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Quand Lance Armstrong joue au modeste…

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A la question – Lance Armstrong a-t-il une chance de gagner le Tour de France ? -, Juliette Macur répond un oui, mais…. L’envoyée spéciale du New York Times sur les routes françaises confie que beaucoup de coureurs voient Lance en jaune à l’arrivée. Mais elle préfère attendre quelques étapes avant d’émettre un avis complétement favorable quant aux capacités de l’Américain. « Je pense qu’il se montre plus modeste cette année. La preuve, à la présentation officielle des équipes, il a avoué vouloir aider en priorité Astana son équipe, et non défendre ses intérêts personnels. » Mais connaissant le mental du champion, gageons que son objectif restera, même s’il ne l’avoue pas, de figurer devant son grand rival Alberto Contador. C’est-à-dire non loin de la première marche du podium. En attendant, la journaliste américaine du Times, Euro fort et départ en principauté de Monaco oblige, s’est émue du prix d’un Coca local : 7 $ ; et de celui d’un sandwich : 17 $…
L’annonce faite par Nicolas Sarkozy sur le port de la Burqa jugé indésirable en France a fait l’effet d’une petite bombe. Les éditorialistes des grands quotidiens américains ne s’y sont pas trompés en commentant avec ferveur les déclarations du président français. Le polémiste et athéiste convaincu Christopher Hitchens s’interroge dans le Daily News: « Ce laïcisme français forcé doit-il être considéré comme un accès de folie furieuse de la part de son Président ? » Il revient sur les premières mesures prises par le gouvernement français contre le port du voile dans les écoles, arguant que cela enlevait à l’époque une certaine pression aux jeunes filles musulmanes. Mais il établit surtout la comparaison avec les Etats-Unis, qui selon lui, ont réussi à mieux gérer leur séparation de l’Eglise et de l’Etat dans le passé.
De son côté, Mona Eltahawy dans le New York Times bannit fermement le port de la burqa et approuve les propos de Nicolas Sarkozy. « Autant je le trouve souvent désagréable, autant je le rejoins complétement quand il affirme que la burqa n’est pas un signe religieux mais bien un signe de soumission pour la femme. » Dans son développement, la chroniqueuse explique que tout grand chef politique qui a osé se prononcer contre le port de ce couvre-chef s’est toujours fait vilipender sur la place publique. Pour elle, Sarkozy fait donc parti des courageux qui n’ont pas peur de faire évoluer les mentalités.
La cinéaste Agnès Varda était de passage à Los Angeles cette semaine pour présenter son dernier film : « Les plages d’Agnès ». L’occasion pour la directrice de la Nouvelle Vague française de se confier sans retenue dans les colonnes du LA Times. Il faut dire qu’à 81 ans, elle n’a plus la langue dans sa poche. Elle évoque ainsi son dernier long-métrage comme « un objet filmique non identifié ». Sorti il y a quelques temps en France, le public américain va découvrir une œuvre à la frontière entre documentaire et fiction. Agnès Varda démontre encore une envie intacte malgré son âge. Elle apparaît une nouvelle fois devant et derrière la caméra, et livre cette confession surprenante : « Jeune, j’étais très timide. Mais j’ai arrêté de l’être le jour ou je suis devenue cinéaste. Aujourd’hui, je parle à la caméra comme je vous parle en ce moment. » Et la vielle dame de charmer en quelques secondes son interlocutrice d’un jour. Elle termine sur cette belle déclaration d’amour à Hollywood : « Je suis devenue heureuse à la première minute passée ici. J’aime cet endroit, j’y viens souvent. C’est une ville très inspirante pour faire du cinéma ».

Direction le sable fin

Evasion
Sandy Hook, le bout du monde au bout du Ferry. Sept miles de plages où vous pourrez surfer, nager et vous reposer sur le sable. Pas de grande ville ni d’énorme centre commercial, mais quelques restaurants et boutiques, et un parc national. 40 petites minutes de traversée en ferry depuis Wall Street ou la 34ème rue et vous êtes dans cette presqu’île du New Jersey.
Fire Island est un bon moyen de contenter tout le monde, même s’il faudra être un peu plus motivé (compter deux heures). De nombreuses communautés de vacances y sont installées. Celle de Fair Harbor est plutôt bobo, alors que celle de Pines est ouvertement gay. L’endroit idéal si vous aimez faire la fête. Mais beaucoup de familles viennent également passer la journée à Dunewood. Des pêcheurs y habitaient avant et de nombreuses maisons sont construites sur pilotis, ce qui donne une ensemble très joli.
Vous y arrivez grace à la ligne Long Island partant de Penn Station ou en voiture. Une fois à Bayshore, prenez le ferry jusqu’à Fire Island, les voitures y sont interdites.
-Moins loin, mais accessibles seulement en voiture et beaucoup plus fréquentées:
Robert Moses Beach, la pointe la plus occidentale de Fire Island, est la seule accessible aux voitures. Pour ceux qui aiment les grandes et belles plages de sable fin, même si elles sont très fréquentées en été. N’oubliez pas d’admirer le phare.
Long Beach, une des plages les plus accessibles depuis Manhattan. Elle peut donc être assez fréquentée, avec une ambiance plutôt familiale, mais en semaine vous y êtes plutôt tranquilles.
Plages urbaines
Pour les sportifs, Far Rockaway fait les beaux jours des surfeurs, amateurs de belles et grandes vagues. Il n’est cependant pas recommandé de s’y baigner. Mais du côté de Rockaway Park, la presque île est si fine qu’en arrivant vous pourrez voir des étendues d’eau de chaque côté du train. Un bon point : ce ne sont pas les plages les plus fréquentées par les New-yorkais… Un peu de patience tout de même, puisqu’il faut environ une heure et demie pour y aller, mais toujours en métro (fin de la ligne A). Une petite récompense pour votre patience ? Un excellent glacier italien à Rockaway Park.
Jones Beach, pour les cyclistes
Au sud de Long Island, cette étendue de sable de 5 miles accueille de nombreux cyclistes et adeptes du roller. Vous y trouverez aussi une multitude d’activités: piscines, golf, tennis, aires de pique-nique, softball. Il y a mêmes des concerts organisés sur une scène estivale. Parfait si vous aimez voir du monde. Package pour transport en bus et entrée de la plage, 16.50$ depuis Manhattan ou Brooklyn, 13.50$ depuis Jamaiqua.
Hot Dogs à Coney Island. Restaurant, cirque, manèges et le fameux concours du mangeur de hot dogs, il y en a pour tous les goûts, à condition d’aimer la surpopulation, le bruit et les papiers gras… A voir néanmoins pour capturer l’esprit de Brooklyn.
A côté, Brighton Beach, colonie russe, (dite Little Odessa), est plus tranquille et vaut surtout pour les exotiques restaurants russes en tout genre. Accessible par les lignes B et Q, et l’accès aux plages est gratuit.
Manhattan Beach n’est peut-être pas aussi impressionnante que Brighton Beach ou Coney Island, mais elle est accessible par le métro (descendez à Sheepshead Bay sur la ligne Q). Elle est gratuite elle aussi, mais ce sont surtout les habitants du coin qui viennent en profiter.
Jacob Riis Park
Elle fait partie du Gateway National Recreation Area. Robert Moses, également créateur de Jones Beach, l’avait initialement imaginée comme son équivalent pour les new-yorkais moins fortunés. Elle est en effet plus proche de la ville, donc assez fréquentée, mais facilement accessible en transports (fin des lignes 2 ou 5 dans Brooklyn et le Queens)
Dans le Bronx, la seule plage publique de la baie de Pelham est celle d’Orchard Beach. Impossible de s’y ennuyer ou de ne pas y trouver une activité. Promenade, concerts, courts de tennis, terrains de basket, sans compter qu’en vous éloignant un peu du bord de l’eau vous pourrez profiter de la verdure de Pelham Bay, estimée à environ trois fois la taille de Central Park. Alors bien sûr, ça n’est pas l’idéal pour trouver calme et tranquillité. Pour s’y rendre, allez jusqu’à Pelham Bay Park, le terminus de la ligne 6. Vous pourrez ensuite rejoindre le bord de mer en bus (B5 ou B12).
Pour les fêtards
Pas besoin d’aller à l’autre bout de l’Etat pour avoir les pieds dans le sable. Prenez un water taxi à hauteur de la 35ème et en cinq minutes de traversée sur l’East River, vous êtes dans le Queens, au Harry’s Bar, avec une vue imprenable sur la skyline de Manhattan. Quelques tables de pique-nique pour s’installer et discuter, ou une grande tente sous laquelle vous pourrez mettre le feu au dance floor. 10$ l’entrée, et presque autant pour toutes les consommations. Le water taxi, lui, est gratuit, et fonctionne jusqu’à 1am. Vous pouvez aussi y accéder par métro, avec la ligne 7 (Vernon Blvd/Jackson Avenue) ou E/F (23rd Street/Ely Avenue). Plusieurs atres plages existent, dont une juste à côté du pont de Brooklyn, avec une vue magnifique sur l’East River, et une autre sur Governor’s Island à partir du 11 juillet. Retrouvez toutes les informations sur le site de Water Taxi Beach.

Le changement, jusque dans les assiettes

Le Washington Post, qui s’appuie sur les chiffres de la consommation de sandwichs par les Français. Bien loin de dénigrer le casse-croute français, le journal américain préfère mettre à mal les idées reçues de nombreux américains, qui pensent que tous les Français s’offrent entrée, plat, fromage, dessert, café et digestif tous les midis. «Le changement s’opère au détriment des cafés, où le repas de midi reste encore un plat chaud façon « recette de ma grand-mère », assis à une table pour discuter pendant une heure avec des amis ou collègues ». On en profite pour préciser que Mc Do augmente son chiffre d’affaires depuis environ 5 ans dans l’Hexagone. Car oui, les Français mangent plus de sandwichs, soit parce qu’ils n’ont plus les moyens de s’offrir le restaurant tous les midis, mais aussi et surtout parce qu’ils n’ont plus le temps de s’y attarder.
En première ligne bien sûr, le remaniement ministériel, annoncé mercredi dernier par l’Elysée. Beaucoup en ont parlé mais l’article du New York Times est à la fois concis et parlant. Le plus grand intérêt étant de montrer encore une fois le souci manifeste d’ouverture de Nicolas Sarkozy : «les spécialistes considèrent cette stratégie comme un outil pour montrer qu’il se moque des critiques mais aussi qu’il s’en sert pour affaiblir la gauche». L’importance est donnée au fait que le président français en est maintenant à la moitié de son mandat et que ce remaniement ministériel est un moyen de s’assurer que ses nouveaux chevaux de bataille vont lui permettre de réformer encore plus, comme il l’avait prévu dans son programme avant d’être élu. Une image d’un président avec une volonté toujours réformatrice donc, mais aussi intransigeante. Le départ de Christine Albanel du Ministère de la Culture est signifié comme une « punition » après les mésaventures du projet de loi Hadopi dans l’hémicycle.
Le Chicago Tribune préfère s’attarder sur le voyage de fin de semaine de Nicolas Sarkozy en Guadeloupe et en Martinique. Au cours de ce déplacement, il a affirmé que les deux DOM avaient parfaitement le droit d’organiser des référendums et de profiter de plus d’autonomie, mais qu’une indépendance était inenvisageable. L’occasion pour le Chicago Tribune de rappeler les faits qui se sont déroulés quelques mois plus tôt lors des grèves qui avaient paralysé les îles françaises. Il est quand même précisé que « les membres du Collectif ayant organisé la grève en Guadeloupe ont refusé de rencontrer Nicolas Sarkozy ». Le problème est loin d’être réglé.

Traversée de l'Atlantique à la belle étoile

Au départ de Dakar, l’an dernier, les Sénégalais rassemblés sur la plage avaient le regard hagard. « Quand on leur a dit qu’on rejoignait la Guadeloupe sur notre petit catamaran, les mecs nous ont pris pour des extravagants ! », se souvient Benoît, la trentaine, le sourire facile. C’est pourtant ce qui s’est passé. Les deux skippeurs ont atteint Pointe-à-Pitre, après 11 jours et 11 heures passés en mer, détrônant l’équipe italienne détentrice du record depuis 2006.
Cet été, les deux Bretons repartent sur le bateau de leur succès pour une traversée inédite entre New York et Lorient. Sauf que l’Atlantique nord n’a rien à voir avec le sud, et ce qui fut une nuit à la belle étoile au large des côtes africaines peut se révéler cauchemar polaire sur ces eaux nordiques qui ne dépassent pas 5°C avant le Gulf Stream. Mais pas de quoi effrayer Benoît dont la première «transat » remonte à une petite dizaine d’années. « J’appréhende un peu c’est tout », concède-t-il.
Un bras de fer contre les éléments naturels
Pierre-Yves et lui ont cependant dû améliorer certains aspects de leur bateau où toutes les activités à bord se passent à l’air libre, afin de l’adapter à ces conditions extrêmes. Pas facile. « Quand tu relèves un record, il te suffit de regarder comment a été fait le bateau de l’équipe précédente et tu construis le même. Ici, on ne sait rien sur la course car nous sommes les premiers à la faire », explique Benoît. Résultat, le bateau aura nécessité un an de travaux, que les Lorientais, employés dans l’industrie navale, effectuaient le soir, pendant leur temps libre, de 21h à minuit.


Leur priorité ? « Améliorer le confort des passagers pour diminuer l’impact de la fatigue ». L’an dernier, peu avant leur arrivée à Pointe-à-Pitre, les deux skippeurs se sont retrouvés à l’eau deux nuits d’affilée, le bateau retourné, à cause d’un virement de vent qu’ils n’avaient pas vu venir, faute de vigilance. Conséquence au chrono : des heures perdues.
Contre de tels revers de fortune, ils ont mis au point une mini-tente isothermique sous laquelle ils pourront abriter le haut de leurs corps et éviter ainsi de dormir le visage fouetté par le vent. Dans la journée, le fait d’être assis l’un à côté de l’autre est salvateur, « c’est le coéquipier qui vous protège de l’eau et du vent !». De plus petits détails ont aussi été pensés. Le bateau est par exemple équipé d’un support pour le réchaud, afin d’éviter qu’il glisse et ne tombe à l’eau. Les skippeurs ont enfoui une bonne partie de leur budget, 90 000 euros principalement fournis par Octo Finances, entreprise d’investissement dans le micro crédit, dans cette transformation du bateau.
Sur le port de la Marina, dans le New Jersey, d’où partira le petit équipage autour du 10 juillet à la première fenêtre météo favorable, Benoît résout les derniers bricolages. « C’est obligé d’avoir la tête sur les épaules dans ce genre d’aventure. On ne peut pas partir à l’aveuglette sur un bateau et se dire : tiens, si on traversait l’Atlantique ? ».
Puis quand on lui demande pourquoi il fait tout ça, Benoît a l’air de l’aventurier qui ne sait pas trop pourquoi il fait les choses, mais les fait par plaisir. Pêle-mêle il invoque le goût du défi, les levers du soleil sur la mer, le surf avec les baleines. Pas complètement fous ces garçons…

Payard éteint ses fourneaux

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Qui a dit que les loyers avaient baissé à Manhattan ? Sûrement pas le propriétaire des murs de Payard, qui a voulu doubler le prix du loyer actuel. L’affaire s’est finie au tribunal et le propriétaire a gagné, explique Romain Arnaud, directeur de service de Payard et de l’activité traiteur. “Malheureusement, Payard est forcé de fermer du fait d’une augmentation insoutenable du loyer demandée par le propriétaire”, dit le communiqué. Alexandra Payard, la femme du chef, continuera à diriger l’activité traiteur sous la bannière Tastings et employera quelques employés de la pâtisserie et du bistro, précise le communiqué.

« C’est très dur, on est très attristé. On a reçu énormément d’appels”, dit Romain Arnaud. « Entre le bistro, la pâtisserie et l’activité de gros, il y avait une centaine d’employés », explique-t-il. « Quand l’équipe du soir de la cuisine et de la pâtisserie terminait le service, c’était l’équipe de la boulangerie qui prenait le relais. »
Le “Ponzi/landlord scheme” qui pousse les restaurants français à la fermeture du fait d’une augmentation de loyer semble très familier. Florent, un restaurant dans le Meatpacking district a fermé en grande pompe il y a un an. Avec la crise, l’hécatombe continue et on a assisté ce mois-ci à une nouvelle série de fermetures dont le Père Pinard et Jarnac. La Goulue a pour sa part bénéficié d’un sursis jusqu’à la fin de l’été
Originaire de Nice, François Payard a roulé sa bosse (et ses pâtes brisées) à La Tour d’Argent et Lucas Carton où il était chef pâtissier avant de venir s’installer à New York en 1990. Depuis, il a ouvert des pâtisseries au Caesar Palace à Las Vegas, au Japon et en Corée. Le chef, qui n’a pas souhaité faire de commentaire, serait à la recherche d’un nouvel emplacement.

Soldes et bonnes affaires, c'est par ici !

Avec le beau temps qui arrive, laissez les bottes au placard. Profitez des soldes chez Melissa et Vivienne Westwood. Les prix passent de 145 à 45$, d’autres sont soldées à plus de 50% et les spartiates sont entre 35 et 70$. Jusqu’au dimanche 28 juin, de midi à 7pm, 520 W 27th St, entre 10th et 11th Ave (646-478-8967).
Repetto baisse aussi ses prix, sur par exemple les ballerines ou les tongs, avec des réductions passant de 235 à 60$ sur certains modèles. Tocca s’y joint et solde ses redingotes et imprimés. Mardi (11am-7pm), mercredi/jeudi 11am-6pm, 261 W 36th St, entre 7th et 8th Ave (212-947-8748)
Pour les plus petits, Estella offre au moins 50% de réduction sur toute une sélection d’articles, en particulier pour les nouveau-nés. Jusqu’au 8 juillet, du lundi au vendredi de 11am à 7pm, la samedi de 10am à 5pm, 493 6th Ave, entre 12th et 13th Sts (212-255-3553)
On parle souvent des soldes des fins de collection ou de fin d’année. Nicole Miller, elle, solde sa collection actuelle. La créatrice offre 50% de réduction sur une sélection d’article de sa collection printemps-été, notamment robes et manteaux. Jusqu’au 5 juillet, 77 Greene St, entre Broome et Spring Sts, Soho (212-219-1825)
Pour la lingerie, allez faire un tour chez Only Hearts. Vous y trouverez de très bonnes affaires à des prix plus qu’abordables (nuisettes à 75 $, tops à 25 $). Vous y trouverez aussi des articles de chez Princesse Tam Tam et Rebecca Minkoff, soldés également. Jusqu’au 28 août, du jeudi au samedi de midi à 8pm, dimanche de midi à 7pm, 230 Mott St (Prince St) (212-431-3694)
Côté maison pour finir, D.Porthault’s solde entre 30 et 80%. Vous pourrez sans doute y trouver votre bonheur entre draps, serviettes et accessoires de décoration. Jusqu’au 30 juin, du lundi au mercredi de 10am à 7pm, du jeudi au samedi de 10am à 6pm, 470 Park Ave 58th St (212-688-1660)

Le New York de Yannick Noah

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Il a mis son année sabbatique entre parenthèses le temps de quelques concerts, notamment à l’occasion de la fête de la musique à Central Park. New York est devenu sa ville. Promenade dans les rues, en musique avec la star:
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=Nlb_zJjFspA&hl=en&fs=1&]

Québec : le Festival d’été !

800 kilomètres ! Environ une heure et demie de vol depuis New York ! Alors ? Qu’attendez-vous pour réserver un week-end à Québec. À peine éteintes les lueurs des festivités du 400e anniversaire de la ville, que déjà on ne parle que du programme du 41e festival d’été de Québec qui se tiendra du 9 au 19 juillet 2009. Onze jours de fête, et en la matière les Québécois si entendent, de midi à minuit ! (www.infofestival.com)
A Québec, l’hiver est encore plus long et plus rigoureux qu’ici, alors, quand vient l’été, tout le monde n’a qu’un désir : en profiter au maximum et même encore un peu plus si c’est possible.
Cela donne pour les visiteurs, une ambiance géniale dans toute la ville, des gens de bonne humeur, contents d’être là en plein été et, en général, désireux de partager cette envie de se faire plaisir.
Québec, c’est avant tout une atmosphère. Ne vous attendez pas à trouver un patrimoine extraordinaire, même si la vieille ville est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, mais on s’y sent si peu en Amérique du nord, avec ses petites rues pavées en courbe, ses maisons anciennes et ses remparts. Je vous conseille de tout découvrir à pied, la ville basse et la villa haute (pardon, on dit ici Basse ville et Haute ville !), de sortir des circuits touristiques pour aller flâner dans le Quartier Latin et le soir de vous diriger vers la rue Saint-Joseph, dans le quartier Saint-Roch. Les usines et ateliers y sont devenus bars, restaurants et lieux culturels, en clair : le quartier tendance de Québec.
Enfin, comment ne pas évoquer le Saint-Laurent. Moins impressionnant en été qu’en hiver où il charrie d’énormes blocs de glace, le fleuve est tout de même emblématique et incontournable.


À voir absolument :
– Dans la Basse ville, le quartier du Petit Champlain, c’est là que tout a commencé !- La relève de la garde, tant qu’à faire, dans la citadelle,
– La vue sur le Saint-Laurent et les environs depuis la terrasse Dufferin, devant le château Frontenac
– La vue sur la vieille ville de Québec depuis le fleuve, à bord du traversier qui va à Lévis
– Le Parc des champs de Bataille, les Québécois l’appellent les plaines d’Abraham, l’un des plus beaux parcs urbains au monde
A faire absolument
– Visiter le Musée de l’Amérique française (tout de même…), le plus ancien du Canada
– Découvrir le passionnant et brillant Musée de la Civilisation : remarquable !
– Prendre le traversier pour aller à Lévis, de l’autre côté du fleuve afin d’obtenir la plus belle vue sur Québec
– Ne pas hésitez à quitter les artères principales pour flâner dans les ruelles. Québec est « safe »
– Louer un vélo pour une superbe balade sur l’île d’Orléans, à 10 Km de Québec
Comment y aller ?
Nombreux vols depuis New York, durée : 1h30. À l’arrivée, aéroport Jean Lesage à 18 Km de la vieille ville.
Où dormir ?
J’ai un faible pour l’auberge Saint-Antoine, Relais & Châteaux de la Basse ville, (www.saint-antoine.com) et l’hôtel 71(www.hotel71.com) lui aussi dans la Basse ville. Il est installé dans l’ancien siège de la banque Nationale. Il existe également de belles chambres d’hôtes, plus abordables.
Une adresse pour se restaurer ?
Le Café du Monde, en Basse ville, 84, rue Dalhousie (www.lecafedumonde.com) , parfait pour dîner en terrasse au bord de l’eau.
Un dernier conseil ?
Évitez toute condescendance ! Les Québécois apprécient les Français mais tout autant les autres nationalités. Nous n’avons pas de traitement de faveur et c’est tant mieux !

New York l’Orientale

Manger
D’abord, les papilles. Le Mogador café se revendique « pionnier » de la cuisine méditerranéenne. D’inspiration marocaine, sa terrasse (au cœur de l’East village) est très agréable, de jour comme de nuit. A l’intérieur, sa décoration plutôt authentique (vieilles photos et piments suspendus) vous plonge dans une ambiance très intime. Vous pouvez y déguster un couscous, une pastilla, un tagine… où choisir quelques petites entrées pour vous improviser un apéro gourmand. Si vous dînez, n’oubliez pas de conclure sur un thé marocain à la menthe.
Café Mogador : 101 Saint Marks Place, entre les avenues 1 et A, Métro Astor place (6), (212) 677-2226
Pour la cuisine turque, « sésame ouvre toi » Midtown, rendez-vous chez Ali Baba. Le décor du restaurant n’est pas exceptionnel, mais l’endroit est l’un des plus réputés pour la cuisine turque. Humus, fallafel, calamar frit, kebab, pastrami et autres spécialités au yaourt raviront vos sens.
212 E. 34th street, Métro 33rd street (6), (212) 683-9206
Si vous êtes plutôt Brooklyn, vous trouverez votre bonheur au Kif. Ce petit cocon doré, chaleureux et charmant, vous ouvrira volontiers ses portes… et son jardin en été ! Car c’est là une excellente trouvaille de Jamel, le patron : utiliser l’espace derrière le restaurant pour y installer quelques tables en plein air et y dresser une tente. Sous la toile blanche, lovez-vous dans les canapés bas, mangez quelques spécialités, commandez un narguilé, fermez les yeux… vous êtes aux portes du désert !
219 DeKalb Avenue, Brooklyn, Clinton-Washington Avenue (G), (718) 852-7273, Métro

Restaurant Babouche, à New York (photo Jean Lebreton ABACA-USA)
Toujours à Brooklyn, à l’angle de Lincoln place et de 5th avenue, le restaurant Babouche vous installe, au choix, entre les mûrs blancs de sa vaste salle principale, très lumineuse, ou dans son lounge, plus tamisé, plus intime, découpé en espaces privatifs, cachés derrières de légers rideaux (le week end seulement). Babouche a aussi pensé au narguilé, en lui dédiant une salle très confortable au sous-sol.
2 Lincoln Pl, Brooklyn, Métro Bergen (2,3), (718) 636-2100
Fumer
Car oui, fumer fait partie de l’art de vivre oriental. L’objet fétiche, c’est le narguilé, appelé « hookah » en terre américaine.
Si vous êtes tentés par une terrasse, cap à l’ouest de Manhattan. L’Horus lounge dispose d’un large espace extérieur. Vous pourrez vous attabler à une petite table en fer forgé et mosaïque. Si le temps tourne à l’orage, vous pourrez vous abriter à l’intérieur, sur les banquettes. L’endroit est assez calme l’été, l’endroit, situé près de NYU, étant moins fréquenté en dehors des périodes de cours.
510 Laguardia Place, Métro Bleecker Street (6), (212) 677-1120
Pour une ambiance un peu plus festive cet été, l’Horus café, situé dans l’East village sur l’avenue A, vous propose des concerts ou des spectacles de danse orientale, du mercredi au dimanche. Là encore vous pourrez prendre place en terrasse. Le public est plutôt jeune et l’endroit est très fréquenté.
Corner Avenue A et 10th street, Métro 1st Avenue (L), (212) 228-4774
Au Hade Bade, c’est allongés que vous pourrez fumer votre shisha, dans un décor égyptien « à l’ancienne », promet l’enseigne, mais tout de même un peu américanisé. Pour accéder aux divans et vous y étendre, il vous faudra retirer vos chaussures. Au dessus de vous, une (fausse) lessive sèche, et capharnaüm d’objets rappellent une rue escarpée du souk du Caire. Au menu, une cinquantaine de tabac parfumés, différents thés, des sodas et diverses boissons alcoolisées. L’ambiance est plus animée en soirée.
89 E 2nd St, Métro 2d Avenue (F,V), (212) 677-2223
La fin d’après-midi peut aussi être propice aux envies de faire des ronds de fumée, en dégustant quelques Baklava, arrosés d’un café turc. Dans ce cas, direction la 9e rue, section est. Hala Pita est un endroit minuscule, avec une minuscule terrasse, dans un coin calme et ombragé. A quelques encablures de là, vous trouverez les Bains turcs de New York…
440 E. 9th street, Métro 1st Avenue (L), (212) 228-1040
Se décrasser… et transpirer
Quoi de meilleur qu’un bon bain de vapeur pour se sentir propre dans le moindre pore de sa peau ? Les bains russes et turcs vous proposent de passer, pour 30$, autant de temps que vous voulez pour vous relaxer. Une excellente idée pour les journées « détox », lorsque les côtelettes d’agneau et les merguez de la veille se font un peu pesantes. Journées mixtes ou non mixtes, c’est à vous de choisir. Et bien entendu, vous n’êtes pas obligés de vous cantonner au bain turc : sauna et bains glacés sont aussi là pour votre bien être, sans oublier le bain russe et son ambiance incroyable, un vrai four dans lequel vous vous aspergerez d’eau glacée pour stabiliser la température de votre corps. Un vrai régal.
268 E 10th St, Métro 1st Avenue (L), (212) 674-9250


Décorer
Et si vous tombez amoureux du mode de vie « à l’oriental », vous pourrez avoir envie de le faire entrer chez vous. La boutique Shéhérazade, dans le Lower East Side, rassemble des objet issus de l’artisanat marocain, mais aussi moyen-oriental. Vous y découvrirez des verres à thé, des théïères, mais aussi des meubles de marquèterie syrienne, des lampes égyptiennes… Bref, de quoi créer tout un univers. Robes, chemisiers et babouches sont aussi là pour parfaire votre panoplie.
121 Orchard St, Métro Essex street – Delancey (F, J, M, Z), (212) 539-1771
Si le narguilé vous fascine et que vous souhaitez l’utiliser chez vous (ou l’utiliser comme simple objet de décoration), vous pourrez en trouver dans de nombreux « tobacco shop » new yorkais, ainsi que de nombreux tabacs parfumés (entre 10$ et 20$). Les néophytes qui ne veulent pas dépenser entre 70$ et 100$ dans un narguilé, trouveront des premier prix (pour environ 50$) de qualité chez Wild gift. A ce prix là, il ne s’agit pas d’artisanat, mais de produits fabriqués en Chine. N’en parlez pas à vos babouches, elles ne devraient y voir que du feu.
36 Saint Marks place, Métro Astor (6)

Detroit: les Français dans la crise

« Je suis arrivé à Détroit en 1999, pour ouvrir une antenne pour l’équipementier automobile de l’Ain MGI Courtier. Au début, les affaires ont bien marché et puis très vite le chiffre d’affaires a dégringolé et l’entreprise s’est délocalisée au Mexique. J’ai décidé de rester à Détroit et de monter ma propre affaire », explique Nicolas Skrzypczak. Ce Français d’une quarantaine d’années, père de quatre enfants, continue de croire au rêve américain. En 2005, il crée son cabinet de conseil ‘’Transatlantic Pass Consulting’’, où il représente les sous-traitants et les équipementiers auprès des trois grands constructeurs automobiles. Des clients principalement français au début, puis rapidement asiatiques, mexicains, japonais ou encore européens. Le jeune entrepreneur accompagne les nouveaux entrants sur le marché américain et tente de mettre les propositions de ses clients en relation avec la demande des constructeurs.
«La croissance est soutenue et mes clients représentent aujourd’hui 750 millions de dollars », précise le chef d’entreprise dont l’objectif de croissance de 12% devrait être atteint d’ici à la fin 2009. Comme Nicolas Skrzypczak, ils sont plusieurs dizaines de Français à avoir travaillé plusieurs années pour l’un des constructeurs et décidé de créer leur entreprise. Comme lui, le succès pour ces nouveaux chefs d’entreprises des années 2000 est au rendez-vous. « Il y a des PME créées par des Français qui se portent bien, notamment Metrologic USA, Prosys, le Monégasque Mecaplast, la fonderie Le Bélier ou encore Pontaze », cite Nicolas Skrzypczak.
Le blues des Français
« Les Français ont le vent en poupe », répond Nicolas Skrzypczak au magazine de l’économie et de l’industrie ‘’Usine Nouvelle’’, qui titrait en décembre dernier : « Le Blues des Français de Detroit ». « L’activité économique pour nous Français de Detroit est prospère. Il y un besoin Français de toujours dénigrer, stigmatiser les situations, de les rendre catastrophiques et larmoyantes. Non, nous n’avons pas le blues et nos affaires se portent bien », commente Pascal, ingénieur chez General Motors et qui a rejoint l’une des équipes en charge des voitures de demain. « Je ne dis pas que tout est rose. Bien sûr qu’il y a des Français de Detroit qui ont perdu leur travail, mais à GM ce n’est pas la majorité. Les Français sont recherchés pour leur savoir-faire et leur expertise », ajoute ce père de famille, marié à une américaine.
Evalués entre 15 000 et 20 000 au début des années 2000, les Français de Detroit qui travaillent dans la filière automobile sont aujourd’hui entre 7 000 et 10 000.
« Nous sommes environ 70% à être employés dans l’industrie automobile, à des postes stratégiques. Cette catégorie est peu menacée par les suppressions d’emplois », explique Pascal. « Il y a trois grosses sociétés françaises installées à Detroit : Valeo, Faurecia, Plastic Omnium qui emploient environ 15% de Français chargés d’encadrer la main d’œuvre locale. Ce sont des expats, qui sont en poste en Amérique du Nord, en Asie, ou encore en Europe. Ils tournent tous les quatre-cinq ans. Récemment, on a entendu dire que Valeo et Faurecia taillaient dans leurs effectifs. C’est toujours triste, mais ingénieur Bac+5, entre 35 et 45 ans, je ne me fais pas beaucoup de souci », ajoute Pascal qui précise que les autres 15%, ce sont des entrepreneurs Français, installés à Detroit et qui ne sont pas « réellement affectés par la crise ».
« Autour de Detroit, il y a environ 100 implantations Françaises », explique Molly Swart, une Américaine francophone en charge du Département économique de l’Ambassade de France, à Detroit et qui travaille avec les nouveaux arrivants ou les Français qui cherchent à créer leur PME. « Les Français sont une communauté bien développée et réactive. Ils connaissent la région, s’adaptent facilement aux nouveaux besoins des constructeurs. Nous venons d’accueillir une quarantaine de Français VIE (Volontaire internationale en entreprise). Ils travaillent pendant 18 mois dans une entreprise et transforment ensuite cette expérience en quelque chose de solide. En général, ils ne repartent pas », explique avec beaucoup de satisfaction cette femme qui connaît bien les Français de la région. Loin d’avoir le blues, les Français de Detroit sont majoritairement optimistes. Pour eux, l’automobile survivra à la crise et se relèvera. Ils sont prêts pour le renouveau de Detroit…

Religion et Europe : les défis de Nicolas Sarkozy

Le Los Angeles Times s’attaque à l’affaire de la burqa. Nicolas Sarkozy a affirmé, sous les applaudissements, que la burqa nuit à la construction de la vie sociale de celle qui la porte. Le président français a également ajouté qu’il voulait interdire la port de ce signe de soumission en France. Mais le journaliste relève que même si certains sénateurs ont demandé la création d’une commission pour débattre de la question, des membres du gouvernement (Rama Yade et Eric Besson) ont des avis opposés.
De son côté, USA Today a préféré insister sur les discordances auxquelles doit faire face le Conseil français du Culte Musulman. Elizabeth Bryant affirme en effet que les « nouveaux groupes musulmans se multiplient en France, reflétant une déception grandissante vis-à-vis de la principale organisation musulmane et une ouverture vers les musulmans non-pratiquants ». L’occasion pour le journal de revenir sur la situation des musulmans français, chiffres à l’appui, mais aussi d’insister sur ces questions de division de la communauté musulmane française.
Autre question épineuse du moment : faut-il interdire la Scientologie en France ? Le Christian Science Monitor revient sur la polémique selon laquelle la France voudrait interdire la Scientologie. La différence avec les Etats-Unis étant bien sûr qu’en France, elle n’est pas considérée comme une religion mais comme une secte, ce qui est souligné à plusieurs reprises dans l’article. Tout en soulignant les risques de “une chasse aux sorcières“, le journaliste tente de comprendre les spécificités françaises, et se fend même d’une rappel de la loi sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1905.
Le New York Times préfère, lui, dresser le portrait d’un chef d’Etat désormais moins tape à l’œil, plus rangé derrière sa fonction politique. John Vinocur s’appuie d’ailleurs sur un article de l’Express pour justifier ses propos. Il utilise le terme de « Sarko Black Label », pour aborder cette métamorphose du président français. Pour lui, c’est une façon de se mettre en avant par rapport à d’autres pilliers européens comme l’Angleterre et l’Allemagne, qui se trouvent actuellement dans des climats politiques difficiles. Un moyen pour Sarkozy de se présenter comme l’homme de la situation sur la scène européenne.

They made it

Le projet est parti du Cercle Passeport Télécoms. De grosses entreprises comme Orange, SFR ou Alcatel-Luc, mettent en place des partenariats avec des étudiants de classes préparatoires, de BTS ou d’écoles de commerce ou d’ingénieur. Mais attention, ce parrainage est réservé aux étudiants venant de filières technologiques (STI, STT, STG). Une manière de pallier un manque de contacts qui pourrait pénaliser leurs chances d’avoir un pied plus facilement dans le monde du travail.
Après des concours difficiles pour intégrer leurs écoles respectives, ils ont dû repasser des épreuves pour faire partie du voyage. Un dossier à monter en mettant en avant ce qui les motive à faire ce voyage, puis un article à rédiger sur un sujet d’actualité, un essai, et l’obligation de prouver un certain niveau d’anglais. Sur une trentaine de dossiers, vingt-deux ont été retenus pour les oraux et le jury, conquis, n’a pas su en retenir un nombre plus restreint.
Chacun des vingt-deux chanceux a donc été accueilli par une famille, exclusivement des employés d’Alcatel-Lucent, dans le New-Jersey ou le Connecticut. « On va tous les jours avec eux à leur travail, on a eu des réunions avec les patrons, on rencontre des gens, ça nous permet d’avoir des contacts pour plus tard » explique Marie-Carole, 20 ans. Après une première année à l’école de commerce à Dijon, elle hésite encore entre les ressources humaines et la gestion bancaire pour son choix de filière. Suivie depuis deux ans dans le cadre du partenariat, elle est consciente de sa chance. Et réalise un rêve. « On voit toujours les Etats-Unis, et particulièrement New York, dans les séries à la télé. Là, on y est ! Tout est super grand ici. Mais au final, ça confirme à peu près l’image que j’en avais ». Originaire de Côte d’Ivoire, elle est arrivée en France en 1998 et ne comptait pas rester y vivre. Les Etats-Unis pourquoi pas, mais pas forcément New-York. « Ca n’arrête jamais ici ! J’aimerais y vivre, mais pas forcément y construire une famille ».
Tous ont envie de connaître un autre pays, une autre culture. Salomon, lui, à 21 ans, est étudiant à l’Ecole des Arts et métiers à Aix-en-Provence. «Bien sûr que je veux revenir ! En même temps, tout est fait pour qu’on ait envie de revenir, pour nous donner cette chance, et je suis pleinement conscient de cette faveur qu’on nous accorde. Je pense que j’aimerais partir à l’étranger mais une fois mes études terminées. Ici ou au Canada peut-être ».