La France se rue au secours d’un pédophile notoire, c’est à peu de chose près le compte-rendu de l’affaire Polanski pour une bonne part des médias américains, par exemple par le site de CNN. A lire aussi, l’édifiante conversation avec les lecteurs du Washington Post où l’on trouve des questions du genre «est-ce que les Français sont contre les droits des femmes en général ou est-ce que ça concerne juste les relations sexuelles avec des jeunes mineures ?»
Quand les Français ne défendent pas les criminels pervers, ils tentent de masquer leurs insuffisances. Dans une tribune au Wall Street Journal l’économiste Brian Domitrovic rit des efforts français, le président Sarkozy en tête, pour remplacer le PIB par un instrument de mesure « plus juste ». Rien d’autre qu’une tentative de casser un thermomètre qui montre une bien mauvaise maladie française : une croissance économique plus que molle depuis 1982, inférieure aux Etats-Unis (de 50 %), mais aussi à la Grande-Bretagne et même à l’Allemagne, qui a elle eut à absorber la réunification. L’éditorial est sans appel et sans nuance. Sans grand souci non plus de tirer les conclusions d’une crise économique qui finalement ne semble pas avoir bouleversé les certitudes des tenants de la théorie dite de l’offre, tel Domitrovic.
Mais le même Wall Street Journal voit d’un tout autre oeil le même Nicolas Sarkozy quand il s’agit de sa politique étrangère et plus particulièrement de sa position face au programme nucléaire iranien. Dans un éditorial, le quotidien économique, pourtant plus habitué au « french bashing », louange la grande fermeté du président français. L’auteur est tout éberlué de se retrouver dans cette position inattendue : «Nous pensions que nous ne verrions jamais le jour où un président français se montrerait plus résolu que le commandant en chef américain face aux menaces les plus graves. Et pourtant nous y sommes ! ». On sent le Journal dégoûté, mais l’exemple n’est pas isolé : le discours de Sarkozy devant le Conseil de sécurité des Nations Unies, jeudi dernier, où il a semblé dénoncer à mots à peine voilés l’idéalisme béat d’Obama, lui vaut rien moins que l’admiration d’une multitude de commentateurs conservateurs (ici ou là.
Le duo Obama-Sarkozy fascine également Newsweek qui s’interroge sur ce couple, où il voit d’abord de la jalousie, celle que le président français éprouverait pour son homologue américain. L’hebdomadaire voit de la frustration chez Nicolas Sarkozy, celle de l’hyperprésident qui voudrait montrer la voie à tous, y-compris à Obama, lequel « donne parfois l’impression de le remarquer à peine ». Mais, prévient Newsweek –qui réussit la prouesse d’écrivain de ne jamais mentionner la différence de taille des deux hommes dans cette bataille- ce « complexe d’Obama » du président français pourrait aussi devenir un problème américain si la Maison Blanche n’y prend garde. En Afghanistan, par exemple : si Sarkozy se sent sous-estimé il pourrait, poursuit Newsweek, décider de ne plus collaborer dans cette guerre si importante. Bref, le président français veut être aimé, donnez-lui de l’amour suggère l’hebdomadaire au président américain.
Mais pourquoi aiment-ils Polanski?
"L'Europe existe"
“Il est très connu ici. Tous les gens de SIPA [School of International and Public Affairs] m’en ont parlé,” explique une étudiante française à la School of International Public Affairs de Columbia University. Une quarantaine d’étudiants étaient sur liste d’attente, selon l’Alliance Program, la coalition organisatrice qui rassemble Columbia University, l’Ecole Polytechnique, Sciences Po et l’Université Paris I, Panthéon Sorbonne.
Le Ministre des Affaires Etrangères et européennes a choisi pour son discours le thème de la “puissance européenne au 21ème siècle.” Pourquoi ce thème? “Il faut parler de l’Europe aux Américains. Que Bernard Kouchner mouille sa chemise pour venir parler de l’Europe à un public d’étudiants, avertis, je trouve ça très bien”, explique Bernard Valero, le porte-parole du Quai d’Orsay.
Au passage, il égratigne “nos amis polonais, drogués au charbon” mais il s’attache surtout à dissiper les préjugés sur l’Europe. “L’Europe existe. Elle n’est pas une union de vieilles nations pleines de rhumatismes”, assène-t-il en conclusion de son discours.
Chris Raxworthy, un professeur adjoint à Columbia note “une certaine pointe d’arrogance”, notamment sur le système du santé français dont le ministre s’est vanté. Un autre auditeur regrette la “tournure grandiloquente” du ministre à propos de la crise géorgienne: “Où étiez-vous [les Américains]? Nulle part. Où étions-nous [les Européens]? En Georgie. Je ne suis pas là pour donner des bons et des mauvais points,”.
Delphia Polle, étudiante à Columbia regrette de son côté qu’il ait botté en touche concernant la suppression du secrétariat aux droits de l’homme et Rama Yade. Elle salue néamoins la venue du ministre. Delphia, qui est venue écouter Kofi Annan la veille dans cette même salle aux grands drapés ôcres, dit : “Je trouve ça très bien que ces gens-là prennent le temps de venir nous parler.”
Après le discours et la session de questions/réponses avec le public, Bernard Kouchner est resté pour répondre aux étudiants en cercle autour de lui tels des disciples. Il s’est ensuite livré à une séance de photos avec eux et s’en est allé. Il était attendu à une réception donnée pour la communauté francophone, où il prononçait un autre discours.
Un demi-siècle de Brasserie
« La Brasserie est ouverte à New York depuis 50 ans et c’est vraiment extraordinaire » déclare fièrement Peter Wyss, vice président des opérations du groupe Patina Restaurant. Dans la restauration, c’est un âge plus que canonique.
« C’est un endroit spécial par ce qu’on est ouvert 24h sur 24. » Petit déjeuner, déjeuner, souper… Déguster un bon plat à n’importe quelle heure, c’est l’identité du lieu, et sans doute ce qui lui a permie de durer aussi longtemps. « A 4 heures du matin il nous est arrivé de recevoir les Beatles, les Rolling Stones…»
Pour fêter dignement l’anniversaire, le chef Luc Dimet a préparé pour le mercredi 30 septembre un menu spécial: “5 Decades of Brasserie Cuisine”. Le temps d’une soirée, le chef qui a fouillé dans les archives, vous invite à redécouvrir des saveurs vintages qui ont fait le succès du restaurant à différentes époques. La Caille Brillat Savarin pour la premiere décénnie, Le Filet de Sole ‘Lucullus’ et Quenelle de Brochet ‘Nantua’pour la seconde, Le Filet de Bison ‘Rossini’ pour la troisième… Au total, 5 mets remis au goût du jour dans une ambiance festive et familliale.
“5 Decades of Brasserie Cuisine” Dinner le 30 septembre à la Brasserie, 100 East 53rd Street. 212 751 4840.
95$
Bain de foule sarkozyste à New York
Dans une communauté française qui avait voté pour lui à plus de 60 %, l’étoile de Nicolas Sarkozy n’a pas totalement pâli. Ils étaient plus de 3600, certains ayant patienté plus de deux heures pour pénétrer dans la salle, à se presser mercredi soir au Manhattan Center pour la “réception de la communauté française” du président français.
Monté sur scène suivi de son épouse et d’une délégation de députés français venus suivre l’Assemblée Générale des Nations Unies, Nicolas Sarkozy a livré son message du moment (“la moralisation du capitalisme”): “je n’accepterai pas que le libre-échange, le capitalisme dans lequel je crois, soit caricaturé par le comportement de quelques-uns”.
Les connaisseurs du microcosme auront eux remarqué le coup de pied de l’âne à l’ancien Consul général à New York, débarqué au printemps dernier. Dans une allusion à peine voilée au supposé désintérêt de l’ex Consul pour la Grosse pomme -qui lui a valu d’être renvoyé à Paris après moins d’un an d’exercice- le président français a glissé: “Lui aime New York” en présentant Philippe Lalliot, le nouveau Consul.
Après la Marseillaise entonnée par le choeur des élèves du Lycée Français, le président et son épouse, très acclamée, ont rapidemment quitté la salle, non sans avoir consenti au bain de foule.
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(Photos Amaury Laporte & Emmanuel Saint-Martin).
Les publivores croquent la grosse pomme
Madison Avenue se lèche les babines. Sous l’impulsion de FindRInteractive, une agence de marketing new yorkaise basée à Chelsea, la Nuit des publivores débarque à New York.
C’est en 1981 que le fringant pubard Jean-Marie Boursicot crée la Nuit des publivores à Paris. Elle est désormais célébrée dans plus de 160 villes et 50 pays chaque année, de Londres à Taipei et Mexico. Mais rien de tel jusqu’à présent à New York où une tentative il y a quelques années était restée lettre morte.
Après avoir assisté à la Nuit parisienne en 2008, l’un des cofondateurs de FindRInteractive décide de rémédier à ce manque dans la “capitale de la publicité” et contacte Jean-Marie Boursicot. L’histoire n’est pas sans rappeler la genèse de la Fête de la Musique new yorkaise.
Au programme (le même dans toutes les villes), 360 spots de pubs de 54 pays, tous choisis par Jean-Marie Boursicot. Parmis les perles, une publicité pour Microsoft avec Bill Gates et Jerry Seinfeld, un film publicitaire réalisé par Martin Scorcese ou encore des publicités avec Brad Pitt, Leonardo DiCaprio et Gérard Depardieu, à l’époque où ils avaient besoin de mettre du beurre dans les pâtes Barilla.
Les organisateurs attendent environ 800 personnes du monde de la publicité mais pas seulement à Terminal 5, une salle de concert transformée en cinéma pour l’occasion. Pour faire la promotion de la Nuit qui clôturera l’Adertising Week, FindRInteractive était présent lors de l’événement à Times Square pour le lancement de la nouvelle saison de la série Mad Men. Les organisateurs comptent bien faire de la Nuit des Publivores un rendez-vous annuel et développer l’événement à d’autres villes américaines.
OpenSkies, sponsor de l’événement, organisera un concours pour faire gagner des billets pour Paris et assister à la Nuit des publivores parisienne qui a lieu en Novembre. Les publivores new yorkais se couchent tôt. Tandis qu’en France, l’événement dure jusqu’au petit matin, la soirée finira à 2h du matin à New York. Luba Tolkachykov, cofondatrice de FindR Interactive remarque : “On est plus conservateur” .
Le Vendredi 25 Septembre de 8pm à 2am.
Terminal 5
610 W 56th St
New York, NY 10019-3512
212-665-3832
Les billets peuvent être acheté sur le site de AdEaters Bénéficiez de 50% de réduction en utilisant le code promotionnel FRENCHMORNING.
Le procès du siècle
Le « flamboyant » Dominique de Villepin est sur le banc des accusés et selon Bruce Crumley, il s’agirait « du procès du siècle en France ». Et pour cause, en partie civile, on retrouve le Président Nicolas Sarkozy en personne. Dans un article parut dans le Time, il remonte aux commencements de l’affaire Clearstream et explique le contexte dans lequel a éclaté le scandale en 2004. Il précise, non sans ironie, que de Villepin qui risque 5 années d’emprisonnement, sera jugé dans la même salle d’audience que Marie Antoinette, avant son passage à la guillotine.
Pour le New York Times estime que ce procès qui ressemble surtout à une confrontation entre deux adversaires politique, sera l’occasion d’en savoir plus sur les relations entre l’Etat français et le groupe EADS.
Face à un tel suspens, le journaliste Matthew Saltmarsh prend tout de même quelques distances en rappelant que jusqu’alors, les tribunaux français se sont toujours montrés indulgents envers les hommes politiques..
Dans un article signé Maïa de la Baume, le New York Times constate que le chef Américain Julia Child n’est pas connu en France. Il s’agit pourtant « d’un des meilleurs ambassadeurs de France…depuis Lafayette » s’étonne Meryl Streep dans le Figaro.
En réalité, le film “Julie & Julia”, qui sortira mercredi dans les salles françaises, est plus attendu pour les performances de la célèbre actrice que pour l’histoire du chef Américain.
Et pour cause, son livre “Mastering the Art of French Cooking,”qui l’a rendue célèbre aux USA, n’a jamais été traduit en France.
L’ouvrage n’est d’ailleurs pas du goût de tous chefs français qui estiment entre autre que les recettes de Mrs Child ne proposent que des clichés de la cuisine française. En revanche avec ses explications simples et claires, on salue volontiers le caractère pédagogique du livre dont les recettes sont réalisables par le plus grand nombre.
On peut tout de même espérer que le film redore le blason de la gastronomie française aux USA.
Le Time, s’enflamme pour le nucléaire français et montre l’hexagone comme “un pays qui a su réagir dès le premier choc pétrolier en misant sur l’énergie nucléaire”. Un choix qui semble avoir des retombées économiques puisque Areva figure parmi les leaders mondiaux du nucléaire. Le journaliste Bruce CRUMLEY se penche sur la situation de cette entreprise française et insiste sur les difficultés quelle rencontre malgré tout.
Le nucléaire français impressionne Thomas L. Friedman du New York Times. La France qui produit 80% de son electricité grace au nucléaire civil est présentée comme un exemple en matière d’indépendance énergétique. En face, il dénonce le manque de réactivité des Américains qui ont non seulement abandonné leurs ambition nucléaires depuis l’accident de Three Mile Island en 1979, mais qui rechignent également à taxer l’essence et le diesel.
La santé des travailleurs français inquiète le Wall Street Journal. Prénant l’exemple des employés de France Télécom, Isaac Getz raconte comment les suicides liés au travail préoccupent les syndicats de l’hexagone. Maux de tête, migraine, brulures d’estomac…il souligne que 75% à 90% des consultations chez le généraliste ont un lien avec le stress ressenti sur le lieu de travail. Il propose quelques explications à ce phénomène et explique notamment que les contraintes hiérarchiques et bureaucratiques augmentent le mal être des employés.
Arts visuels et mode à Macy's
A l’occasion du festival Crossing the Line organisé par la FIAF, 11 artistes Français et Américains dévoilent des œuvres spécialement crées pour cette exposition intitulée Art Under Glass. Parmi eux on retrouve notamment Olivier Babin, Francois Leloup Collet, Marie Maillard, Amelie Chabannes…
Cet événement qui durera jusqu’au 27 septembre propose un mélange entre arts visuels et mode. Depuis le trottoir les visiteurs pourront également découvrir la collection Rachel Rachel Roy.
Macy’s du 8 au 27 septembre. Vitrine située à Broadway et 34th Street. Visible gratuitement et 24h/24 depuis le trottoir.
Un week end inattendu à Pittsburgh
Si vous voulez être celui ou celle que l’on écoute dans les dîners ou lors des et avoir un temps d’avance sur tout le monde, dès la fin du G20 qui s’y tiendra à partir du 23 septembre, courrez à Pittsburgh – Pennsylvanie découvrir une ville qui, comme Liverpool,
Glasgow ou Birmingham en Grande-Bretagne a su faire oublier son passé industriel pour
devenir la « première ville artistique de taille moyenne des USA ».
Oubliez l’enfer à ciel ouvert, le surnom donné autrefois à cette ville de l’acier. Désormais Pittsburgh est une ville verte, aérée, classée numéro 1 des villes les plus propres des USA. Alors, à part se balader sur les rives des trois rivières qui entourent la ville, qu’est-ce qui fait qu’il faut aller à Pittsburgh dès que les chefs d’Etat du G20 auront quitté la ville ?
Assurément, le Musée Andy Warhol vaut, à lui seul, le déplacement. Sur
ses sept étages, c’est toute la vie et l’œuvre de l’artiste naît à Pittsburgh qui sont présentées à travers photos, films, toiles, objets et enregistrements. Si vous aimez Warhol, vous y passerez la journée !
Également en plein centre ville, le Cultural District rassemble sur 14 blocs l’un des plus prestigieux complexes d’art contemporain d’Amérique du nord ! Étonnant, non ? Quartier totalement rénové, on y trouve librairies, cinémas, galeries, opéra, ballet fort renommé, orchestre symphonique, bars et restaurants. L’ensemble fournit du travail à plus de 1000 salariés ce qui vous donne une idée de l’effervescence qui caractérise ce Cultural District.
Un peu plus loin, le Carnegie Museum of Art et le Musée d’Histoire Naturelle sont installés dans un bâtiment contemporain superbe.
Autre lieu culturel, le Mattress Factory. Installés dans une ancienne usine à matelas du quartier historique de Pittsburgh, des artistes professionnels trouvent là l’espace nécessaire à leur expression et n’hésitent pas à transformer les locaux eux-mêmes en création artistique. À voir.
Et puis avec 25000 étudiants, je vous assure que les soirées et les nuits sont fortement agitées et bruyantes, surtout dans Carson Street, au sud, succession ininterrompue de bars, restaurants et discothèques.
S’il vous reste un peu d’énergie et si vous êtes amateur d’architecture, vous ne manquerez pas d’aller visiter les mondialement célèbres maisons de l’architecte Frank Lloyd Wright, à qui l’on doit également le Musée Guggenheim de New York. À une heure de voiture depuis Pittsburgh, sa « Falling water house » est aussi surprenante qu’intéressante.
En ajoutant la possibilité d’assister à des rencontres de base-ball, de football américain et de hockey sur glace de haut niveau (vainqueur du Super Bowl et de la Stanley Cup en 2009) vous avez de quoi varier les plaisirs et revenir comblé d’un week-end à Pittsburgh.
À voir absolument:
– le Musée Warhol, avec la plus grande collection de l’artiste au monde
– Le Carnegie Museum of Art, pour y voir des collections somptueuses d’art impressionniste, post-impressionniste et moderne européen et américain
– Le Mattress Factory, dans une rue typique du vieux Pittsburgh
– Une représentation du Ballet de Pittsburgh, acclamé un peu partout dans le monde
– L’Heinz History Center, plus grand Musée d’histoire de Pennsylvanie
À faire absolument :
– Prendre le vieux funiculaire pour monter au sommet d’une colline depuis laquelle on obtient une vue panoramique sur la ville, les trois rivières, quelques-uns des 446 ponts et sur les buildings de downtown.
– S’arrêter devant l’œuvre de Jean Dubuffet à l’entrée du Carnegie Museum of Art
– Aller assister à une rencontre sportive (base-ball, football américain ou hockey) dans l’un des stades situés en pleine ville, au bord de l’eau.
– Passer la soirée et plus si… Dans le South Side en allant de bar en bar
– Louer une voiture pour profiter de la belle nature des environs de Pittsburgh, pour aller
visiter les maisons de Frank Lloyd Wright et pour s’arrêter au Tanger Outlet à Washington
PA
Comment y aller ?
Pittsburgh est à une petite heure d’avion de NYC, avec de nombreux vols quotidiens.
L’aéroport est à 15 minutes de downtown.
Où dormir ?
Les grandes chaînes d’hôtel sont présentes à Pittsburgh, Sheraton, Holiday Inn, Courtyard by
Marriott, … Préférence pour le Marriott Renaissance.
Où déjeuner ?
Dans une église ! Au Church Brew Works. Pas pour la qualité de la cuisine mais,
évidemment, pour l’originalité du lieu. Le restaurant est vraiment installé dans cette ancienne
église. Autre suggestion, dans l’ancienne gare (Station Square) au Grand Concourse
Restaurant. Belle salle, bon service et bonne table, surtout pour le poisson.
Où dîner ?
Dans South Side, le quartier qui bouge le plus le soir, sur Carson Street avec un grand choix
de restaurants. Pourquoi pas un japonais ? Le Nakama Steak house et Sushi Bar.
Où prendre un verre ?
Au Club Café dans le South Side District
Un dernier conseil ?
Évitez le Just Ducky Tour, ce véhicule amphibie bien connu des américains, qui propose un
tour de ville sur terre et sur la rivière.
Pour préparer votre séjour à Pittsburgh : www.visitpittsburgh.com
Une "charter school" franco-américaine à NY
C’est désormais officiel. Le Board of Regents de l’Etat de New York, suivant les recommandations du Department of Education (DoE) de New York, a validé mercredi le projet d’école à charte franco-américaine NYFACS (New York French American Charter School), qui était dans les cartons de l’association EFNY (Education Française New York) depuis 2005. « Je suis très heureuse mais on ne peut pas s’endormir sur nos lauriers » l’une des initiatrices du projet, Corinne Bal, qui, avec d’autres, s’est détachée de l’association pour avancer sur le projet. «Il faut désormais que la communauté francophone se mobilise pour soutenir l’école.»
Conçu comme un « centre multiculturel », NYFACS s’adressera aux enfants francophones et anglophones désireux de suivre une formation bilingue mêlant la rigueur de l’éducation française à la souplesse de l’enseignement américain. Y seront dispensés des cours d’Histoire du monde et de littérature dédiés au pays d’origine des élèves. Les enseignants, sous réserve de reconnaissance d’équivalences, seront recrutés dans le monde francophone.
Les charters schools (écoles à charte) sont des écoles publiques, disposant d’un statut particulier qui les autorise à déroger aux règles des écoles publiques ordinaires. Elles reçoivent une enveloppe d’argent publique pour leur fonctionnement, qu’elles gèrent conformément à leur règles propres et qu’elles complètent en levant des fonds privés. Cette future charter school n’est donc pas à confondre avec les “dual language programs” qui, dans six écoles de New York assurent un enseignement bilingue dans le cadre d’écoles publiques ordinaires.
Conformément aux règles des charter schools, la NYFACS sera gratuite et tenue à des obligations de résultats. Proposant la première année des classes de K, 1st et 2nd Grade, elle ouvrirait progressivement des cours de niveaux supérieurs, menant à terme au Baccalauréat International et au Regents High School Diploma, la clef aux grandes universités du monde anglophone et francophone. L’école, dotée d’un budget estimé à environ deux millions de dollars, accueillerait 150 élèves pour commencer, recrutés par loterie si toutefois la demande dépassait l’offre de places.
Le dossier accepté, il faut désormais trouver un bâtiment, public ou privé, pour accueillir la nouvelle école. La recherche se concentrera sur les Community School Districts 3 et 5, qui regroupent Harlem et une partie de l’Upper West Side, précise Corinne Bal, qui insiste aussi sur la nécessite à présent de lever des fonds pour assurer le fonctionnement de l’école. «Certes, le projet a été validé, mais ça n’est qu’une étape. Ce n’est que le début du commencement ! », rappelle-t-elle.
Pour Fabrice Jaumont, attaché linguistique au Consulat général de France, la validation du projet est un « exploit ». « Ce sont des parents qui ne connaissaient pas tous le système éducatif américain. Ils se sont rassemblés, associés à des experts et ont vraiment mouillé leur chemise », indique-t-il, en parlant de l’équipe qui a mené le projet. «Ils ont fait quelque chose d’incroyable». Pour l’heure, la première rentrée de NYFACS est prévue pour septembre 2010.
Pour en savoir plus: NYFACS.
François Nars, la vraie star de la Fashion Week
Cela faisait dix ans qu’il ne faisait plus la Fashion Week. Et puis il a recommencé, en Février 2009. Il a confirmé son grand retour hier soir, en faisant sensation au defilé Marc Jacobs. Ses looks etaient inspirés du danseur Martha Graham.“New York a un côté très conservateur en ce qui concerne le maquillage. Avec Marc [Jacobs], on essaie de faire quelque chose qui se rapproche davantage des défilés parisiens. C’est plus graphique, plus théâtral“explique-t-il à French Morning.
Success story
Originaire du sud de la France, François Nars débarque à New York en 1984. Il commence à travailler pour les plus grands créateurs Lagerfeld, Dolce&Gabbana et magazines de mode. Il crée en 1994 une ligne d’une dizaine de rouges à lèvres et demande à son copain Fabien Baron, une autre figure française dans le milieu new yorkais de la mode, de dessiner le packaging minimaliste.
Vendus d’abord exclusivement à Barneys New York, la distribution s’étend jusqu’à 400 points de ventes aujourd’hui (principalement des grands magasins de luxe comme Saks, Neiman Marcus et aussi Sephora). La gamme grandit aussi et les produits se vendent comme des petits pains avec leur noms provocateurs (que François choisit lui-même). Cela donne ‘Orgasm’, ‘Deep Throat’, ‘Striptease,’ and ‘Sex Machine’. Le blush “Orgasm” est toujours l’une des meilleures ventes chez Sephora. Son succès a conduit à des déclinaisons comme le coffret baptisé ‘Safer Multiple Orgasm’.
En 2000, le groupe japonais Shiseido Cosmetics rachète la marque pour une belle somme et François Nars devient directeur de la création. Sa recette pour le succès? “Il faut croire en soi, avoir un objectif et s’y tenir.” Il ajoute qu’il faut travailler avec les meilleurs. Lui qui a travaillé avec Richard Avedon, Irving Penn jongle désormais entre ses pinceaux de maquilleurs et l’objectif du phographe. Il prépare d’ailleurs un livre de portraits (son troisième livre) et une exposition de ses photos qui aura lieu en 2010 à New York et à Paris.
Juliette Binoche en vidéo
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=t5D4q_MOntY&hl=en&fs=1&]
(Reportage Romain Pelleray et KeepInNews).
Les vainqueurs du concours French Morning
Vous avez été très nombreux à participer au concours pour gagner 4 places (2×2) pour I-am, le spectacle de Juliette Binoche et Akram Khan au BAM.
Le tirage au sort a désigné les deux gagnants suivants, qui reçoivent chacun une paire de tickets:
-Michele de Milly
-Valerie Bentley
Que les perdants se rassurent: il reste des places en vente.
IN-I au Brooklyn Academy of Music: le 15 sept, 17 au 19, 22 au 26 Sep à 19h30; 16 septembre à 19h; 20 septembre à 15h.