage de mercredi s’est très bien passé. On y a vu moins d’Européens, mais plus de collectionneurs d’Amérique latine» affirme-t-il. Une question qui ne semble pas poser problème non plus à Emmanuel Perrotin, un des plus célèbres exposants français : «Il n’y a pas eu de catastrophe pour les marchands bien établis ! Le marché de l’art contemporain est une anomalie face à la crise mais c’est parce qu’on vend à des passionnés».
Peut-on vraiment y croire ? Qu’en est-il, justement, de l’avis des collectionneurs ? « Il y a encore beaucoup de gens qui ont de l’argent. Tout est question de savoir ce qu’on veut et à quel prix » lance Herman Milligan, collectionneur américain depuis plus de vingt ans. Dans la même veine, la Parisienne Elisabeth Krief affirme : «Même s’il n’y a rien d’époustouflant, on trouve de quoi faire son marché ! Ce qui est vraiment intéressant, c’est de retrouver des pièces d’artistes qui ont démarré il y a un ou deux ans et qui sont confirmés cette année ».
Moins de prises de risques
De l’avis de tous, les expositions de cette année sont cependant plus précautionneuses que celles des années précédentes. On n’y trouve, par exemple, presque plus de stands monothématiques. « Les marchands limitent les risques en montrant plutôt les œuvres représentatives de leur activité de l’année. Ils n’ont plus le culot de prendre tous les risques en lançant un nouvel artiste» estime encore Elisabeth Krief. A part un stand du Convention Center présentant presque seulement des œuvres de Calder, la quasi totalitédes autres ont semblé fonctionner à l’économie. Cela n’a pas empêché Gwenolee et Bernard Zürcher de prendre le risque d’une exposition monothématique à la foire satellite « Pulse ». D’autres, comme la galerie Chantal Crousel, ont sagement choisi de présenter un mélange d’œuvres relativement récentes et des classiques du genre, comme Andy Warhol. Un concept qui fait recette.
Autres pierres d’achoppement du marché : les baisses des cotes d’artistes émergents liées aux excès de la spéculation. Bien conscients des risques –pour en avoir probablement déjà fait les frais-, les exposants affirment d’une seule voix être particulièrement vigilants face à des acheteurs inconnus, ou connus pour des reventes trop rapides…
Art Basel Miami, c’est aussi une quinzaine de foires parallèles. Un nombre qui augmente chaque année, à tel point qu’il devient impossible d’en donner une vision exhaustive. Enfin, si on peut imputer cette amélioration des ventes d’Art Basel Miami à une érosion des craintes conjoncturelles, le marché mondial semble être sur la bonne voie.
Art Basel en photos
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Versailles ou le chemin le plus gourmand pour passer « Un Nöel à Paris »
Dans sa nouvelle collection gourmande « Un Nöel à Paris », Versailles a regroupé et sélectionné sur son site versaillesdelivery.com le meilleur de l’épicerie fine des grandes maisons françaises, symboles du rafinement gastronomique : écrins de chocolats pralinés, pâtes de fruits, nougats, foie gras, fromages, caviar, autant de délicieux plaisirs à offrir ou à s’offrir pour passer un Nöel chic et savoureux.
Avec un service de livraison gratuit sur Manhattan (prévoir $2 au-delà de la 54iéme rue), Versailles confirme sa volonté d’apporter aux New Yorkais le meilleur des délices français :
« La confiance de marques prestigieuses dont les produits sont synonymes de qualité, comme ceux de la maison Fauchon, est une nouvelle étape importante dans la volonté d’apporter l’atmosphère français raffiné et gourmand aux français expatriés et aux fins New Yorkais» précise son créateur Pierre LION.
Créé il y a seulement quelques mois, Versailles enrichit donc sa carte avec sa nouvelle collection « Un Nöel à Paris » et propose désormais, en plus de sa gamme gourmet quotidienne (petits déjeuners et baguettes sandwiches signés Lenôtre, quiches, croque-monsieur, plateau de fromages, plateau de charcuterie ou encore macarons et éclairs), une offre de cadeaux gourmands des plus grandes maisons de la gastronomie française.
Bien sûr, La Cave, permet toujours d’accompagner toutes vos commandes de délicieux vins blanc, vins rouge et rosé ou même d’une prestigieuse bouteille de Dom Perignon.
Avec des prix raisonnables, le service de livraison, et la qualité des produits est finalement le vrai luxe qu’offre Versaillesdelivery.com
N’hésitez plus, contactez vous aussi un conseiller gourmet au 1-877-6-TO-EAT-V (1-877-686-3288), par email [email protected] et créez votre coffret cadeau sur versaillesdelivery.com.
«Nous sommes contraints de mettre la galerie en sommeil»
Fils du peintre Bernard Boisseau, Damien et ses parents ont ouvert en 2001 la galerie Damien B. “Le premier vernissage était programmé pour le 15 septembre 2001, se souvient-il. Nous l’avons maintenu malgré les circonstance, c’était une bonne idée: Miami était une ville morte, rien ne se passait; nous avons eu un énorme succès, plus de 1000 personnes se sont déplacées.
Damien est géologue de formation spécialisé dans les volcans. Mais il est né dans l’art, a passé son enfance dans l’atelier de son père, les musées et les expositions. Rapidement, la Galerie Damien B, composée de 7 ateliers d’artistes et d’une galerie, va devenir un des pionniers de Wynwood, avec des expositions organisées chaque mois. Mais c’était avant la crise et surtout avant que nous nous trouvions dans le collimateur de la ville de Miami.
French Morning: Que se passe-t-il avec la ville de Miami?
Damien B: Depuis 2 ans, le Building Departement de Miami se fait plus exigeant. On nous impose sans cesse de nouvelles règles à respecter pour le bâtiment. Nous avons à plusieurs reprises fait les modifications demandées et à chaque fois qu’ils viennent faire l’inspection ils découvrent autre chose !
C’est très frustrant. Lorsque nous sommes arrivés il y a dix ans dans ce quartier, il n’y avait rien, nous étions la première galerie à ouvrir à Wynwood. Nous avons organisé des programmes pour les enfants du quartier, nous avons fait beaucoup pour «la community», nous nous sommes vraiment intégrés et aujourd’hui cet exces de zele parait sans fin. Nous sommes une association a but non lucratif dédiée à la promotion de l’art et le coup financier de ces exigences administratives est trop lourd à supporter. Nous avons donc décidé provisoirement de mettre la partie expositions en stand by .
Quelle est l’identité de votre espace ?
Nous avons essayé de mélanger tous les genres et les moyens d’expressions artistiques: la photo, la peinture, la sculpture, des installations, des fashions shows, et aussi le théâtre.
Nous sélectionnions les artistes que nous exposions, avec un jury de personnes spécialistes de l’art : des artistes, des collectionneurs, et également Olivier Haligon qui est un « ingénieur de l’art ». Nous avons essayé de privilégier les artistes Européens et les artistes de Miami, principalement Américains. D’autres galeries sont spécialisées dans « les Latinos ».
Malgré tout, vous avez des projets…
Nous représentons toujours de nombreux artistes, c’est un peu un système D de galerie sans galerie. En dix ans nous nous sommes faits un nom sur la scène artistique de Miami et les gens continuent de nous faire confiance.
Grâce à notre site Internet, nous avons toujours beaucoup d’artistes européens qui nous sollicitent pour que nous les représentions aux Etats-Unis, je regarde tout, je suis un boulimique de l’art.
Je travaille également pour essayer de placer mes artistes dans d’autres galeries à travers les Etats-Unis et également dans les musées. Jon Davis, par exemple. C’est un jeune artiste américain en qui nous croyons énormément et qui a déjà été placé dans 2 musées en Floride, à Saint-Petersburg et à Orlando. Après, cela devient plus facile d’aller convaincre d’autres musées. C’est un long travail, nous avons fait 3 expositions avec lui, j’avais déjà présenté son travail dans 2 foires à New York et à Miami, on lui a créé son « resume ».
www.damienb.com
Pour ceux qui n’ont pas eu assez d’Art!
Pour ceux qui n’ont pas eu assez d’Art, les Galeries sont ouvertes ce week-end.
Profitez-en pour découvrir 3 très belles galeries :
Gary Nader Gallery
Magnifique Galerie spécialiste de l’Amérique du Sud, très belles statues de Botero…à voir!
62 N.E. 27th Street,
Miami, Fl 33137
(27 Street off North Miami Avenue)
Ph: 305.576.0256 Fax: 305.576.0948
De La Cruz Collection.
Rosa et Carlos De La Cruz sont parmi les plus gros collectionneurs d’Art contemporain de Miami, ils viennent d’ouvrir leur propre musée. Bizarre, bizarre, y aurait-il une politique des licences à 2 vitesses dans cette ville ! Ce musée a poussé comme un champignon et a ouvert comme par miracle pour Art Basel ! 15 jours avant il n’y avait pas encore de fenêtre !
23 NE 41 Street,
Miami, FL 33137
http://www.delacruzcollection.org/
Rubell Family Collection
C’est l’une des plus grandes galeries d’Art contemporain et Collection privée de Miami. Le musée a également une Media room, une librairie immense, une boutique “gift shop” et un jardin rempli de sculptures. Parmi les artistes exposés: Jean-Michel Basquiat, Keith Haring, Cindy Sherman et Jeff Koons et bien d’autres.
95 NW 29th Street
Miami, FL
305-573-6090
http://rfc.museum
L'Europe, ce colosse aux pieds d'argile
Avec le Traité de Lisbonne, les gouvernements européens se sentaient victorieux d’une promesse vieille de 50 ans : une véritable union des 27. Mais le New York Times pointe cette semaine un échec majeur, celui de n’avoir su intégrer les millions d’immigrants musulmans arrivés après la deuxième Guerre mondiale. Une explication à l’origine de ce hiatus ? « L’Union Européenne n’existerait probablement pas sous sa forme actuelle si les élites n’avaient pas omis de consulter l’opinion populaire » écrit le journaliste, faisant ici référence au mode de ratification du Traité, par voie parlementaire. Le résultat d’une telle négligence politicienne ? « L’instant de l’Europe des minarets » – titre l’article – où comment les leaders de l’UE ont fini par créer un véritable choc des civilisations à l’intérieur de leurs propres frontières. Ce n’est pas seulement le référendum suisse de la semaine dernière dont il est question, mais aussi du débat sur l’interdiction de la burka en France, de l’élection de deux membres du British National Party (ouvertement anti-Islamique) au Parlement européen, des restrictions de l’appel à la prière en cours de législation en Italie.
Alors les sociétés européennes seraient-elles vraiment contre l’Islam ? Bruce Crumley du Time tire de ces tristes controverses une note positive : la sortie de Allah a-t-il sa place dans l’entreprise ?, une enquête de Dounia et Lylia Bouzar, deux anthropologues françaises qui suggèrent quelques pistes pour éviter les conflits religieux au travail. Le ramadan, les jours de fêtes musulmanes, les menus halals de la cafétéria, le voile sont autant de réalités problématiques dans l’enceinte des bureaux. Et le journaliste conseille ce guide de chevet aux patrons de l’Hexagone…
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A la lecture du Wall Street Journal cette semaine, Sarkozy aurait « plein de gros problèmes, mais aussi quelques raisons d’être optimiste ». En nommant Michel Barnier Commissaire de la régulation du Marché Intérieur, le président français défie la politique anglo-saxonne du laissez-faire et avec l’ensemble des banquiers de la City, premier centre financier d’Europe. Ces derniers ont du mal à digérer l’attitude sarkozienne et clament le principe selon lequel les Commissaires sont au service de tous les pays membres et pas seulement de leur propre pays. Aux yeux du chroniqueur, il est évidemment plus facile pour le chef d’Etat de vanter le « triomphe » de la régulation à la française que de regarder sa propre situation intérieure : un taux de chômage à deux chiffres, 27% de Français seulement satisfaits par la politique économique du pays et 232 promesses de campagne sur 490 tombées aux oubliettes.
Un autre article du même journal appelle à un peu de recul dans cet imbroglio politico-financier. Les banquiers n’ont qu’à passer outre les déclarations fâcheuses de Sarkozy, tout comme le nouveau Commissaire Michel Barnier qui peut maintenant penser et agir de son propre chef. Et au lieu de le défendre coûte que coûte, la City devrait réaliser que son modèle débridé est loin d’être parfait.
L’euroscepticisme de la presse américaine ne l’empêche pas de mesurer à quel point l’Obamania perdure sur le vieux continent. Pourtant Deborah Steward pour le Washington Post relève plusieurs raisons qui auraient pu agacer les Européens : le Prix Nobel de la Paix passera en coup de vent à Oslo récupérer son trophée, après avoir décidé d’envoyer 30 000 soldats supplémentaires en Afghanistan ; il a trouvé le temps le mois dernier pour rendre visite à ses amis asiatiques aux dépens des célébrations d’anniversaire de la chute du Mur de Berlin ; il n’avait prévu qu’un passage de 4 heures à Copenhague, alors que beaucoup d’Européens considèrent le réchauffement climatique comme le problème mondial n°1. Qu’importent, les Français autant que les Allemands, les Italiens, les Anglais et les Espagnols adorent Barack, une love-story qu’un récent sondage dans les cinq puissances européennes ne fait que confirmer. Il peut pour cela remercier son prédécesseur, plutôt maudit outre-Atlantique. Mais l’adulé ne doit pas trop tarder à remplir ses promesses, s’il ne veut pas voir sa côte de popularité chuter en Europe comme sur ses propres terres.