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Le français conquiert l'école publique new-yorkaise

Principal de PS 151, entre les quartiers de Woodside et d’Astoria, Jason Goldner a écouté attentivement les deux Françaises lui dire qu’il fallait ouvrir des classes bilingues dans son école. Intéressé… et incrédule. “Un principal cherche toujours à distinguer son école, dit-il, et je trouvais original que le programme soit en français”. Mais il y avait une chose que M. le proviseur redoutait par dessus tout: se retrouver à la rentrée avec de belles classes bilingues à moitié vide. “Prouvez moi qu’il y a assez de parents intéressés ici, et on y va!”.

L’entrée sur la 31ème avenue de la Mary D. Carter School.
La soirée cinéma organisée pour relever le défi aura raison des réticences du principal: “j’ai vu tous ces enfants francophones. Je n’avais aucune idée qu’il y en avait autant dans le quartier”.
Pour pousser leur avantage, Virginie Le Lan et Hélène Maubourguet ne molissent pas et se mettent à les deux mamans ont arpenté pendant plusieurs semaines les jardins publics du quartier à la rencontre des familles francophones et anglophones. Les intentions d’inscription ainsi recensées dépassent leurs espérances. « Alors qu’on ne pensait pouvoir ouvrir qu’une classe de Kindergarten, on se retrouvait avec assez de candidatures pour en ouvrir aussi une de 1st grade », raconte Hélène. Aujourd’hui, quelques places restent disponibles, indique le principal.
Selon le principe en vigueur dans tous les programmes bilingues des écoles publiques new-yorkaises, chaque classe doit être composée pour moitié d’élèves francophones et pour moitié de non francophones souhaitant le devenir.

Virginie Le Lan et Hélène Maubourguet habitent le quartier de Woodside, dans le Queens. Comme d’autres Français, elles ont été attirées par ses avenues boisées et ses loyers raisonnables.
Le programme accueillera à la rentrée une quarantaine d’élèves, répartis dans une classe de Kindergarten (dernière section de Maternelle) et de 1st grade (CP). Les enfants parleront le matin en français, l’après-midi en anglais. Certaines matières spécifiques comme les mathématiques, le sport et la musique resteront enseignées en anglais. Hélène a éprouvé l’efficacité du programme dans une autre école : Alexandre, son fils de 5 ans et demi le suit depuis un ans en Espagnol à PS 166 et « sait aujourd’hui lire et s’exprimer en Espagnol alors que personne ne le pratique à la maison, » se réjouit-elle.
Des classes pleines
En deux ans, PS 151 est la cinquième école publique de New York à ouvrir des classes bilingues Français-Anglais depuis 2007 après Brooklyn (PS 59), l’Upper West Side (PS 84), Harlem (PS 125) et une middle school dans le Bronx (IS22). PS 58 à Brooklyn a une liste d’attente, ainsi que PS 84 dans l’Upper West Side, explique Virginie Le Lan. Ces écoles publiques deviennent aussi courues que le Lycée Français, par exemple. Les familles déménagent dans l’année pour être dans le bon district. »
Financés par la ville de New York, et soutenus par l’ambassde de France via une subvention annuelle, les programmes sont gratuits pour les familles.
L’élan continue. À Brooklyn, un groupe de mamans travaille à l’ouverture de nouvelles classes pour la rentrée 2010, cette fois-ci dans le quartier de Williamsburg, autre enclave francophone.
Les inscriptions sont encore ouvertes pour la rentrée de septembre, contactez :
Naida Ryans, Parent Coordinator, au 718-728-2676.
PS 151 recherche un professeur de français titulaire de l’accréditation délivrée par le New York Department of Education (DOE). Contactez le 718-728-2676.

La bataille de la baguette dans le New Hampshire

C’est une histoire banale: un visa non renouvelé, un business qui s’écroule. Mais c’est une histoire qui finit en pleine page dans le New York Times. Grâce au talent de son auteur (Dan Barry se spécialise, chaque lundi dans le Times, dans les “petites histoires” qui racontent l’Amérique), grâce surtout à la persévérance d’une communauté. “A town fights to save an oasis of baguettes” nous raconte donc l’épique bataille d’une ville du New Hampshire pour sauver sa boulangerie. L’histoire est celle de Marc Ounis et Verlaine Daeron, un couple de médecins parisiens qui décidèrent en 2001 de tout plaquer et de venir ouvrir une boulangerie dans ces confins de la Nouvelle Angleterre. Pari réussi: grâce à l’élégance de la boutique, la qualité des croissants et la modestie du couple, les voilà, nous dit Dan Barry, adoptés par cette bourgade rurale.
Seulement voilà, au cours de l’hiver, la boulangère partie en France pour renouveler son visa d’investisseur apprend la nouvelle: renouvellement refusé pour cause de business insuffisant. Le boulanger a lui, depuis son arrivée, pris la nationalité américaine, mais il annonce la nouvelle: faute de boulangère, il va falloir fermer. C’est là où l’histoire devient fable de la démocratie en Amérique. Le bon peuple de Colebrook s’insurge qu’on veuille lui enlever ses baguettes et brioches et, surtout, qu’un bureaucrate d’ambassade ose suggérer que le boulanger faisait un business “marginal”. On pétitionne, on écrit à son sénateur. La fin (et la morale) de l’histoire est ici. Nous préserverons le suspens (mais ça finit bien).
Il y a un Français que la Nouvelle Angleterre et le Boston Globe en particulier renverraient bien chez lui: Charlie Girard, un obsessionnel de la traversée de l’Atlantique à la rame qui, après plusieurs tentatives avortées a, une nouvelle fois, été secouru, quelques jours après avoir quitté Cape Cod. “Coût pour le contribuable américain, s’insurge le quotidien: 80 000 dollars”…
De la brioche aux spiritueux: le San Francisco Business Times nous apprend, que le rosé français est “hot”, même s’il est servi frais: ses ventes ont augmenté de 42 % en un an, alors que le reste du secteur viticole souffre de la crise. De son côté, le Wall Street Journal teste quelques rosés américains et conclue que “les Français continuent de donner le ton en matière de rosés”.
Sans rapport connu avec le rosé, la bourde de l’Elysée, qui a oublié d’inviter la reine d’Angleterre aux célébrations du 65ème anniversaire du débarquement le 6 juin, amuse beaucoup les journalistes américains. Politico raconte comment Obama “essaie d’obtenir une invitation pour la reine”.

Les bons plans shopping de la semaine

Du très fashion:
Parlor Showroom: entre -40% et -70% sur les lignes des créateurs branchés Samantha Pleet, Rachel Antonoff, Lorick, Patrick Pleet et Timo Weiland. Jusqu’au 31 mai, de 11am à 7pm. @ 7 Mercer St., près de Howard St., 2ème étage, Ste. 2E (212-226-8777).
Big Drop: c’est déjà l’heure des soldes d’été dans cette chaine de magasins. Comptez jusqu’à -50% sur les créations de 3.1 phillip lim, McQ by Alexander McQueen, JBrand, LaRok, etc. Pour retrouver les adresses et les horaires des différents magasins, c’est ici.
Zero + Maria Cornejo: -40% sur une sélection d’articles de la collection printemps/été 2009 et sur la collection Resort 2008. Comptez entre $400 et $500 pour une robe au lieu de $700 et $900. Jusqu’au 24 juillet, du lundi au samedi de midi à 7pm, le dimanche de midi à 6pm. @ 33 Bleecker St., près de Lafayette St. (212-925-3849).
Opening Ceremony: -50% sur les marques Vena Cava, Boy, et sur la ligne éponyme du magasin. Jusqu’à épuisement des stocks. Du lundi au samedi de 11am à 8pm, dimanche de midi à 7pm. @ 35 Howard St., près de Broadway (212-219-2688).
Aloha Rag: la boutique du West Village organise des vastes soldes pour une journée seulement -ce samedi. Quelques heures donc pour profiter de -70% sur les créations de Phillip Lim, Lanvin, Jil Sander, Martin Margiela, Tim Hamilton, Rogan, et plus. Samedi 30 mai, de midi à 8pm. @ 505 Greenwich Street, entre Spring et Canal streets; (212-925-0882).
Le supermarché des créateurs continue:
Save Fashion Encore!: le site de mode Refinery 29 repousse la fermeture de son pop-up shop à prix cassés au 12 juin. C’est-à-dire que vous avez désormais jusqu’au 12 juin pour profiter des pièces des créateurs Whyred, Steven Alan, Filippa K, Sophomore et bien d’autres encore à -90%. Du lundi au samedi de 10am à 9pm, dimanche de 11am à 7pm. Fermé le jeudi. @ Save Fashion, 641 8th Avenue, près de 41st Street.
Des must-haves colorées et estivaux:
Court: jusqu’à -70% sur la collection printemps du magasin, qui inclue les marques Sophomore, Tashkent, Bijules et Kerrigan. Également en solde, les cravates de Brendan Connolly, dont les prix sont compris entre $15 et $25. Jusqu’au 31 mai, de midi à 8pm. @ 178 Mulberry St., près de Broome St. (212-925-1022).
Nicholas K: les invendus de la collection printemps 2009 voient leurs prix baisser de 50% à 60%. Pour les hommes et les femmes. Samedi 30 mai de 11am à 7pm, et dimanche 31 mai de midi à 6pm. @ 208 W. 29th St., près de Seventh Ave.
Daryl K: -40% sur tous les accessoires et les habits printemps 2009, ainsi que sur la collection de la ligne jumelle Kerrigan. Durant tout le mois de juin, du lundi au samedi de 11am à 7pm, dimanche de midi à 6pm. @ 21 Bond St., près de Lafayette St. (212-529-8790).
Pour préparer l’été:
DVF: -75% sur les paréos, les hauts et les jupes d’été, et les maillots de bain. Mardi 2 juin de 9am à 6.30pm, Mercredi 3 de 10am à 8pm, Jeudi 4 de 10am à 7Pm, Vendredi 5 de 9am à 5.30pm et Samedi 6 de 9am à 3pm. @ 260 Fifth Ave., près de 28th St. (212-725-5400).
G-Star: entre -30% et -50% sur une sélection de jeans et de vêtements printemps/été 2009. Jusqu’à épuisement des stocks. @ 441 Broadway, près de Grand St. (212-625-3702); @ 270 Lafayette St., près de Prince St. (212-219-2744); @ 873 Broadway, près de 18th St. (212-253-1117).
Rien que pour les hommes:
Yoko Devereaux: messieurs, rendez-vous à Brooklyn pour les sample sales de ce jeune créateur en vogue. Les t-shirts sont à $20, les vestes à $80, et les shorts à $25 au lieu de prix à 3 chiffres. Samedi 30 mai de midi à 7pm, dimanche 31 de midi à 6pm. @ 338 Broadway, entre Keap et Rodney streets; Brooklyn; (718-302-1480).

Un coup dans le nez

Si les parfumeurs français sont légion dans les labos des maisons de parfumerie à New York, Christophe Laudamiel est unique en son genre. Tout d’abord, il y a sa crête iroquoise : une marque de fabrique chez ce quarantenaire qui dénote dans le paysage. Ensuite, il y a son obsession. Quand d’autres parfumeurs rêvent de créer un nouveau Chanel No. 5, Christophe Laudamiel a d’autres idées dans le museau.
Cela fait cinq ans que cet ancien parfumeur à IFF (International Flavors & Fragrances Inc) concocte les notes d’un opéra olfactif à ses heures pas perdues. Green Aria est une oeuvre d’une demi-heure basée uniquement sur des senteurs et des sons. L’entreprise est ambitieuse. Il s’agit de dépasser la notion wagnérienne de ‘Gesamtkunstwerk,’ l’oeuvre d’art totale, mêlant musique, poésie, peinture. “L’idée est de créer un opéra multi sensoriel impliquant tous les sens”, explique Stewart Matthew, un ancien banquier d’investissement de Wall Street, qui a écrit le libretto de Green Aria avec les compositeurs Nico Muhly et l’ancien collaborateur de Björk Valgeir Sigurdsson.
Mal de tête garanti?
Le principe : les spectateurs seront dans le noir et 22 parfums secs de 100g chacun seront vaporisés par le biais de micros attachés aux sièges. Aux questions artistiques (La mémoire olfactive est-elle suffisante pour suivre une narration?) se sont ajoutés de sérieux défis techniques. “Le défi principal était l’absence de technologie pour les systèmes de diffusion individuels”,explique Stewart Matthew. «Les parfums sont conçus pour éviter les risques d’allergie. Tous sont approuvés par les standards de sécurité américains», assure-t-il. Les deux compères ont fondé ensemble Aeosphere, une société de “média olfactifs” basée à New York. Jerry Vittoria, président parfums à Firmenich North America, la maison de parfumerie qui a fourni les parfums explique : “Ils ont mixé l’art et la science. Cela a été fait avant mais ce qu’ils ont fait est de perfectionner l’équilibre comme jamais auparavant”.
Le parcours de Laudamiel oscille entre le commercial et l’expérimental.
Il a cosigné le bestseller Polo Blue for Men de Ralph Lauren, pour lequel il a reçu un FIFI Award, un “oscar” de l’industrie. Un tel succès ne saurait masquer son côté artiste torturé. Étudiant à l’École Européenne des Hautes Études des Industries Chimiques à Strasbourg, Christophe Laudamiel lit Le Parfum de Patrick Süskind. Il est fasciné par le personnage principal, le monstrueux Grenouille qui recherche sans cesse de nouveaux accords de parfum, notamment celui d’une vierge assassinée.
Il cherche à illustrer les scènes du livre par des parfums et au-delà de créer une sorte d’anthologie du parfum. C’était bien avant de savoir qu’une adaptation au cinéma du roman éponyme était en préparation. La sortie du film donne lieu à une collaboration avec Thierry Mugler pour un coffret de 15 senteurs illustrant les scènes clés du film. Christophe Laudamiel tente même de mettre en place un système de dissémination des parfums pour la projection parisienne. Hélas, la technologie est plutôt rudimentaire.
Le parfum des subprimes
L’iroquois décoiffe aussi le forum économique mondial de Davos en Janvier 2008. L’économie sent le roussi. Les organisateurs se tournent vers Christophe Laudamiel et lui demandent de créer des senteurs pour les salles de conférences. Hélas encore, à Davos le parfum ne suffit pas à adoucir pas les mœurs. Les ténors ne trouvent pas la potion magique pour prévenir la crise économique. Mais Laudiamel de son côté tient la formule, celle qui le mène à la création de Green Aria. Cela marque-t-il la fin de sa quête frénétique? Rien n’est moins sûr.
Green Aria – a ScentOpera – Works & Process
Dimanche 31 Mai, 19h30 et 21h30
Lundi 1 Juin, 16h30, 19h30 et 21h30
Réception avec l’équipe créative et le public dans la rotonde de 20h30 à 21h30
The Peter B. Lewis Theater
Solomon R. Guggenheim Museum
1071 Fifth Avenue at 89th Street
Entrée : $30, $25 pour les membres du Guggenheim, $10 pour les étudiants
(212) 423-3587
worksandprocess.org
Les deux performances sont complètes

Lady Chicago chante le Blues

Pour le plus grand plaisir des amateurs de blues, les 12,13 et 14 juin prochains se tiendra sur les rives du lac Michigan le Chicago Blues Festival. Trois jours de musique pratiquement non-stop sur six scènes différentes et plus de 500 000 spectateurs au total!
Belle occasion de programmer un week-end à Chicago pour découvrir, entre deux concerts, l’une des villes les plus agréables des Etats-Unis, également l’une des plus élégantes.
Chicago est à taille humaine. Ses rues débouchent souvent sur des places où il est agréable de se retrouver et de passer un moment. Autre qualité très appréciable, Chicago est une ville verte, grâce à ses nombreux parcs et… bleue, car au bord de l’immense Lac Michigan.
Vous ajoutez une architecture qui va de l’Art Nouveau aux styles les plus contemporains, des musées parmi les plus prestigieux du monde et vous obtenez tous les ingrédients nécessaires à un super week-end.
Si vous allez à Chicago pendant le Blues Festival, vous serez, comme tout le monde, littéralement happé par les concerts. Prévoyez tout de même un peu de temps pour vous balader, vous trouverez ci-dessous les incontournables de Chicago, dans le Loop, bien sûr, le quartier des affaires, avec la géante Sears Towers, 442 mètres, plus grand building d’Amérique en attendant le Chicago Spire qui, en 2010 devrait tutoyer les 610 mètres de hauteur. Si vous préférez vous y rendre plus tard, notez que les 27 et 28 juin aura lieu le Randolph Street Market Festival qui est un rendez-vous « brocante » des plus fameux.
À voir absolument:
– La vue depuis le 94e étage du John Hancock Center plutôt que de la Sears Tower
– Le charme post-industriel des vieux hangars de River North, transformés en galeries
– Les nombreuses demeures historiques du quartier huppé de Gold Coast
– Union Station, pour se rappeler que Chicago fut un carrefour ferroviaire essentiel au pays
À faire absolument:
– L’Art Institute of Chicago, pour ses peintures impressionnistes et post-impressionnistes
– La croisière « architecture » sur la Chicago River, meilleure façon d’apprécier la ville
– Rouler à vélo sur la piste cyclable qui longe le lac Michigan
– Visiter le Museum of Science and Industry, avec son sous-marin, ses simulateurs de vol, …
– Se rendre à Six corners Intersection pour être sûr d’être là où il faut vivre la nuit
– Si vous aimez le jazz, pousser la porte de la Jazz Record Mart, La boutique de disque
– Arpenter les allées du Randolph Street Market Festival (5 week-ends dans l’année, dont les 27 et 28 juin), pour ces milliers d’objets vintage.
Comment y aller ?
En avion : deux heures de vol depuis New York, ensuite, le Go Airport Express vous transporte downtown pour 46$ l’AR.
Où dormir ?
Chicago possède l’un des parcs hôteliers les plus importants des Etats-Unis. Vaste choix toutes catégories confondues. L’hôtel Allegro, de la chaîne Kimpton, situé au cœur du Loop, est l’une des meilleures adresses de la ville. Pour séjourner au bord du lac Michigan, vous pouvez choisir le B.W Grant Park, un hôtel simple avec piscine extérieure ou, plus chic, le W Chicago Lakeshore du groupe Starwood.
Une adresse pour se restaurer  ?
Chez Moto, 945, West Fulton Market Street, pour une expérience culinaire un peu folle, surprenante et singulière.
Un dernier conseil ?
Chicago Blues Festival oblige, les hôtels seront très demandés. Mieux vaut réserver.
(Lire aussi: Thierry Beaumont rejoint French Morning).

Thierry Beaumont rejoint French Morning

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Envie d’idées week-ends ou d’une semaine de vacances sur le continent Américain? Regardez French Morning d’encore plus près. L’équipe du premier web magazine francophone des Etats-Unis a le plaisir d’annoncer une recrue de choix. Thierry Beaumont, chroniqueur tourisme de France Info notamment, nous livrera désormais toutes les deux semaines, ses bons plans et astuces pour partir en week-end ou en voyage un peu plus lointain à partir de New York.
Pour profiter d’un festival, se prélasser au soleil ou arpenter les rues d’une ville méconnue, il nous emmènera à la rencontre d’endroits méconnus ou nous fera redécouvrir des destinations qu’on croyait connaître. Avec toujours les conseils pratiques et les bons plans qui font le délice des auditeurs de France Info depuis quinze ans.
Et comme toujours, n’hésitez pas à ajouter vos bons plans à vous ne postant vos commentaires.
Il commence sa chronique par un voyage à Chicago.

Nicolas Sarkozy, people malgré lui.

Une fois n’est pas coutume, l’actualité judiciaire française occupe les gros titres de la presse américaine. Il y a bien sûr l’ouverture du procès contre l’Église de la Scientologie (NY Times, CNN ), mais aussi l’affaire Ilan Halimi, assassiné sauvagement il y a trois ans. Pour Meg Bortin, dans le New York Times, il est stupéfiant qu’un tel procès soit interdit au public (selon la loi française, il en va ainsi lorsque les accusés sont mineurs au moment des faits). Pas de médias, pas de débats, regrette-t-elle. “La culture du secret” ne s’accorde pas avec la démocratie.
Le constat est désastreux: de 6 millions de lecteurs après guerre, la presse française est passée à 1,5 millions aujourd’hui. Pas étonnant que Bruce Crumley dans le TIME Magazine consacre un long article à la mort annoncée des quotidiens nationaux. Le prétexte: ce jeudi de l’ascension, Libération n’est pas paru en kiosque pour faire des économies d’impression. “French Newspapers do face problems of their own”. Pourtant, rien de très nouveau avec la concurrence d’Internet et des gratuits, et la baisse du lectorat. En vertu de la loi selon laquelle l’Europe suit l’exemple américain avec quelques années de retard, Bruce Crumley prédit ainsi pour la presse hexagonale une situation au moins aussi catastrophique qu’aux États-Unis. A la différence près que, si les quotidiens américains vont survivre grâce à “la flexibilité et l’innovation“, les Français vont s’enfoncer dans la crise à cause de “leur rigidité“.
L’économie française toujours, avec Edward Cody qui rapporte de Menton pour le Washington Post. A travers l’exemple de deux retraités, il explique comment les aides sociales permettent “d’immuniser contre la crise“. Enfin de la reconnaissance pour le système de redistribution à la française!, a-t-on envie de s’exclamer. Pas si vite, l’étranger n’accorde qu’un “respect réticent” à ce principe d’intervention de l’État , et “réticent“, c’est tout à fait le ton de ce très dense article. C’est à raison, explique le journaliste: au moment de la reprise, la France sera alors pénalisée par son manque de compétitivité. Cela a beau être la crise, le “free market” aura le dernier mot.
Économie et diplomatie dans Newsweek, avec un post qui passera sûrement aussi inaperçu que son sujet. La France s’impose en Irak au détriment des États-Unis. Ce n’est pas sans rancœur que le journaliste annonce cela. Son pays “a beau faire la guerre en Irak”, c’est la France qui gagne la bataille des parts de marché. Et double ses représentations diplomatiques sur place.
Dans World Politics Review, un magazine contributif sur l’actualité politique mondiale, Arthur Godhammer, membre du centre des European Studies à Harvard et fin connaisseur de la culture française, revient avec nuances sur deux ans de présidence Sarkozy. Il tente d’expliquer un paradoxe bien français. Alors qu’il a mis en place la majorité de son programme de réforme, le chef de l’État récolte aujourd’hui plus de 70% d’opinions négatives. Et pourtant, plus que jamais, les Français placent en lui leurs espoirs et espèrent sa réélection pour 2012. Les variables politiques sont denses, mais pour l’éditorialiste, il ne fait plus aucun doute: “In many ways, Sarkozy has proved to be his own worst enemy“.
A l’opposé de cette analyse politique, les article “people'” sur le président français fleurissent sur la toile américaine. Il y a d’abord les commentaires moqueurs sur la vidéo de son intervention lors de rencontre à l’Elysée entre Carla Bruni et les journalistes de Femmes Actuelles (Examiner NY, CNN). The Digital Journal, spécialisé dans l’actu du net, retient quant à lui que Sarkozy veut se donner une image “modern and funky guy” avec sa nouvelle page facebook. “Si vous êtes un die-hard Nico Fan, vous allez désormais pouvoir devenir son ami, au coté de plus de 97 995 autres internautes“. Le président est en effet une star du web, à l’inverse, selon la rumeur, de Chirac “qui sait à peine se servir d’un ordinateur“, et Ségolène Royale “tellement imbue d’elle-même que cela fait longtemps qu’elle a arrêté de se faire des amis“.

Des escargots au milieu des pizzas

Certainement un des premiers à convertir les habitants de Brooklyn aux vertus des escargots à l’ail, le bistrot français Patois a régné pendant dix ans sur Smith Street et le quartier de Caroll Garden. En janvier 2009, il annonçait sa fermeture, pour cause non-renouvellement de son bail, au plus grand désespoir des habitués. Il faut dire qu’en dix ans le brunch de Patois était devenu une institution: $12.95 pour un confit de canard et des mimosas (champagne et jus d’orange) illimités…de quoi finir un week-end déjà bien arrosé en beauté.
Bye bye Brooklyn, hello Manhattan, c’est désormais en plein cœur de Little Italy, sur Mulberry Street, que Patois a élu son nouveau et improbable domicile. Le bistrot occupe le numéro 177, dans ce qui était auparavant l’arrière-salle du restaurant italien adjacent, Grotta Azzura. Mais si Patois s’est expatrié downtown, que ses clients se rassurent, les propriétaires promettent: “la même bonne cuisine, les mêmes bons vins et les mêmes désagréables serveurs“.


La promesse est tenue, et la carte de Patois propose fidèlement les grands classiques incontournables de la cuisine de bistrot. Coq au vin blanc ($18), magret de canard et artichauts ($24), bavette et purée ($19), truite fumée et ratatouille ($18), la carte est identique plat par plat à celles de toutes les brasseries parisiennes. A défaut d’originalité, les prix sont modérés, surtout si l’on considère la nouvelle formule prix fixe pour le soir: pour $19.95, vous avez le choix entre trois entrées (salades ou charcuterie) et trois plats (poulet, poisson ou noix de bœuf). Si des envies de desserts vous assaillent, les immanquables fondants au chocolat, crème brûlée et tarte tatin (entre $7 et $9) sont au rendez-vous.
Sans être exceptionnelle, la cuisine est honnête. On ne vient pas là pour s’extasier sur les saveurs, mais plutôt pour les prix abordables. En revanche, le restaurant dégage une désagréable impression de cliché touristique. La décoration accumule les poncifs du style “brasserie” : banquette en cuir, sol à carreaux, affiches Gitane et Pastis de l’Entre-deux-guerres. Situé au croisement de Mulberry Street et Broome Street, un choix incongru pour un restaurant français, Patois est noyé dans l’empire touristico-gastronomique établi depuis des décennies par les dizaines de ristorante et autres trattorias des environs. Le bistrot partage en toute intimité ses cuisines et ses facilités avec la pizzeria voisine.
On ne pourra pas reprocher à la nouvelle version de Patois de s’inscrire dans la tradition française, c’est l’effet recherché. Malheureusement, la tradition se confond ici davantage avec le manque d’originalité qu’avec l’authenticité. A défaut de séduire les fins gourmets, le restaurant offre en guise de consolation une carte économique et copieuse. Le midi, le restaurant défie toute concurrence en affichant un menu à $9.95: salade niçoise, croque-monsieur, omelette, hachis parmentier…à ce prix là, on aurait tort de se priver d’un petit bout de France à la pause-déjeuner.

Patois, 177 Mulberry Street
212-925-8157

Transférer son H1B

Je suis arrivée aux Etats-Unis en 2008 avec un visa H-1B afin de travailler comme ingénieur pour une société située sur le côte Est. Malheureusement, mon employeur a decidé de me licencier prochainement pour raisons économiques. La responsable des ressources humaines m’a fait savoir que je diposais de quelques semaines afin de trouver un nouvel emploi. J’ai peut être une opportunité qui se présente à New York mais je voulais m’assurer que mon visa H-1B pouvait être transféré afin de changer d’employeur. J’ai entendu dire que dans l’hypothèse où je choisirais de rentrer en France mon employeur devrait prendre à sa charge mes frais de déménagement et de retour. Est-ce exact ?
Sandrine, New York.
En cette période de crise économique de nombreux étrangers présents aux Etats-Unis sur un visa temporaire se posent la question de savoir quels sont leurs droits en cas de licenciement. S’agissant de personnes venues au moyen d’un visa H-1B il est parfois possible de prendre avantage des règles de « portabilité » afin de changer d’employeur. Lorsque tel n’est pas le cas, ou que l’employé ne souhaite tout simplement pas rester, celui-ci est alors en droit d’obtenir une prise en charge afin de faciliter son retour. Voici quelques détails:
1.LA QUESTION DE LA « PORTABILITE » POUR LES TRAVAILLEURS PRESENTS AUX ETATS-UNIS GRACE A UN VISA H-1B
L’American Competitiveness in the Twenty First Century Act (AC21) d’octobre 2000 permet ce que l’on appelle la « portabilité » pour les étrangers qui occupent temporairement un emploi spécialisé. En d’autres termes, la personne qui travaille aux Etats-Unis sous un statut H-1B peut avoir la possibilité de changer d’employeur en cours de route si certaines conditions se trouvent réunies.
Avant l’entrée en vigueur de cette loi, la personne qui souhaitait changer d’employeur devait d’abord obtenir l’aval des services d’immigration afin de pouvoir commencer à travailler pour son nouvel employeur. Désormais, il est possible de commencer à travailler dès lors que le nouvel employeur soumet une H-1B petition. Ceci représente un gain de temps et une simplification de la procédure non négligeable.
Plusieurs conditions doivent être remplies afin de permettre cette «portabilité» :
1. l’employé doit avoir été régulièrement admis sur le territoire ;
2. la pétition du nouvel employeur (c’est à dire la demande qu’il formule auprès des services d’immigration) doit être soumise avant « la date d’expiration de la période de séjour » ;
3. la demande ne doit pas être « frivole » ;
4. enfin, l’employé ne doit pas avoir travaillé illégalement aux Etats-Unis depuis son arrivée sur le territoire.
Il est important de noter que le statut des employés sous un H-1B prend fin le jour de leur dernier jour de travail. Un étranger qui resterait au delà de la date d’expiration de son statut sans prendre les mesures nécessaires violerait alors les termes de son statut.
Enfin, il vous faut savoir que votre employeur a l’obligation de notifier immédiatement les services d’immigration de sa decision de vous licencier. Ceux-ci ont donc normalement connaissance de votre situation, même si un certain délai est parfois nécessaire pour qu’ils traitent cette information.
2. LA PRISE EN CHARGE DES FRAIS LIES AU RETOUR D’UN EMPLOYE VENU SOUS VISA H-1B
La société américaine qui emploie un étranger sous un H-1B et qui met fin précipitamment à son contrat est légalement tenue de prendre en charge le coût raisonnable de son retour vers son dernier pays de résidence. Cette obligation s’entend du retour du salarié lui-même et ne parait pas s’étendre à ses frais de déménagement ni la prise en charge des membres de sa famille pouvant l’accompagner.
La loi est assez souple sur les modalités de mise en oeuvre de cette obligation qui peut en pratique prendre diverses formes. Dans la mesure où l’employeur n’est pas tenu par cette obligation si l’employé souhaite rester aux Etats-Unis, il lui est ainsi possible de fournir un billet d’avion non remboursable afin d’éviter que l’employé n’en demande ultérieurement le remboursement et n’obtienne un avantage indu.
Nicolas Puygrenier est avocat auprès du barreau de New York. Il est membre du cabinet “Puygrenier & Law LLP. Il peut être contacté à: [email protected].
Disclaimer: Les informations contenues dans cet article sont présentées à des fins éducatives et d’information générale du public afin de l’aider à reconnaître ses besoins en matière juridique. Celles-ci ne sauraient être interprétées comme fournissant une solution générale applicable à toutes situations individuelles proches ou similaires. Ainsi, un changement même mineur des faits peut se traduire par un changement matériel de la solution apportée. Il est également déconseillé de chercher à résoudre des problèmes individuels sur la base des informations qui y sont contenues. Cet article ne saurait être considéré comme une prestation de service de nature juridique et il ne saurait se substituer à une consultation juridique avec un avocat. Sa publication et communication ne saurait en outre faire naître de relation avocat-client.

Le rêve de Lucien

Il a poussé la porte et derrière l’invraisemblable bric-à-brac il a su qu’il avait trouvé ce qu’il cherchait : un lieu, une âme, un projet. Lucien Zayan allait transfomer cette ancienne usine de Cobble Hill, à Brooklyn, en centre culturel, sur trois étages. Il fallait de l’imagination et une solide envie d’entreprendre pour voir dans ce bâtiment abandonné depuis plusieurs années un lieu de culture avant-gardiste. Mais Lucien était venu aux Etats-Unis pour ça, bien décidé, à 43 ans, à vivre son rêve américain.
Après une riche carrière à gérer des théâtres et des festivals (Théâtre de la Madeleine, Festival d’Aix, Festival de Marseille, etc), il a décidé de tout plaquer et de venir tenter sa chance à New York, où il n’était passé que deux fois en vacances. Il débarque en octobre dernier, sans sou et guère de contacts mais un talent certain pour les rencontres. Parmi elles, il y a une autre passionnée d’art qui a tout plaqué, Muriel Guépin, analyste financière qui ouvre, en décembre 2008, une galerie d’art « abordable » (http://frenchmorning.com/ny/spip.php?article1396) à Brooklyn. Elle s’est installée dans un local d’une usine désaffectée. C’est au fond de la galerie que Lucien Zayan pousse la porte et trouve «ce bâtiment extraordinaire, tout en bois et brique, ces volumes magnifiques, qui n’attendaient que nous».
Il ne tarde pas à découvrir que cette usine abandonnée a une histoire. Le bâtiment date de 1890, les débuts de l’expansion de Brooklyn, juste après la construction du Brooklyn Bridge. Mais surtout, il apprend que de ces ateliers, où l’on fabriquait ceintures et bijoux, sont sortis un gadget que tous les Américains de plus de 30 ans connaissent : The Invisible Dog, le chien invisible. Une laisse semi-rigide et un harnais qui permettent de promener son « chien invisible ». À la fois jouet et accessoire de mode (on sortait en boîte avec dans les années 1970…), l’objet a tout du fétiche. Lucien tient son emblème, et le nom de son futur centre culturel.

La crise va servir le projet. Les propriétaires de l’immeuble, racheté en 2007 aux héritiers du fondateur de l’Invisible Dog, doivent renoncer à leurs idées de « condos » et de tour de 14 étages. Ils sont séduits par la “vision” de Lucien et acceptent de lui louer le bâtiment, et de financer les travaux de rénovation nécessaires.
Reparti quelques mois en France pour cause de visa, Lucien est revenu à New York en mars, business plan en main. Car c’est bien d’un business qu’il s’agit. Après une carrière dans la culture subventionnée, il devient un « entrepreneur culturel », à l’américaine. Et découvre un milieu culturel new-yorkais « prêt à découvrir de nouvelles choses, à s’enthousiasmer ».
Le deuxième étage de l’usine va être transformé en studios, loués à des artistes -à prix d’amis ($ 1,5 le square foot). Presque toute la surface disponible est déjà pré-réservée. Le 3ème étage sera loué pour accueillir des séances photos, des réceptions, des manifestations culturelles, etc… Pour le toit-terrasse, Lucien pense à un jardin communautaire, ou encore à des séances de cinéma en plein air. Le rez-de-chaussée sera le centre nerveux de l’ensemble, avec une salle de spectacle et d’exposition.
Pour l’heure, il faut encore beaucoup d’imagination et l’enthousiasme pour visualiser la fabrique de l’Invisible Dog comme le futur lieu culturel qui compte, au coeur d’un des quartiers les plus en vogue de Brooklyn. Mais à raison de 18 heures par jour entre ces murs, les lieux ont déjà changé. Les fenêtres ont été démurées. Bientôt, le jardin va être débroussaillé et accueillir –c’est une question de semaines- le café de plein air que projette Lucien. Et pour se débarrasser du bric-à-brac, notamment des kilomètres de ceintures, il a ouvert un marché aux puces sur place, où chaque week-end les voisins viennent faire leurs provisions des trésors abandonnés à la fermeture de l’usine (avec Muriel Guépin, ils ont aussi commencé à créer et à vendre des tables fabriquées avec les matériaux récupérés sur place). «Le marché aux puces a permis de faire vivre tout de suite l’endroit, faire découvrir le bâtiment aux gens du quartier», raconte Lucien.
Dans le quartier, jeune et branché mais pas particulièrement réputé pour son activité culturelle, le projet de Lucien fait causer. L’ancien directeur de théâtre a appris à découvrir l’enthousiasme américain pour le bénévolat. “J’ai vu arriver des gens du quartier qui me disaient qu’ils voulaient venir aider à nettoyer, à rénover. Au début j’ai dit non, je ne voulais pas faire travailler les gens sans les payer, et puis je me suis rendu compte qu’il fallait accepter: c’est le signe de l’intégration dans la communauté”.
Il ne s’est pas vraiment fait prier. Lucien n’est pas du genre à manquer une opportunité de rencontre. Un jour, c’est un duo de designers qui s’enthousiasme pour l’endroit, et promet de réaliser un lustre pour la salle de spectacle, tout en laisses Invisible dog. Un autre, c’est un magicien qui pousse la porte pour acheter dans le marché aux puces une boîte pour ranger ses cartes. Hop! Embauché pour l’inauguration. C’est le 6 juin, avec une exposition, un concert, pour montrer que, trois mois après les premiers dépoussiérages, l’Invisible Dog est bien vivant, et le rêve de Lucien avec.
The Invisible Dog et Shop Art Gallery: 51 Bergen Street (Métro Bergen Street, ligne F ou Borough Hall, ligne 4,5).
Flea Market: Samedi de 10am à 7pm et dimanche de 10am et 6pm.
The Invisible Dog (site en construction)

Gilles Marini, le frenchy d'ABC

Encore une occasion manquée pour la France. Après la Coupe du Monde 2006, c’est le trophée de Dancing With The Stars qui est passé sous le nez du frenchy de la saison 8, Gilles Marini.

Dancing With The Stars est une des émissions phare d’ABC, sur le principe des concours de danse, chaque semaine les couples après avoir été notés par des professionnels, se prêtent au sacro saint vote du public. Sauf qu’aux lieux d’anonymes, ce sont des stars (plus trop vraiment stars) qui se prêtent au jeu des danses lascives en tutu de couleur.
Cette année le casting accueillait parmi les plus connus la rappeuse Lil’Kim, la gymnaste Shawn Johnson et Steve Wozniak, l’un des fondateurs de Apple. Parmi cette brochettes d’étoiles plus scintillantes les unes que les autres, Gilles Martini, beau gosse national, notamment vu dans le casting de Sex & The City The Movie, il y jouait Dante le voisin sulfureux de la tout aussi débridée Samantha.
Apres un parcours émaillé de salsa, samba et autres tchatcha, Gilles s’est donc incline la semaine dernière devant Shawn Johnson. En finale, tout de même
Mais que tout le monde se rassure, le Français aussi vu dans Nip & Tuck et dans Ugly Betty, a assure a Tvguide.com qu’il avait été contacté par la production de Brothers & Sisters, soap familial de deuxième partie de soirée sur ABC, dans lequel officie notamment Calista Flockart, ex Ally Mac Beal. Il pourrait y incarner un rôle récurrent.
Retrouvez la prestation finale de Gille Marini sur le plateau de Dancing With The Stars :
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=q-pMw7w_r80&hl=en&fs=1&color1=0x5d1719&color2=0xcd311b]

Découvrez Governor Island (et le polo)

Heureux hasard des calendriers, ce tournoi de Polo coïncide avec le 400ème anniversaire du jour d’ouverture de Governor Island au public. Ancienne base militaire, l’île dispose, à un jet de pierre au sud de Manhattan, d’un parc protégé de 40 hectares, ouvert au public lors de la saison estivale. Alors que New York était encore une colonie anglaise, l’assemblée coloniale avait réservé l’île à l’usage exclusif des gouverneurs de New York, d’où son nom. Les fortifications de Fort Colombus ont été déclarées monuments historiques en 2001.
Veuve Clicquot organise le second Veuve Clicquot Manhattan Polo Classic le 30 mai. Les bénéfices de la manifestation seront reversés a l’American Friends Of Sentebale, une association qui œuvre dans le domaine de l’humanitaire au Lesotho, petit royaume africain, enclavé dans l’Afrique du Sud.
Le Prince Harry
L’association a été fondée par le Prince Harry et le Prince Seeiso Bereng Seeiso du Lesotho , en l’honneur de leurs mères respectives, la Princesse de Galles, Diana et la Reine Mamohato.
Cette année, Veuve Clicquot a convié St Régis de New York à participer au légendaire Afternoon Tea du match de polo. Pour l’occasion, Sandro Micheli, chef pâtissier du St Régis et de l’Adour Alain Ducasse, a créé un menu spécial. Le Prince Harry jouera dans l’équipe emmenée par Nick Roldan, le joueur argentin de renommée mondiale et visage des nouveaux parfums Ralph Lauren Polo. En face, Nacho Figueras emmènera l’équipe opposée Black Watch, équipe de niveau mondiale.

Nacho Figueras
Veuve Clicquot Manhattan Polo Classic
Dimanche 30 mai
Governors Island
Les aires de pique-nique sont ouvertes au public à partir de midi, et le match commence à 15h. Boissons et nourritures seront disponibles aux alentours du terrain.
Sont aussi disponibles des tickets VIP qui donnent accès a la tente VIP et la zone de Pic Nique VIP, sur couverture et au champagne. Les tickets sont à partir de 500$ et disponibles au bureau de Sentebale Benefit Office on 212 763 8596 or emailing [email protected]. Pour ceux qui aimeraient suivre l’événement munis d’un ticket payant, il est demandé de s’habiller dans la plus pure tradition du polo : les dames en chapeaux et les hommes en costume.
Governors Island est accessible en ferry gratuitement toutes les 30 minutes, au départ du Monument Battery Maritime, situe à coté du terminal du ferry de Staten Island
Governors Island