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La migration des cigognes

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Les migrations restent l’un des phénomènes les plus fascinants du monde des oiseaux. On peut suivre ce fabuleux voyage à travers quatre réserves naturelles inscrites par l’Unesco sur la liste du patrimoine mondial : les parcs du Djoudj au Sénégal, d’Ichkeul en Tunisie, de Keoladeo en Inde et le Parc Everglades.
Pour assister a ce moment magique le mieux est d’arriver au Parc en fin d’après-midi vers 4:00 pm avec un pull, une paire de jumelle (c’est mieux mais pas indispensable), votre appareil photo bien-sûr et une lampe de poche, c’est mieux car il risque de faire sombre au retour et vous devez repérer les alligators si il y en a !
A partir de l’entrée principale située a Homestead vous devez suivre la direction Anhiga Trail (15 mn de l’entrée), vous vous garez au parking et vous suivez le chemin qui vous mènera jusqu’au « trail » en bois. Vous saurez que vous êtes arrivés au bon « spot » lorsque vous verrez les chasseurs d’images, photographes professionnels avec des objectifs impressionnants.
Regardez autour de vous : les tortues, les alligators, les grands hérons bleus, les anhiga etc.…pour ne rien manquer, le mieux est d’acheter un petit livre des oiseaux de Floride (Barnes & Nobles).
Lors de la migration, deux fois par année, les cigognes se réunissent en groupe de plusieurs centaines et parcourent de 200 à 400 Km par jour. Elles s’arrêtent chaque soir car elles utilisent le vol plané. Il leur faut donc voler le jour pour profiter des courants ascendants que produit le soleil en réchauffant la terre. La cigogne ne crie pas, elle fait claquer son bec. Elle est un très bon planeur, l’envergure de ses ailes atteint plus de deux mètres. Elle se nourrit de petits rongeurs, d’insectes et de serpents, elle est carnivore.
L’entrée du parc est a $10, mais vous pouvez également acheter le « National Park Pass » a $50 et valable un an pour l’entrée dans tous les Parcs Nationaux des USA.

RED BANK : le rendez-vous des chineurs ?

Un confrère américain digne de confiance, dont je sais, d’autre part, qu’il est amateur de vieux objets et de meubles anciens, m’indiquait l’été dernier qu’il avait trouvé des objets très intéressants, voire même des trésors (les gens exagèrent toujours…) chez les antiquaires de Red Bank, LA ville, toujours selon ce confrère, où il faut chiner.
Considérant que cette activité est une occupation fort respectable pour des Européens new-yorkais, je décidais de me rendre à Red Bank, ville dont je n’avais jamais entendu parler, dès cette semaine, afin de collecter quelques bonnes adresses pour vous les communiquer.
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Et là … Comment dire ? J’aurais dû chasser de mon esprit les merveilleux souvenirs de weekends entiers passés à chiner à Londres, Amsterdam ou dans le Périgord.
En fait, j’ai été déçu et je vais tenter de vous expliquer pourquoi.
Tout commence plutôt bien. Penn Station, un train tout neuf de la New Jersey Transit et la perspective d’avoir une heure au calme, tranquille, à regarder le paysage.
Bon, en fait de paysage, c’est d’abord l’interminable zone industrielle qui s’étend bien au-delà de l’aéroport de Newark, avec son cortège de hangars, de raffineries et de casses auto !
Les choses ne s’arrangent vraiment qu’après South Amboy, au sud de Staten Island, trente cinq minutes après avoir quitté Penn Station. Traversées de rivières et forêts sont au programme et c’est, enfin, agréable à l’oeil.
Après une heure dix ou quinze de trajet (malheureusement le train s’arrête partout), me voilà à Red Bank, sa petite gare peinte en rose, ses trois rues commerçantes presque désertes (le Mexicain qui me vend un café m’assure que la ville est plus animée le week-end), ses maisons à vendre, ses quelques boutiques qui ont dû faire faillite, son théâtre Count Basie, il est né ici, et, enfin, ses antiquaires. Vous en trouverez le détail dans les lignes ci-dessous.
Sachez, pour faire court, que vous trouverez effectivement chez ces professionnels des pièces intéressantes. Meubles, jouets, instruments, objets divers et bijoux sont exposés, en général, en bon état et à des prix assez bien placés. Cela dit, il n’y a pas de pièces exceptionnelles, plutôt un bon niveau moyen. Y a t il de quoi occuper une journée ? Cela risque d’être un peu juste mais bon, avec une pause pour le déjeuner et une autre pour le thé, çà devrait le faire.
En tout cas, ne comptez pas sur les attraits de la ville pour vous retenir. Seule sa proximité avec l’océan peut inciter à passer une nuit, mais à cette saison…
Où chiner ?
– Antiques Center of Red Bank (195 West Front Street) : un peu à l ‘écart de downtown,à dix minutes à pied. Sur deux niveaux plus une petite boutique de l’autre côté de la rue, on y trouve à peu près de tout.
– Monmouth Antique Shoppe (217 Front Street) A 50 mètres, section asiatique, bouquins.
– River Bank Antiques (169 West Front Street) surtout des meubles, tous en parfait état.
– Jack’s Music Shoppe (30 Broad Street) des milliers de CD et DVD, des instruments de musique, des partitions introuvables ailleurs, en clair, le bonheur des passionnés de musique.
– Cocoon (Monmouth Street) petite boutique de vieilleries en tout genre. Çà vaut le coup de pousser la porte.
Autre shopping :
-Prenez quelques minutes pour entrer dans la boutique Carter & Cavero (19 Monmouth Street). Vous y découvrirez une très belle sélection d’huiles d’olives provenant d’Europe, d’excellents produits en conserve, des produits de beauté à base d’huile d’olive et des livres sur le sujet.
Où déjeuner ?
Pub Irlandais, sushis ou un Italien, c’est possible à red Bank:
– Pour le pub irlandais, vous ne pouvez pas le manquer, il est sur Monmouth Street et se nomme « The Dublin House ». Classique et correct.
-Teak, le restaurant asiatique qui sert, évidemment, des sushis, est à quelques mètres du pub, sur le même trottoir. Décor sobre. Nous n’avons pas pu tester la table.
– Buena Sera (Maple Avenue) est, vous l’aurez deviné, le restaurant italien local. Pas de pizza mais d’excellentes pâtes.
Pour boire un verre ?
Le bar branché de Red Bank c’est le Jamian’s (79 Monmouth Street). Bar, snacks et lounge ;Musique live le dimanche soir !
Comment y aller ?
Facile : NJ transit North Jersey Coast, depuis Penn Station. Une heure quinze de trajet.
Un train par heure. 23$ l’AR.

Un pied à terre à Paris

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Depuis dix ans, Walid Halabi loue aux Américains de passage à Paris des appartements qu’il possède (ainsi qu’une maison en Provence). Lorsqu’il s’est lancé, dit-il, “c’était très facile, mais depuis la concurrence est devenue féroce”. L’entrepreneur a donc cherché des opportunités de diversification. Il a découvert le “fractionnal ownership”, un lointain cousin du ‘time share’, en plus chic…
Qu’est-ce que le ‘fractionnal ownership’, ou propriété partielle?
Walid Halabi: Le fractionnal ownership a commencé avec les avions privés, puis les yachts. Plus récemment, il s’est étendu aux résidences secondaires. Le principe est simple: ces biens sont souvent très couteux et ce qui intéresse les gens c’est le style de vie qu’ils offrent, pas les charges! Mais à la différence du time share, les gens deviennent réellement propriétaires de leurs parts et les biens sont souvent haut de gamme et très bien entretenus. Ils peuvent revendre dans de bonnes conditions, et c’est donc un investissement sur lequel ils peuvent espérer une plus-value.
kitchen
Comment fonctionne le Paris Residence Club?
Tous les copropriétaires d’un appartement a Paris ont accès a 4 semaines du bien dont ils disposent a leur guise, qu’ils occupent ou qu’ils le mettent en location. Deux de ces semaines sont fixes, deux autres fixées a leur guise, en fonction des disponibilités. Tous nos appartements sont dans des immeubles de standing, dans les meilleurs quartiers de Paris. En plus, ils bénéficient d’une cinquième semaine dans l’une des 20 destinations de leur choix qui appartiennent au Club
Pourquoi ce nom de Paris Residence Club?
Club, parce-que c’est ce que nos clients achètent: ils deviennent membres d’un club qui leur offre une multitude de service, y-compris la possibilité d’avoir accès à plus de 20 maisons de vacances en Europe (Provence, Toscane, Portugal, Chamonix, Moroc…), ainsi qu’un yacht en méditerranée. Très bientôt nous allons y ajouter une péniche sur la seine comme ‘club house’, un endroit pour se retrouver, organiser des évènements, etc…
Paris Residence Club

“Pandora’s Sound Box” réveille nos peurs.

White Noise III: Pandora’s Sound Box déstabilise notre vision du monde politique à travers le son. Cette exposition est  une expérience unique sur notre imagination affectant nos pensées, nos sentiments ou encore nos actes. Le titre de cette œuvre est inspiré du célèbre film « Pandora’s Box » qui exposa et explora la peur de la sexualité féminine. Ce film en avance sur son temps avait été interdit par Hitler et classé comme de “l art dégénéré“.  Pandora’s Sound Box s’inspire de nos peur (peur de la guerre, du terrorisme, de l’immigration, des médias…).
White Box
329 Broome Street
Monday, November 2 – Thursday, November 19, times vary
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Foire aux livres à la French-American School

Venez découvrir plus 5000 ouvrages neufs, un rayon enfants et adolescents, et une sélection adulte particulièrement riche avec les nouveautés de la rentrée littéraire et les derniers Prix… Tout les bénéfices realisés aideront FASNYPAT à financer un projet dans l’école. Venez nombreux!

111 Larchmont Avenue
Larchmont, NY 10538

Dimanche 15 nov 11h00 – 18h30
Lundi 16 nov 8h00 – 19h00
Mardi 17 nov 8h00 – 16h00
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Les "Fauves" s'exposent au FIAF

C’est grâce à la création en 1852 de l’atelier Mourlot à Paris que de nombreux artistes redécouvrent l’art, alors peu connu, de la lithographie. Leur intérêt pour ce nouveau genre fut encouragé par un homme Fernand Mourlot, propriétaire de l’Atelier. Passionné d’art, il décida alors de développer cette technique d’impression permettant la création et l’impression de plusieurs exemplaires qu’est la lithographie.
Il rencontra alors les plus grands maîtres de notre temps, Picasso, Leger, Delacroix… certains comme Matisse furent au début réticent, par peur que l’impression « abîme » ses œuvres. Il leur apprit les techniques complexes et les encouragea à travailler directement sur la lithographie afin de promouvoir eux-mêmes leurs œuvres et de créer des affiches uniques diffusées en édition limitée. Grâce à la lithographie Picasso, Matisse, Chagall, Miró, Braque, Dubuffet, Léger, Giacometti ont enrichi leurs expressions propres et l’art contemporain en se plongeant dans ce nouveau domaine.
Pour la première fois en 1930, une affiche d’exposition de Delacroix fut traitée comme une œuvre d’art. C’est alors que la lithographie acquit à la fois une forte personnalité mais aussi un avenir certain. Cette combinaison d’artistes de génies et d’un maître de l’imprimerie ne reflète pas que les techniques complexes de cet art mais la liberté artistique qu’il offre.
Le FIAF en collaboration de l’Atelier Moulort New York installé à New York dans l’Upper East Side depuis 2006 vous propose une exposition unique montrant l’envol de la lithographie depuis le 19ème siècle et son évolution en tant qu’art contemporain. Une référence importante dans l’histoire de l’art à ne pas manquer.
Du 6 Novembre au 12 Décembre 2009- The Great Masters of Lithography : Vintage Posters by Calder, Chagall, Dufy, Léger, Matisse, Miró, Picasso and Other- FIAF Gallery 22East 60th Street NY, NY.  Plus d’INFOS

Une soirée de piano avec Michel Legrand

Plus d’une centaine d’albums, trois Oscars et cinq Grammys, c’est ce que ce virtuose français détient à son actif. Michel Legrand, qui s’est produit avec les meilleurs orchestres du monde de Saint-Petersbourg à Vancouver en passant par Montréal, Atlanta et Denver est aussi connu pour les musiques de plus de 200 films. Il a accompagné les plus grandes vedettes du jazz comme Frank Sinatra, Sarah Vaughan, Jack Jones, Tereza Kesovija, Regine Velasquez ou encore Ella Fitzgerald.
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Le 21 Novembre, c’est au Lincoln Center qu’il se produit. L’occasion de découvrir ou redécouvrir le compositeur de nos classiques Les Parapluies de Cherbourg, Les demoiselles de Rochefort, Peau d’Ane.
Le 21 Novembre à 8pm au Lincoln Center, Avery Fisher Hall, 10 Lincoln Center Plaza (Columbus Ave at 65th St).

Invisible Dog fête la chute du Mur

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The Scar Berlin témoigne de ces 160km de mur qui ont séparé l’Est et l’Ouest de la ville allemande, symbôle de l’absurdité du Rideau de Fer en Europe et de la Guerre Froide. 20 ans après son éradication, le réalisateur dévoile depuis un hélicoptère cette “cicatrice” en voie de guérison qui encercle encore aujourd’hui la partie ouest de la ville.
The Scat Berlin sera projeté en parallèle au Musée Historique de Berlin et au State Theatre de Stuttgart.
Lundi 9 Novembre à 7pm à Invisible Dog – Accès libre – 51 Bergen Street – Brooklyn NY 11210 – between Smith and Court Streets

Solo de violoncelle

La violoncelliste Julia Kent viendra faire vibrer les murs de Invisible Dog et l’installation de l’architecte Giuseppe Stampone samedi 7 novembre. Après avoir joué des années avec de nombreux artistes comme Antony, les Johnsons ou encore Rasputina, Julia Kent s’est consacrée à enregistrer ses propres compositions, en s’inspirant des ses nombreux voyages à travers le monde.

Samedi 7 novembre à 7pm à Invisible Dog

51 Bergen StreetBrooklyn, NY 11 201 between Smith & Court streets
Subway F or G, Bergen Street stop

Une discussion avec Christophe de Margerie

Dans le cadre de son Programme d’alliance avec les grandes écoles françaises, la Columbia University reçoit Christophe de Margerie, PDG de Total, pour une discussion avec John Coatsworth, Doyen de l’Ecole des Affaires publiques et Internationales (School of International and Public Affairs) et Ghassan Salame, Professeur des International Relations de Columbia University et de Sciences Po. Cette conférence est co-sponsorisée par la School of International and Public Affairs.
Le 12 Novembre de 6pm à 8pm – Room 1501, International Affairs Building 
Alliance Program de Columbia University – 1232 International Affairs Building
420 West 118th Street
New York, NY 10027, USA
Phone: 212-854-2056 

RSVP to [email protected]

Wiseman s'invite au Palais Garnier

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Le réalisateur et metteur en scène américain s’est toujours intéressé à l’expérience humaine à l’intérieur d’institutions comme l’école, la prison, l’armée, l’hôpital ou le tribunal. Cette fois, c’est au Palais Garnier qu’il a baladé sa caméra, pour suivre en coulisses et sur scène l’une des plus grandes compagnies de ballet au monde, la troupe de l’Opéra de Paris. Grincements de parquet et souffles de danseurs en action, les 2h45 de film transforment le spectateur en visiteur privilégié de cet édifice du 19e siècle, invité jusqu’à ce toit où sont élevées les abeilles les plus convoitées de Paris…
Frederick Wiseman s’invite aux entraînements de grands ballets tels que Genus de Wayne Mac Gregor, Paquita de Pierre Lacotte ou Romeo et Juliette de Sasha Waltz. Peut être tout autant que le spectateur, il s’attache progressivement à quelques danseurs, les Etoiles Nicolas Le Riche, Marie-Agnès Gillit et Agnès Letestu. Et les regarde apprendre, s’entraîner, douter et se perfectionner avec les chorégraphes. « J’ai toujours voulu faire un film sur des danseurs et chorégraphes qui représentent le niveau le plus haut de réussite dans l’utilisation de leur corps pour exprimer pensées et sentiments », explique t-il  à propos de La Danse.
Des chandeliers surchargés de cristal aux sombres labyrinthes du sous-sol, en passant par l’administration et les ateliers de cours -dont on sentirait presque l’odeur de l’effort, Frederick Wiseman offre un tableau complet de ce qui peut se passer dans les coulisses d’un grand théâtre. Sans omettre de s’asseoir de longues minutes sur un des 2200 sièges en velours écarlate, contempler les performances des danseurs et la touche du peintre Chagall au plafond.