De quoi réjouir les auditeurs de RFI qui ont du se contenter d’une écoute limitée pendant plusieurs années. Pour des raisons financières, Radio France Internationale avait du restreindre son temps d’antenne et n’émettait plus que le week end depuis 2007. En passant par le réseau téléphonique, la radio a enfin trouvé le moyen de surmonter ces anciennes contraintes pécuniaires. Les auditeurs devraient eux aussi y trouver leur compte puisqu’il suffit d’avoir un forfait illimité vers les appels locaux pour bénéficier gratuitement de ce service valable dans 5 villes américaines dont New York. Dans le cas contraire, la connexion sera facturée au prix d’un appel vers un poste fixe.
Pour écouter RFI composez le numéro qui correspond à votre ville.
New York: 212 401-4554
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San Francisco: 415 200-0603
Miami: 786 228-5543
RFI sur les téléphones portables
Spleen de rentrée
Chère Viviane,
La rentrée approche, nous voici de retour à Manhattan. Pas évident de quitter la France, nos familles, et nos amis. D’ailleurs cette année même nos filles âgées de 13 et de 15 ans nous reprochent ce retour. Elles nous posent des questions du genre « pourquoi habiter si loin ? »« Pourquoi une école à double curriculum, on est les seules de la famille ? » J’avoue être inquiète de leurs attitudes négatives et boudeuses. Comment y répondre ?
Odile de Murry Hill.
Chère Odile,
Rappelez- vous les fameux blues de l’hiver. Sans doute pourrions nous inventer les blues de New York au mois d’Août et en dialoguer à satiété entre nous. Ce retour, ce mal de retour provoque questionnement et incompréhension chez certaines. Chez d’autres, une gène, même une certaine honte à oser se plaindre de son sort. Après tout, avoir profité de si longues vacances et rentrer à Manhattan ne devrait pas donner matière à se plaindre n’est ce pas ?
Eh bien inutile de se sentir coupable car même pour le voyageur modeste, les valises du départ se font avec légèreté et se ferment sans effort. Par contre, celles du retour sont remplies, bourrées, lourdes de souvenirs et de choses indispensables voir introuvables, même sur Madison Avenue. Symbolique ? Certes, mais aussi une évidence de ceux qui partent fréquemment pour se retrouver et puis repartent pour se séparer.
Pour vos filles, le retour est remplit de larmes de séparation de cousines, d’amies, et de liberté du cœur et d’action journalière. Une vie où la jeunesse est plus livrée à elle-même, avec moins de contraintes et souvent surveillée avec d’avantage de confiance. Notre attitude en vacances est certainement plus indulgente vis-à-vis de nos enfants. Les horaires sont souples, les heures du couché sans trop de structure et l’ambiance encourage discussions, éclats de rire et pourquoi pas même un petit flirt discrètement surveillé par des parents qui eux-mêmes prennent cette vie en suspend avec délice. Pourquoi ne pas leur permettre de goûter aux plaisirs de votre propre jeunesse le temps des vacances ?
Facile d’en conclure que le retour à Manhattan représente la fin de cette autonomie, de cette spontanéité, et de cette confiance que vous leur donniez sans hésiter. L’adolescence marque l’appétit de la découverte, l’attrait de la nouveauté et le désir de tester les limites tout en sachant que l’ancre familiale vous garde bien à l’œil. L’adolescente découvre la magie d’un sourire, d’un visage penché, d’un tourbillon de jupe où d’une jambe bronzée nantie d’une ballerine dorée. Votre fille apprend à jouer, à conquérir et l’herbe en blé fait tout doucement son chemin au fils des journées lancinantes d’un été. Pas facile à abandonner vous le savez bien.
New York représente non seulement le retour des classes, la contrainte des horaires fixes, la discipline compétitive mais aussi la pression sociale imposée par d’autres adolescents. Il est difficile de changer ainsi d’uniforme d’un jour à l’autre, d’aller de la souplesse d’un jour où tout semble possible vers un conformisme requit pour justement ne pas se distinguer ou se faire remarquer. Poids d’un noyau social qui se renouvelle un peu chaque année mais qui finalement vit beaucoup en vase clos, rentrée après rentrée.
Je constate que vous avez bien planifié en vous donnant le temps de passer le cap jet-lag, et de pouvoir profiter encore du climat estival. Ceci donne du temps à vos filles pour, à la fois entretenir le lien vacance tout en s’habituant à leur univers local qui bientôt redeviendra familier. Vous verrez la transition sera plus rapide que vous ne le pensez aujourd’hui. Profitez en pour reconnecter avec d’autres familles qui elles aussi auront fait le choix d’un atterrissage non bousculé et peut-être même en accueillir de nouvelles.
N’oublions pas qu’une des grandes forces de la jeunesse est la capacité de s’adapter. Cet éclat de rire qui suit une averse de larmes, ce grand sourire après avoir parlé avec une « ex amie », le sautillement de joie de retrouver des visages connues sur Facebook, tout cela suffit à tourner la page d’une seconde à l’autre.
Odile, prenez courage, vos filles vous font le coup du chantage émotif, ne cédez pas et ne vous laissez surtout pas démoraliser. Je suis certaine que le soleil des derniers jours mettra bientôt en veilleuse celui de vos plages de vacances.
Pour contacter Viviane et lui poser vos questions: www.vivianjacobslmft.com
Espion, bonus et odeurs suspectes
La presse américaine s’est emparée de l’histoire incroyable de Marc Aubrière, qui aurait réussi à échapper à ses ravisseurs Somaliens après un mois de captivité. Le New York Times et le Los Angeles Times expliquent comment il a trompé la vigilance de ses geôliers, qui avaient laissé la porte de sa cellule ouverte. Il aurait ensuite traversé une partie de Mogadiscio en se “guidant sur les étoiles”. Mogadishio comptant parmi les villes les plus dangereuses du monde, l’article du New York Times insiste notamment sur la dangerosité de cette évasion.
Avec plus de réserve Voice of America explique qu’il existe une controverse autour de cette libération. Dans un premier temps l’otage aurait révélé avoir tué trois personnes avant de pouvoir s’échapper. Une version qu’il aurait démentie par la suite. De quoi semer le doute, d’autant plus qu’à Mogadishio, on raconte que cette libération s’est faite en échange d’une rançon.
La France et l’Allemagne souhaitent réduire l’importance des bonus banquiers. Sur Bloomberg.com, on apprend que Nicolas Sarkozy et Angela Merkel tentent de mettre en place un plan d’attaque avant sommet du G20 qui se tiendra les 24 et 25 septembre à Pitsburg. Ils devraient ainsi se réunir le 17 septembre pour adopter une position européenne commune.
Le sujet est également traité par Forbes qui cite Angela Merkel : “Aucune banque ne doit devenir tellement importante qu’elle puisse faire chanter les gouvernements”.
Le Wall Street Journal s’intéresse à la traque du pipi sauvage dans les rues de Paris. La journaliste Susana Ferreira qui constate qu’il est difficile d’échapper aux odeurs d’urine, a suivi une équipe de la brigade des incivilités, chargée de punir ceux qui préfèrent le faire sur les murs ou dans les parcs. Dans ce reportage, on apprend notamment qu’il est plus facile d’empêcher la population canine de faire ses besoins sur les trottoirs que de convaincre les hommes d’utiliser l’une des 400 toilettes publiques installées dans la capitale.
Sur le même site, il est posssible de voir une vidéo montrant la brigade à l’oeuvre.
Fasciné par la manière dont Marcel étripe son poisson dans un marché de Normandie, Roger Cohen compare la cuisine française à la cuisine américaine. Dans un article du New York Times, il critique l’obsession sanitaire des Américains, symbolisée par le port quasi compulsif de gants en caoutchouc. Une attitude qui selon lui ne porte pas ses fruits. Il souligne que les Français qui se soucient beaucoup plus de la provenance et l’authenticité des produits qu’ils consomment, ont une espérance de vie supérieur à celle des Américains.
A Brooklyn, un vrai « tintin-marre »
Mille millions de mille sabords! Les tintinophiles du monde entier sont vent debout après la mise à l’index de leur héros par la respectable Brooklyn Public Library (BPL). La semaine dernière, le New York Times a en effet révélé que l’institution a décidé, en 2007, de mettre sous écrous son exemplaire de « Tintin au Congo », jugé trop offensant par un mécène. En cause : les accents racistes de l’album d’Hergé, publié au début des années 30 à l’époque du Congo belge, assimilant les Africains à des singes ou moquant leur accent. « Ce n’est pas pour le public » a simplement commenté la responsable du rayon enfant auprès du quotidien new yorkais.
Ce n’est pas la première fois que « Tintin au Congo » provoque des remous. En 2007, un étudiant congolais, jugeant l’ouvrage raciste, avait décidé de porter plainte auprès de la justice belge pour interrompre sa commercialisation. Des plaintes similaires ont également été déposées en Angleterre où le groupe américain Borders a décidé de déplacer l’album du rayon enfant au rayon adulte.
La décision de la Brooklyn Public Library, où « Mein Kampf » notamment est toujours en libre accès, a provoqué des réactions contrastées. En France, l’écrivain Pierre Assouline déplorait ainsi dans son blog, avec une ironie non feinte, la décision de la BPL. Autre son de cloche : Patrick Lozès, responsable du Cran, le Conseil représentatif des associations noires de France, s’est lui félicité de « la sage décision » de la BPL: « Cet ouvrage tel qu’il est présenté aujourd’hui, est lu par de jeunes esprits qui ne peuvent pas tous, faire la différence entre la caricature et la réalité, argumente-t-il sur son blog. Plusieurs solutions consensuelles existent. Le plus simple, pour éviter les actions notamment judiciaires qui se préparent en coulisses contre « Tintin au Congo » serait que les éditeurs et les ayants droit acceptent d’ajouter un texte didactique sur cet album ».
A New York, les bibliothécaires et libraires contactés par French Morning semblent comprendre la décision de la BPL. « Ils gèrent leurs collections par rapport à leur public, l’actualité et le respect des valeurs communes de la démocratie, estime Katharine Branning, Vice Présidente chargée de la John and Francine Haskell Library au FIAF. Les « livres de l’enfer » existent dans toute bibliothèque, ils sont peut-être rangés à part, mais figurent dans le catalogue pour les lecteurs qui veulent aller plus loin ». Le patron de la Librairie de France, où « Tintin au Congo » est vendu, plaide quant à lui pour une solution intermédiaire, entre interdiction et liberté d’expression. « [A la Librairie de France], le livre n’est pas placé de manière visible. Nos clients doivent le demander pour l’obtenir, précise Emanuel Molho. Je crois que les librairies devraient avoir ce livre, de la même manière qu’ils devraient avoir des livres antisémites, antimusulmans ou anti- quoique ce soit. Mais ces livres ne devraient pas être mis en évidence ». Pour sa part, Harris Healy, directeur du Logos Bookstore de Manhattan, souligne le poids du contexte local dans la décision de la BPL : « Je peux comprendre le blacklisting de « Tintin au Congo » par la BPL en raison de l’importance à Brooklyn comme dans le reste de New York des populations afro-américaine, noire-africaine, haïtienne et caribéenne. L’attitude d’Hergé à l’égard des Africains apparaît aujourd’hui comme quelque peu condescendante, potentiellement raciste et offensante. »
La BPL, qui n’a pas pu être jointe, précise dans une lettre au New York Times que le livre a été déplacé dans les rayons de la Hunt Collection, une collection de livres historiques placée dans un coffre fort consultable seulement sur rendez-vous. Le méchant Rastapopoulos en rêvait, les Brooklynites l’ont fait: mettre le reporter à la houppette en cage.
Le Fooding traverse l'Atlantique
“La cream” des chefs, mixologistes, DJ’s, graphistes new-yorkais et parisiens ont répondu présent à l’appel du Fooding. Côté new yorkais, Daniel Boulud, David Chang et Wylie Dufresne seront de la partie. Côté parisien, le casting réunit entre autres Yves Camdeborde du Comptoir du Relais, William Ledeuil de Ze Kitchen Galerie, Alberto Herraiz de Fogón, Stéphane Jégo de Chez l’Ami Jean. Chez les DJs, ce sera Paul Sevigny, le frère de la fashionista Chloe et figure des soirées new yorkaises et Benjamin Moreau du club parisien ultra branché Le Baron.
Le choix du P.S.1 est en ligne avec le côté décalé du Fooding. C’est en 2000 qu’Alexandre Cammas, journaliste de Nova Magazine invente le mot (mélange de ‘food’ et ‘feeling’), un peu sans le savoir. Découvrant que le terme n’existe pas en anglais, il revendique l’appellation. Le label s’applique à la génération de chefs qui entendent faire les choses autrement, notamment en mettant l’accent sur l’ambiance, pour faire descendre la haute gastronomie française de sa tour d’ivoire. À Paris, le gang du Fooding organise des pique-niques au Palais de Tokyo ou dans la gare de RER de la station Denfert-Rochereau.
Si le concept ne semble pas révolutionnaire aux États-Unis, le pays de la ‘finger food’, il est néanmoins dans l’air du temps. “Les choses ont l’air de bouger aussi à New York”, s’enthousiasme Yves Camdeborde. Daniel Boulud lui donnera raison avec son couscous marocain traditionnel. Nicholas Morgenstern et Julie Farias de The General Greene confirmeront le dynamisme gastronomique de Brooklyn avec leur “I Scream d’amour”, une glace Giandujac (chocolat à la noisette salée) et vanille bourbon.
L’entrée du Fooding d’amour coûte 30 $ et 100% des bénéfices seront reversés à Action contre la Faim.
La Caraïbe à New York
Le Caribbean Cultural Centre African Diaspora Institute permet de se rendre compte de la richesse de cette culture issue d’un syncrétisme. Le centre organise de nombreux événements tels que des expositions, des concerts,des lectures…
Caribbean Cultural Centre African Diaspora Institute
408 West 58th Street Between 9th and 10th Avenue.
212-307-7420
Caraïbe francophone
Petit et charmant, le Krik Krak est un restaurant qui sert une cuisine savoureuse et typiquement haïtienne. On y retrouve les spécialités du pays notamment le fameux porc frit appelé Griot ou le le riz et haricots rouges, une spécialité de Guadeloupe également…. Ceux qui aiment les akras, beignets généralement préparés avec de la morue salée, devraient en essayer une succulente variante végétarienne : les akras de malangua. Nous recommandons aux amateurs de fruits de mer d’y aller le dimanche. Ce sera l’occasion de goûter la spécialité du jour : du lambis, un crustacé populaire dans toute la Caraïbe.
Comptez entre $10 et $20 pour un plat.
Krik Krak
844 Amsterdam Ave, près de la 101street
212-222-3100
En dépit de sa simplicité, Ma cuisine est un endroit qui vaut le détour.
Si ce restaurant de Harlem est trop petit pour manger sur place, il se rattrape sur les saveurs et les quantités servies. Même les petites portions sont généreuses et pour moins de $10, vous repartirez avec une barquette que vous aurez du mal à terminer. Pour goûter au riz Djon Djon, plat typiquement haïtien que l’on ne retrouve nulle part ailleurs dans la Caraibe, il faut s’y rendre le dimache, mais pas trop tard parce que les quantités préparées sont très vite écoulées.
Ma cuisine
1701 Amsterdam Ave, entre 144 et 145th street.
212-234-7342
Le Kombit Kréyol est un lieu où l’on peut découvrir plusieurs aspects de la culture haïtienne. De la soupe de Giromon au lambi en passant par l’incontournable riz Djon Djon et la poule en sauce, les plats traditionnels figurent presque tous sur la carte. En plus de se régaler avec une cuisine pleine d’authenticité et de qualité, ce sera l’occasion d’apprécier une autre spécialité du pays : la peinture. D’inspiration naïve, les tableaux colorés accrochés aux murs rendent compte de la beauté du pays et traduisent souvent l’imaginaire vaudou. La musique locale est également à l’honneur. Tous les vendredis soirs, la maison propose un live, qui ne manquera certainement pas vous faire chalouper sur des airs de Kompa. Veillez toutefois à ne pas vous laissez envoûter par le rythme endiablé du Ra-ra. Comptez entre 10 et 20$ pour un plat.
Kombit Kréyol
279 Flatbush Avenue, Brooklyn.
718-399-2000
Certains vendredis, des musiciens de la Caraïbe francophone mettent le feu à la Manhattan Haitian Dance Party du SOB’s. Lors de ces Haitian Fridays, la majorité des artistes sont originaires d’Haïti mais il n’est exclus d’y entendre des airs venus de Guadeloupe et des autres îles francophones de la Caraïbe.
SOB’s
204 Varick St.
212-243-4940
Caraïbe anglophone
Lieu incontournable de la Caraïbe anglophone à NYC, le Negril Village est un restaurant branché et festif où l’on déguste les spécialités de la Jamaïque. Servies sur une délicieuse purée de bananes, les calypso shrimps valent le détour. En plat de résistance, nous vous conseillons le folklore et la simplicité du Ackee & Saltfish, le plat préféré des Jamaïcains composé de morue salée et de féculents locaux. Bien que minoritaire, la cuisine de Trinidad est également représentée sur le menu puisque le chef propose la spécialité du pays, sorte de crèpes fourrées appellées Roti. Avec sa lumière tamisée, le Négril Village est également l’endroit idéal pour prendre un cocktail et écouter les derniers tubes de reggea et de dancehall. Et si l’envie de danser vous prend, faites un tour dans le Rhum Lounge qui se trouve juste en dessous du restaurant. Il est préférable de réserver à l’avance tant le restaurant à du succès. Mais tout ceci à un certain prix. Comptez entre 15 et 35$ pour un plat de résistance.
Negril Village
70 W 3rd St, entre Thompson & Laguardia
212-477 – 2804
Dans un style beaucoup plus simple, Veronica’s Kitchen est un restaurant où l’on peut aller déjeuner sans se ruiner. Situé dans le Financial District, on y sert des spécialités trinidadiennes et jamaïcaines telles que le Chiken Jerk.
Veronica’s Kitchen
125 Front St
Les cordons bleus préféreront peut-être cuisiner eux-mêmes les plats traditionnels caribéens. Mais avant de se lancer, mieux vaut connaître les épices et les secrets d’une marinade réussie. Le chef T.I Williams se propose de vous apprendre à réaliser quelques recettes jamaïcaines le temps d’une leçon de cuisine. Une réservation est indispensable pour y assister.
Leçon de cuisine jamaïcaine le 1er septembre de 6pm à 9pm au Whole Foods Culinary Center, 95 East Houston. 55$. 1-877-365-EVENT
Caraïbe Hispanophone
Ouvert 24h sur 24, La Casa del Mofongo est une adresse particulièrement appréciée des Dominicains, dont la réputation festive n’est plus à faire. L’endroit est donc animé et c’est sur les rythmes de la Batchata et du Merengue qu’on y mange des plats populaires à l’image du Mofongo, préparation riche à base de bananes plantins et de viande.
Prévoyez 10$ pour un Mofongo et 17$ pour un churrasco steak.
La Casa del Mofongo
1447 St Nicholas Ave entre 182nd & 183rd St
212-740-1200
Situé dans un quartier latino de Harlem, le Morocco offre un certain depaysement. En dépit d’un décor kitsh, le Morocco est un nightclub qui devrait faire le bonheur des amateurs de danses latines. Dans une première salle, on se déhanche sur de la Salsa, du Merengue, et de la Batchata. Pour varier les plaisirs, une seconde salle propose une ambiance Hip Hop.
Morocco
3534 Broadway
212-939-0909
Philippe Lalliot est arrivé
Nommé le 15 mai dernier pour remplacer Guy Yelda., Philippe Lalliot a pris ses fonctions le 26 août. Ce n’est pas son premier mandat aux Etats-Unis puisqu’il a été Premier secrétaire à l’ambassade de France à Washington de 2001 à 2005. Cet énarque et normalien a ensuite été deuxième conseiller à la représentation permanente de la France auprès de l’Union européenne à Bruxelles. De retour au Quai d’Orsay, il était chargé de mission auprès du Secrétaire général.
Jean-Maurice Ripert restera à New York. L’ambassadeur de France auprès de l’ONU à New York a été nommé cette semaine par Ban Ki-moon, le Secrétaire général de l’ONU, envoyé spécial pour l’assistance humanitaire au Pakistan. “Le poste a été créé par le Secrétaire général pour aider le Gouvernement du Pakistan et la communauté internationale à répondre aux besoins humanitaires et en matière de relèvement et de reconstruction liés à la crise des personnes déplacées qui sévit actuellement dans le pays,” a dit l’ONU dans un communiqué.
Philippe K. Doh vole au secours des mannequins
Philippe K. Doh n’a plus grand-chose du conseiller financier classique qu’il était. Tee shirt, tongs, lunettes de soleil funky, cheveux dressés en afro, avec son allure de New Yorkais qui ne se prend pas la tête, on a du mal à l’imaginer dans le quartier financier où il a pourtant mené une brillante carrière dans de grandes banques américaines telles que Merrill Lynch ou Citibank.
Derrière la tenue décontractée, l’esprit d’entreprise, l’audace et le goût du risque sont restés. « Les créatifs manquent parfois de rigueur. Ils n’aiment pas non plus la paperasse et les histoires d’argent.» C’est à partir de ce constat que lui est venu l’idée de créer Make, une entreprise de services adaptés aux besoins des créatifs. « Make ne se contente pas de gérer le patrimoine financier de ses clients, elle prend également en charge leurs affaires personnelles et propose un certain lifestyle. »
A en croire ses propos, il ne regrette pas son ancienne vie : « Je suis carré, speed et ça me fait du bien d’être entouré d’artistes et d’originaux ». Ce changement de carrière, il le doit en partie à son épouse, la sublime Janine Green, à la fois actrice et mannequin (on a pu la voir notamment dans les publicités pour L’Oréal Paris et la série Sex and the City). C’est en l’observant, elle et ses amis, que Philippe s’est rendu compte qu’un marché était à prendre. « A force de les aider à remplir leurs déclarations d’impôts et leur expliquer comment fonctionne la couverture maladie, j’ai réalisé que je pouvais en faire un métier. » Cet univers d’artistes, de bohème, de flashs et de paillettes avait besoin d’un garde fou.
Dans cette aventure, l’atout de Philippe est sans doute son côté pragmatique. Il a su recycler ses connaissances financières et juridiques en les adaptant aux besoins d’une clientèle précise. « Ils adhèrent plus facilement au côté life style de Make qu’aux aspects juridiques et financiers. Ils aiment qu’on leur organise leurs réceptions et leurs vacances. Par contre, ils n’ont surtout pas envie qu’on leur explique qu’ils peuvent se retrouver sur la paille du jour au lendemain. Mais je les connais et je sais comment m’y prendre ». En outre, il a compris qu’il pouvait tirer avantage de l’impressionnant carnet d’adresse de sa femme.
Nombreux sont ceux qui souhaitent changer de direction et donner un nouveau sens à leur carrière. Il s’agit surtout d’avoir la bonne idée ou trouver la bonne opportunité, mais Philippe insiste sur l’état d’esprit qui va avec. « L’argent ne doit pas être une finalité en soi. Ce qui compte c’est de faire ce en quoi on croit. Et quand on fait ce que l’on aime, l’argent suit automatiquement », explique cet homme de finance qui raisonne de plus en plus comme un artiste.
Les mini-canelés débarquent à New York
L’aventure commence en juillet 2008, quand Jean-Georges Vongerichten goûte les canelés de Céline. « Ils sont délicieux ; elle devrait les vendre » lance-t-il à son chef de cuisine, Marc Lapico, à qui Céline avait offert des canelés en remerciement d’un cours de cuisine donné chez elle. « Ça a fait tilt quand Marc m’a rapporté les propos du chef, et j’ai décidé de me lancer», raconte-t-elle.
Pour le moment, beaucoup de ses canelés aux six parfums – vanille, orange, citron, café, pamplemousse, rhum et bientôt chocolat – sont vendus à des particuliers frais ou congelés, via son site Internet réalisé par Johanna, qui gère le marketing et la finance, mais aussi lors de vernissages d’expos et de ventes organisées par des associations comme l’Atelier des Anysées. « L’idée de varier les goûts vient des cupcakes; les Américains aiment les déclinaisons de saveurs d’un même gâteau », relate Céline. Trois fois par semaine, elle concocte les petites pâtisseries bordelaises en s’inspirant d’une recette familiale dans la cuisine d’une fondation privée près de la gare Grand Central. Elle peut faire jusqu’à 400 petites pâtisseries en 2 heures. Déjà, plusieurs clients dont Nespresso sont intéressés.
Quand Gabriel Kreuther, chef du restaurant The Modern, conseille aux deux associées, il y a quelques mois, de démarcher les grands hôtels de la ville, elles proposent derechef au Carlyle le concept du café gourmand. L’hôtel pourrait bientôt leur passer des commandes régulières de plus de 1000 pièces. « Le canelé apporte une valeur ajoutée au café, ça sera idéal pour le room service ou bien pour le bar», explique Céline, qui compte aussi se lancer prochainement dans le mini-financier et la mini-madeleine. À ce train-la, elle va certainement avoir besoin d’aide en cuisine.
Deux Françaises perdent la vie dans la Vallée de la Mort
Ce qui a le plus préoccupé la presse américaine en ce début de semaine, c’est probablement l’accident mortel qui a tué deux adolescentes et blessé cinq autres passagers français en Californie. Une dépêche de l’Associated Presse (AP) raconte que le chauffeur du véhicule, une femme de 31 ans originaire de Levallois-Perret, s’est endormi au volant du van qui roulait en direction du parc national de la vallée de la Mort. L’une des victimes est morte sur le coup et le sort d’un garçon de 15 ans transféré au University Medical Center, reste inquiétant. L’article précise qu’il n’y avait qu’un seul passager à porter la ceinture de sécurité.
Voilà une nouvelle qui risque d’inquiéter les infidèles. Les SMS adultérins peuvent désormais être utilisés comme preuves dans le cadre d’un divorce. La journaliste Maria Danilova de l’AP, explique qu’il n’est pas simple de divorcer en France alors que les chiffres révèlent que la moitié des mariages se soldent devant le juge. Repris par le Sun Sentinel, le papier explique que la preuve par le SMS devrait permettre simplifier le divorce pour faute, une spécificité française en matière de séparation qui rend les procédures particulièrement longues et complexes. Dans ce type de procès, il faut apporter la preuve que le conjoint dont on souhaite se séparer est en faute.
Le projet de bibliothèque géante que Google souhaite mettre en place n’est pas du goût des maisons d’édition françaises. De la position des Britaniques à celle des Espagnols en passant par celle de l’Allemagne et de la Suisse, un article du New York Times expose les forces en présence et s’attarde sur les vives protestations de la France qui refuse l’idée de numériser des livres consultables sur internet. D’ailleurs, le groupe Hachette La Martinière, qui estime que le projet menace les droits d’auteurs, est déjà en procès contre Google Books depuis 2006.
Alors que de grandes maisons européennes telle qu’ Oxford University Press y sont favorables, les opposants ont jusqu’au 4 septembre pour rejoindre l’Open Book Alliance, qui tente de faire capoter le projet.
Quoiqu’il en soit, c’est la justice américaine qui tranchera puisque c’est le tribunal de New-York qui examinera la requête déposée par cette coalition anti Google Books.
Suspectés d’être responsables de l’armement de l’ETA, trois personnes ont été arrêtées dans les Alpes par la police française. Les autorités les auraient trouvées en possession de détonateurs et de faux papiers, explique le New York Times. L’AP précise que de récents attentats avaient entraîné la mort de deux gardes civils sur l’île espagnole de Mallorque. La parole est notamment donnée au ministre de l’Interieur espagnol qui s’attend à ce que l’ETA fasse d’autres tentatives.
Le New York Times et l’AP s’émeuvent de la fermeture du musée Picasso à Paris. Pour cause de travaux d’agrandissement, le musée ne recevra aucun visiteur pendant les deux années à venir. Les lieux ne pouvaient exposer que 300 des 5000 œuvres que compte la collection du musée. En attendant la fin des travaux prévue pour février 2012, elles seront placées sous la surveillance du gouvernement.
Si l’on s’en tient à la visite de Luc Chatel dans un des Intermarchés du Val-de-Marne, la mise en place des « essentiels de la rentrée », fait le bonheur des parents. Face aux caméras des journalistes venus couvrir le déplacement du ministre de l’Education, des femmes ont font l’éloge de cette liste de fournitures scolaires à prix réduit, mise en place par le gouvernement pour faciliter les achats de fournitures scolaires. Dans un article de l’Associated Presse (AP) repris par le New York Times, on apprend que parmi ces citoyennes satisfaites, figurait Virginie Meyniel, conseillère municipale UMP. De quoi soulever la polémique, puisque pour certains, il s’agissait d’une mise en scène médiatique. Tandis que le gouvernement nie toute implication dans cette initiative qualifiée d’ «inapropriée » par Luc Chatel, Intermarché plaide coupable. L’enseigne affirme avoir invité ses salariés à venir « faire figuration » à l’occasion de la présence du ministre.
Les meilleurs speakeasies
Apotheke
«Si vous trouvez l’endroit, c’est que vous avez mérité votre cocktail », explique le propriétaire Albert Trummer. Pour arriver à Apotheke, on s’enfonce dans Chinatown, au Sud de Canal Street, jusqu’à la tortueuse Doyers Street, l’une des rues les plus anciennes de New York. D’origine autrichienne, Albert Trummer a choisi le quartier de Gangs of New York, où transitait l’opium pour ouvrir son bar il y a un an. Jessica Alba et Keira Knightley y ont désormais leurs habitudes.
Inspiré des boutiques d’apothicaires, l’endroit propose des cocktails infusés d’herbes et d’épices aux vertus médicinales. Les bartenders en blouses blanches jonglent avec fioles et ingrédients de toutes sortes : lavande de Grasse, hibiscus, bergamote, basilique. L’ordonnance de French Morning : le cocktail fraise et fenouil infusé au Grand Marnier, le martini poivron, aneth et poivre ou encore le cocktail à la tomate cerise (cf recette). Cocktails entre $15 et $17.
Les soirées « Thérapies du dimanche » à partir de 21h sont très prisées. Quand on lui demande si ses élixirs alcoolisés sont vraiment bénéfiques pour la santé, Albert Turmmer répond : « J’en suis la preuve vivante : je suis en pleine forme ».
Apotheke
9 Doyers St, New York, NY 10013-5117
212-406-0400
Recette du cocktail Bombay Sapphire par Orson Salicetti d’Apotheke Bar
Lillet blanc/
Agave/
citron vert/
Tomates cerises/
Basilique/
Une pincée de grains de poivre/
Un zeste de chili habanero/
Un zeste d’hibiscus/
Anneau de sel himalayan cuit avec des graines de fenouil et dans la liqueur sambuca/ étoile anisée
Please don’t tell
PDT (pour Please Don’t Tell) n’est plus un secret. Caché à l’arrière d’un boui-boui de hot-dogs de l’East Village, se trouve une cabine téléphonique vintage. Sonnez et attendez. Les happy few peuvent déguster un “Sazernac” ($12), un cocktail à base d’absinthe, de cognac et d’herbes. “C’est le plus vieux cocktail américain,” explique le bartender de PDT, David Slate. “Il a été inventé par un apothicaire de la Nouvelle-Orléans dans les années 1830.” PDT a tous les attributs du speakeasy jusqu’à la tête de cerf empaillée. Si l’absinthe vous effraie, le cocktail “dessert rose”, au gin Plymouth, à la rose et à la poire est une option plus « girly ». Attention, les gardiens du temple font entrer au compte-goutte : personne n’est debout donc vous ne pouvez rentrer que lorsqu’une place se libère. Pour se consoler en patientant : il y a toujours les hot-dogs.
PDT
113 St. Marks Place, près de la 1e Avenue.
212-614-0386
Little Branch
Descendez les marches et voyagez dans le temps : petites cabines version « saloon », plafond bas, vieux piano, ce bar sous-terrain à l’atmosphère feutrée capture l’esprit des années 1920. Les mixologistes de Little Branch ont tout du «style Prohibition » jusqu’à la moustache gominée.
Les cocktails sont exécutés avec maestro. Le personnel arrive deux heures avant l’ouverture pour presser les jus, et piler la glace (l’endroit est connu pour sa manière de piler la glace qui empêche les élixirs de se diluer). Choisissez le Mai Thai, avec rhum blanc et rhum brun (qui se mélangent pas donc et donnent deux couleurs différentes) ou demandez que l’on vous fasse un cocktail sur mesure. Vous ne serez pas déçus.
Sessions de jazz du dimanche au mercredi vers 22h30
20 Seventh Ave. South, at Leroy St.
New York, NY 10011
212-929-4360
Milk & Honey
L’entrée est une porte cachée dans une rue un peu glauque du Lower East Side. La salle est tout en longueur, assez étroite. Dans une lumière tamisée, la serveuse vous demande ce que vous aimez comme cocktails. Au bout de deux ou trois mots, elle vous dit : “C’est bon je vois exactement ce qu’il vous faut”.
Milk & Honey
134 Eldridge St
212-625-3397
RDV
La clique de Bagetelle et de Kiss & Fly a surfé sur la tendance speakeasy et ouvert RDV. Situé en dessous du restaurant Bagatelle, RDV est beaucoup plus grand que les autres speakeasies et l’endroit est très jet-set façon meatpacking district. Pour les puristes, les cocktails ne sont pas aussi subtils que dans d’autres speakeasies mais vous pouvez admirer la scène des mannequins et de banquiers rescapés de la crise.
409 W 13th Street
New York, NY 10014
212-255-1933
Death & Co
A deux pas de PDT dans l’East Village, ce speakeasy revisite les classiques. Cela donne par exemple la déconstruction de pina colada (rhum infusé à l’ananas, eau de noix de coco, sucre de canne, zeste d’angostura)
Death & Co
433 E. 6th Street,
212-388-0882
Pegu Club
Les meilleurs mixologistes de la ville se réclament du Pegu Club. C’est le speakeasy qui a fait école. Situé sur Houston St, l’endroit a moins de caché que les autres mais les cocktails y sont concoctés avec une grande rigueur. Y aller en pèlerinage.
Pegu Club
77 W Houston St
New York, NY 10012
212- 473-7348
Enfin, French Morning n’a pas essayé ces deux derniers speakeasies qui ont ouvert recemment mais aussi bien le speakeasy avec jardin que le restaurant speakeasy semblent valoir le détour.
Raines Law Room
Dans le Flatiron district, Raines Law Room a un secret de plus que les autres speakeasies : un jardin clandestin. Les cocktails sont fait avec menthe, sauge, basilique et framboises du potager. Quant aux autres ingrédients qu’ils ne font pas pousser eux-même, ils viennent du marché bio de Union Square.
48 W 17th, between 5th and 6th; pas de numéro de téléphone
Rye
Parce que siroter des cocktails peut vite monter à la tête, le concept de ” restaurant speakeasy” devait être inventé. C’est chose faite. Mais si Rye a des ambitions gastronomiques, le critique culinaire du New York Times Frank Bruni n’a pas été totalement convaincu, reprochant à l’endroit de manquer d’un positionnement précis.
247 South 1st St between Havemeyer and Roebling Sts, Williamsburg, Brooklyn
718-218-8047
Les bons plans soldes de la semaine
Agnès B casse les prix . Manteaux, blazers, robes, accessoires…la boutique de Soho est en soldes jusqu’à mardi prochain.
Agnès b.: 103 Greene St (between Prince and Spring Sts)
Au Comptoir des Cotonniers les soldes durent jusqu’au 1er septembre. Vous trouverez, entre autres, des jupes à 60$ et des tops à $65 au lieu de $130.
Comptoir des Cotonniers: 155 Spring St (between W Broadway and Wooster St), 212-274-830
Déco, luminaires, mobilier, antiquités… Située dans le Bronx, la boutique ABC Carpet & Home Warehouse Outlet propose 70% de rabais jusqu’à dimanche.
ABC Carpet & Home Warehouse Outlet:
1055 Bronx River Ave (between Watson Ave and Bruckner Expressway)
718-842-8772
Freemans Sporting Club, la boutique du Lower East Side adossée au restaurant éponyme liquide son stock. Polos, T-shirts, sweaters, ceintures, manteaux…ces soldes qui durent jusqu’au 7 septembre, proposent un large choix d’articles.
Freemans Sporting Club: 8 Rivington St (between Bowery and Chrystie St), 212-673-3209