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Les bons plans shopping de la semaine

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On commence par du chic, du cher, du prêt-à-porter, en quelques mots, des créateurs renommés:
Fifth On Main: c’est normalement un site de vente en ligne, mais pour le week-end, ses gérants ont décidé d’ouvrir un magasin “pop-up” (c’est-à-dire d’une durée éphémère) ou vous pouvez profiter de -40% à -60% sur des marques comme Abaeté, Catherine Malandrino, Mint by Jodi Arnold, Theory, Chaiken, et encore plus. Jusqu’au 19 avril, de 10am à 7pm. @ 109 Spring St., à coté de Mercer St. RSVP à [email protected].
Viennent ensuite des jeans de luxe:
Diesel: la marque italienne de denim s’adapte à la récession, et offre -30% à tous ses clients, dans tous ses magasins, sur tous ses articles. Ce week-end seulement! Jusqu’au 19 avril, pour les horaires et les adresses des magasins, rendez-vous sur diesel.com. Les vestes en cuir pour homme sont désormais à $420 au lieu de $600, et les robes pour femmes à $100, au lieu de $140.
Du casual-chic et du sportswear à la mode:
Alife: -50% sur une sélection de tennis et d’habits, forcément branchés, dans cette petite boutique du très hipter Lower east Side. Jusqu’au 19 avril, tous les jours de midi à 7pm. @ 158 Rivington St., près de Clinton St. (212-375-8116).
Kara Janx: cette jeune styliste sud-africaine avait fait sensation lors d’une des saisons de Project Runway sur Bravo Tv. Pour ces soldes de printemps, toutes ses créations entre -50% et -80%: hauts multicolores, jupes taille-haute, et autre articles de saison. Les 22 et 23 avril, de 11am à 6.30pm. @ 242 W. 36th St., entre Seventh et Eighth Aves., 8ème étage (212-594-4797).
Mara Hoffman: les collections resort, printemps et baignade 2009 sont à -75%. Les maillots de bain commencent à partir de $15, et les robes légères en coton à partir de $50. Les 23 et 24 avril de 10am à 7pm, et samedi 25 avril de 11am à 6pm. @ 20 W. 28th St., entre Sixth & Seventh Aves., 3ème étage. (212-505-3020).
Des chaussures:
Tashkent by Cheyenne: Les chaussures de la collection printemps 2009 sont entre $10 et $150 pour ces grandes soldes de fin de séries. Jusqu’au 19 avril, samedi de 11am à 5pm et dimanche de midi à 5pm. @ 939 Eighth Ave., près de 55th St. (212-691-0281).
Sigerson Morrison: la marque de chaussure new-yorkaise propose ses bottes pour $250 et les talons pour $175. A retrouver également, les chaussures de la marque Belle entre $75 (sandales) et $175 (bottes), et une sélection d’habits de Zero + Maria Cornejo. Mercredi 22 avril de 10.30am à 7pm, Jeudi 23 avril de 8am à 7.30pm et vendredi 24 avril de 8am à 3pm. @ Metropolitan Pavilion, 125 W. 18th St., entre Sixth & Seventh Aves.
De la lingerie et des accessoires pour faire des beaux rêves:
La Perla: -80% sur la lingerie de charme de la marque italienne. Les soutiens-gorge sont entre $40 et $60 (au lieu de $119 et $289), les culottes sexy entre $20 et $40, et les nuisettes entre $50 et $60 (au lieu de $184 et $500). Jusqu’au 24 avril, du lundi au vendredi de 9am à 6.30pm, et dimanche de 1pm à 6pm. @ 4 W. 58th St., près de Fifth Ave., 4ème étage.
Et au même endroit:
Frette: -80% sur la literie italienne. Les robes de chambres sont à partir de $80, et les couvres-lits à partir de $400. Jusqu’au 24 avril.
Et enfin, on termine avec un bon plan pour redécorer son appartement:
The Conran Shop: le grand magasin de décoration d’intérieur fait son grand ménage de printemps, avec une sélection d’articles à -50% et -30%. Par exemple les chaises en fer sont désormais à $138, les tables à manger à $4197 (au lieu de $6000). Jusqu’au 19 avril, de 11am à 7pm. @ 407 E 59th St, proche First Ave; (212-755-9079).

Transtlantique en low cost

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299 euros aller/retour: c’est la promesse, sur le papier du moins, de XL Airways, nouvel arrivant sur le marché des vols charters Paris/New York. A partir du 26 juin prochain, et jusqu’au 13 septembre, cette petite compagnie française, composée d’une flotte de cinq appareils, effectuera un vol direct Paris/New York deux fois par semaine. Départ de Roissy-Charles De Gaulle à 20h05 lundi ou vendredi, retour de New York, aéroport JFK, à 23h55 le lundi ou vendredi suivant de votre choix. Les réservations ne sont possibles qu’au départ de Paris.
C’est grâce à un partenariat avec l’agence de voyage en ligne GoVoyages que cette liaison a été rendue possible. Le voyagiste français affrète 250 des 364 places de l’airbus A330, en laissant 114 aux clients de XL Airways. Entièrement consacrée aux vols touristiques, XL Airways, fondée en 1995, s’est fait un nom en proposant des destinations soleil à prix cassés, et a fait voyager plus d’un million de passagers 2008, des plages paradisiaques de Thaïlande aux îles grecques. Avec cette collaboration avec GoVoyage, c’est sa première incursion en territoire américain, uniquement le temps des vacances d’été.
Avec un prix d’appel à 299 euros TTC, l’offre est très alléchante. Seulement l’ouverture de la ligne a été annoncée le 8 avril 2009, et depuis, ce tarif attractif n’est déjà plus disponible (il ne représentait en moyenne que 10 à 15% des billets mis en vente). Les premiers prix se situent désormais à partir de 399 euros, et montent jusqu’à 800 euros pendant le pic de la saison touristique – mais moins cher que les compagnies traditionnelles.
Pour Bernard Xavier Spokojny, directeur marketing de XL Airways, la question n’est pas de concurrencer les lignes régulières, mais de “se positionner au meilleur prix pour une clientèle essentiellement de tourisme”. Une clientèle qui, pour les prix les plus bas, est prête à faire d’importantes concessions sur le service.
Mais avec le prix du voyage à New York en constante augmentation depuis ces dernières années, la compagnie française de charters espère bien tirer son épingle du jeu “sans prendre de risques inconsidérés”. L’avenir ne dit pas si elle sera présente l’été prochain, mais déjà pour cet été, à vos réservations, prêts, feux, partez!
Pour toutes les infos et réservations, rendez vous sur le site internet de la compagnie ou par téléphone:
-Depuis les Etats-Unis: 954 653 86 36.
-Call Center d’XL AIRWAYS au 0825 825 589 (0.15 € TTC la minute, depuis la France).

L'Hippique c'est chic

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Vicomte Arthur est LA marque frenchy qui monte en ce moment. Dans maintenant moins d’un mois, les frères de Soultrait, fondateurs, ouvrent le magasin d’été à South Hampton et un autre à Nantucket, à Cape Code « le Saint Trop de New York et le Deauville de Boston ». L’objectif est affiché, séduire les urbains chics mais branchés dans leurs lieux de villégiatures favoris.


La saga de Vicomte Arthur débute lorsque l’ainé des frères de Soultrait , Arthur, se retrouve sans salaire aux Etats-Unis. Stagiaire dans une entreprise qui périclite et cesse de le payer, il décide de monter sa propre société de prêt à porter et se spécialise dans un premier temps dans les cravates dont il est fanatique. En Caroline du Nord, avec ses cravates, il fait jouer le bon vieux bouche a oreille et crée le buzz en organisant des ventes privées. Il revient en France où à force de persévérance, il reçoit sa première commande importante. Il fournit les cravates de la délégation Paris 2012. Fort de son expérience, il fonde Vicomte Arthur en 2005 a Miami. Il a 23 ans. Quand vient le temps de l’extension de la marque, il se tourne tout naturellement vers les polos car comme le confie Bertrand de Soultrait, le plus jeune, installé à Miami : «Notre génération porte plus le polo que la cravate
Cavalier émérite, sélectionné aux Championnats de France, Bertrand de Soultrait débarque en Floride où il fait la tournée des concours hippiques afin de pouvoir payer ses études. Il se forge un nom dans les clubs très fermés de Polo de Palm Beach et prend donc en charge la distribution sur le marché américain. Arthur reçoit l’Europe en partage et le design des collections. Désormais la marque compte 50 point de vente à travers tous les Etats Unis et possède son propre magasin à Palm Beach.


La marque est toute jeune mais tient à son esprit bon genre. Leur premier slogan: «L’instinct Chic» a le défaut de ne pas parler aux Américains. Vicomte Arthur devient alors la marque « casual chic », et s’installe alors sur le marché américain par ses prix competitifs dans le secteur du « affordable luxury ».
Leur créneau est tout trouvé : aux Etats Unis, une marque française, dessinée par des français et fabriquée en Europe. Au-delà des matières classiques pour ses polos, jersey et maille piquée, la marque se distingue de ses concurrents français ou américains par son gout immodéré pour les couleurs vives, inspiré par les casaques des courses hippiques. Quand Lacoste ou Ralph Lauren se cantonnent aux pastels, Vicomte Arthur sort l’artillerie lourde : fuchsia, couleur emblème de la marque, abricot, bleue cobalt ou framboise écrasée. Le tout sans fantaisies excessives.

Sarkozy et Obama: leurs femmes, leurs différences

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Direction l’état de Virginie pour un éditorial haut en couleur. Dans le quotidien local Townhall, Rachel Marsden nous livre sa vision de l’actualité sociale française. Elle titre avec la grève qui a touché cette semaine la Tour Eiffel, “un aperçu du socialisme“, et commence par une première erreur: ce ne sont pas 500 salariés furieux qui ont bloqué l’accès au monument, mais 300 (selon LaTribune.fr). Elle poursuit: “En France, il n’y a pas besoin d’excuse pour ne pas travailler“, et lorsque les patrons cherchent à remettre un peu d’ordre dans leurs rangs salariés, ils sont purement et simplement kidnappés. Évidemment, Rachel Marsden blâme les syndicats, mais elle dénonce aussi une presse française “vicieusement gauchiste“: “la guillotine a été remplacée par les médias“. Seul face contre tous, il y a Sarkozy l’Américain, qui, sous la plume de cette columnist, devient l’héritier spirituel de Napoléon et De Gaulle. Napoléon, De Gaulle, Sarkozy, voici bien les seuls trois grands hommes de l’Histoire de France peut-on savourer en guise de conclusion.
Dans un article bien plus nuancé du New York Times, Caroline Brothers pose cette question: Peut-on imaginer un Barack Obama français? La réponse est non. Pourquoi? La journaliste passe en revue différents obstacles, à commencer par l’immobilisme des partis et la main-mise politique d’une vieille garde d’élus. Mais c’est un peu facile de ne s’en remettre qu’aux défauts du système souligne-t-elle aussi. Obama, lui, n’a pas attendu qu’on lui donne le pouvoir, il l’a pris. La jeune génération française, plutôt que de critiquer ses aînés, devrait prendre note.
Pourtant, des jeunes femmes de couleur ont réussi à s’imposer récemment aux plus hauts postes de la République. C’est le sujet d’une analyse du mensuel conservateur The American Spectator. L’article passe en revue les “Sarko Babes“, autrement dit les femmes du président: Cécilia, “un soutien moral“; Rama Yade, “l’enfant modèle de la diversité” devenu “un élément incontrôlable“; Rachida Dati, “elle a pris la grosse tête“; et enfin Carla, “qui l’aide à éponger l’humiliant echec de sa poupée de la diversité“. Pour l’éditorialiste, Joseph A. Harriss, Sarkozy a voulu jouer au roi du politiquement correct et a nommé “ses” femmes au gouvernement. Mais avec Dati et Yade, il paie aujourd’hui le prix de son harem: la vie politique française ressemble désormais à “une comédie de boulevard: caprice, vanité et jalousie“. Car Sarkozy, comme des milliers d’hommes avant lui, est tout simplement “dépendant des femmes et soumis à leur influence“.
Après Nicolas et les femmes, Nicolas et Barack: c’est au tour de la relation entre les deux homologues présidentiels de passer sous le feu des critiques américaines. Michael Cosgrove, dans un magazine en ligne d’actualité internationale, The Digital Journal, se demande si elle est “aussi amicale qu’elle n’y parait?“. Il reprend une note interne qui circulerait dans les couloirs de l’Elysée, indiquant noir sur blanc que le gouvernement français est opposé au discours de dénucléarisation prôné par Obama, alors même que Sarkozy s’y est déclaré “à 100% favorable“. “Il y a ce que l’on dit en public, et ce que l’on dit en privé” conclue le journaliste, avec une pointe d’amertume dans le style de la plume.
Sarkozy, un menteur? C’est aussi ce que sous-entend Aimee Kligman dans The Examiner NY, et c’est une des raisons pour lesquels le président américain, en plus de ne pas lui avoir pardonné son amitié pour Bush, aurait joué le chaud et le froid lors de sa dernière visite en France. Entre déclin d’invitation et petites piques revanchardes, les grands de ce monde nous montrent que les sommets internationaux ne sont pas très loin des cours de récréations.

Benoit

Pierre Schaedelin n’a pas une minute a lui depuis qu’il a pris les rênes de Benoît en janvier. Première tâche partagée avec Alain Ducasse : changer la carte. « On ne voulait pas faire dans la monotonie. Avant, elle se résumait aux entrées et aux plats. Nous proposons à présent un menu bistro divers, qui à mon avis va donner envie aux clients de revenir. On a ajouté des plats « canaille », comme le boudin et les pieds de porcs. En bref, on a concocté une carte qui convient à tous les palais », explique le chef d’origine alsacienne. La carte est si dense, qu’entre les plats « à la carte », ceux du menu, des « classiques américains », des « pour deux » et du « semainier », il faut bien un bon quart d’heure pour se décider…
Seconde tâche : fidéliser les nouveaux clients. Pour cela il a conservé quelques classiques, très populaires, comme la sardine grillée, le pâté en croûte, les escargots et la soupe à l’oignon (« enlever ces plats serait comme aller dans une brasserie parisienne et ne pas trouver un plateau de fruits de mer », lance-t-il). Et a ajouté le « semainier » , qui consiste en un plat différent chaque jour de la semaine: navarin d’agneau le lundi, coq au riesling le mardi, blanquette de veau le mercredi, choucroute le jeudi (« les plats mijotés c’est mon dada», affirme-t-il)… Quelques autres plats incontournables: le tartare de saumon à l’aneth en entrée, le canard à l’orange, la sole meunière et le « BB sliders » en plats de résistance. Ce dernier plat est composé de deux mini-burgers avec une tranche de boudin et des petits dés de pommes cuites, servis avec une salade et des rondelles de pommes crues. La déclinaison des saveurs d’un même produit, ici la pomme, est une des signatures de Ducasse. En dessert, essayer l’imposant millefeuille à la vanille qui se déguste en entier et sans trop de difficulté… Le choix des vins est grand lui aussi, avec une bonne sélection de vins au verre ou en carafe, et le service est impeccable.
Il faut tester Benoît ne serait-ce que pour saluer le talent de Pierre Schaedelin, qui a fait sas armes avec Alain Ducasse à Monaco, puis avec Sirio Maccioni au Cirque et enfin avec Martha Stewart. Il a été son chef particulier pendant deux ans et a voyagé à travers le monde à ses cotés. (« elle m’a enseigné la discipline et m’a toujours dit de faire ce que j’aimais avant tout », relate-t-il). Pierre Schaedelin est maintenant livré à lui-meme. Il entend faire de Benoît « un restaurant joyeux et décontracté où les gens reviendront régulièrement sans se ruiner ». Temps de crise oblige, et pour remplir les 133 places du restaurant, les prix ont été revus à la baisse. Il y a désormais un menu (entrée, plat et dessert) au prix fixe : 24$ pour le déjeuner et 35$ pour le dîner.
Benoit est ouvert tous les jours pour le déjeuner et le dîner.
60 West 55th Street (entre les 5e et 6e Avenues).
Site Officiel

Les bons plans shopping de la semaine

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On commence par des bijoux pour ces dames…
Satellite: la bijouterie française ferme sa boutique de SoHo, et tout doit disparaitre! Retrouvez ainsi -50% sur des bijoux, parfois sobres, parfois plus fantaisistes, mais toujours élégants et féminins! Jusqu’au 17 avril, de 10am à 7pm. @ 412 W Broadway, proche Spring Street (212) 372-0016.
Lunessa: pour ces soldes de fin de collection, les bijoux de Becky Kelso sont à -65%, ceux d’Elise Perelman designs à $150, au lieu de $500. Retrouvez également les créations de Mischa, Catherine Weitzman, et d’autres joaillers. Jusqu’au 12 avril, de 11am à 7pm. @ 100 Thompson St., près de Prince St. (917-305-0510).
Puis de la lingerie…
Mixona: -30% sur certaines nouveautés des lignes de lingerie de La Perla, Huit, Dolce & Gabbana, Myla, et Chantelle at Mixona. Jusqu’au 12 avril, de 11am à 7.30pm. @ 262 Mott St., près de Houston St. (646-613-0100).
Et puisqu’il faut bien s’habiller, quelques soldes chez des créateurs:
Agnès b: La collection 2008 de la célèbre styliste parisienne est à -75%. Les vestes en velours sont à $150 au lieu de $650, et les jupes en soie à $70, au lieu de $280 et $488. Jusqu’au 17 avril, de 11am à 7pm. @ 250 W 39th St entre Seventh et Eighth Aves (212-719-0001).
J.Crew: Profitez de toute cette semaine pour vous emparer des collections Homme et Femme printemps 2009 de J.Crew à des prix imbattables. Pour les femmes, les robes taille empire sont à $499, au lieu de $1900, les minijupes à $15 au lieu de $50 et les chemises à $30 au lieu de $60. Pour ces messieurs, les shorts sont à $15 et les t-shirts manches longues à $60, au lieu de $188. Du 13 au 17 avril, de 10am à 7pm. @ 261 W 36th St entre Seventh et Eighth Aves, 2ème étage, (212-947-8748).
Pas de Deux: pour ces nouvelles promotions de printemps, profitez de -50% sur les vêtements des collections pointues de rag & bone, Loeffler Randall et autres, et les chaussures Repetto. Jusqu’au 17 avril, de midi à 9pm. @ 329 E. 11th St., proche Second Ave. (212-475-0075)
Pour terminer, un bon plan rien que pour les hommes:
Paul Stuart: Le maitre du casual-chic masculin à -75%, c’est une occasion qui ne se rate pas messieurs! Pour des costumes, des pantalons bien coupés, des pulls en laine et cachemire (de $1634 à $399), des vestes (de $984 à $249), des cardigans tout en cachemire (de $547 à $164), et bien d’autres choses encore….Du 13 au 15 avril de 9am à 6.30pm et le 16 avril de 9am à 5pm. @ 317 W 33rd St entre Eighth et Ninth Aves (718-747-1656).

SOS Artistes

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Virginie Tison, 29 ans, a appris à monter ses expositions en ne comptant que sur elle-même. “Une exposition, c’est trois mois de préparation en amont. Il faut trouver un lieu, régler les problèmes d’assurance, d’éclairages, s’occuper d’imprimer les invitations, puis trouver un traiteur…” Elle égrène les contingences matérielles comme on récite une liste de courses. Le problème, c’est que tous les artistes n’ont pas son sens de la logistique, ni le temps et les moyens financiers nécessaires pour se payer le luxe d’une gestion de carrière efficace.


Aujourd’hui, il y a les galeries d’un coté, et les artistes de l’autre. Et entre les deux, il n’y a rien” continue Virginie. Pour résumer la situation, quelques rares artistes ont la chance d’être représentés par des galeries, qui prennent alors en charge leur promotion et leur clientèle, tandis que les autres -plus marginaux, moins vendeurs ou tout simplement débutants- se retrouvent livrés à eux-mêmes.
Après des années “d’emmerdes en tout genre“, et autant temps passé à ne pas peindre, Virginie a eu une idée: créer une communauté qui soit “une machine à aider les artistes“. Quelques mois de réflexion plus tard, et ce qui était une ébauche de solution devient enfin un projet concret: Art-Trope, lancé en mars 2009 à New York. Art-Trope, c’est une société au message clair et précis: “continuez de créer, on s’occupe de tout”, et une équipe -juristes, web-designers, chargés de presse etc- au service des artistes. De créer un site internet à rédiger un CV ou une liste des prix, Art-Trope s’engage à prendre en charge les détails les moins glamour de la vie d’artiste, et à assurer fidèlement la promotion de chacun de ses membres.
Si Virginie Tison préfère que l’on considère sa société comme une “coopérative” plutôt qu’une agence de booker pour artistes, l’organisation ne repose pas que sur les bons sentiments. En fonction de leurs besoins, et de leurs ressources, les artistes ont le choix de souscrire à trois types de cotisations mensuelles ($0, $69 ou $99) pour s’assurer les bons services d’Art-Trope, et ce, sur une durée minimum d’un an. Pour chaque exposition organisée, Art-Trope se réserve également une commission. Néanmoins, “le but n’est pas de faire de l’argent” se défend Virginie, “et nous ne sommes absolument pas des marchands d’art”.
Pour mieux comprendre l’initiative de la jeune artiste, il faut garder à l’esprit qu’elle se situe “en complément des galeries“. “Un peintre peut très bien être affilié à une galerie, mais adhérer à Art-Trope pour un support technique supplémentaire“. Pour les artistes les plus connus, cette assistance logistique supplémentaire peut leur permettre de faire voyager leur exposition; et pour les émergents, de trouver un lieu de quartier pour exposer leurs premières œuvres. Derrière ces différents objectifs, Virginie avoue un but ultime: décloisonner le monde de l’art, en faisant le lien entre l’atelier et la vie professionnelle.
C’est donc sans surprise qu’Art-Trope a une vocation internationale. New York n’est qu’une première étape, et une équipe se met également en place à Paris, ainsi que dans deux autres villes. Mais son futur est entièrement conditionné à l’accueil qui lui sera fait par les artistes. “C’est en accueillant le maximum d’artistes que nous pourrons fonctionner” explique Virginie Tison, qui dit ne vouloir fermer la porte à aucun talent. Néanmoins, les prétendants devront passer un petit examen, tenu par un jury de professionnels (artistes, critiques et marchands d’art). Intitulés “Portfolios Reviews”, les deux prochains auront lieu les 8 et 11 avril à New York.
Pour l’instant, une vingtaine d’artistes ont déjà adhéré à Art-Trope, qui compte aussi quelques espaces partenaires pour de futures expositions. C’est un début prometteur et Virginie a foi en son projet: “Ça va être quelque chose de dément!“. Elle attend avec d’autant plus d’impatience que ce dernier se mette en place pour pouvoir enfin troquer la casquette d’entrepreneur contre celle, mise entre parenthèse depuis quelques temps, d’artiste-peintre.
ART-TROPE: website

Prise d'Otage et Escarpins

Du nouveau sur la chaîne de montage. La presse américaine surprise, délaisse un temps l’Otan et le G20 pour s’appesantir sur une nouvelle habitude française. « Kidnapper le patron ? En France c’est une technique de travail. »Le New York Times rappelle que pas moins de quatre incidents ont eu lieu ces dernières semaines, « les syndicats et la majorité des français se refusent a condamner de telles actions », force est de constater que ces « employés n’agissent pas sans sympathie », il relâchent les malades et offrent des frites. Le New York Times annonce la libération des otages tout comme le TIME Magazine. Le Wall Street Journal se veut plus explicatif : “En France, les entreprises ne peuvent licencier leur employés aussi facilement qu’aux Etat Unis. Quand une entreprise veut réduire ses effectifs, elle doit négocier avec les syndicats locaux ce qu’on appelle « un plan social » qui implique souvent des indemnités de départ et une aide pour trouver un nouvel emploi ». Avant de continuer : « La France ne souffre pas plus que les autres grandes économies. Mais la tradition nationale de l’égalitarisme fait lever des réactions puissantes quand les gens pensent qu’ils sont lésés ou encore mieux quand d’autres font étalage de leur richesse dans des temps difficiles pour tous». Même l’héritier François-Henri Pinault «symbole de la nouvelle aristocratie financière». s’est retrouve prisonnier de sa voiture pendant plus de 4heures avant d’être délivré par les CRS .
Le TIME Magazine, dans une veine francophile cette semaine, reprend une étude menée par Amnesty International et pose la question qui fâche : « La France est elle une société autoritariste en puissance dans laquelle les forces de l’ordre sont a l’abri d’enquête ? ». Apres avoir détaillé le rapport et mène leur propre enquête les journalistes du TIME Magazine admettent que le « Président Nicolas Sarkozy a largement comble ses promesses électorales d’imposer la loi, l’ordre et le respect de l’autorité en encourageant les peines planchers […] Si on se base sur le rapport d’Amnesty, le prochain quota que les autorités françaises devront mettre en place c’est celui des policiers qui ont pris l’habitude de faire la loi plutôt que de la défendre ».
Pour en revenir au G-20, et a l’heure des derniers bilans, le TIME revient sur la menace fracassante du Président français de faire siège vide si les résultats du G-20 ne lui convenaient pas. « Marie-Antoinette a beau être morte depuis 235 ans, les couloirs du pouvoir français sont loin de manquer de drama-queen. » Et Bruce Crumley est loin d’être tendre avec « l’histrion » Nicolas Sarkozy, certes tout le monde veut des résultats « Mais la recherche du consensus parmi 19 chefs d’Etat […] ne peut pas être aidée par des jappements ou en lançant des ultimatums ». Un des blogs du Wall Street Journal parle lui de « trouble fête » .
Enfin, La confrontation de ce week end , n’était pas entre manifestants et forces de l’ordre, bien au contraire. C’est vers les gardes robes que tous les regards se portaient. Le catfight des premières dames américaines et françaises étaient l’événement majeur. En effet, Carla ayant brillée par son absence au G-20 de Londres, le monde entier attendait la première rencontre officielle avec Michelle Obama. La presse est partagée sur la grande gagnante, seul un billet sur le Huffington Post defend une position claire : 7 leçons que nous devons tirer de Carla Bruni. Et il n’est pas seulement question d’élégance. Sur le meme Huffington, un autre post s’amuse du contraste entre les affrontements au lacrymo et le café impromptu des premières dames : « certainement pas ce qu’attendait Michelle de son premier voyage en France. Mais ce fut certainement a la française. »

La chasse aux oeufs est ouverte !

Demain, la plupart des parcs de la ville organiseront des chasses aux œufs. Les chasses, ou plutôt les courses, se succèdent toutes les demi-heures et sont organisées par âge afin d’éviter les bousculades. Les enfants attendent le top départ derrière une corde et lorsque celle-ci tombe, se ruent allègrement sur les petits œufs en plastique remplis de bonbons, M&M’s et autre. Mais pour y avoir déjà participé, je peux vous dire que le danger ne vient pas forcément d’où l’on croit, car bousculade il y a mais du côté de parents hystériques qui poussent littéralement les autres enfants pour s’approprier le plus d’œufs.
Mes enfants venant, en plus, de la banlieue chic et tranquille de Boston sont plutôt du genre à laisser passer les plus petits devant et à rentrer complètement bredouilles. Donc ne vous laissez pas faire et méfiez-vous surtout des parents munis de taies d’oreiller vides, témoignant de leur intention de récolter le plus gros butin possible. Mettez-vous donc plutôt près d’une gentille petite famille aux enfants munis de petits paniers joliment décorés, ils seront moins à même de tout rafler sous le nez de vos enfants. Autre petit conseil, munissez-vous de bottes en caoutchouc car vu le temps, vous risquez de récolter quelques escargots et bolets au passage et laissez votre parapluie à la maison pour ne pas vous trouver dans un mauvais remake de Mary Poppins.
A lire absolument à vos enfants Peter Rabbit’s Happy Easter by Grace Maccarone.
Pour plus d’information sur les chasses aux œufs et les parcs y participant, vous pouvez consulter l’article du New York Family Club à l’adresse suivante: http://archive.constantcontact.com/fs052/1101447659871/archive/1102536398963.html

Les bons plans shopping de la semaine

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Pour des habits de créateurs:
Scoop: -70% sur les collections automne Homme et Femme du magasin, qui réunit des lignes de créateurs: Diane Von Furstemberg, dont les robes sont désormais à $120, Tory Burch, à moins de $100. Jusqu’au 5 avril, de 9am à 9pm @ 1275 Third Ave., près de 73rd St. (212-535-5577).
Steven Alan: ce grand magasin de vêtements dégriffés, vendus environ 80% moins chers que leurs prix originaux (les prix sont tous compris entre $20 et $200), vient de recevoir un nouveau ravitaillement de créateurs: Rachel Comey, Phillip Lim, et rag & boneDu lundi au samedi de 11am à 7pm, dimanche de 11am à 6pm. @ 465 Amsterdam Ave., près de 82nd St. (212-595-8451).
Pour deux nouvelles paires de jean:
UNIQLO: ce week-end seulement, vous pouvez acheter deux jeans de la marque japonaise pour $49.90, alors qu’une paire est en temps normal à $49.50. Jusqu’au 5 avril, de 11am à 8pm. @ 546 Broadway, entre Spring et Prince Streets.
Pour se racheter des dessous sexy:
Mixona: achetez un article de lingerie des marques Wolford, Eberjey, et Cosabella, et vous recevrez le deuxième à moitié prix. Jusqu’au 5 avril, de 11am à 7.30pm. @ 262 Mott St., près de Houston St. (646-613-0100).
Pour du vintage:
Sweet Tater: -90% sur les chaussures, accessoires et vêtements vintage de cette boutique de SoHo. Pour le bien-être du porte-monnaie, rien ne coûte plus de $50. Jusqu’à mardi 7 avril, de midi à 7pm. @ 280 Mulberry St, entre Houston et Prince Sts., (212-219-6400).
Pour des habits bios:
Samples for (eco)mpassion: ce week-end, retrouvez toute la jeune génération de créateurs écologiques (ou éthiques, ou équitables…à vous de choisir) sous un même toit, le temps d’un grand marché. Parmi les marques (déjà) connues, Kate Organic, Covet, Laura Dawson ou encore Restore Clothing seront présentes. Samedi 4 et dimanche 5 avril, de midi à 7pm. @ 2 Great Jones St, entre Broadway et Lafayette St, (917-226-9765).
Pour les enfants:
Olive and Bette: cette boutique branchée organise ce mardi ses premières soldes pour ses so-cute vêtements pour enfants (des nouveaux-nés aux jeunes adolescents). Tout est à $25! Mardi 7 avril, de 11am à 7pm. @ 252 Columbus Ave, entre 71st et 72nd Sts, (212-579-2178).

Et enfin, si vous et votre fille, ou vous et votre mère, avaient envie de séduire l’objectif du photographe…
– La marque Comptoir des Cotonniers organise un casting pour la campagne “Mères/Filles” ce dimanche 5 avril, de 2pm à 7pm. Tentez votre chance, avec à la clé un aller-retour (gratuit) à Paris pour le shooting, des places pour le défilé de mode du 25 mai, et bien sûr vos photos dans le métro new-yorkais!
Casting à la boutique Comptoir des Cotonniers, au 155 Spring St., près W. Broadway (212-274-0830).

Les saveurs du Pays Basque

A l’opposé de la tendance végétarienne-diététique, le restaurant basque propose du gras, du saturé, des calories, bref de quoi faire bondir n’importe quel nutritionniste, ou même cardiologue, dans son assiette. Ici, pas de chi-chis, la décoration est minimaliste, et la cuisine va droit à l'(acide gras) essentiel: charcuterie, fromage, pain. Pour les Basques, c’est l’occasion de retrouver certains goûts de leur enfance, et pour les new-yorkais, d’expérimenter des tapas un brin révolutionnaires -excusez-les, mais Txikito n’est que le deuxième restaurant basque à ouvrir à New york.
A part l’apparition d’un burger sur le menu déjeuner il y a un mois, aucune concession n’a été faite à la cuisine basque. La carte est un catalogue (presque) exhaustif de 36 spécialités, aux saveurs intouchées. Attention, ce ne sont que des “small plates”, présentées sous forme de tapas, ou de petites portions, à picorer et à partager. Pour commencer, il y a les “pintxoak”, ou canapés, servis grillés et tièdes. Les différents choix incluent des piquillos, des anchois, du jamon et du chorizo bien évidemment. S’il fallait n’en retenir qu’un, c’est sans hésitation “l’arraultza”: pain à l’ail, chorizo, oeuf frit, le tout aggrémenté d’une sauce aux tomates et aux poivrons. Viennent ensuite les “Hotzak”, ou plats froids. C’est sans doute la partie la moins attrayante de la carte, à l’exception notable d’un savoureux carpaccio de calamar (le “pulpo”). Enfin, last but not least, la carte se finit avec les “beroak”‘, c’est-à-dire les plats chauds, et ce sont les choses sérieuses qui commencent: boudins noirs croustillants, langue de boeuf frite, tripes au chorizo, morue salée au queso, gambas sautées à l’ail et confit de porc font partie des réjouissances.
Lorsque les fameuses petites assiettes arrivent, une crainte effleure l’esprit, ou plutôt l’estomac, du client affamé: “elles ont certes l’air appétissantes, mais vont-elles combler ma faim?” Etonnament, oui, et il n’y a même pas besoin d’en commander une dizaine à deux. Il faut en compter de deux à quatre par personne, car, comme vous l’aurez sûrement déjà compris, elles ont beau être réduites par la taille, elles sont loin d’être light au niveau de la composition. Le verdict de l’addition est raisonnable: de $30 à $50 par tête, en comptant un verre de vin (environ $11) et l’impression d’avoir bien mangé.
Derrière Txikito se cache un couple: Alex Raij et son mari, Eder Montero. Elle est américaine, il est né à Bilbao. Si Txikito est leur premier essai basque, et un retour aux sources pour Eder, ils sont des récidivistes de la cuisine espagnole, et s’étaient déjà illustrés avec les bars à tapas El Quinto Pino et Tia Pol. Lorsqu’on demande à Alex Raij de quel coté de la frontière elle trouve davantage son inspiration, elle répond les deux, et cite à titre d’exemple l’assiette de fromage proposée avec les desserts, composée pour moitié de fromages espagnols, et de l’autre, de fromages français. Puisque l’on parle de la carte des desserts, l’incontournable gateau basque y figure également, et permet de finir un dîner corsé avec une note de douceur.
L’atmosphère et le menu du restaurant en font un moment idéal à savourer entre amis: partage des plats, ambiance animée et chaleureuse -il n’est pas rare de sympathiser avec ses voisins de table; mais attention pour un rendez-vous galant. Conséquences malheureuses mais inévitables de la convivialité et d’une cuisine à l’ail et à l’huile, la petite salle est bruyante et abrite une persistante odeur de friture. Nouveau hot-spot de Chelsea, le restaurant de 28 couverts atteint rapidement sa pleine capacité de fonctionnement, et il faut compter 20 à 30 minutes d’attentes en semaine, et le week-end, mieux vaut vous armer de patience, aucune réservation n’étant possible à l’avance. Egizu Afari (Bon Appétit)!
Txikito
240 Ninth Ave., près de 25th St.; 212-242-4730

Embouteillage pour l'Assemblée des Français de l'étranger

Les Français de l’étranger d’Amérique et d’Afrique éliront leurs représentants à l’Assemblée des Français de l’étranger le 7 juin. Dimanche 29 mars était la date limite de dépôt des listes. On pourra voter électroniquement et par correspondance dès le 20 mai.
Les Etats-Unis comptent 4 circonscriptions (le Canada 2, l’Amérique du Sud et centrale 5). Celle de la côte Est, la plus peuplée (elle regroupe les circonscriptions consulaires de Atlanta, Boston, New York, Washington, Miami) sera aussi la plus disputée: pas moins de 6 listes, pour 5 sièges disponibles. On s’arrache donc les parrainages. L’UFE (Union des Français de l’étranger), l’association des expats classée à droite, s’abstient de toute investiture, mais soutient deux listes: celle de Renaud Granel et celle de Nicole Hirsch, qui est par ailleurs investie par l’UMP. Une troisième liste, menée par Richard Ortoli, qui se dit “proche du Nouveau Centre”.
A gauche, l’association ADFE (Association des français de l’étranger) est représentée par Christiane Ciconne, qui a remplacé le sortant de la liste, Christophe Monnier, démissionnaire pour raison professionnelle. Jean Lachaud mène lui une liste “indépendante, de sensibilité de gauche”.
Enfin, une liste de dernière minute, déposée une heure et demie avant la clôture dimanche après-midi, intitulée “Jeunes Français d’Amérique”. Elle est menée par Benjamin Rouah, banquier, et composée, contrairement aux 5 autres, de candidats totalement inconnus dans le microcosme para-consulaire new-yorkais. Elle se veut “indépendante de tous les partis politiques”.
A quoi ça sert?
Deux mois de campagne acharnée s’annoncent donc avec pour première mission: convaincre que l’Assemblée des Français de l’Etranger (AFE) sert à quelque chose. Crée en 2004 sur les ruines du Conseil Supérieur des Français de l’Étranger suite à l’absention dramatique des elections de 1997 (24% de participation) et 2000 (19% de participation), elle est composée de 153 membres élus pour 6 ans, au suffrage universel direct dans les 52 circonscriptions consulaires.
L’assemblée se réunit deux fois par an, en assemblée plénière à Paris. Elle a un rôle essentiellement consultatif, elle émet des avis qu’elle peut remettre au Premier Ministre et au Président de la République. Son principal pouvoir consiste en fait en l’élection des 12 sénateurs dits des Français de l’Étranger.
En 2003, les élections n’avaient recueilli que 14 % de taux de participation.
Les listes
(présentées par ordre alphabétique avec les cinq candidats placés en tête de la liste)

Jean Lachaud
Association des Français d’Amérique, menée par Jean Lachaud, traducteur (sortant): «Nous voulons représenter la défense des intérêts des intérêts des Français des Etat-Unis, où qu’ils soient, pas seulement dans les grandes villes, sur la base de mon bilan lors de mes mandats précédents. L’axe de mon action a toujours été de diminuer la pression financière sur les familles, en particulier dans le domaine de l’éducation où les familles financent 90% des établissements.».
Liste : Jean Lachaud, 56 ans, Traducteur, Michèle Oliveres, ép. Alain, 60 ans, Voyagiste, Gilles Rebour,43 ans , Cadre supérieur, Monique Thomas, 62 ans, Infirmière, Philippe Féret, 49 ans, Restaurateur.

Christiane Ciccone
Français du Monde – ADFE – Proximité, actions, résultats pour les Français des Etats Unis avec à sa tête Christiane Ciconne : « Notre souci principal est la scolarisation des enfants, mais à travers le programme de bourses. La décision de Nicolas Sarkozy sur les frais de scolarité de la 2nd à la Terminale sans plafond de ressources pour les parents ni de contraintes budgétaires pour les établissement a fait passer le budget de 5 millions d’euros en 2007-2008 à 20 million pour 2008-2009. Il est délicat de demander à nos compatriotes de payer une telle augmentation. Sur les questions fiscales, nous voulons intervenir pour simplifier la double imposition ».
Liste: Christiane Ciconne, 58 ans, professeur de mathématiques, Corinne Narassiguin, 34 ans, Ingénieur en télécommunications, Marie- Hélène Benzine, Traductrice, Frederic Féru, 47 ans, Chimiste, Claire Francoulon, 50 ans, sans profession.

Benjamin Rouah
Jeunes Français d’Amérique, menée par Benjamin Rouah:«Nous voulons représenter les jeunes professionnels et jeunes familles pa forcément présents sur les autres listes, de manière indépendante politiquement. Notre but est d’amener de nouveaux électeurs à participer, pas d’en prendre aux autres listes».
Liste : Benjamin Rouah, 31 ans, Profession : Banquier, Itto El Hariri, 31 ans, Profession : Expert, Alvaro Larrain, 31 ans, Profession : Acheteur, Mlle Sarah Dahan, 26 ans, Profession : Gestionnaire de portefeuille, Yann Tanini, 30 ans Profession : Directeur.

Renaud Granel
Rassemblement des Français des Etats Unis. Tête de liste: Renaud Granel: «Le conseiller à l’AFE est là pour renseigner les gens. Il doit être une sorte de courroie de transmission entre le Français et l’administration. Les Français de l’étranger ont tous les mêmes problèmes. Le conseiller doit veiller à la défense de leurs intérêts, éviter la double imposition, veiller aux problèmes de retraite, résoudre les soucis de bourses scolaire ou de protection sociale. Je veux être élu pour agir de manière efficace pour mes compatriotes
Liste : Renaud Granel, 62 ans, Agent de voyages; Arnaud Thieffry, 60 ans, Cadre supérieur; Agnès Thiery, 40 ans, Agent de publicité, Olivier Leroy,37 ans, Directeur commercial, Sandrine Ferrandi, 28 ans, Consultant en technologie.

Richard Ortoli
L’Union au CentreRichard Ortoli, président de l’association corse et du comité des associations française de New York: «Nous défendrons un programme axé sur l’éducation, la retraite et la fiscalité, pour défendre les droits des Français de l’étranger, pour être des portes paroles efficaces, les yeux et les oreilles des sénateurs des Français de l’étranger. Le niveau de la représentation n’était plus à la hauteur, notre liste compte un grand nombre de professionnel réellement motivés.»
Liste : Richard Ortoli, 59 ans, Avocat, Philippe Manteau 37 ans, Avocat,Marie Landel, 56 ans, Dirigeante de société, Martine Rubenstein 55 ans, Présidente, LICRA USA, Mme. Marie-Noëlle Pierce, 41 ans, Consultante en marketing.

Nicole Hirsh
Union pour un Mouvement Populaire. Nicole Hirsh (de Miami): «Nous avons obtenu la prise en charge de l’enseignement secondaire pour les enfants des Français de l‘étranger. C’est un combat que j’ai mené depuis 30 ans, quelque soit le gouvernement en France. C’était une promesse du Président Sarkozy qui avait été faire pendant la campagne et qui a été tenu. » Elle regrette cependant « qu’il y ait autant de listes à droite».
Liste : Nicole Hirsh, 75 ans, sans profession; Guy Wildenstein, 63 ans, Marchand et historien d’art, Jean-Paul Picot, 72 ans, Restaurateur, Alexandre Courno, 27 ans, Directeur de marketing, Christine Bolzan, 61 ans, sans profession.
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