Je l’avoue, je n’avais jamais entendu parler de New Roc City avant de partir à la recherche
d’une idée d’escapade dédiée, pour une fois, à notre chère ($$$) progéniture.
C’est ainsi que poussé par une forte dose de curiosité tout à fait saine, je décidais d’aller
découvrir New Roc City.
Destination New Rochelle, à une demi-heure de train de Manhattan. New Rochelle (Westchester), une petite ville de banlieue qui ressemble aux autres, ni plus, ni moins.
Départ de Grand Central, Metro-north New Haven line, traversée de Harlem, après dix
minutes de trajet la hauteur des buildings et leur densité diminuent, le train accélère et très
vite, au cinquième arrêt, nous voilà à New Rochelle. Évidemment, à la sortie de la gare,
aucune indication. Alors droite ou gauche ? Mon sens aigu de l’orientation me fait choisir la
gauche. Dommage, je suis au-dessus de l’autoroute et rien en vue qui ressemble à un parc
d’attractions. Demi-tour, je repasse devant la gare et j’aperçois une tour qui ressemblerait bien
à celle d’un manège. Gagné, après cinq minutes à peine de marche, me voilà devant l’entrée
de New Roc City. J’imaginais effectivement un parc d’attractions, mais ça n’y ressemble
absolument pas, en tout cas pas comme en Floride.
New Roc City est en fait organisé comme un centre commercial, sur trois étages, sauf qu’à la
place des boutiques, vous trouvez d’immenses salles de jeux vidéos, un minigolf, un bowling,
une piste de kart, une patinoire, … et des restaurants. En résumé, tout pour passer une journée
à s’amuser, en famille.
Chaque attraction a son originalité dont vous trouverez le détail ci-dessous, ce qui fait que
même si, à première vue, l’ensemble ne paraît pas très « fun », peut-être d’ailleurs juste une
question de déco, ce New Roc City doit pouvoir permettre de passer de bons moments.
Pas de droit d’entrée à payer, on règle ensuite chaque attraction.
Voilà le détail des attractions proposées, vous verrez qu’il y en a pour tous les âges :
– Une immense salle de jeux vidéos, avec des centaines de machines (désolé, je ne les ai
pas toutes testées) et dans laquelle il y a un manège pour les petits.
– Un minigolf 18 trous, fluo. Oui, parfaitement, fluo ! C’est assez étonnant et original.
– Un bowling impressionnant, 17 pistes, avec la particularité qu’il est, lui aussi, à peu
près plongé dans le noir, sauf les quilles que l’on doit viser, fort heureusement !
– Une salle de billards qui ne compte pas moins de 26 tables .
– Une piste de skate avec les aménagements qui permettent de faire des figures.
– Une grande patinoire décorée à l’américaine.
– Une piste de kart indoor avec la logistique pour organiser des compétitions amicales.
– Une Tower Space Shot Ride pour s’envoyer en l’air au sens propre.
Si avec ça vous n’arrivez pas à passer la journée, vous pouvez y ajouter le shopping dans une
boutique Modell’s bien achalandée dans laquelle, à coup sûr, vos kids trouveront maillots,
casquettes, tee shirts, maquettes et autres gadgets qu’ils déclareront vite indispensables.
Comment y aller ?
En train :
Depuis Grand Central, prendre un train « local » de la Metro-north New Haven, direction
Stamford. Il en part deux par heure. Temps de trajet 30 minutes. Coût du round trip Off peak :
13 dollars.
À l’arrivée à New Rochelle, prendre à droite en sortant de la gare puis à deux cents mètres, on
aperçoit la Tower Space sur la gauche.
En voiture :
De Manhattan, prendre l’I.95, sortie 16, puis sous le pont à droite. Suivre Cedar Street
jusqu’au bout, tourner à droite sur Harrison Street et l’entrée du parking de New Roc City est
sur la gauche.
Où dormir ?
On ne sait jamais, si vous venez de loin, sachez qu’il y a, sur place, un Marriott Residence,
sans aucun charme mais si c’est juste pour dormir…
Où se restaurer ?
Tout est prévu pour se restaurer. Chinois, italien, américain, le choix existe. De là à vous
garantir un grand moment de gastronomie… il y a un gap !
Un dernier conseil ?
Je le répète, ce n’est pas Disney, nous ne sommes pas en Floride. Par conséquent, ne vous
attendez pas à un site grandiose, loin de là. New Roc City est un lieu de loisirs populaire. Cela
dit, à voir les visages radieux des enfants qui courent d’une attraction à une autre et vu le
nombre d’adolescents et même d’adultes qui ont franchement l’air de se distraire, cela peut
être une bonne idée pour occuper un jour de mauvais temps en période de Noël.
Le site Internet : www.newroccity.com
NEW ROC CITY : les jeux sont faits
Jean-Yves Thibaudet au Carnegie Hall
C’est à 7 ans que Jean-Yves joue pour la première fois en public. Ce pianiste franco-allemand originaire de Lyon rentrera au Conservatoire de Paris cinq plus tard, où il travaillera sur la direction d’Aldo Ciccolini et Lucette Descaves. Medaillé de l’Ordre des Arts et des Lettres et Vainqueur d’honneur aux Victoires de la Musique, il est aujourd’hui un artiste mondialement reconnu.
Mardi 15 Décembre à 8pm, Carnegie Hall (Stern Auditorium / Perelman Stage)
- Pavane pour une infante défunte
- Miroirs de Ravel
- Une sonate pour piano de Brahms.
57th St et Seventh Ave – 212 247 7800 – Prix de $34 à $99. Réservation et Information sur CarnegieHall.com
Keren Ann en concert
Si vous ne la connaissez pas encore, voilà une belle occasion de découvrir la douce voix de cette chanteuse folk néerlandaise et israélienne, qui vit entre Paris, New York et Israël.
C’est avec son deuxième album –La Disparition (2002)- et sa première scène enflammée à l’Olympia qu’elle devient une artiste largement reconnue, un talent confirmé aux Victoires de la musique en 2004 dans la catégorie « artiste féminine de l’année ». Sa plume n’aura pourtant pas attendue cette année là pour obtenir reconnaissance : co-auteur de la célèbre « Chambre avec vue » chantée par Henri Salvador, Keren Ann connaît un premier succès discret avec deux Victoires de la musique en 2001 pour ces paroles.
Chanteuse, mais aussi compositeur et productrice, elle vient de terminer le second album d’Emmanuelle Seigner (sortie prévue en Janvier 2010) et travaille actuellement sur la bande originale du prochain film de Benoît Pétré avec Jane Birking (sortie prévue en Mars 2010). En attendant, elle ne perd pas de vue son public new yorkais pour qui elle donnera deux concerts les 13 et 14 Décembre.
Dimanche 13 Décembre 2009 au City Winery, 15 Varick Street, 212 608 0555 (8.15pm Seating / 9pm Show). Prix $15. Réservation et Info sur CityWinery.com
Lundi 14 Décembre au Knitting Factory Brooklyn, 361 Metropolitan Avenue à Brooklyn (7pm Seating / 8pm Show). Prix $15. Réservation et Info sur knittingfactory.com.
Le Zero Film Festival à New York
Créé dans une ruelle de Los Angeles sans aucun financement, le ZFF a l’ambition d’une ligne de conduite unique, celle de ne promouvoir que des films à zéro budget. De New York à Los Angeles, le ZFF célèbre le travail de réalisateurs souvent peu connus, qui préfèrent travailler à contre courant des studios de production, petits ou grands.
Les amateurs du cinéma d’auteur et indépendant pourront suivre ce Festival du 9 au 13 Décembre à New York, à l’Invisible Dog pour les soirées d’ouverture et de fermeture, au Galapados Art Space, à l’Anthology Film Archives et à l’Issue Projet Room.
- Mercredi 9 Décembre à partir de 6.30 pm à l’Invisible Dog, 51 Bergen St à Brooklyn.
- Jeudi 10 Décembre à partir de 7pm au Galapados Art Space, 16 Main Street à Brooklyn ou à l’Issue Project Room, 232 3rd St, 3rd Floor à Brooklyn.
- Vendredi 11 Décembre à partir de 7pm au Galapagos Art Space et à l’Anthology Film Archives, 32 Second Avenue.
- Samedi 12 Décembre (Closing Night) à Invisible Dog à partir de 3.30pm.
- Dimanche 13 Décembre à partir de 3.30pm au Galapagos Art Space.
Pour le programme complet film par film, renseignez vous sur InvisibleDog.org ou sur ZeroFilmFest.com.
Priscille Vincens expose à New-York
Priscille Vincens avait un objectif, celui d’exposer à New York. Elle s’était donné un an pour l’atteindre en utilisant la simple technique du porte à porte. A l’arrivée, c’est un véritable coup de foudre qui s’est produit entre elle et le propriétaire de la Synchronicity Fines Arts Gallery. « C’est sans doute car il est artiste avant d’être galeriste » nous explique Priscille. Pour elle, c’est le début de “l’Americian Dream”. En effet, son parcours outre-atlantique n’a pas été toujours facile, les galeries new-yorkaises n’étant guère plus accessibles que celles de Paris ou Londres. Mais c’est avec l’aide de son entourage et d’une bourse de la Banque Populaire que son projet put aboutir.
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Priscille Vincens est un peintre sans réserve. Elle s’inspire des grands maîtres contemporains comme Francis Bacon ou Leroy. Ses oeuvre sont un condensé d’énergie pure. Les couleurs constituent la caractéristique la plus frappante, aucune n’est prise «nue, directement sorti du tube » elle les travaille toutes à même la toile. Elle ne prépare rien à l’avance et n’a toujours aucune idée de ce que son tableau va devenir, elle préfère laisser libre cours à l’imagination et les sensations. Peindre est pour Priscille un acte rituel, elle ne recrée pas la réalité, au contraire, elle fouille « l’âme humaine », sa main est guidée par une force à laquelle elle doit obéir. Priscille Vincens ne veut enfermer personne dans ses toiles et ne cherche pas à suggérer d’idée précise. Sa peinture, elle l’a qualifie d’ “émotionnelle, expressionniste et abstraite”.
Du 3 Décembre 2009 au 9 Janvier 2010
Synchronicity Fine Arts Main
106 West 13th street
New York, NY 10011
646- 230- 8199
Plus d’Infos: Priscille Vincens
Fabrique Délices chez Murray's Cheese
Leader de la charcuterie artisanale, Fabrique Délices produit dans ses ateliers pâtés, foie gras, saucisson sec, rosette de Lyon, et autres rillettes et mousse aux truffes, vendus en épicerie, restaurants et délis à travers les Etats-Unis.
Les trois associés de Fabrique Délices Marc Poinsignon, le chef Antonio Pinheiro et Sébastien Espinasse viennent de régions de France connues pour leur foie gras, mais ils se sont imposés sur le marché américain en innovant sans cesse et en respectant une stricte charte de production, garantie sans conservateurs, colorants ou ingrédients artificiel. Tous les produits Fabriques Délices sont exceptionnellement disponible chez Murray’s Cheese, célèbre magasin de fromage. Promenez vous dans un des deux magasins, vous découvrirez alors que des produits artisanaux, frais et biologiques, ici aucun fromage américain sans gout mais que des saveurs exotiques comme le Cheddar anglais ou l‘Emmental français.
De plus Fabrique Délices offre 10% à tout les lecteurs de French Morning pendant cet événement, il vous suffit juste d’avoir le nom de code : 29FRENC. Le 3 Décembre dans la boutique de Soho et le 10 Décembre à celle de Madison de 6 à 8.00pm.
Jeudi 3 Décembre, Murray’s Cheese- 130 Greene Street/ Prince street. De 6-8pm
Jeudi 10 Décembre, Murray’s Cheese- 30E 60th Street/ Madison Ave. De 6- 8pm.
French Hand-Painted Photographs
Une exposition de peintures d’artistes français du 19e siècle reflète l’étroite relation qu’avaient les peintres de l’époque et les photographes marquant le commencement d’un nouveau courant artistique.
NYU Maison Française, 16 Washington Mews University Place du 17 Novembre au 18 Décembre de 10am à 6pm.
Nicole Henry en concert au Frost Museum
Concert de Jazz mercredi 2 décembre de 19h à 21 heures.
La chanteuse Nicole Henry est accompagnée par les étudiants en Jazz de FIU. Gratuit.
Frost Art Museum
Florida International University
10975 SW 17th St
Miami, FL
Le Hérisson
Le Hérisson, un film de Mona Achache avec Josiane Balasko, est projeté le 2 Décembre à 7pm dans l’Auditorium du Lycée Français. Inspiré du livre L’Elégance du Hérisson (2004) de Muriel Barbery, ce film est sorti cet été 2009 en France.
Lycée Français de New York 505 E 75th Street – Réservation au 212-369-1400.
Denis Darzacq Exposition
Title: Denis Darzacq Exposition
Location: The Art Miami Pavillon
The Miami Midtown Arts District
Midtown Blvd (NE 1st Avenue), entre les 32e NE & NE 31st Street
Miami, FL 33137
Description: Laurence Miller Galery vous présente une série de photos-portraits du célèbre photographe français Denis Darzacq. Douze photographies de la série « Hyper » feront leurs débuts américains à partir 2 Décembre à Miami. Chaque photographie montre un danseur en suspension dans les airs, le corps tordu dans les allées dans hyper marché français. Le résultat est drôle et fascinant.
Start Date: 2009-12-2
Start Time: 11.00
End Date: 2009-12-6
End Time: 7.00
Bataille de boules de neige à Coconut Grove.
Ils sont forts ces Américains ! 8 tonnes de neige vont être déposées samedi 5 décembre à Coconut Grove (entre 3015 Grand ave et 3399 Virginia Street).
Ca commence à midi, allez y tôt, la fonte sera rapide ! Et n’oubliez pas vos gants.
Les Champs-Elysées du Bronx
De Pierre-Charles l’Enfant à Jean Nouvel, les Frenchies peuvent s’enorgueillir d’avoir fait beaucoup pour sculpter le visage des grandes villes américaines. Tandis que le premier a construit Federal Hall à New York avant de participer à la conception de Washington DC (excusez du peu !), le second a signé de nombreuses constructions, de Los Angeles à New York. Mais à côté de ces « monstres sacrés », il y a ceux que l’histoire a oubliés. Parmi eux, Louis Risse. Cet ingénieur français, originaire d’Alsace, est le père de Grand Concourse, la plus grande avenue du Bronx dont les 8km, reliant le sud du borough aux espaces verts du Nord, ont joué un rôle déterminant dans le développement économique du Bronx tout au long du 20ème siècle.
Petit retour en arrière. Nous sommes à la fin du 19ème siecle, et la population de New York explose. Il faut donc trouver un moyen de désengorger Central Park, le principal point d’ancrage des nouveaux habitants, en créant une artère vers les grands parcs du Nord du Bronx. Louis Risse, chef ingénieur au Département de l’Aménagement des Rues, est chargé en 1892 de réfléchir au projet. Soutenu financièrement, entre autres, par les frères De La Vergne, des descendants d’immigrés français établis dans la Hudson Valley, il imagine une grande avenue avec de larges trottoirs flanqués d’arbres, de grands bâtiments victoriens, de boutiques et de cafés. Son inspiration : les Champs-Elysées, alors un modèle pour les architectes et urbanistes du monde entier.
En 1893, Risse partage dans une lettre adressée à un fonctionnaire new-yorkais sa vision pour Grand Concourse : « Un boulevard est une promenade, une avenue de plaisir.» Il poursuit : « Le défilé incessant des familles, appréciant l’air, les beaux et les belles ; les nombreux enfants entre les mains de baby-sitters attentionnées et de mères inquiètes, sans parler des autres utilisateurs de l’avenue, ne sauraient être exposés à la circulation. » En 1902, Risse met le Bronx en chantier. Son « avenue de plaisir » est achevée en 1909.
Quand on se promène le long de Grand Concourse aujourd’hui, la comparaison avec les Champs-Elysées peut prêter à sourire. Les touristes ne s’y bousculent pas. Les cafés et les restaurants de luxe y sont inexistants. Certes, « the Concourse » est un axe majeur, comme le sont les Champs-Elysées, et est aussi large que l’avenue parisienne, environ 70 mètres. Mais la comparaison s’arrête là.
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« Le Concourse aujourd’hui est comme un décor de cinéma avant le tournage, une carcasse vide, sans vie car il manque tous les lieux à l’échelle de l’habitant (parkings, cafés, places, ruelles etc…) qui font la vie urbaine des villes latines», estime Vincent Lavergne, co-fondateur du cabinet Nadau Lavergne Architectes. Il participait le mois dernier à Intersections, un concours d’urbanisme sur l’avenir de Grand Concourse organisé par le Bronx Museum à l’occasion du centenaire de l’avenue. «Le Concourse est une infrastructure qui se traverse et où l’on ne vit pas. »
En réalité, il semblerait que Grand Concourse n’ait jamais vraiment eu le temps de devenir le lieu de vie que Risse imaginait. En effet, dès le début du 20ème siècle, l’explosion de l’automobile a confisqué Grand Concourse aux piétons et aux calèches. Sans parler du développement du métro et le boom immobilier qui ont suivi l’annexion du Bronx à New York en 1898. Dans les années 70, la crise économique et les incendies dévastateurs du Bronx éloigneront un peu plus « the Concourse » du rêve initial de l’ingénieur.
Cependant, Risse voudrait-il aujourd’hui que son enfant devienne la sœur jumelle des Champs-Elysées ? Pas sûr. « Les Champs Elysées sont devenus un grand centre commercial, estime Vincent Lavergne. Aujourd’hui, pour revisiter Grand Concourse, il faudrait plutôt s’inspirer des boulevards circulaires comme le Ménilmontant, où il y a plus de vie.
A voir au Bronx Museum jusqu’au 3 janvier 2010: exposition des 7 projets d’architecture finaliste du concours organisé sur l’avenir du Grand Concourse, dont celui de l’agence française Nadau Lavergne.
Bronx Museum: 1040 GRAND CONCOURSE (at 165TH STREET). BRONX, NY. Tel: 718-681-6000