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Bataille de boules de neige à Coconut Grove.

Ils sont forts ces Américains ! 8 tonnes de neige vont être déposées samedi 5 décembre à Coconut Grove  (entre 3015 Grand ave et 3399 Virginia Street).
Ca commence à midi, allez y tôt, la fonte sera rapide ! Et n’oubliez pas vos gants.

Les Champs-Elysées du Bronx

De Pierre-Charles l’Enfant à Jean Nouvel, les Frenchies peuvent s’enorgueillir d’avoir fait beaucoup pour sculpter le visage des grandes villes américaines. Tandis que le premier a construit Federal Hall à New York avant de participer à la conception de Washington DC (excusez du peu !), le second a signé de nombreuses constructions, de Los Angeles à New York. Mais à côté de ces « monstres sacrés », il y a ceux que l’histoire a oubliés. Parmi eux, Louis Risse. Cet ingénieur français, originaire d’Alsace, est le père de Grand Concourse, la plus grande avenue du Bronx dont les 8km, reliant le sud du borough aux espaces verts du Nord, ont joué un rôle déterminant dans le développement économique du Bronx tout au long du 20ème siècle.
Petit retour en arrière. Nous sommes à la fin du 19ème siecle, et la population de New York explose. Il faut donc trouver un moyen de désengorger Central Park, le principal point d’ancrage des nouveaux habitants, en créant une artère vers les grands parcs du Nord du Bronx. Louis Risse, chef ingénieur au Département de l’Aménagement des Rues, est chargé en 1892 de réfléchir au projet.  Soutenu financièrement, entre autres, par les frères De La Vergne, des descendants d’immigrés français établis dans la Hudson Valley, il imagine une grande avenue avec de larges trottoirs flanqués d’arbres, de grands bâtiments victoriens, de boutiques et de cafés. Son inspiration : les Champs-Elysées, alors un modèle pour les architectes et urbanistes du monde entier.
En 1893, Risse partage dans une lettre adressée à un fonctionnaire new-yorkais sa vision pour Grand Concourse : « Un boulevard est une promenade, une avenue de plaisir.» Il poursuit : « Le défilé incessant des familles, appréciant l’air, les beaux et les belles ; les nombreux enfants entre les mains de baby-sitters attentionnées et de mères inquiètes, sans parler des autres utilisateurs de l’avenue, ne sauraient être exposés à la circulation. » En 1902, Risse met le Bronx en chantier. Son « avenue de plaisir » est achevée en 1909.
Quand on se promène le long de Grand Concourse aujourd’hui, la comparaison avec les Champs-Elysées peut prêter à sourire. Les touristes ne s’y bousculent pas. Les cafés et les restaurants de luxe y sont inexistants. Certes, « the Concourse » est un axe majeur, comme le sont les Champs-Elysées, et est aussi large que l’avenue parisienne, environ 70 mètres. Mais la comparaison s’arrête là.
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« Le Concourse aujourd’hui est comme un décor de cinéma avant le tournage, une carcasse vide, sans vie car il manque tous les lieux à l’échelle de l’habitant (parkings, cafés, places, ruelles etc…) qui font la vie urbaine des villes latines», estime Vincent Lavergne, co-fondateur du cabinet Nadau Lavergne Architectes. Il participait le mois dernier à Intersections, un concours d’urbanisme sur l’avenir de Grand Concourse organisé par le Bronx Museum à l’occasion du centenaire de l’avenue. «Le Concourse est une infrastructure qui se traverse et où l’on ne vit pas. »
En réalité, il semblerait que Grand Concourse n’ait jamais vraiment eu le temps de devenir le lieu de vie que Risse imaginait. En effet, dès le début du 20ème siècle, l’explosion de l’automobile a confisqué Grand Concourse aux piétons et aux calèches. Sans parler du développement du métro et le boom immobilier qui ont suivi l’annexion du Bronx à New York en 1898. Dans les années 70, la crise économique et les incendies dévastateurs du Bronx éloigneront un peu plus « the Concourse » du rêve initial de l’ingénieur.
Cependant, Risse voudrait-il aujourd’hui que son enfant devienne la sœur jumelle des Champs-Elysées ? Pas sûr. « Les Champs Elysées sont devenus un grand centre commercial, estime Vincent Lavergne. Aujourd’hui, pour revisiter Grand Concourse, il faudrait plutôt s’inspirer des boulevards circulaires comme le Ménilmontant, où il y a plus de vie.
A voir au Bronx Museum jusqu’au 3 janvier 2010: exposition des 7 projets d’architecture finaliste du concours organisé sur l’avenir du Grand Concourse, dont celui de l’agence française Nadau Lavergne.
Bronx Museum: 1040 GRAND CONCOURSE (at 165TH STREET). BRONX, NY. Tel: 718-681-6000

Confusion, magouille et cinéma

Encore et toujours notre problème d’identité nationale. Cette semaine Le New York Times critique notre Président et « ses promesses électorales ». Mais surtout,  il met l’accent sur la confusion et l’incompréhension générale que crée cette question. Steven Erlanger ne comprend pas si on parle d’immigration ou des traditions et valeurs Françaises, et dans ce cas, se demande si nos valeurs sont bien « liberté, égalité, fraternité et Laïcité ? ». Le New York Times a la tête qui tourne, tout se mélange, un discours de Nicolas Sarkozy sur l’agriculture devient une dissertation sur l’identité nationale, derrière le manque de Fair–play des joueurs de l’équipe de France se cache un argument… Et comment un débat peut s’élever en sachant qu’il passe après une page mode sur internet. A regret le quotidien new-yorkais voit s’éloigner « la France de Racine » et espère voir là « une farce de Molière».
Après trois ans d’enquête, l’Autorité des marchés financiers a commencé lundi 23 novembre, les auditions à huit clos des 17 dirigeants anciens et actuels d’EADS, et d’Airbus dans le salon d’honneur du palais Brogniart. Ils sont soupçonnés d’avoir eu connaissance des difficultés et retard de la construction de l’Airbus A380, leurs permettant ainsi de revendre leurs actions avant que le marché ne s’écroule. Le New York Times revient sur cette affaire, assurant que « l’enjeu symbolique est de taille » étant donné le contexte actuel, « le ressentiment populaire contre les dirigeants d’entreprises est encore vif ». Pour Nicola Clark, même si on ne trouve pas assez de preuve, les tribunaux français sont connus pour condamner même si ca ne sert pas à grand-chose, « vu le montant des amendes prévues par la loi, il ne dissuadera pas les fraudeurs ».
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Encore un scandale dans le football français. Mercredi soir à Milan, l’OM jouait contre Milan AC en Ligue des Champions. Selon le New-York Times, ce match nul a fait resurgir « des vieux cauchemars, la preuve que les matchs truqués ne sont pas sont nouveaux ». Même si le journaliste reconnait que les deux équipes voulaient marquer cela ne l’empêche pas de douter de « la sincérité du match, surtout avec le passé de l’OM ». En revenant sur l’affaire Tapie, le quotidien se demande si l’équipe française n’a pas une fois de plus «corrompu la ligue ou les équipes adverses afin de rester dans la compétition ». Le New York Times peint un tableau très noir du football et de l’équipe française en concluant « rien ne semble certain sur les terrains de football, mais certaines choses sont plus grandes que la ligue des champions, plus grandes que les escrocs. Un match Barcelone-Madrid en fait partie. »
Une semaine après les Simpsons, c’est au tour de Fox News  de se moquer de Carla Bruni-Sarkozy et de son Oui à Woody Allen. La semaine dernière la première dame de France annonçait avoir accepté de jouer un second rôle dans le prochain film du célèbre cinéaste Américain. La presse s’est empressée d’ironiser. Fox News nous rappelle, les nombreux talents déjà connu de Carla Bruni « mannequin, chanteuse et première dame de France », mais qu’elle n’a jamais été actrice et elle-même avoue n’avoir sans doute « aucun talent ». Bientôt on pourra titrer « Carla Bruni-Sarkozy Chanteuse, Mannequin, Actrice, Epouse ». Au delà de ce nouveau métier d’actrice le journaliste de Fox s’interroge sur la sincérité de Mme Sarkozy après avoir épousé Nicolas Sarkozy « après seulement deux mois de romance ».

Sol Ruiz, une voix qui monte

Elle est jeune, belle et originaire de Miami. Elle chante, compose et joue de la guitare.
Sol Ruiz est douée d’une une voix rare, ambrée, du pur blues, du pur plaisir, une perle !
Deux concerts exceptionnels pour la sortie de son premier CD. Foncez avant qu’elle ne soit connue!
Au Transit Lounge : Jeudi 3 décembre à 22 heures
729 SE 1st Avenue – Miami, FL 33131
305 377-4628
Au Churchill’s  Pub : Mardi 8 décembre, appelez pour l’horaire.
5501 NE 2nd Ave
Miami, FL 33137
(305) 757-1807

Neuf films pour la bonne cause

Le programme du weekend est ficelé, les acteurs sont attendus de pieds fermes, et les organisateurs n’espèrent qu’une chose : afficher SOLD OUT. Organisé par un groupe de cinéphiles, menés par Catherine Laleuf, le tout nouveau festival In French with English Subtitles, sert aussi une bonne cause, celle de l’Entraide Française. Et les organisateurs se sont donné les moyens:  quatre noms respectés du cinéma français, le Florence Gould Hall du FIAF et 400 places pour le gala d’ouverture de Vendredi soir. « Nous voulons passer à la vitesse supérieure » explique Michèle Altier qui a repris la présidence de l’Entraide l’année dernière.
Créée en 1961, cette association caritative à but non lucratif a refait surface avec la crise. Ses 15 membres –tous bénévoles- ont pour mission d’apporter un soutien moral et matériel aux familles franco-américaines qui rencontrent une difficulté soudaine. Travaillant de concert avec le Consulat de France à New York et son Service social, l’Entraide prend en charge ces personnes qui, à la suite d’un divorce, d’une maladie, d’un décès où d’un licenciement, se retrouvent d’un jour à l’autre dans le besoin. L’accompagnement est bien évidemment financier –les sommes versées varient de $500 à $2000- mais aussi et surtout moral. « Nous recevons beaucoup de personnes qui ne savent plus à qui s’adresser, qui ont besoin d’être écoutées et orientées correctement » dit Michèle. En 2008, une centaine de familles de New York, du Connecticut et du New Jersey ont reçu un coup de pouce de l’association. Acheter un manteau pour l’hiver, régler une facture d’eau ou d’électricité, assurer un mois de loyer, l’Entraide se veut être une aide sociale d’urgence. Et avec la conjoncture économique actuelle, les bénévoles continuent de se retrousser les manches.
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« Les ressources ne peuvent venir que du fundrising et pendant la crise, les sponsors avaient du mal à être généreux », affirme Michèle. Pourtant, plus de $40 000 d’aide ont été déboursés depuis le début de l’année. Le Festival de films français représente un enjeu de taille pour l’association qui voudrait gagner en visibilité. « Ce Festival est une belle caution pour être crédible » affirme Michèle, qui aspire à plus de partenariats avec des associations américaines. Et pourquoi ne pas créer d’autres pôles d’Entraide Française dans les différents Consulats des Etats-Unis ? Michèle y songe franchement. En attendant, d’autres objectifs sont prévus pour l’année à venir : aider les enfants des écoles dont le statut n’autorise pas de bourses de l’Etat Français ; permettre au plus grand nombre d’assister à des cours du soir ; aider les familles à partir en vacance ; proposer des formations professionnelles etc.
Autant de bonnes raisons de se rendre au Festival, dont l’ensemble des bénéfices servira à finaliser ces projets. Les membres de l’Entraide sont las de s’entendre dire « les Français de New York ne sont pas pauvres ». « Il n’y a pas que des expats de passage pour cinq ans à New York » rappelle France Braud, attachée de presse du Festival. Et Michèle d’ajouter « Quelqu’un nous a remercié un jour, nous disant n’avoir jamais vu un Français aider un Français ». Peut-être serait-il temps de prouver le contraire ?
Programme du Festival
Vendredi 4 Décembre à 7.30pm : Opening Night – Gourmet Gala Buffet (Les Maîtres cuisiniers de France
HI.Wines and Champagne Moët & Chandon) /Projection de Demain dès l’Aube de Denis Dercourt en présence des invités Vincent Perez, Pascal Elbé et Denis Dercourt. Prix $115.
Samedi 5 Décembre
–          12pm Adieu Gary de Nassim Amaouche
–          2pm Incognito d’Eric Lavaine
–          5pm Romaine par moins 30 d’Agnès Obadia (Pascal Elbé présent)
–          8pm Tellement proches d’Olivier Nakache et Eric Toledano (Vincent Elbaz présent)
Dimanche 6 Décembre
–          12pm Une semaine sur deux d’Ivan Caldérac
–          2.30pm Le Petit Nicolas de Laurent Tirard
–          5pm Le Dernier sur la route de Philippe Godeau
–          7.30pm Quelque chose à te dire de Cécile Telerman (présence Pascal Elbé)
$10 par film, tickets à acheter sur FIAF.org ou sur le site du Festival.

Le programme français d'Art Basel

Galerie Emmanuel Perrotin

Xavier Veilhan sous les projecteurs grâce à l’exposition qui a lieu en ce moment au Château de Versailles jusqu’au 13 Décembre. Xavier est né en 1963 à Lyon, c’est un artiste « plasticien »  fasciné par les questions de modernité et de progrès technique.
Et également Ivan Argote, Lionel Estève, Daniel Firman, Bernard Frize, Kolkoz, Mathieu Mercier.
Du 1er Décembre 2009 au 9 janvier 2010. Vernissage mardi 1er décembre sur invitation. Galerie Emmanuel Perrotin, 194 NW 30th Street.

Galerie R’Pure

François Azambourg, nommé “Designer 2009” à Maison & Objets. On le dit plus “inventeur” que designer, il consacre son travail à l’alliance des techniques et de l’art propre aux arts appliqués. Il suit une formation électrotechnique et fait les Beaux-arts, à Caen, puis l’Ecole des Arts Appliqués  à Paris. Depuis, il a accumulé les récompenses, dont La Villa Médicis hors les murs en 2003 et Le Grand Prix du Design de Paris 2004.
Galerie R’Pure, 4040 NE 2nd Ave, Miami.

Galerie Hardcore Art Contemporary

Claude Guénard est Né en 1949 en France, diplômé des Beaux-arts de Paris. Une oeuvre volontiers provocatrice et pleine d’humour. (Photo d’un de ses tableaux ci-contre).
Galerie Hardcore Art Contemporary, 3326 North Miami Avenue, Miami.

Galerie Carol Jazzar

Florian et Michaël Quistrebert sont nés en 1982 et 1976 à Nantes où ils vivent et travaillent. Le duo nantais réalise une creation très hétéroclite parsemée de références à l’histoire de l’art et alliant dessins, sculptures en bronze et peintures.
Galerie Carol Jazzar, 158 NW 91 Street, Miami.

Invitation_Linciln Garden_CarolusAu « Lincoln Garden »

Jeudi 3 Décembre, une belle fête à ne pas rater en l’honneur de la jeune artiste peintre française « Carolus ». RSVP [email protected]. Au «Lincoln Garden» situé derrière l’église 520 Lincoln Road.
Vous pourrez également découvrir les œuvres de Carolus le vendredi 4 décembre au Shore Club : 1901 Lincoln road.

 

 

Galerie Ricart

Philippe Breton, Jacques Gorde, Carolus, OLLL, Tonin, Michael Benisty et Semo.
Vernissage et premier anniversaire de la Galerie mardi 1er Décembre. Galerie Ricart, 3900 NE 1st Avenue, Miami.
 

Olivier Haligon Fine Art Studio

Olivier Haligon ouvre les portes de son atelier à l’occasion de « Art Basel ». Olivier est le spécialiste incontesté du moulage et de l’agrandissement d’œuvres d’arts et de sculptures en particulier. Il a appris avec son père qui lui-même avait appris avec son grand-père. Olivier se sert toujours du pantographe créé par son grand-père.
Son travail est reconnu dans le monde entier, il travaille avec les plus grands musées et les plus grands artistes au monde, son palmarès est impressionnant: Nikki de Saint-Phalle, César dont vous pourrez voir une dédicace émouvante dans le bureau d’Olivier, Jean Dubuffet etc.
Ouvrez bien vos yeux vous pourrez peut-etre voir un des moules du penseur de Rodin qu’Olivier conserve précieusement.
Jeudi 3 et vendredi 4 décembre de 17h à 21h; Samedi 5 décembre de 10h à 17h. Fine Art Studio, 6724 NE 4th Avenue – Miami. Tel:  786 351 3194.

Réception de Noël à la Résidence du Consul de France.

La Chambre de Commerce Franco Américaine vous convie à une “Holiday Reception”
Jeudi 17 Décembre
De 19 à 21 heures
Résidence de Consul Général de France a Miami
Monsieur Gaël de Maisonneuve
4896 SW 80th Street, Miami, FL, 33143
Les places sont limitées
Membres: $20
Amis de la Chambre de Commerce: $30
A l’entrée: $40
RSVP, envoyer votre chèque avec les noms des convives
French American Chamber of Commerce (FACC)
168 SE 1st street, Suite 1102 – Miami, FL 33131
Pour plus d’information:  305.374.5000 or [email protected]

Programmes bilingues : le primaire… et après ?

Au départ, Cheri Walsh était hésitante à inscrire son petit Liam dans une école publique. Mais, en septembre 2007, quand le premier programme bilingue franco-anglais a vu le jour à PS58, son école de quartier, elle s’est dit : pourquoi pas ? Aujourd’hui, son fils, qui est en Kindergarten, « excelle en Français », selon les mots de sa fière maman, qui ne regrette absolument pas son choix. Mais, passé l’enthousiasme de la rentrée, une question turlupine toujours les Walsh: où Liam pourra-t-il poursuivre sa formation bilingue dans cinq ans, quand il sortira du primaire?

Cheri Walsh fait partie des nombreux parents de PS58, réunis au sein de l’association Education Française New York (EFNY), mobilisés depuis le Printemps pour ouvrir un programme bilingue français-anglais au collège. L’enjeu : permettre à leurs enfants de poursuivre leur éducation bilingue dans un établissement public du secondaire et ainsi parfaire leur maitrise des deux langues. Un pari ambitieux qui, s’il est relevé, serait une étape décisive dans la construction à New York d’un circuit d’études bilingues intégralement public, du kindergarten à l’université: « J’ai toujours dit que nous voulions faire un Lycée français dans le public, souligne Catherine Poisson, Présidente d’EFNY, l’association de parents à l’origine des programmes d’immersion. On a commencé petit avec les after-school en français, puis les programmes bilingues. Nous voulons désormais aller plus loin. »

Pendant des décennies, les programmes bilingues (qu’ils soient chinois, espagnol, créole, italien…) s’arrêtaient net (sauf quelques rares exceptions) aux portes du collège (middle school). Une situation qui s’expliquait par la difficulté d’adapter le modèle d’enseignement bilingue aux spécificités du secondaire, mais aussi par la politique du Department of Education (DoE) qui aurait, pendant longtemps, privilégié « l’assimilation» des enfants d’immigrés plutôt que  la recherche de la diversité. Lancés dès 2007, les programmes d’immersion français-anglais existants n’échappent pas à la règle. Seule une middle school, MIS 22 dans le Bronx, en a ouvert un.
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Aujourd’hui, l’émergence d’une nouvelle génération de parents sensible aux bienfaits du bilinguisme pourrait changer la donne. «Quand on connait la richesse de ces programmes, je trouve que c’est dommage qu’ils s’arrêtent après le primaire, regrette Beth Shair, qui pilote les efforts de recherche d’un collège hôte au sein d’EFNY. C’est comme si les enfants tombaient du haut d’une falaise.»


Si rien n’est fait, les élèves de PS58 seront les premiers à « tomber de la falaise ». Lancé en 2007, le programme bilingue de l’école de Brooklyn a été le premier à voir le jour à New York. Dans trois ans, la première promotion du dual language program de l’école, actuellement en 2nd grade, devra s’inscrire au collège.

Pour l’heure, les recherches d’EFNY se concentrent sur Brooklyn. Comme le recrutement des collèges n’obéit pas à une logique de zone, des établissements du Lower East Side ont également été approchés. Convaincre les proviseurs en période de coupures budgétaires ne sera pas chose aisée, prévient cependant Fabrice Jaumont, Mr. Education à l’Ambassade de France. « Les collèges vont chercher des sources de financement alternatives en se tournant vers des partenaires institutionnels, comme l’Ambassade de France. Or nos moyens sont limités aussi », indique-t-il.

Pourtant, sur le long terme, il faudra qu’EFNY et ses partenaires se mobilisent pour trouver suffisamment de collèges pour faire face à la croissance des programmes bilingues, dont le nombre est passé de un à six en seulement trois rentrées. Sinon, l’élan sera perdu. « Si 60% des enfants continuent en programme bilingue après le primaire et que nous avons dix programmes bilingues dans trois ans, il faudra cinq-six collèges pour accueillir tout le monde », souligne Catherine Poisson. La chasse aux proviseurs francophiles est ouverte !

Emmanuel Perrotin, retour éclair à Miami

Depuis sa première “galerie”, ouverte à 20 ans dans son appartement, Emmanuel Perrotin s’est fait une spécialité de découvrir des artistes méconnus, artistes qui ont ensuite assuré le succès de ce galeriste auto-didacte, charmeur et vendeur hors-pair. Les Japonais Takashi Murakami et Mariko Mori ont, parmi bien d’autres, débuté chez lui, bientôt rejoints par des noms déjà confirmés, tels Damien Hirst ou Sophie Calle.
C’est cette “french touch” qu’il avait décidé d’amener à Miami en ouvrant, en 2005, une galerie dans un immense entrepôt de 1300 mètres carrés. “C’était un positionnement stratégique, il est évident que si j’avais été la cinquantième galerie de New York ça n’aurait  pas eu beaucoup d’intérêt” se souvient-il. Une association avec Cathy Vedovi, collectionneuse et fille et épouse de marchand d’art, lui avait permis de franchir le pas. Mais c’était avant la crise. Depuis, en décembre 2008, Perrotin a décidé de “mettre en sommeil” sa galerie de Miami.

French Morning: Est-ce la crise qui vous a conduit à mettre votre galerie en sommeil l’an dernier?
Emmanuel Perrotin: Depuis cette crise du marché de l’immobilier à Miami, l’ambiance n’est pas à la fête toute l’année. Mais en réalité, j’avais pris cette décision avant la crise. Je me suis apercu que je vendais mieux à la communauté des collectionneurs de Miami lorsque je n’avais pas de galerie ici!  Ils n’ont vraiment pas été solidaires. C’est un peu dommage, dans leur esprit, je suis devenu une galerie locale donc une mauvaise galerie !
Pour ces différentes raisons, nous avons donc décidé l’année dernière de suspendre notre programmation à Miami et de n’être présent que pour la foire.
Nous aimerions vendre ce lieu exceptionnel. Pour monter un musée privé, par exemple, ce serait un outil fantastique. Depuis que j’ai ce bel espace à Paris rue de Turenne, Miami apparaît comme «surdimensionné». C’est un bâtiment très lourd à gérer. Nous étions en pourparlers avec 2 autres galeries pour partager la programmation et cela n’a pas abouti.
Est-ce que la crise à changé votre façon de travailler ?
J’ai fait un choix particulier dès le début de cette crise: «ça passe ou ça casse». J’ai donc décidé de prendre tous les risques, car ce n’est pas intéressant de dire à des artistes qu’ils n’ont que des bouts de ficelles pour exposer. Nous avons par exemple investi 500 000 euros dans l’expo de Xavier Veilhan à Versailles.
Nous avons été également raisonnables en baissant le prix de certains artistes dès le début de la crise et l’on en ressort plus fort.
Comment sélectionnez-vous vos artistes ?
Je n’aime pas lorsqu’un artiste vient me solliciter directement sur une foire en me flattant, les artistes ne savent pas se vendre, c’est désespérant, ils devraient se contenter de faire un travail exceptionnel. Il y aura toujours quelqu’un pour venir nous en parler si leur travail est bon. Un artiste qui démarche lui-même se met en position de faiblesse.
Maintenant la galerie peut exposer des artistes consacrés, lorsqu’on prend un artiste c’est bien sûr parce qu’on aime son travail et que l’on espère l’aimer à long terme.
Nos artistes doivent être complémentaires : des artistes dont le travail est extrêmement efficace visuellement peuvent occulter ceux dont le travail est plus conceptuel,
Nous représentons volontairement plusieurs styles d’artistes, c’est comme une soirée où vous n’écouteriez que de la techno c’est ennuyeux.
Comment vous préparez-vous pour Art Basel ?
C’est une catastrophe d’entendre parler de Art Basel, ça nous fatigue, parlez moi de la foire de Miami! Art Basel c’est en Juin à Bâle ! La foire de Miami est un des endroits où l’on croise les plus grands collectionneurs au monde et c’est un prétexte pour convaincre les grands artistes de nous donner des super pièces.
Nous avons par exemple 3 pièces monumentales de Takashi Murakami. Il ne faut pas oublier que nous sommes là avant tout pour représenter des artistes vivants. Si je vends 3 tableaux, je vais faire une foire exceptionnelle en termes de résultat financier mais je ne serai pas satisfait car il y a beaucoup de jeunes artistes qui comptent sur moi et qui espèrent que j’obtienne des résultats pour eux, comme par exemple Lionel Estève.
Il faut surtout être en forme car nous faisons à la fois un travail de fou et la fête toute la nuit !
-Dans le cadre de Art Basel Miami, la galerie Emmanuel Perrotin présente ses œuvres sur le stand G09.
-Exposition à la Galerie (194 NW 30th St, Miami) du 1er décembre au 9 janvier: Matthew Day Jackson, Bernard Frize, Lionel Esteve, Kolkoz, Xavier Veilhan, Ivan Argote, Daniel Firman, Mathieu Mercier

Sélection pour un réveillon comme là-bas

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Drouhin

JosephDrouhin-LOGO-2Une famille, quatre générations, dix principes, 73 hectares des meilleurs vignobles de Bourgogne, près de 90 appellations différentes, plus de 125 ans d’activités: les chiffres ne disent qu’une partie de l’histoire de la Maison Joseph Drouhin.
Fondée en 1880, à la fois propriétaire, vigneron et négociant, basée au coeur de Beaune, la Maison puise dans ses traditions mais est toujours aussi jeune, dynamique et tournée vers l’avenir. La nouvelle génération des Drouhin s’inscrit dans la philosophie et le respect du savoir-faire qui ont fait la réputation de l’entreprise.
Pour en savoir plus sur les Drouhin et leurs vins, visitez www.drouhin.com. Et bien sûr, buvez avec modération. Signé: Laurent Drouhin.

Petrossian



Petrossian
Depuis 1920, Petrossian régale les palais français avec une sélection flamboyante de saumon fumé, foie gras et, bien sûr, le caviar de renomée mondiale. Venu de toutes les mers du monde, le Caviar Petrossian est le symbole du luxe, du prestige et du raffinement… à des prix abordables.
Petrossian offre une sélection unique de son catalogue grâce à ses paniers cadeaux. Une merveilleuse idée pour offrir, soigneusement emballée.
Petrossian Café Boutique & Bakery
911 Seventh Avenue (entre 57th & 58th street )
Pour les fêtes, choisissez le meilleur. Choisissez Petrossian.

Les Trois Petits Cochons

les3petitscochons
Depuis 1975, Les Trois Petits Cochons offrent des produits de qualité supérieure. Découvrez de délicieux pâtés, mousses et terrines fabriqués sans colorant, ni additif ou conservateur,…
Aussi disponibles : Jambon de Paris, saucisses & saucissons, magret fumé et autres plaisirs culinaires.
Pour vos repas de fêtes, le Bloc de Foie Gras sera sans aucun doute un succès !
Pour plus d’informations, visitez www.3pigs.com ou téléphonez au 1-800 LES PATES.

Versailles


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Ecrins de Chocolats, Marrons glacés, Calissons, Pâtes de Fruits, Macarons, Caviar, Foie Gras, Champagne…

Faites plaisir ou faites-vous plaisir! Savourez l’excellence des produits FAUCHON et retrouvez la gamme gourmet de VERSAILLES dans la nouvelle collection de Noël 09 “Un Noël à Paris” sur versaillesdelivery.com
Contactez un conseiller gourmet au 1-877-6-TO-EAT-V (1-877-686-3288)

ou [email protected]

Fabrique Delices

FabriqueDelices-2009

Leader de la charcuterie artisanale, Fabrique Délices produit dans ses ateliers pâtés, foie gras, saucisson sec, rosette de Lyon, et autres rillettes et mousse au truffes, vendus en épicerie, restaurants et délis à travers les Etats-Unis.
Les trois associés de Fabrique Délices Marc Poinsignon, le chef Antonio Pinheiro et Sébastien Espinasse viennent de régions de France connues pour leur foie gras, mais ils se sont imposés sur le marché américain en innovant sans cesse et en respectant une stricte charte de production, garantie sans conservateurs, colorants ou ingrédients artificiel.
Les produits Fabrique Delices sont disponibles chez Murray’s Cheese Greenwich Village 254 Bleecker St. et Grand Central 43rd St. & Lexington.

Bubble Lounge

BubbleLoungeNoel09

The Bubble Lounges souhaitent de très bonnes fêtes de fin d’année à tous les lecteurs et à tous les Amis de frenchmorning.com. Portons un toast au monde libre et à la paix, aux réfugiés, aux prisonniers, opprimés et demunis et souhaitons et travaillons ensemble pour un monde meilleur! Le Bubble lounge soutient AAVAZ.ORG
www.bubblelounge.com

Le Thanksgiving de la francophonie

Le Père Jacques Lapointe n’en croit pas ses yeux. Ce doux soir de Thanksgiving, alors que les rues de New York étaient calmes (voire désertes), plus de deux cent personnes, essentiellement des Africains francophones, ont fait irruption dans le grand gymnase de l’Eglise Saint Stephen de Hungary dans l’Upper East Side de Manhattan, où l’association Carrefour tenait son premier repas de Thanksgiving. De quoi (agréablement) surprendre le fondateur de cette organisation qui vient en aide aux populations francophones de New York. « Jamais je n’aurais imaginé qu’autant de personnes viendraient, avoue le Père Lapointe au milieu d’une joyeuse cacophonie. Cela montre que la francophonie est une famille ».
Pour ces ressortissants d’Afrique francophone, le repas de Carrefour a permis de recréer à New York le sentiment de communauté qu’ils ont parfois perdu en traversant l’Atlantique. Confrontés à la barrière de la langue, parfois à la pauvreté et l’isolement, ces immigrés, de plus en plus nombreux à New York, doivent faire face à de nombreux défis à leur arrivée aux Etats-Unis. Souvent en situation irrégulière, ils vivent de petits boulots et de débrouille, sans pouvoir se projeter dans l’avenir. Depuis 2007, Carrefour leur offre de la nourriture, des vêtements, mais aussi une panoplie de services de conseil, d’aide à l’immigration, d’éducation et de soutien spirituel. Une aide d’autant plus nécessaire aujourd’hui que la récession plonge de nombreuses familles africaines dans la détresse, et que l’arrivée de nouveaux immigrés, en provenance de zones d’instabilité, gonfle d’année en année les rangs des populations les plus fragiles.
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« Il y a beaucoup de francophones qui découvrent Thanksgiving aujourd’hui », indique le Père Lapointe, natif de la province francophone du Nouveau-Brunswick dans le Sud Est du Canada. « Pour nous, il est important de montrer que les francophones ne veulent pas rejeter la culture du pays qui les accueille. Célébrer ce Thanksgiving ce soir, c’est montrer qu’ils veulent s’intégrer en gardant leur couleur et leur diversité. C’est le Thanksgiving de la francophonie en quelque sorte. »
Pour sa part, Wendy Sawado, une Burkinabaise arrivée il y a seulement six mois à New York, mordait pour la première fois à pleines dents dans cette tradition américaine. « Sans ce repas, je serai restée à la maison seule dans la tristesse, affirme la jeune femme, qui alterne études et petits boulots. Ici, je mange dans la joie, je rencontre d’autres personnes et je retrouve une famille. »
Face au succès de l’événement, qui a également permis la distribution de manteaux d’hiver, Carrefour promet de ressortir la dinde l’an prochain.

Expo et design à la Gallery R'Pure

Le Designer français François Azambourg, nommé Créateur 2009 par le Salon du Meuble à Paris en Janvier, expose sa passion pour les matériaux, la recherche et l’artisanat à la Gallery R’Pure. L’exposition du 2 au 5 décembre montrera une belle sélection de son travail : une série inédite de chaises, mais aussi des pièces inédites, uniques et prototypes.
NE 39th Street and 1st Court – Miami – 646 572 3869

VIP Opening le 1er Décembre
Exposition du 2 au 5 Décembre de 11am à 7pm.
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