Le Designer français François Azambourg, nommé Créateur 2009 par le Salon du Meuble à Paris en Janvier, expose sa passion pour les matériaux, la recherche et l’artisanat à la Gallery R’Pure. L’exposition du 2 au 5 décembre montrera une belle sélection de son travail : une série inédite de chaises, mais aussi des pièces inédites, uniques et prototypes.
NE 39th Street and 1st Court – Miami – 646 572 3869
VIP Opening le 1er Décembre
Exposition du 2 au 5 Décembre de 11am à 7pm.
Renseignement Online
Expo et design à la Gallery R'Pure
Galerie Ricart, où comment allier Art et Business
Martial Ricart est un homme modeste qui n’aime pas parler de lui, pourtant la richesse de son parcours contribue à faire de lui un « galeriste » atypique. Après voir terminé ses études aux Etats-Unis en 1998, Martial passera 10 ans en agence de pub à San Francisco, à New York et à Paris.
En 2005 il décide avec Caroline sa femme de prendre une année sabbatique. Ils embarquent leurs deux enfants dans un tour du monde où ils passeront beaucoup de temps à découvrir l’Inde et le Brésil.
Pourquoi avez vous décidé de vous installer à Miami ?
En 2007, comme nous avions tous les quatre nos papiers, nous avons décidé de nous installer à Miami parce que la vie y est douce et très agréable pour de jeunes enfants. J’ai tout d’abord regardé du coté des agences de pub, mais rien ne correspondait a mon expérience. Je suis passionné d’art depuis très longtemps, mon père et ma femme sont des artistes peintres et j’ai accepté de tenir à Miami la Galerie d’un ami New Yorkais pendant Art Basel 2007, il m’a appris à concevoir l’art comme un investissement. Même si je connaissais l’histoire de l’art, j’étais incapable de mettre un prix sur une œuvre, j’ai donc découvert un univers qui m’a passionné et j’ai décidé il y a un an d’ouvrir ma propre galerie.
De quelle manière sélectionnez-vous vos artistes ?
Avant de me lancer j’ai fait une étude sur les galeries présentes à Miami et je me suis aperçu que la qualité de ce qu’elles proposent n’est pas aussi pointue qu’à New York, Paris ou à Londres. La plupart des galeries représentent des artistes émergeants et très peu d’artistes établis, j’ai décidé de me démarquer et de proposer un mix des deux.
Je trouve et je sélectionne les œuvres d’artistes établis sur le « second marché », soit en achetant à des salles des ventes, soit à des particuliers.
Il y a différentes manières d’aborder l’Art : le placement avec les maitres et les artistes reconnus, l’investissement avec les artistes émergeants et le coup de cœur mais au delà de $50 000 les gens veulent être certain de faire un bon achat et d’investir sur un artiste qui a du potentiel.
Quelle est la vision de votre galerie ?
Nous essayons de dénicher des artistes dont la cote peut monter et pour ca je passe tous les jours de nombreuses heures sur Internet pour étudier ce qui se passe dans les salles des ventes, par exemples je regarde les artistes qui viennent d’etre pris par les meilleures galeries au monde comme la Galerie Marlborough ou la Galerie Saatchi, ou par un grand collectionneur comme Pinault. Je suis en permanence à l’affut de ce genre de signes.
Je représente aussi des artistes émergeant dont je suis le travail depuis des années, certains sont devenus des amis. Ces artistes ne sont pas encore sur le marché de l’art et je souhaite petit à petit les y faire rentrer.
Les maîtres comme Picasso, Warhol sont des artistes qui sont à 100% de leur valeur, ce sont donc des placements qui permettent de diversifier un portfolio, mais il ne faut pas s’attendre à gagner beaucoup d’argent.
Il ne faut pas etre hypocrite: on investit dans l’art aussi pour sa rentabilité, surtout en ce moment ou les valeurs comme la bourse et l’immobilier ont plongés. La nouvelle génération préfère investir de façon différente et se tourne vers l’art.
Comme je ne suis pas encore connu, je dois avoir une approche plutôt « éducative » et présenter aux gens les artistes que je représente. Il faut créer un climat de confiance, il y a eu beaucoup d’abus dans les années 80, aujourd’hui les gens peuvent facilement vérifier la côte d’un artiste sur Internet.
A Miami, nous avons la chance d’avoir des gens du monde entier qui vienne, j’aime d’abord parler d’art avec eux pour comprendre ce qu’ils recherchent pour ensuite pouvoir les diriger.
Art Basel, est un événement qui créé une belle énergie autour de l’art, les gens débarquent du monde entier. C’est une semaine qui demande beaucoup de travail, mais il ne faut pas s’attendre à faire des ventes. Les clients voient, découvrent et repèrent beaucoup d’œuvres et il leur faut ensuite du temps pour digérer.
Nous fêterons notre premier anniversaire le 1er Décembre prochain, en présentant des artistes établis comme: Georges Condot, Manolo Valdes, Vera Lutter et Mister Brainwash, et également des artistes émergeants : Philippe Breton, Carolus, Carlito Dalceggio etc.
Ricart Gallery 3900 NE 1st Ave. Miami, FL 33137. (305) 576-5000
Art Basel 2009 : Miami Beach en ébullition
Miami Beach se prépare à une semaine folle : la 8ème édition d’Art Basel Miami ouvre ses portes officiellement le 2 décembre pour cinq jours – et cinq nuits – dédiés à la créativité artistique sous toutes ses formes. Devenue rapidement la manifestation d’art contemporain la plus importante du continent américain, cette foire de Miami draine désormais chaque année une foule de 40 000 visiteurs dans laquelle se mélangent grands collectionneurs venus du monde entier, noctambules mondains, badauds esthètes et professionnels du marché de l’art. Un cocktail original dont le pouvoir attractif ne semble pas être entamé par la crise économique : Art Basel Miami 2009 réunira en effet plus de 2000 artistes et 266 galeries exposantes (contre 250 l’an dernier). Et ce, sans même comptabiliser toutes les expositions satellites du “Off” , éparpillées un peu partout dans la ville.
Mais la question qui taraude tous les professionnels, bien sûr, c’est de savoir si les collectionneurs mettront la main au portefeuille. L’édition de l’an dernier avait été de ce point de vue très décevante. Mais du coté des galeries, on se veut désormais résolument optimiste. Les grandes ventes aux enchères d’art contemporain et moderne, qui se tenaient début novembre chez Sotheby’s et Christie’s à New York, ont en effet enregistré de nouveaux records. Avec par exemple une statue d’Alberto Giacometti vendue 19,3 millions de dollars, alors qu’elle était estimée entre 8 et 12 millions, ou encore un petit tableau de Renoir, baptisé “le baiser” dont l’estimation haute était de 2 millions de dollars… et qui est finalement parti à 6,3 millions de dollars. Des prix qui dépassent allègrement les estimations, on n’avait pas connu cela depuis mai 2006 ! De quoi faire souffler un vent d’enthousiasme dans les allées de l’Art Basel Miami 2009.
Art Basel Miami Beach en résumé
Le cœur de ce grand show annuel, c’est avant tout le Convention Center dans le quartier de Art Deco District. C’est dans cette immense bâtiment que seront regroupées la plupart des 266 galeries de l’exposition principale. Des galeries triées sur le volet, assure l’organisateur, afin de montrer aux visiteurs le meilleur de l’art de 1900 à nos jours. Ces galeries viennent de 33 pays différents, dont une quinzaine directement de France. Parmi les œuvres exposées, des peintures, des photographies, des installations, des vidéos ou des sculptures dont le prix peut varier de plusieurs centaines de dollars à plusieurs millions de dollars. Pour mieux s’y retrouver, l’espace d’exposition comprend plusieurs sections comme par exemple, Art Kabinett, qui regroupe 28 galeries concentrées sur un seul thème (comme par exemple Marcel Duchamp sur le stand de la galerie Neumann) ou encore Art Nova, réservée aux galeries présentant des œuvres récentes. Avis aux visiteurs des éditions précédentes : les jeunes artistes qui exposaient auparavant leurs œuvres dans des containers sur le front de mer dans Collins Park, ont été rapatriés dans le bâtiment du Convention Center, dans l’espace Art Projects.
Le Convention Center ouvre ses portes au public de midi à 20 H tous les jours (sauf le le 2 décembre réservé aux professionnels). Le ticket d’entrée adulte plein tarif est à 35 dollars.
Un bon plan pour ne pas manquer l’essentiel: une visite guidée avec Artnexus pour 17 dollars par personne.
The Oceanfront : à découvrir
C’est la grande nouveauté de l’année : un espace directement sur la mer, destiné à l’art virtuel et à l’interaction avec le grand public : Concerts, conférences, projections de vidéos, performances artistiques… le tout en accès libre. Situé entre la 21ème et la 22ème rue, il est à 5 minutes du Convention Center. “C’est un endroit à ne surtout pas manquer” assure Muriel Quancard, commissaire d’exposition et cofondatrice d’Opus Travels, une agence de voyage spécialisée dans l’art contemporain. ” Ce lieu a été conçu avec l’agence new yorkaise Creative Time, l’agence la plus réputée au monde dans la réalisation d’espaces d’expositions artistiques”. La conférence à ne pas manquer selon Muriel Quincard : AI Weiwei, jeudi matin de 10H à 11H. “C’est l’artiste chinois le plus brillant de sa génération. C’est une occasion rare de l’écouter”.
The Oceanfront ouvrira ses portes à 9H le matin, pour ceux qui veulent « bruncher », et fermera tard dans la nuit. Accès gratuit.
Les autres foires du “Off”
Le grand show de l’art contemporain à Miami, ce n’est pas seulement Art Basel Beach. C’est aussi le “off”, avec des dizaines d’autres galeries regroupées dans d’autres foires indépendantes un peu partout en ville. Avec des artistes parfois moins connus, et aussi, souvent moins chers. “Cette année, il y a 16 manifestations parallèles” explique Anne Couillaud, une commissaire d’exposition indépendante basée à New York. “C’est moins que l’an dernier. Cela s’explique bien sûr par la crise, qui touche en premier les petites galeries”, explique Anne Couillaud. Ses trois endroits préférés : Nada (78 exposants à l’hôtel Deauville) le Pulse (85 exposants, localisé au Ice Palace) , et enfin, Scope (environ 70 exposants, situé Soho Studios Miami).
A signaler aussi le salon Design Miami (dans le Design District de Miami), et qui s’est rapidement imposé comme un rendez-vous obligatoire des professionnels. Vous pourrez y retrouver, entre autres, la célèbre agence parisienne Patrick Seguin.
Astuce : des navettes régulières permettent de rejoindre ces foires parallèles à partir du Convention Center.
Et tout le reste….
Miami, c’est aussi le lieu de résidence de plusieurs grands collectionneurs d’art, pour beaucoup d’origine latino-américaine. ” Ils se livrent entre eux à une espèce de compétition, ce qui donne naissance à des collections d’une incroyable richesse” explique Muriel Quancard. Et la bonne nouvelle, c’est que l’on peut généralement visiter ces collections pendant le Miami Art Basel Miami, soit en accès libre soit en prenant rendez-vous. Pour Muriel Quancard, les collections à ne pas manquer cette année sont les suivantes : Scholl, Rubell, Marguilies et De la Cruz. Tous les renseignements disponibles à Art Basel Miami ou sur leur site web.
“Quitte à se faire une immersion dans l’art contemporain, ne ratez pas les grands musée de Miami” ajoute Anne Couillaud. Comme par exemple le MOCA, le MAM (avec une exposition sur Guillermo Kuilta), le BASS Museum (qui expose un partie de la collection privée Jumex), ou encore le le World Class Boxing (avec la française Syvie fleury en vedette).
Enfin, Art Basel Miami ne serait pas ce qu’il est, sans l’intense vie festive et nocturne qui illumine la ville pendant cinq jours. La majorité des vernissages et des parties privées sont sur invitation privée. Mais avec de gentils sourires et un peu de persévérance sur les stands des galeries, rien n’est impossible…
Tous les renseignements sur le site officiel.
Cavalia, le cheval fait artiste
Le buzz n’a pas encore fonctionné pour ce show mais lorsque vous en entendrez parler, il sera trop tard pour trouver des places. Cavalia est un spectacle parfaitement rodé qui tourne à travers le monde depuis 2003. Néanmoins il est vivant et en constante évolution. Nouveaux chevaux, nouveaux artistes: «Cavalia est un spectacle unique en soi» dit le Québecois Normand Latourelle, président et directeur artistique. «Cavalia est une orchestration inédite des arts équestres, des arts de la scène et du multimédia».
Cavalia c’est aussi : 200 employés, quarante chevaux, 35 artistes et 100 camions qui ont séduit plus de 2 millions de spectateurs.
Le grand chapiteau blanc s’installera au bicentennial park (1075 Byscane boulevard à Miami) avec sa scène longue de 50 mètres qui permet aux chevaux et aux artistes de s’exprimer en toute liberté. De la Voltige aérienne, de la danse et du rêve, le tout dans un grand ballet équestre qui conte la merveilleuse relation entre le cheval et l’homme à travers l’histoire, orchestré et conçu notamment par le deux Français experts de chorégraphie équestre, Frédéric Pignon et Magali Delgado.
Pour ce spectacle dont Larry King dit qu’il «est un des meilleurs qu’il ait jamais vu», les billets sont déjà disponibles au tarif plein sur le site du Adrienne Arsh Center. Mais j’ai un tuyau pour vous, avant que ce canal de réservation soit fermé, vous pouvez commander vos places directement au Canada, sur le site francophone de Cavalia. Vous pourrez ainsi bénéficier d’un meilleur tarif. Réductions en semaine, tarif enfant de 2 à 12 ans, tarif aînés, non proposés par le bureau de location du Adrienne Arsh Center.
Carla Bruni Sarkozy dans le prochain Woody Allen
Il semble que les Etats-Unis ne puissent plus se passer de l’épouse de notre président. Alors que la semaine dernière la télévision américaine diffusait un épisode des Simpson avec comme vedette Carla Bruni Sarkozy en première dame plutôt avenante, aujourd’hui c’est au tour de Woody Allen.
Hier soir sur le plateau du Grand Journal, elle a déclaré « Je ne suis pas du tout actrice. Peut-être que je serai absolument nulle, mais je ne peux pas, dans ma vie, louper une occasion comme ça. ». La première dame de France ne connait pas encore le rôle que lui confiera le cinéate new-yorkais.
De passage en France le mois dernier Woody Allen avait avoué rêver de faire tourner la chanteuse et ex-mannequin. “Je suis sûr qu’elle serait merveilleuse, avait-il assuré. Elle a du charisme et elle a l’habitude de se produire en public, et je pourrais lui donner n’importe quel rôle”. Le tournage devrait se dérouler à Paris.
Exposure
Cette artiste française s’inspire de sa vie à New York qu’elle habite depuis 13 ans, mais aussi de ses nombreux voyages en Angleterre, en Argentine et à la Martinique. Sa sensibilité d’artiste, elle la doit aussi à son premier travail, celui de guide. Musées, galeries et studios d’artistes de New York, Laurence Neron-Bancel est largement imprégnée de la tendance artistique new yorkaise.
“Exposure” du 1er au 12 Décembre à la Ceres Gallery de Chelsea, 547 west 27th Street, suite 201. Plus d’infos ICI
Julien Farel, 800 dollars la coupe
Il est dix heures du matin chez Julien Farel. Il pleut des cordes sur Madison Avenue, mais le salon est chaud, douillet, et déjà bien rempli. « Salut, mon chéri ! », s’exclame une grande blonde aux airs de Charlize Theron. Elle a rendez-vous avec le maître des lieux, Julien Farel en personne. Bisous. Accolades. Plaisanteries, embrassades. Puis Julien l’assoit sur une chaise, et commence l’immuable rituel. Il se cale fermement derrière elle, pose les deux mains sur ses épaules, la regarde droit dans les yeux à travers le miroir et demande, sérieux : « Comment ça va aujourd’hui ? » Il est bientôt rejoint par une assistante, aux petits soins pour la cliente : veut-elle brancher son ordinateur portable ? Lire un magazine ? Déguster une boisson fraîche, ou un cappuccino ? Ce sont des détails, certes. Mais quand on facture 800 dollars la coupe, comme Julien Farel, chaque détail compte, et tout doit être parfait, de l’accueil au brushing, en passant par la décoration florale. « Mes clients ne viennent pas seulement pour une coupe de cheveux, explique-t-il. Ils viennent chercher de la compassion, de l’énergie, du bien-être. J’appelle cela l’art du service, ou encore l’amour du travail bien fait. C’est ce qui fait toute la différence, et c’est très difficile à enseigner. »
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C’est pourtant ce qu’il s’efforce de faire, à travers une charte de qualité, un « protocole », comme il l’appelle, destiné à harmoniser les pratiques de ses 60 employés. Un document qui devrait s’avérer de plus en plus utile à mesure que son affaire grandit. Car notre coiffeur de luxe a des ambitions. Huit ans après la création de son premier salon sur Madison Avenue, en effet, Julien Farel vient d’ouvrir une succursale à Cabo San Lucas, le Monte-Carlo du Mexique. Logé au sein de l’hôtel Capella, une nouvelle chaîne d’hôtels six étoiles developpée par Horst Schultze, l’ancien patron du Ritz-Carlton, le salon a été inauguré en septembre dernier. Et ce n’est qu’un début. « Nous nous sommes donnés deux ans pour tester le concept, indique Julien. Si tout va bien, nous pourrions ouvrir entre 20 et 50 salons dans le monde en partenariat avec les hotels d’Horst Schultze».
Mais d’abord, il va falloir traverser cette satanée conjoncture, qui a particulièrement affecté son business : « Comme je suis très cher, j’ai été le premier à trinquer. Depuis le début de cette crise, j’ai perdu 50% de mon chiffre d’affaires personnel en tant que coiffeur. Pas en tant que chef d’entreprise, heureusement, car nos tarifs démarrent à 150 dollars pour une coupe avec un Junior. » JF Gymnastique, la salle de sport « à la carte » inaugurée voici deux ans au dessus du salon de Madison Avenue, connaît elle aussi des difficultés. Et comme si cela ne suffisait pas, l’épidemie de grippe porcine s’est abattue sur le Mexique, compromettant le taux de remplissage de l’hotel Capella à Cabo San Lucas. « Je me suis retrouvé aux prises avec les deux crises de l’année, résume Julien Farel. Heureusement, je sens une nette amélioration. Mes clients commencent à revenir. »
Crise ou pas, Julien Farel ne relâche jamais la pression. Le parcours de cet infatigable travailleur, qui se fait des semaines de 100 heures, a demarré à Mautfoncon, un petit village près de Lyon. «J’hésitais à devenir footballeur, j’ai choisi la coiffure. » Il fait ses classes chez Jacques Dessange, qui l’envoie ouvrir une école à New York en 1992. Deux ans plus tard, il rejoint un des salons de Frédéric Fekkai, réputé pour avoir inventé la coiffure de luxe aux Etats-Unis. Julien décide ensuite de prendre le large en Italie, « mon deuxième pays », où il coiffe la jet-set internationale à domicile. 2001 signe son retour à New York, cette fois-ci pour se lancer de ses propres ailes. Marié à une Américaine et papa de deux petites filles, Julien a déjà prevenu sa famille qu’il ne prendrait pas de vacances pendant deux ans. « Il me reste dix ans pour travailler comme un fou, dit-il, et trouver des jeunes pour assurer la relève. Je veux qu’ils aient la passion du métier, comme moi. Pour ça, pas besoin de protocole. On l’a dans la peau ou on ne l’a pas.»
Entre tricherie et mensonge…
La fameuse main de Thierry Henry, grâce à laquelle la France s’est qualifié pour la Coupe du Monde, fait aussi scandale de ce coté de l’Atlantique. Comme nous le précise le Time, Thierry Henry avait une image de « gentleman, luttant contre le racisme… » et à cause d’un geste, il vient définitivement de perdre sa réputation « de gentil ». Même aux Etats-Unis où le football n’est pas aussi présent qu’en France, le scandale a éclaté. Au delà de la tricherie le Time soulève le problème de l’arbitrage vidéo, en posant cette simple question “pourquoi est-elle acceptée dans tout les sport sauf le football?”. Le journaliste nous le prouve en prenant comme exemple un match de baseball du mois dernier, « durant lequel la vidéo a été utilisée et a évité une faute, sans aucun incident ».
Sur le même sujet, Le New York Times n’est pas tendre avec nous en titrant « la France ne mérite pas d’être dans la coupe du monde » et il précise que 81% des Français pensent la même chose. D’après eux, « Henry nierait la tricherie et souhaiterait refaire le match ». Mais au delà de cette main le New York Times évoque la notion de « Fair Play dans le sport » ajoutant « qu’au cours de ce match elle a été inexistante ».
Jamey Keaten du Washington Post se demande si notre cher Président « ne veut pas une fois de plus attirer les lumières en voulant faire rentrer Albert Camus au Panthéon ». Le président avait déclaré vouloir honorer l’auteur en transférant la dépouille au Panthéon pour le 50e anniversaire de sa mort en Janvier, mais il a besoin de l’approbation de la famille. D’ après le journaliste depuis cette proposition « la famille est déchirée quant à l’autorisation ou non du déplacement».
CBS News revient cette semaine sur la vague de suicides à France Telecom. La journaliste nous explique que « l’entreprise avait lancé une réorganisation, il ya trois ans, licenciant un cinquième de son effectif » et que suite à cette nouvelle organisation « les employés se sont rendus à de nombreuses funérailles ». Pour nous montrer la gravité de la situation, le journaliste compare le taux de suicides à France Telecom à celui de la France « il y a eu 26 au cours des 18 derniers mois. En France, le taux de suicide est de 16 pour 100.000 habitants. A France Telecom, il est de 17,6 ». Elle précise aussi que tout les ceux qui ont commis ou tenté de se suicider « ont directement accusé la société et ces conditions de travail ». CBS News relate l’histoire de cette femme qui a sauté par la fenêtre après l’annonce de son affectation dans une autre équipe.
Et pourtant, les Américains sont fiers de nous! Le Los Angeles Times titre « La France donne les meilleurs Honneurs ». Le Président de la République a décerné à l’acteur et réalisateur américain Clint Eastwood. Très fier de cette récompense, le journal n’oublie pas de préciser « qu’il est rare pour un étranger d’être élevé au rang de Commandeur de la Légion d’Honneur française ». Clint Eastwood, a pour sa part déclaré « qu’il voyait la France comme sa deuxième maison et a promis de prendre des cours de français».
Miami Accueil
Miami Accueil est une des 12 associations “Accueil” des Etats-Unis. Objectif de ce réseau présent dans 76 pays sur les cinq continents: informer et accueillir les nouveaux arrivants. A Miami, ce sont une quarantaine de familles nouvellement arrivées qui chaque année frappent ainsi à la porte de la présidente Laurence-Anne Ismael et des autres bénévoles.
Pour répondre à la particularité de Miami, ville très étendue, l’Accueil s’est organisé autour de onze « hôtesses de quartiers » qui prennent sous leurs ailes les « nouveaux » et les assistent dans toutes les démarches. Au total, l’association compte 380 membres, qui se rencontrent pour des activités annoncées chaque mois dans « l’Echo Côtier », vraie news letter, bourrée de bonnes informations et d’articles. Les activités vont de la danse, aux cours de cuisine, en passant par l’organisation de parties de golf.
Pour orchestrer tout ca, la Présidente Laurence-Anne Ismael déploie son énergie sans compter. Cette ancienne diplômée de l’université Paris Dauphine et de l’ESCP a été directrice de communication dans le milieu bancaire et directrice de clinique est également Vice Présidente de l’Alliance Française. Cette hyperactive met également en scène et joue des pièces de théâtre à Miami qui remportent chaque année un réel succès.
Pour plus d’information : http://www.miami-accueil.org/