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Votre guide shopping de la semaine

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Craquez pour les petits tops de chez Nanette Lepore, pour seulement 95$ (prix de départ 280$). Les mini jupes sont à plus de 70% de réduction, et les robes imprimées passent de 465 à 150$. 225W 35th St, entre 7th et 8th Ave. Du mardi au jeudi de 9am à 7pm.
Grandes soldes d’été pour Built by Wendy, jusqu’au 31 août. Les petites robes d’été passent de 200 à 80$ et il y a des petits prix sur les vestes en jean et les pantalons. 7 centre Market Place, Broome St, ou 46N 6th St, Wythe St, Brooklyn. Du lundi au samedi de midi à 7pm, dimanche de midi à 6pm.
Jusqu’au 11 juillet, Rachel Comey solde une bonne partie de son magasin à partir de 60%. Les prix commencent à 60$ et vous pourrez vous trouver des scandales originales à 150$ (au lieu de 345$) ou des robes en soie à 165$, soit plus de 50% de réduction. Le magasin fait aussi des articles pour hommes, notamment des chaussures soldées qui seront toutes à 150$. 335W 35th St (entre 7th et 8th Ave). Mercredi et jeudi de 5pm à 9pm, vendredi de 11am à 7pm, samedi de midi à 5pm.
La créatrice Anya Hindmarch offre jusqu’à 50% de réduction sur la fin de sa collection, notamment les grands sacs, qui sont à 323$, ou encore les escarpins à 280$. 29E 60th St, Madison Ave. Jusqu’au mercredi 15 juillet, de 11am à 6pm.
Si vous préférez flâner du coté de Brooklyn, Jumelle baisse ses prix printemps/été de 50 à plus de 70% sur la fin de sa collection. Vous y trouverez des spartiate à 155$ au lieu de 170$ ou des pulls à moitié prix. 148 Bedford Ave, Bk. Lundi de 1pm à 8pm, du mardi au samedi de midi à 8pm, dimanche de midi à 7pm. Jusqu’au 16 août.
Côté lingerie, l’incontournable Agent Provocateur propose des prix réduits sur certains ensembles. Les bodys passent de 290 à 150$ et les bustiers sont à 130$ au lieu de 250$. 133 Mercer St, entre Prince et Spring Sts, Soho. Du lundi au samedi de 11am à 7 pm, dimanche de midi à 6 pm. Jusqu’au 2 août.

Restaurant week, restau pas cher

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La traditionnelle Restaurant Week arrive pour son édition estivale. L’occasion de s’asseoir aux meilleures tables new-yorkaises pour y manger à prix réduit… Du 12 au 31 juillet, ce sont plus de 250 établissements qui proposent ainsi des repas à prix fixe : 25 $ le déjeuner et 34 $ le diner. Les menus incluent la formule entrée-plat-dessert, sans compter toute fois les boissons, le service et les taxes. Crée en 1992, cet événement culinaire est devenu rapidement très populaire à New York. Réservations plus que conseillées !
La liste de tous les restaurants participant se trouve sur le site officiel.
Restaurant Week, du 12 au 31 juillet, dans plus de 250 restaurants à New York.

Paris-New York en A380 : c'est pour bientôt

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A partir de novembre 2009, le premier A380 d’Air France va rallier Paris à New York. Le plus gros avion de ligne au monde assurera un vol commercial quotidien entre Roissy-Charles de Gaulle et JFK. Alors qu’elle l’exploite l’A380 depuis début juin en provenance et à destination de Singapour, Air France précise qu’elle sera la première compagnie à proposer des voyages entre l’Europe et l’Amérique sur ce gros porteur. Il pourra accueillir 538 passagers, dont 9 en première classe, 80 en classe affaires et 449 en classe économique. Par ailleurs, Air France a commandé 12 appareils dont les quatre premiers circuleront au cours de l’hiver 2009 et du printemps 2010.

Tic Tac… Clic clac !

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A 6000 kilomètres de distance, à l’heure « H », et en quasi-simultané. Voilà l’idée maîtresse – et la contrainte ! – de l’expérience menée par Marilia Destot et Angelle, deux jeunes photographes françaises. La première est basée à New York, la seconde à Paris. Entre elles, depuis le 1er juillet, une correspondance photographique publiée en temps réel sur Internet, intitulée « La même heure, quelque part ailleurs ».
Chaque jour, pendant 24 jours, les deux artistes décalent d’une heure l’instant fatidique de leur prise de vue. « Même si je réfléchis à la photo que j’ai envie de prendre, tout peut basculer au moment imposé, ou dans les minutes précédentes ou suivantes », explique Marilia Destot, qui a initié le projet. « La simultanéité oblige à l’improvisation, ce qui produit une émulation créative – mais sans compétition – entre Angelle et moi », poursuit la jeune femme, plongée dans cette « expérience » personnelle qu’elle voit comme un défi.
Sans légende, c’est au visiteur du blog d’imaginer le lien qu’il peut exister entre la photo du jour de l’une, et celle de la veille de l’autre. « Parfois, il n’y a aucun lien réfléchi, mais nous tentons le plus possible de nous ‘répondre’. Je m’impose aussi d’être cohérente dans ma série d’images », poursuit Marilia Destot. Car malgré tout, et heureusement, le hasard vient pimenter cet exercice de style. Comme ce 8 juillet vers 13h (le fameux moment) où, surprise par un orage, Angelle a trouvé l’inspiration bloquée dans son abri de fortune au cœur de la campagne Bourguignonne. De ce côté de l’Atlantique, six fuseaux horaires à l’est, elle décrit l’expérience comme un « plaisir épuisant », et évoque l’omniprésence de la correspondance au long de ses journées. Tout s’arrête le 24 juillet, lorsqu’elles auront fait le tour du cadran.
« La même heure, quelque part ailleurs

Les Goélettes et Lady Liberty

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Reportage: Thomas Viguier.
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=4krvMTn8gpE&hl=en&fs=1&]

Jeune entrepreneur ne connaît pas la crise

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Pour la seconde année consécutive, le Club 600 entreprend d’aider et de récompenser la démarche d’un entrepreneur jeune et innovant. Le but : aider un entrepreneur français ou américain à lancer son projet aux Etats-Unis. Il doit s’agir d’un projet lancé sur le marché américain il y a moins de trois ans et que le(s) entrepreneur(s) à la base du projet soi(en)t âgé(s) de moins de 35 ans.
Au final le projet est examiné par des experts membres du Club 600, qui regroupe des entrepreneurs français des Etats-Unis. Avec à la clé, un package d’une valeur de 100 000$ comprenant des services de coaching et de conseil pour un an. Un moyen de mener à bien son entreprise grâce à l’appui du Club 600, de ses experts et de ses contacts. Mais le gagnant reçoit également la somme de 10 000$ pour continuer à développer son projet et s’installer à New York. Un coup de pouce non négligeable pour une jeune entreprise.
L’an dernier, la première édition du concours avait récompensé Sébastien Payen et Thibaut Scholasch, concepteurs d’un système permettant aux viticulteurs d’améliorer leur rendement et la qualité d’un vignoble. Le plus important pour les deux gagnants, outre la partie d’autofinancement qu’un tel prix peut apporter, c’est “le rôle de guide des membres du Club. Notre projet est suivi par une équipe qui a beaucoup d’expérience dans le business. Au cours de nos discussions avec l’équipe, on peut vraiment avancer plus rapidement et éviter certains écueils“, explique Sebastien Payen.
Le Club 600 existe depuis 1985. Il a été créé dans le but d’échanger des idées de projet et de faciliter les échanges franco-américains dans les domaines du commerce, de l’industrie ou de la finance. La plupart des membres du club font partie ou dirigent de grandes entreprises américaines. Les concurrents ont jusqu’au 30 septembre pour présenter leur business plans au jury. Les trois finalistes seront annoncés le 31 octobre et le prix remis le 16 novembre.

Au secours ! Mes parents arrivent à New York.

« Bon, récapitulons : Nous arrivons le week-end du 15 août pour rester 10 jours chez toi. Tu es bien sure que l’on ne va pas te déranger ? ça nous fait tellement plaisir de voir où tu vis, de rencontrer tes amis et ton petit chéri. Ton père veut aussi te parler de ton nouveau job, il a quelques idées plutôt intéressantes à ce sujet. N’oublie pas de venir nous chercher à l’aéroport, sans toi on n’arrivera pas à se débrouiller pour trouver un taxi et aller chez toi ». Christine reste sans voix ce qui, dans l’esprit de ses parents, équivaut à un oui franc et massif. Pourtant, tout en elle veut dire non. « Bien sûr Maman, tu peux compter sur moi, je serai à l’aéroport pile à l’heure ».
Elle les aime, ils lui ont manqué, mais elle ne veut pas se sentir envahie ou jugée, et encore moins devoir se justifier sur le mode de vie qu’elle a choisi. Au secours ! Ses parents arrivent à New York dans plus d’un mois et Christine est déjà en train de préparer leur départ.
C’est chez elle que nous nous rencontrons cette fois ci. Nous nous connaissons déjà depuis un moment puisque nous avons travaillé ensemble il y a deux ans alors qu’elle était en pleine recherche de sa vocation. Depuis qu’elle a créé sa propre agence de mannequins et qu’elle a rencontré Tony, sa vie est devenue harmonieuse. « J’ai tendance à le croire Nicolas, mais je sais aussi que c’est encore un équilibre très fragile. Je reste en complète construction ». Qu’est ce qui vous arrive pour douter de la sorte ? « Comme chaque été, mes parents viennent me voir à New York et, comme à chaque fois, cela me met dans des états impossibles. Mais cette fois ci, j’ai envie de mettre à profit tout ce que j’ai appris sur moi depuis deux années et régler une bonne fois pour toute ce terrible dilemme qui me fait tant souffrir. Comment puis-je me considérer comme quelqu’un de bien et en harmonie avec moi-même alors que je me comporte avec mes parents comme une fille ingrate et hautaine ? ».
Un coach est quelqu’un de curieux. J’écoute attentivement et challenge mon interlocuteur en posant des questions qui ne font pas toujours plaisir mais qui font souvent réfléchir. Je veux comprendre pour vous aider à apprendre au lieu d’essayer de vous enseigner. « Quand je suis avec eux, je redeviens immédiatement la petite fille triste, seule et moche de la banlieue sud de Paris. Je n’ai que de très mauvais souvenirs de mon enfance, mes parents se disputaient souvent, je n’avais pas d’amis alors je me réfugiais dans mon univers et laissait le temps filer ». N’y a-t-il pas autre chose qui vous perturbe, sans avoir à revenir aussi loin dans le passé ? « Mes parents symbolisent tout ce que j’ai toujours voulu quitter, l’étroitesse d’esprit à la Française, la suspicion continuelle, les commérages de quartiers. Je me sens coupable de penser cela d’eux, ce sont des gens bien tout de même, et je ne peux pas continuer à les porter responsables de toutes mes peurs et de toutes mes craintes. Il y a prescription, c’était il y a 25 ans ! ».
Au-delà de sa culpabilité, qu’est ce qui peut bien mettre Christine dans des états pareils, qu’est ce qui la fait tant douter malgré ce qu’elle a réussi à accomplir ces six dernières années ? « Aux yeux de tous mes amis, mon histoire New Yorkaise est totalement glamour et représente la parfaite success story. J’ai joué le jeu alors qu’en réalité, mon départ aux États-Unis est aussi la fuite d’une jeune femme blessée et en colère contre le monde entier. Revoir mes parents fait ressortir le côté beaucoup moins romantique de mon aventure, et je leur en veux pour cela ! ». Christine semble soulagée. Fini de se cacher derrière de fausses excuses, même si celles-ci sont douloureuses. Elle vient de découvrir que son dilemme est avant tout entre elle et elle, et c’est là que la solution qu’elle recherche depuis longtemps s’y trouve. Ses parents ne sont que l’accessoire du drame, l’arme du crime en quelque sorte.
« Je ne veux plus me tourmenter l’esprit quand je vois mes parents, je veux me débarrasser de cette colère injustifiée envers eux ». Est-elle vraiment injustifiée ? Avoir la solution en vous ne veut pas dire nécessairement avoir la totale responsabilité du problème. « Cela fait du bien d’entendre que ma colère peut s’avérer être justifiée. Je me sens tout d’un coup plus légère et j’ai l’impression d’y voir enfin plus clair». Quelle est la prochaine étape qui vous rapprochera de votre objectif ? « Ne plus me mentir et m’accepter comme je suis. Plus je me rapproche de moi, plus je me rapproche de mon but. Jouer la victime écroulée sous le poids de la culpabilité ne me ressemble pas. Je vais leur téléphoner ce week-end, leur dire que je les aime et leur faire part de ce que je viens de vivre avec vous, de ce que j’ai découvert sur moi, sur eux, sur nous. Cela ne peut que nous rapprocher encore un peu plus ».
Être le plus près de soi, ne plus se chercher d’excuses enfouies dans le passé et décider de faire face à la réalité d’aujourd’hui, voilà quelques outils essentiels qui peuvent nous permettre de passer des obstacles qui, il y a peu, nous paraissaient insurmontables. Fin août, je reçus une carte postale de l’Empire State Building avec au verso, un grand sourire dessiné a l‘encre rouge en guise de signature. L’été a du bon, meme pour Christine.
Posez- moi vos questions sur www.monlifecoach.com, j’y répondrais dans cette rubrique

Quand Lance Armstrong joue au modeste…

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A la question – Lance Armstrong a-t-il une chance de gagner le Tour de France ? -, Juliette Macur répond un oui, mais…. L’envoyée spéciale du New York Times sur les routes françaises confie que beaucoup de coureurs voient Lance en jaune à l’arrivée. Mais elle préfère attendre quelques étapes avant d’émettre un avis complétement favorable quant aux capacités de l’Américain. « Je pense qu’il se montre plus modeste cette année. La preuve, à la présentation officielle des équipes, il a avoué vouloir aider en priorité Astana son équipe, et non défendre ses intérêts personnels. » Mais connaissant le mental du champion, gageons que son objectif restera, même s’il ne l’avoue pas, de figurer devant son grand rival Alberto Contador. C’est-à-dire non loin de la première marche du podium. En attendant, la journaliste américaine du Times, Euro fort et départ en principauté de Monaco oblige, s’est émue du prix d’un Coca local : 7 $ ; et de celui d’un sandwich : 17 $…
L’annonce faite par Nicolas Sarkozy sur le port de la Burqa jugé indésirable en France a fait l’effet d’une petite bombe. Les éditorialistes des grands quotidiens américains ne s’y sont pas trompés en commentant avec ferveur les déclarations du président français. Le polémiste et athéiste convaincu Christopher Hitchens s’interroge dans le Daily News: « Ce laïcisme français forcé doit-il être considéré comme un accès de folie furieuse de la part de son Président ? » Il revient sur les premières mesures prises par le gouvernement français contre le port du voile dans les écoles, arguant que cela enlevait à l’époque une certaine pression aux jeunes filles musulmanes. Mais il établit surtout la comparaison avec les Etats-Unis, qui selon lui, ont réussi à mieux gérer leur séparation de l’Eglise et de l’Etat dans le passé.
De son côté, Mona Eltahawy dans le New York Times bannit fermement le port de la burqa et approuve les propos de Nicolas Sarkozy. « Autant je le trouve souvent désagréable, autant je le rejoins complétement quand il affirme que la burqa n’est pas un signe religieux mais bien un signe de soumission pour la femme. » Dans son développement, la chroniqueuse explique que tout grand chef politique qui a osé se prononcer contre le port de ce couvre-chef s’est toujours fait vilipender sur la place publique. Pour elle, Sarkozy fait donc parti des courageux qui n’ont pas peur de faire évoluer les mentalités.
La cinéaste Agnès Varda était de passage à Los Angeles cette semaine pour présenter son dernier film : « Les plages d’Agnès ». L’occasion pour la directrice de la Nouvelle Vague française de se confier sans retenue dans les colonnes du LA Times. Il faut dire qu’à 81 ans, elle n’a plus la langue dans sa poche. Elle évoque ainsi son dernier long-métrage comme « un objet filmique non identifié ». Sorti il y a quelques temps en France, le public américain va découvrir une œuvre à la frontière entre documentaire et fiction. Agnès Varda démontre encore une envie intacte malgré son âge. Elle apparaît une nouvelle fois devant et derrière la caméra, et livre cette confession surprenante : « Jeune, j’étais très timide. Mais j’ai arrêté de l’être le jour ou je suis devenue cinéaste. Aujourd’hui, je parle à la caméra comme je vous parle en ce moment. » Et la vielle dame de charmer en quelques secondes son interlocutrice d’un jour. Elle termine sur cette belle déclaration d’amour à Hollywood : « Je suis devenue heureuse à la première minute passée ici. J’aime cet endroit, j’y viens souvent. C’est une ville très inspirante pour faire du cinéma ».

Direction le sable fin

Evasion
Sandy Hook, le bout du monde au bout du Ferry. Sept miles de plages où vous pourrez surfer, nager et vous reposer sur le sable. Pas de grande ville ni d’énorme centre commercial, mais quelques restaurants et boutiques, et un parc national. 40 petites minutes de traversée en ferry depuis Wall Street ou la 34ème rue et vous êtes dans cette presqu’île du New Jersey.
Fire Island est un bon moyen de contenter tout le monde, même s’il faudra être un peu plus motivé (compter deux heures). De nombreuses communautés de vacances y sont installées. Celle de Fair Harbor est plutôt bobo, alors que celle de Pines est ouvertement gay. L’endroit idéal si vous aimez faire la fête. Mais beaucoup de familles viennent également passer la journée à Dunewood. Des pêcheurs y habitaient avant et de nombreuses maisons sont construites sur pilotis, ce qui donne une ensemble très joli.
Vous y arrivez grace à la ligne Long Island partant de Penn Station ou en voiture. Une fois à Bayshore, prenez le ferry jusqu’à Fire Island, les voitures y sont interdites.
-Moins loin, mais accessibles seulement en voiture et beaucoup plus fréquentées:
Robert Moses Beach, la pointe la plus occidentale de Fire Island, est la seule accessible aux voitures. Pour ceux qui aiment les grandes et belles plages de sable fin, même si elles sont très fréquentées en été. N’oubliez pas d’admirer le phare.
Long Beach, une des plages les plus accessibles depuis Manhattan. Elle peut donc être assez fréquentée, avec une ambiance plutôt familiale, mais en semaine vous y êtes plutôt tranquilles.
Plages urbaines
Pour les sportifs, Far Rockaway fait les beaux jours des surfeurs, amateurs de belles et grandes vagues. Il n’est cependant pas recommandé de s’y baigner. Mais du côté de Rockaway Park, la presque île est si fine qu’en arrivant vous pourrez voir des étendues d’eau de chaque côté du train. Un bon point : ce ne sont pas les plages les plus fréquentées par les New-yorkais… Un peu de patience tout de même, puisqu’il faut environ une heure et demie pour y aller, mais toujours en métro (fin de la ligne A). Une petite récompense pour votre patience ? Un excellent glacier italien à Rockaway Park.
Jones Beach, pour les cyclistes
Au sud de Long Island, cette étendue de sable de 5 miles accueille de nombreux cyclistes et adeptes du roller. Vous y trouverez aussi une multitude d’activités: piscines, golf, tennis, aires de pique-nique, softball. Il y a mêmes des concerts organisés sur une scène estivale. Parfait si vous aimez voir du monde. Package pour transport en bus et entrée de la plage, 16.50$ depuis Manhattan ou Brooklyn, 13.50$ depuis Jamaiqua.
Hot Dogs à Coney Island. Restaurant, cirque, manèges et le fameux concours du mangeur de hot dogs, il y en a pour tous les goûts, à condition d’aimer la surpopulation, le bruit et les papiers gras… A voir néanmoins pour capturer l’esprit de Brooklyn.
A côté, Brighton Beach, colonie russe, (dite Little Odessa), est plus tranquille et vaut surtout pour les exotiques restaurants russes en tout genre. Accessible par les lignes B et Q, et l’accès aux plages est gratuit.
Manhattan Beach n’est peut-être pas aussi impressionnante que Brighton Beach ou Coney Island, mais elle est accessible par le métro (descendez à Sheepshead Bay sur la ligne Q). Elle est gratuite elle aussi, mais ce sont surtout les habitants du coin qui viennent en profiter.
Jacob Riis Park
Elle fait partie du Gateway National Recreation Area. Robert Moses, également créateur de Jones Beach, l’avait initialement imaginée comme son équivalent pour les new-yorkais moins fortunés. Elle est en effet plus proche de la ville, donc assez fréquentée, mais facilement accessible en transports (fin des lignes 2 ou 5 dans Brooklyn et le Queens)
Dans le Bronx, la seule plage publique de la baie de Pelham est celle d’Orchard Beach. Impossible de s’y ennuyer ou de ne pas y trouver une activité. Promenade, concerts, courts de tennis, terrains de basket, sans compter qu’en vous éloignant un peu du bord de l’eau vous pourrez profiter de la verdure de Pelham Bay, estimée à environ trois fois la taille de Central Park. Alors bien sûr, ça n’est pas l’idéal pour trouver calme et tranquillité. Pour s’y rendre, allez jusqu’à Pelham Bay Park, le terminus de la ligne 6. Vous pourrez ensuite rejoindre le bord de mer en bus (B5 ou B12).
Pour les fêtards
Pas besoin d’aller à l’autre bout de l’Etat pour avoir les pieds dans le sable. Prenez un water taxi à hauteur de la 35ème et en cinq minutes de traversée sur l’East River, vous êtes dans le Queens, au Harry’s Bar, avec une vue imprenable sur la skyline de Manhattan. Quelques tables de pique-nique pour s’installer et discuter, ou une grande tente sous laquelle vous pourrez mettre le feu au dance floor. 10$ l’entrée, et presque autant pour toutes les consommations. Le water taxi, lui, est gratuit, et fonctionne jusqu’à 1am. Vous pouvez aussi y accéder par métro, avec la ligne 7 (Vernon Blvd/Jackson Avenue) ou E/F (23rd Street/Ely Avenue). Plusieurs atres plages existent, dont une juste à côté du pont de Brooklyn, avec une vue magnifique sur l’East River, et une autre sur Governor’s Island à partir du 11 juillet. Retrouvez toutes les informations sur le site de Water Taxi Beach.

Le changement, jusque dans les assiettes

Le Washington Post, qui s’appuie sur les chiffres de la consommation de sandwichs par les Français. Bien loin de dénigrer le casse-croute français, le journal américain préfère mettre à mal les idées reçues de nombreux américains, qui pensent que tous les Français s’offrent entrée, plat, fromage, dessert, café et digestif tous les midis. «Le changement s’opère au détriment des cafés, où le repas de midi reste encore un plat chaud façon « recette de ma grand-mère », assis à une table pour discuter pendant une heure avec des amis ou collègues ». On en profite pour préciser que Mc Do augmente son chiffre d’affaires depuis environ 5 ans dans l’Hexagone. Car oui, les Français mangent plus de sandwichs, soit parce qu’ils n’ont plus les moyens de s’offrir le restaurant tous les midis, mais aussi et surtout parce qu’ils n’ont plus le temps de s’y attarder.
En première ligne bien sûr, le remaniement ministériel, annoncé mercredi dernier par l’Elysée. Beaucoup en ont parlé mais l’article du New York Times est à la fois concis et parlant. Le plus grand intérêt étant de montrer encore une fois le souci manifeste d’ouverture de Nicolas Sarkozy : «les spécialistes considèrent cette stratégie comme un outil pour montrer qu’il se moque des critiques mais aussi qu’il s’en sert pour affaiblir la gauche». L’importance est donnée au fait que le président français en est maintenant à la moitié de son mandat et que ce remaniement ministériel est un moyen de s’assurer que ses nouveaux chevaux de bataille vont lui permettre de réformer encore plus, comme il l’avait prévu dans son programme avant d’être élu. Une image d’un président avec une volonté toujours réformatrice donc, mais aussi intransigeante. Le départ de Christine Albanel du Ministère de la Culture est signifié comme une « punition » après les mésaventures du projet de loi Hadopi dans l’hémicycle.
Le Chicago Tribune préfère s’attarder sur le voyage de fin de semaine de Nicolas Sarkozy en Guadeloupe et en Martinique. Au cours de ce déplacement, il a affirmé que les deux DOM avaient parfaitement le droit d’organiser des référendums et de profiter de plus d’autonomie, mais qu’une indépendance était inenvisageable. L’occasion pour le Chicago Tribune de rappeler les faits qui se sont déroulés quelques mois plus tôt lors des grèves qui avaient paralysé les îles françaises. Il est quand même précisé que « les membres du Collectif ayant organisé la grève en Guadeloupe ont refusé de rencontrer Nicolas Sarkozy ». Le problème est loin d’être réglé.

Traversée de l'Atlantique à la belle étoile

Au départ de Dakar, l’an dernier, les Sénégalais rassemblés sur la plage avaient le regard hagard. « Quand on leur a dit qu’on rejoignait la Guadeloupe sur notre petit catamaran, les mecs nous ont pris pour des extravagants ! », se souvient Benoît, la trentaine, le sourire facile. C’est pourtant ce qui s’est passé. Les deux skippeurs ont atteint Pointe-à-Pitre, après 11 jours et 11 heures passés en mer, détrônant l’équipe italienne détentrice du record depuis 2006.
Cet été, les deux Bretons repartent sur le bateau de leur succès pour une traversée inédite entre New York et Lorient. Sauf que l’Atlantique nord n’a rien à voir avec le sud, et ce qui fut une nuit à la belle étoile au large des côtes africaines peut se révéler cauchemar polaire sur ces eaux nordiques qui ne dépassent pas 5°C avant le Gulf Stream. Mais pas de quoi effrayer Benoît dont la première «transat » remonte à une petite dizaine d’années. « J’appréhende un peu c’est tout », concède-t-il.
Un bras de fer contre les éléments naturels
Pierre-Yves et lui ont cependant dû améliorer certains aspects de leur bateau où toutes les activités à bord se passent à l’air libre, afin de l’adapter à ces conditions extrêmes. Pas facile. « Quand tu relèves un record, il te suffit de regarder comment a été fait le bateau de l’équipe précédente et tu construis le même. Ici, on ne sait rien sur la course car nous sommes les premiers à la faire », explique Benoît. Résultat, le bateau aura nécessité un an de travaux, que les Lorientais, employés dans l’industrie navale, effectuaient le soir, pendant leur temps libre, de 21h à minuit.


Leur priorité ? « Améliorer le confort des passagers pour diminuer l’impact de la fatigue ». L’an dernier, peu avant leur arrivée à Pointe-à-Pitre, les deux skippeurs se sont retrouvés à l’eau deux nuits d’affilée, le bateau retourné, à cause d’un virement de vent qu’ils n’avaient pas vu venir, faute de vigilance. Conséquence au chrono : des heures perdues.
Contre de tels revers de fortune, ils ont mis au point une mini-tente isothermique sous laquelle ils pourront abriter le haut de leurs corps et éviter ainsi de dormir le visage fouetté par le vent. Dans la journée, le fait d’être assis l’un à côté de l’autre est salvateur, « c’est le coéquipier qui vous protège de l’eau et du vent !». De plus petits détails ont aussi été pensés. Le bateau est par exemple équipé d’un support pour le réchaud, afin d’éviter qu’il glisse et ne tombe à l’eau. Les skippeurs ont enfoui une bonne partie de leur budget, 90 000 euros principalement fournis par Octo Finances, entreprise d’investissement dans le micro crédit, dans cette transformation du bateau.
Sur le port de la Marina, dans le New Jersey, d’où partira le petit équipage autour du 10 juillet à la première fenêtre météo favorable, Benoît résout les derniers bricolages. « C’est obligé d’avoir la tête sur les épaules dans ce genre d’aventure. On ne peut pas partir à l’aveuglette sur un bateau et se dire : tiens, si on traversait l’Atlantique ? ».
Puis quand on lui demande pourquoi il fait tout ça, Benoît a l’air de l’aventurier qui ne sait pas trop pourquoi il fait les choses, mais les fait par plaisir. Pêle-mêle il invoque le goût du défi, les levers du soleil sur la mer, le surf avec les baleines. Pas complètement fous ces garçons…

Payard éteint ses fourneaux

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Qui a dit que les loyers avaient baissé à Manhattan ? Sûrement pas le propriétaire des murs de Payard, qui a voulu doubler le prix du loyer actuel. L’affaire s’est finie au tribunal et le propriétaire a gagné, explique Romain Arnaud, directeur de service de Payard et de l’activité traiteur. “Malheureusement, Payard est forcé de fermer du fait d’une augmentation insoutenable du loyer demandée par le propriétaire”, dit le communiqué. Alexandra Payard, la femme du chef, continuera à diriger l’activité traiteur sous la bannière Tastings et employera quelques employés de la pâtisserie et du bistro, précise le communiqué.

« C’est très dur, on est très attristé. On a reçu énormément d’appels”, dit Romain Arnaud. « Entre le bistro, la pâtisserie et l’activité de gros, il y avait une centaine d’employés », explique-t-il. « Quand l’équipe du soir de la cuisine et de la pâtisserie terminait le service, c’était l’équipe de la boulangerie qui prenait le relais. »
Le “Ponzi/landlord scheme” qui pousse les restaurants français à la fermeture du fait d’une augmentation de loyer semble très familier. Florent, un restaurant dans le Meatpacking district a fermé en grande pompe il y a un an. Avec la crise, l’hécatombe continue et on a assisté ce mois-ci à une nouvelle série de fermetures dont le Père Pinard et Jarnac. La Goulue a pour sa part bénéficié d’un sursis jusqu’à la fin de l’été
Originaire de Nice, François Payard a roulé sa bosse (et ses pâtes brisées) à La Tour d’Argent et Lucas Carton où il était chef pâtissier avant de venir s’installer à New York en 1990. Depuis, il a ouvert des pâtisseries au Caesar Palace à Las Vegas, au Japon et en Corée. Le chef, qui n’a pas souhaité faire de commentaire, serait à la recherche d’un nouvel emplacement.