Accueil Blog Page 1817

Les bonnes adresses de la semaine

0

Grandes soldes aux Brooklyn Industries pendant tout le mois de juillet. A partir de 60% de réduction sur la collection printemps/été 2009. Les sacs imprimés sont à 29$ au lieu de 78 et les petits tops en dentelle passent de 58 à 22$. (718 599 7757)
Le showroom W29 offre lui aussi des soldes sur une multitude de griffes. Jusqu’à 80% de réduction sur des marques comme Dagmar, Margarita Saplala ou encore DeCouture. Les robes en soie de chez Dagmar sont à 210$ au lieu de 648$ et les sacoches en cuirs sont à 250$. Jusqu’au 24 juillet. Vendredi 10am-7pm, samedi 11am-4pm. 208W 29th St, entre 7th et 8th Ave.
Pour les hommes, Rothman’s accueille des offres intéressantes, avec des polos à 49$ ou des costumes passant de 900 à 500$. Les pantalons de Masons of Italy sont à 59$. Jusqu’au 4 août, du lundi au samedi de 10am à 7 pm et le dimanche de midi à 6pm. 200 Park Ave South, 17th St, Gramercy/Flatiron (212-777-7400 ).
Jusqu’au 26 juillet, profitez chez Billy Reid de soldes allant jusqu’à 70% sur la collection printemps 2009. Les articles de la sélection Billy Reid Limited Edition notammenent, pour hommes comme pour femmes sont en vente entre 20 et 100$. Et pour ne rien gâcher, vous vous verrez offrir du Bourbon et du poulet frit. De midi à 9pm, 54 Bond St (212 598 9355)
La Perla offre également jusqu’à 60% de réduction sur le prêt-à-porter, la lingerie et les maillots de bain, et ce jusqu’au 31 juillet.
Ne manquez pas non plus les soldes estivales des Greenwich Jewelers. Les bijoux de designers tels que Anne Sportun, Arena CPH ou Melissa Joy Manning, sont tous soldés de 25 à 50%. Jusqu’au 25 juilletDu lundi au vendredi de 11am à 7pm, le dimanche de 11am à 5pm. 64 Trinity Place (Rector St).
Pour la petite touche ambiance, profitez des soldes du Lafco Warehouse Store. L’endroit idéal si vous raffolez des savons, bougies parfumées et autres laits pour le corps, puisqu’ils sont soldés à hauteur de 75% pour une bonne partie d’entre eux. Vous y trouverez à peu près tout ce qu’il vous faut à moins de 40$. Les parfums d’intérieurs Lorenzo Villoresi sont à 8$ au lieu de 45$ et les bougies parfumées à la vanille de chez Claus Porto passent à 13$. N’oubliez pas non plus de passer par le rayon savons, on les trouve à seulement 3$ au lieu de 7$ habituellement. Tous les vendred de 10am à 6 pm. 161 6th Av, entre Spring St et Van Dam St.
Coté maison toujours, les magasins de déco ne sont pas en reste. Bo Concept baisse de moitié les prix de certains articles comme les canapés d’angle en cuir ou les lampes sur pied. Dans tous les magasins BoConcept de la ville, et jusqu’au 31 juillet. Chez Frette, vous pourrez bénéficier de 80% de réduction sur une sélection d’articles de linge de maison. 855 Grapevine Court, Central Valley.

Le guide du night-clubbing new-yorkais

0

D’abord, les adresses. Puis les bons plans pour rentrer
Les branchés de Chelsea District
MARQUEE


Ambiance des plus luxueuses au Marquee, un club réputé de Chelsea. On peut de temps en temps y apercevoir quelques stars du show-biz, comme Paris Hilton notamment. Une grande salle principale qui distille du son électro-house pointu. À l’étage, la salle hip-hop-RnB est parfaite pour commencer tranquillement la nuit. Plusieurs types de soirées sont organisées dans la semaine, sauf le lundi et le dimanche, jours de fermeture.
Marquee, 289, 10th Avenue (entre 26th Street et 27th Street). Ouvert du mardi au samedi. 10.00 PM – 4.00 AM.
M2 (ex-MANSION)


L’ancien célèbre Mansion, rebaptisé depuis M2, possède sans doute l’un des plus vastes dance-floor de Manhattan. Plafonds hauts, tonalités rouges des plus luxueuses, canapés en cuir, l’immense salle principale en impose. Avec son podium central, elle accueille ainsi régulièrement des shows de danseuses ou des groupes musicaux (Pussycats Dolls). Quelques grands DJ’s comme Bob Sinclar ou Ranger Sanchez s’y sont déjà produits.
M2, 530, West 28th Street (entre 10th et 11th Avenue). Ouvert du jeudi au samedi. 9.00 PM – 4.00 AM.
CAIN


Le Cain a changé récemment de décoration et il faut avouer que l’ensemble est plutôt réussi. Une fois à l’intérieur, vous aurez l’impression d’effectuer un véritable safari ! Bar zébré, piliers ornés de défense d’éléphants, perles sud-africaines et éclairage qui évoque un coucher de soleil dans la savane : les références africaines ne manquent pas. La musique distillée par le DJ reste commerciale et alterne hip-hop, RnB, house et électro pour finir. L’endroit reste plutôt étroit avec une seule piste de danse et un long podium central. Mais c’est ce qui crée l’atmosphère spéciale de ce lieu très côté à Manhattan. Arrivez tôt car le club se remplit assez vite.
Cain, 544, West 27th Street (entre 10th et 11th Avenue). Ouvert du mardi au dimanche. 10.00 PM – 4.00 AM (12.00 AM le dimanche).
PINK ELEPHANT


Établissement prestigieux qui mise tout sur son intérieur très luxueux, le Pink Elephant est très prisé de la jeunesse dorée new-yorkaise. Quelques célébrités américaines y sont aperçues de temps à autre, telles que Jessica Simpson ou Drew Barrymore. Le club est franchisé dans plusieurs autres villes du monde : Sao Paulo, Southampton, Saint Barth’s ou encore Park City. À noter que le sound system a été installé spécialement par un ingénieur de la NASA. La puissance sonore n’est pas la même selon l’endroit où l’on se trouve dans la boîte. Pratique pour ceux qui préfèrent discuter tranquillement autour d’un verre. Enfin, le Pink Elephant fait la part belle à des DJ’s résidents de talent pour enflammer le dancefloor sur un son à majorité house. Possibilité de manger sur place en début de soirée.
Pink Elephant, 527, West 27th Street (entre 10th et 11th Avenue). Ouvert du mercredi au samedi. 9.00 PM – 5.00 AM.
Les branchés de Meatpacking District
KISS AND FLY


Le Kiss and Fly est l’un des endroits tendance du moment à New York pour clubber. Avec un espace tout en circularité et une lumière tamisée bleue nuit, on a vraiment l’impression d’évoluer à ciel ouvert. Le décor demeure majestueux avec une représentation des peintures de la chapelle Sixtine sur une partie du plafond ! Avec notamment Stan Courtois comme DJ résident, la musique house est de qualité et la clientèle mélange habilement Européens et Américains. À découvrir pour son atmosphère envoûtante.
Kiss and Fly, 409, West 13th Street (entre Greenwich et Washington Street). Ouvert du mercredi au samedi. 11.00 PM – 4.00 AM.
CIELO


Le Cielo reste une institution à New York. Passage obligé dans le Meatpacking, il reste prisé des grands DJ’s internationaux comme David Guetta ou Ranger Sanchez qui s’y sont produits plusieurs fois. Pas immense, l’établissement mise, là encore, tout sur une déco qui en met plein la vue : néons flashy au plafond, velours marrons foncés aux murs, banquettes VIP… Le club affiche une liste de récompenses assez impressionnante, dont celle de meilleure boîte des Etats-Unis en 2008 pour le site Clubworld.com.
Cielo, 18, Little West 12th Street (entre Greenwich et Washington Street). Ouvert du lundi au dimanche. 10.00 PM – 4.00 AM (12.00 AM le dimanche).
L’historique: WEBSTER HALL
Construit en 1886, le Webster Hall a été le premier nightclub de tous les États-Unis. Autant dire qu’il reste une institution à New York. Sur trois niveaux, il héberge quatre salles différentes pour quatre ambiances : indie-pop-rock au Studio, hip-hop-RnB-mash-up dans la Marlin Room, Salsa au premier étage et électro-house dans la Grand Ballroom. Cette dernière salle accueille les vendredis quelques grands DJ’s, comme Joachim Garraud récemment, ou proposent même des concerts (Lady GaGa, Avril Lavigne, Linkin Park). Le club est aussi connu pour son impressionnant lâché de ballons gonflables lors de la soirée du nouvel an.


Vous n’aurez pas trop de difficultés à rentrer au Webster, le dress code restant très décontracté. Bon plan French Morning : vous pouvez imprimer des pass à un dollar sur le site officiel et bénéficier de boissons au même prix avant minuit.
Webster Hall, 125, East 11th Street (entre 4th et 3rd Avenue). Ouvert du jeudi au samedi. 10.00 PM – 4.00 AM.
L’incontournable: PACHA
On ne présente plus le Pacha, le club franchisé aux deux cerises présent dans plus de 25 villes dans le monde. Ouvert depuis quelques années à Hell’s Kitchen, il s’est imposé comme un haut lieu de la nuit new-yorkaise. Vastes dance-floors répartis sur plusieurs niveaux, différentes ambiances, boutique avec produits à l’effigie de la marque au sous-sol… : on en prend plein les yeux. Des grands noms du dee-jaying mondial s’y sont produits comme David Guetta et surtout Erick Morillo, le DJ house américain qui y mixe régulièrement. Allez visiter le site officiel qui proposent des pass et guestlists gratuits avec un calendrier tenu à jour toutes les semaines. Le vendredi, l’entrée est autorisée à partir de 19 ans.


Pacha, 618, West 46th Street (entre 11th et 12th Avenue). Ouvert du vendredi au dimanche. 10.00 PM – 6.00 AM.
Et aussi…
Ultra, 37, West 26th Street (entre Broadway et 6th Avenue). Ouvert vendredi et samedi. 10.00 PM – 4.00 AM.
Touch, 240, West 52nd Street (entre Broadway et 8th Avenue). Ouvert du jeudi au dimanche. 10.00 PM – 4.00 AM (12.00 AM le dimanche).
Greenhouse, 150, Varick Street (entre Hudson Street et 6th Avenue). Ouvert du lundi au dimanche. 10.00 PM – 4.00 AM (12.00 AM le dimanche).
Guesthouse, 542, West 27th Street (entre 10th et 11th Avenue). Ouvert du lundi au dimanche. 10.00 PM – 4.00 AM (12.00 AM le dimanche).
[#entrer<-]Comment y rentrer
1. La règle d’or : toujours posséder sa carte d’identité sur soi ou son passeport. Vous serez systématiquement contrôlé à l’entrée par les videurs. L’accès est bien sûr interdit aux moins de 21 ans.
2. Se présenter en parité homme-femme. Un groupe de plusieurs hommes se fera la plupart du temps refouler…
3. S’habiller! Pour les femmes robe de soirée et talons, pour les hommes chemise-pantalon-chaussures de ville. Attention, certains clubs exigent le port de la veste. À l’intérieur de la boîte, ne vous fiez pas à certaines personnes vêtues d’un simple polo ou d’un T-shirt, car c’est sûrement qu’ils connaissent les videurs ou les gérants ! Néanmoins, selon le jour de la semaine et le prestige de l’établissement, une tenue plus décontractée peut-être envisagée (tongs pour les filles, jeans pour les garçons par exemple).
4. Ne jamais perdre patience dans la file d’attente, qui peut parfois être impressionnante. De plus, ne soyez pas étonné que par moments, durant des périodes de dix-quinze minutes, personne ne rentre dans la boîte alors que la voie est libre. Cette stratégie permet d’attirer davantage de personnes en présentant une file d’attente quasi permanente devant, donc au noctambule d’imaginer un lieu incontournable, où il faut absolument se rendre.
Malgré tout, si vous suivez tous ces conseils à la lettre, vous aurez toutes les chances de rentrer, certes… mais en payant toujours le prix fort. Pour contourner, ce dernier petit inconvénient, il existe heureusement quelques bons plans :
> Venir avant minuit ! Voire même à 10.30, 11.00 PM. Plus vous arriverez en avance, plus vous aurez de chance de payer moins cher. Les clubs ouvrent tôt (10.00 PM) car ils ferment plus tôt qu’en France (4.00 AM). Les nightclubbers qui s’y prennent tôt sont donc parfois « récompensés » avec un prix spécial, voire la gratuité.
> Les inscriptions en guestlists. Il n’est pas rare de voir à l’entrée du club deux files d’attente. Une pour le « commun des mortels », et l’autre pour les guestlists et promoters (pour ces derniers, on y revient dans le paragraphe suivant). Pour être sur une guestlist, il faut se rendre au préalable sur les sites Internet des clubs qui proposent ce genre d’avantages. Exemple, le Pacha offre deux entrées gratuites pour toute personne qui s’inscrit à la newsletter de leur site. Le Webster Hall, lui, propose d’imprimer des pass sur son site à un dollar ! D’autres sites, comme www.inlist.com et surtout www.clubplanet.com et www.clubzone.com, qui regroupent plusieurs clubs à New York permettent de choisir n’importe quelle soirée dans leur calendrier mensuel et de faire figurer son nom sur la guestlist. Attention, la gratuité n’est pas toujours de mise. Mais vous aurez plutôt le droit à des réductions avantageuses (entrée à $15 au lieu de $30, consommation offerte…). De plus, on pourra vous demander de confirmer votre présence en envoyant un email ou en téléphonant à un numéro spécial.
> Les promoters. Ils travaillent pour un ou plusieurs clubs. Leur but est de « rabattre » le maximum de personnes pour une soirée, car ils sont payés en conséquence ensuite par l’établissement. Les promoters, américains ou européens, se constitue ainsi un réseau de clubbers parmi leurs connaissances pour commencer. Ensuite, le bouche-à-oreille fait le reste. En résumé, les promoters «  recrutent » une clientèle type (un promoter français va se créer un réseau exclusivement français) afin d’assurer une certaine mixité internationale à l’intérieur d’un établissement, brassage culturel que les patrons recherchent. Bien souvent, le promoter donne rendez-vous à une heure bien précise devant la boîte et fait rentrer son groupe en « VIP » : entrée gratuite, pas de queue, un ou deux verres offerts… Si le promoter n’est pas là le jour de l’événement, il suffit alors simplement de mentionner son nom à l’entrée. Véronique Perret, Française installée à New York depuis quelques années, s’est installée à son compte en tant que promoter. Elle propose plusieurs soirées par semaine dans différents clubs sur son site www.veroslist.com.

Sortie du French Culture Guide

0

Un nouveau guide, gratuit, sort à New York, consacré à la “culture française”. Plus annuaire et repertoire que guide, il est édité par Hot and Cool Guides, jusqu’à présent spécialisé dans l’édition de guides de quartiers de New York.
Bars et restaurants, vie quotidienne, organisations et ressources locales : vous saurez toutes les bonnes adresses françaises et francophones de la ville. Il inclue aussi des interviewes de Français devenus propriétaires ou créateurs d’entreprises. Ce guide s’adresse aussi bien aux expatriés hexagonaux, qu’aux Américains désireux de connaître de plus près notre culture, ainsi qu’aux touristes.
Le guide sortira deux fois par an, une édition Cold (hiver) et Hot (l’été).
A l’occasion de la naissance de ce French Culture Guide, une soirée de lancement se déroulera au Bubble Lounge le mercredi 29 juillet de 6.30 PM à 11.00 PM. Entrée gratuite ; RSVP souhaitée : [email protected].
Bubble Lounge, 228, West Broadway (Tribeca).

Une Coupe du Monde de football amateur

0

Seize pays, quatre poules de quatre équipes, quarts, demies, finale, trophée remis au vainqueur… : bienvenue dans la première Coupe du Monde de football organisée en partie par la ville de New York. A ce détail près que les joueurs n’évoluent pas au niveau professionnel, mais sont plutôt coiffeurs, agents immobiliers ou serveurs. A l’origine de cette Copa N.Y.C., on retrouve deux américains fans de foot, Chris Noble et Spencer Dormitzer. Leur but ? Développer la pratique du football à New York en créant une vraie compétition, tout en permettant aux différentes ethnies de la ville de se côtoyer le temps de deux weekends.
Angleterre, Corée du Sud, Ghana, Jamaïque, Colombie… Tous les continents sont représentés. Avec bien sûr une équipe de France, emmenée par Frederick Lesort, gérant du restaurant l’Opia sur Lexington. « Avec la grosse communauté francophone qui vit à New York, nous avons un vivier de joueurs conséquent. On a plus ou moins sélectionné les vingt meilleurs pour faire bonne figure… Les organisateurs autorisent quand même cinq étrangers par équipe. » Quel objectif pour les Bleus ? « Passer le premier tour ! Après on verra… En fait, c’est surtout de se retrouver entre passionnés de football et de passer un bon moment ensemble. »
Le premier weekend sera consacré à la phase de poule et aux quarts de finale pour des matchs de deux fois 30 minutes. Le weekend suivant, retour au format traditionnel de deux mi-temps de 45 minutes pour les demies et la finale. Ces derniers matchs seront même retransmis sur ESPN ! Il faut dire que Tommy Smith, commentateur pour la chaîne, évoluera avec l’équipe d’Irlande durant le tournoi. Il ne s’est donc pas privé pour annoncer l’événement à l’antenne… Même le New York Times y à consacré un long papier. Si le succès est au rendez-vous pour cette première édition, le tournoi sera reconduit l’année prochaine et devrait passer à 24 pays.
Copa N.Y.C. ; entrée gratuite.
@ Flushing Meadows Corona Park (Queens) > Préliminaires et quarts de finale ; samedi 25 à partir de 9.00 AM et dimanche 26 juillet à partir de 10.00 AM.
@ Met Oval Soccer Facility (Queens) > Demies et finale ; samedi 1er août à partir de 7.00 PM et dimanche 2 août à partir de 9.00 PM.

Un été en France ou aux Etats-Unis ?

0

Chère Viviane,
C’est fait, l’école est bien finie. Une année qui s’achève avec beaucoup de pluie et de dérapages. Pas toujours facile, mais du moins nous ne ferons plus partis des nouveaux à la rentrée. Question que je pose et dont je discute avec mon époux sérieusement : nous ne savons pas combien de temps nous allons demeurer en expatriation et du coup aurons-nous assez de temps pour explorer cet immense pays ? Devrions-nous carrément annoncer à nos parents que nous ne rentrons pas cet été comme prévu, ou bien pensez-vous qu’il est plus important de se retrouver en famille ?
Karine de New Brunswick.

Chère Karine,
Votre interrogation ne m’étonne guerre, car elle se pose chaque été pour ceux habitant loin de leurs racines avec peut-être des parents qui sollicitent d’avantage votre présence. Je crois que dans ce monde qui nous entoure, rien n’est prévisible de la même façon, l’inattendu faisant partie intégrante de nos projets et l’incompréhension nous rend sans doute plus craintif du spontané.
Alors du point de vue de votre lunette de votre famille en expatriation, que pouvons nous-dire ? Vous vivez dans un pays qui présente un infini de découvertes, de toiles de fond lumineuses et d’aventures inimaginables par les autres réunis de l’autre côté de l’océan ! Faut-il en profiter à fond, là tout de suite, consulter l’internet, trouver les points chauds du tourisme, pas trop touristiques ? Explorer ce pays d’un bout à l’autre prendrait bien plus d’une année sabbatique : d’un côté l’étendue du Far Ouest, les côtes où nagent librement les phoques Californiens ; de l’autre, les sommets des Téton regardant les parcs nationaux. Et pourquoi pas les pistes de ski d’été au Colorado ou encore les vagues magiques de Hawaï ?
C’est vrai, la liste est exhaustive de tentations inoubliables. Certes, ce ne sont pas les sept Merveilles du Monde, mais tout de même. Constatez plutôt : 50 Etats, 305 millions d’habitants, 41 villes de plus d’un million d’habitants, 2 000 groupes ethniques, quatre langues principales (inclus le français), 337 langues plus 176 langues indigènes. Une superficie de presque dix millions de km², 20 000 km de côtes avec des climats allant du tropicale humide, à la grande sécheresse chaude en passant par le froid glacial.
Cet éblouissement remplit de variété se manifeste aussi d’un aspect artistique, créatif, souvent indigène, dont la musique, le théâtre, le ballet, le cinéma et la mode font aussi partie des festivals d’été qui n’en finissent pas dans les mégapoles de la côte Est vers la côte Ouest. On peut suivre en traversant la Sun Belt floridienne, en passant par le Texas pour arriver en Californie par exemple. Tout ceci béni et protégé sous un même drapeau portant les couleurs bleu, blanc, rouge, couleurs qui nous tiennent aussi tant à cœur !
J’entends votre envie, votre désir de boulimie. Vite, vite, il faut que je découvre, que je partage, que je montre, que j’enseigne ! Je veux laisser des images, des empreintes dans les yeux et le cœur de nos enfants. Intéressant article l’autre jour dans le New York Times parlant des étudiants Américains visitant l’Europe et de l’espoir de leurs parents qu’ils rentreraient équipés d’une compréhension, d’un respect et d’une nouvelle ouverture d’esprit qui aillent au delà d’un clic d’appareil photo.
Je comprends bien cette frénésie, cette peur d’échouer en tant que « maître de conférence » de la vie de vos enfants. Cette inquiétude d’avoir gaspillé vos choix d’apprentissage en tant que parents, sachant que cela ne pourra sans doute plus jamais se représenter. Quel cadeau avorté, quel chance loupée, quel acte manqué ! Personnellement je pense que notre devoir en tant que parent est infini. Il s’étend bien au-delà de la géographie, du tout savoir, du savoir répondre à tout. Notre rôle évolue à travers chaque étape, chaque nouvelle fenêtre qui s’entrouvre et c’est souvent l’accompagnement qui compte le plus.
D’autres parents dans votre situation prennent conscience d’avoir vécu dans un cocon où il était possible de se sentir chez soi, tout en étant loin de soi. Ceux d’entre nous qui habitent en dehors d’une métropole ressentent moins le besoin de bouger, de partir, car la nature et ses recoins, la plage et ses parasols, les sentiers et ses « roller balades » sont tout autour, disponibles au bout du sentier. Souvent fatigués des retours obligatoires en Europe, vous voulez pouvoir profiter de votre maison, de votre jardin, de votre tranquillité. Le besoin de découverte s’estompe et on remarque à quel point il est bon d’être chez soi sans les horaires et conduites contraignantes, sans les activités réglementées. Apres tout, l’été est ici souvent ensoleillé, chaud, voire trop chaud. Mais là encore, en dehors de la ville, vous souffrez moins. La piscine du coin est publique et propre, le passe pour la plage pas cher et les journées sont assurées sans devoir être animées.
Cependant, ce sont souvent nos familles de là-bas qui tiennent les rennes. Les vacances sont organisées, télécommandées et prévues de la même façon tranquillisante chaque année. Ne pas venir, quelle trahison, quelle ingratitude, quel rejet ! Vous n’arrivez pas à trouver une excuse qui tienne la route. Exemples types : la maison restera vide et nous n’avons pas d’alarme ; il nous faudra mettre le chien au chenil ; nous avons prévu un voyage de rêve avec nos amis en RV de luxe…
Alors, quelle solution ? Pour une fois, j’avoue me sentir partagée. Peut-être est ce parce que je suis une vieille expatriée, que j’ai suivi plusieurs pistes américaines, que je deviens plus nostalgique… Mon cœur balance donc. Les attaches ataviques, les retours au terroir sont pour beaucoup d’entre nous indispensables, comme un souffle de vie, une rafale de vent qui permet de renouveler nos forces d’exilés. Pour certains, l’esprit d’aventure prend le dessus, et après une année difficile, permet de retrouver vigueur, équilibre et épanouissement. Pour d’autres, c’est plutôt une façon de commencer à couper le cordon ombilical délicatement, la distance permettant de se sentir plus fort et libéré.
Karine, vous serait-il envisageable de couper la poire en deux ? Vous savez, nos chapeaux éclectiques de parents sont les mêmes que ceux de vos parents qui se balançaient avant sur leurs propres têtes. Alors cela ne vaudrait-il pas la peine de tout simplement partager votre questionnement ? Non, vous ne cherchez pas à poser vos amarres ailleurs, bien entendu. Vous les aimez tout autant mais ne serait-ce pas à votre tour d’être guide et hôte pour votre propre famille ? Qui sait, vous aurez peut-être la bonne surprise de les entendre dire : « pas de problèmes, quelle bonne idée, on s’arrange pour les dates et on vient vous rejoindre. » Alors, passez de bonnes vacances, ici ou là, l’important est d’être entouré de personnes que l’on aime. C’est bien cela la vraie découverte de la vie.
Pour poser vos questions à Viviane : [email protected]

Carla Bruni au Radio City Hall

0

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=kFbJ57gIoxg&hl=en&fs=1&]

Sarkozy à New York, forcément ça se remarque…

0

Rien à avoir avec la férocité britannique (cf par exemple le Times de Londres qui qualifie la prestation de “terne et monotone”), la presse américaine est plus aimable (ou moins anti-française?) quand elle juge l’apparition sur scène de Carla Bruni, samedi soir, à l’occasion du concert donné pour le 91ème anniversaire de Nelson Mandela.
Le Hollywood Reporter évoque la “fine adaptation” des deux chansons chantées en duo par Carla Sarkozy et Dave Stewart, de Eurythmics. Le New York Times est plus sévère et remarque le filet de voix de la première dame pour interpréter la reprise de “Blowin’ in the wind” de Bob Dylan. Le Denver Post résume: “la première dame de France n’était pas à la hauteur de la dive Aretha Franklin et avait l’air réservé avec sa guitare accoustique et son tailleur pantalon”.
(Pour vous faire une idée, regardez la vidéo de French Morning)


Mais le week-end présidentiel à New York n’était pas seulement musical, il était aussi sportif. Le New York Daily News ne pouvait passer à côté: le désormais traditionnel jogging de Nicolas Sarkozy dans Central Park. Le Président français y est allé de son petit tour du Réservoir accompagné de ses gardes du corps. Son visage marqué par l’effort et son T-shirt ruisselant de sueur montrent bien que le chef d’État n’a pas fait semblant samedi dernier, alors que la chaleur était au rendez-vous.
Le soir-même, tranquillement assis dans un fauteuil du Radio City Music Hall, il écoutait chanter sa femme. La veille pourtant, on avait frôlé un petit incident diplomatique comme le relate le New York Post. A l’occasion d’un déjeuner avec le Secrétaire Général de l’ONU, Nicolas Sarkozy avait commandé de la viande… dans un restaurant qui ne sert que du poisson. Plus précisément au « Bernardin », la table prestigieuse du chef Eric Ripert. Le Post se gausse: demander de la viande à un bouddhiste (Ripert est converti), ça ne se fait pas. Au passage, le tabloïd se mélange les pinceaux en expliquant que ce déjeuner avait lieu entre Sarkozy et Miguel d’Escoto Brockmann, qui est le président en exercice de l’Assemblée générale des Nations Unies. Perdu, c’était le Secrétaire général de l’organisation, le corréen Ban Ki-Moon.
«La langue française offre un passeport pour le monde »: c’est Ginette Chenard qui l’assure, dans l’Atlanta Journal Constitution. Il faut dire que c’est son métier: Mme Chenard est déléguée du gouvernement québecois à Atlanta. Et elle entend réveiller les consciences des étudiants américains, souvent trop peu impliqués dans l’apprentissage d’une langue étrangère, notamment le français. Elle explique que parler notre langue reste un plus indéniable, ouvrant des portes vers de nouveaux jobs dans dans des pays mêlant culture française et américaine : Québec, Caraïbes, Haïti… « Finalement, le français est une langue officielle dans beaucoup d’institutions internationales, comme les Nations Unies par exemple. Il est largement utilisé dans le développement à l’échelle mondiale », constate-t-elle. On apprend aussi que rien qu’en Géorgie, il existe prêt de 240 filiales ayant un rapport avec la France, ce qui représente environ 11 300 emplois. Un chiffre conséquent pour le marché du travail. En temps de crise aux Etats-Unis, il reste finalement bon de savoir s’exprimer dans la langue de Molière.
Le Tour de France entre dans sa troisième et dernière semaine. À l’attaque des sommets alpins, Juliette Macur, l’envoyée spéciale du New York Times s’est penchée sur l’alimentation des cyclistes au quotidien. Sa petite investigation nous révèle quelques données surprenantes. Elle nous apprend par exemple que les coureurs consomment entre 5 000 et 8 000 calories par jour, soit trois fois plus qu’un Américain moyen ! C’est simple, comme l’explique la journaliste, « ils mangent au petit-déjeuner, juste avant l’étape, pendant, juste après avoir passé la ligne d’arrivée, une fois de retour à leur hôtel et avant d’aller se coucher… » Autant dire que le choix du cuisinier pour les trois semaines de course reste déterminant. Au sein de l’équipe Garmin-Slipstream, c’est le natif du Colorado Sean Fowler qui a été choisi. Une première pour un chef américain sur le Tour. Même sa sœur est venue spécialement pour lui prêter main forte. Pour Sean, le souci principal reste d’éviter la nourriture avariée, les complications gastriques et tout les problèmes qui pourraient ravager les performances de ses sportifs. Pointilleux, le cuisinier « s’assure qu’il va arriver suffisamment tôt dans chaque nouvel hôtel, afin d’inspecter la cuisine dans les moindres détails. » Le mot de la fin revient à Lim Allen, le nutritionniste de la formation : « Je pense qu’ils rêvent tous de boire une bonne bière bien fraîche après chaque étape… Mais ce ne sera pas avant le dernier jour de course ! »

Une colo pour parler français

0

Ambiance colonie de vacances. Après deux semaines passées ensemble, les enfants inscrits au programme du French Heritage Language Program débordent d’énergie. Le principe ? Deux semaines d’activités et de visites dans New York. Le projet a été lancé en 2005 sous l’impulsion du Ministère des Affaires Etrangères français. «En 2004, pour la première année, nous avions seulement 11 participants, uniquement des adolescents, explique David Lasserre, coordinateur du projet aux services culturels de l’Ambassade. Cette année, nous avons accueillis pour la première fois des tout petits et compté deux fois plus de participants que l’année dernière, soit 50 enfants en tout venant de 16 établissements différents». Outre New York, le programme avait aussi lieu cette année à Miami, en Floride. « La majorité des familles qui s’y inscrivent sont issues d’un milieu culturel francophone, venant en majorité de France, d’Haïti ou d’Afrique ».
Deux écoles ont accueilli les participants, l’International High School of Prospect Heights (Brooklyn) et la PS84 de Harlem. Au programme, visites de sites incontournables de New York comme le Museum d’Histoire Naturelle, le Zoo du Bronx ou le Musée de l’Immigration. Le reste du temps est consacré à des activités : peinture, danse, théâtre.
Public privilégié: les jeunes francophones dont les parents tiennent à maintenir le biliguisme. Sophie Queuniet, professeur de français à New York, a ainsi inscrit sa fille de 9 ans, Madeleine. Installée depuis 1991 aux Etats-Unis, elle tient à faire connaître les deux cultures à ses enfants. « Je lui parle en français à la maison mais avec moi elle ne fait pas beaucoup d’efforts. Ici, c’est le cadre idéal, comme une colonie de vacances, avec des activités différentes chaque jour. Mais il y a aussi un suivi un peu scolaire, avec des cours où ils écrivent un journal par exemple ».
Le programme de cet été s’est achevé le 17 juillet. Les volontaires doivent maintenant patienter jusqu’à l’été prochain.

Boutiques branchées et magasins français

0

Prêt-à-porter, sur mesure et chaussures ! Tim Hamilton prévoit des réductions de 30 à 60% sur une sélection d’articles de ses collections automne 2008 et printemps 2009. Du samedi 18 au lundi 20 juillet, de 11am à 6pm. 195 Chrystie St.
Chez Thistle & Clovers et jusqu’au 20 juillet, les soldes d’été offrent plus de 60% de réduction sur plusieurs marques telles que Tylho, Lorick ou Geren Ford. Du lundi au vendredi de midi à 8 pm, samedi et dimanche de 11 am à 7pm. 221 DeKalb Avenue (718 855 5577).
Pas de répis non plus chez Temperley London où les 60% et plus sont aussi de mise jusqu’au 20 juillet. Robes Aimee à 474$ et gilets Stud à 314$. Deux boutiques : la première à Soho, 453 Broome St (Mercer St), du lundi au samedi de 11am à 7pm et le dimanche de midi à 6pm ; la seconde dans les Hamptons, 53 the Circle, East Hampton, du lundi au samedi de 10am à 6pm et le dimanche de 11am à 5pm.
Mais pour faire des affaires encore meilleures, on vous conseille les soldes de l’entrepôt Elie Tahari. Les vêtements pour homme comme pour femme sont soldés de 60 à 80%, sur certaines sélections et les stocks. Jusqu’au dimanche 19 juillet. Ouvert de 10am à 7pm, 75 Ninth Avenue (15th St).
Petite touche française avec les soldes chez Comptoir des Cotonniers. Les petits hauts à manches courtes sont à moitié prix (65$) et les écharpes en coton imprimé également. Vous trouverez aussi des jupes droites à 60$. Du lundi au samedi de 11 am à 8 pm, le dimanche de midi à 6pm, jusqu’au 1er septembre. 155 Spring St (entre Broadway et Wooster St)
Direction Brooklyn et Dumbo pour l’originale Loppy Mango qui promet des soldes très intéressantes sur les collections de plusieurs designers, des meubles aux costumes vintages en passant par les scandales. Les petites robes mousseline de Haute Hippie sont à 300$ au lieu de 600 et les redingotes à paillettes de Gryphon New également. Du lundi au samedi de 10am à 8pm et le dimanche de 11 am à 7pm, jusqu’au 30 juillet. 117 Front St (entre Adams et Washington Sts).
Chez Camper, vous trouverez des chaussures soldées pour toute la famille, des chaussures compensées pour femme aux baskets pour homme (80$), sans oublier les ballerines colorées pour les plus jeunes, qui passent de 75 à 60$. Du lundi au samedi de 10am à 8pm, le dimanche de midi à 6 pm, jusqu’au 31 juillet. 635 Madison Avenue (59th St)

Santa Fe : l’Opéra en pleine nature

Somptueuse ! C’est vraiment le qualificatif qui convient à l’expérience d’une soirée à Santa Fé, pendant le Festival d’opéra qui s’y tient chaque année pendant tout l’été.
Imaginez une scène en plein air, doté de qualités acoustiques dignes d’une des meilleures salles, un environnement naturel presque exclusivement minéral, une atmosphère sèche qui rend la température d’été supportable et un programme musical de qualité, cette année, entre autres, la Traviata et Don Giovanni.

L'Opéra de Santa Fé
En fait, tout commence en fin d’après-midi. Il faut d’abord se rendre sur place, car l’Opéra est à sept miles de Santa Fé, en pleine nature. Dans un deuxième temps, on installe les tables à l’arrière des véhicules pour un pique-nique en habit toujours très convivial. Certains optent pour la formule buffet proposée par la cafétéria de l’Opéra. Tous profitent du même coucher de soleil. Enfin, c’est sous un ciel de rêve que commence le spectacle. Sachez que l’excellente réputation de la scène attire ici les plus grands artistes. Par exemple, cette année, Nathalie Dessay.
Mais Santa Fé, c’est aussi une ville sans gratte-ciel, avec des maisons construites en adobe, plusieurs fois centenaires, et transformées, pour bon nombre d’entre elles, en ateliers et galeries d’art. Quelque mille artistes ont choisi de s’installer ici, séduit par la lumière et l’atmosphère de la ville. Ils sont sculpteurs, peintres, photographes et ils vendent, parfois assez chers, leur abondante production, ce qui ferait de Santa Fé le deuxième marché de l’art aux Etats-Unis, après New York !

Mythique Rio Grande
Troisième raison qui pourrait vous faire choisir la capitale de l’état du Nouveau-Mexique comme destination, cet été : les activités à pratiquer dans les environs. La nature y est splendide et variée, des plaines désertiques aux montagnes en passant par les gorges du mythique Rio Grande.
Un week-end ? Mieux: prévoyez de passer quatre à cinq jours dans la région. Dépaysement garanti.
À voir absolument :
– L’Opéra, évidemment. Des back stages tours sont organisés le matin.
– Canyon road, pas moins d’une centaine de galeries d’art côte à côte.
– Saint Francis cathédral, ordonnée par un prêtre français en mission dans la région
– Le Palace of the Governors, l’un des plus vieux bâtiments du pays. Il abrite une collection historique intéressante.
À faire absolument :
– Pique nique et spectacle à l’Opéra
– Tour des galeries d’art
– Louer une moto ou une voiture afin d’explorer les environs
– Monter à la station de ski de Santa Fé pour obtenir un panorama splendide
– S’arrêter au 10 000 Wawes, un complexe de bains d’eau froide, de jacuzzi et de chutes d’eau organisé dans un jardin paysager japonais
– Emprunter la « high road » pour aller jusqu’à Taos, petite ville typique et pleine de charme
– Une descente du Rio Grande en rafting.
Comment y aller ?
Avion jusqu’à Albuquerque (à partir de $500 l’AR) puis navette ou location de voiture d’Albuquerque à Santa Fé.
Autre solution, beaucoup plus onéreuse : NY-Dallas suivi d’un vol American Eagle se posant directement sur le petit aéroport de Santa Fé.
Où dormir :
Nous avons séjourné à l’excellent Bishop’s Lodge, mais le Inn and Spa Loretto peut également être recommandé.
Les bonnes tables : le Coyote Café du chef Mark Miller et le Geronimo
Un dernier conseil :
Faites-vous indiquer une soirée typique de l’Ouest, avec orchestre, danses et figures locales totalement improbables. Excellent souvenir assuré.
Informations générales : www.santafe.org

Passer ses vacances aux Etats-Unis

0

Je souhaite me rendre à New York au mois d’août pour quinze jours afin de visiter cette ville qui m’attire depuis toujours. J’ai commencé à regarder les démarches à effectuer et tout cela est un peu confus. J’aimerais aussi beaucoup pouvoir y travailler, ne serait-ce que quelques heures, afin de me faire un peu d’argent sur place. Plusieurs personnes sur des forums m’ont dit qu’il n’y avait pas de problème mais d’autres me disent le contraire.
Marie de Lyon.

Les Etats-Unis sont un pays accueillant pour les touristes étrangers. Il est toutefois bien évident que les autorités américaines souhaitent faire respecter leur politique d’immigration. En conséquence les touristes sont soumis au respect d’un minimum de règles à suivre afin de pouvoir entrer sur le territoire et de pouvoir y rester légalement.
Les ressortissants de nombreux pays sont dispensés de l’obligation d’avoir à obtenir un visa afin de se rendre aux Etats-Unis. C’est ce que l’on appelle le « visa waiver program » (VWP), ou «programme d’exemption de visa» en Français. Les ressortissants de Belgique, France, Luxembourg, Monaco et Suisse sont ainsi dispensés de demande de visa et des fastidieux entretiens au consulat.
Il y a cependant des exceptions: les personnes qui ont notamment fait l’objet d’une condamnation pour une infraction sérieuse, les personnes affectées par une maladie contagieuse grave, celles qui sont entrées illégalement aux Etats-Unis par le passé ou bien encore celles qui y sont restées plus longtemps que cela ne leur était permis… Dans de tels cas, il faudra alors effectuer une demande de visa pour touriste. Il est toujours préférable de vous rendre sur le site internet de l’ambassade américaine la plus proche de chez vous afin de vérifier que vous ne rentrez pas dans l’une ou l’autre de ces catégories car votre entrée aux Etats-Unis pourraient s’en trouver compromise et vous pourriez alors faire l’objet d’une procédure de refoulement.
Pour bénéficier de l’exemption de visa, il faut posséder un passeport électronique valable pour une durée d’au moins six mois au-delà de la date de retour prévue. S’agissant des pays mentionnés précédemment les autorités américaines peuvent toutefois déroger à cette règle des six mois et autoriser des séjours dont la date de retour est postérieure à la date de validité du passeport. Pour les Français qui ne disposent pas d’un passeport biométrique il sera nécessaire d’obtenir un visa.
Le séjour doit être d’une durée de 90 jours au plus et il vous sera demandé de justifier d’un billet d’avion aller-retour. Conservez également avec vous tous vos justificatifs, en particulier ceux qui permettent de démontrer vos ressources lors de votre voyage.
Depuis le début de l’année, il est devenu obligatoire d’obtenir une autorisation ESTA avant le départ. Les demandes sont formulées par internet sur le site officiel ESTA. Celui-ci est accessible en Francais. Il faut environ cinq minutes pour compléter le formulaire, pas plus, mais il est recommandé de vous y prendre suffisamment à l’avance, au moins 72 heures à l’avance (c’est le délai nécessaire si une réponse ne peut être fournie immédiatement).
Si vous recevez l’autorisation, vous pourrez voyager dans le cadre du VWP. En revanche, si elle vous est refusée, il vous faudra déposer une demande de visa. Lorsque vous recevrez l’autorisation ESTA, imprimez la et conservez la avec vous lors de votre voyage. L’autorisation est valable pour deux ans (ce qui ne veut pas dire que vous recevez une autorisation de rester aux Etats-Unis pendant deux ans !). Le dépôt d’une demande d’autorisation ESTA est gratuit. Vous ne devez donc pas verser d’argent que ce soit pour déposer votre demande ou pour recevoir une réponse. Ceci est une formalité préliminaire qui ne vous assure pour autant pas l’accès au territoire à votre arrivée.
La décision finale appartiendra au CBP Officer à votre descente de l’avion
Pendant le voyage, le personnel de vol de votre compagnie aérienne passera dans les rangs vous distribuer des documents. Il en existe trois : un blanc, un vert et un bleu. Le blanc et le vert remplissent la même fonction (ce sont des documents destinés aux services d’immigration) mais ils ne s’adressent pas aux mêmes personnes. Les touristes doivent remplir le vert, ce que l’on appelle un formulaire I-94W. Le formulaire bleu, également à remplir, est le document pour le service des douanes.
Si vous ne remplissez pas les conditions du visa waiver program et que vous deviez demander un visa pour touriste afin de vous rendre aux Etats-Unis, il vous faudra prendre les devants car la procédure nécessite un peu plus de temps. En cas de délivrance du visa et d’autorisation d’accès au territoire vous pourrez être autorisé à rester pour une période pouvant aller au-delà de 90 jours, eventuellement renouvelable.
En toute hypothèse, visa waiver program ou visa pour touriste, une fois sur le territoire américain vous ne pourrez pas travailler. Si le CBP Officer avait d’ailleurs des doutes sur la véritable nature de votre voyage, celui-ci pourrait tout simplement vous refuser l’entrée aux Etats-Unis.
Si vous souhaitez en apprendre d’avantage sur toutes ces questions, vous pourrez vous reporter aux sites suivants:
-Pour la Belgique : Le site de l’ambassade des Etats-Unis à Bruxelles.
-Pour la France et Monaco : Le site de l’ambassade des Etats-Unis à Paris
-Pour le Luxembourg : Le site de l’ambassade des Etats-Unis au Luxembourg
-Pour la Suisse : Le site de l’ambassade des Etats-Unis à Berne
Nicolas Puygrenier est avocat auprès du barreau de New York. Il est membre du cabinet Puygrenier & Law LLP.
Disclaimer: Les informations contenues dans cet article sont présentées à des fins éducatives et d’information générale du public afin de l’aider à reconnaître ses besoins en matière juridique. Celles-ci ne sauraient être interprétées comme fournissant une solution générale applicable à toutes situations individuelles proches ou similaires. Ainsi, un changement même mineur des faits peut se traduire par un changement matériel de la solution apportée. Il est également déconseillé de chercher à résoudre des problèmes individuels sur la base des informations qui y sont contenues. Cet article ne saurait être considéré comme une prestation de service de nature juridique et il ne saurait se substituer à une consultation juridique avec un avocat. Sa publication et communication ne saurait en outre faire naître de relation avocat-client.
© copyright 2009 Nicolas PUYGRENIER – Tous droits réservés.

Ningez-vous?

Ning? Kézako? Ning, est une plateforme de réseaux en ligne. Une sorte de Facebook, donc, ou plutôt un outil qui permet de se créer sont mini Facebook à soi, pour échanger autour d’un centre d’intérêt particulier, en choisissant son propre design, ses propres fonctionnalités.
Lancé par Marc Andreesen (le fondateur de Netscape) en 2005, Ning est devenu un outil de choix dans les universités américaines. C’est là que Fabrice Jaumont l’a découvert. Attaché d’éducation à l’Ambassade de France, basé à New York, il a notamment la charge de promouvoir l’enseignement du français aux Etats-Unis. “Je me suis dit que le meilleur moyen de faire ça est de montrer qu’il y a une communauté francophone bien vivante à New York”. Un week-end de mai, ce grand réfractaire à Facebook (“je déteste”), a donc créé “New York in French”, un “Ning” que tous les francophones de New York et de la région peuvent joindre gratuitement pour échanger sur leurs sujets de prédilections.
Un mois après le lancement, New York in French compte 1500 membres et plusieurs dizaines de groupes, qui vont des passions régionales (Provence, je t’aime ou BZH New York) à l’activisme pour les écoles publiques bilingues en passant par Art in French ou Cinema in French.
L’objectif est donc que les Francophones de New York s’approprient ce “ning”. “C’est déjà le cas, raconte Fabrice Jaumont, on me propose de nouveaux groupes, des blogs, on post des vidéos, des photos…” Et l’initiative fait des émules: les Français de Chicago ont le leur et l’Ambassade des Etats-Unis à Paris a contacté Fabrice Jaumont pour apprendre à créer un Ning, destiné à promouvoir les échanges scolaires.
New York in French