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Josephine Ancelle et Christine Capdeville

Art, musique et rencontres, c’est le pari que font les French Culture Nights. Mercredi 18 Novembre, rendez-vous pour une “Starry Night” au Bubble Lounge avec de nouveaux talents et l’artiste Christine Capdeville spécialement invitée. De 6pm à minuit.
Le Bubble Lounge 228 W Broadway
New York, NY 10013-2456
(212) 431-3433
Entrée : $10 à l’avance et $15 sur place.
RSVP
Online.

Un parfum d'Almondine à Brooklyn

A trois blocs de Prospect Park, la nouvelle Almondine Bakery fait déjà partie du décor. Les passants en familles et poussettes ont l’air de s’y arrêter comme par habitude, une semaine seulement après l’ouverture. Quoi de mieux pour combler le maître des lieux, Hervé Poussot, attaché à l’esprit bien français qu’est la boulangerie de quartier : « Je ne veux pas que les gens entrent et n’osent pas s’asseoir ».  Almondine, une entreprise qui ne connaît pas la crise ? « Au lieu d’aller dans les Hamptons, les gens vont se balader à Brooklyn » explique t-il. Avec un petit jardin qu’il reste à aménager, les nostalgiques des dimanches à la campagne pourront se blottir au fond d’un canapé devant la cheminée qu’Hervé promet de faire marcher en hiver.
Après avoir travaillé les fourneaux de Payard, du restaurant Le Bernardin et de Windows on the World, le chef français s’est associé à son ami chocolatier Jacques Torres pour ouvrir en 2004 sa propre boulangerie. Aujourd’hui, la concurrence des douceurs tricolores qui foisonnent à New York ne lui fait pas peur : « On est très peu à faire du pain ET des pâtisseries ». Et quel pain ! En 2006 l’émérite Steven L. Kaplan –professeur d’histoire européenne à la Cornell University et grand spécialiste de pain français- a craqué pour la baguette d’Almondine Bakery, au milieu de treize autres flûtes des meilleures boulangeries de la ville. Les journaux locaux sont aussi tombés sous le charme de la fabrique, qui trouve une place de choix dans la rubrique « Best Eating » du New York Mag. « Tout ce que vous chercher d’une boulangerie française se trouve chez Almondine » rapporte le magazine.
Du menu, parlons-en. Regarder la vitrine des viennoiseries transporte outre-atlantique : pains au chocolat, croissants au beurre et aux amandes, financiers, madeleines et macarons. Côté pâtisseries, on se croirait à Paris : Fraisier, Opéra, Eclair, Mille feuilles et Crème brûlée. Derrière le comptoir sont rangés les fameuses baguettes mais aussi pains de campagne, pains aux céréales, pains aux noix et raisins etc. D’autres produits se commandent aussi à la carte, selon les saisons : Vacherin, Pyramide de macarons, Pièce montée et Pain surprise. Thanksgiving et Noël ne se fêteront pas sans une série d’Apple Pie et de Bûches glacées, et Hervé Poussot ose même la Galette des rois quand arrive l’Epiphanie ! Un vrai parfum de France trône chez Almondine, nommée ainsi en référence à une recette de Cyprien Ragueneau ; ce pâtissier de la rue Saint Honoré du Paris 1600 aura attendu trois siècles la publication du Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand pour être reconnu « pâtissier des poètes, poète des pâtissiers ». Et Hervé Poussot pour lui rendre hommage à New York !
A Dumbo : 85 Water St., nr. Main St. Brooklyn ; 718-797-5026
A Park Slope : 442 9th St at Seventh Ave, Brooklyn ; 718-797-5026

Le Paris et New-York de Jean-Michel Berts à Soho

L’exposition The Cities of Jean-Michel Berts propose une série de photos en noir et blanc de l’artiste français qui a baladé son objectif pendant 10 ans de Paris à New York, en passant par Londres, Venise et Tokyo.
Opening reception le 12 Novembre de 6 à 9pm – Sous Les Etoiles Gallery 560 Broadway between Prince & Spring streets – Soho
RSVP à
[email protected].
Plus d’infos  Click here

Cinéma Francais au BAM

Deux films sont à voir au BAM ce week-end :

  • Bancs Publics, Versailles Rive Droite de Bruno Podalydès le 14 Novembre à 4.30pm, 6.50pm et 9.15pm.
  • Fais-moi plaisir ! d’Emmanuel Mouret le 15 Novembre à 4.30pm, 6.50pm et 9.15pm.

Au BAM Rose Cinema, 651 Fulton Street, Brooklyn. Infos ONLINE

Art Salon Party

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Concert, défilé, petits fours et bons vins, un cocktail idéal pour passer une agréable soirée, jeudi 19 novembre à partir du 6pm dans le studio de Gilles Larrain à Soho. Le directeur artistique Mark Lamb, le chorégraphe Thomas Real et le pianiste Josh Charles seront mis à l’honneur pour les remercier de leur fidélité. Seront aussi présentés les artistes Louda, Thomas Shelford et Sarah Bieda.
Jeudi 19 Novembre de 6pm à 11pm au Gilles Larain Studio, 95 Grand Street, Soho, $30 Admission. RSVP sur ArtSalonParty.org.

Quand La France prête Michel-Ange au MET

Cette sculpture de marbre représentant un jeune garçon nue à qui il manque un bras et une partie de jambe se trouvait dans l’entrée des services culturels de l’Ambassade Française sur la 5avenue depuis une cinquantaine d’années.
Mercredi l’ambassade française déclarait “avoir accepté de prêter cette œuvre lyrique, seule statue aux Etats-Unis généralement attribuée au maitre de la renaissance, au musée américain pour une période de 10 ans”.
La France avait acquis cette sculpture en 1952 alors que tout le monde ignorait encore son créateur. C’est en 1997, après la publication d’un article dans Burlington Magazine rédigé par une enseignante de la New York University que la statue fut attribuée au roi de la renaissance, Michel-Ange.
L’exposition sera illustrée d’un texte décrivant l’histoire du “Jeune Archer” afin de la rendre accessible à tous et de se faire sa propre opinion sur l’auteur de ce chef d’œuvre.
A partir du 3 Novembre 2009; Fri- Sat: 9:30 a.m.-9:00 p.m.
Sun-Tue-Thur: 9:30 a.m.-5:30 p.m.
Ferme le Lundi, Jan 1, Thanksgiving et Dec 25.

« La crise économique, c’est fantastique ! »

Éric est à moitié sérieux, à moitié provocateur, lorsqu’il me fait cette déclaration. Nous venons juste de finir notre dernière séance et cela fait plaisir de le voir si guilleret. Six mois plus tôt, c’était un tout autre homme que j’avais en face de moi, sombre et en proie au doute. « Cela m’ennuie de me l’avouer, je me suis toujours débrouillé tout seul et la plupart du temps plutôt bien, mais aujourd’hui j’ai besoin d’aide. Je viens d’avoir 40 ans, je n’ai pas vraiment de soucis, je suis financièrement installé, j’ai un appartement que j’aime, une « girlfriend » avec qui je me sens bien et pourtant, j’ai ce sentiment inébranlable que je suis à un tournant de ma vie. Mon problème est que je ne sais pas si je dois prendre à droite, à gauche, ou alors continuer tout droit ».
J’apprends qu’Éric travaille à Wall Street depuis 12 ans et que son patron lui offre la possibilité de quitter sa compagnie avec une somme d’argent assez conséquente. Cette offre a été faite à une vingtaine d’employés et n’est valable que pour les dix premiers qui l’acceptent. « La raison me dit qu’en temps de crise, autant ne pas trop bouger et attendre que l’orage passe. Mais mon intuition me dit que c’est l’occasion ou jamais de finalement faire ce que j’ai toujours voulu faire lorsque j’ai pris la décision de venir vivre à New York : trouver ce qui me passionne vraiment, et en vivre ».
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Éric ressemble à beaucoup de personnes avec qui je travaille et qui sont partis de France afin d’avoir la liberté nécessaire de se lancer dans une aventure professionnelle qui les fassent vraiment vibrer. Je sens bien que malgré la peur de l’inconnu qui l’habite, il n’y a plus de retour en arrière. « Je sais que j’ai une passion en moi, quelque chose qui me rend unique aux yeux des autres, quelque chose qui m’apportera une sérénité qui m’a toujours échappé, mais je n’arrive pas à mettre des mots dessus. C’est comme une grosse boule de feu dans le ventre que je n’arrive pas à sortir, peut être par manque de confiance en moi…Pourtant je croyais en avoir fait preuve de beaucoup ces dernières années ».
Je pars toujours du principe que l‘on est l’expert de sa vie et que la solution à nos questions est en nous. Ma tache est de vous aider à la découvrir. Si Éric n’y arrive pas tout seul, c’est que son esprit est embrumé par des interférences qui l’empêchent d’avancer. Passer en revue une liste exhaustive de toutes les professions possibles et inimaginables en espérant miraculeusement tomber sur la bonne ne rime à rien. Mon job est de « faire le ménage dans sa tête » et, pour ce faire, explorer Éric, c’est-à-dire partir à l’aventure de son propre vécu avec moi comme compagnon de route, toujours là pour l’épauler et l’empêcher de trébucher.
« Mais quel est le rapport avec la recherche de ma passion ? » s’exclame t-il, lorsque après m’être aventuré sans encombre dans tous les aspects de sa vie, je bute sur sa relation avec sa « girlfriend ». Je ne suis pas convaincu quand il me dit que tout va bien. Alors je fouille, j’appuie la où je crois que ça peut faire mal, pour comprendre et pour l’aider à en faire de même. Cela fait 5 ans qu’ils sont ensemble et malgré ses multiples demandes, elle n’a jamais voulu vivre avec lui et encore moins l’épouser. « Ce n’est pas de sa faute, elle s’est déjà mariée et l’expérience a été désastreuse pour elle. Elle a deux enfants que je n’ai jamais vus mais ils sont encore jeunes… ». Éric ne fait qu’essayer de justifier le comportement de son amie. Il s’oublie complètement dans l’histoire. Lorsque je lui fais remarquer, c’est comme un choc, ça le prend de plein fouet. « Je ne sais jamais sur quel pied danser, alors je fais tout pour lui plaire en essayant de deviner ce dont elle a besoin. Avec elle, je n’existe pas, je n’existe qu’au travers de ses yeux. Mon dieu ! le voilà ce manque de confiance qui m’empêche d’exprimer ce que je ressens au fond de moi-même ! ».
Les deux mois que cela lui a pris pour en arriver a cette conclusion lui ont fait comprendre a quel point cette relation a laquelle il s’accrochait était néfaste pour lui. « Je ne savais jamais si elle venait dîner a la maison ou pas, donc je ne préparais rien, moi qui adore cuisiner. On avait du mal à se parler, c’était toujours moi qui lançais les discussions et je n’avais pas l’impression de l’intéresser, moi qui adore raconter des histoires ! Je me rends compte qu’être avec des amis, autour d’un bon dîner en se racontant des histoires et a refaire le monde, est une partie primordiale de mon identité que j’ai complètement refoulée depuis que je l’ai rencontré ».
La crise économique c’est fantastique ? Je n’irai pas jusque-là, mais c’est vrai qu’un gros changement, même dramatique, n’est en fin de compte, s’il est bien abordé et si on s’en donne la permission, qu’une nouvelle opportunité que la vie nous offre. Éric est de nouveau célibataire et vient de lancer son propre business, « Dinner and Stories ». Il organise chez lui des soirées ou une dizaine de gens seuls ou en mal d’amis préparent un repas tous ensemble, tout en échangeant une histoire importante qui leur est arrivée dans leurs vies. « Jamais je n’aurai imaginé que ma passion pouvait se perdre dans une relation amoureuse bancale. En me reconnectant avec elle, j’ai trouvé ma mission. Faire du bien aux gens en étant en phase parfaite avec qui je suis. Dans ces moments de crise, c’est important de se retrouver en groupe et de re-apprendre la solidarité et l’importance de l’amitié ».
Pour en savoir plus sur ce qu’est le coaching avec Nicolas Serres-Cousiné, visitez www.monlifecoach.com

Introuvable identité française

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Le décès du célèbre anthropologue et ethnologue français Claude Lévi-Strauss âgé  de 100ans a fait couler beaucoup d’encre cette semaine. D’hommage en hommage la presse américaine se souvient surtout de son immigration aux Etats-Unis au cours de la 2nd guerre mondiale,  fuyant le nazisme,  et de ses recherches à la Social School of Research. Le New York Times le décrit comme « un puissant penseur » et « le père de l’anthropologie moderne ». Retraçant sa vie et sa pensée le journaliste  Edward Rothstein insiste sur sa passion pour les Indiens du Brésil: « ses descriptions des tribus indiennes du Nord et du Sud de l’Amérique sont très éloignées des poncifs sentimentaux et des clichés pastoraux actuels»Le Washington Post met en avant «son influence sur les générations d’intellectuels» et veut qu’on se souvienne de lui comme « un intellectuel français imposant du dernier siècle souvent apparenté à Sartre ou Malraux ».
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Un grand bravo outre atlantique  à Marie NDiaye pour être « la première femme noire à remporter le prix Goncourt » comme le souligne le LA Times. Surfant sur l’effet Obama, l’écrivain française née d’un père sénégalais est la première femme du XXIème siècle à remporter le Prix Goncourt. Elle publia son premier ouvrage à dix-sept ans mais c’est à 42 ans et avec son roman « Trois Femmes Puissantes » qu’elle fut enfin récompensée.  Dans son livre qui se déroule en terre africaine, Marie NDiaye nous décrit avec précision l’exil et la souffrance de trois femmes. Afin de renforcer son clin d’œil politique le LA Times nous rappelle « l’immigration de Marie NDiaye à Berlin après la victoire de Nicolas Sarkozy en 2007 ».
Voici une nouvelle qui nous rendra fier. Une équipe de chercheurs français a trouvé un remède pour stopper « la progression rare et fatale de la maladie d’adrenoleucodystrophie ». Le LA Times a annoncé Vendredi 6 Novembre la découverte « du traitement qui a permis la stabilisation de deux petits garçons atteints de cette maladie, qui attaque et détruit notre système nerveux». Le LA Times ainsi que tout les journaux médicaux félicitent et remercient « ce groupe de chercheurs avec à la tête les docteurs Nathalie Cartier et Patrick Aubourg de Paris Descartes l’Université » et « l’association ELA qui a pour ambassadeur le célèbre Zinédine Zidane » pour le succès et la qualité du travail effectué.
Enfin, pour ne pas trop nous flatter,  la presse américaine se moque de notre éternel débat « la France et son d’identité nationale». Cette semaine le Time titre  «Berêts et Baguettes ? France repense à son identité » et ironise en nous proposant une solution  afin de résoudre ce problème « chantonner la célèbre chanson de Charles Trenet Douce France au lieu  de chanter une fois par an La Marseillaise ».  Cette question est aussi une occasion pour la presse américaine, comme dans le New York Times, de rappeler le chaos médiatique du gouvernement français ce mois ci avec  «le népotisme de Nicolas  Sarkozy avec son fils et l’embarras du ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, au sujet de son livre ».

Jazz à Miami

Free outdoor jazz at MOCA
Concert gratuit tous les derniers vendredi du mois au Museum of Contempory Art (Moca) à partir de 8 :00 pm.
Prochain concert le 29 Janvier 2010: Rose Max. Apportez une couverture et venez écouter du jazz «à la belle étoile».
404 NW 26th St. Miami.  Tel: 305-573-5441
VAN DYKE CAFÉ
Au premier étage – plusieurs soirs par semaine. Calendrier.
846 Lincoln Road. Miami. Tel: 305-532-1233
JAZZ AT GLOBE
Tous les samedis.
377 Alhambra Circle. Coral Gables. Tel: 305-445-3555
TOBACCO ROAD
626 S Miami Ave. Miami. Tel: 305-374-1198
www.tobacco-road.com
Churchill pub
5501 NE 2nd Ave. Miami. Tel: 305-757-1807
www.churchillspub.com

RADIO JAZZ : 88.9 FM

Christian Estrosi annule sa visite

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Le ministre de l’Industrie devait être à Miami cette semaine à l’occasion de la French Week. Il a finalement renoncé à cette visite, pour cause de débat agité au Sénat sur la réforme de la Poste. Au moins le maire de Nice (ville jumelée avec Miami) échappera-t-il aux moqueries qui avaient accompagné sa dernière visite, il y a exactement un an.
En visite au moment de l’élection de Barack Obama, le fidèle ministre s’était alors lancé dans un éloge échevelé au président français en forme d’analyse politique, affirmant que ““l’impulsion que Nicolas Sarkozy a donnée ces dernières semaines aura sans doute quelque part pesé sur le comportement des Américains”. Le discours, filmé, avait fait rire, sans surprise, Libération mais aussi, plus inattendu, le New Yorker.

"Les entreprises françaises réussissent très bien en Floride"

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Chargé de la Floride mais aussi d’une partie des Caraïbes (Porto-Rico, les îles Bahamas, les îles Caïmans, îles Turks et Caïques et les îles Vierges américaines), Gaël de Maisonneuve dirige une équipe de 20 personnes à Miami, et est assisté par cinq Consuls honoraires (bénévoles), à Orlando, Tampa, aux Bahamas, dans les Iles Vierges Américaines et à Porto-Rico. Les derniers chiffres font état pour la Floride d’environ 12 000 français enregistrés au Consulat, dont environ 3000 à Miami (mais la communauté française dépasse ce chiffre, l’immatriculation au Consulat étant facultative).
French Morning : Outre l’assistance aux Français de votre circonscription, vous avez aussi pour missions d’aider à promouvoir la France. Qu’est-ce que cela signifie concrètement en Floride ?
Gaël de Maisonneuve: Il y a plusieurs volets. Le premier est culturel et là notre rôle est d’abord d’aider et de soutenir le réseau très dense d’organisations dont nous avons la chance de disposer en Floride. Il y a les neuf Alliances françaises, auxquelles s’ajoutent Porto Rico et les Iles Vierges américaines. Nous collaborons aussi avec la FFFA, Fondation France Floride pour les Arts, qui a été créée par des Américains francophiles et qui encourage toutes les formes d’expression artistique.
Pour les Français habitant ici, l’éducation en français est très importante. Quel est votre rôle ?
Nous sommes avant tout un diffuser d’information. La France soutient des programmes en français, dispensés dans des établissements publics ou privés ici en Floride, qui sont homologués par le Ministère de l’Education nationale (la liste figure sur le site internet du Consulat).  Il existe également des cours pour les enfants de langue maternelle française, le programme FLAM (français langue maternelle). (NDLR : l’association French 4 kids Miami en assure l’organisation).
Côté business, la French Week se tient en ce moment. Elle se veut une vitrine de la France en Floride. Quel est le rôle du Consul dans la promotion économique ?
Nous sommes très impliqués sur ce volet. Je considère que c’est notre rôle d’épauler les entreprises françaises ici. Nous le faisons avec les Missions économiques et Ubifrance, dont les bureaux sont répartis par secteur d’activité sur le territoire américain. Nous travaillons également avec la FACC (French American Chamber of Commerce), qui organise cette formidable French Week, la section Floride-Caraïbes des conseillers du commerce extérieur et le Beacon council.
Les entreprises françaises sont très présentes en Floride. A titre d’exemple, Bouygues Travaux Publics a remporté en octobre un contrat très convoité de 440 millions d’euros pour la construction d’un tunnel de 1,1 km. , qui permettra d’offrir une deuxième voie d’accès au port de Miami, indispensable pour son développement.
Il y a deux ans, Veolia a également signé un contrat de 615 millions de dollars pour la construction et l’exploitation d’une usine de traitement d’eau à Tampa Bay en Floride.
Et Alstom a toujours pour projet de vendre son train à grande vitesse en Floride qui permettrait d’emmener 8,5 millions de passagers par an entre Miami, Orlando et Tampa.
« Nous souhaitons être également plus présents auprès des acteurs français du secteur F&B (Food & Beverage) en Floride et à Miami en particulier. Avec la FACC et Jacques Brion, nous avons de nombreux projets pour essayer de fédérer et de promouvoir les entreprises françaises qui sont très nombreuses dans ce secteur. Nous réfléchissons ensemble à la création d’un évènement qui pourrait voir le jour lors du Miami Wine and Food Festival  qui se tiendra en Février 2010. »
Propos recueillis par Catherine Boris-Portuondo

Jowee Omicil à Jazz @ Moca

Né à Montreal, des racines en Haïti, Jowee Omicil joue du saxophone, flûte, clarinette. Kenny Garrett, Wayne Shorter, John Coltrane et Miles Davis sont parmi ses influences.
Concert gratuit.
Le 27 novembre à Jazz @ MOCA, à 8pm. Joan Lehman Building. 770 NE 125th Street, North Miami. Tel: 305-893-6211.